Révision Exam Intra - PSY1095

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EarnestEmpowerment

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Université de Montréal

Laetitia Ruimy

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développement de l'enfant psychologie du développement développement humain

Summary

Ce document résume les points principaux du cours sur le développement de l'enfant, couvrant des concepts tels que les théories du développement, les stades et les différentes perspectives (psychanalytique, béhavioriste, etc.). Il est conçu pour la révision d'un examen intra à l'Université de Montréal.

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lOMoARcPSD|7328350 Révision exam mi-session Développement de l'enfant (Université de Montréal) Studocu is not sponsored or endorsed by any college or university Downloaded by Laetitia Ruimy ([email protected]) lOMoARcPSD|7328350 Chapter 1 Questions/Main Ideas/Vocabulary Développement de l’enfant N...

lOMoARcPSD|7328350 Révision exam mi-session Développement de l'enfant (Université de Montréal) Studocu is not sponsored or endorsed by any college or university Downloaded by Laetitia Ruimy ([email protected]) lOMoARcPSD|7328350 Chapter 1 Questions/Main Ideas/Vocabulary Développement de l’enfant Notes/Answers/Definitions/Examples/Sentences Domaine d'étude consacré à comprendre les caractéristiques stables et changeantes des enfants de la conception à l'adolescence 3 domaines : - Dével physique (développement motrice) – compréhension de l’environnement (cognitif) - Dével cognitif - Dév socio-affectif - Périodes de développement de l’enfant 1. Prénatal : conception à naissance = changement plus rapide, organisme à humain 2. Petite enfance : naissance à 2 ans = changements dramatiques chez enfants, 2 ans : premiers pas = autonomie 3. Préscolaire : 2 ans à 6 ans ; corps long et mince, motricité fine, enfants + autonomes, jeux imaginaires, pensée et langage développent ; liens avec pairs se tissent 4. Âge scolaire : 6-11 ans ; école, découverte du monde 5. Adolescence : 11-18 ans : puberté, autonomie Science du développement humain Domaine interdisciplinaire : inclut l’ensemble des changements qui se produisent à mesure que l’individu avance en âge. Changement ordonné Changement prévisible Développement normatif Le développement = séquence, pas d’événements isolés et indépendants L’histoire développementale d’un individu permet d’expliquer son comportement actuel et de prédire son adaptation ultérieure. Les changements qui arrivent à pratiquement tous les enfants.  Développement individuel Théorie  Un ensemble organisé, ordonné et cohérent d'énoncés interreliés qui décrivent, expliquent et prédisent les phénomènes.  Importance des théories Des variations individuelles autour des trajectoires du développement normatif. (Pas tous qui commence à marcher ou parler au même moment) Il y a une continuité dans la trajectoire de développement d’un enfant précis.  Fourni un cadre conceptuel pour mieux comprendre + interpréter faits observés pour améliorer bien-être + traitement des enfants. Dépend d’une vérification scientifique et guide les recherches futures. 1 Downloaded by Laetitia Ruimy ([email protected]) lOMoARcPSD|7328350  Décrire les comportements des bébés, expliquer comment et pourquoi les bébés désirent développer des liens avec les parents et prédire les conséquences sur les comportements futurs  Continu : L’ajout progressif des mêmes types de compétences qui étaient déjà présentes. (marcher)    Discontinu: L’émergence de nouvelles façons de comprendre et de répondre au monde à des moments précis du développement. (capacités scolaire, principe d’escalier) Changements rapides au courant des étapes Capacités fondamentalement différentes   Développement par stade = la même trajectoire développementale. Tout le monde a les mêmes séquences     Différentes cultures. Contextes distincts = différentes voies de croissance Enfant timide vs enfant extraverti Enfant de société villageoise vs ceux des villes occidentales – différences   Influence mutuelle entre les individus et leurs contextes. Les enfants = affectés par contexte + contribue aussi   Importance varie pour les théories (génétique vs environnement) Sujet de débat important  Le positionnement d’une théorie sur débat affecte manière dont elle explique les différences individuelles.  John Locke : Perçoit les enfants comme des tabula rasa (Carte blanche). Ils viennent au monde sans prédispositions et se laissent imprégnés par leur environnement. Précurseur de la théorie du béhaviorisme Attachement Le développement est-il continu ou discontinu? Développement unique à chacun ou partagé par tous? L’hérédité ou l’environnement ?    Jean-Jacques Rousseau : Perçoit les enfants comme des sauvages nobles. Ils viennent au monde avec un sens moral et une trajectoire de développement innés. Enfants tout équipés, influence des parents et environnement nuit aux capacités des enfants 2 Downloaded by Laetitia Ruimy ([email protected]) lOMoARcPSD|7328350   Les théoriciens ne s’entendent pas sur la question de la stabilité vs la plasticité.       Perspective actuelle    Théories psychanalytiques (européenne) Stabilité : bagage génétique + expériences petite enfance = clés pour établissement patrons comportements présents tout au long de la vie. Caractéristiques élevées ou faibles : reste comme ça tout le temps Importance de l’hérédité? Plasticité : développement = flexible aux changements + s’adapte fonction influences environnementales. Environnement = important Préconiser interventions en jeune âge Influencent interventions + cliniques; Gènes + environnement = importance cruciale pour développement. Développements continus + discontinus = présents. Le développement contient caractéristiques universelles, propres à l'individu + à son environnement. L'impact du vécu varie selon les individus et les domaines de développement. Sigmund Freud : Surestimé, basé sur sa propre expérience, se base sur les adultes et non des enfants.  La théorie psychosexuelle de Freud : Le ça (plus grande partie, pulsions de base), le moi (conscience, rediriger les impulsions du ça pour les décharger) et le surmoi (conscience, conformisme aux parents et aux valeurs) deviennent intégrés au cours de cinq stades : it, ego, superego o Stade oral (naissance à 1 an) o Stade anal (1 à 3 ans) o Stade phallique (3 à 6 ans) o Période de latence (6 à 11 ans) o Stade génital : puberté à l’âge adulte  La théorie psychosociale d’Erikson met l’emphase sur la contribution positive du moi (ego) dans le développement humain tout au long de sa vie. o Psychosociale : moi apporte du positif chez l’individu  Stades psychosociaux : o Confiance vs méfiance (naissance à 1 an) o Autonomie vs honte et doute (1 à 3 ans) o Initiative vs culpabilité (3 à 6 ans) o Travail vs infériorité (6 à 11 ans) o Identité vs confusion des rôles (adolescence) o Intimité vs isolation (émergence de l’âge adulte) o Générativité vs stagnation (âge adulte) o Intégrité vs désespoir (65 ans à la fin de la vie)  Chaque stade a un conflit de base  Comment résolu : saine ou malsaine = influence tout au cours de la vie  5 premières étapes sont parallèles à Freud  Stabilité et plasticité mélangées  Un des premiers ayant ajoutés des étapes dans la partie 3 Downloaded by Laetitia Ruimy ([email protected]) lOMoARcPSD|7328350 adulte   Béhaviorisme     Théorie de l’apprentissage social         Théorie du développement cognitif de Piaget         Béhaviorisme : Considère que les événements directement observables (stimuli et réponses) sont des sujets d’étude appropriés. (Watson, début du 20e siècle) Conditionnement classique (Ivan Pavlov) : Apprentissage chez les animaux – Salive quand on donne de la nourriture, salive même à la vue de la personne qui les nourrissent. Chiens associent stimulus neutre (personne) et stimulus (Nourriture), a réussi à faire saliver au son d’une cloche) and John Watson). Environnement = force suprême, le petit Albert) Conditionnement opérant (B. F. Skinner) : le comportement est influencé par le renforcement et la punition. (Renforcement positif ou punition) Théorie de l’apprentissage social (Albert Bandura) : L’observation des autres, le modelage comme source puissante de développement. (Imiter d’autres personnes) Modelage : Apprendre en imitant les comportements des autres, surtout ceux qui ont eu des conséquences positives Capacité à écouter, observer et lire affectent leur apprentissage Poupée qui reste debout; enfants observent l’assistantrecherche violent envers la poupée derrière un miroir, puis fait la même chose Enfants de plus en sélectif pour les imitations Réprobation ou commentaire = développement des normes personnelles pour comment se comporter en société Leurs propres capacités les aident à réussir ou non Enfants se crée une façon de se comporter Créer un système de valeurs Les enfants construisent activement leurs connaissances du monde en manipulant et en explorant leur environnement. Influencé par sa formation de biologie, adaptation biologique et adaptation à l’environnement Compréhension des enfants différentes des adultes (Stades) Développement normatif des processus de pensée et de raisonnement des enfants. Au cœur de cette théorie se trouve le concept d'adaptation biologique. Ces habiletés progressent à travers quatre stades distincts de développement cognitif. Les stades du développement cognitif selon Piaget : o Période sensorimotrice (0 à 2 ans) : sens, mouvements o Période préopératoire (2 à 7 ans) : pensée symbolique et illogique o Période des opérations concrètes (7 à 11 ans) : raisonnement plus ordonné o Période des opérations formelles (11 et plus) : Pensée devient un système de raisonnement abstrait et Méthodes : observation de ses propres enfants; a pu voir les changements cognitifs pendant la croissance Convaincu que les enfants sont des apprenants actifs (enquête sur le monde), riches connaissances Contestation : sous-estimé les capacités des enfants 4 Downloaded by Laetitia Ruimy ([email protected]) lOMoARcPSD|7328350        Théorie du traitement de l’information       Psychologie cognitive Sens à comportement Comment résoudre des problèmes (opérations mentales) Essais-erreur ont guidé vers la bonne réponse Être actif, modifie leurs réponses avec environnement Ne divise pas le développement en plusieurs étapes (continu) Postule que les processus de pensée humains sont comme un système de manipulation de symboles, un peu comme un ordinateur. Cette théorie se penche sur l’attention, le stockage en mémoire, le bagage de connaissances et la récupération des informations. Cette théorie considère que les enfants sont actifs dans leur développement. Ils sont capables de faire sens de leur environnement. Le développement est continu. Méthode de recherche rigoureuse Limite : plus facile d’étudier les différentes composantes qu’en général Moins forte pour l’imagination et la créativité Neuroscience cognitive développementale : étudie la relation entre les changements dans le cerveau et le traitement cognitif et le comportement de l'enfant.  Neuroscience sociale développementale : étudie la relation entre les changements dans le cerveau et le développement émotionnel et social des enfants.  Les chercheurs examinent aujourd'hui l'impact de divers traitements sur le fonctionnement et le comportement du cerveau. Domaine en croissance et grande popularité  Neuroscience développement   Perspective éthologique et évolutionniste  Éthologie : explore la valeur adaptative ou de survie du comportement humain et son histoire évolutive. Les origines de l'éthologie remontent à Darwin : o Empreinte : comportement talonné de certains oisillons. o Période critique : période limitée à la petite enfance durant laquelle l'enfant est biologiquement préparé à acquérir certains comportements adaptatifs, s'il est soutenu par un environnement stimulant et approprié. Période sensible : période biologiquement optimale pour l'émergence de certaines capacités, car l’enfant est particulièrement sensible aux influences environnementales. 5 Downloaded by Laetitia Ruimy ([email protected]) lOMoARcPSD|7328350 Cherche à comprendre la valeur adaptative des compétences cognitives, émotionnelles et sociales des espèces, car ces compétences changent avec l’âge Psychologie évolutive       Théorie socioculturelle de Vygotsky         Développement et culture étroitement liés Se concentre sur la façon dont la culture (valeurs, croyances, coutumes et compétences d'un groupe social) est transmise d’une génération à l’autre. Interaction sociale et dialogue entre enfants et membres de la famille, ce qui est important pour les enfants pour comprendre la culture Pairs aident enfants = communication entre entre les deux et devient une partie de la pensée de l’enfant Utilisation du langage des parents pour développer compétences Enfants acitfs et constructif de leur environnement o Développement cognitif se fait en communauté, les enfants dépendent des autres pour relever des défis Les enfants développent des capacités avec les parents Raisonnement et résolution de prob à l’école Découverte majeure interculturelles : les cultures choisissent différentes tâches pour apprendre et réussir La recherche ; les enfants développent des capacités uniques Transmission sociale des connaissances : moins importance de façonner développement ; dépendances sur les autres Enfants participent au social avec la discussion L’accent est mis sur le rôle des interactions sociales avec des membres plus vieux et plus éduqués dans le développement cognitif. o Ainsi, les enfants acquièrent les schémas de pensée et les comportements qui composent la culture d'une communauté en internalisant les directives qu’on leur donne. Les théoriciens socioculturels contemporains accordent des rôles égaux et mutuellement influents à l'individu et à la société. 6 Downloaded by Laetitia Ruimy ([email protected]) lOMoARcPSD|7328350        La théorie des systèmes écologiques Urie Bronfenbrenner Complet pour le développement enfant Postule que l'enfant se développe au sein d'un système complexe de relations influencées par plusieurs échelons environnementaux qui l’entourent. Disposition bio se joignent aux forces de l’environnement, bioécologique Environnement : imbriqués les unes les autres Chaque couche se joint aux autres Composé de : o Enfant (bagage génétique de l’enfant) o Microsystème (environnement immédiat)  Le plus interne de l’environnement, activités, toutes relations sont bidirectionnelles, les adultes affectent les enfants et les caractéristiques enfants affecte les adultes  Tierce partie affectent, si elles sont soutenants = renforcés (si parents encouragent : meilleure parentalité, si conflits : réactions hostiles (enfants apeurés, anxieux, fâchés) – Mal-être des parents et enfants o Mésosystème (liens entre les microsystèmes de l’enfant)  Connexions entre les microsystèmes  Progrès dépend de l’école et des parents qui les encourage  Relations avec prof = facilite les apprentissage  Liens entre mésosystème = mieux o Exosystème (contexte social et économique)  Enfants non impliqués, mais affectent (sphères immédiats)  Travail des parents, services communautaires, salaire, etc  Horaire de travail flexibles, congés de maladies  Informels : réseaux sociaux (membre de la familles éloignés, amis, etc)  Chômage, socialement isolés = affecte enfants (plus de conflit parentaux ou maltraitance) o Macrosystème (contexte culturel)  Valeurs cult, lois, ressources d’une culture  Pays exigent avantages sociaux bonnes, enfants vivent expériences favorables  Situation sociale au Canada : mandats de vaccination; si parent ne veut se faire vacciner = renvoyer; affecte enfants  Naissances, rentrée scolaire, divorce, déménagement affecte relations entre enfant et envirionnement  Moment de ce changement : affecter; nouvelle naissance pour un jeune est plus dur que pour un plus vieux o Chronosystème (événements importants qui changent le système)  Intérieur de l’enfant  Propres paramètres, propre existence  Réseau interdépendant 7 Downloaded by Laetitia Ruimy ([email protected]) lOMoARcPSD|7328350    Développement comme système dynamique Hypothèse Devis de recherche  Une proposition testable, souvent développée pour tester la validité d’une théorie. Plan général mis en place pour tester une hypothèse.  Les activités spécifiques auprès des participants pour tester une hypothèse : o Passer des tests o Répondre à des questionnaires o Passer des entrevues o Être observé  Observation du comportement en milieu naturel, « sur le terrain » là où se trouve le comportement. o Excellente validité écologique. o Peu de contrôle. Agressivité d’un enfant : parc ou récréation ; observer sans changer rien, juste noter ce que l’on voit Force : voir directement les comportements quotidiens Évite de placer les participants dans environnement artificiel Limite : pas tous les individus qui affichent comportements, pas tous ont la même chose Pour pallier : structurés Méthodes de recherche  Observations en milieu naturel Considère que la cognition, le corps, et les mondes physiques et sociaux de l'enfant forment un système intégré qui guide la maîtrise de nouvelles compétences.  Nouvelle vague : b système ; façon dont les enfants en interaction agissent pour connaissance avancées Le système est dynamique, et donc, toujours en mouvement. Lorsque des événements inattendus perturbent le système, l'enfant réorganise activement son comportement afin de retrouver l’équilibre. Ainsi le système fonctionne à nouveau, mais de manière plus efficace.  Réorganisation du comportement Les enfants maîtrisent souvent des compétences de manière unique.  Théoriciens reconnaissent qu’il y a un bagage génétique qui donne grandes lignes universelles du développement  Grandes différences individuelles  Mêmes quand enfants maîtrisent même compétences, le font unique  Acquiert comp avec engagement contextes réelles, compétences varient; réseau de fibres     8 Downloaded by Laetitia Ruimy ([email protected]) lOMoARcPSD|7328350  Observations structures     Mesures auto-rapportées      Étude de cas :         Observation du comportement dans un laboratoire, préparé par le chercheur pour susciter un comportement précis à étudier o Moins de validité écologique. o Plus de contrôle expérimental parce que les conditions sont les mêmes pour tous les participants  Mêmes chances pour tous, choisir ce qu’il se passe, manipulation de l’environnement  Conditions pareilles pour tous  Limites : pas certain que les participants comportent comme ils font naturellement  Ex : intimidé d’aller dans une salle inconnue, gêne, timide Peu info au chercheur sur qu’est-ce qui est la cause d’un comportement Poser directement les questions aux participants pour obtenir l’information désirée. Entrevues cliniques : Entrevue dans laquelle le chercheur tente d’obtenir un compte rendu complet des pensées du participant. Bonne quantité d’info + enfant peut dire ce qu’il pense réellement Dépend du verbal : limite pour certains Entrevues structurées : Entrevue auto-rapportée durant laquelle chaque participant se voit poser les mêmes questions de la même manière. Comprend les questionnaires. Réponses brèves, dépend du rapport entre participants et leurs pensées (vouloir plaire au chercheur) Permet d’avoir un portrait complet du fonctionnement psychologique d'un seul individu. Expériences menant au fonctionnement Bien adapté pour peu de personnes Utiles pour découvrir ceux qui sont prodiges Plusieurs détails offrant info précieuses sur personne Connaissance en profondeur Info peuvent être non syst et subjectives : préférences théoriques (biais des info) Peut pas présumer vont généraliser au reste population Quand observe schéma : faut confirmer par autres méthiodes o Comprend des entrevues, des observations systématiques, et même parfois des résultats de tests. 9 Downloaded by Laetitia Ruimy ([email protected]) lOMoARcPSD|7328350      Ethnographie     Devis de recherche – Devis corrélationnel    Une technique descriptive et qualitative ayant pour but de comprendre une culture ou un groupe social en particulier. Rare en psych dével enfant Différences culturelles Dans endroits qu’ils veulent étudier et s’immerser dans environnement enfant et dans sa cultute Tech qualitative o Se fait à l’aide d’observations de la vie quotidienne d’une communauté culturelle pendant des mois et/ou des années. Peu courantes en psychologie du développement Contact avec groupe ; comprendre comment gens vivent dans communauté Limites : croyances personnelles des chercheurs biaise, peut pas généraliser Les informations sur les participants sont recueillies dans des circonstances naturelles de la vie, sans changer quoi que ce soit. Permet d’observer et de révéler des relations entre les caractéristiques des participants et leur comportement/développement. Ne permet pas aux chercheurs d’inférer un lien causal (non-expérimental). Coefficient de corrélation. 10 Downloaded by Laetitia Ruimy ([email protected]) lOMoARcPSD|7328350      Devis expérimental  Devis Longitudinaux  Les chercheurs manipulent systématiquement une variable d’intérêt et en mesurent les conséquences Les participants sont aléatoirement assignés à deux ou plus groupes de traitement différents. Permet d’inférer une relation de cause à effet. o La variable indépendante (VI) a eu un effet sur la variable dépendante (VD) Attention aux variables confondantes. Devis expérimental modifié : o Expérimentations naturelles ou quasi expérimentales : Comparer les effets de différents traitements qui existent déjà.  Chercheur manipule et mesure conséquences sur autre variable  VI (manipule) vs VD (attend qu’elle soit influencée par VI)  La VI a impact sur VD  Cause à effet détectée : manipulation des variables  Qualité meilleure lors traitement de contrôle : veut tenter de voir comment une thérapie a un effet sur enfants en dépression. Traitement : VI , Symptôme : VD; permettre aux enfants/participants d’avoir chance aux traitements  Groupe de contrôle : offre traitement pour enfants normaux vs aux enfants en dépression Les enfants sont étudiés à mesures répétées et les chercheurs notent les changements au fur et à mesure qu’ils vieillissent. o Permet de recueillir des informations sur les mêmes personnes plusieurs fois. o Permet d’ordonner les relations entre les variables observées et d’identifier les processus qui les expliquent. o Mais plus demandant, compliqué et cher de revoir les mêmes individus plusieurs fois.  Défi : Attrition, changements de vie, difficulté et coût élevé de les contacter et de les voir. Effet de cohorte : Les enfants d’une même génération (p. ex., les millénaires) sont influencés par des conditions culturelles et historiques particulières qui peuvent ne pas s'appliquer aux enfants qui se développent à d'autres moments. 11 Downloaded by Laetitia Ruimy ([email protected]) lOMoARcPSD|7328350  Devis transversal   Des groupes de participants de différents âges sont étudiés en même temps. o Ne permet pas d’identifier les processus qui expliquent les comportements observés. o Sujets à l’effet de cohorte. 15 ans vs 5 ans : ne pas représenter les âges Devis séquentiel : Les chercheurs mènent plusieurs études transversales ou longitudinales semblables (appelées séquences). 12 Downloaded by Laetitia Ruimy ([email protected]) lOMoARcPSD|7328350 Chapter 2 Questions/Main Ideas/Vocabulary Phénotypes Génotype Notes/Answers/Definitions/Examples/Sentences    Code génétique    Les caractéristiques d’un individu qui sont directement observables o Grandeur, taille, couleur de cheveux o Génotypes - » phénotypes L'information génétique unique d'un individu. o Tous les individus ont des génotypes différents, sauf les jumeaux monozygotes o Invisible + sous-jacent Interaction entre le bagage génétique et l’environnement o Unique, mais ressemble au parent o Taille peut altéré par maladie ou malnutrition o Traits héréditaire vs non o Prédisposition génétique Chromosomes : segment d’ADN porteur des gènes qui transmettent les facteurs héréditaires. o 23 paires, donc 46 chromosomes Acide désoxyribonucléique (ADN) : substance chimique qui transporte un ensemble précis d’informations nécessaires à la fabrication des protéines. o ADN constitue le matériel génétique de toutes les cellules vivantes. o Bases chimiques : adénine (A), thymine (T), cytosine (C) et la guanine (G). o A-T, C-G – manière qu’elles vont apparaître = aléatoire Gène : composante de base de l’hérédité située à un endroit précis sur le chromosome et qui détermine le trait hérité. (Fragment de l’ADN) – Base d’hérédité o Gènes codant pour une protéine : influencent directement les caractéristiques du corps humain. (Envoyé au cytoplasme) o Gènes régulateurs : changent les instructions des gènes codants pour une protéine. 13 Downloaded by Laetitia Ruimy ([email protected]) lOMoARcPSD|7328350 Cellules sexuelle          Détermination du sexe Autosomes : 22 paires de chromosomes qui ne sont pas liées au sexe. La 23e paire, composée des hétérochromosomes, ou chromosomes sexuels, qui détermine le sexe de l’enfant. o Femme (XX) ; hommes (XY) o X est plus long que Y, Y a peu de matériel génétique comparé au X  Le père détermine le sexe génétique de l’enfant : spermatozoïde porteur de X ou de Y qui féconde l’ovule. o Gamète chez les femmes ont tous X o Spermatozoïde porteur X ou Y  Les chromosomes sexuels de certains individus ne correspondent pas à leur anatomie sexuelle. (1/100 personnes) Ceci redéfinit le sexe comme une étendue, moins comme une dichotomie.    Les naissances multiples Gamète : cellule reproductrice sexuée (le spermatozoïde et l’ovule). o Chaque gamète contient 23 chromosomes. Méiose : division cellulaire au cours de laquelle le nombre de chromosomes diminue de moitié. Zygote : organisme unicellulaire provenant de l’union d’un spermatozoïde et d’un ovule à la conception o Fait de 46 chromosomes. L’infinité de combinaisons de gènes qui se produisent lors de la méiose explique les différences de constitution génétique entre les enfants issus de mêmes parents. Après méiose = 23 chromosomes Pendant méiose : échange des gènes entre spermatozoïdes et ovules Hasard pour la réunion Prob fraterie soit identique = peu possible Femme ont temps limité pour reproduction  Nouveaux ovules peuvent surgir selon nouvelles recherches Cause : libération de 2 ovules ou plus rapidement Jumeaux dizygotes (jumeaux fraternels)    Libération et fécondation de deux ovules différents dans un intervalle très bref. Le bagage génétique diffère autant que celui de chacun des autres enfants issus des mêmes parents. Grande augmentation des jumeaux fraternels : âge maternel plus avancé, médicaments de fertilité et la fécondation in vitro, corps de la femme, naissance précédente Jumeaux monozygotes (jumeaux identiques, ou vrais)    Séparation d’un seul zygote en deux amas de cellules, donc deux individus Ils possèdent exactement le même patrimoine génétique. Hasard 14 Downloaded by Laetitia Ruimy ([email protected]) lOMoARcPSD|7328350 Modèle de transmission génétique  Allèles : Chacune des formes possibles d’un même gêne o Deux formes d’un même gène, chacun hérité par les deux parents. o Se produisent au même endroit sur les deux chromosomes d'une paire. o Homozygote : les allèles des deux parents sont identiques. La caractéristique est manifeste. o Hétérozygote : les allèles des deux parents sont différents. La caractéristique portée par l’allèle dominant se manifeste. Mode dominant-récessif : Mode de transmission génétique qui fait qu’un trait déterminé par un gène récessif se manifeste seulement s’il n’est pas en présence d’un gène dominant pour ce même trait.     Seulement l’allèle dominant se manifeste chez l’enfant. Les personnes hétérozygotes peuvent être porteuses d’un allèle récessif Certains allèles récessifs provoquent des handicaps et des maladies graves. Pour être atteint, il faut que l’enfant reçoive ce gène récessif de ses deux parents. o 25 % de chance. Phénylcétonurie (PCU)    Affecte la façon dont le corps décompose les protéines contenues dans de nombreux aliments Endommage le système nerveux, provoquant une déficience intellectuelle permanente. Maintenant, dépistage dès la naissance et traitement à l’aide d’un régime pauvre en phénylalanine. Si les enfants demeurent sur le régime, peu de conséquences négatives à long terme. Dominance incomplète    Lors de transmission hétérozygote (Bb) les deux allèles se manifestent dans le phénotype. Engendre un trait combiné, ou un trait intermédiaire entre les deux. Exemple: le trait drépanocytaire (SCT). – Afrique, Asie o Se manifeste si l’enfant hérite de chacun de ses parents un allèle récessif porteur de SCT. o 25 % de chance de développer l’anémie falciforme, une maladie grave. o Globules rouge collante, forme de C – Meurent tôt = manque chez l’enfant; obstruction o 55% de chances de survie o Hétérozygote = moins de chance de l’avoir o Peut avoir forme temporaire de la maladie 15 Downloaded by Laetitia Ruimy ([email protected]) lOMoARcPSD|7328350 Transmission liée au chromosome X   Perturbations des mécanismes de l’hérédité.  Allèle lié à une vulnérabilité est porté par le chromosome X , donc les hommes sont plus susceptibles d’être affectés. Exemples: l'hémophilie, syndrome de l’X fragile. Anomalie congénitale : caractéristique anormale, présente à la naissance, qui peut être héréditaire ou acquise pendant le développement prénatal. o Grand risque de décès chez les nouveau-nés. Comment sont créés les gènes anormaux ?   Le mode de transmission polygénique     Mutation : modification permanente et soudaine subie par les gènes ou les chromosomes. o Certaines produites spontanément, d’autres par des agents environnementaux dangereux. Certaines anomalies sont causées par des mutations et d’autres sont le résultat entre une prédispositions innée et un facteur environnemental Plusieurs paires d’allèles influencent une caractéristique humaine. Mode de transmission le plus complexe. Grande partie est encore inconnue. Exemples : taille, poids, intelligence, couleur de la peau et tempérament. Le mode de transmission plurifactoriel    Combinaison de facteurs génétiques et environnementaux. Caractéristiques physiques (taille, poids). Caractéristiques psychologiques (intelligence, habileté musicale) Anomalies Chromosomiques   Cause majeure des problèmes graves du développement. Le résultat d’une erreur lors de la méiose au moment où l’ovule et le sperme se forment. o Séparation mal faite, ou partie se détache o Symptômes physiques ou mentaux o Malformation cœur, lèvres, palais, SN; il implique pas seulement un organe donc chirurgie peut se faire Le syndrome de Down    L’anomalie chromosomique la plus répandue : 1 naissance sur 770 au Québec. 13,5 cas sur 1000 : meurent in utero Dans 95% des cas, il est causé par la présence d’un chromosome supplémentaire à la 21e paire. o Naissance avec 3 chromosomes o Morceau cassé se lie avec un chromosome ou erreur lors de la duplication cellulaire : composition chromosomique défectueuse (mosaïque) – symptômes moins intenses o Possibilité de tester pour trisomie; 10e semaine de grossesse. Test natal dépiste anomalies par le sang o Risques de perdre le bébé quand fait les tests 16 Downloaded by Laetitia Ruimy ([email protected]) lOMoARcPSD|7328350     o Peut arriver quand maman est plus âgé Les conséquences incluent une déficience intellectuelle, des problèmes de mémoire et d’élocution, un vocabulaire limité, une déficience motrice légère, etc. Espérance de vie : 60 ans. o Vivent au-delà de 40 ans, mais Alzheimer Importance d’un environnement familial soutenant Attachant, affectueux 17 Downloaded by Laetitia Ruimy ([email protected]) lOMoARcPSD|7328350 Contextes environnementaux : La famille            Contextes environnementaux : SSE              La famille est un système de relations interdépendantes, dans lequel le comportement de chacun influence celui des autres. Microsystème important Attachement fratrie, parents = dure toute une vie Compétences importantes, valeurs, normes morales apprises avec la famille Comment interagir avec les autres Liens chaleureux, affectueux = bon développement Hostilité, indifférence des parents = problèmes chez enfant Membres de famille = interdépendants Influences bidirectionnelles entre les membres de la famille. o Influences directes — tant positives que négatives. o Influences indirectes — l’effet d’une tierce personne. La coparentalité : le travail d’équipe pour l’éducation et la prise de soins des enfants. o Relation harmonieuse : chaleur, renforcements et stimulation. o Relation conflictuelle : tension, hostilité, saper les efforts parentaux de l’autre. Liés à des problèmes intériorisés (filles; inquiétude, anxiété) et extériorisés (gars ; agressivité). Indice du statut social et du bien-être économique de la famille. Composé de : o 1. Nombre d’années d’étude. o 2. Prestige de l’emploi et des compétences requises. o 3. Salaire (lié au statut économique). Lié au moment de la parentalité, à la taille de la famille, à l’éducation des enfants et aux interactions familiales. Augmentation ou diminution impacte les familles Emplois manuels : enfants plus tôt + avoir plus enfants Emplois libéraux : enfants plus tard + avoir moins d’enfants SSE faible : caractéristiques externes des enfants (propreté, obéissance) SSE forte : caractéristiques internes (intelligence, curiosité) SSE élevé stimulent plus les enfants Punition chez SSE faible L’éducation a influence sur SSE Sécurité économique = plus là pour les enfants SSE élevé = moins de problèmes dans les 2 premières années de vie 18 Downloaded by Laetitia Ruimy ([email protected]) lOMoARcPSD|7328350 Contextes environnementaux : Abondance financière Les enfants de familles aisées sont à risque de :   Mauvaises notes scolaires.  Consommation d’alcool et de drogues.  Comportements délinquants.  Anxiété et dépression. Parents riches sont moins présents pour les enfants = moins de surveillance = avoir mauvaises habitudes Facteurs parentaux contributifs :    Contextes environnementaux : Pauvreté      Moins de proximité affective, d'encadrement et de conséquences. Exigences excessives en matière de réussite scolaire. Des routines, comme souper ensemble, sont associées à une réduction des difficultés d’ajustement 4,7% des enfants canadiens vivent encore aujourd’hui dans une situation de pauvreté. Les personnes les plus durement touchées sont : o Les parents de moins de 25 ans avec de jeunes enfants. o Les minorités visibles et ethniques, les femmes. o Les mères célibataires avec des enfants d'âge préscolaire. 8% minorités visibles vivaient pauvreté 2020 : 6.4% pop can vivait dans pauvreté Plus la pauvreté commence tôt, plus elle est profonde et prolongé Les enfants vivant dans une situation de pauvreté sont susceptibles de :        Souffrir de problèmes de santé physique. (Mangent mal, grandissent non normalement, pas de suivi médical) Retards de croissance Retard lié à la malnutrition, comment ils vivent Avoir des déficits persistants au niveau du développement cognitif et de la réussite scolaire. Souffrir de troubles mentaux. Démontrer de l’impulsivité, de l’agressivité et un comportement antisocial. Décrochage scolaire. Le contexte de pauvreté peut avoir un impact important sur le système familial.        Pratiques parentales, fragilisent le système familial Ouvriers : obéissance, restrictif, autoritaire, raisonner moins, montrer moins de chaleur (diminution des pratiques, mais 1/3 des mères utilisent pratiques physiques) Tendances de groupes Classe moyenne sont restrictifs aussi (c’est une tendance) Parents anxieux, dépressifs et irritables. (situation financière, distraire des enfants = plus vulnérables aux événements de la vie comme éducation, diminuent capacités parentale) Moins attentionnés et affectueux envers leurs enfants. Discipline incohérente, sévère et arbitraire. Modèle de la détresse familiale : années 80. 1. 2. 3. 4. 5. Pressions économiques (pas capable de faire face) Dépression conflits conjugaux/coparentaux Conflits perturbent l’implication et entre eux, moins intentionnés enfants réagissent, insensibilité, perte de stabilité émotionnelle = dépressifs, difficulté amical, manque de confiance, plus de prob scolaire, prob comportement, engagement act antisocial Exaspération des parents, et être moins intentionné/impliquée 19 Downloaded by Laetitia Ruimy ([email protected]) lOMoARcPSD|7328350 Pauvreté Les conséquences négatives sont plus marquées :       Les familles monoparentales. Logements insalubres et des quartiers dangereux. Les communautés rurales : taux de pauvreté plus élevé, moins de ressources communautaires et des quartiers plus désorganisés. L’itinérance réduit davantage les chances de survie des enfants. (Femmes et enfants de moins de 5 ans ; prob de santé, prob émotionnel, retard de développement, stress émotionnel) Bonne nouvelle : un bon nombre d'enfants en situation de pauvreté s’en sortent bien. Classes sociales vs emplois : o Cols bleus = situation économique inférieure : respecter autorité o Cols blancs = compétences précises; raisonner, négocier en mettant accent sur créativité, individualité, etc Les conséquences peuvent être évitées à l’aide d’intervention:    Réduire la colère et les conflits familiaux. Augmenter la cohésion et l’affection. Les mères avec un bon équilibre émotionnel et estime de soi ont tendance à avoir des enfants bien adaptés. (réussite scolaire, compétents) 20 Downloaded by Laetitia Ruimy ([email protected]) lOMoARcPSD|7328350 Les quartiers      Les quartiers offrent des ressources et des liens sociaux importants pour le développement. Ressources ont effets importants sur jeunes défavorisés Dans les quartiers plus pauvres, des activités parascolaires et communautaires pour les jeunes sont associés : o Meilleur rendement académique. o Réduction des problèmes intériorisés et extériorisés. o Augmentation de la confiance en soi. Organismes contribuent au bon développement de l’enfant : aspiration scolaire, réussite, etc L'accès à ces activités peut être limité par : o Niveau élevé de criminalité o Manque d’encouragement des parents débordés. Les relations entre les membres d’une famille et la communauté du quartier :  Réduisent le stress parental.  Procurent du soutien social. Les avantages de ce type de soutien social :  Augmentation de l’estime de soi des parents.  Un accès à des informations et des services de grande valeur.  Présence de modèles d’éducation et de prise de soins pour les parents. o Aide concrète pour l’éduca1on et la prise de soins. o Augmentation estime de soi (écoute des voisins = implication et sensibilité) o Guidage des amis : alléger la tâche en offrant emploi, etc Amis, parents, etc ; encourager les bonnes façons de parenter = décourager les mauvaises 21 Downloaded by Laetitia Ruimy ([email protected]) lOMoARcPSD|7328350 Les écoles     Systèmes sociaux affectant plusieurs aspects du développement Variations en termes d’environnement physique et de philosophies. o Perçu comme apprenant passif, être actif ou collaboration entre prof et élève Agent socialisation La scolarisation et la réussite scolaire contribuent au bienêtre. Implication des parents avec les écoles :     Les élèves dont les parents s’impliquent ont une meilleure réussite scolaire. Les parents au SSE élevé : interaction avec le personnel enseignement. (Valeurs similaires aux enseignants) Les parents au SSE faible : gène face à interagir avec l’école. (malaise de rencontrer les profs, etc) o Personnel doit prendre mesures supplémentaires pour les prendre o Enfants au Canada commencent école tôt (5 ans maternel) o Prématernelle (3-4 ans) o Préscolaire : 3-8h dans garderies = études, préparation à entrée au primaire o Bénéfices d’aller prématernelle vs inconvénients  Trop tôt pour les enfants, perdre spontanéité, pour organisation et apprentissage si garderies sont trop axés sur le côté académique  Orientation académique : enfants ont intérêt au début, mais la perdent  Avec le temps, moins créatif, anxieux (école), moins fiers, moins confiants, stressés (moins enthousiastes que ceux qui fréquentent des garderies axées sur l’enfant) Mélange de jeux et apprentissage : bénéfiques pour les enfants, surtout pauvres; croissance cognitive perçue 22 Downloaded by Laetitia Ruimy ([email protected]) lOMoARcPSD|7328350 Interaction gène et environnement : épigénétique      Potentiel génétique non atteinte quand dans un milieu pauvreté Mécanisme qui contrôle le fonctionnement des gènes à l’intérieur d’une cellule, sans affecter la structure de l’ADN de cette cellule. (épigénétique) o Bidirectionnel : hérédité et tous niveaux environnent Lors d’événements majeurs, des molécules chimiques s’insèrent dans la structure de l’ADN. (métilation) o Modification de comment lire le gène o Activer ou désactiver l’expression d’un gène. o Adaptation du génome humain face à un environnement changeant. o Conséquences négatives.  Positif : environnement riche = aide développement enfant o Ex : maltraitance : mettre enfant dans environnement riche et soutenant = effet épigénétique Évènements survenus tôt peuvent laisser des traces et transmission aux générations futures. o Cellules sensibles aux modifications épigénétiques durant la puberté et la grossesse. o Réversible. Ces changements peuvent se produire tout au long de la vie en réponse à des facteurs environnementaux o Nutrition, tabagisme, habitudes de sommeil, stress. Exemple des enfants de la tempête de verglas en 1998      Événement stressant. Mères enceintes. Plus grande perception négative → plus de marqueurs. Liens avec caractéristiques physiques, cognitives et socioaffectives chez ces enfants Perception du stress vécu qui a effet épigénétique 23 Downloaded by Laetitia Ruimy ([email protected]) lOMoARcPSD|7328350 Chapter 3 Questions/Main Ideas/Vocabulary Les agents tératogènes Notes/Answers/Definitions/Examples/Sentences      Corps de la femme = environnement prénatal; fœtus dépendant de cela Pas tout le même impact Agent venant de l’environnement qui peut interférer avec le développement prénatal et entraîner des anomalies développementales Beaucoup d’agents; 95% des nouveau-nés = normaux Pas tous les événements prénataux influencent l’embryon ou le fœtus de la même façon Certains principes sur les effets tératogènes :      Les effets sont pires lorsque la structure est en développement Une variété de défauts peut résulter d'un seul tératogène Effets de l’exposition des pères et des mères (certains peuvent affecter qualité du sperme) Les effets à long terme dépendent souvent de la qualité de l’environnement prénatal Effets : muet, non évidents Les effets négatifs des agents tératogènes dépendent de :       Les médicaments  La dose. (Importantes et longue = plus de négatif) L’hérédité. D’autres influences négatives. (Alimentation, manque de soins médicaux) L’âge du bébé au moment de l’exposition. o Période sensible. (Partie du corps est prête à se développer = sensible aux agents)  Période embryonnaire : plupart des organes sont sensibles; maman découvre qu’elle est enceinte; phase critique de la grossesse  Après formation : souvent peu endommagé, mais SN l’est Les agents tératogènes peuvent avoir des effets à long terme de manière épigénétique. (Modification de gène) Agents ont un effet sur le bébé après leur naissance La tragédie de la thalidomide : une leçon importante pour les professionnels de la sante et le grand public. o Tranquillisants : atténuer les nausées et vomissements o Plusieurs femmes ont donné naissance à des bébés malformés : cœurs, yeux, organes génital, phocomélie (parties du corps manquantes) o Dépend du moment de la prise : entre 21e jour et 40e jours = critique, après 40e = bébé relativement normal 24 Downloaded by Laetitia Ruimy ([email protected]) lOMoARcPSD|7328350 25 Downloaded by Laetitia Ruimy ([email protected]) lOMoARcPSD|7328350 Médicaments (suite) Les drogues illicites (psychotropes, héroïne)  Le diéthylstilbestrol (DES) : l’exposition lors de la grossesse cause des taux inhabituellement élevés de cancer du vagin, des malformations de l'utérus, d’infertilité et de cancer des testicules. o Hormone synthétique : prévenir fausses couches. o Effets apparaissent plus tard o Plus susceptible à avoir enfants prématurés, fausses couches, etc  L’isotrétinoïne : l'exposition au cours du premier trimestre entraîne des anomalies des yeux, des oreilles, du crâne, du cerveau, du cœur et du système immunitaire o Accutane : acné sévère  Prévention de ne pas tomber enceinte;  L’aspirine : peut être liée à une altération du contrôle moteur, à l'inattention et à l'hyperactivité. o Utilisation intensive : doses supérieure à 100mg à partir de 6 mois o Ibuprofen : prolongement d’accouchement  La caféine : des doses élevées augmentent le risque de faible poids à la naissance o 4 tasses ou plus  Les antidépresseurs : associés à un accouchement prématuré, un faible poids à la naissance, une détresse respiratoire à la naissance et un développement moteur retardé. o Ceux qui contiennent du lithium surtout (1er trimestre) o Prise des pères : safe pour l’embryon; o Mères dépressives/bipolaires : difficultés dans leurs humeurs pendant leur grossesse; incidence sur enfants, couple, allaitement La cocaïne :  Lié à la prématurité, au faible poids à la naissance, aux anomalies cérébrales, aux malformations physiques, aux difficultés respiratoires et au décès à la naissance. o Modification du métabolisme ; volume neuronale o Resserrement des vaisseaux sanguins 15 mins après une dose; hémorragies, croissance physique retardées, etc  Les enfants naissent toxicomanes. o Irritable, fébriles, cris stridents, perçants (bb stressés, motricité, langage o D’autres études disent qu’il n’y a pas d’effets  Les résultats de la recherche sur la cocaïne varient  3.5% pour les femmes de 18-24 ans  Déficits entraînés par environnement, sociale, etc 26 Downloaded by Laetitia Ruimy ([email protected]) lOMoARcPSD|7328350 Les opioïdes     Utilisation de médications sur ordonnance ou drogue illicites Moins d’anomalies physiques graves. : plus de chance de fausse couche, prématuré Symptômes de sevrage graves, voire mortels. (après la naissance de l’enfant) Certains enfants retrouvent une trajectoire développementale à deux ans. o Environnement enrichissant, soins spécialisés La marijuana :        Les drogues illicites (psychotropes, héroïne)  Anémie chez la femme Faible poids à la naissance et décès à la naissance. (néotanologie) Problèmes d’attention, de mémoire et de réussite scolaire. (adulte) Impulsivité et hyperactivité. (adulte) Dépression, anxiété, colère et agressivité. Exposition pendant grossesse : effets négatifs chez les garçons 1er trimestre : Risque d’effet indésirable : moins de bons résultats en lecture 2e trimestre : déficits de compréhension de lecture Le tabagisme  Au Québec, un taux de 20 à 30 % de fumeuses chez les femmes enceintes.  Concentrations jusqu’à 15% plus élevée que celle de la femme  Concentration monoxyde de carbone  Impact le plus important : faible poids à la naissance  Grossesses extra-utérines plus fréquentes  Puissant modifiant épigénétique  Arrêt pendant le 3e trimestre réduit chances de faible poids  Arrêter tôt = le mieux  Homme peut avoir des problèmes de fertilité s’il fume Les effets de la nicotine :  Faible poids à la naissance  Fausse couche, naissance prématurité ou mort infantile  Fente labiale et palatine  Anomalies des vaisseaux sanguins  Augmentation du débit cardiaque et de la respiration pendant le sommeil  Problèmes neurologiques, cognitifs et comportementaux  Répercussions à l’âge scolaire et à l’adolescence  La fumée secondaire est également nocive. 27 Downloaded by Laetitia Ruimy ([email protected]) lOMoARcPSD|7328350 L’alcool    Les drogues illicites (psychotropes, héroïne) Au Québec, 25% des femmes enceintes consomment encore de l’alcool durant leur grossesse. La prise d’alcool peut causer l’Ensemble des troubles causés par l’alcoolisation fœtale (l’ETCAF). o Employé pour définir la gamme d’anomalies 4% dans la population canadienne Comment l’alcool agit-il ?  Il se retrouve dans le sang du bébé et nuit à la croissance de ses cellules nerveuses. o Taille réduite du cerveau, anomalies cérébrales  La métabolisation chez la mère absorbe l'oxygène dont le fœtus a besoin.  Les problèmes associés incluent des problèmes physiques, comportementaux, intellectuels et d'apprentissage. (Léger à grave)  L'ETCAF est associé à des traits faciaux spécifiques, mais la plupart des personnes atteintes n’ont pas ces traits distincts.  Plus petit et léger  Tous les enfants atteints de l'ETCAF présentent des signes de lésions cérébrales à divers degrés de gravité. o Apprentissage, attention, habileté sociale, motricité, perception visuelle, jugement, vitesse de traitement o Connaissances académiques et compétences de vie o TDAH, trouble du langage  À l'école, ils peuvent rencontrer des difficultés d’apprentissages scolaires et de compétences de vie.  Susceptibilité aux problèmes comportementaux qui influencent leurs interactions sociales  Susceptibilité à la dépression. (Surtout chez les filles)  Difficulté à comprendre les conséquences de leurs actions  Même à petites doses : effets néfastes  Même des petites quantités d’alcool sont associées à des anomalies physiques et comportementales.  Il n'y a pas de période sensible bien définie pour l'ETCAF. o Peu importe o Ne pas consommer de l’alcool si on prévoit être enceinte ou si on l’est  La consommation d'alcool peut affecter le système reproducteur masculin. o Réduction de moitié des spermatos o Réduit motivité et nombre o Formation anormale 28 Downloaded by Laetitia Ruimy ([email protected]) lOMoARcPSD|7328350 Autres agents tératogènes     Facteurs maternels importants      La radiation La pollution environnementale o Produits chimiques comme mercure, plomb, dioxine, pollution de l’air Les maladies infectieuses SIDA, herpès, Zika, Chlamydia, tuberculose L’exercice o Meilleure santé physique, réduction du diabète maternel o Exercices modéré o Fin de grossesse : faible poids de naissance o Être active pendant la grossesse a des bienfaits La nutrition o Fœtus = dépendants o Augmentation graduelle de calories ; 25 à 30 lbs de pris graduellement o Plus le régime alimentaire de la mère est pauvre = plus la taille de la tête est petite o Alimentation riche nécessaire pour la croissance o Alimentation inadéquate peut déformer les organes o Malnutrition affecte le système immunitaire ; plus de maladies respiratoires, insensibles o Cris aigu angoissant pour les bébés avec malnutrition prénatal o Prise d’acide folique : réduit les anomalies de 70% pour des organes, faible poids à la naissance, etc Le stress émotionnel o 2 premiers trimestres : risque élevé de fausse couche, faible poids de naissance, coliques, troubles de sommeil, troubles comportementaux o Stress chronique dû à la pauvreté, événement majeur, catastrophe naturelle o Stress de longue durée L’incompatibilité Rhésus o Groupe sanguin de la mère différent que celui du fœtus o Mère : - , père : + = enfant peut hériter celui de son père  Anticorps détruisant les globules rouges et donc déficit d’oxygène  Premier nés rarement touché, mais les autres peutêtre  Vaccins pour prévenir la création d’anticorps L’âge de la mère o Retarder la procréation fait face à risque des complications o Taux de complication augmente quand âge augmente 29 Downloaded by Laetitia Ruimy ([email protected]) lOMoARcPSD|7328350 Complications à l’accouchement Manque d’oxygène Les complications liées à l’anoxie : (privation d’oxygène)  Naissance par les pieds ou fesse (cordon autour du cou, écrasé)  Placenta abruptio : détachement prématuré du placenta. (Pas d’oxygène ni nutriment) o Jumeaux, tératogènes  Placenta previa : implantation d’un blastocyste très bas dans l’utérus. (œuf fécondé bas dans l’utérus, détachement du placenta lors de la dilatation du cervix) o Hémorragie grave o Premier stade de l’embryon = blastocyste  Longue attente de la première respiration. o Plus de 10 mins après la naissance = a impact  Incompatibilité Rhésus o Mère rh- sont exposés au sang du bébé rh+= anticorps qui attaquent globules rouges et privent oxygène Interventions pour l’anoxie :  Traitement par l’hypothermie : refroidissement de la tête. o 72h, réduire les lésions cérébrales secondaires  Couverture d’eau fraiche.  Baisser température du corps Prématuré   Né plusieurs semaines ou plus avant la date d’accouchement. Le poids peut être approprié en fonction du temps passé dans l’utérus. Faible poids de naissance   Sous le poids attendu compte tenu de la durée de la grossesse. Peut naître à terme ou prématuré Peut naître avec les deux (prématuré et faible poids) Interventions pour les bébés prématurés Incubateur, aussi appelé isolette  La température est soigneusement contrôlée.  Sonde gastrique, respirateur et médicaments par intraveineuse. La méthode kangourou  Le toucher est une forme de stimulation très importante  Associée à plusieurs bénéfices pour l’enfant.  Intervention simple, peu coûteuse et qui permet aux parents d’interagir avec leur enfant. Interventions pour soutenir les parents d’enfants prématurés  Des interventions intensives à long terme peuvent aider les familles d’enfants prématurés de milieux défavorisés. 30 Downloaded by Laetitia Ruimy ([email protected]) lOMoARcPSD|7328350 Réflexes Compétences du nouveau-né Réaction innée, automatique et rapide en réponse à une stimulation sensorielle ou sensitive spécifique.        Niveaux d’activité chez les nouveau-nés États d’éveil : différents cycles d’éveil et de sommeil au cours de la journée. Le nouveau-né passe par ces états d’éveil plusieurs fois par jour :      Les pleurs Le réflexe des points cardinaux Le réflexe de succion Le réflexe de la nage Le réflexe de Moro L’agrippement palmaire Le réflexe tonique du cou (l’escrimeur) Le réflexe de marche automatique   Le sommeil paradoxal (REM) : l'activité des ondes cérébrales est similaire à l'état de veille. Le sommeil profond (NREM) : le corps est presque immobile et la fréquence cardiaque, la respiration et l'activité des ondes cérébrales sont lentes et régulières. Somnolence Éveil calme Éveil agité et pleurs Causés généralement par des besoins physiques (p. ex., la faim). Engendrent une augmentation de la vigilance, la sécrétion de l’hormone se stress, et des sensations d'inconfort chez les adultes, parents ou non. Apaiser un bébé qui pleure :      Parler doucement ou jouez des sons rythmiques. Offrir une suce. Masser le corps du bébé. Soulever le bébé jusqu'à l'épaule et le bercer. Amener le bébé en voiture, etc. Des pleurs stridents, perçants et courts sont des symptômes de difficultés (p. ex., coliques). 31 Downloaded by Laetitia Ruimy ([email protected]) lOMoARcPSD|7328350 Les capacités sensorielles du bébé Toucher   Aide à stimuler la croissance physique précoce. Les bébés sont très sensibles à la douleur. Le goût et l’odorat    Dès la naissance, les bébés préfèrent les goûts sucrés et affichent des préférences olfactives. L'exposition à une saveur, avant la naissance ou dans le lait maternel, peut avoir des effets à long terme sur les préférences du bébé L'odorat aide les bébés à identifier leurs mères. L’ouïe      Les bébés peuvent entendre une grande variété de sons à la naissance. Ils préfèrent les sons complexes aux sons purs. En quelques jours, ils peuvent faire la différence entre une variété de séquences sonores. Ils ont une sensibilité fine à la parole, préparation biologique pour l'acquisition du langage Ils préfèrent la voix de leur mère et leur langue maternelle. La vue      La capacité sensorielle la moins développée à la naissance. L'acuité visuelle est limitée. Les nouveau-nés voient de manière floue, mais peuvent détecter les visages humains Ils analysent activement l'environnement à la recherche d’endroits intéressants et suivent les objets en mouvement. La vision des couleurs atteint sa maturité à l’âge de quatre mois. 32 Downloaded by Laetitia Ruimy ([email protected]) lOMoARcPSD|7328350 Transition à la parentalité Vers la fin de la grossesse, les mères produisent des niveaux plus élevés d'ocytocine qui :   Provoquent l’écoulement du lait par le sein. Entraînent une humeur calme et accroissent sa réactivité au bébé. Les pères présentent également des changements hormonaux compatibles avec ceux des mères :   Légère augmentation de la prolactine, de l’œstrogène et de l'ocytocine et diminution des androgènes. Prédit l'implication paternelle. La relation parent-nourrisson ne dépend pas d'une période de vie commune précoce, mais la création d’un lien étroit est un facteur important.  Les changements dans le système familial Pour plusieurs couples :    La monoparentalité maternelle Bonding : le sentiment positif de connexion et d'attachement qui se développe lorsque le parent et l’enfant passent beaucoup de temps ensemble.    La division des taches ménagères et parentales prédit une plus grande satisfaction parentale et une plus grande sensibilité envers le bébé. Reporter la parentalité jusqu'à la fin de la vingtaine ou la trentaine facilite la transition à la parentalité. À la suite d’une deuxième naissance, les père jouent généralement un rôle plus actif auprès des enfants en s’occupant principalement du premier-né. Environ 40 % des naissances viennent de mères célibataires, dont un tiers d'adolescents. Les naissances et les adoptions planifiées par femmes célibataires entre 30 et 45 ans ont doublé depuis 20 ans. La majorité des naissances hors mariage ne sont pas planifiées et se produisent chez les femmes dans la vingtaine. o Elles ont souvent des revenus inférieurs au seuil de pauvreté. o Elles manquent souvent de soutien affectif et parental. 33 Downloaded by Laetitia Ruimy ([email protected]) lOMoARcPSD|7328350 Chapter 4 Questions/Main Ideas/Vocabulary Poussée de croissance cérébrale Neurone Cellules gliales Axone Dendrite Synapse Neurones Notes/Answers/Definitions/Examples/Sentences Le développement cognitif La période entre le 7e mois prénatal et l'âge de 2 ans où plus de la moitié du poids éventuel du cerveau de l'enfant est ajouté. Cellule de base du système nerveux dont le rôle est de transmettre les impulsions nerveuses. Procurent aux neurones leur nourriture, les supportent et les protègent Prolongement du neurone qui transmet l’information à d’autres neurones par l’arborisation terminale Prolongement du neurone dont les ramifications captent l’information provenant d’autres neurones Zone de rencontre entre deux neurones par laquelle l’information passe de l’un à l’autre La stimulation devient vitale pour la survie des neurones.   Les neurones stimulés par l'environnement continuent de former de nouvelles synapses. Un enfant qui grandit dans un environnement riche en stimulations développe un réseau synaptique plus complexe. Processus d’élagage synaptique :  Les connexions neuronales qui sont les plus utilisées se renforcent, tandis que celles qui ne le sont pas s’atrophient. Augmentation de la taille du cerveau  La moitié du volume du cerveau est fait de cellules gliales et de sa myéline. 34 Downloaded by Laetitia Ruimy ([email protected]) lOMoARcPSD|7328350 Développement du cortex Cortex cérébral :    La plus grande structure cérébrale, contient le plus de neurones. Sensible aux influences environnementales pendant longtemps. Les régions du cortex cérébral se développent à des rythmes différents. Cortex préfrontal : Plasticité cérébrale    La période de développement la plus longue. Responsable de la pensée abstraite et complexe. Se développe rapidement durant les périodes préscolaires et scolaires.  À la petite enfance, le cerveau est caractérisé par une grande plasticité et ne le sera plus jamais autant. Elle permet l’apprentissage et la maîtrise de compétences essentielles pour la survie des enfants.  Lésions cérébrales    Elles peuvent générer des déficits cognitifs durables. L’effet d'encombrement : plusieurs tâches doivent être effectuées par un volume de tissu cérébral plus petit que d'habitude. Le moment de la lésion se combine avec plusieurs autres facteurs qui affectent la plasticité. 35 Downloaded by Laetitia Ruimy ([email protected]) lOMoARcPSD|7328350 Périodes sensibles pour le développement du cerveau    Une stimulation environnementale appropriée     Une privation sensorielle précoce et extrême entraîne des lésions cérébrales permanentes et une perte des fonctions essentielles. Enfants placés en orphelinats extrêmement démunis : o Adoptés avant l’âge de 6 mois : rattrapage impressionnant. o Adoptés après l’âge de 6 mois : présence de déficits intellectuels graves et au moins trois problèmes de santé mentale graves. Difficulté à gérer le stress. L’impact est dans les liens neuraux entre le cortex préfrontal et les structures impliquées dans la régulation émotionnelle. La parentalité protège le cerveau des jeunes enfants des effets potentiellement néfastes d’une exposition excessive et inadéquate aux hormones de stress. Les familles d’accueil semblent avoir un effet généralement positif. Un environnement trop stimulant et/ou demandant peut nuire au développement du cerveau. Une simulationon précoce appropriée produit : o Développement cérébral « aCendu de l’expérience » : dépend des expériences ordinaires. o Développement cérébral « dépendant de l’expérience » : une croissance additionnelle à la suite d'apprentissages spécifiques. Soutenir la croissance physique Hérédité    Alimentation   Lorsque la nutrition et la santé sont adéquates, la taille et le taux de croissance physique sont largement déterminés par l'hérédité. Chez les enfants et les adolescents qui ont déjà connu des environnements négatifs, leur croissance se rattrape une fois que les conditions s'améliorent. La constitution génétique affecte également le poids corporel. La nutrition est particulièrement cruciale pour le développement au cours des deux premières années de vie. L’Organisation mondiale de la Santé (WHO) recommande d’allaiter jusqu’à 2 ans. 36 Downloaded by Laetitia Ruimy ([email protected]) lOMoARcPSD|7328350 Avantages du lait maternel        Allaitememt maternel      Fournit le bon équilibre entre les graisses et les protéines. Assure un apport nutritionnel complet. Aide à assurer une croissance physique saine. Protège contre de nombreuses maladies. Protège contre la carie dentaire et un mauvais développement de la mâchoire. Assure la digestibilité. Facilite la transition vers les aliments solides Parfait pour besoins des nouveaux-nés Augmenter espacement entre fratrie Plus courant dans pays industrialisés, mais souvent stop à 6 mois Pays industrialisés : difficulté de jongler carrière et allaitement Pas de différence niveau développement psycho pour bébés nourris vs ceux au biberon  Obésité    Malnutrition     Marasme    Lien entre prise de poids rapide et obésité Réduction risque : o Allaiter 6 premiers mois o Pas d’aliments malsains o Jouer pour enfants âge préscolaire o Limiter TV Politiques pour famille faible revenu = vitales pour santé enfants Pays en développement, pays en guerre, difficulté Si c’est bref, les enfants s’en remettent Si ça persiste : contribue près de moitié des décès jeunes enfants dans monde QC (2012) : 5% enfants moins de 5 ans = situation insécurité alimentaire Pauvre alimentation en tous nutriments essentiels Amaigrissement du corps, paraît au cours de la première année de vie, si la mère est malnourrie = moins de lait maternel Croissance arrêtent, tissus corporels désagrègent, peut mourir 37 Downloaded by Laetitia Ruimy ([email protected]) lOMoARcPSD|7328350 Kwashiorkor        Anémie ferriprive      Bien-être émotionnel      Alimentation déséquilibrée très pauvre en protéines Assez de calories, mais pauvre en protéines. Enfants assez nourris des autres choses essentiels Frappe après que bébé ne consomme plus lait maternel Bébés allaités ne sont pas touché, à moins que la mère soit mal nourries Féculent assez mais pas de protéines Décompose ses réserves de protéines = cheveux amincit, visage, jambe, ventre gonflent, lésions cutanées Gonflement en raison de rétention d’eau; comportement irritable, apathique Touche moitié enfant moins 5 ans dans monde Carence en fer et en zinc : minéraux importants pour croissance des nouveau-nés Croissance lentement Anémie ferriprive : innatentif, apathique, moins interaction sociale, retarde taux de croissance : faible développement intellectuel Au QC (2012) : environ 5% des enfants de moins de cinq ans vivaient en situation d’insécurité alimentaire Affection parentale importante Retard de croissance o Poids inférieur normes de croissance liés âge o Apport calorique insuffisant/relation parent-enfant perturbée o Bébé irritable, comportements alimentaires anormaux (succion, vomissement; prise de poids = parents impuissant = bébés stressés) o Difficultés cognitives et émotionnelles durables o Apathique Relation et enfant perturbée cause retard de croissance parfois Plusieurs causes de mauvaises relations Correction non faite = petit, difficultés émotionnelles 38 Downloaded by Laetitia Ruimy ([email protected]) lOMoARcPSD|7328350 Les capacités d’apprentissage Conditionnement classique            Conditionnement opérant            Bébés naissent avec capacité d’apprendre important Réflexes Lait : SI entraîne RI = succion Toucher le front = stimulus neutre (pense qu’il va se faire nourrir) Stimulus inconditionnel – réaction inconditionnelle Stimulus neutre présenté avant ou même temps SI Apprentissage : SN seul (mtn stimulus conditionné) = réponse similaire réponse réflexive = réponse conditionnée Extinction : SC présenté seul plusieurs fois = RC ne produit pas Peut produire des comportements favorables o Contre-conditionnement pour traiter phobie d’un enfant o Phobie d’objet en fourrure o Manger de la nourriture préféré, exposé à un lapin, approche le lapin de plus en plus pour finalement le mettre sur ses genoux o Ainsi, lier lapin avec nourriture qu’il aime Limite : réussir quand ce sont des comportements biologiques signifciatifs Traitement des infos lentement pour nouveau-nés Bébés agissent sur leur environnement Stimuli viennent après comportement modifient probabilité soit reproduit Contrôler ce qu’il se passe Joue rôle essentiel dans attachement (relations sociales) Renforçateur : stimulus augmente manifestation réponse (p.ex liquide sucré renforce succion) Punition : supprimer stimulus souhaitable/présenter stimulus désagréable pour diminuer manifestation réponse (p.ex : liquide sure = succion arrêtée et pincer des lèvres) Accrocher des mobiles stimulants au-dessus du berceau, attaché le pied du bébé au mobilier. Juste le bébé qui fait bouger le mobilier. Bouger mobilier = agréable pour bébé et il peut le contrôler. Prend qlq min que bébé donne des coups de pieds de plus en plus fort et plus en plus rapidement Pour qu’ils le refassent : il faut se rappeler que donner des coups de pieds fait bouger et que les mobiles sont bougeable Difficulté à récupérer ce qu’ils ont appris à moins d’un rappel explicite Souvenirs dépendent du contexte (même place et tous les accessoires); si différents ils ne s’en souviendront pas Rôle essentiel dans relations sociales; comportements s’influencent entre eux 39 Downloaded by Laetitia Ruimy ([email protected]) lOMoARcPSD|7328350  Habituation             Apprentissage statistique         Imitation        L’habituation : une fois habitué à un stimulus, l’enfant réagit de manière moins intense ou cesse complètement de réagir. Exposition répétée va réduire ou arrêter une réponse Associé à un développement normal Habituation = signe de maturation Naissance : attiré à la nouveauté, bébé plus attiré par nouveauté Temps de regard permet de savoir s’il est attiré Quand c’est sur une plus longue durée, attiré par ce qui est familier La récupération : retour à un haut niveau de réactivité lorsqu'un nouveau stimulus est introduit. Préférence pour la nouveauté : o Regard vers le nouveau stimulus. o Évalue la mémoire à court terme. Préférence pour la familiarité : o Regard vers le stimulus familier o Évalue la mémoire à long terme. Habituation et récupération = économiser énergie et concentrer sur ce qui est moins connus Habituation = très utilisée Permet de comprendre comment les bébés comprennent le monde Capacité à détecter la structure fondamentale d’un flot complexe infos en extrayant automatiquement des motifs fréquents Pas de rétroaction de l’environnement Premier mot à 12 mois Savent quand mot commence et se termine Capacité innée et fonctionnelle à la naissance Se produit dans plusieurs modalités sensorielles Principalement étudié avec la parole o (Pa-bi-Ku et go-la-tu) VS (Ku-go-la) Doit être limité, sinon bébés seraient submergés par tous motifs statistiques de leur environnement, adaptatif Habileté d’imitation dès la naissance Apprentissage se fait en imitant les autres o Observé même chez primates nouveau-nés, chimpanzés o Pensée que nouveau-nés imitent autant que enfants plus âgés et adultes o Essaient activement d’imiter les mouvements avec les leurs o Comportements imitatifs sont réponses automatiques aux stimuli et diminuent avec âge (tête, visage et main) Neurones miroirs : cellules spécialisées dans aires motrices cortex cérébral chez primates qui appuient capacités d’imitation o Permet de pouvoir observer comportement en le simulant dans notre cerveau Réponses imitatives = réponse d’exploration de la bouche 2-3 mois plus dur que nouveau-nés Nouveau-né = réflexe, automatique Certains pensent que c’est progressif 40 Downloaded by Laetitia Ruimy ([email protected]) lOMoARcPSD|7328350 Développement moteur Motricité globale       Motricité fine Mouvements qui nécessitent participation de tout le corps ou parties importantes du corps (pour se déplacer dans l’environnement) Théorie des systèmes dynamiques du développement moteur : maitrise des habiletés motrices implique acquisition de systèmes d’action de + en + complexes (pas génétiquement programmés, il faut que le cerveau et corps mature de lui-même en plus de la pratique) o Chaque nouvelle compétence = résultat conjoint de ces facteurs  Développement du SNC  Habiletés motrices actuelles  Objectifs qu’enfant a en tête  Capacités perceptives et cognitives enfant  Soutiens environnementaux Changement rend environnement moins stable Environnement physique a influence sur développement habiletés motrices Escaliers : apprend à ramper jeune, maitrise la descente à l’envers Quand compétence est acquise pour première fois, doit être peaufinée  Quand elle apparait, font aller-retour entre présence et absence de la compétence  Mouvements demandent participation doigts et mains (saisir, insérer, dessiner) Marcher : explorer les objets proches  Prereaching : mouvements mal coordonnés des nouveau-nés vers objets Mauvais contrôle du bras et mains = ne rentrent pas en contact avec objet Disparait à 7 semaines Prépare à l’atteinte volontaire 3-4 mois : mouvements délibérés des bras vers avant Améliore en précision au fil du temps Proprioception : sens du mouvement dans l’espace Guide bras et mains Importantes pour bébés plus jeunes 5-6 mois : atteindre des objets dans pièce sombre  Prise objet largement contrôlée par proprioception Préhension ulnaire : mouvement maladroit que doigts referment contre paume  Assis ; enfants explorent + transfèrent objet main à autre  Bébés 4-5 mois font la préhension dépendant de la forme, texture, etc Préhension en pince : opposition pouce et index Améliore de plus en plus 24 mois : copier ligne avec crayon Acquiert mouvement simple pour aller vers mouvement complexe Grandes différences individuelles      Peut déterminer âge moyen, mais pas d’âge exact Moment précis où chaque enfant acquiert habiletés de base varie Jalons du développement de la motricité (âge moyen) Habiletés motrices = interreliées Chacune est le produit d’acquisition précédente 41 Downloaded by Laetitia Ruimy ([email protected]) lOMoARcPSD|7328350 Développement de la perception Ouïe        Vue       Perception : processus actif dans lequel on organise + interprète ce qu’on reçoit de nos sens (récepteurs détectent quand exposés aux stimulations) Apprentissages importants lors de la première année Apprentissage statistique Perception de la parole : o Discrimination sons actives à la fois zones auditives et motrices cortex cérébral o Apprendre les variations sonores o 5 mois : nouveau-nés = sensibles aux schémas accentuation des syllabes dans propre langue o 6-8 mois : filtrer sons non utilisés dans langue maternelle o 7-8 mois : divisent flux de parole en unités semblables mots + peuvent détecter accents réguliers syllabes o Style de communication adultes avec bébés facilite analyse de structure de la parole (apprentissage statistique) Entendre séquence pretty baby, capable de distinguer les syllabes et savent que Tiba existent pas 10 mois : détectent les mots nouveaux avec sonorités Si écoute des discours beaucoup, 2 ans : langage plus vaste Système visuel a changements importants au cours des mois suivant la naissance Développement visuel = soutenu par maturation rapide œil et centres visuels cortex cérébral o Vers 2 mois, capacité de se concentrer aussi bien sur objets que adultes o 4 mois : perception couleurs atteint celle adulte o Acuité visuelle augmente régulièrement jusqu’à 4 ans Perception de profondeur : capacité juger de distance objets les uns par rapport aux autres et par rapport à nous-mêmes (premiers 6 mois, contrôle les mouvements oculaires) Perception de profondeur : distance entre objet et nous même ou avec autres o Falaise visuelle : bébé qui rampent; distinguent les surfaces profondes des non profondes et évitent celles qui sont profondes Émergence de perception de profondeur o Mouvement = premier indice de profondeur auquel nouveau-nés sensibles (3-4 semaines) o Clignent des yeux comme si objet allait le frapper o Indices de profondeur binoculaire : émergent à 8 semaines o Indices de profondeur picturale : émerge à âge de 3-4 mois, renforcent 5-7 mois Développement moteur a incidence sur la perception de la 42 Downloaded by Laetitia Ruimy ([email protected]) lOMoARcPSD|7328350     profondeur Mouvement et perception de profondeur o Acquisition nouvelle capacité motrice, bébés ont difficulté percevoir le danger de profondeur (plus expérience de ramper : plus susceptible de refuser d’aller l’autre côté de la falaise) o Une fois acquise, hésitent aventurer au-delà pente o Marche permet bébés adapter à passages hauts et étroits o Perte contrôle du corps diffèrent pour chaque position du corps, bébés doivent refaire apprentissage pour chaque position du corps o Rampeurs et marcheurs ; apprentissages supplémentaires pour certains o Expérience du pont : bébé évitent les ponts étroits, marcheurs perçoit le danger de tomber plus que ceux qui rampaient o Ceux qui rampent = pas capable de placer les pieds et jambes pour bien passer, de se placer sur le côté o Expérience et temps qu’ils s’améliorent o Bébé qui commencent : pas distinction du danger de tomber Perception des motifs o Nouveau-nés préfèrent stimuli à motifs plutôt que simples, avec âge = motifs plus complexes o Au départ, regardent généralement un seul élément très contrastant (coin d’un objet, p.ex.)  2 ou 3 mois : regardent profondément chaque élément motif (caractéristiques internes) Quand assimiler tous éléments, intègrent les parties en tout unifié o Vers 4 mois : perçoivent frontières subjectives sont pas vrm présentes o 12 mois : détectent objets familiers représentés par dessins incomplets Perception des visages o Nouveau-nés démontrent une préférence pour les photos et dessins simples qui ressemblent à des visages avec traits disposés à l’endroit plutôt qu’à l’envers o Préfèrent visage de leur mère à celui autres femmes o Portent attention aux grandes lignes du visage o Vers 3 mois : font fines distinctions entre traits différents visages o Discrimination entre deux inconnus semblables o 5 mois : discriminent visages positifs des visages négatifs o Expression émotionnelle, traiter visage positif vs négatif, capable de distinguer les émotions o Formation de préjugés de groupes o Dès 3 mois : préfèrent visages qu’ils voient le plus souvent (mère, père, personne de leur propre race, préférer ce 43 Downloaded by Laetitia Ruimy ([email protected]) lOMoARcPSD|7328350 qu’ils perçoivent ou voient) Identification visage continue de s’améliorer tout au long d’enfance Perception objets : o Constance de taille : constance de taille, malgré changements d’images rétiniennes  Dès la première semaine de vie de l’enfant (habituation pour expérimenter)  Expérience du petit cube; capable de distinguer les cubes selon les tailles de cubes o Constance de la forme : stabilité de la forme, malgré les changements projetés sur la rétine  Première semaine de vie  Avant de faire bouger activement les objets o Les deux constances : intrinsèques et innés Perception de l’identité de l’objet o Les nouveau-nés lient éléments séparés d’un motif et perçoivent objet unifié o Difficulté à percevoir frontières entre objets  Avec le temps, ils s’appuient davantage sur la forme, couleur, motif, moins sur le mouvement De 4 à 11 mois, utilisent de plus en plus les caractéristiques d’un objet pour déterminer identité La perception identité d’objet = maitrisée progressivement au cours de la première année Caractéristiques propres d’un objet o      44 Downloaded by Laetitia Ruimy ([email protected]) lOMoARcPSD|7328350 Chapter 5 : développement cognitif au cours de la petite enfance Questions/Main Ideas/Vocabulary Notes/Answers/Definitions/Examples/Sentences Théorie du développement cognitif (Piaget)   Période sensori-motrice    0-2 ans Nouveau-nés et tout-petits pensent avec schèmes sensoriels et moteurs (yeux, oreilles, mains, autres parties du corps) Explorateurs occupés et motivés Agissent directement sur leur environnement les rend actifs Période la plus complexe (bcp d’accommodation, organisation VS son environnement) Schémas Structure cognitive élémentaire représentant des façons d’organiser l’information pour permettre à l’individu d’agir ou de penser dans une situation donnée - Représentations de la réalités - Connait le monde à travers les schémas - Développement cognitif = développement des schémas selon Piaget - Bébé naissent avec réflexes = schémas Adaptation Façon dont personne nouvelle info à la lumière de ce qu’elle connaît déjà – adaptation résulte d’assimilation et accommodation - Construction de schémas par l’interaction directe avec environnement Assimilation Intégration d’une nouvelle info dans structure cognitive existante - Tout objet qui vole = oiseau - Adapter au stimulus en pensant que c’est qqch de familier Accommodation Modification que subit une structure cognitive pour intégrer une nouvelle info - Enfant va créer nouveaux schémas pour mieux comprendre une nouvelle information - Aide pour le déséquilibre - Avion : ajuster le schémas d’oiseau en remarquant qu’il n’a pas de plumes, pas d’ailes, il va pas penser que c’est un oiseau  Équilibre entre assimilation et accommodation varie dans le temps (équilibre cognitif)  Cercle vicieux entre assimilation – accommodation  Travaillent ensemble pour le cognitif Organisation Lier schémas avec autres pour créer système cognitif interconnecté - Relier des schémas - Oiseau + avions sont dans l’air, mais deux schémas différents 45 Downloaded by Laetitia Ruimy ([email protected]) lOMoARcPSD|7328350 - - - - Premier sous-stade : schémas réflexifs, pas vrm intellect élevée, mais début de la croissance cognitive Deuxième sous-stade : actes répétitifs simples toujours centré sur corps de l’enfant, primaire pcq elles sont les premières habitudes motrices à apparaître, et circulaire pcq c’est répété; Troisième sous-stade : va au-delà du corps, découvre son drôle, circulaire à cause du plaisir procuré, commencent à différencier des objets qu’ils sont capable de faire bouger, pas réponse complètement intentionnel; résultat agréable découvert par hasard (pas délibéré); Quatrième sous-stade : coordoner deux actions pour arriver à un but simple; p.ex : mettre jouet en-dessous d’une couverte, bébé soulève coussin pour prendre le jouet dans l’autre main; lever le coussin = intentionnel; jouet = but; résolution de problème Cinquième sous-stade : expérimenter avec objet et inventer des nouvelles méthodes pour résoudre problème; voit si différentes actions produisent qqch d’agréable; essais-erreurs Sixième sous-stade : jeunes enfants intériorisent les schémas comportementaux; expérimente mentalement; perspicacité sur sa manière de résoudre des problème; pas d’essais et erreurs; manière symbolique; utiliser le bâton comme extension de son bras pour prendre le pain (Laurent, fils de Piaget) Comportement intentionnel ou orienté vers un but Séquences d’actions Coordination délibéré des schémas pour résoudre des problèmes simples Fondement de toute résolution de problème 46 Downloaded by Laetitia Ruimy ([email protected]) lOMoARcPSD|7328350 orientées vers la solution Permanence de l’objet Erreur A-et non -B Réaction tertiare circulaire Représentation mentale Compréhension que les objets continuent d’exister même quand on ne les voit plus - Non détectables par sens - Couvrir avec tissus = désinteressé pcq pense qu’objet existe pas - 4-8 mois : capable de trouver des objets cachés partiellement (sous draps transparents), mais pas si objet est hors de vue - 8-12 mois : cherche objet dans sa première cachette Continuer à chercher un objet dans sa première cachette même après l’avoir vu être d.placé Ils recherchent un jouet caché à plusieurs endroits, affichant une meilleure recherche du type A-B Représentations internes d’infos qu’esprit peut manipuler  Image : images mentales d’objets, personnes et espaces  Concepts : catégories dans lesquelles des objets ou des événements similaires sont regroupés - Représenter mentalement leurs expériences - Utiliser le bâton pour prendre le pain hors de portée Déplacement invisible Trouver un objet alors qu’il est hors de vue Imitation différée Capacité à se souvenir et à copier le comportement de modèles qui ne sont pas présents actuellement - Mouvements simples : beaucoup de pratique et de temps - 7 mois : susceptible de copier des comportements avec un but - 14-16 mois : copie mouvements pour résultats interessant - 8-24 mois que imitation différée apparaît Jouer à faire semblant Mettre en scène des activités quotidiennes et imaginaires - Symboles mentaux sont des instruments majeurs dans la pensée de l’enfant Méthode de violation des attentes Développement cognitif après Piaget  Mesure les connaissances nouveau-nés sur réalité physique en fonction de leur attention aux événements attendus vs aux événements inattendus  Certains chercheurs pensent que ça n’indique qu’une conscience limitée et implicite des phénomènes physiques - Habituer bébé à événement physique, familiariser à distraction - Montrer événement attendu, inattendu - Si enfant plus attentionné sur inattendu = surpris = conscient de ce qui de passe - Méthode controversé, indique conscience limité, pas compréhension consciente - Méthode révèle juste que bébé ont préférence pour nouveauté, sans nécessairement savoir la réalité autour d’eux 47 Downloaded by Laetitia Ruimy ([email protected]) lOMoARcPSD|7328350   Permancence de l’objet Imitation différée (voit action, laps de temps, imiter ce qu’il a vu) Imitation déduite (imiter ce qui serait logique de faire, devine ce que la personne veut faire) Utilisation d’outils pour résoudre des problèmes émerge graduellement Les études de Renée Baillargeon ont trouvé des preuves que ce développement est présent dans les premiers mois de la vie. La maîtrise de la permanence de l'objet est progressive ; la compréhension devient de plus en plus complexe avec l’expérience. - Bébé regarde expérience inatendue de la carotte - Nouveaux nés regardent plus la nouveauté - Les critiques par rapport aux regards des bébés - Enfant 4-5 mois suivre trajectoire, capable de regarder ou la balle doit réapparaitre - Regard : recherche d’objet caché est plus dur que s’il ne fait que regarder - Erreur a et non b : habituer corps à chercher objet à un endroit précis, si ailleurs = erreur de a et non b - Difficulté motrices (appréhension) : la concentration ira vers mouvement que sur la tâche  Les bébés construisent des représentations mentales des objets et de leur localisation plus tôt que Piaget avait prévu.  Nécessite la représentation du comportement passé d'un modèle.  Utilisé par les tout-petits pour enrichir leur éventail de schémas. - Présent à l’âge de 6 semaines - Représentation mentale flexible : 6-9 mois - 12-18 mois : enrichir éventail de schémas  Les jeunes enfants infèrent les intentions des autres et peuvent imiter les actions qu'ils essaient de produire. Processus très important pour la compréhension sociale et la communication - Bébés âgés imitent en déduisant - Plus des comportements intentionnels (avec but)  -   Imitation efficacité Racines dans l’activité motrice antérieur des enfants Atteindre ou pointer : prédit la prise de conscience similaire à un adulte À 12 mois, ils ont généralement besoin d'un lien physique entre l'outil et l'objet. - Ex : bébé avec cuillère : ajustement de prise de main pour se nourrir À 18 mois, les bébés peuvent s'engager dans l'utilisation d'outils même lorsqu'un outil inconnu et un objet qu'ils veulent sont séparés. - 8 mois : développement séquences orientés vers un but - Jouet hors de leur portée et rateau : rateau pour prendre jouet, capacité augmente avec age - 16 mois : travaille plus fort pour prendre objet hors de leur protée, étirer bras, mais pas capable de le prendre 48 Downloaded by Laetitia Ruimy ([email protected]) lOMoARcPSD|7328350 -  Pensée symbolique est un développement très important  18 mois : découvrir l’utilisation du rateau Vers 2e année : représentations mentales pour prendre outil inconnu Référence déplacée : prise de conscience que les mots peuvent indiquer des images mentales de choses qui ne sont pas physiquement présentes. Elle émerge durant la première année et se renforce durant la deuxième année. - Pensée symbolique : découvrir monde, tourner vers la porte lors de mention de nom être cher - Enfants ont du mal à utiliser langage (capacité essentielle) - 22 mois : grenouille mouillée démontrée, Lucy Traitement de l’information   Notions de base Stratégies mentales Mémoire sensorielle Traiter et transformer l'information alors qu'elle circule entre les mécanismes Les images et les sons sont représentés directement et stockés momentanément. (Temporairement en mémoire, utiliser stratégies pour s’en rappeler) - Moins restreintes - Concentration ou répéter pour pouvoir retenir et rendre accessible l’information  La mémoire à court terme     La mémoire à long terme Le système cognitif utiliser trois mécanismes pour le traitement de l’information : mémoire sensorielle, à court terme et à long terme L’informations est traitée dans les trois mécanismes simultanément. - Enfants actifs et curieux - Se concentrer sur divers concepts, sans les mettre dans un tout - Ce que font les personnes de différents âges surtout lorsque confronté à un prob Les informations sont conservées brièvement afin de pouvoir les traiter et les manipuler activement Le montant d'information qu'une personne peut retenir simultanément pendant quelques secondes. Notre base permanente de connaissances. La mémoire à long terme a une capacité énorme : o Des stratégies sont utilisées pour faciliter la récupération. o Les informations sont classées en fonction de leur contenu. Plusieurs aspects s'améliorent dans l'enfance et l'adolescence : o La capacité de base des mécanismes (mémoire de travail) o La rapidité de traitement des informations. o Le fonctionnement du système exécutif central - Tous ensemble, rendent possible formes de pensée plus complexe avec âge Cortex préfrontal : cognition, opération et stratégies cognitives dans situations complexes, fait des représentations mentales avant d’être enregistrée, cortex le plus lent à se développer 49 Downloaded by Laetitia Ruimy ([email protected]) lOMoARcPSD|7328350 Nombre d'éléments qu'une personne peut brièvement garder à l'esprit tout en s'efforçant de les surveiller ou de les manipuler. - Mémoire de travail Système exécutif central Processus automatiques Fonctions exécutives La partie consciente et réflexive de notre système mental, qui gère ses activités et permet une pensée complexe et flexible. Processus si bien appris qu'ils ne nécessitent pas d'espace dans la mémoire de travail Opérations et stratégies cognitives qui nous permettent d'atteindre nos objectifs dans des situations cognitivement complexes.   Attention  Les nouveau-nés améliorent progressivement leur contrôle attentionnel et la vitesse avec laquelle ils absorbent les informations Au fur et à mesure que le cortex préfrontal améliore son rôle exécutif o Les bébés deviennent de plus en plus capables de comportements intentionnels, o L’attirance pour la nouveauté diminue o L'attention soutenue s’améliore (jouer avec des jouets) Les adultes peuvent favoriser une attention soutenue en : o Encourageant l'intérêt actuel des bébés. o Incitant l'enfant à rester concentré. - Prématurés et nouveau-nés prennent plus de temps - 4-5 mois : 5-10s pour assimiler stimulus et savoir qu’il est différent  La recherche sur le conditionnement opérant : o La rétention augmente considérablement pendant la petite enfance. o La mémoire est d’abord très dépendante du contexte et devient progressivement indépendante du contexte. - Évalue mémoire - 6 mois : manipuler interrupteur ou boutons - Rappeler qqch renforce la mémoire  La recherche sur l’habituation : o Les nouveau-nés n'ont pas besoin d'être physiquement actifs pour acquérir et retenir de nouvelles informations. o L'activité motrice favorise certains aspects de l'apprentissage et de la mémoire - Souvenir plus longuement, attentifs aux mouvements des objets et personnes Mémoire Reconnaissance La plus significative de la mémoire à court terme Espace de travail mental, pour faire taches quotidiennes Expérience de listes d’items : souvent dans les tests d’intelligence; Le fait de remarquer quand un stimulus est identique ou similaire à celui qui a déjà été perçu, forme de mémoire la plus simple 50 Downloaded by Laetitia Ruimy ([email protected]) lOMoARcPSD|7328350 -    Rappel Implique de se souvenir de qqch qui n’est pas présent Se développe à la fin de la première année, et s’améliore rapidement avec l’âge. Les études démontrent que le traitement de la mémoire des nouveau-nés est remarquablement similaire à celui des enfants plus âgés et des adultes -     Catégorisation     - Pour mesurer : donner indice pour que bébé se souvient Image mentale de ce qu’on a déjà vu 6 mois : capable d’utiliser la mémoire de rappel Capable de se souvenir de séquences, 2 ans Les bébés ont souvenirs courts, distinct, capacité d’utiliser mémoire de rappel et reconnaissance Les enfants peuvent catégoriser, en regroupant des objets et des événements similaires en une seule représentation Réduction de nouvelles informations, aident à apprendre et mémoriser Temps de regard + méthode de mobile (conditionnement opérant) utilisé pour mesurer catégorisation 3 mois : coup de pieds pour bouger mobilier Si change bloc : nouveau-né ne kick pas, associer kicker A à coup de pieds et 2 à rien 1er mois : classe en fonctions de formes, tailles et autres propriétés physiques À 6 mois, ils peuvent catégoriser en se basant sur deux caractéristiques corrélées (A avec bloc jaune vs A bloc rouge) – acquérir catégories complexes de la vie quotidienne Les premières catégorisations sont perceptuelles et basées sur une apparence générale similaire. De 6 à 12 mois, davantage de catégories sont basées sur des caractéristiques semblables (p. ex., animaux marins). Montrer images d’animaux, puis chien (appartient dans catégorie) et voiture (pas catégorie des animaux); manipule plus longtemps la voiture, ce qui veut dire qu’ils comprennent que la voiture n’est pas dans la catégorie des animaux Série de voiture, puis chien et voiture – enfants récupérer, regarde plus longtemps chien, donc capable de savoir qu’ils comprennent que chien n’est pas dans la catégorie des autos Monde émotionnel et social, trier par sexe, âges, distinguer les expressions 1 an : plus les catégories sont subtiles À la fin de la deuxième année, les jeunes enfants saisissent la distinction entre les objets animés et inanimés. Polinéaire (objet animé) Linéaire (typique d’objet inanimé) Imitation de mouvement non linéaire, avec jouet en partie animé (comprendre qu’un cheval ou chien ne se déplace pas en ligne droite) Mouvement linéaire : avec objet animé 51 Downloaded by Laetitia Ruimy ([email protected]) lOMoARcPSD|7328350 Le contexte social du développement cognitif   - La théorie socioculturelle de Vygotsky - -  - La zone proximale de développement - - - - Les contextes sociaux et culturels affectent la façon dont leur monde cognitif est structuré. Grâce à des interactions sociales avec des membres plus matures de la société, les enfants apprennent à penser et à agir d'une manière qui reflète leur culture. Enfants sont explorateurs curieux, actifs Point crucial : développement intellectuel lié aux interactions sociales Élément mental primaires transformée par la culture, à l’aide de l’environnement Enfants ne vont pas tous développer même raisonnement, mais utiliser capacité mentales en fonction de leur culture Apprentissage se font en dialogue avec gens plus matures (parent, fraterie plus vieille, etc) = modéliser, transmettre instructions verbales (comprendre et intérioriser après) Culture : climat, ville, famille Éventail de tâches qu'un enfant ne peut pas encore accomplir seul, mais qu'il peut accomplir avec l'aide d’adultes plus compétents. o Les enfants apprennent à travers l’échafaudage. (éducatif) o Les variations culturelles des expériences sociales affectent les stratégies mentales. Zone que l’instruction se fait, doit être ciblé et auquel on s’attend à une croissance Choisir tâche qu’il commence à maitriser sans être capable de le faire seul ; aide enfant, ajuster, interaction, pour se retirer et faire seul Explorer avec des enfants plus vieux, mais théorie étendue à petite enfance : enfant commence à être prêt à se tenir debout = parent encourage enfant à se tenir avec des blocs Comment insérer des blocs dans une forme précise : fratrie ou parent aide Adulte aide à distance, incitations verbale p. ex = soutien lié à une qualité de jeu plus avancé, meilleure développement du langage et meilleure résolution de problème Jeu symbolique : faire semblant est apprise dans la direction qu’il espère (faire semblant de cuisiner) Mères connai

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