Cours de Chimie Thérapeutique : Médicaments Hypnotiques

Principe actif induisant la sédation du système nerveux central et le sommeil, caractérisé par des cycles de sommeil paradoxal et lent.

État naturel caractérisé par une perte de conscience, une diminution de l'activité sensorielle et un repos musculaire, réversible.

Troubles du sommeil caractérisés par des difficultés d'endormissement, de maintien ou des réveils précoces, avec impact diurne.

Troubles du sommeil répétés au moins 3 fois par semaine pendant plus de 3 mois.

Substance utilisée depuis des millénaires pour ses propriétés hypnotiques et sédatives, malgré ses risques.

Substance utilisée comme hypnotique anciennement.

Hypnotique du passé, trimère de l'éthanal

Solution d'opium dans l'alcool, anciennement utilisée comme hypnotique.

Famille de composés sédatifs et hypnotiques utilisés en thérapeutique, dérivés de l'acide barbiturique.

Nouvelle classe de médicaments sédatifs et hypnotiques qui ont remplacé les barbituriques.

Composant de base des barbituriques, l'acide barbiturique ou malonylurée n'est pas lui-même hypnotique mais il sert à la création d'autres hypnotiques.

Mécanisme de synthèse des barbituriques, combinant l'ester malonique et l'urée pour obtenir une molécule barbiturique.

L'écart entre la dose efficace et la dose toxique d'un médicament, plus importante pour les BZD que pour les barbituriques.

Médicaments qui empêchent l'action de l'histamine, et qui portent une légère composante sédative. Ils ont des utilisations sédatives limitées.

Le premier médicament de la classe des benzodiazépines.

Réaction chimique pour produire le malonate d'éthyle à partir d'acides acétique et monocloroacétique.

Processus de remplacement d'un atome ou groupe d'atomes par un autre dans une molécule.

Molécule organique utilisée comme précurseur dans la synthèse de médicaments.

Réaction chimique entre le malonate d'éthyle et l'urée pour créer un composé plus complexe.

Composé organique qui réagit lors de la synthèse du malonate d'éthyle.

Un acide carboxylique avec un groupe chloro.

Synthèse plus complexe et difficile avec un groupement aryl.

Interaction des électrons dans une molécule influençant la réactivité.

Molécule organique contenant un atome d'halogène lié à un groupement aryle.

L'activité des barbituriques dépend de leur acidité et de leur caractère lipophile.

L'équilibre lactame/lactime et forme ionisée/non ionisée affecte l'acidité, et donc l'activité pharmacologique.

La présence d'un substituant en C5 (ex: phénobarbital) influence l'ionisation (et donc l’activité) plus que l'absence totale de substituant.

Le coefficient de partage (Log P) est crucial pour l'intensité et la durée de l'effet pharmacologique.

La longueur et la structure du substituant en C5 (chaine alkyle ou aromatique) impactent la rapidité et la durée de l'effet hypnotique.

L'introduction de substituants polaires (OH, NH2 etc.) sur le noyau aromatique en C5 diminue la lipophilie des barbituriques et affaiblit l'activité hypnotique.

La méthylation ou l'éthylation des azotes du cycle n'a pas d'effet notable sur l'activité hypnotique des barbituriques.

Le remplacement de l'oxygène en position 2 par un soufre (comme dans le thiopental) augmente la lipophilie et par conséquent l'effet hypnotique est plus rapide avec une action brève.

Famille de médicaments utilisés comme hypnotiques, anxiolytiques et anticonvulsivants. Ils agissent en se fixant aux récepteurs GABA dans le cerveau, augmentant l'inhibition neuronale.

Un type de molécule de benzodiazépine caractérisée par une structure cyclique à 14 atomes, dont le noyau est composé de 2 cycles benzéniques.

La fabrication des benzodiazépines implique généralement une réaction de condensation entre une 2-aminobenzophénone et un dérivé de l'acide carboxylique, suivie d'une cyclisation

Un intermédiaire clé dans la synthèse du chlordiazépoxide. Il est formé par la réaction d'une hydroxylamine sur une quinazoline.

Le concept selon lequel l'activité biologique d'une molécule est étroitement liée à sa structure chimique.

Un groupe chimique lié au cycle benzénique de la benzodiazépine en position 7, influant sur son activité biologique.

L'effet de réduction de l'anxiété d'une molécule.

Un hypnotique récent, apparenté aux benzodiazépines, qui agit en tant qu'agoniste spécifique aux récepteurs GABAa. Il présente des propriétés hypnotiques, sédatives, anxiolytiques, anticonvulsivantes et myorelaxantes.

Deux formes moléculaires identiques en structure, mais image miroir l'une de l'autre. Le racémique de zopiclone comprend les deux formes, alors que l'eszopiclone est uniquement l'énantiomère S, plus actif.

Des récepteurs du système nerveux central, qui, lorsque activés par des agonistes comme la zopiclone, ouvrent les canaux d'ions chlorure. Cela inhibe la transmission neuronale, induisant la sédation et le sommeil.

La zopiclone augmente la durée du sommeil et améliore sa qualité en réduisant les réveils nocturnes. Elle diminue le stade léger du sommeil (stade I), augmente le stade intermédiaire (stade II), et maintient ou prolonge les stades de sommeil profond (stades III et IV)

Une classe d'antihistaminiques H1 qui possèdent des propriétés sédatives et hypnotiques, utilisées contre l'insomnie. Ils bloquent les récepteurs de l'histamine et induisent un effet central d'origine histaminergique et adrénolytique.

Un antihistaminique H1 de la famille des phénothiazines, utilisé comme hypnotique. Il s'oppose de manière compétitive aux effets de l'histamine, réduisant l'alerte et induisant la sédation.

Les antihistaminiques H1 induisent un effet sédatif principalement en antagonisant l'action de l'histamine au niveau du système nerveux central. Cet effet, combiné à un effet adrénolytique, réduit l'éveil et facilite le sommeil.

Des troubles de la mémoire induits par certains médicaments, tels que les benzodiazépines. Les antihistaminiques H1 induisent moins de troubles mnésiques que les benzodiazépines.