Chimiothérapies et Immunothérapies

Traitements qui ciblent des anomalies moléculaires dans les cellules cancéreuses pour les combattre plus efficacement.

Un dysfonctionnement ou une mutation dans une molécule (protéine ou enzyme) impliquées dans la progression de la tumeur.

Processus par lequel les cellules se multiplient.

Série d'étapes dans lesquelles une cellule transmet un signal à travers des voies moléculaires.

Processus de mort cellulaire programmée.

Formation de nouveaux vaisseaux sanguins.

Capacité des cellules cancéreuses à envahir les tissus environnants.

Série d'étapes par lesquelles une cellule se divise et se reproduit.

État du gène K-ras dans lequel il n'est pas muté et fonctionne normalement.

État du gène K-ras lorsqu'il présente une mutation. Il est alors auto-activé et indépendant du récepteur Her-1.

Impact positif d'un traitement sur l'état du patient.

Famille de récepteurs des facteurs de croissance épithéliaux, cruciale dans la biologie tumorale.

Enzymes qui effectuent un transfert d'ATP, jouant un rôle essentiel dans la biologie tumorale.

Enzymes essentielles à la régulation de la croissance cellulaire.

Protéine impliquée dans la voie d'activation PI3K/Akt. Elle régule la synthèse protéique et le passage en phase G1 du cycle cellulaire.

Molécule administrée par voie intraveineuse ou sous-cutanée, qui cible un récepteur spécifique.

Anticorps monoclonal ciblant le récepteur HER2, utilisé pour traiter le cancer du sein HER2-positif.

Trastuzumab administré par voie intraveineuse (IV) ou sous-cutanée (SC). L'administration SC permet un traitement plus rapide et à domicile.

Traitement adjuvant du cancer du sein, cancer du sein métastatique en association avec la chimiothérapie, cancer de l'estomac HER2-positif.

Effets secondaires possibles : problèmes digestifs, réactions allergiques à la perfusion, syndrome pseudo-grippal, complications pulmonaires et cardiaques.

Trastuzumab associé à une toxine, utilisé en cas d'échec du Trastuzumab seul pour le cancer du sein HER2-positif.

Anticorps monoclonal anti-HER2 utilisé en association avec le Trastuzumab pour le cancer du sein HER2-positif.

Utilisés ensemble pour bloquer le récepteur HER2 de manière plus complète que le Trastuzumab seul, car ils agissent sur des sites différents du récepteur.

Anticorps monoclonal anti-HER2 associé à une toxine, utilisé en monothérapie pour le cancer du sein HER2-positif en cas d'échec au Trastuzumab.

Arrêt des règles avant 40 ans. Peut survenir après une chimiothérapie, si l'absence de règles dure 2 ans.

Risques de malformations congénitales chez le fœtus. Les cytotoxiques sont donc contre-indiqués pendant la grossesse et l'allaitement.

Effets secondaires au niveau du système nerveux central. Peut causer léthargie, somnolence, syndrome dépressif, céphalées et crises convulsives.

Effets secondaires touchant les nerfs périphériques. Peut causer des paresthésies et des neuropathies périphériques, affectant la vie quotidienne du patient.

Un effet secondaire courant de certaines chimiothérapies, notamment les vinca-alcaloïdes.

Effets secondaires touchant l'oreille interne, pouvant causer une surdité définitive.

Un symptôme très fréquent chez les patients atteints de cancer. Différente de la fatigue due à l'exercice physique, elle est plus intense, profonde et persistante.

Congélation d'ovocytes ou d'une partie des ovaires pour une éventuelle réimplantation ultérieure.

Structure intracellulaire qui sert de 'poubelle' pour la cellule, dégradant les protéines marquées par l'ubiquitine.

Petite protéine qui se lie à une autre protéine, la marquant pour la dégradation par le protéasome.

Voie de signalisation cellulaire importante pour l'inflammation et la croissance cellulaire. Est normalement inhibée par la protéine iκB.

Substance qui bloque l'activité du protéasome, empêchant la dégradation des protéines.

Inhibiteur du protéasome utilisé dans le traitement du myélome multiple.

Inhibiteur du protéasome qui empêche la dégradation de iκB, inhibant ainsi la voie de signalisation NF-κb.

Inhibiteur de BRAF utilisé pour traiter le mélanome malin avec mutation V600E.

Inhibiteur de kinases RAF, utilisé seul ou en association avec le tramétinib pour traiter le mélanome avec mutation BRAF V600.

Un médicament qui bloque plusieurs protéines à activité tyrosine kinase, telles que c-Raf, B-Raf, PDGFR, Flt3 et C-Kit, utilisé pour traiter le cancer du rein et le carcinome hépatocellulaire.

Un médicament ciblant plusieurs récepteurs, notamment ceux du facteur de croissance endothélial vasculaire et plaquettaire, utilisé pour traiter le cancer du rein.

Un inhibiteur de VEGFR2, tyrosine kinase de EGFR et RET, utilisé pour traiter le cancer de la thyroïde localement avancé non opérable ou métastatique.

Un inhibiteur de VEGFR 1, 2, 3, utilisé pour traiter le cancer du rein.

Un médicament qui piège le VEGF en se liant à lui, utilisé en association avec une chimiothérapie pour traiter le cancer colorectal.

Un inhibiteur d'ALK utilisé pour traiter le cancer du poumon non à petites cellules ALK-positif.

Un inhibiteur d'ALK utilisé pour traiter le cancer du poumon non à petites cellules ALK-positif, chez les patients précédemment traités par crizotinib.