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Claire Holvoet Le burn-out parental : I. Une vraie souffrance ou un ras le bol généralisé : Le burn-out parental est un vraie trouble de santé mental même si il n’est pas reconnue comme un diagnostique. Le stress est le meilleur indicateur pour identifié ce trou...

Claire Holvoet Le burn-out parental : I. Une vraie souffrance ou un ras le bol généralisé : Le burn-out parental est un vraie trouble de santé mental même si il n’est pas reconnue comme un diagnostique. Le stress est le meilleur indicateur pour identifié ce trouble, on le mesure à travers la cortisol mais on ne peut pas dire depuis combien de temps le stress est présent. A l’aide des cheveux, on va pouvoir mesurer le stress sur les 3 derniers mois, a travers la concentration qui est un bio-marqueur du vécu du stress chronique. On parle de cortisol capillaire. Dans une étude où on a mesurer le taux de stress, on retrouve chez les parents contrôle 46.83 %, chez les étudiants stressés 33 %, chez des patients souffrant de douleurs chroniques 83.1 %, chez les victimes de violence conjugal 81.9 % et chez les parents en burn-out 99.9 %. → Est-ce la nouvelle maladie du siècle ? Depuis toujours, nous avons des enfants, alors faudrait-il pas se poser la question si le burn-out parental existe depuis longtemps ? Il est vrai mais on ne l’a jamais étudier donc on n’a pas de chiffre, on peut juste parler d’épuisement. → Pourquoi être parents aujourd’hui semble être plus sources de souffrance ? La mission d’être parents a-elle changé ? Mais déjà être parents que cela signifie ? A la naissance d’un enfant, nous recevons des cartes, pour la majorité des cas elles sont positives, elle apporte du bonheur, des félicitations mais on ne reçoit pas du courage, prend soin de toi.. Quand on regarde le nombre d’heure de sommeil chez les parents à la naissance de leur enfants on est à 4h44. On voit donc qu’en ayant 5 enfants ou même un seul, cela suffit à développer beaucoup de stress et donc de potentiellement développé du burn-out parental. → Mais y-a-t-il de quoi être stressé, fatigué ou de même craquer dans son rôle de parents ? Le parent peut être vue comme un directeur des opérations où il travail 24h/24h, 7j/7, 365j/365 ou presque, sans démission possible. Mais cela n’est pas nouveau. Quels changements ont occasionné cette recrudescence ? Les enfants sont-ils plus diaboliques ? (enfant roi) On sait très bien que non, ils peuvent être plus pénible à cause de comment les parents le considère, mais le statut et le contexte social des enfants ont changé. Pour Roskam et Goodman en 2018, être parents au 21’s comporte des enjeux nouveaux. L’objectif est de comprendre d’où viennent les pressions qui s’exercent aujourd’hui sur le parent. Même si on à un intérêt pour la parentalité qui est récent. II. Être parent, qu’est-ce que ça veut dire aujourd’hui ? II.1. Définition de la parentalité : La parentalité n’a pas toujours été au cœur des préoccupations ou sujet d’intérêts (Roskam et Goodman en 2018). Avant les années 80, le termes était absent des journaux et des magazines, pendant les années 80, on comptait 886 apparitions, puis dans les années 90, on avait 2516 apparitions, dans les années 2000, on comptait 6749 apparitions et entre 2010 et 2015, on en avait 7519 apparitions. Aujourd’hui on devrait être à l’ordre de 10000 apparitions par semestre. En 2018, on comptabilisait 18000 publication exclusivement scientifiques. Ce termes de parentalité a été inventer par Racamier pour désigner les changements psychologiques chez les mère après la naissance d’un enfant, peu employé jusqu’au 80’s avant l’explosion de son usage et avec une évolution de la signification. Didier Houzel est le premier psychologue à formaliser la parentalité avec 3 dimensions : l’expérience parental, l’exercice parental et la pratique parental. On n’a pas de définition consensuel. La parentalité recouvre un ensemble de signification : → Comportements éducatif des parents → Croyances à propos du développement de l’enfant et de leur rôle dans l’éducation → Émotions éprouvés dans la relation parents-enfants → Ensemble des façons d’être et de vivre le fait d’être parents. II.2. Pourquoi s’est-on mis à se préoccuper de la parentalité ? Cela a débuté avec la préoccupation récente du bien-être de l’enfant et on suppose qu’il dépend fortement des parents. L’évolution du statut de l’enfant montre qu’au départ il était méconnue, indifférencié, voir on l’exploiter puis on est passer à assurer sa survie, sa protection et son éducation avec la loi de Ferry de 1882 où l’enseignement primaire est obligatoire laïc et gratuit pour 6 à 13ans, en 1913 on a la création de l’association internationale pour la protection de l’enfance, en 1989 : Conventions internationale des droits de l’enfant (ONU) et en 1990 : adoption d’une déclaration en faveur de la survie, de la protection et du développement de l’enfant et enfin on est arriver à l’optimisation de son développement (être le meilleur du monde). Comment on est passer d’une méconnaissance à la survie ? Après la 1er guerre mondial, on a eu beaucoup de mort mais on a anticipé la futur guerre et cela nécessité de protéger les futur soldats. Puis après la second guerre mondial, on sait retrouver avec beaucoup d’orphelins, ce qui a mis en péril la solidité de la nation parce qu’on se retrouve avec pas assez de bras pour pouvoir produire de la richesse. La politiques publiques ont visé à faire diminuer la mortalité infantile à travers l’hygiène, la promotion de l’allaitement. Cela a permis des travaux comme sur l’attachement, le développement de la psychologie et de la psychologie du développement aboutissant au déclaration des droit des l’enfant en 1959 où les enfant ont des droit et les parents des devoirs. Ce qui ressors est le principe 6 mettant en avant l’intérêt supérieur de l’enfant, le parent doit réussir les conditions permettant l’optimisation du développement. « L’enfant, pour l’épanouissement harmonieux de sa personnalité, a besoin d’amour et de compréhension. Il doit, autant que possible, grandir sous la sauvegarde et sous la responsabilité de ses parents et, en tout état de cause, dans une atmosphère d’affection et de sécurité morale et matérielle; l’enfant en bas âge ne doit pas, sauf circonstances exceptionnelles, être séparé de sa mère. La société et les pouvoirs publics ont le devoir de prendre un soin particulier des enfants sans famille ou de ceux qui n’ont pas de moyens d’existence suffisants. Il est souhaitable que soient accordées aux familles nombreuses des allocations de l’État ou autres pour l’entretien des enfants. » (Principe 6). Cela va être un point de rupture car avant les parents pouvaient faire ce qu’ils voulaient dans leur foyer, mais à partir du moment où l’état s’est immiscé dans la parentalité, cela a permis l’optimisation du développement de l’enfant. On a eu des mises en place des crèches, congés parentales, allocations familiales, aménagements des parcs, financement de dispositif de soutien à la parentalité, réforme sur l’âge de début de scolarité obligatoire, réforme pour l’allaitement au travail, pression pour prolongé l’allaitement et financement de recherche sur le développement de l’enfant. ( 1000 1er jours, 3000 1er jours..). Même si cela reste de bonne attention, on rajoute du stress, une surveillance et des injonctions de l’état pour s’occuper des enfants, on a des dispositifs permettant d’alerter l’état d’une situation non favorable au bon développement de l’enfant à travers les services de protections de l’enfant comme l’aide social à l’enfance. L’état se réserve le droit de retirer l’autorité parental, les droits parentaux. II.3 Qu’est-ce que cela change aux mères dans ce nouveau contexte ? On prend en compte la mère car 2/3 des parents qui présentent un burn-out parental sont les mères. On dit que les femmes ont une double journée parce qu’elles ne travaillent pas depuis si longtemps que ça et elles doivent encore faire leurs preuves donc on a de la pression au travail (20 % d’écart de salaire). On sait que 70 % de la charge est lié à l’éducation et aux soins de l’enfant qui est encore porté par les mères. Les femmes s’occuperaient de 1h33 de leur enfant contre 40 minutes pour les hommes. Cela amène une pression et charge mental importante. Mais pourquoi les mères ne laissent pas la place aux pères ? Il y a peu de temps encore, la parentalité relevaient quasi-exclusivement de la mère. Un père qui va s’immiscer dans la parentalité pouvait et peu encore être vécu comme un désaveu de la part de la mère, cela entraîne un maintien de la charge mental. La révolution médicale notamment la contraception permet d’avoir un enfant voulu. Avant on n’avait pas le choix parce qu’il n’y avait pas de contraception, et on ne pouvait pas savoir le nombre d’enfant qu’on allait avoir. Si une femme en avait beaucoup, il était concevable de la plaindre (à l’époque). Aujourd’hui, l’enfant est très attendu et idéalisé donc apparemment plus possible de se plaindre ? Idéalisé l’enfant renvoie à se projeter, à lire, donc on prévoit un enfant parfait et des parents parfait donc la relation sera parfaite avec une déco parfaite. Les parent veulent rompre avec les anciens modèle d’éducation considérer comme stricte et rigoureux. Les parents veulent être aimé par leur enfant et vient animer de nombreux choix et comportement. Ils veulent que les enfants manquent de rien, c’est une course à la perfection. Les parents sont soumis à des injonctions paradoxales alors qu’on se trouve dans une société individualiste où pour être heureux, il faut penser à soi alors que le bébé ou l’enfant doivent passer avant tout (sens du sacrifice). L’exemple qu’on peut donné, si la femme n’a pas 15 minutes pour elle, elle se sent frustrée mais quand elle prend se temps, elle culpabilise. La satisfaction est impossible. Dans la culture individualiste notamment dans les grandes villes et depuis un peu plus d’un siècle, les parents et les mères sont de plus en plus isolés dans la parentalité alors qu’un proverbe africain dit qu’il faut tout un village pour élevé un enfant. Dans une étude sur 42 pays, les pays individualiste sont beaucoup plus en burn-out parental. En France, on a 5 % soit 900000 parent en burn-out parental et la Belgique entre 5 et 8 %. La société occidental, la société numérique, se retrouve à avoir de la pression à travers les réseaux sociaux. Cela est dû aux parents qui renvoie une image uniquement positif de la parentalité, cela amène à des comparaisons douloureuse pour les sentiments des compétences parentales. Avoir des expositions aux photos parfaites génère du stress et de la culpabilité. Dans les réseaux sociaux, on ne retrouve presque aucun des moments difficile en lien avec la parentalité même si cela change depuis 1 ou 2 ans. Même les publicités se mettent à expliquer comment être de bon parents (pub Macdo), on retrouve aussi les livres, les blogs.. issue de l’émergence de la psychologie du développement de l’enfant « recette pour être le meilleur parent ». Les parents en situation de burn-out parental pensent que si on ne respecte pas tout ce qu’il voit, ces principes diffusé sur les réseaux alors ils vont percevoir comme de mauvais parents. Alors comment être un bon parents aujourd’hui ? Les pressions sont multiples, issues de différentes sources et omniprésents. Pourtant tout les parents, toutes les mères ne sont pas en burn-out parental. Comment passe-t-on de la pression au burn-out ?

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