Psychologie du développement - Cours CM (PDF)

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These notes cover the course "Psychologie du développement" (Developmental Psychology). The notes detail topics such as definitions, experimental and clinical approaches, and the development of physical and sensory capabilities from infancy to early childhood. The notes also include discussion of key concepts within the field of development psychology.

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Psychologie du développement – CM Éric RENNES Psychologie du développement - CM Table des matières CM1 2 CM2 7 CM3 11 CM4...

Psychologie du développement – CM Éric RENNES Psychologie du développement - CM Table des matières CM1 2 CM2 7 CM3 11 CM4 14 CM5 19 CM6 25 CM7 30 CM8 33 CM9 36 CM10 40 CM11 43 1 Psychologie du développement – CM Éric RENNES CM1 1. Définition & enjeux Étude scientifique du comportement des individus et de leurs processus mentaux Scientifique = méthode de recueil et d’analyse objective, reproductive des données. Méthode de travail qui repose sur des faits factuels mesurables quantifiables sur lequel des observateurs différents peuvent s’entendre. Processus mentaux = opération de l’esprit humain : résultat d’évènement interne (pensé, croire, rêver, fantasmé…) 🡪 processus internes (pas visible) Penser ; interpréter ; croire ; rêver = opération de l’esprit humain Peut -on constater objectivement des choses que l’on ne peut pas voir ?? 2 types d’approches pour répondre à cette question : - Approche expérimentale : s’appuyant sur la recherche de grande loi fondamentale et protocole expérimentaux rigoureux, elles vont découper la réalité en différentes variable une par une. - Approche clinique : s’appuyant sur l’histoire de l’individu, en regardant la manière dont il s’est construit pour comprendre comment il perçoit les choses 🡪 mettre en avant la dimension affective, voir le côté psychanalyste Radicalement opposé, où selon elle, toutes moyenne est fausse par définition, car les lois des grands nombres sont fausses. Elle va étudier l’organisation de la pensé de la personne du point de vue de sa construction psychique (par def. VRAI de façon générale mais FAUX de façon individuel) pour être objectif il faut quantifier que ce qui est observable, la seule chose digne d'être relevée est le comportement ⇨ Si on ne peut pas s’intéresser au processus mentaux (car invisible), on peut regarder les manifestations. Le comportement = ce qui est produit dans le réel, ce qui structure les interactions / échanges. On peut le décrire. C’est un indice d’adaptation de l’individu à son milieu. Peut-on réduire un individu a ses comportements ? (Comportement propre à la culture) Individu = du déterminisme à la volition… innéité vs acquis Quel est le degré de control dans les choix d’un individu Le comportement est biologique / génétique Approche Évariste, s'intéresse au comportement et domine la psychologie expérimentale. Durand un demi-siècle, cette science est travaillée sur les animaux afin d’étudier leur comportement : Du rat au sportif = on peut trouver stimulus pour modifier son comportement et on peut faire pareil chez les hommes =béhaviorisme 2 Psychologie du développement – CM Éric RENNES L’effet ASH 🡪 3 bandes (A ; B ; C), de taille différente + une 4ème bande. Essayer de trouver quelle bande est la même : A, B ou C ? La réponse évidente est C. Expérience : - Faire rentrer 4 personnes dans une salle. - Demander à la 1ère personne (qui est complice) : à laquelle de ces 3 bandes (A ; B ou C), correspond la première ? Celle-ci répond faux (pour l’expérience) - Demander la même chose à la 2ème personne (qui est aussi complice). Celle-ci répond faux également - Idem pour la 3ème personne ⇨ Objectif de l’expérience : voir ce que va répondre la 4ème personne car elle va être influencée par les autres réponses. Dans 2/3 des cas : la personne se trompe On est influencé par notre passé pour ressentir les choses sans pour autant en avoir conscience. L’influence d’autrui perturbe sa vision de la réalité. En résumé : ⮚ Le termes psychologie cache des différences : o Méthodologique o Idéologique/conceptuelles o Objets ⮚ La psychologie du développement est une science non-neutre. C’est une discipline à forte émotions ajoutées, ce qui implique une multiplication d’une même réalité. Science qui parle de l’Homme au-delà du biologique Elle révèle et questionne la vision de l’homme, la vision que l’on a de l’autre. Les résultats se heurtent ou s’organisent de façon à croire aux croyances ce qui donnent lieu à des enjeux de dominations (personnalité…). Diffèrent champs d'études de la psychologie : psycho du sport, travail… notamment la psychologie du développement. 2) PSYCHOLOGIE DU DÉVELOPPEMENT C’est une spécialité de la psychologie en général qui a pour objet d’étude : l'ontogenèse de l’individu : C’est l’évolution de l’individu au fil des différents âges de la vie : de la période embryonnaire jusqu’à la vieillesse. Il s’agit d’étudier l’individu dans ses dimensions : Biologique Motrice Cognitive 3 Psychologie du développement – CM Éric RENNES Affective Social Elle va être marqué par les grands courant de la psychologie. Elle va travailler aussi sur la question innée et de l’acquis. Elle travaillera toujours sur l’individu. DÉVELOPPEMENT PSYCHO-MOTEUR DE 0 À 3 ANS Objectif : présenter les capacités que possèdent les nouveaux nés à la naissance 🡪 réflexe archaïques A la naissance le bébé possède un ensemble de montage comportementaux qui se nomme : les réflexes archaïques. Un héritage fœtal. - Agrippement (3-7mois): fermeture automatique des doigts sur l’objet effleuré (doit disparaitre au bout du 7ème mois) - Fouissement & réflexe labiaux de succion : (à 3/4 mois, doit disparaitre à 9 mois) 1. Fouissement = tourne la tête du côté de la stimulation de sa bouche = trouver le sein 2. Succion = téter le sein 3. Déglutition = avaler le lait - Marche automatique : lorsque qu’on maintient le nouveau-né debout : le comportement de marche se déclenche (disparait entre 2 et 4 mois) CAPACITE SENSORIELLES – La Vision Vision chez le nouveau-né (immature mais fonctionnelle) o Acuité visuelle : de loin il ne voit qu’une tâche indistincte, il voit très flou (60x plus faible que l’adulte au début et à 6 mois 5x plus faible) o Accommodation : capacité à rendre la vision nette : quand on plisse les yeux pour mieux voir. À 30cm, le bébé voit mais ce n’est pas nette. Cela s’améliore grandement à partir de 3 mois. o Champs visuels : amplitude du champ de perception. 180° chez les adultes et 120° en champs binoculaire (la portion vue par les deux yeux). Chez un nouveau-né : 60° de champs visuels. À 1 ans, pratiquement identique aux adultes. Jusqu’à 8 ans, il ne perçoit que 70° champs visuels avec 4s de temps de réaction (contre 1,7 pour l’adulte) 🡪 il ne perçoit pas la périphérie Que regarde le nouveau-né ? Au bout de quelques heures, le bébé regarde les parties hautes des objets (visage en hauteur etc…) 4 Psychologie du développement – CM Éric RENNES Reconnait-il les visages humains ? Expérience de Fantz (1961) : proposer 2 types de visages à l’enfant par pair. Un visage normal + un visage déstructuré ; un visage normal + un visage sans élément de figure et un visage déstructuré + un visage sans élément de figure. L’enfant regarde automatiquement le visage normal (après le 4ème jour de vie) Il regarde ce qui se trouve en hauteur. Enfant attiré davantage par un visage familier comme le visage de la maman. Les enfants s’attendent à une communication avec le visage. S’il n’y a aucune communication avec le visage, ils regardent autre chose ou manifeste une détresse. Dès la naissance, le nouveau-né est équipé pour la communication ce qui favorise l’adaptation au milieu. Il se focalise sur les visages familiers. L’enfant attend une communication avec un autre visage. Si l’adulte face à lui cesse de communiquer avec l’enfant cela le plonge dans une grande détresse (l’enfant avant 6 semaine) CAPACITE SENSORIELLES – Audition et olfaction Audition chez le nouveau-né : fonctionnelle à la naissance mais pas optimal Il n’arrive pas à distinguer les différents bruits, Il vit dans une cacophonie de bruits. Il faudra attendre 10 ans pour que l’audition soit comparable à celle de l’adulte. Focaliser l’attention de l’enfant sur ce qu’on a à lui dire. Reconnait-il la voix de la mère ? Il différencie la voix de la mère d’une autre voix, déjà dans le ventre. Ceci se manifeste par une hausse de la FC (fréquence cardiaque) quand la maman parle comparer à une autre dame → étude de CASPER. Le bébé semble prédisposer à porter l’intention sur la voix de la mère et traiter les voix humaines. Il ne reconnait la voix de son père après 4 mois. Olfaction chez un nouveau-né : sentir Le bébé est sensible aux bonnes et mauvaises odeurs. o Odeur maternelle = premier lien entre le bébé et sa mère o Il reconnait l’odeur du lait maternel o Idem entre lait humain et industrielle o A deux semaine le bébé nourrit au sein font la différence entre odeur axillaire de sa mère et d’une autre femme Gustation chez un nouveau-né 5 Psychologie du développement – CM Éric RENNES o Le bébé reconnait le sucré, le salé, l’amer et l’acide 🡪 différentes expressions faciales en réponses 6 Psychologie du développement – CM Éric RENNES CM2 Les capacités physiques de l’enfant entre 0 et 3 ans Croissance Entre 0 et 3 ans notre taille et notre poids augmente 🡪 croissance rapide Croissance différente selon les parties du corps. La partie du corps qui croît le plus rapidement est le cerveau. A la naissance le poids du cerveau représente 25% du poids d’un cerveau adulte. Entre 0 et 3ans = 75% du cerveau d’un adulte. A 3ans = 90% cerveau adulte (en termes de poids) Augmentation des connexions synaptique, prolongement des neurones mais on n’augmente pas le nombre de nos neurones → CROISSANCE RAPIDE DU CERVEAU Capacités physiques L’évolution des capacités physiques est liée à 2 principes (lois) de dvt fondamentaux qui expliquent les différentes étapes du développement Dvt céphalo-caudal = le sens de développement de la gaine de Myéline se fait du cerveau vers la queue de cheval (sacrum). Ce qui explique pourquoi l’enfant maîtrise mieux les muscle supérieurs (cou dos …) que les muscles inférieures (jambes …). Dvt proximo-distale = le sens de développement de la gaine de Myéline se fait du centre (moelle épinière) vers la périphérie. Ce qui explique pourquoi l’enfant contrôle d’abord les groupes musculaires qui sont proche du centre plutôt que ceux éloignés. La préhension (le fait de prendre) → Capacité liée à la loi de développement proximo-distale. Le contrôle des mvt dirigé vers les objets apparaît d’abords au niveau de l'épaule puis le coude et enfin la main. Préhension 🡪 saisit cubito-palmaire (pince grossière ¾-6mois) puis pince (saisie fine 9-10 mois) Tonus, posture, locomotion Loi dev céphalo-caudale 2-3 mois : tient sa tête (tenir la tête de l’enfant avant 2 mois) 6-8mois : retournement dos ventre puis ventre dos 7-8 mois : tenir assis sans tomber 8-9 mois : commence à ramper 10 mois : 4 pattes ; debout avec aide 10-12 mois : redressement debout (seul), déplacement avec aide 12-18 mois : marche = début autonomie enfant 7 Psychologie du développement – CM Éric RENNES Propreté sphinctérienne Loi dev céphalo-caudale Débute 6 mois après la marche car les nerfs qui innervent les sphincters se situent au niveau des jambes (commence à descendre une ou deux marches tout seul 🡪 indice de propreté) 2.5-3 ans : propre pendant la sieste 4 ans : propre jours et nuits Arrivé en maternelle ensemble des développements psychomoteurs sont acquis. La coordination entre vision/préhension est très importante car elle conditionne le dvt cognitif de l'enfant pour l'intentionnalité. Reflexe d’agrippement Grattage (2mois) auto stimulation en fermant la main à vide Rencontre des mains = elles s’agrippent Fait attention à ses mains qui se palpent 3 - 4 mois : Coordination Vision-préhension : l’enfant regarde ce qu’il a prit Préhension-succion : il regarde ce qu’il a attrapé et le porte à sa bouche 4 mois : Préhension intentionnelle 🡪 à la condition que la main et l’objet soient dans le champ visuelle = lorsque l’enfant voit sa main et l’objet, il va digérer sa main vers l’objet 4-6 mois : Coordination préhension-vision = Il prend l’objet qu’il voit Les capacités physiques de l’enfant entre 3 et 12 ans Croissance Ralentissement de la croissance : qui laisse place à l’amélioration de la coordination des informations sensorielles et l’amélioration du langage Motricité fine (préhension) Entre 4 et 6 ans capacité de freinage du mouvement et l’enfant est de plus en plus adroit (à l’école : découpage, coloriage etc…) Motricité globale (déplacement) o Équilibre statique atteint à 5 ans : capacité à tenir debout pied joint sans bouger o Perfectionnement de la marche jusqu’à 6-7 ans o Augmentation des perfs de course, de saut et de 1/2 tour Latéralité o Utilisation préférentielle d’une des parties symétriques du corps (D/G) atteinte et définitive à 7 ans 8 Psychologie du développement – CM Éric RENNES o L’enfant fait la reconnaissance D/G pour lui (vers 5-6 ans) et pour les autres (vers 6-7 ans) mais totalement correcte vers 8 ans Amélioration cognitive Mémoire, attention… Les capacités physiques à l’adolescences Bouleversement hormonale 🡺 Croissance rapide 🡺 Caractère sexuelle secondaire (pilosité, seins qui poussent, sexe qui s’agrandi etc…) 🡺 Composition corporelle : o Homme = masse musculaire o Femme = masse graisseuse ⇨ Modification du schéma corporel : devient moins habile car beaucoup de changement rapidement : perte de repère ; gaucherie etc... Il faut donc qu’il se réadapte DÉVELOPPEMENT COGNITIF Définition : Cognitif : Processus par lesquels un être humain acquiert des connaissances sur son environnement Gottfredson (1997) : L’INTELLIGENCE est une habilité mentale très général qui, entre autres, implique la capacité de raisonner, de planifier, de résoudre des problèmes, de réfléchir d’une façon abstraite, de comprendre des idées complexes, d’apprendre rapidement et tirer profit des expériences vécues. » → Elle renvoie à la capacité de l’individu à comprendre le monde qui l’entoure et de s’y adapter o Wechsler (1955) : WAIS-III (WECHSLER Adult intelligence Scale 1997) WAIS-IV (Wechsler intelligence scale of children 2003) ⇨ Mesure principalement les dimensions : Verbo-linguistique, Logico-mathématique, Spatial et Mnésique 9 Psychologie du développement – CM Éric RENNES o Modèle de Gardner (1983, 1999) : 1. Verbo-linguistique 2. Logico-mathématique 3. Spatial 4. Musicale 5. Corporelle-kinesthésique 6. Interpersonnelle (interpréter le comportement d’autrui) 7. Intrapersonnelle (ses propres sentiments) 8. Naturaliste (trouver des moyens de survit dans la nature) Mesure du QI : o Âge mental = âge de résolution de problèmes o QI = (âge mentale/âge réel) x 100 o La moyenne du QI est de 100 Menace du stéréotype : différences H/F, différence selon la couleur de peau = faux pas de différences entre les participants Développement cognitif : Développement des outils de connaissance ▪ Cristallise les débats autour de la question de l’innéité o Maturationnisme - Darwinisme - eugénisme Fin XIX-début XX : l’adulte représente la forme la plus abouti o Évolutionnisme o Bébé = forme primitive de l’adulte o Bébé = dépourvu d’intelligence 10 Psychologie du développement – CM Éric RENNES CM3 Acteurs et courants théoriques INNÉISME – EUGÉNISME (hérédité) Sir Francis Galton (1822 – 1911) ▪ Publie : le génie héréditaire (1869) MATURATIONNISME Arnold Gesell (1880 – 1961) ▪ Devt = maturation de l’organisme ▪ Devt cogn = actualisation du potentiel génétique INNÉISME – NATIVISME Noam Chomsky (1928 - ) ▪ Déterminisme phylogénétique ▪ A la naissance : structures cérébrales spécialisées BEHAVIORISME Watson (1900) Skinner (1958) ▪ Le cerveau d’un nourrisson est une tablette vierge sur laquelle vient s’imprimer l’effet de son environnement = tabula rasa ▪ Conditionnement opérant : renforcer positivement (féliciter) ou négativement (sanctionner) l’enfant. Il faut abandonner les conduites négatives et garder les bonnes. Pour qu’elle est une utilité la sanction doit être en rapport avec la faute. NEO-BEHAVIORISME Albert Bandura (1973) ▪ Apprentissage social/Apprentissage vicariant = on apprend en observant les copains, en étudiant le comportement des autres INTERACTIONISME SOCIAL Lev Vygotski (1896 – 1934) ▪ L’interactions sociale condition du développement cognitif 11 Psychologie du développement – CM Éric RENNES CONSTRUCTIVISME SOCIAL Jérôme Bruner (1915 – 2005) ▪ Cognitiviste et « Vygotskien » ▪ La culture (les récites) condition de la construction de la signification INTERACTIONNISME (dynamique) Henri Wallon (1879 – 1962) ▪ Développement = biologie et environnement COGNITIVISME-CONSTRUCTIVISTE Jean Piaget (1896 – 1980) S’inscrit en rupture avec le behaviorisme ▪ Coordination de schèmes (programmes/structures/outils) qui donnent naissance à des structures cognitives qui permettent l’adaptation de l’enfant à son environnement. Pour Piaget les enfants appartenant à une même espèce passent par la même suite d’étapes et d’acquisition des structures cognitives quel que soit le milieu ▪ Rôle environnement des acquisition/organisation schèmes = l’environnement peut permettre l’acquisition plus ou moins rapide de ces structures cognitives. Sciences Cognitives Olivier Houdé (1963 - …) ▪ Activité cérébrale ▪ Fonctions cognitives et apprentissage 12 Psychologie du développement – CM Éric RENNES Pour Piaget : Principes généraux : la connaissance : construction par coordination et complexification progressive → l’enfant agit sur le réel avec ces outils cognitifs qui lui permette de se rendre compte et d’agir de manière adapter, mais quelque fois les outils utilisés ne sont pas satisfaisant donc ne sont plus adaptés à la nouvelle situation dans laquelle il se trouve donc il va devoir les modifier ou en utiliser de nouveaux. Assimilation (=familiarisation) / accommodation (=modification des structures) : ce processus de familiarisation et de transformation définit les processus Piagétien (succession de phase) → reproduction → recognition → généralisation Reproduction : à force de reproduire il va réussir à réaliser le geste en le consolidant, identification dans une situation donnée de ce qui est familier et connu Recognition : reconnaissance de structures adapter à la situation → une fois que le schème n’est plus adapté il faut pouvoir le changer et s’adapter en trouvant de nouvelles structures. Il y a donc un développement linéaire et une forme d’empilement des structures les unes sur les autres → constructivisme 13 Psychologie du développement – CM Éric RENNES CM4 Développement cognitif de Piaget à nos jours (entre 0 à 2 ans) Généralité Intelligence sensori-motrice : de 0 à 2 ans : Enjeux : fonctionnement réflexe→ fonctionnement intentionnel→ fonctionnement représentatif Dvpt et coordination des capacités sensorielles et motrices du bébé : l’intelligence sensori-motrice se construit grâce aux sens du bébé et aux actions qu’il opère sur les objets L’intelligence du bébé est dépendante de l’action qu’il exerce sur les choses Pas de représentations mentales : les connaissances du bébé sont concrètes, elles passent par le contact direct. Construction de la notion d’objet et élaboration des représentations mentales Étape et processus : réflexes S’appuient sur les réactions circulaires : répétition d’une action en vue d’obtenir la reproduction d’une stimulation sensorielle déclenchée antérieurement par cette action Matériau de base = reflexe qui ne s’atrophient pas o Action🡪 sensation🡪 action pour retrouver la sensation Maturation physiologique 🡪 répétitions de mvt grâce aux réactions circulaires primaires (entre 1 et 4/5 mois) o Réactions circulaires primaire : source de plaisir pour l’enfant d’ordre physique, si elle lui plait il va chercher à la reproduire. Elle peut être généré par des objets. → le comportement qui déclenche la boucle est fait par hasard, il n’y a pas de volonté ou de recherche de cette sensation donc l’intention ne préside pas l’action 3-4mois : o Coordination vision-préhension ; préhension succion o RCP = (RCP = réseau circulaire primaire) : 1ere coordination de schèmes, élargissement des schèmes initiaux donc dvpt des connaissance, 1ere habitude et 1er apprentissage 4-5mois : o Actions circulaires primaires (sensation que l’on cherche à reproduire pour s’apaiser), consciences de son action sur les choses/environnement o Réactions circulaires secondaires : comportement qui consiste à retrouver les gestes ayant exercé, par hasard, une action intéressante sur les choses o Ne cherche pas l’objet dès qu’il est hors de sa perception 14 Psychologie du développement – CM Éric RENNES Conclusion : L’enfant prend conscience qu’il peut avoir une influence sur les objets ou sur les gens mais toute fois la conscience que l’enfant a pour l’objet semble dépendre de la perception qu’il a de l’objet D’après Piaget, à cet âge si on fait disparaître l’objet des yeux de l’enfant, il ne va pas chercher à le retrouver, la recherche d’objet apparait seulement quand l’objet est visible → pas de permanence de l’objet RCS (réactions circulaires secondaires) → différenciation entre le moyen et le but : retrouver des faits intéressants. A la fin de la première année il ne reproduit pas que des schèmes simples mais en combinent plusieurs pour obtenir les résultats souhaités. Marque le début de la compréhension de la causalité : va lui permettre d’anticiper les évènements (maman qui met son manteau donc maman va partir donc il pleure). A partir de son action sur les choses l’enfant les vit et donc il commence à construire à la fois le concept de causalité mais aussi de temporalité Fin de la 1ère année (8-12mois) : o Permanence de l’objet o Soumis à l’erreur A non B : si on place plusieurs fois l’objet en A il va aller le chercher en A mais après si on le met en B il ira toujours chercher en A par habitude même s’il a vu que l’objet avait changé de cible ≈ 18 mois : o Fin erreur A-non B quand déplacement visible → compréhension de l’organisation de l’espace o Réaction Circulaire Tertiaire : ⮚ Varié ses mouvements et observer (expérimentation pour voir) ⮚ Prémices des réaction mentales 18-24 mois : o Représentation mentale → fonction sémiotique o Langage : utilisation de symboles o Imitation différée : faire semblant de jouer o Ne fait plus l’erreur A-non B Intelligence sensorimotrice : le développement de l’intelligence par des programmes réflexes qui sous le jeu des coordinations successives fait émerger une motricité d’interaction avec l’environnement ce qui permet la prise de conscience par l’enfant de ses actions et de l’organisation de l’espace, cela va lui permettre d’intégrer l’existence de l’objet, leur propriété → construire une représentation de l’environnement et intégrer la coordination entre moyens et buts donc penser le but et mettre des moyens en place à partir de moyens existant pour arriver au but souhaité ou se fixer un but → acquérir la représentation des relations cause à effet et 15 Psychologie du développement – CM Éric RENNES cela permet également l’apparition de la représentation symbolique qui se manifeste à travers d’utilisation de code sonore pour designer des chose 🡪 langage (purement symbolique). C’est-à-dire que l’action précède la représentation L’illustration : l’imitation o Entre 4 et 8/9 mois : gestes contrôlés par la vue o 8/9 à 11/12 mois : gestes non contrôlés par la vue o 18 à 24 mois : imitation différée Le stade sensori-moteur en question L’histoire d’un enfant qui n’avait pas lu Piaget… Zazzo (1945) Nouvelles méthodologies Temps de fixation visuelle Succion non nutritive Nouveaux paradigmes méthodologiques : Évènements impossibles (habituation + réaction à la nouveauté) : temps de fixation varie selon la vision du bébé → il va regarder plus longtemps ce qui est impossible ou inhabituel de ce qui l’est Préférence visuelle : préfère le visage de sa mère plutôt que celui d’un inconnu ou alors préfère un visage souriant d’un visage triste 🡪 Nouvelles données L’imitation à partir d’information de type visuel : 🡺 Metzoff et Moore (1977) : expérience avec des bébé de 2 semaines. On leurs présentent un stimulus pendant un certain temps puis la personne en face reprend un visage neutre et dans la moitié des cas l’enfant répond avec seulement une stimulation → Nouveau née à la capaciter de se représenter des infos visuelles et à les traduire en info kinesthésique 🡺 Vinter : plus on se rapproche des 3 mois, moins l’enfant est capable de reproduire et ce comportement revient seulement vers 9-10 mois (Piaget) L’intermodalité 🡺 Transfert intermodal (Metzoff et Borton) : expérience sur des bébés de 1 mois qui explorent une tétine, un groupe avec une tétine avec des pics et l’autre avec une tétine lisse. Ils se familiarisent avec et on leur montre l’image des deux tétines et ils vont fixer plus longtemps celle qu’ils ont en bouche → préférence visuelle en fonction des infos kinesthésique = Les bébés sont capables de se construire des représentations mentales d’un objet qu’ils n’ont pas vu. 16 Psychologie du développement – CM Éric RENNES 🡪 Paradigme visuel Unité et permanence de l’objet 🡺 Unité de l’objet (Spelke) : l’enfant doit dvp des structures mentales. Expérience du bâton qui se déplace derrière un cube 🡪 enfant se désintéresse. On lui propose 2 solutions : une qui ne respecte pas les lois de la physique (2 morceaux de bâton) et l’autre oui (un bâton). Ce qui étonne l’enfant (4-5mois) 🡪 solution qui ne respecte pas les lois de la physique 🡺 Permanence de l’objet (8-9 mois) COMMENT EXPLIQUER LE DÉCALAGE ENTRE DONNÉES PIAGÉTIENNES & NOUVELLES DONNÉES ? L’approche Nativiste – innéiste : Noam Chomsky A la naissance o Structures cérébrales = traitement de stimulus environnementaux o Programmes permettant la sélection de stimuli qui permettent de guider leur interaction avec le milieu Argumentation nativiste o A la naissance : programme/capacités motrices o Théorie piagétienne : connaissance = après 3 mois o Or capacité d’acquisitions des connaissances avant 3 mois Méthodologie : qd 2 expériences sont faite de la même manière mais ne donne pas le même résultat, temps de fixation visuelle (elle mesure un indicateur d’une manifestation qui n’est pas déclarative et ne révèle pas d’un comportement) contre le comportement (expression d’une motricité complexe, volontaire et donc consciente), il compare avec des coordinations (savoirs, motricité…) → Piaget n’étudie pas uniquement les projets de sa voix donc les nouvelles données supposent que la représentation précède l’action et que le bébé est capable de construire des connaissances sur des choses avant de pouvoir expérimenter consciemment par lui-même Comment expliquer ? La représentation précède l’action o Plusieurs niveaux de représentation mentale o La représentation piagétienne = formes achevée grâce à d’autres études et non première ⮚ Idem Types/niveaux de savoir (intuitif vs explicite) ⮚ Idem fonction mémoire (implicite vs explicite) Le bébé construit des connaissances avant de pouvoir faire Naissance : organes sensorielles (perception de l’info) + systèmes d’encodage et de stockage → pas forcément de structure cérébrale dédier à telle ou telle chose à la 17 Psychologie du développement – CM Éric RENNES naissance mais il y aurait des mécanismes et des programmes d’apprentissages qui permettent d’associer des stimulus avec des outils à ces informations pour les stocker et les associer. On pourrait alors penser l’organisation positive en termes de fonction car à la naissance le bébé aurait des fonctions psychiques élémentaire et qui sous influence de l’environnement et des outils culturel deviendrais des structures psychiques supérieurs Le constructivisme sociale (apprentissage interactionniste) : Lev Vygotski S’oppose au behaviorisme et rejoint Piaget o L’apprentissage = acte de pensée complexe o Pour lui c’est le dvpt cognitif qui permet de faire acquérir des connaissances mais que si l’enfant a atteint le stade requit pour cet apprentissage donc le dvpt possède l’apprentissage S’oppose à Piaget : o Le développement procède du social vers l’individuel ⮚ Genèse sociale de la pensée : importance du langage donc l’interaction social permet de passer un cap cognitif o L’apprentissage précède le dvpt → connaissance déjà là mais il ne peut pas s’exprimé de manière orale ou moteur. Elles lui viennent de l’environnement et principalement de l’interaction mère-bébé. Zone proximale de dvpt = zone de potentialité → ce qu’il est capable de réaliser seul et quand l’environnement est suffisamment structurant. Il augmente lorsque l’enfant est accompagné. Le milieu permet d’expliquer les différences cognitives entre les enfants 18 Psychologie du développement – CM Éric RENNES CM5 Développement cognitif de 2 à 12 ans Interprétation représentative Généralités L’enfant se sert de ses représentations mentales pour évoquer les objets : c’est la fonction symbolique/sémitique. L’enfant apprend à s’exprimé à l’aide de chose qui le représente. Connaissance sensori-motrice 🡪 intérioriser et reconstruite sur le plan mental de manière abstraite, il prend connaissance de l’environnement grâce à ces sens Permet d’opérer sur le réel 🡪 période de mise en place & développement des opérations concrètes donc pendant cette période on note le passage d’une pensée cognitive (excentrisme) à une pensée marquer par la décentration cognitive Transformations de cette période o On passe d’une pensée intuitive à un pensée logique/rationnelle/inductive o Opération logico-mathématique : conservation & réversibilité o Décentration cognitive Évolution du fonctionnement cognitif o Intelligence pré-conceptuelle (jusqu’à 4ans) o Intuitive (jusqu’à 7ans) o Opératoire Étapes & processus Conduite de « faire comme si » → l’imitation ne succède pas à l’action Imitation représentative : image mentale précède l’action o Acquisition du langage o Constitutions de signifiants variés et complexes 🡺 Jeu symbolique/de fiction = activité prépondérante de l’enfant → dvpt de l’imagination qui lui permet de dépasser les difficultés du quotidien = permet un dvpt psychique harmonieux 🡺 Influence délétère de la TV Organisation & structuration de la pensée à partir de couples : former par concomitance. L’enfant en forme car il perçoit des évènements différents donc il les rassemble et en forme un couple (grand/petit) Jusqu’à 7ans : pensée syncrétique/tautologie : o Agencement de critères pour en faire des couples, essaye de sortir quelque chose à partir des connaissances que l’on a même s’il y en peu lorsque l’on arrive à l’appréhender 19 Psychologie du développement – CM Éric RENNES o Affirmation de l’identité : répondre de manière détourner à ce qui a déjà été demander ou proposer Intuitions simples (4-5ans) basées sur : (test des jetons de Piaget) o Perception globalisante o Schèmes et institutions rigides : face à une situation qui demande de prendre en compte plusieurs critères l’enfant ce centre sur un seul et en générale sur la caractéristique le plus prégnante en premier (qui se rapproche le plus de ces sens) Impact sur sa perception/compréhension du monde physique et ces pensées individuelles : o Centration cognitive o Animisme = le fait d’attribuer des intentions/des capacités de décisions à l’objet o Artificialisme = tout est fait par l’homme o Pensée égocentrique = prendre en compte la perception d’autrui, difficile pour l’enfant de se détacher de son point de vue (test de la montagne). Pour Piaget, l’enfant est incapable de coordonnées son point de vue avec celui d’un autre 5-6ans : o Représentations (schèmes) deviennent plus mobiles et plus souples, ils se coordonnent. Ils sont dominés par l’intuition perceptive. o On passe de l’intuition rigide à l’intuition articulé → encore irréversible : témoin avec les épreuves de conservations Conservation du nombre (jetons) : 6-7ans : il réussit l’épreuve des jetons mais il échoue dans toutes les autres 6-7ans = pensée logique/réversible & raisonnement 🡺 Synthèse quand l’enfant est capable de faire la différence entre les concepts de sériation et de classification → Opération de numération, de transformation/conservation Le nombre o Sériation (6-7ans) = opération mentale qui consiste à faire des séries et à ordonner des éléments selon un critères particulier. Ce sont des opérations portant sur des relations asymétriques et transitives. Expérience de sériation : ensemble de baguettes de bois de tailles différentes. On demande à l’enfant d’organiser les baguettes dans un ordre croissant. Avant 5 ans, les enfants font des petits tas en respectant plus ou moins la hiérarchie mais à 6-7 ans l’enfant arrive à les classer parfaitement dans l’ordre o Classification (7-9ans) : pleinement acquise entre 7 et 9 ans enfin tout dépend de ce que l’on demande de classer à l’enfant, cela varie en fonction du degré de difficulté. 🡺 Grouper les objets en collections qui s’emboitent les unes dans les autres au regard d’une variable 🡺 Permet l’acquisition de concepts qui regroupent des comportements ensemble comme les choses qui appartiennent à la même famille. 20 Psychologie du développement – CM Éric RENNES Mais aussi l’acquisition de notions générales qui permettent d’inclure ou d’exclure comme un carré qui ne rentre pas dans un rond. 🡺 Capacité à classer et ordonner à partir d’une définition donnée Pour Piaget le concept de nombre émerge lorsque l’enfant à intégrer les 2 dimensions de sériations et de classification aux alentours de 7 ans. o Numération (7-8ans) 🡺 Notion ordre de grandeur 🡺 Notion d’inclusion L’intégration de ces 3 opérations permettra à l’enfant d’étendre son raisonnement à des objets de plus en plus abstrait (notions d’espaces, de temps, de longueurs, de matières) et de construire des logiques générales d’invariance de l’objet à partir de l’invariance de ses propriétés au cours de ses transformations c’est-à-dire que si même un objet change de forme ou autre il reste le même. Cela va lui permettre de passer à un mode de raisonnement déductif à un mode de raisonnement inductif Mesure du monde physique continu o La matière 🡺 Conservation des liquides : lorsque qu’on change de récipient pour une même quantité d’eau l’enfant s’accorde sur l’égalité o Perles avant liquides 🡺 Conservation des solides : 2 boules de pâtes à modeler identique, on en modifie une, il faudra attendre 7-8 ans pour que l’enfant comprenne qu’elles sont encore identiques o Le poids (9-10ans) (= boule identique = même poids enfant / Or il voit une boule plus grosse mais une autre de forme différentes (même quantité) l’enfant dit que grosse boule = plus lourde) o Le volume (10-11ans) Raisonnement inductif : à partir de données singulières tirer/définir des lois générales L’espace : o L’enfant passe d’une construction d’un espace lié à la perception près/loin, dedans/dehors, à la mesure o Perception des déplacements des objets les uns par rapports aux autres : arrivera à les coordonnées avec la notion de temps et de vitesse Temps & vitesse : o 3ans 🡺 Avant-après 🡺 Passé, présent, avenir proche o 4-5ans 🡺 Prod oral = matin, midi, soir, jours/nuit 🡺 Situe des évènements de la journée 🡺 Repère jours de la semaine / à une activité 21 Psychologie du développement – CM Éric RENNES 🡺 Donne son âge o 5-6 ans 🡺 Saisons 🡺 Différences heures/minutes 🡺 Jours de la semaine 🡺 Donne son âge mais ne comprend pas le concept d’âge o 7-8ans 🡺 Mois de l’année = calendrier 🡺 Quelque repère de date 🡺 Apprentissage de l’heure o 10 ans 🡺 Temps impersonnels : intégrer un temps qui ne fait pas référence à son vécu o 11-12 ans 🡺 Coordonne temps & distance 🡺 Notion vitesse o À 12 ans, il a intégré les opérations de 🡺 Identité 🡺 Réversibilité o Par négation/inversion o Par réciproque/compensation o Après 12 ans- pensée formelle = 3ème partie du dvpt cognitif : Cette période va marquer une prise de distance supplémentaire vis à vis des objets et du concret. Cette étape va encore marquer une évolution dans les capacités d’abstraction de l’enfant : le traitement quantitatif et qualitatif qu’il était capable de faire sur les objets il va désormais les faire sur des choses abstraites comme des propositions, des idées ou des hypothèses. Il va passer d’une logique inductive (du particulier au général) a une logique déductive (du général au particulier) Le passage de l’intelligence représentative à l’intelligence formelle est marqué par la capacité progressive de l’enfant à prendre en compte simultanément de l’ensemble des facteurs & capacité à les faire varier en tenant compte de l’ensemble. L’enfant devient capable de manipuler l’ensemble des situations possible. Il prévoit les résultats des transformations qui implique les 2 formes de réversibilité Cela est lié à l’apparition du raisonnement hypothético-déductif (raisonnement si…alors). Ce raisonnement est sous-tendu par 2 structures nouvelles que l’enfant met progressivement en place : Analyse combinatoire = consiste à envisager ttes les combinaisons possibles d’un problème ou d’une situation de manière logique. o Périodes opératoire concrètes = pas de méthodes 22 Psychologie du développement – CM Éric RENNES o Période opératoire formelles systématisation Double réversibilité : le groupe INRC (identité négation réciproque corrélative) Escargot se déplace sur la planchette mais la planchette également. Escargot se dirige de A vers B mais on met a la planchette un mouvement inverse à celui au sens de l’escargot escargot arrive quand même en B Expérience du fléau d’Inalder (de la balance) : Balance en équilibre 2 options pour crée le déséquilibre soit enlever un poids soit garder le même poids et le déplacer vers une extrémité : But faire deviner à l’enfant ou penchera la balance= Combiner variation poids et la distance. Enfant capable de prédire ce qui va se passer, il comprend la logique de balancier et comprend et est capable de mettre en place une coordination entre distance et poids. Cette dernière étape de la construction de la logique n’est pas forcement atteinte Les décalages horizontaux : vers une conception moderne du dvpt cognitif De la coordination à l’inhibition : Décalages horizontaux = l’enfant réussit certaines taches mais échoue ds d’autre alors que ses 2 types de taches nécessite le recours à des structures cognitives identiques (EX : échec de l’enfant au test des jetons lorsqu’il y en a 5 séparer alors qu’il réussit lorsqu’ils sont proche) Bremner (1978-1989) = Explique que l’erreur A non B par le fait que l’enfant a plusieurs types de savoir mal coordonner. Il aurait un savoir spatial et fonctionnels. L’enfant est confronté à un dilemme car il voit que l’objet est en B mais que jusqu’à présent il était en A et que ça marchait donc il va le chercher là-bas→ l’erreur A non B est donc l’expression de l’application d’un savoir prégnant, efficace habituellement sans pour autant que cela signifie que l’enfant n’a pas de savoir pertinent. Les décalages horizontaux sont analysés comme expression de la difficulté pour l’enfant de gérer 2 sources d’informations contradictoires. Vue d’une conception moderne : de la coordination à l’inhibition Pascual-Leone : travail sur la pensée humaine →accentue leur travail sur l’importance de l’intention de la mémoire en lien avec les capacités d’inhibition de l’enfant comme élément centraux du dvp cognitif. 4 types d’opérateurs = 1. Les schèmes exécutifs = structures de contrôle qui comprennent la représentation de la tâche et de la consigne 2. L’opérateur d’activation mental/Pouvoir mental = espace mental de traitement cad la capacite que l’on a pour recruter un nombre plus ou moins important de schèmes pertinent en mémoire de travail pour résoudre un problème 23 Psychologie du développement – CM Éric RENNES 3. L’opérateur d’inhibition = Operateur charger des désactiver les schèmes non pertinents qui éventuellement fonctionne la plupart du temps mais qui dans le cas présent mène à une mauvaise réponse 4. Operateur de champ F = responsable de l’activation de deux types de schèmes : figuratifs et opératifs o Schèmes figuratifs= représentation que l’on a de l’objets ou de la situation o Schèmes opératifs = opération mentale qui peuvent être effectuer dans cette situation o Le passage de l’un à l’autre est lié à la capacité intentionnelle de l’enfant donc à la performance de l’opérateur du champs F mais aussi à l’accroissement de l’espace mental de traitement de l’opérateur d’activation M et enfin de mobiliser l’opérateur d’inhibition Exemple : erreur de conservation de la matière : lorsque l’enfant assiste à la transformation de la pâte à modeler, l’opérateur va activer les schèmes relatifs aux aspects prégnants. Face au pb que l’on pose à l’enfant l’opérateur d’activation M déclenche un certain nombre de schèmes pour savoir si on a la même qté de pâte allonger ou en boule. Si l’opérateur d’inhibition n’intervient pas il va donner la mauvaise réponse en inhibant le mauvais schème → rend compte des décalages horizontaux chez l’enfant et l’adulte car si on a seulement un schème on ne peut pas choisir quel schème est le mieux adapter à une situation. 24 Psychologie du développement – CM Éric RENNES CM6 Attention et concentration : Attention = la prise de possession par l’esprit sous une forme claire et vive d’un objet ou d’une suite de pensée parmi plusieurs qui semble possible, elle implique le retrait de certain objet afin de traiter plus efficacement les autres 🡺 Elle suppose la mobilisation consciente des ressources positives diriger vers un but (stimulation) elle permet donc la facilitation du traitement cognitif, de la perception, de la conscience et de la production d’une réponse qui soit adapté Concentration = capaciter à mobiliser plus ou moins longtemps ces ressources cognitives en ignorant les sollicitations extérieures = attention soutenue Les capacités de concentration évoluent avec l’âge : 2 ans = 5 min ; 3 ans = 10 min ; 6 ans = 20min ; 9 ans = 30min ; 11 ans= 40min 2 processus : orientation et contrôle attentionnel o Processus d’orientation : automatique déclencher par l’apparition dans notre champ perceptif d’un stimulus inattendues qui vient capter l’attention, il se met en place très tôt (pas très loin de la naissance) o Processus de contrôle attentionnel : permet de choisir consciemment une cible ou un objet et s’y tenir sans se laisser distraire par les stimuli extérieurs (présent avant 2 ans mais à maturité à l’âge de 8 ans mais les enfants sont moins performants que les adultes) Évolution o Naissance o Réceptif aux stimuli 🡪 son attention peut être captée o 0 - 4 mois = capable d’orienter son intention d’un stimulus à un autre o Ceci est lié au changement de son environnement et non à un choix de l’enfant o Après 4 mois = évolution dans la capacité de concentration lié à la capacité à résister à la distraction. Certaines tâches vont être plus exigeantes que d’autres du point de vue de la concentration avec la familiarisation on libère des canaux de traitement de l’info 2 mécanismes : il faut pouvoir dans certains cas se laisser distraire o Flexibilité cognitive & résistance à la distraction : se laisser distraire momentanément mais revenir très rapidement sur ce qu’on faisait et surtout s’en rappeler 25 Psychologie du développement – CM Éric RENNES Performance cognitive = o Résistance à la distraction o Maintenir/soutenir les efforts cognitifs qui sont nécessaire à la concentration de la tâche Nécessite o Réguler son impulsivité émotionnelle = fondamental pour maintenir son attention o Après 5 ans = permet de trouver des troubles déficit de l’attention avec hyperactivité o Accepter de retarder le moment de la satisfaction = facteur d’adaptation social ; pour une satisfaction plus grande (Enfant ayant une meilleure capacité de satisfaction ont des meilleures notes scolaires que ce qui ont un QI sup a eu et une fois adulte ils seront en meilleur santé = meilleurs adaptation à la société) o Apprentissage par l’effort : responsabilité personnelle dans ces propres réussites o Renvoie à l’intériorisation de la nécessité d’accepter des renoncements / l’échec o C’est 3 facteurs expliquent en grande parties l’échec scolaire Effort attentionnel → jouer sur la performance globale de l’individu o Attention soutenue o Qualité d’éveil = mis à mal par la fatigue, problème psychoaffectif o Autre = comme le placement dans une salle 🡪 Capaciter à résister aux interférences qui altèrent soit l’effort pour atteindre le but soit qui altèrent l’activation de savoir pertinents. La capacité à inhiber ces schèmes non pertinents va dépendre de la capacité à se concentrer sur les tâches qui permettent la réussite de l’enfant. Le contrôle de l’attention est lié à la mémoire pour revenir sur ce quoi je travaillais ou sur lequel j’étais concentré Mémoire Mémoire de travail = permet de retenir les représentations pendant quelque instant donc maintenir l’info et aussi de traiter cette info Mémoire à long terme = remémoré des éléments tous au long de la vie. Il en existe 2 types : o Non-déclarative (implicite) = qui ne passe pas par la conscience (ex : vélo) o Déclarative (explicite) = elle est dépendante de la maturation de certaines structures cérébrales et de X neurones hippocampiques 26 Psychologie du développement – CM Éric RENNES Ce système arrive à maturité autour de 12-13 ans. Le facteur qui explique le dvpt cognitif est le facteur de mémoire de travail et elle se substitut progressivement aux tests d’intelligence pour la mémoire donc elle devient centrale. Développement cognitif : de l’intelligence … à la Mémoire de travail o Niv max de complexité de la pensée = quantité d’info pouvant être maintenue active et traitée (Pascual-leone) → elles précisent les difficultés des tâches de raisonnement donc plus la MdT est limité plus la construction et le maintien de ces représentations va être coûteux et d’autant plus que lorsque l’on est confronté à des infos de types contradictoires Mesure de la mémoire o L’empan = l’empan correspond à la plus longue liste que l’on peut se rappeler dans l’ordre et sans erreurs o Entre 2 et 9 ans : l’amélioration de l’empan est dû au dvpt cérébral le temps de d’identification d’encodages des mots va diminuer mais aussi à l’apprentissage, augmentation de la vitesse de répétition. Effet de primauté et effet de récence o Primauté = remémoré les premiers éléments mémorisés o Récence = remémoré les derniers éléments mémorisés Conception actuelles Inhibition-activation plutôt qu’assimilation-accommodation (selon Olivier Houdé) : suppose l’élaboration d’une large gamme de schèmes→ dépend de la construction sociale et affective de l’enfant qui lui permet d’inhiber ces schèmes dangereux. Intelligence consiste à inhibé des schèmes inappropriés même si dans la vie ils sont importants Intelligence et émotion o Passage du mode perceptif au mode logique o Nouvelle distrib neuronales passe par des zones impliquées dans gestion émotion = zone de la peur de l’erreur : empêche le dvpt du raisonnement hypothético-déductible donc repli sur le système visuel. Sur activation de cette zone serait le moyen d’expliquer l’inhibition des schèmes : sous pression on raisonne moins bien o Régulation émotionnelle 🡪 facteur important du dev cognitif Un exemple d’interactionnisme dynamique avant l’heure, l’approche dialectique d’Henri Wallon (1879-1962) : Un parcours dialectiques-interactionniste : o Agrégé de philosophie o Docteur en médecine o Docteur en lettre : « l’enfant turbulent » 27 Psychologie du développement – CM Éric RENNES Développement : moteur-cognitif-affectif-personnalité (modèle le plus complet) : 4 grands domaines fonctionnel qui structure le dvpt de la personne en prenant le pas les uns sur les autres Permet de penser les différences inter & intra individuelles Processus : le tempo est donné par la maturation biologique du système nerveux, tant que certaines structures cérébrales ne sont pas apparues l’enfant ne dvp pas les capacités liées à ces structures on ne peut pas avoir toutes les sollicitations que l’on veut. S’il n’est pas apte biologiquement il ne le fera pas et l’influence de l’environnement n’aura aucun effet. Bons qualitatifs/mutations : transformation d’une capacité liée au dvpt biologique o Zone de latence-accélération : pendant un certain temps on a l’impression que l’enfant ne progresse pas mais en réalité il réfléchit mais il a aussi des phases d’accélérations qui explique qu’en fonction du domaine fonctionnel concerné l’enfant évolue à des vitesses différentes o Conflits entre ancien comportement qui lui apportait satisfaction et un nouveau type de fonctionnement que lui demande de faire l’environnement = tant que l’enfant n’a pas pris conscience ou n’as pas pris intérêt a changé de comportement ou de pensée il ne changera pas o Temps de latence : accélération liée à la volonté de l’enfant qui explique les décalages en domaines fonctionnels donc il a des âges fonctionnels différents Phénomène de régressions = dans certains cas on voit réapparaître certains comportements qui avaient a priori disparu (compter sur les doigts, pipi au lit) Quelques implications pédagogiques Situation de stress & distracteurs : si la situation est source de stress pour l’apprenant et de dévalorisation alors cela génère un inconfort psychologique donc la personne cherche à y mettre fin en saisissant n’importe quelle opportunité pour s’échapper. Pour y remédier on crée un climat apaisant (valoriser l’effort) cela diminue le stress de la situation et maintien une estime de soi Stress, fatigue, & inhibition des schèmes non-pertinents : rendre difficile l’orientation de l’attention sur la tâche, apprendre la capacité à réfléchir autrement, oblige les schèmes non pertinents à le devenir. Ex : enfant énervé, plus concentrer = suspendre momentanément l’activité Empan de mémoire & temps d’attention soutenue : + les enfants sont jeunes + ils ont du mal à retenir bcp d’information et moins sa capacité de concentration est grande donc il faut prévoir des temps de pauses Consigne claire & courte pour une meilleure compréhension Sans pause l’attention de l’enfant sera moins focalisée sur les consignes ce qui entraine une fatigue physique et cognitive 28 Psychologie du développement – CM Éric RENNES Développement cognitif & interactionnisme dynamique : il procède par périodes de latence et par bond qualitatif → ce que l’enfant n’arrive pas à faire ne veut pas dire qu’il n’apprend pas ou ne progresse pas c’est seulement qu’il n’est pas encore mature biologiquement mais il peut être en train de construire de nouveaux schèmes donc il faut l’amener à verbaliser ce qu’il fait car il y a surement une bonne logique derrière. Il faut mettre en avant les progrès qu’il fait et non les résultats qu’il obtient. L’échec peut s’expliquer par un manque de confiance en lui et le manque d’envie de l’enfant qui ne trouve pas d’intérêt à satisfaire notre demande. 29 Psychologie du développement – CM Éric RENNES CM7 Développement affectif et social Développement Affectif & social 0-1ans Développement : longue succession de renoncement à des sources de plaisir, de satisfaction qui sont imposées par l’organisation sociale et que l’enfant va devoir intérioriser donc à ce niveau-là tout réside au moment où on amène l’enfant à renoncer de sa propre personne en lui permettant de se définir → on renonce librement car on sait qui on est → source de valorisation Françoise Dolto appel ça des castrations : frustration momentanée car elles doivent proposer à l’enfant n’ont pas un abandon du plaisir mais un changement du plaisir. Il s’agit d’un échange plutôt qu’un renoncement. Ils sont imposés à l’enfant donc il va être tirailler entre l’ancien qui lui donne du plaisir et celui ou ces parents veulent qu’il aille→ temps de souffrances, moments de remaniements psychiques, évolutions, le changement fait peur. Réussite : dépendra de la capacité des parents à assumer leur propre renoncement : l’enfant ne pourra renoncer et conduire à termes ce changements seulement s’il est accompagné : ce qui correspond aussi à un renoncement chez les parents Naissance = fin d’un mode de vie avec la 1ere castration = castration ombilicale : il n’est plus dans un fonctionnement anatomique mais est dépendant de son entourage pour survivre. Ce monde est fait de nouvelles sensations plaisantes mais aussi déplaisantes (faim, bruit) → entraine une modification de tonus (cri, pleure) et par des gesticulations motrices donc l’entourage doit être à l’écoute de l’enfant 0-3mois : symbiose physiologique entre bébé et son entourage o Première relation aux autres & au monde ⮚ Désir des parents pour lui : ils vont fantasmer un enfant idéal et s’apercevoir après qu’il est réel → double perte de l’enfant fantasmer et du sentiment de maître ⮚ Aptitude à l’accueillir : sa venue au monde dépend de la réaction de sa mère lors de la naissance ce qui va fonder son propre désir de vivre mais aussi dépend des bénéfices narcissiques que vont tirer ces parents Parents : castration imaginaire 30 Psychologie du développement – CM Éric RENNES o Enfant fantasmé vs enfant réel Conjugaison frustration & attention/bienveillance : o Pour bien commencer à vivre il faut que son entourage soit bienveillant car il ne possède qu’un seul univers o L’attention que prodigue l’environnement conduit l’enfant à vivre simultanément 2 choses contradictoire : ce qu’il ressent de manière désagréable (faim, froid) donc quand il ne se sent pas bien c’est le monde autour de lui qui est hostile et là la maman arrive en étant bienveillante et attentionnée. En faisant ça l’environnement permet d’élaborer une sorte de trace non consciente des caractéristiques bienveillante de la mère (rassurant, apaisant) → élaboration d’une mère interne o Prend conscience d’un décalage entre le qu’il perçoit et la réalité, l’environnement est tjrs présent peu importe ce qu’il fait → toutes ces choses ne remettent pas en cause ce qu’il est, elles sont momentanées et ne sont pas signes d’abandon → amener à une perte du sentiment d’abandon Une succession de séparation = capacité à exister seul Fin du 3eme mois : o Reprise du travail de la mère donc la capacité de l’enfant à supporter cette séparation va dépendre de ce qu’il a construit avec sa mère jusqu’à présent o Qualité mère interne o Capacité de la mère a supporté aussi la séparation 4-6mois : mise en place du sevrage o Castration orale : passage d’une alimentation téter à une alimentation non téter → Double renoncement : lait + plaisir de la tétée o Importance du renoncement de la mère = renoncer au corps à corps avec l’enfant → 2ème séparation. o La mère doit accepter de transformer la relation corps à corps en une autre forme de relation qui est l’éveil de la communication et si elle n’y parvient pas elle va maintenir le contact en faisant des collages intempestif/intrusif (tripotages répétés) donc le bébé est soumis et ne peut pas s’y opposer et la mère rendra la séparation encore plus compliqué, anxiogène et culpabilisante par la suite o Le sevrage est réussi si l’enfant ne fais pas l’expérience de l’abandon et si les repères sensorielles (téter, biberon) sont remplacés par d’autres (parole) avec autant de satisfaction donc il faut que l’enfant est fait préalablement l’expérience non abandonnique et que durant ces temps d’alimentations la relation entre la mère et le bébé ai été fondé sur autre chose que le corps à corps donc pdt qu’il tête il faut que la mère communique avec lui pour que la relation sois fondé sur l’échange et ainsi mettre en place cette distance. 31 Psychologie du développement – CM Éric RENNES Sevrage réussi (bénéfices) (entre 4 et 6 mois) o Le plaisir que l’enfant prenait par la bouche va se transformer en nouvelle source de plaisir qui sont les réactions circulaires secondaires (les mains) donc il aura moins de mal à lâcher la première source de plaisir o En libérant la bouche il y a ouverture à la communication Conditions : o Rôle de la mère et de l’environnement très important o Présentations des objets : les charges émotionnelles dans les objets rappel la relations que l’on a avec la mère donc elle favorise l’appétence de l’enfant sur les objets. Ex : l’utilisation d’un doudou qui sert de substitue de la mère o Communication : en parlant avec lui elle charge les sons émotionnellement et donc il va essayer de les reproduire pour trouver les mêmes sons que maman. o Castration oral = castration symbolique (entre 6 et 8 mois) : la parole favorise l’émergence du langage, de la communication basés sur l’échanges de symboles Attitudes/vocalisme = communication o 1ère émotions (=6mois) o => 3-9mois = symbiose affective Fin de la 1ère année o 1ère forme de consciences de soi : schéma corporel = corps perçus o Image inconsciente du corps : Corps imaginaire o Fait l’expérience (pas scientifique) du miroir (Wallon) repris par Dolto pour en faire un stade du dvpt appart entière o Ne se reconnait pas → pas de conscience de soi mais il se rend qd même compte que son corps est délimité par une forme particulière o Mettre une image sur une construction faite de sensation o L’expérience du miroir réussit marque un tournant décisif dans l’étape de l’autonomie à la mère donc peu à peu il devient capable de penser o Elle débute vers 6 mois et se poursuit sur de nombreuses années Relation à autrui : indifférenciation ⇨ Couple contemplation/parade & despotisme/soumission ⇨ Apparition de la jalousie (9mois) : qd la maman s’approche d’un autre bébé donc il s’agit d’un conflit de rôle entre rôle effectif de l’enfant et celui qu’il aimerait jouer ou avoir donc difficulté de l’enfant à différencier lui et l’autre car le fait que l’autre reçoive quelque chose engendre un manque ce qui se dit comme « je suis moins bien que lui », il n’a pas intégré que les systèmes de valorisation sont propres à chacun 32 Psychologie du développement – CM Éric RENNES CM8 Développement affectif et social : de 1 à 3 ans Marche (1 ans environ) et langage (au cours de la 2ème année) : o Plus prisonnier de son ressenti émotionnel : peut verbaliser ses désirs et ses émotions Rapport à l’autre (14mois) o 1ère forme de sympathie/empathie : différenciation avec l’autre et entre ce qui lui appartient ou non o Transitivisme : l’enfant ne fait pas la distinction donc il attribue à l’autre ce qui lui est propre et inversement. Elle se manifeste par le fait d’associer des personnes différentes donc dans son rapport aux autres o A la fin de la 2ème année il est capable de s’identifier et de se reconnaitre lui-même 2 acquisitions majeures o Accès à l’autonomie dans la vie quotidienne : dvp des habilités motrices o Accès à la loi : intégration de l’interdit 1ère acquisition : l’autonomie motrice : o Faire comme les grands : nvlle source de plaisir o Cet âge est marqué par le renoncement au plaisir prit dans la dépendance aux mains de la maman pour le plaisir à faire comme les grands o Effective entre 24 et 28 mois o Acquisition de la propreté (24-30mois) : il faut le laisser faire et le laisser échouer o Enjeux : 🡺 Favorise le dvpt de l’intelligence pratique. L’intelligence ne se limite pas seulement à la maîtrise de l’algèbre mais renvoie aussi à la capacité à s’adapter à certaines choses du quotidien. C’est l’autonomie qui permet de dvp de cette intelligence de par les connaissances qu’il est nécessaire d’avoir pour agir. Rendre l’enfant autonome implique d’acquérir et de mobilisés ces connaissances afin de décider et donc d’agir par le biais d’une certaine maîtrise technique. Cette autonomie implique pour l’enfant une capacité à réfléchir par lui-même, sans l’aide d’un adulte. Cela lui permettra par la suite d’acquérir les autres formes d’intelligences comme l’intelligence cognitive plus rapidement et avec plus de facilité 🡺 Construction du narcissisme : l’image valorisé que l’on a de soi. Le but est de lui donner envie de faire tout seul pour qu’il prenne du plaisir à faire ce qu’il fait (faire comme les grands) et surtout de le réussir. Mais aussi qu’il 33 Psychologie du développement – CM Éric RENNES prenne conscience qu’il n’est pas là pour la seule satisfaction de ces parents mais que ces parents sont là pour l’aider afin qu’il puisse se débrouiller seul. o Rôle de l’adulte 🡺 Sécurisation : Symbolique = rendre l’environnement rassurant grâce à la voix des parents, il faut expliquer les choses (ne pas se limiter aux objets : situations, rapports aux autres, son corps) à l’enfant en « mamaïsant » l’espace (Dolto) c’est-à-dire de rapprocher l’espace à la mère. Concrète : rendre l’environnement sans danger/sécurité physique Narcissique : accompagner l’enfant lors des échecs : le rassurer, lui expliquer pourquoi il a échoué et que l’échec n’est pas grave. Et dire que cela est pour tout le monde en particulier ces parents. Si les parents font à sa place il ne peut pas atteindre ce plaisir de réussir et l’estime de soi. Il faut donc que les parents acceptent la frustration de l’enfant. 🡺 Renoncement : l’entourage doit renoncer aux faits que l’enfant est totalement dépendant d’eux mais doit trouver du plaisir lors de la progression de l’enfant (nouvelles sources de plaisir) qui doit être néanmoins accompagner. Sinon les parents altère le processus de séparation-individuation (voir TD8). 2ème acquisition : L’accès à la loi 🡺 Civilisation/humanisation : lui permet de s’intégrer dans la société et intégrer ce qui est au fondement de toute société. Pour Dolto, 2 dimensions : o Respect de l’existence de l’autre o Respect des règles 🡺 Renoncement au fonctionnement pulsionnels : les parents doivent amener l’enfant à renoncer/contrôler ses pulsions 🡺 Lié à l’autonomie motrice en particulier ces mains car pour lui ce sont ces mains qui veulent jeter, pousser… / gestes de la vie quotidienne→ il faut donc accompagner l’enfant dans le contrôle de son corps, de ses mains… 🡺 Sinon : incohérence de la demande adulte et passivité au monde adulte dont les règles : morale hétéronome = il va subir les règles car il ne les comprend pas et va percevoir ces règles comme imposer par l’adulte pour l’empêcher d’avoir du plaisir → risque de fonction perverse 🡺 Rôle de l’adulte o Opposer au fonctionnement pulsionnel de l’enfant les interdits 🡺 Principes régissant une société civilisée o Tt penser, tt dire (attention sans blesser) mais pas tt faire o On ne peut pas tt avoir o La réussite a toujours un prix : l’effort, l’acceptation de l’échec o Chez les humains la sexualité est soumise à des règles : ⮚ Interdite 34 Psychologie du développement – CM Éric RENNES ⇨ Entre adulte & enfant ⇨ Entre pers même famille ⮚ Uniquement ⇨ Entre partenaire consentant ⇨ En privé 🡺 L’enfant doit comprendre sa place o Il n’est pas un adulte => est limité dans ses prérogatives car ce sont les adultes qui commandent mais ils sont soumis aux mêmes règles énoncées précédemment o N’occupe pas toute la place dans la famille 🡺 L’éducation = 1-3 ans o Lui donner les moyens d’opérer en lui ces transformations o 2 erreurs à ne pas commettre : o La sanction seule, puisqu’on l’empêche de s’exprimer et va moins bien gérer la situation puis plus tard il risque de devenir violent ou pire o La raison seule : il faut amener l’enfant retravailler sa pulsion pour pouvoir la dominer après l’avoir vécue de manière différente 🡺 l’aider à construire en lui des barrières / barrages à la réalisation brutale de ses pulsions et parvenir à une conception humanisée du monde ⇨ Valeur de la vie humaine ⇨ Valeur de l’existence de l’autre ⇨ Le sens de la loi : protéger et non entraver ses plaisirs o La sauvagerie : objet de dégout profond et viscéral Conception de soi Expérience du miroir ⇨ Conscience de soi/qu’il peut se voir et voir les autres ⇨ Moins dépendant par rapports aux regard & mains de la mère/entourage ⇨ Mais Dépendance à l’image qu’il donne a voire de lui Risque de se perdre dans l’image qu’il perçoit que l’on attend de lui Définition de soi double et parfois antagoniste Renoncement à être ce qu’il veut : pouvais s’imaginer être ce qu’il voulait et maintenant il est limité à cette enveloppe et cette image qu’il avait de lui-même passe dans le jeu → ouvre à une étape du développement 35 Psychologie du développement – CM Éric RENNES CM9 Développement affectif et social = 3-6 ans Développement de l’identité o Relations individuelles et de groupe o Construire facilement son identité et sa personnalité : il a une relation avec des personnes du même âge que lui pas comme à la maison et donc il dvp des relations horizontale et non plus verticale et va dvp des caractéristiques tel que l’égalité, la réciprocité, la coopération, la compétition ⇨ « Moi » multiple : change en fonction du milieu Famille ⇨ L’enfant se rend compte qu’il appartient à un tout ou chacun à sa place et chacun a un rôle ⇨ Essaye de faire sa place dans la famille : crise de personnalisme (Wallon) → opposition ⇨ 3 ans : jalousie, autoritaire, exigeant → il faut laisser l’enfant exprimer son mécontentement mais dans le respect des 4 règles ⇨ 4 ans : extension personnelle, il essaye de s’imposer grâce à la séduction → l’enfant cherche à se faire aimer/l’admiration, il devient attentif aux actions des autres ⮚ Extériorisation & timidité → bcp de gestes mais peur de la désapprobation ⇨ 5 ans : imitation de rôle (parents du même sexe) ⮚ Identification devenir comme Différence des sexes o Préambule ⇨ Lien enfant-mère = lien « érotisé » ⇨ Pas de sexe masculin-féminin : l’enfant pense qu’il est tt (garçon /fille) ⇨ Il ignore les rôles de chacun dans la procréation ⮚ Les mamans font les bébés ttes seuls ; mère toutes puissante o Survient l’expérience du miroir ⇨ Prise de consciences de la différence des sexes ⇨ Interrogation/angoisse → il faut accompagner l’enfant pour comprendre son corps et celui des autres o Expliquer la différence des sexes permettra : ⇨ Comprendre son corps ⇨ Revalorisation de soi (fille) 36 Psychologie du développement – CM Éric RENNES ⇨ Acceptation de l’autre o Expliquer : comment ? ⇨ Ne pas uniquement décrire ⇨ Différentes anatomique car rôles différents dans procréation ⮚ Ou se développe le bébé ⮚ Les mamans ne peuvent pas les fabriquer seules → bébé = rencontre ovule (mère) + spermatozoïde (père) o Expliquer la procréations 🡪 comprendre que ⇨ Être un garçon n’est pas + valorisant en soi que d’être une fille ⇨ Il est issu de 2 désirs et 2 lignées ⇨ La mère n’est pas ttes puissante mais n’a pas moins de valeur que le père Expliquer avec de vrai mot o Ne pas expliquer contribue à : ⮚ Forger une représentation des sexes en termes de + et de – ⮚ Désillusion profonde vis-à-vis de la mère ⮚ Menace pour le soi et les autres o Désillusion ⮚ Sentiment d’avoir été trompé ❖ Fille Dévalorisation de soi ▪ Renversement de l’affect ▪ Déni/réorganisation cognitive Se retourné vers son père (entrer ds l’œdipe) ⮚ Responsabilité parentale : irrespect & complicité soumise o Menace ⮚ Pour le garçon → pas de compréhension du rôle de l’homme 🡺 Mère/femme = ❖ Personnification de la menace de castration ❖ Aura de toute puissante menaçante pour son égo → opposition à la mère ⮚ Responsabilité père : doit montrer l’exemple en vivant dans un rapport d’égalité avec la mère ⮚ Responsabilité de la mère : ne pas entrer dans une complicité de soumission o Différence des sexes 🡪 & pbq œdipiennes ⮚ Résolutions de l’œdipe : 2 processus : 37 Psychologie du développement – CM Éric RENNES ▪ Poser/appeler l’interdit de l’inceste ❖ Interdiction des relations sexuels intra-familials ❖ Statut et non états ❖ = condition de l’humanisation ⮚ Résolution de l’œdipe-garçon ❖ Mère non ttes puissantes ❖ Chgt d’objet mais pas d’orientation sexuelles ❖ = angoisse latente castration ⮚ Résolution de l’œdipe-fille ❖ Différence des sexes => € N’est pas châtrée € Père pas plus tt puissant que la mère ❖ Impossibilité car solidité liens parentales o Double renoncement ⮚ Renoncement au tt : ne peut être que G ou F, narcissisme et identité sexué, prototype de l’accès aux différences ⮚ Renoncement au désir œdipien : doit être accompli tout seul → suppose un rapport actif/autonome à la loi. Ce renoncement est facilité par le développement des relations extra-familiales Développement affectif & social : 6ans-puberté Phase de latence : du point de d’investissement pulsionnel il ne se passe pas grand-chose mais du point de vue génitale il y a une accalmie : o Consolidation des acquis des phases inférieurs, le temps des amitiés a deux en dehors des structures familiales pour liquider les dernières traces du principe œdipien o Création d’une vie privée : expérience relationnelle qui échappe de plus en plus au regard des parents o Narcissisme : réussite relationnelle, amoureuse. o Nouveaux héros … plus concrets : modèle identificatoire o Reste très attaché aux parents o => narcissisme parental = menace → ils vont surinvestir les échecs de l’enfant, ils vont les vivres donc l’enfant n’aura pas le droit d’échouer donc il n’aura pas le droit d’essayer. Par peur de décevoir les parents, il va s’oublier lui-même ce qui peut conduire à l’angoisse, à un sentiment de culpabilité et oublier d’être heureux. Cette dépendance vis-à-vis des parents va être vécu à l’adolescence comme une menace ce qui va déclencher le CNO = conflit narcissico-objectal 38 Psychologie du développement – CM Éric RENNES ADOLESCENCE : o Crise identitaire (storm & stress) o Période de transformation physiologique : nécessité de se séparer des parents, de savoir qui on est, d’être capable d’exister seule o Période d’achèvement de la perso (wallon) → désir d’affirmation de soi o Doutes, question idéologiques, métaphysique, scientifiques …. o Volonté et difficulté a trouvé sa place : investi des groupes, situations → diversification des rôles et des statues o 13 ans = âge de la responsabilité pénale (car il intègre le bien et le mal) → choix des valeurs guident ses actes et lui permettent de se définir o Sur fond de puberté ▪ Altercation schéma corporel : +ou-réactivation pbq oedipienne ▪ Séparation inéluctable avec les parents : failles narcissiques et capacité à exister/être par lui même 39 Psychologie du développement – CM Éric RENNES CM10 Règles, morale & intériorisations des normes Piaget (1932) Le jugement moral chez l’enfant → le 1er à étudier le dvpt de la morale, de l’intériorisation des règles chez l’enfant o Jeu de bille o L’évolution du monde de pratique de la règle o Rapport à la règle o Développement de la morale Règle : base de tt impératif moral. Piaget lie le dvpt de la morale avec l’appropriation des règles et l’évolution La Règle : Conscience de la règle Pratique de la règle Période de la règle motrice (5-6 mois🡪5-6 Période motrice et individuelle (5-6mois🡪 ans) 2,5-3ans) Règle : caractérisé par 2 Avant 18mois : dimensions : o 4 mois : RCS o Régularité : expérimenté au o 8-12 mois : coordination RCS quotidien (emploi du o 12-18mois : expérience pour jouer / temps) voir o Obligation Règle : aucunes, on a l’impression Pratique parentale = qu’on a à faire à un jeu qui n’a pas de o Régularité + « il faut » logique, soumis à la fantaisie du o Morale primitive (animiste) moment : o Activité exploratrice o Régularités motrices Cette période correspond à l’expérience par l’enfant des 2 dimensions qu’il va vivre Après 18 mois au quotidien à travers la pratique Représentation mentale parentale. Il associe rapidement un o Jeux d’imitation différés sentiment d’obligation car les parents o Jeux symbolique fictions associent le « il faut » à la régularité. Il va o Jeu = activité spontanée, espace ensuite construire et intégrer une sorte transitionnel pour supporter la réalité d’ordre, de logique immanente qui justifie o Apparition de l’autre dans le jeu et les interdictions. Il ne respecte pas toutes tentative d’imitation réciproque, le les demandes des parents jeu n’est pas coordonné Période règle coercitive (6🡪9-10ans) Période égocentrique (3ans-7ans) Conception rigide N’adapte pas son activité / autrui o Interdit de changer la règle Gagner pour soi Provient des adultes Imite o Sacré, intangible 40 Psychologie du développement – CM Éric RENNES Paradoxe o Accepte nouvelles règles o Ne respecte pas les règles Période de la règle rationnelle (10ans-…) Période de la coopération (7ans à 10-11ans) Évolution majeure Game (morale) > playing o Règle ≠ adulte (imagination) o Règle appartienne aux Gagner sur l’autre joueurs/enfant o Contrôler l’autre 🡺 Peuvent être discutée o Établir des règles : se mettre 🡪 Conscience démocratique : d’accord sur les règles représentation des rapports Jeu simplifier : ils ne connaissent pas sociaux basé sur la discussion et toutes les règles l’entente. La règle doit permettre le vivre ensemble Période de codification des règles Règles complexe & négociées La morale : Morale de l’hétéronomie et de la contrainte adulte (jusqu’à 7-8ans) : hétéronome c’est-à-dire vient de l’extérieur. Pour juger un acte, une situation l’enfant utilise des critères qui sont extérieur à la hauteur de l’acte donc l’enfant utilise comme critères, un comportement qui sont liés aux conséquences et non pas aux intentions, il respecte la règle par peur de la sanction. Cela est lié : Égocentrisme : prend des références extérieures pour juger un acte Contrainte adulte : respect sous peine de sanction o Extériorité / règle o Réalisme moral : 3 caractères : ▪ Devoir hétéronome : la règle est donner toute faite ▪ La lettre et non l’esprit : pour lui tout est bon ce qui est conforme à la règle et mauvais pas conforme ▪ Responsabilité objective : il évalue les actes en fonction de la conformité ou non et des conséquences. L’enfant n’est pas morale, il suit les règles Morale de l’autonomie et de la réciprocité (7-8ans🡪…) : elle est liée à la réflexion personnelle, l’expérience de l’égalité de statut et notamment à travers les jeux et la codification des jeux au cours duquel il doit s’entendre avec ses camarades pour pouvoir jouer ensemble → morale inverse que la précédente Réflexion personnelle à propos de ses objectifs et de manière concomitante 41 Psychologie du développement – CM Éric RENNES Responsabilité subjective et non plus objective : il prend en compte le point de vue de celui qui est impliqué dans la situation → respect mutuel Cette évolution est rendue possible grâce au dvpt intellectuel, de la coopération, de la réciprocité Morale autonome vs hétéronome Type de morale en fonction de la situation : thème, place de l’enfant, nature du préjudice Réalisme moral vs lien social : punition centrée sur le physique, pour l’adulte la sanction doit réparer le tort qui a été fait, il faut annuler le préjudice pour rétablir le lien social o Sensibilité à l’aspect matériel o Responsabilité objective > chez adultes Quid du sport ? (Bredmeier) o Sport = panacée (entraide, respect de l’autorité) : Rhétorique ou réalité ? o Banalisation/légitimassions/minimisation : plus le raisonnement moral est faible, plus le recours à l’agression est banalisé et légitimé, plus la transgression est banalisée et légitimée dans le contexte sportif mais on les retrouve par la suite dans le contexte de la vie quotidienne donc le sport fait apparaitre un rapport à la règle et une vision du monde particulière o Extension à la vie quotidienne o Déresponsabilisation (quand pas d’arbitre respect des règles mais quand y a un arbitre il doit faire respecter la règle) o Logique individuelle-sportive (vs humaniste-altruiste) o Études art martiaux & agressivité ▪ Traditionnel vs modernité o Importance du model adulte : valeur transmisse par l’entraineur, les parents. Ils vont conditionner l’enfant plus que la pratique elle-même car l’enfant respect seulement la sanction et pas forcément les règles. Intrinsèquement le sport n’a aucune vertu particulière. Les résultats globaux seraient même en défaveur du sport. 42 Psychologie du développement – CM Éric RENNES CM11 Intériorisation des normes sociales Pratique éducative Martin Hoffman (1970-1991) Évènement disciplinaire = rappeler à l’ordre l’enfant sur des choses à faire et d’autres à ne pas faire o 0 - 10 mois = rien/inexistant o 2ans : 65% interaction parent-enfant o 7ans : 70% interaction parent-enfant 3types d’interaction : o Affirmation de pouvoir : sanction, punition physique. Il obéit seulement par peur de la punition, méthode basée sur la loi du plus fort → apprend à l’enfant à éviter la punition et pas à l’intériorisation de la règle et pourquoi elle est posée o Retrait d’amour : monter sa désapprobation à l’enfant par les sentiments affectifs négatifs, très punitif pour l’enfant et extrêmement angoissante → même conséquence en faisant en sorte de ne pas contrarié l’adulte et par peur de plus se sentir valoriser, il est mis en position d’infériorité o Induction : pas punir l’enfant mais le convaincre de la nécessité d’agir de telle manière en le sensibilisant au besoin d’autrui et en lui faisant prendre conscience des conséquences de ces actes → évoque des liens morales, des valeurs sociales, faire appel à certaines caractéristiques de l’enfant pour l’amener à renoncer → il y a intériorisation des normes morales et des règles, l’enfant réfléchit et s’approprie le renoncement en étant à la fois empathique et s’appuie sur le libre renoncement avec « je ne fais pas car je ne suis pas méchant » = pas les mêmes effets au niveau moral 3 profils parentaux o Affirmation de pouvoir : exposer son autorité et sa brutalité o Induction + retrait d’amour : focaliser sur le respect des règles morale sans tenir compte des ressenti de l’enfant o Induction + affirmation de pouvoir : utilisent l’affirmation de pouvoir dans les moments de colères mais sont en grande partie dans l’induction en étant autoritaire 3 types d’enfant o Externe : confronté à l’affirmation de pouvoir → évitement de la punition o Interne conventionnel & rigide (CR) : respect très rigide des principes moraux et des règles. Il éprouve de la culpabilité lors de la violation 43 Psychologie du développement – CM Éric RENNES o Interne humaniste & flexible (HF) : soucis de l’autre. Ils sont prêts à excuser certaines conduites. Morale autonome. Il éprouve de la culpabilité lors de situation impliquant un rapport intrapersonnel Basil Bernstei

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