Correlation Analysis in Psychometrics

Galton étudie la transmission de l'intelligence et les talents entre générations en analyseant les biographies d'hommes éminents et découvrant une corrélation entre apports familiers et talents des descendants.

Galton identifie que les familles à grande réputation ont plus de chances de produire des descendants talentueux que les familles ordinaires. Il observe que la proportion de talents diminue en fonction de la génération précédente.

Galton formule l'hypothèse que l'hérédité ne se limite pas à la transmission de traits physiques, mais aussi intellectuels et de personnalité.

Les enfants d'hommes importants ont montré que l'intelligence était transmise de père en fils, mais sans place pour les femmes. Galton a identifié 100 hommes les plus distingués d'une ville anglaise en 1869 et a découvert que certains d'entre eux étaient apparentés ou que les aptitudes et talents étaient transmis de génération en génération dans certaines familles élites.

Le pourcentage de talents diminue en fonction de la génération précédente : 26% pour les fils, 9% pour les petits-fils, 7,5% pour les arrière-petits-fils et 1,5% pour les arrière-arrière-petits-fils.

L'école de Londres (Pearson, Fisher, Spearman, Burt, Vernon, Caell et Eysenck) et les psychologues (Pearson, Fisher, Spearman, Burt, Vernon, Caell et Eysenck) mettent en œuvre des méthodes statiques et optent pour un rôle déterminant des facteurs génétiques.

Spearman, formé à Leipzig, établit une corrélation entre les notes scolaires et les tests sensoriels, ce qui démontre l'existence d'une tendance psychique commune à ces deux tâches : l'intelligence.

Les théories de Galton et des concepteurs évolutionnistes ont connu un grand succès aux États-Unis durant l'immigration au début du 20e siècle. Ces connaissances rudimentaires de l'intelligence ont servi à faire un dépistage aux émigrés pour déterminer s'ils pouvaient rester ou non aux États-Unis.

En France, Binet crée le premier test d'intelligence pour mesurer l'intelligence des enfants entre 3 et 12 ans afin de les évaluer par différentes tâches et les placer dans un enseignement adapté à leur niveau intellectuel.

En Russie, l'étude de la psychologie différentielle est interdite en 1936, et Lyssenko rejette la théorie classique de l'hérédité, considérant qu'elle est fausse, fasciste et que la théorie darwinienne relève des « lois impérialistes d'une société pourrissante et moribonde, bourgeoise et capitaliste ».

Les études des différences individuelles sont intéressantes à des fins scientifiques et pratiques. Elles ont joué un grand rôle dans l'éducation, l'orientation et la sélection professionnelle.

Application de la psychologie différencielle : intérêt pour les différences individuelles, intérêt pour les applications pratiques. Les examens d'intelligence ont permis de diagnostiquer des déficits et de créer des installations pour les insuffisants. Les tests d'intelligence de Binet-Simon, Claparède et Stern sont apparus à la fin du 19e siècle et au début du 20e siècle.

Application de la psychologie différencielle : l'éducation, l'orientation et la sélection professionnelle. Des opérations de sélection ont lieu lors du corps expéditionnaire américain en 1917. Deux tests sont créés pour ce faire : Army alpha (test d'intelligence classique) et Army beta (test d'intelligence non-verbal pour les immigrés qui n'avaient pas une connaissance suffisante de l'anglais).

Application de la psychologie différencielle : orientation des jeunes, première cabinet d'orientation professionnelle : Arthur Chrispens et Ovide Decroly (1908, Belgique).

Application de la psychologie différencielle : psychiatrie : MMPI.

Application de la psychologie différencielle : militaire : une opération de sélection a lieu lors du corps expéditionnaire américain en 1917. Pour cela, deux tests sont créés par Yerkes : Army alpha (test d'intelligence classique) et Army beta (test d'intelligence non-verbal pour les immigrants qui n'avaient pas une connaissance suffisante de l'anglais).

Les tests psychotechniques ont été développés aux États-Unis par des psychologues pour déterminer les postes appropriés pour les nouveaux recrues.

Ces tests étaient considérés comme psychotechniques car ils n'étaient pas nécessairement liés à des théories, mais plutôt à la mesure de performances spécifiques.

L'intelligence est un des meilleurs prédicteurs de l'éducation, de l'emploi, de la réussite professionnelle et scolaire, de la santé physique et mentale, et de la mortalité.

Plus on est intelligent, plus on vit longtemps, selon une étude longitudinale.

Plus d'éducation signifie des emplois dans des milieux professionnels plus sains, et des comportements liés à la santé.

Des études montrent que l'intelligence influence les problèmes de santé, de maladie, de gestion des maladies et de difficultés somatiques.

Des différences entre l'intelligence de différentes personnes sont dues à l'intelligence héréditaire, l'environnement socio-économique, la nutrition, et les maladies somatiques et psychiatriques.

La psychologie générale étudie des lois applicables à tous les individus, mais les différences individuelles doivent être prises en compte pour enrichir les connaissances.

La psychologie générale a conduit à des recherches différentes qui peuvent apporter des informations sur des processus communs à tous les individus.

Les tests mentaux de James McKeen Cattel, fondé sur l'esprit empiriste, n'ont pas réussi à mesurer les processus cognitifs importants.

La mesure des processus cognitifs a conduit à des études différentes et a apporté des informations sur des processus communs à tous les individus.

Les différences individuelles dans des tâches reflètent des différences de stratégies.

Les problèmes de psychologie générale ont conduit à des recherches différentes qui peuvent apporter des informations sur des processus communs.

Les différences individuelles doivent être stables pour permettre de remarquer la loi générale, sinon elles sont gommées dans les moyennes.

La personnalité est rarement prise en compte dans les recherches psychologiques, mais elle doit être prise en compte plus fréquemment.

Les différences individuelles dans des domaines tels que l'intelligence doivent être prises en compte lorsque leur effet est quantifiable.

Expérience de Tryon (1930) :

• Rats sélectionnés pour leurs performances et faiblesses.
• Effet observé dès la deuxième génération et persistant jusqu'à la septième.
• Rats placés dans un labyrinthe : présence de variations individuelles.
• Rats plus vivants trouvent la source de nourriture plus rapidement.
• Séparation de rats cancers et intelligents pour le croisement selectif.
• Pas de généralisation des apprenances.
• Apparition de courbes distinctes à partir de la cinquième génération.
• Conclusions : performances des rats performants et non-performants se répartissent de la même manière lors de croisements, pas de généralisation d'apprenances. L'expérience démontre l'existence d'une base génétique de la conduite.

Expérience de Cooper et Zubek (1958) :

• Interaction entre génotype et environnement.
• Effets environnementaux ne touchant pas de la même manière tous les individus (dépend de leur génotype).
• Génome ne fonctionnant pas de la même manière en fonction de l'environnement.
• Interaction entre génome et environnement chez l'homme.
• Conclusions : effet de l'environnement différent en fonction du génome de la personne (interaction génotype-environnement).

Expérience de Tryon : enrichissement de l'environnement améliore les performances chez les rats lents et pas chez les rats vifs, réduction de l'environnement réduit les performances chez les rats vifs et pas chez les rats lents. Même environnement n'ayant pas le même impact sur tous les individus en raison de caractéristiques génétiques.

Autres expériences :

• Base génétique de la conduite.
• Expérience : souris dans un labyrinthe avec erreurs observées (performances différentes en fonction de la souche de souris).
• Expérience : apprenage passif (comportement d'évitement) : souris apprenant à éviter un endroit dangereux, mais souche CBA ne l'apprend pas.

Anomalies génétiques et retard mental :

• Nombreuses anomalies génétiques découvertes et liées à des déficits intellectuels.
• Conséquences phénotypiques des maladies génétiques permettent de repérer des associations entre maladies génétiques et déficits intellectuels.
• Maladies génétiques entraînant un déficit intellectuel sévère : pathologie à gène unique.

Syndrome de Down (Trisomie 21, 1966) :

• Plus fréquent (1/1000 naissances), représentant 10% des placements.
• Symptômes physiques : yeux bridés, bouche ouverte, langue protubérante.
• Non héréditaire, plus fréquent chez les femmes âgées.
• QI moyen (45), lente croissance mentale (jusque 30-35 ans).
• Développement de la parole retardé, trouble de l'apprentissage et déclin cognitif rapide (à 45 ans).
• Chromosome supplémentaire lors de la production de gamètes.
• Personnes peuvent avoir des IQ très faibles.
• Augmentation possible du QI par manipulation des facteurs de l'environnement.
• Déclin cognitif précoce (vers 45 ans).

Micro-délection 22q (défaut du locus q11 du chromosome 22) :

• Manifestations physiques subtiles.
• Problèmes de mémoire, fonctions exécutives, aperception et régulation émotionnelle.
• Sensibilité réduite au niveau sensoriel.
• Personnes peuvent fonctionner normalement dans certaines situations.
• Modérés troubles au niveau cognitif et de l'apprentissage.
• D'étecter des syndromes génétiques subjets en utilisant un tableau qui reprend les micro-délections de la maladie.

Anomalies des chromosomes sexuels :

• Syndrome de Klinefelter (47 XXY, 1/750) :

  • Faible taux de testostérone.
  • QI inférieur à la moyenne, difficultés d'élocution et compréhension du langage.

• Triple X (47 XXX, 1/1000) :

  • QI supérieur à la moyenne, mauvaises performances verbales.

• XYY (47 chromosomes, "super-homme", 1/1000) :

  • Troubles cognitifs et expression verbale.

• Syndrome de Turner (45 X, 1/2500) :

  • Petites tailles, faible taux de testostérone, QI non verbaux bas (- 90).

Conclusion :

• Description de phénotypes particuliers et déficits génétiques associés.
• Découverte de nouveaux syndromes génétiques, car les manifestations phénotypiques ne sont pas très visibles.
• Retard cognitif de certaines personnes peut être dû à quelque chose de génétique.