Sémiologie de L’Image PDF
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This document provides an introduction to semiotics, specifically focusing on the analysis of images. It explores the concept of signs, their interpretation, and how context influences meaning. The text defines and differentiates different types of signs and examines the role of visual communication in various fields and contexts.
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Sémiologie de l’image 1. Introduction - À QUOI SERT LA SÉMIOLOGIE ? Ex: Canular par RTBF - Codes culturelles du JT + débat connu des Belges → répercussions obligeants des excuses - Conséquences : Mise en évidence d’une certaine crédulité du public face aux images présentes d...
Sémiologie de l’image 1. Introduction - À QUOI SERT LA SÉMIOLOGIE ? Ex: Canular par RTBF - Codes culturelles du JT + débat connu des Belges → répercussions obligeants des excuses - Conséquences : Mise en évidence d’une certaine crédulité du public face aux images présentes dans le JT - Média reconnu pour sa crédibilité → Confiance ++ et donc pas de prise de recul Pour comprendre une image, il faut identifier et interpréter : - les “codes” liés aux images… - les contextes sociétaux entourant les images… - les techniques mobilisées pour créer l’image… … afin de comprendre les messages que l’image transmet La sémiologie est une approche servant à décrire, comprendre et interpréter ce que l’on voit: remise en question systématique de l’évident pour atteindre le sens. C’EST QUOI LA SÉMIO ? Du grec séméion = signe + logia = théorie = science générale des signes Dans la Grèce antique : une discipline médicale qui interprète et analyse les symptômes de différentes maladies. Le langage est alors considéré comme une catégorie de signes ou de symboles servant aux hommes à communiquer entre eux… … verbalement… … ou par la gestuelle. En résumé « Le concept de signe est donc très ancien et désigne déjà quelque chose que l’on perçoit – des couleurs, de la chaleur, des formes, des sons – et à quoi on donne une signification » Martine JOLY, Introduction à l’analyse de l’image DÉFINITION : La sémiologie (ou sémiotique) est l’étude des signes et des systèmes de signification. 2. Le signe en sémiologie a. Le signe Du latin signum = marque, sceau, signal, preuve … chose qui vaut pour une chose différente … chose perçue qui permet de conclure à l’existence ou à la vérité d’une autre chose, à laquelle elle est liée. Exemple : Pourquoi porte-t-on du blanc à un mariage ? Couleur, qui existe en elle-même, mais porteuse de sens dans certains contextes pour représenter un concept immatériel Signification culturellement construire dans notre société : la pureté C’est ici un SIGNE = la représentation matérielle de quelque chose d’immatériel et de différent de lui-même Le signe est la réunion de quelque chose que je perçois et de l’image mentale associée à cette perception. Nous utilisons des signes pour signifier/ exprimer des choses. Nous associons les signes à leur signification grâce à des codes, que nous avons acquis au fil de notre vie Exemple : le forme du « cœur » b. Le signe chez Saussure FERDINAND DE SAUSSURE - 1857 – 1913, Linguiste suisse - Inventeur du terme « sémiologie » - Étudie la sémiologie du langage Pour Saussure, le signe à deux facettes : - Un signifiant : le constituant matériel du signe (le son, le mot) - Un signifié : le constituant immatériel du signe (le concept associé au signifiant) « l’idée que je me fais de … » Attention : on parle ici de l’association entre un mot/son à une représentation mentale, non de l’objet lui-même (ex : l’idée que je me fais d’un chat quand j’entends le son « chat » ou que je lis le mot « chat », pas l’animal lui-même) Le signifiant et le signifié … sont indissociables … sont liés par la signification Signe = Signifiant + Signifié (signification) SYNTHÈSE DE SAUSSURE Signifiant : face matérielle et physique du signe Signifié : face immatérielle, conceptuelle, intellectuelle du signe Le signifiant est indissociable du signifié (les comprendre comme les deux faces d’une pièce, qui serait le signe) Signification : acte qui unit le signifiant au signifié et qui produit le signe Monosémie : signifiant correspond à un seul signifié (cheval = cheval) Polysémie : signifiant correspond à plusieurs signifiés (“croix” = religieuse, barré, maths) c. Le signe chez Pierce CHARLES S. PIERCE 1839 – 1914, Philosophe Il ajoute la question du contexte (ex: Pastèque = fruit/ Palestine) Il est l’un des fondateurs du pragmatisme. Approche triadique du signe Propose trois types de signes Effet du contexte sur le sens du signe Comparaison entre les deux : i. Citation de C.S. Pierce « Un signe, ou représentamen, est quelque chose qui est là pour quelqu'un en vue de quelque chose sous quelque rapport ou capacité. Il s'adresse à quelqu'un, c'est-à-dire créé dans l'esprit de cette personne un signe équivalent ou peut-être un signe plus développé. Ce signe tient lieu de quelque chose : son objet. Il tient lieu de cet objet, non sous tous rapports, mais par référence à une sorte d'idée que j'ai appelée quelquefois le fondement du représentamen » C.S Pierce - CollectedPapers vol.2 (1958) Tout peut être un signe, mais pas la même signification pour les différentes cultures. Tout est un signe mais il faut quelqu’un pour l'interpréter pour le rattacher à sa signification. « Un signe, ou représentamen, est quelque chose qui est là » Le signe existe dans le monde physique (on peut le voir ou le toucher, ou l’entendre, etc.) et tout dans le monde physique peut devenir un signe. Pour Saussure : le signe est linguistique Pour Pierce : tout peut devenir un signe « Il s'adresse à quelqu'un, c'est-à-dire créé dans l'esprit de cette personne un signe équivalent ou peut-être un signe plus développé » Quelqu’un doit interpréter le signe – lui donner un sens et une signification Pour Saussure : pas de précision Pour Pierce : il y a forcément quelqu’un pour donner du sens au signe « Ce signe tient lieu de quelque chose : son objet. Il tient lieu de cet objet, non sous tous rapports, mais par référence à une sorte d'idée que j'ai appelée quelquefois le fondement du représentamen » Le sens d’un signe dépend de la personne qui l’interprète. Le sens d’un signe n’est pas absolu, mais conditionné par le contexte dans lequel il s’insère (Exemple : la pastèque et la Palestine) En résumé : Tout est signe… … mais il faut quelqu’un pour l’interpréter… … pour le rattacher à sa signification Saussure : dyadisme (2 éléments pour composer le signe : signifiant, signifié) Pierce : triadisme (3 éléments pour composer le signe – cf diapo suivante) ii. Théorie générale des signes * « Équivalent » chez Saussure Représentamen : ce qui représente Objet : ce qu’il représente Interprétant : ce qu’il signifie Interprétant = concept / Objet = ce qu’il est réellement / Représentamen = Un support (son) → Voir exemples sur la diapo SÉMIOSIS : Activité d’interprétation et de renvoi qui se répète jusqu'à épuisement de sens (U. Eco) En résumé : - Tout peut être un signe. - Triade : représentamen, objet, interprétant. - Le sens dépend du contexte d. La typologie du signe chez Pierce i. Trois grands types de signes 1. L’Indice - Annonce un phénomène dont il est la manifestation, la trace sensible. - Le signe existe dans la nature tel quel. Il ne représente pas la chose ou le phénomène, il les manifeste en direct ou en propre. Exemple : le tonnerre qui annonce l’orage, l’intonation de la voix 2. L’Icône - Représentation analogique détachée de l’objet ou phénomène qu’il représente. - Les similarités sont là avec l’objet, mais elles sont reconstruites et représentées (association d’idées) Exemple : une photographie, une dessin, une sculpture, le combiné téléphonique pour représenter la fonction d’appel, un jouet, etc 3. Le Symbole - Relation conventionnelle et arbitraire (lois, règles, habitudes, etc.) avec l’objet. - Pas de similarité avec l’objet. Seul, le représentamen / signifiant ne dit rien. C’est l’interprétant qui donne le sens. Exemple : code de la route, gestuelle codifiée, langage, drapeaux, etc. → voir exemples dans la diapo Synthèse de Pierce RÉSUMÉ : 3. L’image et sa perception VISION DES COULEURS L’indissociable couple « couleur et lumière » → indissociables La lumière révèle les couleurs Chaque objet apparaît coloré car il absorbe les couleurs de la lumière blanche et ne reflète que celles qui lui correspondent. On va donc jouer avec la lumière pour créer des contrastes ou encore des effets. La perception d’une couleur dépend de son environnement coloré (stabilité). Les couleurs s’influencent réciproquement et une couleur varie selon son environnement immédiat. PERCEPTION PERSONNELLE La perception visuelle des couleurs dépend : - du sexe - de l’âge - de l’environnement - de la culture a. La théorie des contrastes Johannes Itten (1888 - 1967) - Professeur de peinture à Bauhaus - Enseignant suisse - Définit 7 types de contrastes Définition du contraste: L’opposition de deux choses dont l’une fait ressortir l’autre. i. Couleur en soi Utilisation de 3 couleurs de nature différentes « Effet maximum » avec les couleurs primaires → Effet net, puissant et criard ii. Clair / Obscur - Ecart maximum entre les valeurs claires et les valeurs sombres d’une même couleur Met en lumière les parties importantes d’une image Ex du chat : valeurs claires et sombres du gris - Il sert également à donner de la profondeur. - Le camaïeu utilise une même couleur avec des tons différents iii. Complémentaires Couleurs diamétralement opposées sur le cercle chromatique → Excitation visuelle maximum (≠ oeil au repos) Leur rapprochement avive leur luminosité et leur mélange les détruit (on obtient du gris). iv. De quantité Rapport de grandeur de surface de deux ou plusieurs couleurs Plus une couleur est lumineuse (renvoie la lumière ), plus sa surface sera petite v. De simultanéité Une même couleur placée sur un fond différent ne produit pas le même effet. vi. De qualité Désigne l’opposition de couleurs saturées, lumineuses VS couleurs éteintes ou ternes Les couleurs perdent leur luminosité dès qu’elles sont éclaircies ou assombries. Les couleurs pures peuvent être ternies ou rompues à l’aide du : blanc, noir, gris et de sa couleur complémentaire sur le cercle chromatique. vii. Chaud / Froid Opposition entre les couleurs chaudes et froides Du point de vue visuel : - Couleurs chaudes semblent avancer - Couleurs froides semblent reculer b. Psychologie de la forme - Gestalt Le cerveau traite les images comme des formes globales Ici : les 3 > et les cercles « Pacman » sont interprétés comme deux triangles superposés Ce principe est beaucoup utilisé en communication, notamment pour les logos https://fr.wikipedia.org/wiki/Psychologie_de_la_forme (présente l’ensemble des lois de la Gestalt) - Loi de continuité : les points rapprochés représentent une forme Exemple panda WWF - Loi de proximité : Nous rapprochons en premier les points les plus proches les uns des autres Exemple IBM EN RÉSUMÉ - Les couleurs influent la perception des couleurs adjacentes - 7 types de contrastes à utiliser selon les besoins - Le cerveau traite les images dans leur globalité MÉTHODE D’ANALYSE DES IMAGES 4 types de message en analyse de l’image : 1. Messages plastiques Toutes les caractéristiques créatives et on étudie comment elle est composée. 2. Message iconique non codé (image dénotée) (Roland Barthes) On va décrire l’image de manière la plus complète possible, sans interprétation. 3. Message iconique codé (image connotée) (Roland Barthes) Interprétation de l’image (pull en laine → qqch de chaud → on est en hiver/automne) 4. Message linguistique (Roland Barthes) Étudier la composition de l’image, Décrire l’image, Analyser ce qu’on voit (pk cette police, analyse des mots utilisés..) 4. Éléments d’analyse de l’image : Les signes plastiques a. Description technique de l’image fixe i. Support de l’image On étudie en premier le support, on va le décrire en détail. Une image fixe sur du papier, sur un écran numérique… Texture ? Une image animée projetée, transmise ou diffusée… Technique ? ii. Format et taille de l’image Rectangulaire ? Horizontale ? Verticale ? Carrée ? Ronde ? Ovale ? … ? Petit format ? Moyen format ? Grand format ? … ? iii. Notion de “cadrage” Distance entre l’objectif et le sujet photographié ou filmé Correspond à la portion du champ visuel du photographe ou du vidéaste visible à l’image Un cadre large : communique une information sur le contexte Un cadre serré : attire l’attention sur un détail pour en augmenter son importance Le surcadrag : Un élément du décor donne l’impression de créer un cadre à l’intérieur du cadre : « Un cadre dans le cadre » iv. Champ & Hors-champ.. Champ : le morceau d’espace imaginaire représenté dans l’image à deux dimensions. Ce que « montre » un appareil photo ou une caméra ! Hors-champ : tout ce qui n’est pas représenté dans à l’image, mais que le spectateur peut éventuellement deviner grâce à certains éléments suggérés v. Champ & Contre-champ.. Portion d’espace située à l’opposée du champ Elle est donc là où se trouve l’appareil photo ou la caméra Technique courante pour filmer les dialogues vi. L’échelle des plans Rapport de proportion entre un sujet et un cadre Le plan général sert à mettre le contexte (époque/lieu..) Le plan d’ensemble sert à voir des éléments qui permettent de nous placer → Les différents plans Très grand plan : permet de voir les émotions vii. Angles de prise de vue Orientation de l’objectif / de la caméra par rapport au sujet Technique du : God's eye / Birds eyes : Plongée à 90% Scène complexe, connexion divine Vue omnisciente (Qui sait tout) CONTRE-PLONGÉE (VUE DE DESSOUS) La captation de l’image se fait en dessous du sujet. Effet de domination. Ex : Batman : immeuble en flamme qui n’est pas montré plus que ça → Contraste de quantité et clair/obscur PLAN CASSÉ (DÉBULE) Dutch aigle Axe de l’horizon décalé But : mettre en avant l’instabilité viii. Perspective Permet de représenter des objets ou des espaces en trois dimensions sur une surface à deux dimensions PERSPECTIVE CLASSIQUE Utilisation de lignes de fuite convergeant vers un point précis PERSPECTIVE CAVALIÈRE Utilisation de droites parallèles pour différencier les différents niveaux de plans HYBRIDATION Utilisation de lignes de fuite et de droites parallèles dans la même image ix. Effet Filtre : modifier les couleurs et agir sur l’interprétation Luminosité : éclaircir ou assombrir Flou : Impression de vitesse / de mouvement dans l’image b. Description technique de l’image séquentielle i. Mouvements de caméra Le travelling : mouvement de la caméra placée sur un chariot Avant : Mouv de caméra qui va vers l’avant Arrière : Mouv de caméra en arrière Circulaire : Mouv où la caméra tourne autour le perso Complémentaire : arrière + zoom = écrasement ii. Montage Le plan séquence : une scène filmée en un seul plan (pas de montage) Plan (de montage) : Partie du film comprise entre deux points de montage Scène : Espace où se déroule l’action Séquence : Ensemble de plans qui constitue une unité de structure narrative iii. Effet KOULECHOV Un plan a la capacité d'influer sur l’interprétation du plan suivant. Le montage permet ainsi de suggérer des émotions qui ne sont pas présentes à l’écran. L’association des deux plans a davantage d’impact que quand on les diffuse individuellement. 5. Les signes musicaux, sonores et socio-culturels a. Signes sonores et musicaux i. Vocabulaire Musique : Créée expressément pour une production audiovisuelle Musique Préexistante : Musique issue d’une base de donnée musicale Voix Off : Voix « hors champ » Signature sonore : Partie de l’identité sonore d’une marque ii. Modèles d’intéraction du son Penser la fonction d’un son avant de le décrire STIMULUS RÉPONSE : Un signal sonore pour solliciter l’attention de l’utilisateur FEEDBACK : Un signal sonore pour que l’utilisateur adapte son comportement INDUCTION : Un signal sonore pour influencer l’état émotionnel de l’utilisateur sur son comportement. iii. Fonctions de la musique MUSIQUE DIÉGÉTIQUE : - Musique que le personnage et le téléspectateur peuvent entendre ensemble MUSIQUE NON-DIÉGÉTIQUE : - Seul le téléspectateur l’entend - Commente l’action et influence la réaction émotionnelle face à une scène CONTEXTUALISE UN LIEU : - Musique traditionnelle - Instrument locaux CONTEXTUALISE UNE ÉPOQUE : - Musique « d’époque » - Marqueur chronologique CARACTÉRISE UNE ENTITÉ : - Le leitmotiv est un motif ou un thème associé à un élément du film : personnage, lieu, sentiment, idée. - La musique peut être modulée en fonction des émotions à transmettre Exemple de LEITMOTIV dans Star Wars b. Signes socio-culturels Codes, lois, croyances, symboles, mœurs communs aux membres d’un même groupe culturel Notre interprétation du monde n’est jamais neutre, mais influencée par notre environnement socio-culturel CODES GESTUELS ET COMPORTEMENTAUX Kinésique : Étude des gestes, postures, poses, regards, mimiques, etc. Une orientation du corps et du regard établit un rapport particulier entre « l’acteur » représenté sur l’image et le spectateur Codes socio-historiques CODES GESTUELS ET COMPORTEMENTAUX Proxémique : Étude de la manière dont les êtres vivants gèrent leur rapport à l’espace Variation selon les cultures, les contextes et le lien affectif, etc CODES TECHNIQUES ET ORNEMENTAUX DU CORPS Utilisation d’artifices pour ornementer le corps : maquillage, vêtements, accessoires, uniformes, coiffure, tatouages, etc. Appui sur la dimension historique, esthétique et sociale des artifices Définissent la personnalité, une fonction, une époque, etc. CODES SYMBOLIQUES ET SIGNALISATION Un individu ou un groupe va mobiliser des symboles (Pierce) qui véhiculent des idées Emblèmes, symboles à valeur religieuse / politique / philosophique, blasons, etc. Association de couleurs à des concepts, langage, etc. Code de la route, pictogrammes, idéogrammes, etc. CULTURE ARTISTIQUE Appui sur l’histoire de l’art et la culture artistique pour la création de visuels Aussi bien dans les films, des images, des publicités, etc c. La promesse des genres LA PROMESSE DES GENRES – F. JOST Chaque genre doit respecter des codes pour être crédible auprès du téléspectateur Les codes permettent d’identifier le genre de ce qui est visible à l’écran, à partir de ce que nous connaissons déjà. Ex : un homme en haut d’un immeuble Chaque genre établit des « promesses » qu’il doit remplir auprès du téléspectateur Ex : un film de super héros (action, super pouvoir, tension dramatique, explosions, etc.) Un documentaire : plans larges, voix off, informations crédibles, etc. Un jeu télé : public, applaudissement, présentateur, divertissement, etc. Exemple : Journal télévisé Codes : générique, présentateur/trice portant une tenue stricte, plateau télé, reportages, envoyé spécial, fraîcheur et fiabilité des informations (force de persuasion), tonalité vocale, etc. Dans le cas de la RTBF : mobilisation des codes visuels du JT dans un but de canular = scandale car va à l’encontre des codes liés à la fiabilité des infos Détournement des codes : Groland, le Gorafi, les Guignols de l’info = détournement des codes poussé au maximum pour assimiler l’émission à une émission de divertissement satyrique Monde Réel : émissions qui prétendent nous informer sur notre monde (ex: JT) Monde Ludique : monde intermédiaire, concerne les émissions qui parlent de notre monde mais qui possèdent leurs propres règles (ex : Koh-Lanta) Monde Fictif : construit un monde commun une construction autonome – la vérité d’une action se juge en fonction de la cohérence des règles proposées par l’univers (ex : Harry Potter) MÉTHODE D’ANALYSE DES IMAGES 3 types de message en analyse de l’image (état d’avancement) : 1. Message iconique non codé (image dénotée) (Roland Barthes) 2. Message iconique codé (image connotée) (Roland Barthes) 3. Message linguistique (Roland Barthes) 6. La rhétorique de l’image (R. Barthes) ROLAND BARTHES 1915-1980 Philosophe, sémiologue et critique littéraire français Dénotation et connotation des produits culturels Un article clé pour la sémiologie. “Qui dit” L’image publicitaire car elle est “assurément intentionnelle”. Les 3 messages de l’affiche : Message iconique non codé (dénotation): description hyper objective quel élément est placé où Message iconique codé (connotation) Message linguistique a. Dénotation : « JE DÉCRIS… » Quand on voit l’image on la comprend, Barthes va se concentrer sur les éléments. C’est donc : décrire l’image de la manière la plus précise possible. Ex: Panzani b. Connotation : Partie interprétation, les messages qu’elle veut nous transmettre et sur quoi elle s’appuie pour nous passer le message. Connotation peut s’appuyer sur sa subjectivité, imaginaire perso (culture perso..), mais aussi les codes culturelles Ex chez Panzani : 1. le retour du marché : filet ouvert = vient de rentrer, produits frais, côté traditionnel.. , forme du filet en corne d’abondance (= corne qui n’a jamais de fin = positif) 2. L’italianité jaune/blanc, vert et rouge = code culturel 3. Service culinaire total : Panzani servent tout ce qu’il faut pour faire des plats 4. Nature morte (= peinture de qqch qui va changer d'aspect = nourriture pourrie etc) c. Message linguistique Tout ce qui accompagne l’image. Les supports en sont la légende, marginale, et les étiquettes, qui elles sont insérées dans le naturel de la scène. Le texte aurait deux grandes fonctions pour l’image : l’ancrage et le relais L’ancrage: Appuie ce qui est déjà sur l’affiche → Redondance → Indique le bon niveau de lecture, le « bon niveau de perception » “Pate - sauce - parmesan À l'italienne de luxe” → ça appuie sur les éléments qu’on a déjà Le relais : Ajoute des informations qu’on n’a pas déjà → Précision, parole.. → Apporte une information que l’image ne donne pas, « le plus souvent un morceau de dialogue »