Biophysique de la vision ET Optique PDF

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This document is a lecture module on biophysics of vision and optics for a first-year medical student. It covers topics including the principles of geometrical optics, light propagation, and the structure of the human eye.

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Module 8 : Biophysique Session d’enseignement : 2ème semestre Année universitaire : 2023 / 2024 1ème année de Médecine Pr. Essendoubi Mohammed Biophysique sensorielle: Optique et Biophysique de la vision Introduction: L’optique géométrique  Princi...

Module 8 : Biophysique Session d’enseignement : 2ème semestre Année universitaire : 2023 / 2024 1ème année de Médecine Pr. Essendoubi Mohammed Biophysique sensorielle: Optique et Biophysique de la vision Introduction: L’optique géométrique  Principe de propagation rectiligne de la lumière  Principe du retour inverse de la lumière  Forme des faisceaux  Les lois de Snell-Descartes:  Angle de réfraction limite et Réflexion totale  Système optique  Objet et image  Notion de stigmatisme  Conditions de Gauss pour Stigmatisme approché Introduction Tous appareils sensoriels (vision) comprennent 3 parties : Récepteur Association stimulus récepteur (Lumière / Œil) Transduction et voies de transmission Transformation du stimulus en influx nerveux Centre d’intégration L’interprétation du message nerveux produit une réponse intégrée (Perception ou sensation) Introduction Stimulus = Lumière  Les ondes lumineuses sont des onde électromagnétiques qui possèdent de nombreuses propriétés :  Elles se propagent à la même vitesse dans un même milieu dans le vide la célérité c = ( 3 X 108 m.s-1 ) dans un milieu avec (n indice de réfraction) la vitesse de propagation de la lumière est noté v n = c/v (dans un milieu n>1 )  Elles donnent lieu aux phénomènes de réflexion, réfraction, interférences et diffraction  Source primaire et source secondaire (réflexion de la lumière) Introduction Les ondes électromagnétiques (oem) ou photons Les deux aspects des oem:  Aspect ondulatoire : Onde électro-magnétique (champ électrique et magnétique oscillant et se propageant) ν = fréquence de l’oem (nu) λ = longueur d’onde de l’oem (lambda)  Aspect corpusculaire : Grain d’énergie (flux de Photon) E = énergie du photon Relation numérique entre les deux aspects : h = constante de Planck (6,62 X 10- 34 J.s) c = célérité de la lumière ( 3 X 108 m.s-1 ) E=hν=hc/λ Principes élémentaires de l’optique géométrique  L'optique géométrique est une branche de l'optique qui s'appuie sur la notion de rayon lumineux. Cette approche simple permet notamment des constructions géométriques des images ce qui lui confèrent son nom.  L'optique géométrique est une approche alternative de l'optique ondulatoire  Exemples d’applications : Dans le domaine de la santé et des sciences de la vie : la lunetterie, l’endoscopie, l’éclairage des blocs opératoires, la microscopie classique….  Système optique: Tous système capable de changer la direction de propagation de la lumière par réflexion ou par réfraction (œil, microscope, loupe…) L’optique géométrique  Principe de propagation rectiligne de la lumière Dans un milieu homogène, transparent et isotrope (les mêmes caractéristiques physiques) la lumière se propage en ligne droite. Propriété : La propagation est rectiligne si les rayons sont des droites. A B  Principe du retour inverse de la lumière Le trajet suivi par la lumière est indépendant de son sens de propagation A B Sens de propagation de la lumière L’optique géométrique  Forme des faisceaux : Lorsque les supports des rayons lumineux passent par un même point, le sommet du faisceau, le faisceau est dit isogène ou conique ou homocentrique.  Le faisceau conique est dit convergent si la lumière se dirige vers le sommet.  Le faisceau conique est dit divergent si la lumière part du sommet.  Le faisceau est dit cylindrique ou parallèle si les rayons sont rectilignes et parallèles. Faisceau convergent Faisceau divergent Faisceau parallèle  Les lois de Snell-Descartes: Dans toute la suite, les milieux de propagation seront supposés transparents, homogènes et isotropes. L’optique géométrique  Les lois de Snell-Descartes: Deux milieux (n1) et (n2) différents, séparés par une surface (S). (S) s’appelle une surface dioptrique. Quand l’onde lumineuse atteint une surface de séparation (S)  Une partie de l’onde est transmise dans le milieu (2), tandis que l’autre partie est réfléchie dans le milieu (1). Ce sont respectivement les ondes réfractée et réfléchie. N’ (n1) R i1 Le point I est le point d’incidence. S1 r S1I, IS2 et IR représentent respectivement les: rayons incident, réfracté et réfléchi. I (S) Les angles i1, r et i2 sont appelés respectivement angle d’incidence, de réflexion et de réfraction. (n2) i2 Les lois de Snell-Descartes indiquent la direction des rayons réfléchi et réfracté N S2 en fonction de celle du rayon incident. L’optique géométrique  Les lois de Snell-Descartes: On définit le plan d’incidence à partir du rayon incident et de la normale N’N à la surface dioptrique (S). 1ère loi : les rayons incident, réfracté et réfléchi sont dans le plan d’incidence. 2ème loi (loi de la réflexion) : Le rayon réfléchi est le symétrique du rayon incident par rapport à la normale N’N  r = - i1 3ème loi (loi de la réfraction) : les angles d’incidence et réfracté sont liés par la relation suivante : n1sin(i1) = n2sin(i2) où n1 et n2 sont les indices de réfraction des milieux (1) et (2). Si (i1) et (i2) sont petits on a n1 i1 = n2 i2  n1 / n2 = i2/i1 (loi de Kepler) Si n1 > n2 le rayon réfracté va s’éloigner de la normale N’N (n2 moins réfringent) Si n1 n2 2 i1lim 𝜋 n2 I n1sin(i1lim) = n2sin = n2  sin(i1lim) = 2 n1 S Si i1 > i1lim il n’y a pas de solution pour i2 donc pas de rayon réfracté.  i2 Réflexion totale (2) ; n2 N Le rayon incident subit donc une réflexion totale si i1 > i1lim. La réfraction ne peut avoir lieu que si l’angle d’incidence i1 est inférieur ou égal à i1lim. L’optique géométrique  Système optique Les systèmes optiques sont des successions de milieux transparents et homogènes séparés par des dioptres ou des miroirs. Les systèmes qui ne comportent que des dioptres sont dits dioptriques (microscope, lunette). Les systèmes qui comportent à la fois des miroirs et des dioptres sont dits catadioptriques (télescope….) Les systèmes qui ne comportent que des miroirs sont dits catoptriques. Un système optique est dit centré s’il présente une symétrie de révolution autour d’un axe (), appelé axe optique. S1 S S2 Face d’entrée Face de sortie  On se limitera aux système dioptriques et à l’étude du trajet lumineux dans un + plan contenant l’axe optique (Sens de la lumière) L’optique géométrique  Objet et image Pour un point lumineux A. Les rayons lumineux issus de cet objet passent à travers un système optique. A la sortie de ce SO, on obtient une réplique de cet objet. On appellera A’ l’image de A à travers SO. D’après le principe du retour inverse de la lumière, l’image d’un point placé en A’ se trouve en A. A et A’ sont dits conjugués par rapport au système S. Les objets, ainsi que leur image, peuvent être de nature différente : réel ou virtuel. Objet ponctuel : se trouve au point de concours des rayons incidents - Réel si la lumière passe réellement par ce point de concours. - Virtuel dans le cas contraire (ce sont les prolongements des rayons lumineux qui y passent). S1 S S2 S1 S S2 A A   L’optique géométrique  Objet et image Image ponctuelle : se trouve au point de concours des rayons émergents. - Réelle si les rayons émergents passent par ce point de concours. - Virtuelle dans le cas contraire (ce sont les prolongements des rayons lumineux qui y passent). S1 S2 S1 S S2 S A’ A’   Un objet est réel s’il se trouve avant la face d’entrée du système optique. Il sera virtuel s’il se trouve après la face d’entrée. Une image est réelle si elle se trouve après la face de sortie du système optique. Elle sera virtuelle si elle se trouve avant la face de sortie. L’optique géométrique  Notion de stigmatisme Un système est dit stigmatique s’il donne d’un point objet (ou objet ponctuel) A une image ponctuelle A’. On dit que le système S est stigmatique pour le couple de points A et A’. S1 S S2 S1 S S2 S1 S2 S A A’ A’ A’    Stigmatisme rigoureux Astigmatisme Stigmatisme approché Le stigmatisme rigoureux n’existe que expérimentalement les miroirs plans. Pour les autres système optique, il faut respecter les conditions du stigmatisme approché (conditions de Gauss). Conditions de Gauss : Le faisceau lumineux qui provient d’un point objet doit présenter les caractéristiques suivantes : - Le faisceau doit être étroit (utilisation de diaphragmes). - Il doit être peu incliné par rapport à l’axe optique. - Il doit être para central (proche de l’axe optique). L’optique géométrique Conditions de Gauss pour Stigmatisme approché S1 S S2 S1 S S2   Stigmatisme approché Astigmatisme (trop large) S1 S S2 S1 S S2   Astigmatisme (trop incliné) Astigmatisme (non para central) Les dioptres: Dioptre sphérique DS et les lentilles minces L’optique géométrique  Les dioptres: Il existe plusieurs types On se limitera aux système dioptriques sphériques et les lentilles minces  Dioptre sphérique DS: Un dioptre sphérique est une surface de séparation sphérique entre deux milieux homogènes, transparents d’indices différents.  Le centre C et le rayon R de cette surface s’appellent Axe secondaire Milieu (2) respectivement centre et rayon du dioptre. Milieu (1) n2 n1 C   S est appelé sommet du dioptre, SC l’axe principal. S Axe principal  Le rayon du dioptre est la grandeur algébrique R = 𝑆𝐶 (comptée + R positivement si S est avant C compte tenu du sens de la lumière). (Sens de la lumière) Toute droite passant par C est appelée axe secondaire L’optique géométrique  Dioptre sphérique DS: Stigmatisme approché : le stigmatisme approché est réalisable dans les conditions de l’approximation de Gauss, c’est-à-dire pour des rayons incidents peu inclinés sur l’axe principal. Formules de conjugaison d’un dioptre sphérique : Origine au centre : On se place dans l’approximation de Gauss et on ne considère que des rayons faiblement inclinés. On peut donc considérer que I est voisin de S et donc : 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 − = − ou :  + = + 𝑛1 𝐶𝐴1 𝐶𝑆 𝑛2 𝐶𝐴2 𝐶𝑆 𝑛1 𝐶𝐴1 𝑅 𝑛2 𝐶𝐴2 𝑅 Origine au sommet : De même, compte tenu des formules précédentes on obtient : 𝑛2 𝑛 𝑛 −𝑛 𝑛 𝑛 𝑛 −𝑛 - 1 = 2 1 ; formule de Descartes 2 - 1 = 2 1 p’ proximité de l’image, p proximité de l’objet (distance) 𝑆𝐴2 𝑆𝐴1 𝑅 𝑝′ 𝑝 𝑅 L’optique géométrique Foyer Objet F 8 Distance focale objet: F  Axe principal S C − 𝑛1 𝑆𝐹 = 𝑅 =𝑓 + 𝑛2 −𝑛1 (Sens de la lumière) Si A = F  A’ = 8 avec 𝑅 =𝑆𝐶 8 Foyer Image F’ A F’  Axe principal S C + Si A =  A’ = F’ 8 Sens de la lumière) Distance focale image 𝑛2 𝑆𝐹 ′ = 𝑅 = 𝑓′ avec 𝑅 =𝑆𝐶 𝑛2 −𝑛1 Plans focaux : se sont des plans perpendiculaires à l’axe optique qui passent par les foyers. Le plan focal objet contient le foyer objet et le plan focal image, le foyer image. (Principe de l’aplanétisme) L’aplanétisme est une propriété des SO dioptriques capables, pour un objet étendu perpendiculaire à l’axe optique, de former une image perpendiculaire à l'axe optique Relation entre les distances focales : Les deux foyers F et F’ sont toujours de part et d’autre du sommet S du dioptre et extérieurs à CS. 𝑓 𝑛1 𝑓 et 𝑓 ′ vérifient les relations : =- et 𝑓 + 𝑓 ′ = R. 𝑓′ 𝑛2 𝑓 < 0 l’image et l’objet sont de même nature pour un DS soit réel ou virtuel 𝑓′ 𝑓 + 𝑓 ′ = R 𝑓 et 𝑓 ′ sont symétrique par rapport au milieu du SC (R) Puissance du DS : appelé également vergence qu’on peut noté (𝜋, V , D): 𝑛2 − 𝑛1 𝜋= avec 𝑅 =𝑆𝐶 Unité m-1  Dioptrie (δ) 𝑅 Si 𝜋 > 0 DS convergent Si 𝜋 0 Dioptre convergent : Image renversé par rapport à AB et F et F’ de même nature (réel) + n1 (Sens de la lumière) L’optique géométrique  Les lentilles minces : Définitions On appelle lentille, un système centré formé par l’association de deux dioptre, dont l’un au moins est sphérique. La lentille est dite mince si son épaisseur 𝑆1 𝑆2 est négligeable devant les rayons de courbure des deux faces. Une lentille possède un centre optique, généralement noté O. Le centre optique est un point de l’axe principal. n D C2 S1 S2 C1  () : axe principal C1 et C2 : centres des dioptres D : diamètre d’ouverture 𝑆1 𝑆2 : épaisseur de la lentille n=indice de la lentille L’optique géométrique  Les lentilles minces : Les différentes sortes de lentilles Selon la disposition et la nature des dioptres on peut diviser les lentilles en six catégories: lentilles à bords minces ou lentilles convergentes Lentilles à bords épais ou lentilles divergentes symbole symbole Biconvexe Plan Ménisque Plan Ménisque convexe convergent Biconcave concave divergent O   O Marche des rayons lumineux: Trois points géométriques sont intéressants pour une lentille : O son centre optique. F son foyer principal objet. F’ son foyer principal image. Si les indices des milieux extrêmes sont identiques, F et F’ sont symétriques par rapport à O (𝑓 ′ = −𝑓). Lentille convergente : ′ + F et F’ sont réels  𝑓 = 𝑂𝐹 ′ = −𝑓 = −𝑂𝐹 > 0. Tout rayon passant par le centre optique n’est pas dévié. Tout rayon passant par F émerge parallèlement à l’axe optique. F O F’  Tout rayon incident parallèle à l’axe optique émerge en passant par F’. Lentille divergente : F et F’ sont virtuels  𝑓 ′ = 𝑂𝐹 ′ = −𝑓 = −𝑂𝐹 < 0. + Tout rayon passant par le centre optique n’est pas dévié. Tout rayon incident semblant pointer sur F émerge parallèlement à l’axe optique. F’ O F  Tout rayon incident parallèle à l’axe optique émerge en semblant provenir de F’. Foyers. Distance focale : Une lentille mince possède deux foyers principaux notés F et F’. Dans le cas où les deux côtés de la lentille mince 1 1 1 1 baignent dans l’air, on montre que sa vergence est donnée par : 𝜋 = ′ - = (n - 1) − ; n : indice de la 𝑝 𝑝 𝑅1 𝑅2 lentille. S1 et S2 confondus avec O donc (p = 𝑂𝐴 et 𝑝′ = 𝑂𝐴′ ) R1 et R2 : rayons de courbure des 2 dioptres 1 1 1 Formule de conjugaison : - + = (p = 𝑂𝐴 et 𝑝′ = 𝑂𝐴′ ) 𝑝 𝑝′ 𝑓′ DS Distance focale image 𝑛2 𝑆𝐹 ′ = = 𝑓′ 𝜋 Distance focale objet − 𝑛1 𝑆𝐹 = =𝑓 𝜋 Puissance du DS 𝑛2 𝑛1 𝑛2 −𝑛1 - = =𝜋 𝑝′ 𝑝 𝑅 𝑛2 − 𝑛1 𝜋= 𝑅 Foyers et Distance focale pour une lentille mince plongée dans l’aire Distance focale objet −1 𝑆𝐹 = =𝑓 𝜋 Distance focale image 1 𝑆𝐹 ′ = = 𝑓′ 𝜋 𝑆𝐹 ′ = −1 𝑆𝐹 Si 𝜋>0 Lentille convergente Si 𝜋 0 Si 𝜋 25cm) et l’AA< 40 Dioptries La correction se fait par des verres sphériques convergents Paralysie totale : Elle se voit comme complication associée Spasme : Le sujet ne peut plus relâcher l’accommodation Aphakie : Absence du cristallin (congénitale) Biophysique sensorielle: La Biophysique de la vision - Les amétropies (trouble de la vision)  Définition  Signes fonctionnels :  Types d’amétropies : Amétropie sphérique et Amétropie non-sphérique ou astigmatismes:  Amétropies sphériques: La myopie et L’hyperopie:  Amétropies non-sphériques ou astigmatismes: Astigmatismes irréguliers et Astigmatismes réguliers : Les amétropies  Définition : Un œil amétrope est un œil porteur d’une anomalie de la réfraction. L’image de l’objet ne se forme pas sur la rétine (vu flou).  Signe fonctionnels : Les défaut de réfraction génèrent des signes fonctionnels variables qui disparaissent après correction: Vision floue Céphalées Rougeur oculaire Picotement Larmoiement  Types d’amétropies : Amétropie sphérique: tous les dioptres de l’œil sont sphériques mais l’image d’un objet ne se forme pas sur la rétine quand l’œil est au repos. Amétropie non-sphérique ou astigmatismes: L’image d’un point n’est plus ponctuelle mais forme un nuage ou ensemble de points, l’image est donc floue. Les amétropies Description des amétropies:  Amétropies sphériques: La myopie: chez un sujet myope, l’image d’un objet se forme en avant de la rétine. Donc l’œil du myope est trop puissant par rapport à sa longueur ou bien trop long par rapport à sa puissance. S R l’œil myope Position du PR : l’œil est très convergent, le PR devant l’œil est très rapprochés Degré de myopie (DM): c’est l’excès de puissance DM = 1/Pr Parcours d’accommodation : le Pp et le Pr d’un myope sont très rapprochés de l’œil par rapport à un œil normal Vision du myope: tout point plus éloigné que le PR n’est pas vu nettement. Entre PR et PP l’objet est vu nettement Myope PR DVN PP Motif de consultation problème de vision loin Vision nette Vision floue Les amétropies Myopie et presbytie: chez le sujet myope, le Pp est très rapproché de l’œil, la presbytie sera perçue plus tardivement que normalement. Le myope devient presbyte à un âge plus avancé que normalement Correction de la myopie: l’excès de puissance de l’œil myope nécessite une correction négative. Les verres correcteurs utilisés sont donc des verres sphériques divergents avec une puissance I𝜋I= 1/Pr = DM Lentille de contact: placées au contact du dioptre oculaire leur puissance égale DM (parfois problème de tolérance et d’hygiène) Verres de lunette : leur puissance dépend du degré d’amétropie La correction de la myopie peut se faire par chirurgie réfractive basée sur la photo-ablation au laser Excimer Les amétropies Description des amétropies:  Amétropies sphériques: L’hyperopie: chez un sujet hyperope, l’image d’un objet se forme en arrière de la rétine. Donc l’œil hyperope est trop court par rapport à sa puissance ou bien pas assez puissant par rapport à sa longueur. L’hyperope au repos est toujours en accommodation R l’œil hyperope S Position du PR : le PR est virtuel et situé en arrière de la rétine. Degré de L’hyperopie (DH): c’est Le manque de puissance DH = I1/PrI Pr DH nette PR Virtuel ramené à l’infini pas de loin aussi par accommodation Motif de consultation problème de vision de prés Pour bien diagnostiquer les trouble hyperopique il faut bloquer l’accommodation de l’œil Les amétropies Hyperopie et presbytie: l’hyperope devient presbyte plus jeune que le sujet normale, le Pp déjà éloigné de l’œil continue à s’éloigner avec l’âge et la presbytie apparaît précocement Correction de l’hyperopie: le manque de puissance de l’œil hyperope nécessite des verres correcteurs sphériques convergents avec une puissance 𝜋= DH La correction peut être réalisée par des : Lentille de contact convergents , Des lunettes équipées de verres convergents avec une puissance qui dépend du degré de l’hyperopie La correction de l’hyperopie peut se faire par chirurgie réfractive basée sur la photo-ablation au laser Excimer Les amétropies Description des amétropies: Amétropies non-sphériques ou astigmatismes: Amétropie non-sphérique ou astigmatismes: un dioptre au mois de l’œil est non sphérique et la réfraction de l’œil n’est pas la même selon le plan dans le quel se trouvent les rayons lumineux. L’image d’un point n’est plus ponctuelle mais forme un nuage ou ensemble de points, l’image est donc floue. Les différents types d’astigmatismes: Astigmatismes irréguliers : les modifications de la surface (de la corné) n’obéit à aucune loi géométrique. Ces astigmatismes sont provoqués par des maladies ou des lésions de la corné (brûlures, traumatismes…) Astigmatismes réguliers : les variations des courbures du dioptre se font progressivement d’une direction à l’autre Caractéristiques: les puissances dans les deux méridiens principaux sont différents. Classification des astigmatismes réguliers: Selon les positions des deux focales entre elles: Astigmatismes directs : la focale horizontale est devant la verticale Astigmatismes indirects ou inverse: la focale verticale est devant l’horizontale Selon qu’une focale se trouve sur la rétine: Astigmatismes simple : une focale sur la rétine Astigmatisme composé : aucune focale n’est sur la rétine Selon la position des deux focale par rapport à la rétine: Astigmatisme myopique: une ou les deux focales en avant de la rétine Astigmatisme hyperopique: une ou les deux focales en arrière de la rétine Astigmatisme mixte : une focale devant la rétine, l’autre en arrière de la rétine Correction: Astigmatisme simple: Le verre correcteur est de type plan cylindrique: une puissance nulle pour un méridien principal et non nulle pour l’autre méridien principal La différence des deux puissances du verre correcteur = degré d’astigmatisme DA Astigmatisme composé: Le verre correcteur est de type sphéro-cylindrique (verre sphérique + verre cylindrique) la puissance du verre cylindrique = DA Modalités: Verres de lunettes Des lentilles de contact La chirurgie réfractive au laser Excimer Biophysique sensorielle: La Biophysique de la vision La vision des couleurs  Introduction  Les récepteurs rétiniens  Notion et mélange de couleurs  Triangle des couleurs (triangle de Maxwell)  Anomalies de la vision des couleurs LA VISION DES COULEURS Introduction: Le signal physique de la vision est constitué par la lumière visible, l’œil humain est sensible aux radiations de longueur d’onde comprise entre 380 nm et 700 nm le domaine des ultraviolets < 380 nm, le domaine de l’infrarouge > 700 nm. Le message sensoriel de la vision c’est une sensation lumineuse qui est caractérisée par trois paramètres : La luminance : la sensation qui permet à un sujet d’indiquer l’intensité de la lumière. La teinte: (ou tonalité) la sensation qui permet à un sujet d’indiquer la couleur de la lumière perçue. La saturation: la sensation qui permet à un sujet de déterminer le pourcentage de la lumière blanche. Les récepteurs rétiniens : L’œil humain possède de nombreux récepteurs rétiniens impliqués dans la vision des couleurs qui se trouvent dans notre environnement (différentes longueurs d’ondes) Deux types de récepteurs : les cônes et les bâtonnets Les bâtonnets: se sont des cellules très sensibles, qui permettent de voir dans des conditions de faible luminosité (nuit) et donnent une vision achromatique (sans couleurs cet à dire en noir et blanc). Le pigment sensible des bâtonnets est la rhodopsine. Les cônes: en nombre plus élevé au niveau de la rétine centrale et relativement peu sensible, nécessitent la lumière du jour pour être excitées. Permettent une vision chromatique (avec perception de couleurs). Capable de capter les longueurs d’ondes comprises entre 380 nm et 700 nm (du violet au rouge). Ils existent trois types de cônes incluant des pigments ou photopsines sensibles au couleurs. Les cônes « S » ou cônes bleus : (Short Wavelenght) contiennent majoritairement un pigment sensible au bleu-violet avec une réaction maximale à 420 nm. Les cônes « M » ou cônes verts : (Medium Wavelenght) contiennent majoritairement un pigment sensible au vert avec une réaction maximale à 534 nm. Les cônes « L » ou cônes rouges : (Long Wavelenght) contiennent majoritairement un pigment sensible au jaune avec une réaction maximale à 564 nm. Réponse des cônes aux différentes radiations lumineuses La vision colorée dépond du rapport de stimulation des cônes aux différentes longueurs d’ondes:  Un point est perçu comme rouge, s’il ne stimule pas les cônes bleus et verts donc les pourcentages de stimulation seront 0%, 0% et 100% respectivement pour les cônes bleus, verts et rouges.  Il existe des cas intermédiaires, par exemple la couleur jaune correspond aux rapports de stimulation de 100 % 80% et 0% respectivement des cônes rouges, verts et bleus. Notion des couleurs : La sensation des couleurs est l'interprétation consciente de l’interaction entre la lumière visible et les photorécepteurs. La couleur d’un objet dépend de la composition de la lumière qui l’éclaire et de ses propriétés de réflexion. Mélange des couleurs : Si on superpose deux lumière monochromatique de tonalité différentes (longueurs d’ondes différentes), la sensation résultante dépend de l’écart entre ces deux longueurs d’ondes. Triangle des couleurs (triangle de Maxwell) Triangle équilatérale au sommet duquel on place les couleurs primaires Rouge 700 nm, Vert 546 nm (G) et Bleu 380 nm, le blanc est situé au centre de gravité du triangle. Pour chaque point dans ce triangle on peut définir les coefficients R, V et B. La somme de ces coefficient = 1 et chaque coefficient indique la proportion de cette couleur par rapport au point considéré. Anomalies de la vision des couleurs:  Les monochromatopsies : absence de vison de couleurs.  Les dichromatopsies: vision colorées possible par mélange de 2 couleurs primaires seulement:  Protanope: aveugle au rouge  Deuteranope: aveugle au vert  Tritanope: aveugle au bleu  Les trichromatopsies anormales: Vision colorées possible par mélange de 3 couleurs primaires mais les impressions visuelle résultantes sont différentes d’un sujet normale.

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