CM3 2024-2025 Art et artiste : éléments de définition PDF

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Université Paul-Valéry Montpellier 3

2024

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art history art theory communication communication theory

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These slides present a lecture on Art and Artists, from the University Paul Valéry Montpellier 3. It discusses the definition of art, different perspectives, and historical context. The summary touches upon the concept of art, including different types, forms, methods, and expressions.

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TE14IC – Communication, Cultures et Contextes CM3 2024-2025 Art et artiste : éléments de définition L’ART, éléments de définition ▪ Au sens commun, le terme recouvre plusieurs acceptions : → Ensemble de moyens, de procédés conscients par lesqu...

TE14IC – Communication, Cultures et Contextes CM3 2024-2025 Art et artiste : éléments de définition L’ART, éléments de définition ▪ Au sens commun, le terme recouvre plusieurs acceptions : → Ensemble de moyens, de procédés conscients par lesquels l'homme tend à une certaine fin, cherche à atteindre un certain résultat. syn. : technique Ex. : Art du potier, du luthier ; art culinaire, publicitaire, équestre, photographique ; les arts appliqués, les arts industriels, les arts et métiers. → Par opposition à la science, il peut être conçu comme une pure connaissance indépendante des applications Ex. : art de la médecine, Art de la guerre → Désigne aussi une manière d’être, un savoir-vivre Ex. : Art d'aimer, de plaire, de voyager ; art de la douceur, de l'indifférence. Source : https://www.cnrtl.fr/lexicographie/art L’ART, autres acceptions… → Expression dans les œuvres humaines d'un idéal de beauté (esthétique) pouvant correspondre à : ❖ Un type de civilisation : Art assyrien, aztèque, égyptien, étrusque, gréco-romain, méditerranéen, musulman, persan, phénicien, provençal, rupestre, etc. ❖ Une catégorie sociale : Art populaire. Art de masse(s). Art destiné à la masse (radio, cinéma, presse) ❖ Un genre : Art abstrait, académique, figuratif, populaire, primitif; dramatique, décoratif, littéraire, musical, pictural, théâtral; art de l'architecture, du dessin, du piano L’ART, autres acceptions… → L’art : une production, correspondant à une vision, à une conception propre à l'artiste : « Par l'art seulement nous pouvons sortir de nous, savoir ce que voit un autre de cet univers qui n'est pas le même que le nôtre… » (Proust, Le Temps retrouvé,1922) J. Bosch, le dernier jugement, 1486 Vermeer, La laitière, 1660 Dali, les montres molles, 1931 Du point de vue de l’Histoire de l’art… ▪ L'histoire de l'art est la discipline qui a pour objet l'étude des œuvres d’art dans l'histoire. Elle étudie également les conditions de création des artistes, la reconnaissance du fait artistique par un public, ainsi que le contexte environnemental, culturel, cultuel, spirituel, anthropologique, identitaire, idéologique et théorique, économique et social de la création artistique. → l’art y est avant tout considéré comme un langage : « il a depuis toujours été le reflet des mœurs et des sentiments d’une époque ou d’une civilisation. Le changement social s’est traduit essentiellement par l’évolution technique et idéologique du système de représentation. » Source : http://www.histoiredelart.net/ → De l’art figuratif à l’art abstrait : « L’art est anarchiste car il s’est toujours créé des règles afin de mieux pouvoir s’en libérer. C’est d’ailleurs la raison de sa perpétuelle évolution, de son changement, en douceur ou avec violence. Source : lbid. Art et communication « Il est une façon — classique — de considérer le problème de la communication, c’est de le coupler avec celui de l’expression, en faisant de l’expression et de la communication deux fonctions du langage (respectivement de l’art). » Source : Popelard M.-D., Ce que l’art fait. Paris : PUF. 2002 « Dans une telle conception, la hiérarchie veut qu’on classe la communication en second, l’expression assurant le travail de production (du discours, de l’œuvre artistique), de son intention, de sa gestation. Ensuite seulement vient la communication : le contenu d’expression, on peut vouloir (ou ne pas vouloir) le communiquer, à dire plus justement le transmettre. » Source : Ibid. L’objet d’art est ainsi déjà une médiation à part entière entre un émetteur et un récepteur → Vers le concept de « communication-transmission » (Lambeau, 2010) Exemples de médiation par l’art Faith Ringgold, l'art engagé et féministe dans une exposition au musée Picasso, Paris : juillet 2023 Street art sur le thème de l’écologie, 2020 Art et médiations ▪ Par médiation, on entend aussi tout ce qui intervient entre une oeuvre et sa reception (intermediaires culturels, critiques, diffuseurs etc.) ▪ Ces médiations impliquent des personnes : Collectionneurs, experts, commissaires-priseurs, conservateurs, restaurateurs, historiens, spectateurs, éditeurs, journalistes, critiques, etc. ▪ Ces médiations supposent des institutions : Salles d’expositions, de spectacles, réseaux d’acquisition (FRAC – Fonds Regionaux d’Art Contemporains). NB: Des institutions qui pèsent sur la pratique artistique. ▪ Elles évoluent grâce à des objets techniques : Internet et la diffusion des reproductions photographiques des œuvres a agrandi ce que Malraux appelait « notre musée imaginaire ». → La notion de médiation apparaît alors « […] chaque fois qu’il y a besoin de décrire une action impliquant une transformation de la situation et du dispositif communicationnel, et non une simple interaction entre éléments, et encore moins une circulation d’un élément d’un pôle à un autre. » (Davallon, 2004, p. 43). L’art, un travail collectif La dimension collective de l’Art est parfois une évidence : Comme au cinéma, ou toute une équipe est nécessaire pour réaliser un film (metteur en scène, cameraman, acteurs, accessoiristes etc.) Opéra Comédie, © Montpellier Tourisme Quid des autres disciplines ? (musique, peinture, etc.) Et l’écriture… Une activité plus solitaire ? Que serait l’écriture sans la coopération de toute une série d’acteurs ? Éditeurs, imprimeurs, libraires, critiques, etc.. Même si… 1. Il arrive que par économie, 2. Ou qu’il s’auto-édite pour 3. Et qu’avec Internet les phénomènes l’auteur soit livré à lui-même contourner la censure (a l’instar d’autoédition se multiplient (du Samizdat en URSS) Parfois la dimension participative ou collective apparaît plus nettement Ou bien certaines formes d’art monumental qui nécessitent des autorisations spéciales, et des coopérations lourdes, fruit parfois de négociations particulièrement laborieuses. Comme dans l’art numérique et immersif qui implique la participation d’experts de technologie ou de robotique… Tout autant que celle du public! Recouvrement de l’Arc de Triomphe selon le projet de Christo, Paris, le 12 septembre 2021. L’art, un travail sur lequel pèsent des contraintes Parmi les contraintes, on pense spontanément au contexte politique, sociétal, idéologique. L’art peut s’inscrire dans des normes idéologiques, plus ou moins fortes pour les faire plus ou moins accepter, parfois de façon détournée. Statue de Lénine, Ukraine, au lancement de sa destruction lors la destitution en février 2014 du président prorusse Viktor Ianoukovitch Olympia, Riefenstahl, 1936 Soozandeh, Téhéran tabou, 2017 Des contraintes de toutes sortes Les contraintes qui pèsent sur l’artiste ne sont pas seulement d’ordre idéologique ou politique, elles peuvent être d’un autre ordre : logistique, commercial, matériel etc. Pour être édité, il est plus facile de rentrer dans des formats conventionnels (entre 200 et 500 pages) La longueur des films est souvent calquée sur les programmations (cinéma ou TV) La taille des statues ou des installations artistiques tient souvent compte des éventuelles salles d’exposition Il arrive évidemment que les artistes défient ces normes, prenant le risque de transgresser les usages… Quelques œuvres non conventionnelles… L’épopée slave, Alfons. Mucha. Pour en savoir plus : https://museeduluxembourg.fr/sites/luxembourg/files/Dossier_Pedagogique_MUCHA.pdf Paul Claudel, Le soulier de satin, 1929 Claude Lanzmann, Shoah, 1987. Une pièce de théâtre rarement jouée Documentaire en 2 parties, 9h27. en raison de sa longueur (environ 11h) L’art, objet de la Sociologie La sociologie de l'art est une des branches de la sociologie qui présente deux approches : d'une part, elle étudie les arts ordinaires en tant qu'activités ou langages ayant une dimension esthétique dans la vie sociale (costumes, décoration, architecture, cuisine, édition, musiques, publicités, etc.) ; d'autre part, elle étudie l'activité et le monde spécifiques des artistes (milieu des artistes, instances de sélection et de promotion, réception des œuvres d’art ou des mouvements artistiques, diffusion, consommation, etc.). La Sociologie aborde l’art selon des perspectives qui elles aussi évoluent : l’art et la société : on ne considère pas l’œuvre comme intemporelle, mais comme liée au contexte sociétal et ses évolutions l’art dans la société : on s’intéresse plus à la place de l’art dans la société, au contexte (économique, politique, autre) de production, de diffusion, de réception. l’art comme société : on considère qu’aucun art n’existe en dehors d’une société, d’une part que l’art est une forme parmi d’autres d’activités humaines, avec ses caractéristiques propres, et d’autre part que l’art fonctionne comme une (petite) société (avec ses intermédiaires, ses institutions etc.). La sociologie de l’art… La sociologie de l’art s’est nourrie de plusieurs disciplines: histoire culturelle, histoire esthétique, histoire de l’art, sociologie des représentations, sociologie d’enquêtes. Elle porte sur la production des œuvres d’art, les œuvres d’art elles-mêmes, sur leur réception, leur médiation. Elle a beaucoup évolué au gré de vastes enquêtes empiriques sur ces sujets. Signalons les grandes enquêtes sur les publics des musées (a partir des années 1960), comme une étape majeure dans le renouvellement des questionnements sur l’art (≪ dans nos sociétés≫ ou ≪ comme société ≫). Les acquis de cette discipline ont un impact sur l’ensemble de la sociologie. Deux perspectives sociologiques de l’art Jusque-là, nous avons remis en question des stéréotypes sur l’art, établissant que : L’art ne peut être réduit a la simple relation artiste/œuvre L’art est une activité beaucoup plus collective qu’il n’y parait. Pour mieux comprendre l’intérêt et l’apport d’une sociologie de l’art, interrogeons-nous sur nos représentations sur l’art : Qu’est-ce que l’art? (≠ artisanat?) Est-il le reflet de nos sociétés ? Sa mise en question ? Est-ce avant tout une recherche du beau ? Est-ce un moyen de défendre une cause, une communauté ? Un constat s’impose : Chacun assigne à l’art des missions différentes… L’approche sociologique permet de voir comment se construisent les différentes définitions L’approche d’Howard Becker : l’art comme un travail A partir d’une double expérience (musicien et sociologue), Becker propose de regarder l’art comme un travail, refusant à l’artiste un statut exceptionnel. Sociologue américain, 1928-2023 Sociologue, mais aussi musicien… Les « mondes » de l’art, selon Becker Paru en 1982, cet ouvrage de Howard Becker marque un tournant dans l’étude de l’art et de la culture Approche interactionniste qui se concentre sur les relations que l’artiste entretient avec son milieu professionnel Le monde de l’art se définit comme ≪ un réseau de coopération au sein duquel des personnes coopèrent de manière régulière et qui relie donc les participants selon un ordre établi ≫ Pour une vision de l'art sur vos terrains Une action collective qui forme un « monde de l’art » (Becker) L’art est le produit d’une action collective articulée autour des activités de production, de diffusion et de consommation. Pour qu’une œuvre arrive a sa version finale, toutes sortes de gens coopèrent, Ces acteurs constituent des chaînes de coopérations afin de réaliser un spectacle, une exposition, un concert etc. Ces chaines de coopération sont plus ou moins longues (ex. : cinéma vs littérature) Toutes les personnes nécessaires à la production d’une œuvre forment, selon Howard Becker, un monde de l’art (sentiment d’appartenance à un même monde). La production d’art suppose des interactions constantes entre l’artiste, ses pairs, ses diffuseurs, ses collaborateurs techniques, ses publics, sa critique. L’artiste un acteur dans un « monde de l’art » Dans chaque monde de l’art (le jazz, le rap, la peinture abstraite, l’art numérique, etc.) les acteurs agissent dans un ordre établi. Cette coopération s’appuie sur le partage d’un objectif commun (que l’œuvre advienne), et de certains présupposés (valeurs, normes, façons d’agir) que Becker appelle des conventions. Dans ces mondes, les artistes représentent un des groupes participants : Ils coopèrent avec des acteurs aux intérêts parfois concurrents (confrontation de logiques différentes : art, profit, carrière, plaisir, impact public etc.) A chaque étape de la production artistique, des microdécisions doivent être prises, qui influent sur l’œuvre finale L’artiste existe bien, mais il n’est pas maître de ses choix de bout en bout. Constamment, il négocie... Un exemple d’application : Le livre de Karim Hammou, sur l’histoire du rap en France (2014) L’intérêt de l’approche de Becker est de pouvoir aborder ensemble : Les processus de création Les processus de diffusion Becker nous invite a observer : Comment l’art est produit ? (dans l’ensemble de la chaine création-diffusion) Qui l’estime et l’évalue ? Comment? (procédures) et avec quels effets ? Becker nous invite surtout a aborder le caractère plastique des mondes de l’art : Comment ils évoluent, dans quels contextes, à partir de quelles interactions? Pierre Bourdieu, une autre approche Dans la sociologie de Bourdieu, le monde est scindé en divers champs sociaux (politique, religieux, universitaire…) Champ : microcosme social, autonome, régi par des règles propres et des fins spécifiques Au sein de chaque champ, des « acteurs » entrent en concurrence pour acquérir du pouvoir (« lutte des places » entre dominants/dominés) « La sociologie est un sport de combat » Pierre Bourdieu (1930-2002) Dans Les règles de l’art (1992), Pierre Bourdieu propose une sociologie de la genèse des œuvres, une sociologie de la production culturelle. Il le fait a partir de l’analyse du champ littéraire. Et plus particulièrement aux « avant-gardes ». Selon lui, ses avant-gardes forment un microcosme social avec ses propres règles et objectifs Contre l’idée d’un monde ou des artistes ne suivraient que leur inspiration, Bourdieu s’intéresse aux rôles des différents acteurs dans le champ littéraire (écrivains, critiques, etc.), afin d’expliquer comment s’impose un art « novateur ». La notion de « champ » chez Bourdieu Contrairement à une conception qui accorderait à l’œuvre une valeur intrinsèque, cherchant à expliquer une œuvre à partir de sa composition esthétique, Bourdieu cherche un principe explicatif dans les conditions de production de l’œuvre. → Il observe l’art à partir de la notion de champ artistique. Ce champ est un espace conflictuel visant à définir la culture légitime : « Un des enjeux centraux des rivalités littéraires (etc.) est le monopole de la légitimité littéraire, c’est-à-dire, entre autres choses, le monopole du pouvoir de dire avec autorité qui est autorisé à se dire écrivain (etc.) ou même à dire qui est écrivain et qui a autorité pour dire qui est écrivain » On reviendra sur cette question de l’imposition des normes dans le CM 4. « Mondes » ou « champs » ? Et BECKER et BOURDIEU s’intéressent à l’art, en tant que sociologues, par le prisme du monde professionnel. L’un parle de « monde », l’autre de « champ », avec pour chacune de ces propositions, des notions clefs : Coopération, conventions, contraintes pour Becker Conflit, lutte des places, lutte pour la culture légitime pour Bourdieu ▪ L’approche de Becker met l’accent sur la coopération, les changements à l’intérieur du monde. Elle peut parfois paraître un peu naïve ou « angélique ». ▪ L’approche de Bourdieu peut paraitre saturée par le concept de domination, de pouvoir. Elle permet néanmoins de rendre compte d’autres logiques a l’œuvre dans « les mondes de l’art », en particulier celles qui conduisent à imposer (ou perpétuer) des normes. NB : Pas de contradiction fondamentale entre les deux points de vue, des visées différentes… On peut puiser dans les deux pour montrer des aspects du fonctionnement des milieux artistiques Et les artistes dans tout ça ? Remarques préalables Pendant longtemps, les artistes sont étudiés à titre individuel, en tant que créateur d’une œuvre, ou à titre collectif, en tant que membre d’une « école ». (= est artiste, l’auteur d’une œuvre reconnue) Par ailleurs l’Histoire de l’art nous apprend que l’artiste n’a pas toujours été identifié comme « auteur » de l’œuvre. → L’époque médiévale laisse un grand nombre de chefs-d'œuvre, mais peu de noms d’auteurs. Enfin, l’anonymat peut devenir un choix… Alors, qu’est-ce qu’un artiste ? Le terme ne s’impose qu’a la fin du 18ème siècle pour les sculpteurs et les peintres (qualifiés avant « d’artisans », puis s’étend aux interprêtes de musique et peu a peu à toutes sortes de pratiques artistiques. (Nathalie Heinich, La sociologie de l’art, 2004, p. 86) Qu’est-ce qu’un artiste ? Définition : « Individu faisant (une) oeuvre, cultivant ou maîtrisant un art, un savoir, une technique » Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Artiste Mais aussi, un terme ambivalent : → Intention laudative (on valorise la personne désignée) → Intention dépréciative (on critique la personne) Source : https://dicophilo.fr/definition/artiste/ Artiste ≠ artisan? Tous deux maitrisent une technique… Mais tout « artiste » répond-il à ce critère ? → Quid de l’art dadaïste ? → Quid de l’art « conceptuel » ? → Qui du « ready made* » ? * : « Objet manufacturé promu au rang d’objet d’art par le seul choix de l’artiste. (Notion élaborée par M. Duchamp en 1913. Le readymade peut être “aidé”, “assisté” ou “rectifié” par certaines modifications.) » (Larousse en ligne) Un artiste est-il Quelqu’un qui se voue à l’expression du beau? Quelqu’un qui dénonce ? Qui transgresse ? Quelqu’un qui transmet des idées, des émotions? Munch, Le cri, 1893 Klimt, Le baiser, 1908-1909 Picasso, Guernica, 1937 L’artiste : désignation ou autodéfinition ? ❖ Toute personne se considérant comme tel ? Il faut alors s’en remettre a ce que les artistes disent d’eux-mêmes. Quid des artistes anonymes ? Ex. graffeurs qui opèrent hors des normes (investissant des surfaces non dédiées au graff) ❖ Quelqu’un qui est considéré comme artiste ? Se pose alors la question des différences entre « art mineur » et « art majeur », artiste « légitime » ou pas, etc. Mais aussi celle des métiers d’art Ainsi que celle des professionnels et des amateurs ❖ La formation est-elle un critère? L’artiste est-il un autodidacte ou quelqu’un qui a été formé dans une institution ? Les enquêtes montrent que bien des artistes ont aussi un emploi, peu vivent de leur art. Ou est la frontière entre professionnel et amateur ? Un diplôme d’une école d’art fait-il forcément un artiste ?

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