Corrélations et Bien-Être

La co-construction, en environnement, implique l'équilibre entre la théorie et la pratique. Il faut une base solide de connaissances théoriques pour pouvoir appliquer les concepts et intervenir de manière efficace.

Les attributs objectifs de l'environnement sont basés sur des caractéristiques réelles, mesurables et indépendantes de la perception individuelle. Exemples : température, luminosité, etc.

Les attributs subjectifs de l'environnement sont basés sur l'interprétation et l'évaluation individuelles, influencées par les représentations, expériences et émotions de la personne.

Le niveau de satisfaction environnementale est la satisfaction ressentie par une personne envers son environnement, basée sur sa perception et son évaluation subjective.

Les dispositions environnementales font référence aux différences individuelles dans les modes habituels d'interaction avec l'environnement physique quotidien. Ces styles cognitifs peuvent influencer la façon dont les individus perçoivent, interprètent et interagissent avec l'environnement.

L'Inventaire de Réponse Environnementale (IRE) est un outil de mesure psychologique conçu pour identifier les dispositions environnementales des individus. Il utilise 184 items pour évaluer huit dimensions de personnalité.

Les huit dimensions de personnalité évaluées par l'IRE sont : le pastoralisme, l'urbanité, l'adaptation et l'ouverture, la recherche de stimulation, le goût pour l'ancien, le besoin d'isolement, l'attrait pour la technologie et le respect de la communauté.

Les dispositions environnementales sont considérées comme des prédicteurs potentiels des comportements observés dans l'environnement. Cependant, elles ne sont pas considérées comme déterministes, c'est-à-dire qu'elles ne déterminent pas complètement le comportement, mais plutôt qu'elles contribuent à l'expliquer.

Le sentiment d’appartenance à un lieu, une ville ou un pays.

L’appréciation globale d’un lieu, positive ou négative, basée sur ses aspects environnementaux.

L’influence de l’identité locale sur la satisfaction environnementale. Se sentir plus satisfait d’un lieu car on s’y identifie.

L’influence de la satisfaction environnementale sur l’identité locale. S’identifier plus à un lieu parce qu’on le trouve agréable.

La satisfaction environnementale est plus élevée chez les individus qui s’identifient fortement à leur ville, même en tenant compte de l’âge et de la durée de résidence.

Une forte identité locale conduit les jeunes à percevoir leur ville comme moins polluée.

Une forte identité nationale conduit les jeunes à percevoir leur pays comme moins pollué, en particulier concernant les sites environnementaux.

Une forte identification à un lieu est négativement corrélée à la perception de la pollution, indiquant que plus on s’identifie à un lieu, moins on perçoit la pollution.

Une forte identification à la ville est liée à une sous-estimation des incivilités quotidiennes, notamment en matière de sécurité.

La recherche a démontré que les personnes qui s'identifient fortement à un lieu sont plus susceptibles d'avoir une vision positive de son environnement, même en tenant compte de facteurs comme l'âge et la durée de résidence.

La capacité d'un individu à donner un sens personnel à un espace en utilisant des actions et des symboles.

Le processus par lequel un individu se connecte émotionnellement à un lieu par l'intermédiaire d'actions ou de symboles.

Des actions ou des objets qui démontrent la propriété d'un individu sur un endroit.

Le processus de modification physique d'un lieu pour l'adapter à ses propres besoins et préférences.

L'utilisation de symboles pour exprimer la propriété d'un lieu sans modifications physiques.

La relation cyclique entre la transformation d'un lieu et l'identification.

L'identification psychologique à un lieu, impliquant des émotions et des sentiments.

Les actions qui modifient un lieu pour adapter à ses propres besoins, mais qui peuvent aussi simplement exprimer un sentiment d'appartenance.

La perception de la nature perçue et le niveau de connexion à la nature ont une corrélation positive avec le bien-être.

La quantité de nature perçue, l'accès à un jardin partagé et le niveau de connexion à la nature sont des facteurs significatifs pour le bien-être.

La dimension sociale joue un rôle important dans le niveau de bien-être, comme en témoigne l'impact significatif de l'accès à un jardin partagé.

Le projet URBINAT catégorise les programmes de recherche sur une échelle allant de la recherche fondamentale à la recherche hyper appliquée.

Les recherches en environnement peuvent être classées en fonction de leur degré d'application pratique, allant d'une approche théorique à une approche appliquée.

L'alpha de Cronbach est une mesure statistique qui évalue la cohérence interne d'un test. Elle indique dans quelle mesure les items d'un test mesurent le même concept. Un alpha de Cronbach élevé suggère que les items sont cohérents et mesurent la même dimension.

La composante environnementale de la qualité de vie est un facteur essentiel de l'analyse factorielle. Elle représente la satisfaction ressentie vis-à-vis des aspects environnementaux du lieu de vie.

La qualité de vie dans l'espace résidentiel (Q) est une variable dépendante qui reflète le niveau de satisfaction associé aux caractéristiques environnementales du lieu de vie. Elle est une fonction de la satisfaction ressentie pour chaque attribut environnemental.

La qualité de vie environnementale subjective est un jugement porté sur le degré de satisfaction vis-à-vis des aspects environnementaux du lieu de vie quotidien. Elle est un indicateur du décalage entre les attentes et les besoins d'un individu et les ressources environnementales disponibles.

La qualité de vie environnementale est une mesure générique qui se focalise sur une dimension particulière de la qualité de vie globale. Elle se distingue des approches plus larges de la qualité de vie en intégrant une perspective multidisciplinaire et en tenant compte des données d'environnements diversifiés.

L'étude de Fleury-Bahi, Marcouyeux, Preau et Annabi-Attia a mené à la création et à la validation de deux versions d'une échelle de qualité de vie environnementale. Cette étude a été réalisée sur un échantillon français de 1500 participants dans 3 villes, dont deux fortement polluées et une site de contrôle.

L'échelle de qualité de vie environnementale est un outil de mesure développé par Fleury-Bahi et ses collègues. Elle est conçue pour évaluer la qualité de vie environnementale, en particulier la perception des aspects environnementaux et le niveau de satisfaction associé.

L'échelle de qualité de vie environnementale a été validée dans le cadre de l'étude de Fleury-Bahi. Sa validation garantit sa fiabilité et sa validité pour mesurer la qualité de vie environnementale.

L'étude a impliqué la participation de 27 personnes résidant à Nantes, dont 15 femmes, avec un âge moyen de 47 ans.

L'objectif était de comprendre la perception des habitants de Nantes concernant les avantages et les inconvénients de la nature en ville en termes de qualité de vie.

Le guide d'entretien comprenait des questions sur la représentation de la ville et du lieu de résidence, la place perçue de la nature en ville, la qualité de vie perçue en ville et le lien entre la qualité de vie et la nature en ville.

L'analyse de contenu thématique catégorielle a été utilisée pour analyser les données, ce qui permet d'identifier les thèmes et les catégories émergentes des réponses des participants.

L'étude a révélé que la nature en ville est perçue comme un élément contribuant à l'esthétique de l'environnement urbain, à la lutte contre la pollution, les écarts thermiques et les nuisances sonores.

La nature en ville a été perçue comme un espace social où les gens aiment se retrouver et partager des activités, favorisant ainsi le lien social, la mixité sociale, les sorties, le jardinage collectif et les activités physiques partagées.

Les résultats de l'étude correspondent aux conclusions de recherches antérieures sur l'impact positif de la nature en ville sur la qualité de vie.

L'étude souligne l'importance de la nature en ville pour améliorer la qualité de vie, en particulier en ce qui concerne les dimensions environnementales et sociales.