Notes de Cours Stress et Anxiété (Université de Montréal) PDF

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Ces notes de cours présentent une introduction à la théorie et l'analyse psychologique de l'anxiété et du stress. Le document aborde les définitions, les différents aspects et les mécanismes liés au stress et aux troubles anxieux, ainsi qu'aux modèles, et aux recherches liés à cette thématique.

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lOMoARcPSD|37590326 Stressanxiéténotes 22 Stress et anxiété (Université de Montréal) Scanne pour ouvrir sur Studocu Studocu n'est pas sponsorisé ou supporté par une université ou un lycée Téléchargé par Airam Had ([email protected]) ...

lOMoARcPSD|37590326 Stressanxiéténotes 22 Stress et anxiété (Université de Montréal) Scanne pour ouvrir sur Studocu Studocu n'est pas sponsorisé ou supporté par une université ou un lycée Téléchargé par Airam Had ([email protected]) lOMoARcPSD|37590326 Cours 1 Anxiété et Stress histoire Strictement: Le stress (et la peur?) sont des réactions physiologiques, alors que l’anxiété et l’angoisse des concepts proche de la psychopathologie - Le mot stress est dérivé du latin : stringere, ce qui signifie serrer fortement, étreindre (tendu, raide) Définition classique du stress : 1.Physiciens du 18ème siècle :"contrainte sur un matériau" : "strain". Donc "la cause"… ; 2. Claude Bernard (1860) : la capacité des êtres vivants à se maintenir en équilibre et à stabiliser leur milieu intérieur : 3. Cannon "Grand théoricien des émotions" : homéostasie : tendance des corps vivants à stabiliser leur organisme Réaction physiologique liée aux émotions et visant à rétablir l’homéostasie 1871-1945 : W.B. Cannon (émotions) Une émotion est une réaction psychologique et physique à une situation… Comment les trois composantes (physiologique, cognitive et comportementale) interagissent dans la production des actions et des états émotifs… 4. Dictionnaire (Petit Robert) – "Réponse de l'organisme aux facteurs d'agression physiologiques et psychologiques ainsi qu'aux émotions (agréables ou désagréables) qui nécessitent une adaptation" 5. Dictionnaire (Larousse) – "Ensembles de perturbation biologiques et psychiques provoquées par une agression quelconque sur un organisme" – 6.1936-1946 : Hans Selye Selye remarque une suite de réactions biologiques et physiologiques, apparaissant suite à divers facteurs de stress, entraînant la sécrétion de cortisol, la stimulation de la glande médullo-surrénale et l'activation du système nerveux sympathique (1936-"stress" au lieu de SGA) Pour lui, ces manifestations hormonales et neurologiques sont des manifestations de la réponse du corps au stress et il définit le stress comme : toute réponse non spécifique de l'organisme consécutive à toute demande ou sollicitations exercées sur cet organisme. Téléchargé par Airam Had ([email protected]) lOMoARcPSD|37590326 Définitions de l’anxiété Selon le DSM IV (Manuel diagnostique et statistique des troubles mentaux), l’anxiété peut être définie comme : "une anticipation craintive d’un danger ou d’un malheur à venir, accompagnée d’un sentiment de dysphorie ou de symptômes somatiques* de tension" (*Relatif au corps (par opposition à psychique)) La théorie de l'état et du trait d'anxiété (Spielberger 1966) - Spielberger propose de distinguer "le trait d'anxiété, en tant que tendance individuelle, de l'état d'anxiété, en tant que réaction émotionnelle contextualisée et ponctuelle" Il propose une théorie incluant la relation entre ces deux composantes de l'anxiété : Trait de personnalité : Un trait de personnalité est une tendance (disposition) à se sentir, percevoir, se comporter, et penser de manière relativement cohérente dans le temps et entre les situations dans lesquelles il peut se manifester. **Le trait d'anxiété est durable dans le temps VS L'état d'anxiété se caractérise par de courtes périodes Le trait d'anxiété se définit comme : "des différences individuelles relativement stables dans la prédisposition à percevoir plusieurs situations comme dangereuses ou menaçantes et à répondre à ces situations avec une élévation d'anxiété situationnelle" L’anxiété, en tant que trait de personnalité, a pour effet d’augmenter la menace perçue face à l’adversité : Ceux qui ont une anxiété de trait élevée se caractérisent par une vigilance accrue par rapport à des stimuli pouvant générer des émotions désagréables L'anxiété de trait détermine en partie le stress perçu face aux événements négatifs En comparant des individus "plus anxieux" et "moins-anxieux", les premiers sont plus vulnérables à plusieurs sortes de stresseurs la sévérité des symptômes d’anxiété (et de dépression) est positivement corrélée à la vulnérabilité au stress - L'anxiété d'état (situationnelle) se définit comme : "un état émotionnel transitoire, caractérisé par un sentiment subjectif et conscient de tension, d'appréhension, de nervosité, d'inquiétude et d'une augmentation de l'activité du système nerveux autonome" Téléchargé par Airam Had ([email protected]) lOMoARcPSD|37590326 Réaction temporaire et transitoire qui s'exprime par des sensations déplaisantes de tension et d'appréhension, et par différentes modifications physiologiques et comportementales L'anxiété d'état reflète un état émotif ou une condition de l'organisme transitoire Questionnaire qui permet d'évaluer le trait d'anxiété et l'état d'anxiété dans des situations variées En 1983, Spielberger développe la forme Y Ce questionnaire a été utilisé à très grande échelle depuis des années et sûrement le plus populaire pour mesurer l'anxiété Une traduction québécoise validée existe : ASTA - L'ASTA est composé de deux parties distinctes de 20 énoncés chacun L'échelle d'anxiété situationnelle (AS) permet d'évaluer l'état actuel du sujet, et l'échelle de trait d'anxiété (TA) permet d'évaluer l'état habituel du sujet Le répondant indique ses réponses à une échelle de type Likert à quatre points variant de "pas du tout" à "beaucoup" Score global entre 20 et 80 à échelle TA, avec de 46 à 55 pour la moyenne. Un score élevé indique la présence d'anxiété Les notes en comparaison d'un groupe de référence : + de 65 = très élevée, de 56 à 65 = élevée, de 46 à 55 = moyen, de 36 à 45 = faible, inférieur à 35 = très faible - Cours 2 Quelques faits sur les troubles anxieux... Démographie -10 ou 12% de la population est atteint d’un trouble anxieux. Bien sûre, les troubles se placent sur un continuum de la sévérité. -Plus de femmes sont atteints que chez les hommes. Hypothèse : les femmes sont plus en contact avec ce qu’elles vivent, elles consultent plus, et elles vivent dans un certain contexte social particulier. De plus, les problèmes de violence et d’agressivité chez les hommes, sont aussi peut- être des symptômes de l’anxiété. Postulats -L’absence de stress est impossible : le stress et l’anxiété est toujours sur un continuum. Le zéro n’existe pas. (Métaphore avec la température) -La stabilité des troubles anxieux varie énormément : parfois c’est constant parfois c’est stable, ça peut être en rémission spontanée et réapparaître plus tard, parfois jamais... -Les causes : On ne sait pas exactement. C’est plutôt une interaction complexe de plusieurs choses : multifactoriel (biologique, développemental, socio-économique) -Certains facteurs sont bien connus : Facteurs génétiques (y compris des antécédents familiaux d’un trouble anxieux) Environnement (comme avoir vécu un événement ou un stress traumatique) Trouble physique (ou drogue) Téléchargé par Airam Had ([email protected]) lOMoARcPSD|37590326 Les traitements -Pharmacothérapie : anxiolytiques et antidépresseurs -Psychothérapie : TCC, nouvelles techniques : thérapie d’acceptation et d’engagement, thérapie cognitive de la pleine conscience, thérapie comportementale dialectique -Les 2 en même temps sont possibles (pharmaco + thérapie) -Pour ceux qui ont des troubles d’anxiété sévère, c’est bien de donner la pharmacothérapie pour les aider à s’engager dans la psychothérapie. -Il y a deux grandes catégories de dépression : ceux qui sont physiques (exemple : après trop de stress), ceux qui sont psychologiques (exemple : après une rupture) Le stress devient pathologique quand... -Elle entraîne une souffrance significative -Elle altère le fonctionnement normal d’une personne (social, relationnel, intellectuel) -Elle dure dans le temps. Les 9 troubles anxieux du DSM 1) Le trouble de panique avec ou sans agoraphobie 2) L’agoraphobie sans trouble de panique 3) La phobie sociale (trouble d’anxiété sociale) 4) Le trouble obsessionnel-compulsif 5) L’état de stress post-traumatique 6) L’état de stress aigu 7) Le trouble d’anxiété généralisée (TAG) 8) La phobie spécifique (ou simple) 9) Le trouble anxieux lié à une maladie somatique ou à une prise de substance – 1. Le TAG La personne est constamment tendue, inquiète et dans un état de stimulation du système nerveux autonome. -Doit être présent presque chaque jour, depuis au moins 6 mois -Même mécanismes physiologiques que celles qui s’activent durant la phase de résistance -Risque de comorbidité avec schizophrénie, trouble de la personnalité, troubles alimentaires, abus d’alcool, phobie spécifique, phobie sociale, la dépression majeure. 7 -Traitements : pharmaco ou psychothérapie TCC 4 (activités de gestion du temps, activités expressive, rétroaction biologique (montre cardiaque), des techniques de relaxation) 2. Phobie spécifique Peur intense et irrationnelle provoquée par un stimulus précis ou une situation particulière. Téléchargé par Airam Had ([email protected]) lOMoARcPSD|37590326 -peut déclencher des crises paniques -Peut être traité par thérapie 3. Phobie sociale Anxiété provoquée par un type particulier de situation ou de performance ou des deux - La personne qui souffre de phobie sociale s'inquiète de ses interactions sociales et cherche souvent à les éviter. Peur irraisonnée de se retrouver en groupe ou en public, ou d'être exposé à l'observation des autres Plus que de la timidité Peut rendre incapable de rencontrer de nouvelles personnes et mène à l'isolement "L'individu a peur d'être embarrassée par des tremblements des mains ou de la voix, une rougeur qu'on pourrait voir, ou tout autre signe d'anxiété qui le ferait paraître faible, fou ou stupide" 6,7% de la population au cours de la vie au Canada - 4. Le trouble panique Se caractérise par la présence d'attaques de panique récurrentes et imprévues associées à la crainte d'en avoir une autre, de préoccupations quant aux implications possibles ou aux conséquences de ces attaques. -Suivi au moins d’un mois d’inquiétude persistante découlant de la possibilité de subir d’autres attaques, -d’une inquiétude concernant l’attaque même ou de ses conséquences, -ou un changement de comportement important* associés aux attaques Caractéristiques -Attaques de terreur soudaine (plusieurs minutes ou plus) -Se répètent de manière aléatoire sans identifier un déclencheur principal -Génère des comportements phobiques d'évitement (commence à éviter des endroits publics précis, ou en général par exemple) Prévalence et généralités *Apparaît en générale au début de l'âge adulte *2 à 3% de la population par année *Attaque de panique : Une phase, de survenue brutale, d'intense inconfort, d'anxiété ou de peur, accompagnée de symptômes somatiques et/ou cognitifs. Téléchargé par Airam Had ([email protected]) lOMoARcPSD|37590326 Se caractérise par une période bien délimitée de crainte et de malaise intenses, avec au minimum 4 (sur 13) des symptômes suivants, survenant en moins de 10 minutes : Cognitifs : -Peur de la mort -Peur de devenir fou ou de perdre le contrôle de soi-même -Sentiments d'irréalité, d'étrangeté ou de détachement vis-à-vis de soi (dépersonnalisation) Somatique : -Douleur ou gêne thoracique -Sensation de vertige, d'instabilité ou d'évanouissement -Impression d'étouffement -Bouffées de chaleur ou frissons -Nausées ou douleurs abdominales -Paresthésies ou sensations de picotement -Palpitations ou fréquence cardiaque accélérée -Sensations de dyspnée ou d'étouffement -Sueurs -Tremblements 5. Le PTSD Le SSPT (ou trouble de stress post-traumatisme TSPT) se développe comme une réponse retardée ou différée à un événement traumatisant qui présente une menace de mort physique et/ou psychique (psychologique), avec le potentiel de provoquer une détresse envahissante chez presque toute personne. L’évènement traumatisant peut découler d’une expérience directe ou indirecte (témoin d’une menace, survenu à un proche, exposition répétée aux détails traumatique) - Symptômes (5) – Souvenirs envahissants et récurrents – Rêves répétitifs de "l'événement" – Détachement affectif – Manifestations physiologiques de stress (hyperactivité du système nerveux) – reviviscence (flashbacks) En général 3 mois après l’évènement (différé 6 mois) Perdurent 3 mois (plus ou moins) Souffrances significatives 8% au cours de la vie (4%/12 mois) 6. TOC Téléchargé par Airam Had ([email protected]) lOMoARcPSD|37590326 C’est un trouble anxieux caractérisé par des pensées (obsessions) ou des actions (compulsions) répétitives et non souhaitée. Ce sont souvent des excès d'actes normaux (par exemple le lavage des mains) Des pensées (obsessions) s'imposent sans arrêt à l'esprit et la personne n'arrive pas à s'en libérer Tendance à développer des habitudes de compulsion (ne peut pas s'empêcher de faire) Les pensées obsessives sont désagréables, effrayantes ou violentes Les comportements compulsifs n'ont aucune justification logique – BREF : OBSESSIONS DÉSÆGRÉABLES, COMPULSIONS IRRATIONNELLE§ Obsessions et compulsions courantes : Obsession de la propreté ou de la contamination : Le nettoyage Obsession de l'ordre ou de la symétrie : Le rangement Obsession des nombres et du calcul : Les rites mentaux (compter) 7. Stress aigu Désigne une réaction soudaine et unique, aisément identifiable et attribuée à une cause précise. -Stress habituellement de courte durée (minutes ou heures) dans lequel la réponse physiologique dure plus longtemps que le stress et occasionne des symptômes dont la durée va de 2 à 28 jours (3j1mois) -Dans la plupart des cas, cette réaction se résorbe graduellement. -Besoin d’un soutien et d’un éloignement. 7. Stress chronique C’est une réponse à un accroissement de pressions sur une longue période de temps. -Ce type de réaction débute graduellement et progresse lentement Un état d'excitation physiologique continu. Ceci se produit quand le corps subi tellement de facteurs de stress que le système nerveux autonome a rarement la chance d'activer la réponse de relaxation - (Cours 3) Le stress versus l’anxiété Points communs : Téléchargé par Airam Had ([email protected]) lOMoARcPSD|37590326 1. C’est une expérience désagréable (généralement). 2. Les deux comportent une dimension d’activation et de tension physiologique. 3. Les deux provoquent des symptômes physiques semblables. 4. Des éléments d’incertitude (on ressent de l’incertitude par rapport à l’OS) 5. Sentiment d’impuissance (est-ce qu’on va s’en sortir ?) 6. De l’anticipation (on essaie de savoir ce qui va arriver) 7. Des émotions particulières, comme la peur Les points divergents : 1. Le stress est un symptôme physique, l’anxiété est un état ressenti 2. Le stress fait davantage référence aux symptômes physiques, l’anxiété est plus psychologique 3. Le stress est une réaction à un objet perçu comme menaçant, l’anxiété est plutôt l’anticipation d’un danger 4. Le stress est une réaction normale et l’anxiété est utilisée pour parler de pathologie Conclusions : -le stress est une notion plus large (désigne l’agent, la réaction, l’état) -L’anxiété est plus intense que le stress (plus loin dans le continuum) -Le stress est un héritage évolutif Les différentes conceptions du stress Conception physiologique (Hans Selye) Sa définition du stress : toute réponse non spécifique de l'organisme consécutive toute demande ou sollicitations exercées sur cet organisme. *Selon lui, le stress n’est jamais à zéro car il y a toujours sollicitation *Il décrit le stress comme un syndrome général d’adaptation Il développe un modèle du stress, selon laquelle l’individu stressé passe par trois stades. 1. La réaction d’alarme (phase de choc) : C’est à ce moment que le corps perçoit le stimulus menaçant. Il se prépare immédiatement à l’action : en une fraction de seconde, il choisit le Fight or Flight. L’organisme fait donc tout ce qu’il peut pour s’adapter à l’agression ou la possible agression. Le corps lance une alerte générale caractérisée par des modifications de certains paramètres biologiques comme : -Sécrétion d’adrénaline et de noradrénaline -la respiration devient plus rapide -le cœur bat plus vite et plus fort Téléchargé par Airam Had ([email protected]) lOMoARcPSD|37590326 -la pression sanguine augmente -les muscles se tendent pour l’action -le corps transpire -les mains deviennent moites *Si l’organisme est toujours soumis de façon prolongée au stimulus provoquant le stress, l’organisme passe à la phase d’adaptation ou de résistance. 2. La phase d’adaptation ou de résistance : L’organisme tente de s’adapter à l’agent stressant en mobilisant des ressources énergétiques nécessaires pour maîtriser du mieux possible la nouvelle situation. À ce stade, le stress est encore considérée comme bénéfique pour notre organisme car il nous aide à combattre ou fuir le stresseur (cicatrisation rapide, combat les inflammation, bref répare les dégâts de la phase de choc). Mais si le stress continue trop longtemps, (donc devient chronique), le corps demeure en alerte et l’organisme se fatigue, donc ne répare plus les dommages du stress. 3. La phase d’épuisement : Conception psychologique du stress John Mason M.D Découvre la dimension psychologique du stress grâce à une expérience sur les singes. Il y a deux groupes de singes. Le premier groupe est enfermé dans une cage et n’est pas nourri, le deuxième groupe est en liberté, et ils sont nourris. Au début, les deux groupes ne se voient pas. Ensuite, lorsqu’on expose les singes nourris en liberté aux singes enfermés, on décèle une anxiété plus grande chez eux. Conclusion : le stress a une dimension psychologique. Il remarque aussi durant ses études que les mêmes facteurs produisent le stress : Il développe le modèle CINÉ : C = contrôle faible I = imprévisibilité N = nouveauté É = égo menacé (Cours 4) Conception psycho-physiologiques Téléchargé par Airam Had ([email protected]) lOMoARcPSD|37590326 Modèles psychosociaux Le stress provient de facteurs environnementaux. Modèle des tracas de la vie quotidienne. Kanner : l’échelle des soucis quotidien (117 items) Selon cette approche, les soucis du quotidien est responsable du stress. Ce modèle considère la quantité de transactions stressantes entre l’individu et son environnement. Selon ses résultats, les 10 soucis quotidiens les plus fréquents : Soucis concernant le poids, la santé d'un membre de la famille, augmentation du prix des biens et denrées, entretien de la maison, trop de choses à faire, égarer ou perdre des choses, entretien de l'extérieur de la maison, investissement sur la propriété ou taxes, crime, apparence physique Critiques : les évènements ne sont pas tous égaux. Les évènements ne sont pas tous évalués de la même façon par les individus. Modèle des évènements de vie majeurs. Holmes et Rahe : le SRRS (43 évènements) Selon cette approche, les évènements de vie majeurs sont plus significatifs dans le rôle du développement et du maintien des symptômes du stress. Ce modèle considère que tout changement de vie (positif ou négatif) provoque un besoin d’adaptation. Cette exigence de s’adapter est ce qui cause le stress. *Unités de changement de vie attribué à chaque évènement (poids). On comptabilise le nombre d’évènement vécu par un individu, chacun ayant un poids différent. Ici, on tient dont compte de la quantité et de la qualité d’évènements. Selon les résultats, son questionnaire n’est pas fiable. Critiques : ignore les différences individuelles et ignore le contexte des évènements (interactions entre un individu et son environnement). Les différences culturelles et socio-économiques ne sont pas pris en compte. La formulation des items est souvent vague ou ambigüe. Un évènement positif est traité de la même façon qu’un évènement négatif alors que le négatif est beaucoup plus nuisible. Les évènements sont assez rares (surtout sur 1 an) Modèle transactionnel Lazarus et Folkman Téléchargé par Airam Had ([email protected]) lOMoARcPSD|37590326 Conception qui fait appel aux processus cognitifs et aux réactions émotionnelles impliquées dans l'interaction personne-environnement. Définition du stress selon Lazarus et Folkman : Un état déplaisant qui survient lorsqu’un individu perçoit les demandes d’un évènement comme éprouvante et excédant ses habiletés à satisfaire ou à modifier ces demandes. Un état dynamique résultant d’un déséquilibre entre les demandes de l’environnement et les capacités de l’individu tel qu’il les perçoit. = Le stress, c’est lorsque je pense qu’on me demande PLUS que ce que je pense pouvoir être capable de faire. 2 processus importants : Évaluation cognitive : Un processus de catégorisation d’une situation en fonction de sa signification pour son bien-être de l’individu (classification selon le bien-être) -Primaire : On évalue le risque que la menace représente pour nous. Sommes-nous en danger ? A) Évaluation de non-pertinence (la situation ne menace pas notre bien-ête) B) Évaluation bénigne-positive (la situation est perçu comme bénéfique) C) Évaluation de stress (la situation menace notre bien-être) -dommages, préjudices, ou pertes possibles (la situation va nous nuire) -menace : nocivité anticipée (on anticipe que la situation va nous nuire) -défi : mobilisation en vue d’un gain -Secondaire : On évalue notre capacité à gérer la situation, avec nos ressources sociales, physiques, psychologiques et matérielles. 4 parties : -Quelles options sont possibles ? -Ces options sont-elles efficaces ? -Suis-je capable de réaliser ces options ? -Quelles conséquences va s’ensuivre ? *Réévaluation constante Coping : L’individu doit maintenant agir après une évaluation de stress. Le but du coping : réduire le stress MAINTENANT. C’est la première action qui est faite pour calmer le stress actuel. Le but du coping n’est donc pas nécessairement de régler le problème, mais seulement de soulager rapidement. Cours 5 Téléchargé par Airam Had ([email protected]) lOMoARcPSD|37590326 Stratégies de coping 1.Le coping centré sur le problème : modifier ou maîtriser la situation qui provoque le stress *Ce sont ici des stratégies actives dont l’objectif est de diminuer les exigences de la situation, et également d’augmenter ses propres ressources pour faire face à la situation. 2 facteurs principaux : a) La résolution de problème : recherche d’informations, élaboration d’un plan d’action b) L’affrontement ou confrontation : efforts et actions directs pour modifier le problème 2.Le coping centré sur les émotions : réguler la réponse émotionnelle provoquée par la situation stressante *C’est ici une stratégie orientée vers la personne plutôt que vers la tâche. On veut gérer la réponse émotionnelle induite par la situation. 2 facteurs importants : 1 ; processus d’ordre cognitifs – Évitement-fuite : Essayer de se sentir mieux évitant, en essayant de tout oublier... Ex : Consommer des substances, se lancer dans des distractions, etc. –Minimisation de la menace, prise de distance (distanciation) : Faire comme si rien ne s’était passé, se dire que c’était pas si grave... : Pensée magique, déni, évitement cognitif (supprime contenu de la pensée), etc. – Acceptation : Reconnaître son rôle dans le problème et essayer de modifier les choses (responsabilité) dans le futur EMARRA Résolution du conflit 3 stress : physiologique, psychologique, maintien 2 : fonctionnement normal, reprise des activit.s 3 : bien être, estime, efficacité percu ______________________________________________________________________ Téléchargé par Airam Had ([email protected]) lOMoARcPSD|37590326 Cours 7 Les ressources personnelles Ressources de protection vs Ressources pathogènes Les ressources personnelles peuvent être pathogènes (négatives dans une situation de stress) ou protectrices (positives dans une situation de stress)... Ressources de protection (5) : la résilience, l’endurance (vigueur), l’affectivité positive, le contrôle perçu, le soutien social 1. La résilience : « capacité pour les individus placés dans des circonstances défavorables, de s’en sortir et de mener malgré tout une existence satisfaisante. » / « Une capacité d'une personne ou d'un groupe à bien se développer, à continuer à se projeter dans l'avenir en dépit d'événements déstabilisants, de conditions difficiles ou de traumatismes parfois sévères ». C’est en d’autres-mots : de pouvoir sortir d’une situation désagréable de façon « intacte » (sur un continuum). Lorsque l’individu est résilient, il évalue la situation et lui donne une signification en fonction de son système de croyances et de valeurs. La résilience comporte 2 volets : 1. Une résistance au traumatisme 2. Une dynamique existentielle englobant le concept d’adaptabilité Facteurs de résilience individuelle : (CAPACHES) -Capacités de distanciation face à un environnement perturbé -Autonomie -Perception d’une relation positive avec un adulte - -Altruisme -Compétences sociales -Habilités de résolution de problèmes -Empathie -Sociabilité, popularité Téléchargé par Airam Had ([email protected]) lOMoARcPSD|37590326 2. L’endurance, vigueur : « type de personnalité qui comprend 3 caractéristiques, soit le contrôle, l’implication et le défi ». 1. Le contrôle : croire que l’on peut influencer et maîtriser ce qui nous arrive 2. L’implication : s’engager dans de nombreuses activités, notamment sociale 3. Le défi : consiste à considérer les changements comme des opportunités pour progresser et non comme des menaces 3. L’affectivité positive : « tendance à s’engager dans de nombreuses situations avec enthousiasme, énergie, intérêt, plaisir et à éprouver des états cognitifs et émotionnels agréables » -Associée au bien-être émotionnel -Contraire de l’affectivité négative (définition plus haut) 4. Le contrôle perçu : « consiste à croire que l’on dispose des ressources personnelles permettant d’affronter et de maîtriser les évènements » -C’est un processus actuel, transactionnel, spécifique associé à de nombreuses solutions positives dans le domaine de la santé, de la douleur, de la maladie. -Processus transactionnel fonctionnel qui protège les individus -Évaluation des ressources permettant de faire face (incluant contrôle perçu et soutien social perçu) -Associé à une meilleure qualité de vie (fonctionnelle, émotionnelle, sociale) -Impact favorable sur le stress -Il agit sur la santé de diverses façons : -favorise l’adoption de stratégies d’ajustement actives face à l’adversité (et de style de vie plus sains) -lié à l’activation de divers systèmes (neuroendocrinien, neuro-immunitaire, système sympathique) 5. Le soutien (support social) : réfère généralement aux comportements des proches qui sont en lien avec les besoins d'un individu qui doit composer avec une situation stressante mais surtout la perception que l’individu a de la disponibilité a de la disponibilité de son entourage familial, amical et pro par rapport aux difficultés rencontrées et la satisfaction qu’il peut anticiper de ce soutien -fréquemment ciblée en tant que méta-stratégie -vu comme une ressource disposant d’un fort pouvoir de protection contre le stress - Le soutien social affecte l’élaboration de certaines stratégies de coping. Les effets du soutien social perçu élevé (5) : Téléchargé par Airam Had ([email protected]) lOMoARcPSD|37590326 Diminue le stress perçu Diminue les réactions affectives Augmente les ressources perçues Augmente la perception des habiletés de coping Augmente la régulation du système endocrinien Le soutien social comprend 3 notions principales : 1. Le réseau social/intégration sociale : nombre de relations sociales qu’un individu a établi avec autrui, la fréquence des contacts et la force de ses liens. C'est de l'ancrage social où l'individu crée des liens avec des personnes significatives dans son environnement, développe un sentiment d'appartenance à une communauté, il s'intègre socialement 2. Le soutien social perçu : l’évaluation cognitive d’une personne à propos du soutien qu’elle estime recevoir d’autrui. Réfère à l'impression subjective d'une personne d'être reliée aux autres par des liens disponibles, fiables et adéquats. Découle d'une appréciation subjective significative du soutien obtenu des personnes dans l'environnement social 3. Le soutien social reçu : Aide effective apportée à un individu par son entourage : soutien émotionnel, d’estime, informatif, matériel. Du soutien social reçu qui représente les actions entreprises par l’environnement dans le but de fournir une assistance à un individu. Ressource pathogène (2) 1.Impuissance acquise / Résignation acquise (Seligman) : « comportement acquis à la suite d’expériences d’échecs répétés, se traduisant par l’abandon de tout effort pour modifier la situation. *Concept qui provient du modèle animal à la suite d’études sur les rats/souris. Expérience d’électrochocs dans une boîte : la souris devient paralysée. *En lien avec le contrôle PERÇU : « Ce ne sont pas les évènements indésirables en eux‐mêmes qui créent des sentiments d’impuissance, mais la perception ou l’interprétation d’une absence de contrôle sur ces évènements » -Impact défavorable sur le stress -Précurseur de la dépression 2. L’affectivité négative : « dimension dispositionnelle de l’humeur, constituée d’un certain nombre d’états émotionnels négatifs (colère, mépris, culpabilité, peur, dépression), qui rendrait plus disposé à ressentir et subir du stress (névrosisme : un trait de personnalité qui représente la propension à ressentir des émotions négatives). Téléchargé par Airam Had ([email protected]) lOMoARcPSD|37590326 Quels facteurs influencent le stress ? - Le degré stressant d'une situation quelconque ou d'un objet est déterminé par l'influence mutuelle (un sur l’autre) de facteurs individuels (personnels), de facteurs situationnels dans une transaction (échange) donnée, et de facteurs temporels – A) Les facteurs individuels (influencent la sensibilité et la vulnérabilité au stress) Facteurs individuels les plus importants (3) : 1. Les engagements personnels Ce qui est important pour les gens et déterminent les choix qu’ils font. Ils réfèrent aussi aux motivations. 2. L’évaluation cognitive Comment une personne évalue ce qui se passe et ce qui est sur le point de se passer. 3. Les croyances existentielles et religieuses, etc. Les valeurs, les convictions personnelles. Notions préexistantes sur la réalité qui servent de lentilles à la perception. - B) Les facteurs situationnels (3) Il s'agit de certaines propriétés formelles de ces événements ou situations : – La nouveauté (ambiguïté). – L’incertitude. – L'imprévisibilité (la prévisibilité, prédictibilité). 1. La nouveauté (ambiguïté) : l’évènement ne s’est jamais produit auparavant. -Une situation nouvelle est souvent ambigüe, du fait qu’on ne peut y attribuer une signification claire L'individu doit alors baser son jugement sur des inférences (raisonnement, déduction) qu'il fait sur la nature de la situation : plus la situation est ambigüe et plus l'individu doit faire d'inférences sur sa nature. Plus l'individu doit faire d'inférences, plus il sera dans l'incertitude et donc plus il sera à même de vivre du stress (anxiété) par rapport à cette situation qu'il évalue. = plus l’ambiguïté est haute, plus les inférences augmentent, plus il y a d’incertitude, plus il y a de stress Téléchargé par Airam Had ([email protected]) lOMoARcPSD|37590326 -une situation complètement nouvelle peut être évaluée comme une menace si l’un ou l’autre de ses aspects a déjà été associé, directement ou non à un danger, dommage ou perte -L’aspect peut être nouveau dans la vie de l'individu mais lui avoir déjà été présenté comme menaçant par un tiers parti - 2. L'incertitude : on ne sait pas si l’évènement va se produire. -L'incertitude est source de stress parce qu'elle a un effet d'immobilisation des processus de préparation à la réponse (coping anticipatoire) - 3. L’imprévisibilité : l’évènement arrive sans s’être annoncé à l’avance. -Les résultats de plusieurs recherches démontrent que les animaux préfèrent un stimulus nocif (choc électrique) prévisible annoncé à l’avance, même s’il est plus intense et qu’il dure plus longtemps, à un stimulus non prévisible 2 hypothèses pour expliquer ce constat : Hypothèse 1 : Réponse préparatoire : Le signal annonçant l'arrivée du stimulus aversif (stresseur) permet au sujet de se préparer avec les moyens dont il dispose. Cette réponse préparatoire permet de réduire l’aspect aversif de ce même stimulus Hypothèse 2 : Signal de sécurité : – Le signal du moment d'arrivé du stimulus aversif (stresseur) permet de déterminer la "plage de sécurité", c'est-à-dire la période temporelle où le sujet sait que le stresseur ne se présentera pas, donc il détermine une période de sécurité avec tous les bienfaits que ceci peut amener - C) Les facteurs temporels -L’imminence : concerne la quantité de temps qui s’écoule avant l’occurrence d’un évènement stresseur (avant l’occurrence anticipée de cet évènement) – En général, plus un événement est imminent plus l'évaluation qu’en fait l'individu sera urgente et intense – moins il est imminent, plus l'évaluation sera complexe et moins elle sera intense – La durée : Plus longue est la durée d'un événement stresseur et plus grand sera le stress… évidemment L’incertitude temporelle : est le fait de ne pas savoir à quel moment un évènement va se produire plus cette incertitude est importante, plus grand sera le stress Téléchargé par Airam Had ([email protected]) lOMoARcPSD|37590326 La spécialisation hémisphérique : -La plupart des composants de la réponse au stress sont influencés asymétriquement par les hémisphères cérébraux : -L’hémisphère droit est celui qui s’occupe de la réponse préparant l’organisme à traiter efficacement avec les menaces extérieures -L’anxiété anticipatoire serait plus à gauche -L’axe hypothalamus-hypophyse-glandes surrénales et l’axe sympathique adrénomédulaire semblent être sous la commande principale de l’hémisphère droit. Le chemin du stress Amygdale : Structure indispensable à notre capacité à ressentir et à percevoir les émotions, important dans la reconnaissance de nos émotions -L’amygdale est impliquée dans la formation de mémoires émotionnelles -L'amygdale est la structure cérébrale qui détecte le stresseur et indique à l'axe HPA (hypothalamo-hypophysiosurrénalien) de répondre -Plusieurs inputs sensoriels convergent vers l’amygdale pour informer des dangers potentiels de son environnement -Reçoit aussi de nombreuses connexions de l’hippocampe Hippocampe -Participe à l’adaptation à l’environnement -L’hippocampe participe à la régulation de l’humeur, l’acquisition des connaissances -Impliqué dans la formation de la mémoire spatiale -Impliqué dans le stockage et la remémoration de souvenirs contextuels -La mémoire des événements : comparaison avec la situation présente Cortex préfrontal Structure cérébrale située dernière le front Est le centre de la prise de décision, de notre sang-froid. Aide à évaluer la situation afin de prendre les bonnes décisions Contrôle les pensées et les actions (comportements motivés) Son travail principal est de contrôler les réponses émotionnelles au stress en régulant l'amygdale Les circuits de la peur : Circuit court : thalamus amygdale Circuit long (thalamus-cortex-amygdale) Circuit court: Rapide mais imprécis, s’occupe des reactions de fuite et de défense Téléchargé par Airam Had ([email protected]) lOMoARcPSD|37590326 -Très court délai mais ne permet de transmettre que des informations floues -Une stimulation sensorielle est perçue (la vue d’une forme étrange ou un son menaçant) par nos sens -L’information sensorielle est envoyée au thalamus, puis directement à l’amygdale -L’amygdale va déclencher une première alarme sensorielle -Permet de commencer à nous préparer à un danger (fuir ou combattre), même si nous ne savons pas exactement comment Le circuit long : lent mais plus précis, permet la perception précise du stimulus (augmente sensiblement le temps de réaction… peut être fatal en cas de danger) Une stimulation sensorielle est perçue (la vue d'une forme étrange ou un son menaçant) par nos sens L’information sensorielle est envoyée au thalamus, puis directement à l’hippocampe. Ce dernier compare avec nos expériences passées (mémoire), renseigne sur le contexte et informe l’amygdale Le thalamus transmet l’information sensorielle au cortex préfrontal. Ce dernier analyse la situation et évalue la dangerosité de la situation et informe l’amygdale (confirme, ajuste ou annule) L’amygdale enclenche les réponses émotionnelles et les réactions corporelles de la peur appropriées - Pour la réaction de stress, il y a 2 systèmes importants qui font le lien entre le corps et le cerveau : 1- système nerveux – Nerfs qui transportent les impulsions électriques du corps vers le cerveau ou du cerveau vers le corps 2- système endocrinien– Système de glandes qui secrète des hormones dans le système sanguin afin de contrôler l'activité de divers organes. Le système endocrinien est contrôlé par l'hypophyse - Système nerveux : Système nerveux central : – Partie du système nerveux composée principalement du cerveau, du tronc cérébral et de la moelle épinière Système nerveux périphérique : – Toutes les parties du système nerveux à l'exception du cerveau et de la moelle épinière ; comprend les nerfs sensitifs et moteurs – L'ensemble des neurones qui ne sont pas localisés dans le système nerveux central…. – Système nerveux somatique : – Composé de nerfs qui transmettent l'information sensorielle au SNC et l'information motrice aux muscles squelettiques. Permet les mouvements volontaires Système nerveux autonome : Système nerveux parasympathique Système nerveux sympathique – 1.2.2-Le système nerveux autonome Partie du système nerveux périphérique qui achemine des informations entre le cerveau et les organes internes Téléchargé par Airam Had ([email protected]) lOMoARcPSD|37590326 il contrôle les fonctions involontaires du corps telles que le rythme cardiaque, la pression sanguine, la digestion Régit les glandes, le muscle cardiaque ainsi que les muscles lisses des vaisseaux sanguins et des organes internes – -régit les glandes, le muscle cardiaque ainsi que les muscles lisses des vaisseaux sanguins et des organes internes Le système nerveux autonome -Le système nerveux parasympathique : –S'active en l'absence de facteurs de stress, assure l'entretien courant de l'organisme. Le parasympathique est responsable de la conservation de l'énergie (réponse de relaxation) –Le système parasympathique libère un neurotransmetteur différent, l'acétylcholine qui accompagne les états de relaxation et de calme (le frein) – Système sympathique : s’active en présence de facteurs de stress (activation physiologique) il est responsable de déployer l’énergie (réactivité au stress) -Le système sympathique libère de l’adrénaline et de la noradrénaline. Il contrôle les réactions de combat et de fuite. Chez le mammifère ces deux systèmes sont constamment en équilibre Téléchargé par Airam Had ([email protected])

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