Child and Adolescent Clinical Psychology (01.11.22) PDF
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Université de Lausanne
Nadine Messerli-Bürgy
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This document presents lecture notes on child and adolescent clinical psychology, focusing on anxiety disorders. It covers various aspects from classification to intervention strategies.
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PSYCHOLOGIE CLINIQUE DE L’ENFANT ET DE L’ADOLESCENT (01.11.22) Professeure Nadine Messerli-Bürgy Psychologie Clinique de l'Enfant et de l'Adolescent 1 CLASSIFICATION DES TROUBLES ANXIEUX SELON DSM-V ✓ Anxiété de séparation (F93.0) • Phobie spécifique (F40.2x) • Anxiété sociale (F40.10) • • • •...
PSYCHOLOGIE CLINIQUE DE L’ENFANT ET DE L’ADOLESCENT (01.11.22) Professeure Nadine Messerli-Bürgy Psychologie Clinique de l'Enfant et de l'Adolescent 1 CLASSIFICATION DES TROUBLES ANXIEUX SELON DSM-V ✓ Anxiété de séparation (F93.0) • Phobie spécifique (F40.2x) • Anxiété sociale (F40.10) • • • • Mutisme sélectif (F94.0) Trouble panique (F41.0) Agoraphobie (F40.00) Anxiété généralisée (F41.1) Psychologie Clinique de l'Enfant et de l'Adolescent 2 PÉRIODE D'ÂGE DE LA PREMIÈRE APPARITION (RÉPÉTITION..) Age Source de la crainte 0-6 mois Stimuli sensoriels soutenus; 6-12 mois 2-4 ans 5-7 ans 8-11 ans 12-18 ans Trouble de l’anxiété privation émotionnelle; bruits bruyants Des inconnus La séparation Des créatures imaginaires; des cambrioleurs potentiels; L’anxiété de séparation l’obscurité Catastrophes naturelles: feu, inondations; Phobie des animaux (phobie spécifique) animaux; craintes basées sur les médias Phobie du sang (phobie spécifique) Anxiété de performance Mauvaises performances scolaires et sportives Phobie scolaire Anxiété sociale Rejet par les camarades du même âge Agoraphobie Trouble panique Psychologie Clinique de l'Enfant et de l'Adolescent 3 PHOBIE SPÉCIFIQUE Psychologie Clinique de l'Enfant et de l'Adolescent 4 PHOBIES SPÉCIFIQUES HISTORIQUE Petit Hans (1909) : Hans avait vu tomber une calèche tirée par un cheval et avait par la suite eu peur des chevaux. Petit Albert (1920) : Un garçon de 9 mois a développé une phobie spécifique des rats blancs en suivant un entraînement avec Watson et ses collègues. Le cas de Peter (1924) : Mary Cover Jones, psychologue du développement américaine, a traité la phobie spécifique des animaux à fourrure en utilisant le conditionnement direct et l'apprentissage par le modèle. Psychologie Clinique de l'Enfant et de l'Adolescent 5 PHÉNOMÉNOLOGIE DE LA PHOBIE SPÉCIFIQUE • Réac%on de peur inappropriée, persistante et forte, mais pas de danger réel. • Peur survient immédiatement par la confronta+on. • Evitement de la situa+on ou la fuite. • Souvent, de fortes réac%ons physiques. • La prise de conscience que la réac+on de peur est exagérée et inappropriée est présente chez les enfants plus âgés, mais pas chez les plus pe+ts. • Les pensées tournent autour de l'objet phobique et la convic+on qu'un préjudice personnel en résultera. • Pas toujours seulement de la peur, parfois aussi de l'agressivité (cris, coups, etc.). Psychologie Clinique de l'Enfant et de l'Adolescent 6 CONTENU TYPIQUE DES CRAINTES Âge préscolaire Âge scolaire Peur des étrangers x x Peur de l’obscurité x x x Peur des animaux x x x Peur des monstres sous le lit ou des personnes imaginaires x Peur du bruit x Peur des tempêtes x Peur des orages x Peur de sa propre sécurité x Adolescence Peur des catastrophes naturelles x Peur des espaces x Peur des hauteurs x Peur de vomir x Psychologie Clinique de l'Enfant et de l'Adolescent 7 CLASSIFICATION Psychologie Clinique de l'Enfant et de l'Adolescent 8 SPÉCIFICATIONS: ANIMAL, ENVIRONNEMENT NATUREL, SANG-INJECTION-ACCIDENT, SITUATIONNEL, AUTRE Psychologie Clinique de l'Enfant et de l'Adolescent 9 ÉTIOLOGIE: THÉORIE DE L'APPRENTISSAGE Operant Conditioning https://sites.psu.edu/intropsychf19grp5/2019/11/15/pavlovsexperiment/ Psychologie Clinique de l'Enfant et de l'Adolescent 10 ÉTIOLOGIE: THÉORIE DE L'APPRENTISSAGE II Pavlov Skinner Théorie à deux facteurs (Mowrer & Miller, 1960) 1er facteur : La réaction de peur apprise par le conditionnement classique. 2ème facteur : La peur qui survient agit comme émotion qui peut renforcer le comportement d'évitement (≈ conditionnement opérant). Problème : Souvent pas de traumatisme, traumatisme ne conduit pas toujours à la phobie, influence de a) «preparedness» b) inhibition latente Psychologie Clinique de l'Enfant et de l'Adolescent 11 ÉTIOLOGIE: THÉORIE DE L'APPRENTISSAGE Modèle à trois voies (Rachman, 1977) • Acquisition de la peur possible grâce au conditionnement classique ou opérant • + Imitation ou apprentissage par le modèle • + Apprentissage par l’instruction Manque d'expérience (Poulton & Menzies ; 2002) Psychologie Clinique de l'Enfant et de l'Adolescent 12 ÉTIOLOGIE: COGNITION ET TRAITEMENT D’INFORMATION • Biais d'attention: tendance à concentrer sur les aspects menaçants • Biais d’interprétation: stimuli ambigus évalué comme menaçants et moins de pensées liées à la tâche, plus de pensées liées aux phobies • Plus d'auto-verbalisations négatives (Dudeney et al. 2015 et (Stuijfzand et al. 2017) Psychologie Clinique de l'Enfant et de l'Adolescent 13 INTERVENTION – CONFRONTATION AVEC LE STIMULUS Approche graduelle de la confrontation : une situation légèrement anxiogène, puis est progressivement introduit dans la situation la plus difficile. Confrontation forcée et prolongée : une situation très anxiogène dès le début, puis se poursuit en succession irrégulière dans autant de situations anxiogènes que possible, avec des degrés de difficulté variables • Traitement en une séance (OST) : Confrontation massive et à forte dose à des stimuli en une seule séance (2,5-3h ; puis 9-10 séance). Amélioration significative des symptômes phobiques dans 50-60%, est la méthode de choix pour enfants et des jeunes (nombreuses études, preuves suffisantes), l'implication des parents n'a aucun effet. Psychologie Clinique de l'Enfant et de l'Adolescent 14 EXEMPLE Psychologie Clinique de l'Enfant et de l'Adolescent 15 CLASSIFICATION DES TROUBLES ANXIEUX SELON DSM-V ✓ Anxiété de séparation (F93.0) ✓ Phobie spécifique (F40.2x) • Anxiété sociale (F40.10) • • • • Mutisme sélectif (F94.0) Trouble panique (F41.0) Agoraphobie (F40.00) Anxiété généralisée (F41.1) Psychologie Clinique de l'Enfant et de l'Adolescent 16 ÉTUDE DE CAS 2 Charlotte, 7 ans, vient avec ses parents et laisse parler sa mère. Parfois, elle murmure la réponse à l'oreille de sa mère. La mère rapporte des peurs multiples (peur des cambrioleurs et de l'obscurité ainsi que des peurs en présence d'autres personnes). Sa fille ne parle pas aux étrangers, ne prend pas de petits pains à la boulangerie et ne va pas au supermarché parce qu'elle a peur que la personne à la caisse la regarde "d'un mauvais œil", qu'elle ne donne pas le bon argent ou que des choses inattendues se produisent. Les gens qu’elle connait ne sont pas un problème. Anxiété de séparation? Phobie spécifique? Anxiété sociale? Anxiété généralisée? Psychologie Clinique de l'Enfant et de l'Adolescent 17 ANXIÉTÉ SOCIALE Psychologie Clinique de l'Enfant et de l'Adolescent 18 PHÉNOMÉNOLOGIE DE L’ANXIÉTÉ SOCIALE • Anxiété excessive et persistante dans les • • • Psychologie Clinique de l'Enfant et de l'Adolescent situations sociales (p. ex. parler devant les autres, aller à des fêtes d’anniversaire) Peur d'être embarrassé, d'avoir honte ou d'être jugé Les situations sociales sont évitées ou endurées avec une anxiété énorme Comportement d'insécurité sociale • Comme être silencieux, • Parler doucement ou chuchoter • Bégaiement • Expressions faciales et corporelles (détournement d'attention) • Éviter le contact visuel • Rougir 19 PHÉNOMÉNOLOGIE II Augmenter la sécurité par: • • • • • • • Mettre une casquette. Laisser les cheveux tomber sur le visage. Éviter de regarder les autres. Ne pas poser de questions. Répéter des phrases dans la tête avant de devoir les dire à haute voix, afin de ne pas les oublier. Bouger le moins possible. S’isoler des autres. Psychologie Clinique de l'Enfant et de l'Adolescent 20 CLASSIFICATION Psychologie Clinique de l'Enfant et de l'Adolescent 22.09.21 21 CLASSIFICATION II Psychologie Clinique de l'Enfant et de l'Adolescent 22 NOTE! Anxiété face aux examens (anxiété sociale, seulement de performance) • Entraînent une déficience grave des personnes concernées à différents niveaux, au-delà de la situation d'examen. • Pas de catégorie distincte dans les systèmes de classification, de sorte qu'elle doit être comprise dans les phobies sociales (DSM-5). La phobie de l'école (le refus de l’école) • N'est pas un diagnostic dans le DSM-5 • Examinées en détail (cause: phobie spécifique, ou anxiété de séparation ou anxiété sociale) Psychologie Clinique de l'Enfant et de l'Adolescent 23 ÉTIOLOGIE Evidence pour les enfants et adolescents: • Condi5ons préalables: géné5ques, inhibi5on comportementale, neurobiologique • Expériences de la famille et des parents (anxiété sociale des parents, peur de l'évalua5on néga5ve des autres) • Appren5ssage social – expériences avec les pairs: moqueries, étrangers; a@ente de l’échec • Faibles compétences sociales • A=en5on portée à soi comme facteur de renforcement Psychologie Clinique de l'Enfant et de l'Adolescent 24 EXEMPLE: LE CERCLE VICIEUX DE L'ATTENTION PORTÉE SUR SOI Je me sens excité et anxieux Je ne fais attention qu'à moi, je ne remarque pas ce qui se passe autour de moi Je suppose que les autres parlent mal de moi Psychologie Clinique de l'Enfant et de l'Adolescent Je ne peux plus me concentrer sur mes actions Je ne me comporte pas de la manière qui serait appropriée Steil, 2011 25 APPROCHES D'INTERVENTION •Confrontation/exposition au stimulus •Traitement de l'information / biais cognitifs: nouvelles façons de traiter les pensées et l'attention •Comportement parental / Entraînement de compétences parentales Et.. •Entraînement des compétences sociales Efficacité: TCC en combinaison avec l’entraînement des compétences sociales est efficace et montre des effets modérés à importants. Psychologie Clinique de l'Enfant et de l'Adolescent 26 CLASSIFICATION DES TROUBLES ANXIEUX SELON DSM-V ✓ ✓ ✓ • • • • Anxiété de séparation (F93.0) Phobie spécifique (F40.2x) Anxiété sociale (F40.10) Mutisme sélectif (F94.0) Trouble panique (F41.0) Agoraphobie (F40.00) Anxiété généralisée (F41.1) Psychologie Clinique de l'Enfant et de l'Adolescent 27 MUTISME SÉLECTIF Psychologie Clinique de l'Enfant et de l'Adolescent 28 PHÉNOMÉNOLOGIE • Comme figé et gelé, mimiques et gestes appauvris ou peu naturels avec une posture crispée et un changement de comportement du regard, inhibé • Agitation motrice en partie accrue, en particulier de la motricité des mains • Hypersensibilité aux critiques, aux demandes de précisions ou d'avis, mais aussi aux dialogues d'apparence "neutre" • Le silence s'installe surtout en présence de certaines personnes (par ex. autorités), de certaines situations, de sujets dépassant le contenu ou embarrassants, de pression sociale, d'exposition Psychologie Clinique de l'Enfant et de l'Adolet 29 CLASSIFICATION Psychologie Clinique de l'Enfant et de l'Adolescent 22.09.21 30 ÉTIOLOGIE Les causes sont encore largement inconnues!! Facteurs d’influence: • Prédisposition biologique (inhibition comportementale, présence dans la famille) • Comportement de surmenage face à une surcharge de stimuli (les exigences sont trop élevées sur le plan cognitif, communicatif et social et l'enfant manque d'expérience) • Migration et bilinguisme, changement de culture • Manque de stimulation et d'effet de modèle de la famille • Comportement d'opposition : comportement de silence comme stratégie d'affirmation dans les situations de conflit social • Expériences traumatisantes dans des cas isolés Psychologie Clinique de l'Enfant et de l'Adolescent 31 DIAGNOSTIC ET THÉRAPIE • • Souvent méconnu, ignoré ou minimisé par les parents Diagnostic de l'intelligence, niveau de développement, diagnostic linguistique Objectif de la thérapie : aider l'enfant à parler dans les situations quotidiennes où il ne le pouvait pas auparavant (un groupe d'enfants est utile) - Le traitement interdisciplinaire le plus rapidement possible - Maintenir la communication, même si, par moments, seuls les moyens vocaux sont possibles - Faire des expériences de changement Médication uniquement pour les formes très graves et chroniques de mutisme, surtout en présence de comorbidités. Psychologie Clinique de l'Enfant et de l'Adolescent 32 ANXIÉTÉ GÉNÉRALISÉE Psychologie Clinique de l'Enfant et de l'Adolescent 33 ÉTUDE DE CAS 3 Daniel, 12 ans, qui a toujours supposé que le pire arriverait. Il s'inquiétait que quelque chose arrive à sa petite sœur, que ses parents divorcent, qu'il rate quelque chose dans ses devoirs, qu'il soit en retard à l'école ou qu'une autre catastrophe se produise. Ses inquiétudes passaient souvent d'un sujet à l'autre. Il avait toujours l'exigence d'être parfait et devait constamment se rassurer que tout était en ordre. Les événements inattendus ou imprévus lui donnaient des maux de tête et d'estomac. Il avait souvent du mal à s'endormir le soir. Puisqu'il s'est mis beaucoup de pression pour faire ses devoirs parfaitement. Cela signifie qu'il avait besoin de beaucoup de temps pour faire ses devoirs. Comme il craignait chaque matin d'être en retard à l'école, il était généralement déjà là une demi-heure avant le début des cours… Psychologie Clinique de l'Enfant et de l'Adolescent 34 PHÉNOMÉNOLOGIE I • Anxiété excessive et inquiétudes par rapport à des événements ou des acNvités (p. ex. les performances scolaires, les acHvités de rouHne) • Mais: l'inquiétude est normale, un phénomène répandu chez les enfants (70% des écoliers (8-13 ans) s'inquiètent 2 à 3 jours par semaine (Muris et al.,1998)) • Mais cliniquement perHnent: difficultés à contrôler les inquiétudes et symptômes de stress (incapacité à rester assis, incapacité à se détendre, problèmes de concentraHon, irritabilité, tension musculaire, etc.) Psychologie Clinique de l'Enfant et de l'Adolescent 35 PHÉNOMÉNOLOGIE II • Jeunes enfants: désir d'être rassuré et problèmes de sommeil (plus prononcés que dans les autres troubles anxieux). • Adolescents (à partir de 12 ans): la mélancolie, l'irritabilité, la fatigue et les problèmes de concentration. • Souvent décrits comme "petits adultes" (préoccupations concernant la ponctualité, la famille, les finances, la santé, la sécurité, les catastrophes), ils semblent plus mûrs, plus équilibrés et plus consciencieux que leurs pairs, mais ont aussi des préoccupations propres à leur âge (résultats scolaires, sport, vie sociale). Psychologie Clinique de l'Enfant et de l'Adolescent 36 CLASSIFICATION Psychologie Clinique de l'Enfant et de l'Adolescent 37 CLASSIFICATION II Psychologie Clinique de l'Enfant et de l'Adolescent 38 ÉTIOLOGIE: MODÈLE INTÉGRATIF (HUDSON ET RAPEE, 2004) Hérédité Anxiété parentale Prédisposition à l’anxiété Renforcement par l’évitement Emotionalité Evitement Déformation du traitement de l’information Evénements existentiels Trouble anxieux Psychologie Clinique de l'Enfant et de l'Adolescent Effets de l’environnement social ÉTIOLOGIE: MODÈLE COGNITIF (DUGAS ET AL., 1998) Intolérance à l’incertitude Évitement cognitif (j’essaie de ne pas y penser) Faibles croyances d'auto-efficacité/ résoudre un problème Il manque encore des modèles spécifiques pour l’anxiété généralisée qui permettent de distinguer plus précisément le développement de l’AG des autres troubles anxieux ou de la dépression! Psychologie Clinique de l'Enfant et de l'Adolescent 40 INTERVENTION • Psychoéducation • Exposition/ confrontation à l'inquiétude • Traitement des problèmes de sommeil et techniques de relaxation Efficacité: 53% après 10 séances ne remplissent plus les critères (Holmes et al., 2014) ; plus d'accent sur les métacognitions puis 70% d'amélioration significative (Esbjørn et al., 2018). Psychologie Clinique de l'Enfant et de l'Adolescent 41 LIGNES DIRECTRICES POUR LE TRAITEMENT • Psychothérapie toujours le premier choix pour les enfants et les adolescents! • TCC était plus efficace que toutes les autres thérapies, l'offre de groupe avait les meilleurs résultats pour les enfants et les adolescents ! (Network Analysis/ Analyse de réseau (Zhou et al., 2019) : 101 études thérapeutiques) et en présence et en ligne. • Utilisation de médicaments Inhibiteurs de la recapture de la sérotonine (SSRI) ) si PT n'est pas suffisante dans les cas très graves ou n'a pas abouti ou participation à une PT ne peut être rendue possible. Mais!! Chez l'enfant : pure "utilisation hors indication" uniquement approuvée pour les troubles obsessionnels compulsifs en Suisse. • L'utilisation d'imipramine ou de benzodiazépine n'est pas recommandée. • (Cochrane, 2009; Uthman & Abdulmalik, 2010) Psychologie Clinique de l'Enfant et de l'Adolescent 42 QUESTIONS? Psychologie Clinique de l'Enfant et de l'Adolescent 43