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UCLouvain

Anna Sonnenschein

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psychology behaviorism cognitive psychology

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This document provides an overview of different theoretical paradigms in psychology and discusses behaviorism in detail. It explains concepts such as conditioning, exploring different types of learning through examples from Pavlov's work with dogs and Skinner's experiments with rats.

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Q2 - psychologie | Anna Sonnenschein Unité I – Les 4 paradigmes ou courants théoriques de la psychologie Théories psychologiques = paradigmes (Thomas Khun) → pas seulement des modèles cohérents pour v...

Q2 - psychologie | Anna Sonnenschein Unité I – Les 4 paradigmes ou courants théoriques de la psychologie Théories psychologiques = paradigmes (Thomas Khun) → pas seulement des modèles cohérents pour voir le monde et le comportement humain en particulier → mais des rails de pensée qui ouvrent des possibilités et se donnent aussi de contraintes → un paradigme est un cadre qui définit les problèmes et les méthodes « légitimes » d’une science o il limite, il ferme, mais en même temps permet une plus grande efficacité de la recherche, un langage commun qui favorise la diffusion et la communication du savoir produit par une communauté scientifique Un paradigme est donc un ensemble d’observations et de faits qui forment un ensemble de questions et de problèmes à résoudre → le paradigme va venir donner une méthode à comment les questions doivent être posées et quels dispositifs ou démarches permettraient de les traiter → Le paradigme dit comment interpréter les résultats de recherches et quels sont les mécanismes de légitimation des résultats et des interprétations Un paradigme est donc un versant sociologique → Il génère une communauté de pensée, avec des objectifs, des méthodes et des outils communs → C’est pourquoi il est important d’identifier les objectifs (et les problèmes de départ), les méthodes et les outils de chaque théorie-paradigme psychologique La psychologie est composée d’un certain nombre de paradigme qui coexistent et elles forment ainsi les différentes théories que nous allons voir Comportementalisme Cognitivisme Systémique Psychanalyse Apprentissage X X x x Mémoire + Pensée X x x Communication x x X x Sexualité x x x X Développement x X x X Psychopathologie x x x X Culture + Lien Social x x x X Violence x x X X Important de savoir les X : thème privilégié par une théorie différencier et x : Thème sur lequel la théorie dit quand même quelque chose de significatif les comparer ! 1 Q2 - psychologie | Anna Sonnenschein 1. Le behaviorisme - comportementalisme Voir : Millgram, Stanley (2017). Expérience sur l’obéissance et la désobéissance à l’autorité, Paris : La Découverte (Original en anglais 1965) But du behaviorisme : faire de la psychologie une science, avec les mêmes critères que les sciences naturelles → Il faut ainsi transformer une variable qualitative en mesure quantitative, à savoir le comportement → Travail d’opérationnalisation et d’objectivation Exemple : La température La température est, à la base, une sensation → On ressent le chaud ou le froid → C’est objectif Le thermomètre est ainsi un appareil de mesure qui nous donne une objectivation de la question de la chaleur et du froid Objet du behaviorisme : le comportement (qui est l’objectivation de l’esprit) → métaphore de la boite noire d’un avion : on n’a pas besoin de connaitre l’intérieur de l’homme (sa vie imaginaire, sa conscience, …) pour analyser son comportement a) Conditionnement classique ou réflexes conditionnes | PAVLOV Pavlov : Physiologiste russe très organisée et rigoureux qui respecte avec attention les horaires → Il va démontrer que certains réflexes pouvaient être conditionnés (nos réflexes ne sont donc pas naturels) Situation : Pavlov a pour habitude de nourrir son chien plus ou moins au moment où les cloches d’une église voisine sonnent. Au moment où les cloches sonnent, le chien se met à saliver. Normalement, on aurait pensé que le chien aurait commencé à saliver au moment où Pavlov exposerait sa gamelle devant lui. Hypothèses : Le chien fait-il une association entre entendre les cloches sonner et recevoir de la nourriture ? Explication : Ce phénomène s’appelle un conditionnement → Le chien associe les deux stimuli, si on lui donne à manger en même temps que les cloches sonnent → Le stimuli (nourriture du chien) produit une réponse dite « inconditionnée » qui est la salivation. Stimuli inconditionné : nourriture Stimuli conditionné : sonnette → Réflexe inconditionnée → Réponse conditionnée → il salive → il salive → 3cm3 → 2cm3 On pourrait conditionné n’importe quel reflexe grâce à n’importe quel stimuli neutre 2 Q2 - psychologie | Anna Sonnenschein b) Association Stimuli – Réponse | Watson Watson : il a développé l’idée du comportementalisme radical en reprenant principalement les expériences de Pavlov → C’est surtout lui qui a permis de faire passer la psychologie d’une branche de la philosophie a quelque chose de beaucoup plus objectif et scientifique Pour lui tout comportement non-reflexe ne serait que du conditionnement → Déterminisme de l’environnement : En fonction de l’environnement dans lequel on grandit, on est conditionné à développer un certain comportement Tout se fait par l’association Stimuli-Réponse → Il a dit beaucoup de choses sans beaucoup prouver c) Conditionnement opérant | Skinner Skinner va développer la loi de l’apprentissage : Nos comportement résultent de la concordance entre un stimuli, une réponse et un renforcement → S+R+R Renforcement : évènement qui se produit de manière contingente à la réponse et qui va augmenter la probabilité que la même réponse se produise face au même stimuli Exemple : Laisser passer un piéton En voiture, j’arrive à un passage pour piéton (S), je m’arrête pour laisser passer le piéton (R), il me remercie (renforcement) → Ce merci va venir renforcer notre réponse à laisser passer un piéton 3 Q2 - psychologie | Anna Sonnenschein d) Paradigme expérimental du conditionnement opérant | Skinner Première expériences avec la souris : S : Lampe allumée R : Appuyer sur le levier R : Boulette Pour démontrer l’efficacité du renforcement, Skinner a mis en place une expérience avec des souris, qui consiste à mettre à l’intérieur d’une boite une souris. → Ce qu’on cherchera à obtenir, c’est que la souris appuie sur le levier (Réponse) présent dans la boîte, au moment où la lampe s’allume (Stimuli) au moment où elle rentre afin d’obtenir une boulette (Renforcement) → Au début elle y arrive par hasard, par essai-erreur → Mais à partir de la 5Oème tentatives, la souris appuie systématiquement sur le levier lorsque la lumière est allumée → Elle apprend Expériences de contrôles : Pour démontrer que c’est bien le renforcement qui explique l’association entre la S et le R, il va venir faire la même expérience mais sans aucune boulette → Les souris ne vont jamais apprendre → La souris n’appuiera jamais de manière systématique sur le levier au bon moment Variantes : [1. Si le renforcement arrive de manière non-contingente (3, 20 , 30 secondes après la réponse) ? → Le nombre de tentatives nécessaires augmentent : plus on tarde à le donner, plus le temps d’apprentissage sera long → Si le renforcement est donné trop tard, il n’aura même plus d’effet → S’il n’y a pas de contingences, il n’y a pas de renforcement Exemple : Stickers pour les enfants Les enfants vont apprendre 3x plus vite leurs tables de multiplication s’ils reçoivent des stickers à chaque bonne réponse [2. Abandonner le renforcement, lorsque le comportement est appris ? → La souris va continuer à le faire pendant un certain temps, mais finira par arrêter → L’apprentissage sera donc perdu → MAIS si on refait l’expérience initiale avec la même souris, elle apprendra 2x ou 3x plus vite ! Pourtant, nous avons en général appris à nous brosser les dents par renforcement (lecture d’une histoire avant d’aller dormir), et nous continuons à le faire même sans renforcement ! [3. La punition permet l’apprentissage ? → Skinner fait l’expérience de ne pas utiliser le renforcement (boulette) mais une punition (un coup d’électricité dans les pattes) si la souris n’appuie pas sur le levier quand la lumière s’allume. → Au bout de plusieurs erreurs (150), elle a finalement également fait son apprentissage mais beaucoup moins vite que par le renforcement (3 x moins vite) 4 Q2 - psychologie | Anna Sonnenschein 2 types de renforcement Renforcement positif → contingence plaisante qui augmente la probabilité que la bonne réponse se produire face à un même stimuli → on ajoute quelque chose d’agréable Renforcement négatif ≠ punition → Soustraction de renforcement pour éteindre le comportement indésirable, pour désapprendre à faire quelque chose → on enlève quelque chose + Punition → techniquement, contingence positive → on ajoute une contingence déplaisante, douloureuse après un comportement non souhaité ou face à l’absence d’un comportement souhaité Les 3 fonctionnent pour un apprentissages ! → on peut moduler le comportement d’un individu Objections à Skimmer Son paradigme fonctionne pour expliquer des comportements simples (s’habiller, se brosser les dents, …), mais pas pour les apprentissages complexes (étudier, apprendre une langue, …) MAIS si on apprend à faire des distinctions par renforcement, on pourrait faire l’hypothèse que l’apprentissage complexe avec renforcement sera possible Exemple : Comprendre les accents On dit toujours que la compréhension d’une langue se fait par les paroles de quelqu’un qui forment des ondes se déplacent dans l’air et qu’ensuite, celles-ci viennent impacter l’oreille et que là, il se produirait quelque chose comme une reconnaissance des ondes sonores Mais c’est absurde de penser comme ça : prenons l’exemple de 4 personnes parlant 4 langues différentes. Si on les force toutes à prononcer une phrase en français, chacun va parler avec son propre accent et prononcer de manières différentes → Leurs ondes seront très hétérogènes → Mais on les comprendra tout de même Ce ne sont pas les ondes que nous devons comprendre, mais les sons prononcés par les personne afin d’ensuite comprendre les mots Ainsi, c’est la distinction entre les sons qui permet la compréhension. 5 Q2 - psychologie | Anna Sonnenschein e) Paradigme expérimental de l’apprentissage des distinctions | Skinner Situation : boite avec passerelle en Y → on veut conditionner la souris à ce qu’elle aille toujours vers l’ellipse verticale (côté gauche) de telle manière que, si elle se dirige vers l’ellipse verticale, on lui donne un renforcement (boulette) et on recommence → après plusieurs essais et erreurs hasardeuses où elle se dirige à gauche et à droite (du côté de l’ellipse horizontale), la souris se dirige finalement systématiquement vers l’ellipse verticale Conclusion : les distinctions peuvent se faire même dans les apprentissages complexes grâce au renforcement Névrose expérimentale : Névrose = comportement bizarre, désorganisé Que se passerait-t-il si la souris a finalement fait son apprentissage et que l’on change la forme de ces ellipses, de telle sorte à ce qu’elles ressemblent très fortement ? → Si les stimuli deviennent trop semblables, la souris ne parvient plus à les distinguer → Elle manifeste alors un comportement désorganisé (se mord la queue, tournent en rond…) → Ce qui n’est pas un comportement spontané chez les souris Un humain névrosé (névrose obsessionnel = toques) peut-il faire la distinction entre le « normal » et son action compulsive ? → Quand on n’est plus capable de faire la différence, quand notre comportement se désorganise, on peut considérer que l’on a un comportement névrosé. → Quand on arrive à faire la différence entre le « normal » et une action compulsive, alors, nous ne sommes pas névrosés f) Paradigme expérimental de l’impuissance apprise ou désespoir appris | Selligman Le désespoir et l’impuissance s’apprennent et c’est ce que Selligman va démontré par l’expérience suivante : Situation : on place une souris dans une boite avec deux chambres indépendantes et un sol électrique → On active le sol électrique dans la chambre A ou dans la chambre B ou les deux → Au début, la souris va se déplacer et fuit les coups électriques en cherchant une issue → On met de plus en plus de coups électrique dans la totalité de la boite jusqu’à ce que ce soit impossible de trouver une issue → Apres un certain temps, la souris s’arrête et se replie (= freezing) dans un coin en endurant l’électricité et, même en arrêtant les coups électriques, elle ne bouge pas Conclusion : La souris réagit face à un environnement dangereux, mauvais et surtout constant : elle va mettre son comportement en arrêt → Explique la dépression et le désespoir en général → La souris apprend à ne plus rien espérer → Ainsi le désespoir n’est ni biologique, ni tempéramental, ni une fonction de la personnalité = il est appris Variantes : Cage A dans laquelle on met un chien, qui subit une électrisation pendant un certain temps sans pouvoir y échapper → Le chien subit et ne peux rien faire et se replie dans un coin comme la souris 6 Q2 - psychologie | Anna Sonnenschein Cage B dans laquelle on met un chien qui subit une électrisation mais, il est en présence d’un levier qui peut mettre un terme à l’électrisation s’il appuie dessus → Peuvent échapper aux coups électriques et gardent un certain espoir et la motivation Cage C dans laquelle il y a un mur pas trop haut qui sépare le côté gauche électrifié du cote droit qui ne l’est pas → Chien A : ne tente rien du tout et continue à subir ; il n’espère plus rien et a retenu que ses actions seront impuissantes et inefficaces pour changer quoi que ce soit → Chien B : saute au-dessus de la barrière pour échapper, car il a gardé l’espoir qu’il était possible d’échapper au désespoir Exemples de la vie courante : → Abstention électorale : « Quoi que je fasse, le gouvernement ne changera pas » g) Paradigme de l’apprentissage par observation | Bandura L’enfant humain (à la différence des animaux) apprend des choses simplement par l’observation sans pour autant les mettre en pratique et donc sans forcément passer par un processus d’apprentissage où il subira des renforcements,… → Un enfant sera motivé intrinsèquement : La motivation intrinsèque fait en sorte que l’on apprenne quelque chose parce que l’activité devient intéressante et, de ce fait, on apprend vite → Situation – Observation – Réponse (elle-même renforçante) Ex : quand on aime un cours, on l’apprend plus vite. Quand on ne l’aime pas, ça nous parait beaucoup plus dur et ça prend plus de temps, donc on utilise souvent des renforcements (regarder une série après l’étude d’un chapitre, …) MAIS besoin d’ouvrir la boite-noire pour étudier certaines variables intervenants dans la motivation intrinsèque Le paradigme change alors de nom et se nomme : le cognitivo-comportementalisme h) Cognitivo-comportementalisme Il va ainsi venir introduire des variables internes comme médiation nécessaire pour expliquer l’apprentissage [1 Théorie de l’attribution | Rotter Il va s’intéresser aux attributions : le fait d’attribuer certaines causes à notre échec/succès → La motivation est décisive pour les humains → MAIS la motivation est déterminée par les attributions o Ext – stab – inc = motivation ↘, car je ne peux rien y faire et je ne développe pas l’envie de faire mieux o Int – inst – cont = motivation ↗, car je peux changer Il ne faut pas chercher à vérifier la justesse de ces attribution mais leurs caractéristiques : → LOCUS : interne/externe → CONTRÔLABILITÉ : contrôlable / incontrôlable → STABILITÉ : stable / instable Ex : pourquoi est-ce que j’ai raté mon examen ? → Se demander les raisons qui ont produit cet échec → Faire une liste de 10 attributions → Analyser pour trouver l’attribut dominant (tendance à un coté) → Profil dominant = Impact sur motivation 7 Q2 - psychologie | Anna Sonnenschein LOCUS CONTRÔLABILITÉ STABILITÉ Int Ext Cont Incont Stab Instab Les questions étaient trop difficiles Je n’ai pas assez étudié Je n’étais pas bien ce jour-là Dieu m’en veux Je suis nul L’attribution qui détermine la détermination, est donc une variable intermédiaire entre le stimuli et la réponse. Petit à petit, le cognitivo-comportementalisme développe un paradigme plus complexe. Application : → Différences culturelles du profil dominant d’attribution. o Les Américains attribuent plus le succès personnel à des causes dont le locus est interne o Les soviétiques l’attribuent davantage à des causes qui relèvent du système social, donc, de locus externe → Le chômeur au départ attribue sa situation à des causes externes, instables et contrôlables, mais o ensuite il en vient à l’attribuer à des causes de locus interne, stable et incontrôlable o Donc il se sent moins apte à trouver une issue, même quand les conditions externes changent [2 Expériences en psychologie sociale qui montrent la nécessite d’ouvrir la recherche de la « boite noire » Ach : s’intéresse à la manière par laquelle ce qu’on fait est déterminé par l’influence des groupes (religieux, famille ,…) sur nous. Il veut démontrer le pouvoir du conformisme sur les décisions d’un individu au sein d’un groupe. Pour démontrer cela, il fait des expériences destinées à montrer à quel point les groupes sont déterminants dans nos actions. Asch propose alors une première expérience dans laquelle il fait ceci : Ex 1: 6 sujets, 5 alliés, 1 naïf : Quelle colonne est la plus petite? → Tout le monde dit C → On voit très bien que c’est A mais avec le groupe on va dire C (tandis que seul avec quelqu’un d’autre on dira A) Ex 2 : Dans un ascenseur : → Trois personnes regardent du même sens → Une personne dans un sens inverse → Dans 80% des cas, elle se retourne dans la même direction que les autres Le comportement des autres peut affecter notre propre comportement et l’influence sociale peut être un facteur social déterminant les apprentissages Milgram : Après la guerre, tout le monde se demande comment tout le monde a pu suivre un führer aussi violent qu’Hitler → Hannah Arendt s’est par ailleurs demandé comment est-ce que Eichmann a pu obéir à Hitler. → Au fond, elle rejette le fait de le considérer comme un monstre comme tout le monde l’a fait, elle le considère comme un simple fonctionnaire, un homme banal. 8 Q2 - psychologie | Anna Sonnenschein → Milgram s’intéresse à faire des expériences pour montrer à quel degré l’humain peut se soumettre Peut-on mesurer le degré de soumission à l’autorité ? Milgram va créer une sorte « de thermomètre » pour mesurer cela. L’expérience consiste à faire croire aux participants que l’on réalise une expérience sur la mémoire et que l’on cherche à tester les effets de la punition sur le processus d’apprentissage. Le sujet tire « au hasard » un papier sur lequel est inscrit le rôle qu’il tiendra dura l’expérience. On demande donc au sujet naïf (professeur) de faire apprendre des paires de mots à un élève qui est en fait un compère (complice de l’expérimentateur). → Si l’élève donne une mauvaise réponse, le professeur doit lui administrer un choc électrique croissant de 15 volts à chaque erreur et ce, jusqu’à 450 volts, représentant le seuil de danger. → Évidemment, les chocs électriques ne sont pas réels mais ce qui est important c’est qu’ils le sont pour le sujet naïf % d’individus allant Expériences jusqu’à 450 volts La victime n’est pas dans la même pièce que le sujet naïf. La victime tape sur la 65% cloison pour protester La situation est la même mais les cris de douleur sont clairement entendus à 62,5% travers la cloison La victime est dans la même pièce que le sujet naïf. Il est donc vu et entendu 40% Il y a contact physique entre la victime et le sujet naïf puisque ce dernier doit le contraindre par force à qu’il pose sa main sur une plaque métallique délivrant les 30% chocs électriques Milgram remarque que les personnes ont eu un moment d’opposition, Néanmoins, elles ont continué quand l’autorité dit qu’il sait ce qu’il fait. Pourquoi ? → Ils font ce que l’autorité leur dit → Ils disent: « J’avais déjà été tellement loin que je ne pouvais plus m’arrêter » (prise de conscience mais culpabilité de l’arrêt de la soumission) Milgram avait demandé au départ à des collèges leurs prédictions : → Ceux-ci percevaient le pourcentage du degré de soumission à seulement quelques petits pourcents (2- 3%) ce qui montre donc bien qu’il y a donc une sous-estimation du degré de soumission de l’humain à l’autorité, compte tenu des résultats observés Symbole d’autorité : ablier, cravate, genre, barbe,… → En faisant varier cela, Milgram refait la même expérience en retirant ces symboles d’autorité et se rend compte, que les pourcentages de soumission à l’autorité diminuent → Les symboles d’autorité ne sont pas pareils face à un stimuli : il s’agit d’une forme de logique, de raisonnement qui ne faisait partie que du raisonnement interne pour les comportementalistes, mais Milgram a décidé de renverser cela et montrer que cela a définitivement un effet sur les résultats. → Ce sont des facteurs décisifs dans la réponse que l’on donne par rapport au stimuli car nous donnons nous-même un sens aux symboles qui peut donc varier en fonction des cultures 9

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