Aperçu général du pouvoir

Une personne influente et riche au niveau local, ayant des liens avec les électeurs et une activité politique secondaire.

Un individu soutenu par un parti politique, défendant des idées et ayant la politique comme activité principale.

Le fait d'échanger des biens matériels contre des votes.

Le passage d'un système politique dominé par les notables à un système centré sur les entrepreneurs politiques.

L'apprentissage en classe et la diffusion de l'éducation.

Le développement de la lecture et de l'écriture.

Le développement des moyens de transport et de communication.

Le déplacement des populations des campagnes vers les villes.

Ce sont des fonctionnaires qui interagissent directement avec les usagers et mettent en œuvre les politiques publiques.

Il s'agit du groupe de personnes qui détiennent le pouvoir de décision dans une organisation. Pierre Muller propose un modèle hiérarchique à 4 niveaux.

Le premier cercle de décision est composé des plus hauts responsables politiques, notamment le président, le premier ministre et les ministres des finances.

Ce cercle regroupe les administrations publiques qui mettent en œuvre les décisions prises par le premier cercle.

Ce cercle est composé d'organismes externes qui sont impliqués dans la mise en œuvre des politiques publiques, mais ne font pas partie de l'administration.

Ce cercle rassemble des organes politiques, tels que les partis politiques, les syndicats et les associations, qui peuvent influencer les décisions.

La représentation politique consiste à rendre présent à la vue, soit de manière directe (élection d'un délégué), soit de manière indirecte (élection d'un représentant d'une communauté abstraite), ou de manière symbolique (images, emblèmes, discours).

Le suffrage universel masculin instauré en 1848 a marqué un tournant majeur, passant de 250 000 à 9 millions d'électeurs. Il a également mis fin au cens electoral.

Des missions considérées comme traditionnellement féminines, comme l'éducation, la santé, les associations, la famille, etc.

Un parti politique qui a mis en place des critères stricts pour la sélection de ses membres, en privilégiant ceux issus de la classe ouvrière.

Le PCF a formé des cadres dirigeants par le biais d'un stage à Moscou, impliquant un questionnaire biographique pour vérifier leur engagement et leur appartenance à la classe ouvrière.

La tendance des partis politiques à être dominés par une élite de dirigeants au fil du temps.

Les partis politiques deviennent des institutions de sélection, en formant leurs membres et en les préparant à des postes politiques.

Le PCF a été le premier parti politique en France à présenter une femme candidate aux élections en 1922.

L'objectif d'atteindre une représentation égale des femmes et des hommes dans la vie politique, malgré les défis persistants.

Un phénomène qui transforme la politique en une profession, avec des avantages et des inconvénients.

Un parti est une organisation durable qui vise à prendre et à exercer le pouvoir, avec un soutien populaire.

Le développement des sociétés politiques et la politisation des villes ont conduit à une expansion massive de la participation politique.

Les lois d'Allarde et Le Chapelier (1791) interdisaient les corporations professionnelles, reflétant une méfiance envers les groupes ayant des intérêts particuliers.

L'extension du suffrage universel a mené à la création de comités électoraux au moment des campagnes électorales, et ces comités ont finalement donné naissance aux partis politiques.

Les premiers partis de masse ont émergé du mouvement ouvrier, reflétant les luttes sociales et les aspirations politiques.

En 1958, les partis politiques ont obtenu un statut constitutionnel reconnu, marquant une étape importante dans leur reconnaissance légale et leur rôle dans la vie politique.

Le système partisan se réfère aux rapports de compétition institutionnalisés, stabilisés et pacifiques entre les partis politiques.

Les modes de scrutin influent sur le système partisan. Différents systèmes de vote favorisent différents types de partis et de relations entre eux.

Le statut d’emploi, le revenu, le patrimoine, le niveau de diplôme, la religion, l’âge, le genre et la taille de la commune.

Les opinions et les comportements des proches et du milieu social peuvent influencer le vote d'une personne.

Ce sont les personnes qui influencent le vote des autres, souvent en raison de leur statut ou de leur expertise.

La différence dans le comportement de vote entre les hommes et les femmes.

Entre 1945 et 1970, les femmes étaient plus absentes des urnes et votaient souvent à droite.

Entre 1970 et 1980, le niveau d'éducation des femmes a augmenté, ce qui a aligné leur comportement de vote sur leurs origines sociales.

Depuis les années 1980, les femmes votent davantage que les hommes et leur vote est davantage orienté vers la gauche, en raison de positions sur des sujets comme les droits des femmes, l'emploi public et l'éducation.

Le vote au Front National (RN) est souvent lié à des facteurs socio-économiques, tels que la désindustrialisation, le chômage, un faible niveau d'éducation et un recul des services publics, notamment dans le Nord de la France.

Le processus progressif de concentration du pouvoir dans les mains d'une entité unique sur un territoire donné. Ce pouvoir peut être territorial, économique ou militaire et est l'un des aspects clés de la formation d'un état.

Le processus psychologique par lequel les individus intériorisent les normes sociales et deviennent conscients de leur place dans la société. Cela implique l'apprentissage des règles, des valeurs et des comportements acceptables, contribuant à la stabilisation de l'ordre social.

La montée en puissance progressive de la monarchie française, passant d'une féodalité dispersée à un pouvoir centralisé, grâce à une concentration du pouvoir territorial, économique et militaire.

Une forme de violence invisible exercée par l’État, qui impose ses normes et ses valeurs de manière subtile. Cette violence maintient l’ordre social existant, en faisant accepter les inégalités comme naturelles.

L'école est un outil de l'État qui, par ses programmes et ses méthodes d'enseignement, perpétue les inégalités sociales et les structures de pouvoir existantes. Le système éducatif est ainsi un vecteur de violence symbolique.

L'école s'impose progressivement comme un élément central du système éducatif, remplaçant l'église dans son rôle traditionnel d'éducation. Cette transformation est accompagnée d'une centralisation du pouvoir et d'un contrôle étatique sur l'éducation.

L'école a joué un rôle crucial dans la formation des citoyens à la république et à la nation, mais elle a aussi renforcé les inégalités sociales en créant un système sélectif qui favorise certains groupes au détriment d'autres.

L'école représente un point crucial dans la reproduction des disparités sociales. Les deux voies d'accès à l'enseignement supérieur, la voie courte et la voie longue, reflètent les inégalités sociales et les chances d'accès à l'élite.