Introduction aux sciences cognitives PDF

Summary

This document introduces the field of cognitive science, exploring its definition, roots in philosophy, and early schools of thought. It details key figures like Aristotle and Plato, and explains the evolution of cognitive science in the 19th and early 20th centuries. The document covers fundamental concepts such as introspection and the emergence of different schools of psychology like structuralism.

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Introduction aux sciences cognitives. Bibliographie : \- Michel Launay : *psychologie cognitive* \- Frédérique Bernard *: les mécanismes de la lecture, développement normale et pathologique de l'enfant à la personne âgée* \- Thérèse Collines *: la cognition : du neurone à la société* 1. Défini...

Introduction aux sciences cognitives. Bibliographie : \- Michel Launay : *psychologie cognitive* \- Frédérique Bernard *: les mécanismes de la lecture, développement normale et pathologique de l'enfant à la personne âgée* \- Thérèse Collines *: la cognition : du neurone à la société* 1. Définition. **[Cognition ]:** Latin *cognitio* « connaissance » -\> les techniques pour connaître /apprendre. Processus mentaux mis en œuvre dans l'acquisition et l'utilisation des connaissances : mémoire langage, perception, raisonnement. Faculté, fonction cognitive. - L'étude de la cognition se fait en décomposant le système cognitif en différentes fonctions/facultés Ex : la langage, l'attention, la perception... Cela permet un étude plus rigoureuse et contrôlé de chaque faculté. L'inconvenant : limite la pratique. **[Sciences cognitives]** : ensemble des sciences qui étudient les mécanismes de la connaissance (psychologie, linguistique neuroscience, philosophie...) Partie 1 : Les origines des sciences cognitives. I. Une discipline très ancienne. Discipline héritière d'une longue tradition philosophique. - Déjà les philosophe de l'antiquité s'interrogeaient sur la cognition. 1. Aristote. (-384/-422 av JC). Aristote disait : Perception→ traitement/travail/manipulation de l'info→ apparition « d'images/représentations mentales » →ces images sont les bases de la pensée 2. Platon. (429-348 av. J.-C.) Dans Phèdre : Le dieu présente l'écriture comme solutions pour soulager la mémoire interne. Pour le roi, utiliser la mémoire externe produit l'oublie chez ceux qui l'utilise car ils n'exercent plus leur mémoires - Mémoire interne VS externe : critique de l'écriture **[Mémoire interne]** : faculté biologique souvenir et connaissance stocké dans notre cerveau **[Mémoire externe]** : mémoire qui permet de stocker sur des support externe (livre, téléphone...) - Ce débat interne/externe Débat existe depuis l'invention de l'écriture. 3. ***[Révolution intellectuelle (XIX siècle)]*** - Essor/ début des sciences naturelles et science sociales Transformation des objets d'études, nouvelles questions, Méthode scientifique et plus seulement des réflexions philosophiques. Émancipation de la psychologie par rapport à la philosophie. II\. Les grands courants de la psychologie : 1\. Psychologie structuraliste : a. Définition : Comment la psyché d'un individus peut être décrit sous la forme de composantes qui interagissent pour former des expériences plus complexes. b. Figure emblématique : **[Wilhelm Wundt]** (1832-1920) **** : création du premier laboratoire de psychologie expérimentale→ naissance de la psychologie scientifique → émancipation c. Méthode : **[Wundt]** : utilisation de l'introspection pour étudier les processus mentaux. **[Paradoxe]** : méthode introspective pour les expériences → limité par la subjectivité (dû aux sensibilités différentes.) des individus. - L'étude expérimentale scientifique est critiquée pour son paradoxe de prise en considération de la subjectivité. Cette méthode est donc abandonnée pendant plusieurs siècle mais elle revient depuis quelque années avec des contrôle plus poussé des sujets. 2. Psychologie associationniste a. Concept Prendre en considération la façon dont l'esprit nous permet de penser en créant des associations Les associations ne repose pas seulement sur l'expérience des individus, elles peuvent venir de façon innée.. b. **[Psychologue important]**  **[Hermann Ebbinghaus]** (1950-1909) - Étudie de la mémoire humaine - Expérimente d'abord sur lui-même puis sur d'autres personnes. c. Méthode. Utilisation de syllabes sans signification : logatomes (ex : DAP) : Il Mesure : - Le nombre s'essaie pour apprendre par cœur le nombre de logatome, - Le nombre de syllabes rappelées après un certain délai, - Le nombre d'essais pour réapprendre une liste après une certain délai. - But Voir comment les souvenir évolue dans le temps, mesure du nombre de logatome mémorisée en fonction de délai de l'interrogation mettre en évidence l'OUBLIE. Mise en évidence d'une loi universelle de la mémoire : la courbe d'oubli plus me temps passe plus pourcentage de rétention de l'information diminue ![](media/image2.png) Certaines pathologie affect la mémoire : Ex : l'épilepsie du lobe temporale qui provoque une accélération de l'oubli. 3\. théorie de la forme : Gestalt a. Création et fondateur. - Fondée à Berlin vers ****. - Exposés par **[Wolfgang Kholer]** (1887-1967) en **** Concepts de **structure** et de **propriété émergente.** b. Concept Théorie de la forme : **[Hypothèse] :** isomorphisme entre réalisé psychologique (les pensées...) et les processus neurologique qui la sous-tendent. Les structures que l'on voit dans nos pensée sont telle car les connexions dans le cerveau on cette même forme. **[Émergence des formes perceptives]** : ne fait que traduire le fonctionnement du système nerve centrale. Somme des activités unitaires de vastes populations neuronales= champs de force (l'état de chaque neurone dépend de l'état de tous les autres) Un des fondement théorique du **connexionnisme**. 3. Le behaviorisme. a. **[Contexte définition et figure emblématique. ]** Psychologue fondateur : John Broadus Watson. (1878-1958) - Conférence *« La psychologie telle que la conçoit un comportementaliste* » (1913 université Columbia) Contexte : volonté de faire la psychologie une « vraie » science. Il faut la rendre la plus scientifique possible. Donc : pas d'étude des processus mentaux car hypothétique et subjectif. b. Explication du concept. - Volonté d'établir une loi (mathématique) reliant les conditions d'environnement aux réponses de l'organisme. (toujours pour ne pas étudier les processus mentaux ) **[Conditions d'environnement]** : caractérise l'environnement dans lequel se situe l'individu (température...). **[Réponses de l'organisme]** : les comportements suite au stimulations Si cette loi est mise en évidence : on peut prédire le comportement futur de l'organisme en connaissant les réaction passées et les stimulations auxquelles il est soumis. → exercer un contrôle social Modification environnement -\> contrôler et façonner les comportements But : savoir dans quelle conditions (stimulation) un organisme présente tel ou tel comportement. (Pas de savoir pourquoi l'organisme à ce comportement) - Pas d'utilisation de concepts psychologie : seul les comportements observables et les conditions qui induisent ces comportements sont étudiés.. c. **[Théorie des reflexe conditionnées et son rapport au behaviorisme.]** **Développée par [Ivan Pavlov (1856-1937).]** Deux théorie développées en parallèles : importantes au début du 20^ème^ siècle. Étude sur des chien Association nourriture (qui fait saliver) / son (qui ne fait pas saliver. - Le chien associe les deux stimuli à de la salivation : il salive juste en entendant le son. Cette théorie est pour les behavioristes le principale modèle explicatif du comportement des individus. Pour eux tout comportement du plus simple au plus complexe sont reproductible à une chaîne de réflexe conditionné tout comportement est décomposable en succession de comportements élémentaires. (Watson). **[Approche empiriste]** : le comportement se répète en fonction de l'expérience (de l'enfance à l'âge adulte). - De plus en plus de critique par rapport à ce courant. 6\. La théorie de Tolman : cognitivisme de première génération a. Tolman behavioriste éclairé. Tolman : behavioriste influencé par la psychologie des buts et théorie de la gestalt. Théorie des but : Le comportement est finalisé et orienté par des buts. → pas juste un résultat de l'environnement comme le pense les behavioriste. La conduite est un tout irréductible à des composants élémentaires. Théorie de la forme (gestalt) : On ne peut pas juste additionner des composants élémentaires, il faut prendre en compte un tout. Pour Tolman : La conduite est déterminée par des stimuli ET est aussi le résultat d'une finalité interne (motivation psychique liée au motivation de l'organisme. - Il ne remet pas totalement en cause le behaviorisme mais il ajoute le rôle des variables intermédiaire (dans la boite noire) pour expliquer le comportement. - **[Boite noir]** : appareil psychique de l'individu qu'ils s'interdisent d'étudier - Son pdv est forgé par différents résultats d'expériences comme celles de B. F Skinner ou les siennes. b. B.F Skinner **[B.F. Skinner]** : conditionnement opérant : comportement contrôlé par ses conséquences. Différent du conditionnement pavlovien. Ce conditionnement repose sur le rôle d'une action fait par un individu, qui est plus actif qu'avec un conditionnement pavlovien. Expérience : **The skinner Box** - ![](media/image4.png)Réponse suivie d'en effet bénéfique (répond à un besoin et satisfait une motivation se reproduit - Réponse qui entraîne un effet désagréable (suivi d'un stimulus aversif) disparaît. - L'animal tient compte de la valeur hédonique des conduites et non seulement des connexions imposées par contiguïté stimuli et réponse. - Système d'interprétation dans la boite noir, qui juge de la valeur (agréable ou non) qui mène les individus à adapter leurs comportements. c. Théorie de Tolman : cognitiviste de la première génération **[Expérience : apprentissage spatial]**. Un rat parcourt un labyrinthe pour atteindre un but avec plus ou moins d'obstacle. Apprentissage spatial : - Sujet n'apprend pas une succession de réponse mais la localisation d'un but. - S'il ne voit pas l'objectif : il utilise une info stocké dans sa boite noire pour trouver une route alternative. -\> représentation mentale du labyrinthe. - Suppose l'existence d'une représentation de ce but et de la direction qui y conduit. - Concept de « carte mental » (1948) le rongeur apprend les lieux se fait une représentation interne et adapte son comportement en fonction de l'environnement. - Représentation interne qui est l'objet de l'apprentissage, non pas seulement la modification apparente du comportement. **[Comportement]** : pas juste la conséquence d'une stimulation de l'environnement. - Démontre l'existence de phénomènes dans la « boite noire ». 7\. Émergence des sciences cognitives. a. Conférences Macy. Conséquence 2 guerre mondiale : volonté de comprendre le fonctionnement de la pensée, pour ne plus en arriver à ces extrémités. 1946-1953 : conférences Macy (New-York) Mathématiciens, neurobiologiste, anthropologues, sociologues, psychologue, économistes, philosophe se réunissent avec un objectif. - Créer une science générale, du fonctionnement de l'esprit b. Origine des sciences cognitives au 20^ème^ siècle : la cybernétique. Nouvelle discipline scientifique. -\> Fondateur : **[Norbert Wiener (1947)]** → premier nom des sciences cognitive Du grecque « kubernêtikê » -\> « art de gouverner/ de se gouverner » : science des systèmes autorégulées (machine/êtres vivants) Elle étudie deux systèmes : - Les êtres vivant → un être vivant correspond à un système complexe - Les machine→ artificielle (les premiers ordinateurs) -\> les systèmes complexes ont la capacité de réguler leur fonctionnement/comportement Origine de la cybernétique. Système de défense contre les bombardier contre la grande Bretagne pendant la 2^nde^ guerre mondiale. Comment abattre les bombardiers ? - Utilisation d'algorithmes (ensemble de règles dont l'application permet d'effectuer une opération plus ou moins complexe) pour : - Calculer la trajectoire de l'obus - Prendre en compte les projections statistique relative au vol de l'avion - Transmettre automatiquement les résultats au systèmes de visée du canon - Ajustement pour tenir compte du degré de réussite des tirs précédents → auto-régulation du système selon les résultats obtenus. Trois concept issus de la cybernétique joueront un rôle déterminant dans l'émergence du cognitivisme : **[Simulation]** : on essaie de simuler avec l'ordi ce que les humains fond, quand les performance sont satisfaisante, les humains essaient de simuler la façon dont l'ordi fait tel ou tel tache. Ex : les échec **Rétroaction(feedback)** : contenu dans concepts d'homéostasie (maintien à un niveau constant, par les organismes vivants des caractéristiques internes (températures, concentrations des substances...)). Dans un systèmes complexe, plusieurs partie échanges des infos, qui permettent des rétroaction, qui permettent l'adaptation. **Calculabilité** : mathématiques, les organismes et les machines mettent en œuvre des opération (calculs) qui permettent une adaptation - Développement de l'informatique et de l'intelligence artificielle. (Hiver de l'IA (60's :70's ) fin vers 2000 : apprentissage profond, regain d'engouement.) - Analogie entre processus cognitifs et mécanismes des machines. - Généralisation concept de système de traitement de l'information systèmes vivants et systèmes artificiels. c. **[Naissance de la psychologie cognitive].** **[1956 : naissance de la psychologie cognitive.]** - Conférence au MIT. Psychologues, linguistes, informaticiens. d. Trois publication historique des sciences cognitive. George Miller (1920-2012) : - Article **Miller** : capacité de traitement de l'information « limitée » à 7 plus ou moins 2 unités. → série de chiffre, nombre, mots... les individus arrive à traiter et rappeler en moyenne 7 unités (pour certains 9 pour d'autre 5). - Capacité de traitement universelle quel que soit l'unité ou les individus. - Le cerveau ne transmet pas l'information de façon passive mais la code en unités : « *chunks* », les individus mettent en œuvre des processus pour modeler et rappeler les infos → mémoire de travail Jérôme Bruner (1915-2016) Livre: « a study of thinking » - Catégorisation de formes : plus seulement bonnes et mauvaises réponses mais prise en compte des stratégies : carte demandées, élaboration et modification des hypothèse sur la bonne méthode pour catégoriser les cartes - Personnes considérées comme capable de résoudre des problèmes de façon constructive et non plus comme un récepteur passif qui superpose les stimuli de façon composite. Noam Chomsky (1928- ) - **[Article 1956]** : Traitement du langage, analyse du langage Il propose un hypothèse à partir du développement rapide du langage chez les bébé / enfants qui leurs permet de produire des énonce plus complexe que ce qu'ils peuvent entendre - L'expérience n'est pas suffisante pour avoir toutes ces capacité→ influence d'un réseau cérébrale qui permet de traiter le langage qui permet d'exploiter au maximum toute les informations - Interaction entre facteur génétique et réseau qui joue un rôle (couplé avec l'expérience) dans l'apprentissage rapide du langage. **** : Jérôme Bruner et George Miller créent le **[« Harvard center for cognitive studies »]** - Premier labo de science cognitives 8\. Walter Kintsch. Naissance 1932, Roumanie. 1951-1955 : enseignant en Autriche 1955-1956 : master en psychologie, université de Vienne 1956-1957 : étude de Psychologie université de Vienne 1957-1960 : Doctorat en psychologie université du Colorado 1968 : professeur de psychologie à l'université du Colorado **[Début 60's /début 70's]** : -Psychologue mathématicien : - Essaie de modéliser en loi mathématique les relations entre différente variables → béhaviorisme Tolamnien Travail humain/ ANH : étude interaction entre l'apprentissage (ex spatial, rat) et la motivation (son rôle, son impact...) Début des année 70 : Kintsch s'approprient méthode et concept de psychologie cognitive - Devient un psychologue cognitiviste S'aide de la linguistique et de l'intelligence artificielle (exploite les connaissance de l'IA pour comprendre l'humain). -Théorie de la compréhension et de la mémorisation Publications emblématique de Kintsch : **[1974 : « the representation of meaning in memory »]** : proposition sémantique, pas de rappelle d'information élémentaires, mais rappel des propositions qui décrivent (qui fais quoi...), les gens ont tendance à organiser l'info sous forme de proposition sémantique 1978 « Toward a Model of tet comprenhension and production » : Modèle décrivant les mécanismes cognitifs permettant la production de texte → représentation mental des individus lisant un texte / qui le mémorise Cognitiviste : créer des modèle à partir des réponses des sujets : - Il propose un modèle 1983: « stratégie of discourse comprehension » : 1988: the role of knowledge in discourse comprehension: a construction-integration Model ». Nouveau modèle cognitif : construction intégration 1998 : « comprehension a paradigm for cognition » Fenêtre sur la cognition en général Partie 2. Les principaux concepts. I. Le concept d'in***[forma]***tion. 1. Définition. Latin *informatio*, « conception, explication (d'un mot), esquisse ». → important pour les science cognitive : cybernétique ![Une image contenant diagramme, ligne, capture d'écran, Police Description générée automatiquement](media/image6.png) **[Information :]** contenu d'un message transmis entre un émetteur et un récepteur. Utilisation d'un code commun pour communiquer. 2. Théorie Shannon et Weaver (1949) **[Objectif]** : quantifier le contenu d'un message transmis par un canal de communication (ligne téléphonique). **[Information]** : succession de signaux qui transmettent l'état d'un premier système (émetteur) à un second système (récepteur) dont il est susceptible de modifier l'état. Ex : sourire de l'émetteur qui peut faire sourire le récepteur **[Rétroaction]** : échange d'information qui traduire l'état d'un des composante et abouti à la modification de l'autre composante et inversement. **[Signaux]** : modification physique qui se propage sur un canal de communication. Ex : nerfs pour le système nerveux ; ligne électrique pour système de télécommunication Nature des signaux différente de celle du message d'origine. **[Exemples]** : \- Influx nerveux qui circulent dans système visuel de nature différente de l'énergie lumineuse qui excite les cellules des rétines. \- Photon venant jusqu'à notre œil → acheminement jusqu'à la rétine → excitement des cellules→ influx nerveux **[Codage]** : Traduire le message original en signaux qui en reflètent le contenu informationnel II. Système de traitement de l'information. 1. Système de tr***[aite]***ment. **[Système spécialisé]** : dispositif commun aux êtres vivants et aux machines 1. **[Organes de saisie de l'information] **: Entrée du système : capteurs sensible à l'information en provenance de l'environnement - Humains : capteurs, organes sensoriels - Machines : capteurs qui saisissent l'information 2. **[Mémoire]** : stockage transitoire ou permanent de l'information Assemblage entre ce qu'on perçoit et ce qui est dans notre mémoire - Humains : cerveau - Machines : formes de mémoires : disque dure -\> comparaison entre ce qui est perçu est ce qui est en mémoire Dichotomie entre « mémoire à court terme » / « mémoire long terme » (expérience, connaissances accumulées...). 3. **[Unité logique :]** traitement de l'information : - Humains : mémoire à court terme qui permet de stocker et de manipuler les infos -\> permet de gérer plusieurs infos en parallèles : mémoire de travail - Machine : peut manipuler les infos en mémoire 4. **[Organes d'exécution]** : ce qui nous permet d'agir dans l'environnement  - Humains : les bras jambes... - Machine : limité : écran / son vibration...robot : plus ressemblant à un humain 2. Représentation. a. **[Définition courante]**. - Latin *repraesentatio* « action de mettre sous les yeux » - Façon d'imaginer quelque chose ***« est devenu en moyen français le substantif d'action de représenter, désignant l'action de rendre présenté ou sensible quelque chose à l'esprit, à la mémoire, au moyen d'une image, d'une figure, d'un signe et, par métonymie, ce signe, image, symbole ou allégorie (vers 1370)... Au XVIIe siècle, représentation est passé dans la terminologie philosophique pour désigner l'image fournie à l'entendement par les sens ou la mémoire (avant 1654) » (Dictionnaire Historique de la Langue Française, Dictionnaires LE ROBERT, 2016)*** - Définition évolue au fils du temps Création d'une sorte d'image (en absence ou présence du sujet) dans son esprit qui est sensé rpz une entité particulière/ un concept plus abstrait (plus difficile à imaginer). - Origine de la rpz : peut-être dans la mémoire ou dans l'environnement b. Définition en science cognitive : - Contenus mentaux correspondant à des états transitoire de l'information en cours de traitement. - Plusieurs en fonction de la zone du « circuit » ou l'information passe. - Décrire l'activité mentale par une séquence d'opérations s'appliquant sur des représentations afin d'obtenir le résultat recherché. - Signaux sensoriels connecté avec des connaissances stockée en mémoire Perception jusqu'à action : représentations successives subissent des transformation c. Types de représentations. Représentation interne de l'information dans le système de traitement : **[Analogique]** : conservation des propriétés du stimulus qui constitue l'information d'origine Conserve la caractéristique de ce qu'on perçoit Exemple : phénomène de l'organisation rétinotopique Tootell et Al (1988) Une image contenant croquis, texte, dessin, diagramme Description générée automatiquement Gestalt : Isomorphisme les neurone qui s'active devant la figure **[Configuration des photons]** : active cellules de rétine selon cette configure qui amène un influx nerveux qui sera analogue à l'image. - Analogie entre les neurones qui s'active en rayon et le rayon qui est perçu Même configuration par rapport aux neurones qui s'active que la figure perçu (en inversé). - Configuration analogue à la figure perçu -\> topographie comparable Cette activation sous-tend l'activation d'une représentation mentale analogue (brut) de la figure perçu. Perception pure (pas de demi-cercle) à ce stade -\> représentation mentale analogique - Son : même principe **[Symbolique]** : codée à partir d'un ensemble de symboles qui n'ont pas de rapport de similitude direct avec l'information d'origine (mots du langage) Ex : Lecture - **[Groupe de lettre]** : représentation **[analogique]** - **[Sens de ce mot]** : représentation **[symbolique]** : association, du groupe de lettres à un sens particulier. -\> nécessite un apprentissage -\> lien indirect Activité sensoriel : d'abord rpz analogique (brut) puis passage en rpz symbolique Processus de passage analogique/ symbolique : **[abstraction]** Petit schéma : Moodle Représentation élaborées pendant la lecture Œil voit les mots : rétine reçoit et envoi l'info sous forme d'influx nerveux vers le cerveau Arrière du cerveau : air visuelle V1 : infos précises, reçoit les premières infos qu'elle envoi à l'avant Dehaene et al (2005) d. Modèle de la compréhension. V. Dyck Kintsh 1983 Trois formes de représentation : **[Surface de texte]** : - Mots spécifiques (forme écrite = combinaison de lettres+ signification(s)). Reconnaissance et identification : forme et sens - Syntaxe : structure des phrases idée de la nature des phrase (interrogatif ? narratif ?) Exemple : « le renard regarde la poule » - Traitement de chaque mots : identification/ reconnaissance/ syntaxe (ordre des mots...) **[Base de texte]** : - Analyse sémantique -\> propositions sémantiques - Décrit ce qu'il se passe (action état...) simple (proposition élémentaires) : micro-proposition. - Dans un texte : activation de plusieurs propositions élémentaires **[Microstructure]** : structure locale du texte, information traitée phrase par phrase, complétée par et intégrée aux informations activée en mémoire à long terme **[Macro- proposition]** : proposition plus générale qui reflète le thème de ce premier paragraphe - Connectée à chaque micro- proposition élémentaire **[Macrostructure]** : série de propositions ordonnées de façon hiérarchique représentant la structure globale du texte provenant en partie de la microstructure. Modèle de situation. - Emerge à partir de l'interaction entre les informations issues du texte et les connaissances et souvenirs des lecteurs. Exemple : « le renard regarde la poule » - Accès à des souvenirs personnels ou à des connaissances plus générales. (Les p'tites poules). - Se représenter la situation de façon particulière en fonction de la manière dont les éléments sont représentés dans notre mémoire à long terme. - Propre à chacun car repose sur la subjectivité. Activation parallèles des représentations pendant la lecture du texte. **Souvenir épisodique du texte** : souvenir que l'on a d'un texte qu'on vient de lire : les trois représentations sont activées. Schéma du modèle de la compréhension d'un texte sur moodle III. Processus de traitement. **[Activité cognitive]** : traiter, modifier des représentations afin de produire des conduites adaptés aux contraintes de l'environnement. Architecture cognitive : succession de représentations mentale sur lesquels il y a une modification/ transformation des représentation. **[Difficulté dans l'analyse de ces processus : ]** - Automaticité et rapidité de certains traitements - Opération/processus sont mis en œuvre en parallèle, on traite plusieurs infos en parallèle (voix, visages...) -\> plus rapide, plus efficace mais étude et plus difficile : dissection cognitive/étude spécifique d'un processus rendu plus difficile - Traitement de l'info ne va pas dans un seul sens : pensée, connaissances, besoins... exerce un rôle sur la façon de traiter l'information-\> étude rendu plus difficile 1. Traitement ascendant/descendant : Schéma sur Moodle Source de l'information fréquemment extérieure à l'organisme : - Elle vient d'un stimulus issu de l'environnement externe Information : captée au niveau des organes de saisie de l'info, les transducteur sensoriels (cellules le la rétine) Cheminement de l'information vers des structures centrales (plutôt cerveau, traitement de l'info) qui traite l'info à l'aide de représentation (d' abord analogique puis symbolique). Envoi d'info vers les organes d'exécutions Autour des structure centrale gravite les structure périphériques : organes de saisie de l'info/organes d'exécution entrée : saisie de l'info, sorti : organes d'exécution. Traitement ascendant : du stimulus vers les structures centrales Traitement descendant : des structures centrales vers la saisie d'information a. Traitements ascendants. (bottom-up dirigés vers les données). - Conditionnés par la nature des stimulations - Elaboration d'une représentation mentale qui reflète l'organisation physique des stimuli. (Représentation analogique) - La représentation mentale se construit progressivement du bas vers le haut - Ces traitement sont automatiques, non conscient et infrasymbolique (ils s'arrêtent à une représentation analogique) e. Traitements descendants (top-down, dirigés par les concepts). - Partent des structures centrales (où se situe les croyances...) et vont aux organes de saisies de l'information - Exercent un contrôle sur les entrée (inputs) du système qu'il contribue à mettre en forme ou corriger selon les connaissances antérieures ou exigences de la tâche - Traitements attentionnel, particulièrement attentif à certaines entrée pertinentes pour l'organisme parmi l'ensemble des stimuli actifs. - Plutôt conscients, non automatiques et symboliques (représentations symboliques) 2. Approche computationnelle. Le cerveau fonctionne comme un ordinateur : - Machine complexe à fonction multiples : traite rapidement et précisément les informations.

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