Sociologie de la santé et de la médecine PDF

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Ce document présente un aperçu de la sociologie de la santé et de la médecine, explorant les déterminants sociaux de la santé, la construction sociale de la maladie, les professions médicales, les systèmes de santé et les politiques publiques, les relations patient-professionnel de santé, ainsi que l'impact des nouvelles technologies. Le document vise à comprendre comment les facteurs sociaux et culturels influencent la santé et la maladie.

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Sociologie de la santé et de la médecine CHU(Centre Hospitalier Universitaire) est un hopital liés à un université. Il remplit des fonctions de formations et de recherche, et est dirigé par un directeur général sous la tutelle de l’Agence régionale de santé (ARS). autre définition: Les CHU sont de...

Sociologie de la santé et de la médecine CHU(Centre Hospitalier Universitaire) est un hopital liés à un université. Il remplit des fonctions de formations et de recherche, et est dirigé par un directeur général sous la tutelle de l’Agence régionale de santé (ARS). autre définition: Les CHU sont des établissements publics de santé autonomes dirigés par un directeur général dont la gestion est contrôlée par un directoire et un conseil de surveillance. Ils sont placés sous la tutelle de l’Agence régionale de santé (ARS) que représente le ministère de la Santé L’activité des CHU est composé de 40% de l’offre aux soins dont: 18% des passages aux urgences, 52% des appels SAMU, 36% d’intervention SMUR, 21% des naissances, 28% d’acte d’imageries, 45% d’actes de laboratoires, 18% de séjour en cancérologie et 37% des publications de recherche. Sociologie de la santé et de la médecine La sociologie de la santé et de la médecine est une branche de la sociologie qui étudie les interactions entre la santé, la maladie, les systèmes de soins, et les structures sociales. Elle s'intéresse à la manière dont les facteurs sociaux, économiques, culturels et politiques influencent la santé des individus et des populations, ainsi que le fonctionnement des institutions médicales et des pratiques de soins. Voici quelques aspects clés de la sociologie de la santé et de la médecine : 1. Les déterminants sociaux de la santé La sociologie de la santé analyse comment des facteurs sociaux comme le statut socio-économique, l'éducation, l'accès à l'emploi, le logement, les inégalités sociales, et les conditions de vie influencent la santé des individus. Elle étudie aussi les disparités de santé entre différents groupes sociaux, comme les inégalités entre classes sociales, genres, ethnies, et régions géographiques. 2. La construction sociale de la maladie Cette discipline s'intéresse à la manière dont les sociétés définissent ce qui est considéré comme "normal" ou "pathologique". Ce qui est perçu comme une maladie peut varier d'une culture à l'autre, et même au sein de la même société au fil du temps. La sociologie de la santé examine aussi comment certaines conditions sont médicalisées ou stigmatisées en fonction des valeurs sociales et culturelles dominantes. 3. Les professions médicales et le rôle des professionnels de santé Elle analyse le rôle des médecins, des infirmières, des psychologues et autres professionnels de santé dans le système de soins. Cette approche examine aussi la manière dont ces professions sont structurées, hiérarchisées et régulées, et comment elles influencent l'expérience des patients et l'organisation des soins. 4. Le système de santé et les politiques publiques La sociologie de la santé s'intéresse aux structures et aux dynamiques des systèmes de santé, qu'ils soient publics ou privés. Elle analyse comment les politiques de santé sont élaborées et mises en œuvre, et comment elles affectent l'accès aux soins, la qualité des soins et l'efficacité du système. Les questions de financement, de gestion des ressources, et de l'équité dans l'accès aux soins sont au cœur de cette analyse. 5. Les relations entre patients et professionnels de santé Cette dimension explore les interactions entre les patients et leurs soignants, en se concentrant sur la manière dont le pouvoir, la confiance, la communication et les inégalités sociales influencent ces relations. Les concepts de "patient actif" ou "patient passif", la notion de "partenariat thérapeutique" et les enjeux de consentement éclairé sont des sujets importants dans ce domaine. 6. La médecine, la technologie et la société La sociologie de la santé étudie également l'impact des nouvelles technologies médicales sur les pratiques de soins, les relations entre patients et médecins, ainsi que sur la gestion de la santé et de la maladie. Cela inclut des sujets comme la télémédecine, la médecine génomique, ou encore l'éthique des nouvelles technologies en santé. 7. Les comportements de santé et la prévention Enfin, elle s'intéresse aux comportements de santé des individus et des groupes sociaux, et aux pratiques de prévention. Elle analyse comment les normes sociales influencent les choix de vie (alimentation, exercice, consommation de substances), ainsi que les stratégies mises en place par les sociétés pour prévenir certaines maladies (campagnes de vaccination, lutte contre le tabagisme, etc.). Objectifs de la sociologie de la santé et de la médecine : L'objectif principal de cette discipline est de comprendre comment les phénomènes sociaux et culturels façonnent la santé, la maladie, et la médecine. Elle permet de mettre en lumière des inégalités, de proposer des améliorations dans les politiques publiques de santé, et d'améliorer l'organisation des soins. Elle a également pour but de favoriser une meilleure compréhension des rapports sociaux dans le domaine de la santé, afin de contribuer à une meilleure qualité de vie pour les individus et les sociétés. En résumé, la sociologie de la santé et de la médecine offre une perspective critique sur le système de santé et la médecine en elle-même, en prenant en compte les contextes sociaux et culturels dans lesquels ces phénomènes se produisent. Intro Général: 1ère Illustration: Inégalité sociale de santé Une carte qui représente les inégalités territoriale en matière de soin hospitalier Les soins les plus prises en charges par la CHU(Centres Hospitaliers Universitaires) sont effectués dans les zones urbaines et les moins prises en charges dans les zones rurales. Donc, on voit une surmortalité par exemple dans régionale Parisienne à Saint-Dennis et la cause de cette surmortalité est dus à l'accès au soin qui sont inactives(pas de médecin). Inégalité Teritorial(Tunisie) Plus l'accès au soin est privilégiée, plus elle aura accès au vaccins donc par territoire on peut traduire condition sociales. Pbl: Quels sont travaux qui questionne le lien entre l'accès au territoire et à la santé? 2ème Illustration: Les maladies dans la santé ex: Sida,l' obésité: représentation sociale qui agissent dans la société ( discrimination) Grande épidémie: la peste noire Le VIH( virus de Limmunodefiscience Humaine ) qui provoque l'exclusion spociale. 3ème Illustration: L'évolution des catégories utilisés par la médecine Certains maladies tel que la Drapétomania étaient catégorisés par les médecins. Cette maladie amenait les eslaves à fuir leurs conditions de vies. Au XIXème siècle, on parle de l'épidémie de fugue selon le docteur Tissier dont( Les fugues d'Albert Dada). Il a aussi écrit un livre qui se nomme les fous voyageurs. 5ème Illustration: La santé et la politique La dimension politique des maladies est une catégorie qui doit etre reconnu et entendu 6ème Illustration: Le pouvoir médicale Concernant le pouvoir médicale, on s'interrroge sur la diffusion de la medecine. On essai de voir la facon dont la medecine depuis ces deux dernière siècle gagne du pouvoir? Comment elle s'élargi de manière juridique? 1ère Partie: Naissance d'une sociologie de la medecine: thérapie, concepts, enquetes C'est par la sociologie des professions qu'est nait la sociologie de la medecine qui provoque un conflit épistemologiques puisque l'école internationaliste et fonctionnaliste s'affronte autour d'une notion (profession). Chapitre 1: La profession médicale The social system} livre La domination professionel }livre Voici les questions que se posent les sociologues: Qu' est ce qui fait que des activités vont etre des metiers et d'autres vont s'établir en profession? A quoi servent les professionnel? Quel est leur fonction? Qu'est ce qui fait que des groupes professionnels maintiennent la société? Qu'est ce qui fait que les groupes professionnel deviennent autonome? De ces questions vont etre repris par des intéractionnistes? 1. Une approche fonctionnaliste de la profession médicale. Parcson(1902-1979): 1ère père fondateur des années 50-60 alors fesant partis des fonctionnalistes qui à cette époque sont très dominant. Ils ont une vision systématiques de la société (voit la sociét comme un tout….). Donc par exemple: tout est nécessaire… Ils voient aussi la société comme un corp humain et il y a une interdépendance. De ce fait , les fonctionnalistes cherchent tout simplement à expliquer pourquoi est-ce que la société existe? Pour cela, nul besoin d'enqueter, ils produisent un modèle théorique. Quand aux intéractionnistes, ils enquetes. 16/09 The social système: Parcson -Structure social et dynamique le cas de la pratique médicale et moderne. Aquoi sert la société? Les professions établis( medecin, avocats….). Les professions vont inssuflés des normes, des valeurs, cimenté les sociétés selon Parcson), diffusé la société. 2. Une approche fonctionnaliste de la medecine Les fondements à la fois régulateur et intégrateur régulation: poser des règles Les professions établies( hyperspécialisation) Les professions établis vont diffusé des valeurs qui sont nouvelles (collectivités) L'Universialisme, Parcson participe à la fonction de la medecine A) La santé est nécessaire au bon fonctionnement de la société du point de dépard de l'analyse de la medecine. ( La maladie empeche les individus à définir leur sociale). Pour les fonctionnalistes tous est nécessaires ( la société doit se maintenir) : réflexion normative. La maladie met en péril la société ( Parcson; déviance) norme biologique (maladie), norme sociale (comportement). Les maladies ne sont plus en mesures de tenir leur roles c'est-à-dire d'avoir une activité routinière( ex: cuisine, se laver, aller au travail….) au sein de la société. Société industrielle, les individus sont des producteurs. Le medecin va ramener de l'ordre: Il est le seul à pouvoir identifier un malade Il permet au individus un etour à la vie sociale Donc le medecin est le seul à pouvoir reconnaitre le statut de malade B) Une analyse de la relation médicale en therme de role notion role: système d'attente et d'obligation réciproque La validité du système théorique ( relation medecin et malade) La notion de role( rendre prédictible les normes de la société) Etre malade c'est un role sociale 3 attentes concernant le malade: Ne pas travailler, rester au lit sous peine de désaprobation malade acceptation d'une aide Le fait de trouverun médecin et de coopérer avec le médecin Maladie légitime si le malade tient son role ( maladie chronique et maladie aigu) 4 Obligation du medecin: Reconnaitre l'état de malade de son patient L' aider à guérir Tout mettre en oeuvre pour parvenir à guérir le malade Coopérer avec le patient pour lui assurer les meilleiurs possibilités de guérison 4 Critère qui caractérises les professions établi: Fonctionement spécifique L'Universialisme Orienté vers la collectivité Neutralité affective Universialisme: Caractérise les fonctions établi( normes généralisés) Le bien-etre des patients est placés au-dessus de leurs intérets personnels ou des intérets commerciaux. C) Apport et limite Parcson: 1er Sociologue qui se soit interressé à la place de la medecine A travers ce chapitre 10, il a ouvert plein de perspectives personnel La medecine à crée de l'intégration social Plein de recherche Il a été reprocher a Parcson de ne pas avoir bien réfléchi à ces catégories. On lui reproche de ne pas etre aller chez le medecin ( de ne pas enqueter). Théorie de la domkination professionel (autonomie). Comment est-ce qu'une activité devient une profession? La profession medicale traduite en France( la diffusion d'une idée) Epistémologie ou théorie “ la domonation professionnel” Ouvrage de Parcson dans les année 70's La medecine s'est imposée rapidement à tout ce qui est psychique. En gagnant ce monopole( la medecine) à limitité les possibilités parce que les autres professions médical acquiert à leur tour cet autonomie. Activité: profession: il faut que le public juge qu'elle est utilitaire. Le public va considéré que le professionnel constitue un travail éthique. On devient une profession en développant une autonomie juridique (droit de s'autoréguler) b) Une relation médecin-malade régulariser par le conflit Friedson est une sociologue de terrain: intéractionniste. Les médecins et les malades ne représentent pas les meme intérets car le 1er interet de la médecine c'est l'interet de son groupe personnel. Le medecin va voir le malade à partir de son pouvoir spécialisé. Le malade va voir sa situation par rapport aux exigence de sa vie quotidienne. La pédiatrie et la chirurgie( passive) C) Le malade: Un déviant La maladie est une déviance: quand on est malade on dévie selon les normes pour Friedson et Parcson. Freidson parle de l'acte de déviation qui crée la déviance. (ex: le médecin étiquette comme étant malade, il crée la maladie) Ainsi une personne désigné comme étant malade devient un malade pour la société. L'étiquetage est la remlation sociale qui crée la déviance. 23/09 Chapitre 2: Savoir/pouvoir médical 70's se développe: critique médecine; controle sociale( interne ou externe) CS( interne: capacité des individus à s'autoréguler); (externe: toutes les règles qui vont s'exprimer sur les individus et qui règle comportement , Le semant d'hypocrate). Travaux de M.Foucault( philosophe Francais 1926-1984): Archéologue ( Nevessis Médical); travail, médecine, prison. Question sur le pouvoir de la médecine. Il enquete sur la prison à travers les groupes interventions sur les prisons. 1) Le cadre théorique Foucaldien Rupture qui donne lieu à une nuvelle ère marqué par un phénomène: la naissance d'une société moderne. Société moderne= Société bureaucratique SB: utilisation des informations: produire, surveiller(bases) collectes d'information( recensement, maladie, organisation obligatoire, vaccins) la société exerce un pouvoir administratif= pouvoir disciplinaire (pouvoir de surveillance). La société moderne n'adopte pas l'usage de la violence. La violence maintenu par l'Etat maintient le role de la société. Foucault dit que tout le monde détient du pouvoir donc il est rationnel. Il y a un lien entre bureaucratie et surveillance Les société donne une importance à la vie. Le biopouvoir= pouvoir biologique (2 faces anatomo-politique; la politique du corp, dispositif disciplinaire permettant d'exprimer toutes les forces productifs des corps. Dispositif disciplinaire ( le temps et l'espace: l'école, la prison) Biopolitique: la politique de la population: tout le controle de masse qui s'opere à l'aide de connaissance sur la population. M.Foucault fait une citation sur la biopolitique “ l'entrée des phénomènes propres à la vie de l'espèce humaine dans l'ordre du savoir et du politique dans le champs des techniques politiques ” Question du(pouvoir et savoir) deux thermes qui vont ensemble La question du corp: le corp est ciblé par le pouvoir et le savoir ; le corp va etre faconné par médecine. 2)Les conditions du développement de la medecine moderne Argument centrale de la medecine moderne; elle son essor d'une société dans laquelle la centralisation Médecine: histoire de changement culturel, politique, économique Transition démographique qui a lieu entre la fin du 12ème et 19ème siècle( croissance très forte des villes et une crise du controle urbain ( problème de gestion de la population) 3) Discipline de la connaissance, discipline de pouvoir Prendre des connaissances, surveiller sa population( les individus se maitrise): nouvelle forme de connaissance L'intéraction entre les hommes et leur modes de vie Discipline fondé sur ces données, ces infos collectés( hiérarchisé certains actions) par ex: violer est plus grave que tuer. Les disciline sont forgés de nouvelle catégories à travers lesquelles le corps vont se travaillée elle-meme. Les nouvelles catégories vont aussi élaborés des critères scientifiques Discipline= Autorité {psychologie= discipline scientifique :normes psychiatrie Connaissance: discipline de pouvoir M.Foucault DP= Controle sociale: intérioriseé par les individus comme de réalités subjectifs Nouvelle Discipline ( pouvoir s'exerce sur les ames) car les individus se percoivent à travers L' Hopital donne naissance à la médecine moderne donc les hopîtaux deviennent des lieux de savoir( symptomes, les examens, enseigner par le cas clinique). A travers la discipline de nouvelles maladies L'Hopital moderne ( une architecture de l'hopital qui veille à la surveillance) l'un des premiers discipline complets (autres ex: usine, école…) 4) Une archéologie du regard médicale Il distingue 3 temps: Medecin de Chevet: Les medecins vont dépendre du clientèle ( quel est votre roblème)?) la maladie touche l'individu dans l'ensemble (spirituellement, physiquement…..) Medecin hospitalier: le patient qui dépend du medecin ( maladie devenu un problème pathologique) Ou est-ce que ca fait mal? Medecin de laboratoire: Tout le monde est remplacé par des test scientifiques ( maladie biochimique donc on a plus besoin de medecins ou de patient) 5) Le corps est un produit historique Le “corps” est un artefact social et culturel transitoire et non une parti de la nature. Le corp est lui-meme produit par la société 6) Biopolitique et controle du corps Naissance d'une clinique Foucault identifie 2 période dans la concemptualisation et le controle du corp: La maladie, la folie et la criminalité Une anatomo-métaphysique du corp(une punition) ( la facon de réguler n'est pas disjoincte; réaction d'une rupture physique pour séparer ) La medecine va discipliné le corp ( distinction entre ce qui est normal et ce qui n'est pas normal ; le normal et le pathologique) Une technico-politique du corp. C'est sur le corp que s'exprime le pouvoir donc il va etre le lieu, la cible, le lieu de l'opposition. Nos corp vont etre construit il va refléter toutes notre structure de pouvoir, toutes ces luttes ( sociale, politique et économique) vont refléter nos corp. La prise de conscience ouvre la voie à des discours alternatives d'opposition. Conclusion: Foucault ne porte pas de jugement: l'histoire est un processus de discontinuité. La société n'évolue pas, une société donner va produire des formes de pouvoir elle-meme qui sont différente. Il rejeté l'idée que toute cette facon, ces languages sont constitués par des disciplines. 30/09 Chapitre 3: Médicalisation et démédicalisation Article et ouvrage: Emile.Zola(The medicalizatin in society) La découverte de l'hyperactivité Déviance et médicalisation (Schneider) 2 sociologue américain ( Conrad et schneider), ils continuent a travaillé le concept de médicalisation. 1. La médecine institution majeur du controle sociale 2 articles qui interroge le pouvoir médicale (ex: le droit et la religion) biographie de Zola(1935- 1954) et Irving Kenneth “ la medecine comme institution de control sociale” (1972); “Âu nom de la santé et de la maladie” (1975) Zola a publié deux articles très critique sur le pouvoir médicale en 1972 puis en 1975. Il a incorpé deux institutions( le droit et la religion). C'est un medecin neutre et objectif, il est aussi soutenu par des experts qui vont porté un jugement neutre. Notre manière de pensés est forgé par le médical. La médecine est le plus important controle sociale(interne, externe). La medecine est utilisé en terme d'usage moraux ( ex: la guerre). Le pouvoir de la médecine représente un danger pour la société. 2) Le concept de médicalisation Conrad et Schneider ont observés depuis les années 70 de nombreux maladies qui sont apparus. La maladie est une condition qui peut faire l'objet d'un diagnostique et/ou( l'anorexie, syndrome du stress post traumatique, syndrome de fatigue chronique etc…) 3 facons: Les maladies se développent, la définition de maladies va s'élargir( pourquoi il y a plein de maladies); par exemple l'OMS a baissé le taux du sucre en 1989. L' apparition de maladie: Conrad et Schneider ont observés les activités qui présentaient des déviances et qui sont devenus des maladies à traiter(ex: l'alcool, l'obésité….) Condition et processus considéré comme “naturel” et qui deviennent régi par des normes, des concept médicaux ( ex: accouchement, ménopose, adolescance, médicalisation du désir sexuel. La médicalisation est un processus par lequel des problème non médicaux deviennent identifier et traiter, il néssecite aussi une solution médicale. Degré de médicalisation: ex: la mort, maladie mentale grave… 3) Deux étude de cas au fondement du concept de Deux article qui s'interroge sur l'hyperactivité, hyperkinésie 1er élément: l'émergence: 1930 les medecins savent que donné de l'anphétamine donne lieu à un abscence de traitement. Les medecins posent un diagnostique hyperkinésis.Le nouveau médicament la ritaline. 150000 dignostic de TDA en 1970 en Amérique 1/10 qui consultent un médecins repart avec une ordonnance de ritaline.Diverses promoteurs de cette médicalisation par ex: Conrad a beaucoup nuiancéla médecine. Selon lui, autour de la médicalisation, la médicalisation molécule pouvant s'améliorer firmes pheurmaceutique qui vont commercialisé médecine soit formé, coloc, infos, les medecins connaissent cette maladies l'accord du medecin identification d'autrui(adulte) Conclusion: Le contre poids de Zola Comment est-ce que la médicalisation agit sur de multiples facteurs? 4) Typologie des promoteurs de la médicalisation: Les processus de médicalisation ne s'opère jamais s'il n'y a pas de promoteur La médicalisation de l'hyperactivité Conrad(Ouvrage 2005) pose le fait que tout les chercheurs qui,vont travaillés sur la médicalisation vont avoir une vision impérialiste Mouvement sociaux qui vont s'operer ( syndrome post traumatique, les groupes d'interets, les associations…) des processus de médicalisation qui interviendrait dans le groupe. La génécologue participe à l' accouchement. La médecine étant une pieuvre Ils vont soutenir l'idée que pour un phénomène de médicalisation se réalise, il faut un groupe sociaux de pouvoir pour convaincre les autres groupes sociaux. A) Les medecins sont les premiers promoteurs. Il jouent fréquement dans le role de médicaisation qui leur offre un avantage( médicalisation de l'hyperactivité permet au medecin pédiatre de s'occuper de maladie bénin. Donc moin d'enfant malade, moins de revenus ce qui donne place au medecin libéraux. Les médecins on joué un role important dans la médicalisation d'alcool pendant la grossesse B) Les consommateurs Les consommateurs subissent la pression pour diverses raisons, ils doivent : Stimuler la recherche(traitement..) Consommation( faire validé leur expériences pour validé leur condition de vie C) L'Industrie ( l'hormone de croissance par l'industrie pheurmaceutique ) D) Le système protection sociale( assurance maladie) Dans l'assurance maladie il y a de nombreux promoteurs concernant la médicalisation ( ils interviennent dans le remboursement dans le soin de santé qui a pour effet sur les pratiques médcale de participé à la reconnaissance. Conrad en 2005 montre le role de l'assurance maladie concernant les pauses de slives ( obésité,esthétique). Refus de remboursement pour l'assurance maladie. Conclusion: Conrad et Schneider pense qu'aucun groupe de médicalisation n'a le pouvoir de convaincre. Les associations et l'industrie pheurmaceutique jouent un role important, la médecine joue un role très moins en comparaison. 5) Les conséquences de la médicalisation: Bénéfices d'une médicalisation ( prises de conscience globale de la société sur les bien-fait médicale) ex: l'amélioration des traitements Depuis l'épilespsie les gens vivent beaucoup mieux L'Apparition de l'alcoolisme n'a pas changé le statut social de ceux qui sont atteint La médicalisation peut amener à de nombreux problème (elle améliore pas le quotidien d'un individus ) Les médecins sont les seuls appropriés pour diagnostiquer le problème et proposer des réponses Les traitements médicales deviennent la seul réponse logique à cette condition La médicalisation élargi l'espérance de vie sont sous le controle du traitement médicale Difficile de traduire un therme médical en un therme politique Quand la condition devient médicalisé le traitement peut etre imposé ( plein d'acte subit par le patient) ex: accouchement Le processus de démédicalisation est très rare Conrad rejette que l'ensemble de la société soit pathologé, médicalisation partielle d'un phénomène( état, évènemen non-médical) Chapitre 4. Les perceptions du corps, de la santé et de la maladie Susan Sontag montre, à partir de l’étude de la littérature (Kafka, Baudelaire, Dickens…), que la maladie devient support de sens ; la maladie prend la forme d’un signifiant dont le signifié est le rapport de l’individu à la société. Exemple : « [La viralité] est la pathologie des circuits fermés, des circuits intégrés, de la promiscuité et de la réaction en chaîne. C’est une pathologie de l’inceste, pris dans un sens large et métaphorique. (…) Le fait que le sida ait touché d’abord les milieux homosexuels ou drogués tient à cette incestuosité des groupes qui fonctionnent en circuit fermé. » (Jean Baudrillard, 1990. 1) Les symptômes, des produits culturels ? Mark Zborowski (1908-1990) Au sein de l’école de pensée « Culture et personnalité », il développe l’une des premières études portant sur la perception (culturelle) des sensations et symptômes. Dans son article « Cultural Components in Response to Pain » (Journal of Social Issues, 1952), il compare la résistance à la douleur de trois groupes ethniques et religieux : Des Américains d’origine italienne ; Des Américains de confession juive récemment arrivés aux Etats-Unis ; Des Américains issus de famille protestantes implantées de longue date aux Etats-Unis. → Il conclut, dans une perspective culturaliste, que les individus adoptent un comportement face à la douleur qui correspond au comportement attendu de leur communauté sociale et culturelle d’appartenance. 1) Les symptômes, des produits culturels ? Irving Kenneth Zola (1935-1994) Dans “Culture and Symptoms. An Analysis of Patient’s Presenting Complaints” (American Sociological Review, 1966), Irving K. Zola compare les plaintes de patients américains d’origine italienne ou d'origine irlandaise. qui ont reçu le même diagnostic. Il montre par exemple que les Irlandais minimisent leur souffrance comparativement aux Italiens : 1) Les symptômes, des produits culturels ? Irving Kenneth Zola (1935-1994) Exemple : Un diagnostic de myopie : → Il conclut à des différences culturelles dans la façon de localiser des sensations (circonscrites vs diffuses) et de minimiser ou d’insister sur sa douleur. 1) Les symptômes des produits culturels ? Luc Boltanski (1940-) Il observe que tout le monde ne semble pas percevoir les mêmes sensations morbides ou, tout du moins, opérer les mêmes sélections et leur attribuer la même valeur : “tout se passe comme si la perception des sensations morbides était inégalement acérée dans les différentes classes sociales ou plutôt comme si des sensations similaires faisaient l’objet d’une “sélection” ou d’une “attribution” différente et étaient éprouvées avec une plus ou moins grande intensité selon la classe sociale de ceux qui les éprouvent” (p. 211). Cela explique en partie la consommation médicale différenciée socialement, avec un autre élément : la résistance à la souffrance physique (érigée en valeur dans les classes populaires). => Les inégalités devant la mort s’expliquent, selon lui, par une différence de consommation médicale due à la nature du rapport au corps d’autant plus instrumentalisé que l’on descend dans l’échelle sociale. 2) Les représentations sociales de la maladie et de la santé Claudine Herzlich (1932-) Figure majeure du champ de la santé en France, elle a impulsé, en France, les recherches sur les représentations sociales de la maladie : « Tout événement important de l'existence humaine demande une explication : on doit en comprendre la nature et lui trouver des causes. La maladie n'échappe pas à cette exigence. L'individu confronté à une sensation corporelle désagréable et inhabituelle doit la “décoder”, la relier éventuellement à d'autres manifestations, décider s'il y a lieu d'y voir un signe inquiétant pour lequel une action s'impose. Il doit aussi pouvoir en rendre compte, expliquer aux autres ce qu'il ressent s'il veut recevoir une aide. Une telle élaboration n’est pas seulement individuelle, elle est reliée au social et à la culture. » (Sociologie de la maladie et de la médecine, 1994 , p. 57) 2) Les représentations sociales de la maladie et de la santé Claudine Herzlich (1932-) A partir d’entretiens menés auprès de 80 personnes, elle propose une typologie des représentations sociales de la maladie : La maladie « destructrice » : la maladie est évoquée à travers ses conséquences dévastatrice liées à l’inactivité et un sentiment d’impuissance sur l’organique. l’individu ne voit aucune possibilité de restaurer son identité. La maladie « libératrice » : la maladie est évoquée comme un moyen de défense face aux exigences de la société. L’individu perçoit dans la maladie l’occasion d’échapper à un rôle social étouffant son individualité. La « maladie-métier » : la maladie correspond à une intégration sociale spécifique mais persistante. L’individu redoute la maladie tout en l’acceptant et s’y adaptant. Cette adaptation, dans la maladie chronique, est possible par la création d’un nouveau mode de vie (exemple : relations avec d’autres malades). 2) Les représentations sociales de la maladie et de la santé Janine Pierret (1944-) Dans son chapitre d’ouvrage “Les significations sociales de la santé : Paris, l’Essonne, L’Hérault” (1984), Janine Pierret s’appuie sur une enquête par entretiens et questionnaires réalisée auprès de plus de 100 personnes : ouvriers, employés, cadres, agriculteurs ; types d’environnement (urbain, banlieue, rural). Ce matériau montre d’abord que « parler de santé, c’est parler de sa vie » ; Il expose : Les diverses façons de donner du sens à la « santé » ; Et montre aussi que les conceptions de la santé sont des moyens d’accès au sens que les individus donnent à leurs conduites et à leurs pratiques sociales. Son analyse lui permet de dresser une typologie des “formes de santé”, distinguant quatre type. 2) Les représentations sociales de la maladie et de la santé (1/4) La forme « santé-maladie » “La santé c’est être bien portant et pas trop malade, c’est tout. De toute façon, moi je ne m'écoute pas, j'ai pas le temps et même quand ça ne va pas, je dis que ça va, c'est le meilleur moyen d'être en bonne santé parce que vous vous écoutez, si vos dites : “aujourd'hui, je suis mal fichue, je vais me coucher”, et bien vous êtes malade ; alors que si vous vous dites : “bon, je suis mal fichue, mais je fais comme si je ne l’étais pas”... (…) J'ai quand même eu 6 enfants qui sont toujours en bonne santé. Ils ont eu, comme tous les mômes, la rougeole, la coqueluche, la varicelle, mais autrement des maladies jamais.(…) Moi, c'est ma devise : “le travail, c’est la santé”. (…) Moi quand je vais chez le docteur, c'est que je suis vraiment malade : j'y suis allée pour mes grossesses parce que c'était obligé, et pour mes gosses quand ils ont de la fièvre, bien sûr. (…) Ce sont des choses imprévisibles [qui provoquent les maladies], on ne peut rien faire, de toutes façons on ne peut pas prévoir la maladie, maintenant peut-être mieux que dans le temps, mais il y a des choses qu'on ne peut pas prévoir parce que si on pouvait prévoir, on n’attendrait pas que ce soit là. (…) à l’époque où on vit, on n'est plus en 1900, on prévoit certaines maladies, mais pour le cancer, je ne sais pas si on peut le prévoir, le cancer on le voit quand il est là, on essaie de le guérir.” (Mme F., 48 ans, femme de ménage, mère de 6 enfants, résidant à Paris XIIe arrondissement) 2) Les représentations sociales de la maladie et de la santé (2/4) La forme « santé-instrument » “La santé, c'est la base de tout pour moi, vous n'avez pas la santé, vous ne pouvez pas travailler, vous êtes bridé dans tous les domaines, vous ne pouvez pas faire de projets, rien, vous n'allez pas bien loin. Mettons, si vous étudiez, étant en mauvaise santé, vous n'avez pas la force pour étudier ; pour travailler manuellement c'est pareil, ça demande de l'énergie : si vous êtes sans cesse arrêté, ça vous démoralise, vous êtes découragé. (…) Il faut être bien portant pour faire face à tous les événements. (…) Prévenir, c'est déjà au départ, à la naissance, c'est même la mère avant la formation de l'enfant. Il faut que la femme soit apte, en état de concevoir un enfant correct, ça fait des bons points pour l'enfant plus tard. Déjà qu'au départ, la mère commence par elle-même : pas d'abus d'alcool, de cigarettes, c'est très mauvais pour la prévention du futur enfant. Et puis, le suivre régulièrement, lui donner une alimentation normale, lui faire tous les vaccins, et quand vous amenez un enfant en bonne santé, par la suite il est moins malade, il y a moins de dépenses de consultations. Et puis il y a l’éducation : avoir une éducation correcte, adaptée pour préserver le capital-santé, apprendre à connaître ce qu'est la santé, ne pas la détruire. Ça, la santé, c'est un capital, c'est la base de tout, c'est un facteur de réussite, un point de départ solide. Parce que c'est l'enfant qui subit les séquelles s'il est toujours mal fichu, qu'il a des bricoles parce qu'il n'a pas été bien suivi ou que la mère s'est laissée aller.” (M. S., 48 ans, ouvrier soudeur, 2 enfants, résidant à Val d’Yerres) 2) Les représentations sociales de la maladie et de la santé (3/4) La forme « santé-produit » “La santé, c'est pour moi... on pourrait parler de la pollution, tous ces trucs-là..., c'est quand même un facteur de santé, la stabilité, parce que changer sans arrêt, on ne travaille pas avec les mêmes personnes, on ne travaille pas dans les mêmes lieux ; sinon les problèmes de santé, c'est lié à la vie quotidienne, qui n'est pas drôle parce que les horaires de boulot sont crevants, parce qu'il y a les transports, parce qu'on rentre et qu'on est crevé, c'est une vie avec deux métiers, toutes les corvées domestiques, ça ça relève de la santé. La santé, je m'en préoccupe quand je flanche : je craque un peu et à ce moment-là, je m'en sors mal ; bon, je dis toujours, le seul moyen pour m'en sortir serait que je trouve un boulot à mitemps. Je ne peux pas changer les conditions de ma vie professionnelle ; l'est l'accumulation de deux vies qui fait que c'est fou. Moi, je crois qu'il y a une solution pour que les gens se sentent un peu mieux dans leur peau, c'est qu'ils travaillent moins. (….) Quand j'achète le pain dans un magasin biologique, je trouve qu'il est bien meilleur que la baguette dégueulasse que j'achète chez le boulanger du coin. Et puis c'est aussi par goût ; j'ai des moments comme ça où je me dis : “bon, si je me nourrissais mieux”.” (Mme C., 41 ans, secrétaire de direction, 1 enfant, résidant à Paris XIIe). 2) Les représentations sociales de la maladie et de la santé (4/4) La forme « santé- institution » “Alors moi, la santé pour moi, c'est l'hygiène et la santé dans tous les domaines, c'est-à-dire en même temps le contrôle de la santé permanent, le contrôle médical, le sport et voire même la façon de vivre (…) Alors le contrôle de la santé à l'école devrait être beaucoup plus rigoureux. (…) On leur fait de vague mensuration, pour moi c'est du bricolage, et puis toutes les classes ne passent pas, donc tous les enfants ne passent pas systématiquement tous les enfants. Les deux visites obligatoires sont des visites à 6 ans et à 10 ans, au moment où l'enfant entre en 6e, mais entre temps on fait ce qu'on peut ; en fait il n'y a pas assez de docteurs. Le médecin qui vient en fait, c'est un peu le médecin d'usine, donc la prévention n'est pas faite. Au niveau du personnel de l'Education Nationale la médecine préventive n'existe pas (…) On n'a pas de contrôle. Alors au niveau de la population, les sportifs doivent être suivis sur le plan médical, et on devrait prévoir des centres médico-sportifs. (…) Par la fonction que j'occupe, je peux faire beaucoup de choses. Si je trouve un enfant en mauvaises conditions de santé, je peux prévenir les parents, mais si les parents ne réagissent pas, je peux faire appel aux services sociaux et voire même la DDASS, qui peut alors intervenir d'une façon beaucoup plus efficace au niveau des parents et des enfants. (…) La prévention, c'est faire en sorte que l'enfant soit harmonieusement développé.” (M. D., 43 ans, directeur d’école, 2 enfants, résidant à Val d’Yerres).

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