Couches Institutionnelles en Sociologie

Study Notes

Légitimation : Les institutions reposent sur des valeurs partagées, qui légitiment leur emprise sur les individus. Sans cette acceptation des valeurs, l'institution perdrait sa force et son existence.
Structuration : Les institutions sont limitées par leur structure et leurs compétences, ce qui leur confère une crédibilité. La structure garantit un certain prestige et une légitimité, qui sont essentiels à son bon fonctionnement.
Opération : La cohésion interne est indispensable pour que les institutions puissent opérer efficacement. La culture opérationnelle permet de créer un cadre de travail commun et de garantir la stabilité et l'efficacité de l'institution.

Une institution est définie par ses valeurs, sa structure et ses pratiques.
La légitimité d'une institution repose sur l'acceptation de son influence par les individus.
Le territoire sert de support d'intersubjectivité, car c'est sur lui que les individus interagissent et leurs valeurs personnelles se rencontrent.

La LAU est une loi fondamentale pour l'aménagement du territoire au Québec, adoptée en 1979.
Elle repose sur quatre principes fondateurs : la responsabilité politique, le partage des pouvoirs, la concentration des choix et des actions, et la participation citoyenne.
Les objectifs de la LAU sont de partager les responsabilités, d'assurer la cohérence des décisions, de conférer un rôle fédérateur aux documents de planification territoriale, de fournir aux municipalités des outils d'urbanisme polyvalents, et de mesurer l'efficacité de la planification.

L'organisation territoriale au Québec a évolué de la paroisse au canton, passant par le régime seigneurial et l'influence du rapport Durham.
Le rapport La Haye (1964-1968) identifie le besoin d'une planification urbaine, marquant une évolution vers une vision moderne de l'urbanisme.
À partir de 1978, des lois d'aménagement du territoire sont adoptées, dont la LPTA (Loi sur la Protection de territoire agricole) et la LAU.
Les MRC (Municipalités Régionales de Comté) sont créées en 1979, remplaçant les conseils de comté et incluant les villes et cités.

Vers 1627 : Les paroisses sont le mode d'organisation locale.
Vers 1792 : Les cantons deviennent le deuxième mode d'organisation locale.
1839 : Publication du Rapport Durham.
1855 : L'Acte des Municipalités et des Chemins du Bas-Canada est adopté, marquant la fin du régime seigneurial et le début du régime municipal.
1964-1968 : Le rapport La Haye identifie le besoin d'une planification urbaine.
1978 : Adoption de la Loi sur la Protection du territoire agricole (LPTA).
1979 : Adoption de la LAU et création des MRC.