Analyse de site - Résumé du cours PDF

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Summary

This document provides a summary of a course encompassing landscape analysis. It introduces the concepts of landscape perception, visual analysis of elements like geometry and ambiance, and the impact of human interventions on landscapes. The text also touches on the interrelation between human activities and landscape perception to provide a comprehensive overview of the topic.

Full Transcript

Introduction : Le paysage est ce que je vois, il est lié au regard d’où l’importance du point de vue. C’est une réalité physique à multiples dimensions révélée à travers le regard portée sur elle. Le paysage est un système vivant qui se conserve que s’il fonctionne donc inséré dans un processus écon...

Introduction : Le paysage est ce que je vois, il est lié au regard d’où l’importance du point de vue. C’est une réalité physique à multiples dimensions révélée à travers le regard portée sur elle. Le paysage est un système vivant qui se conserve que s’il fonctionne donc inséré dans un processus économique et social. Il éxiste plusieurs représentations du paysage, elles sont à la fois collective et individuelles, elles relèvent du sensoriel, de la perspective et du point d’observation et enfin, des modèles de références de l’individu. Le paysage peut être aménager mais toute action sur le paysage est assujettie à des impératifs liés aux caractéristiques du milieu et des sociétés qui l’occupent et l’exploitent. Le paysage est une valeur qui peut être bien différemment appréciée par le regard esthétique des individus. Pour résumer : Le paysage est global et transversal, il est à l’image de ceux qui l’occupent. Les éléments qui caractérisent un lieu appartiennent autant à la nature (tous les éléments matériels) qu’à la culture (toutes les composantes immatérielles). Le paysage renvoie « l’image » d’une interface nature/ culture. Le paysage est intégrateur, car pour comprendre ce qui fait un paysage et ce qui fait ses spécificités, il est indispensable d’appréhender les interactions entre toutes ses composantes et les représentations qui lui sont associées. Le paysage est objet de médiation, car tous nos paysages sont la somme des actions des hommes sur leur territoire, qu’elles soient individuelles ou collectives (aménager son jardin a forcément un impact sur son voisin, sur la rue où on habite…). Pourquoi faire une analyse paysagère ? S’inscrit dans la démarche de projet et permet de collecté des données et analysé le site et son contexte pour en faire ressortir les enjeux, son identité et le comprendre. On propose une approche systématique du paysage, si le paysage est un système alors on peut le séparer en différents ensemble qui interagissent ensemble en intégrant la dimension sensible et subjective mais aussi sa réalité physique. Le premier compartiment est « paysage perçu », c’est la perception du paysage par son observateur in situ Le second, « paysage visible », c’est l’espace observé in situ vers un point de vue spécifique, décryptage. Le dernier, « paysage objet », c’est la réalité physique de l’espace. Ses composantes peuvent être observées et analysées à travers des descripteurs quantitatifs. « Diagnostiquer le paysage vise à mesurer l’écart qui existe entre l’état présent et l’état idéal, à comprendre les raisons qui justifient cet écart », Michel Péna = Savoir vers quoi il faut tendre. Pour finir, l’objectif d’une analyse paysagère étant de comprendre un paysage, il s’agit donc de décortiquer le « système-paysage » : analyser « l’image perçue » et sa propre perception du paysage, puis comprendre la genèse du « paysage physique ». Mais il faut aussi saisir le sens de la relation. Le paysage c’est aussi un phénomène culturel qui affecte la perception de ce que l’on voit. Il constitue un cadre de vie des populations. I. Analyse sensible C’est une approche par les sens nécessaire pour appréhender le paysage. Tout les sens sont en éveil que ce soit la vue, l’ouïe, l’odorat, le toucher et le gout. Tout nos sens nous renvoie à une impression subjective. A) Une lecture subjective Cette lecture est influencer par le vécu personnel, les conditions d’observation, la connaissance du site et le savoir. Il analyse le paysage à travers des filtre sensoriels mais aussi des filtres culturels (film, oeuvre,…) propre à lui ou à une société pour la culture. B) L’analyse visuelle Il faut ici essayer de comprendre ce qui provoque ces sentiments chez l’observateur. 1.Les codes visuels On peut différencier deux types : la géométrie et l’ambiance du paysage. Géométrie : L’horizontal : stabilité, équilibre, repos, sérénité mais si trop présente peut générer mélancolie, l’ennui. La verticale : noblesse, orgueil, puissance, grandeur mais oppression, humilité L’oblique : tension, inquiétude, malaise mais dynamisme La courbe : douceur, fermeté mais idée inachevée, mystère, fragilité Point focal Point d’appel : Attire le regard mais peut rendre confus si trop Les volumes Les plans : Premier plan, plan intermédiaire, arrière-plan Les axes Les rythmes 2. L’ambiance L’échelle : Les dimension d’un élément par rapport à un autre ou à l’observateur. échelle monumentale = proportion gigantesque sui peut provoquer malaise. Une échelle individuelle (à dimension humaine) apporte confort, intimité,… Si on rencontre plusieurs échelle individuelle = échelle collective. Le contraste et l’harmonie : Le contraste peut faire ressortir un élément en particulier. La transparence et l’opacité : limites visuelles et aire de co-visibilité (le regarde peut découvrir le paysage dans son ensemble). Effet de porte et de fenêtre L'effet d'ambiance peut amener à la définition d'un lieu avec des caractéristiques et une identité propre. C) Les éléments de variation et les facteurs d’appréciation La saison L’heure d’observation Le point d’observation (situation dominante et dominée) La mobilité de l’observateur (haute vitesse et vitesse réduite) La lisibilité La notion de limite : La limite peut être une contrainte ou alors une ligne qui sépare deux espaces. Génie du lieu : C’est une connexion vivante et dynamique entre l’homme et son environnement. C’est la relation des éléments immatériels et matériels. D) L’étude des représentations Le paysage est un regard sur le lieu, nos représentations influencent nos pratiques. 1.La diversité La peinture, dessin,… Les photos (hier et aujourd’hui) Les cartes (hier et aujourd’hui) La presse, bulletins municipaux Les oeuvres littéraires Les oeuvres cinématographiques et vidéos Les études 2. Des représentations pour apprécier la dimension temporelle Le paysage n’est pas figé, il évolue en permanence, prendre en compte dans l’analyse du paysage, cette dimension temporelle est essentielle. Les paysages évoluent constamment au fil du temps. Conclusion Cette entrée par la dimension sensible constitue un préalable et un apport essentiel pour appréhender le paysage non pas comme un objet, mais comme une notion. II/ Analyse des composantes spatiales Présente les différentes composantes du paysage vise à comprendre et formuler l’identité des paysages. A) L’analyse des composantes spatiales du paysage C’est l’identité des unités, des sites et des lieux permet de nommer et délimité les différents paysages. On va décrypter le paysage sous plusieurs angles. 1.Les données physiques La géologie et les sols : S’appuie sur les documents mais aussi regard et toucher. Le climat : On a des données climatiques et métérologiques mais aussi microclimat et macroclimat. Cette lecture multi scalaire (à plusieurs échelles) d’un climat est indispensable dans le choix et l’orientation à donner à un aménagement paysager. De plus le paramètre lié au climat devient un éléments clé de l’aménagement dans un contexte général. La lecture du climat implique l’orientation, le vent et la pluviométrie. La géomorphologie, le relief, topographie et hydrographie : Tout paysage s’inscrit dans un relief particulier qui est le fruit d’actions passées. Il permet d’aborder la question des limites d’un paysage. L’étude du relief à travers la topographie va permettre d’appréhender les formes du terrain et se faire une idée plus précise des mouvements de sol à l’échelle de l’homme. L’hydrographie, l’étude des cours d’eau qui est une composantes clé de la structuration des paysages. 2. Les données liées au vivant Elles constituent le socle du paysage et conditionnent beaucoup de choses. C’est la végétation, ses caractéristiques, son évolution. L’analyse du couvert végétal : La description du couvert végétal s’appuie à la fois sur l’observation, le relevé, et dans le cas de grandes étendues, sur l’étude de cartes de végétation (échelle régionale). Elle va permettre de caractériser cette composante forte du paysage. Cette analyse prend en compte les sciences botanique, les couleurs, textures et physionomies, l’empreinte de l’homme face à cela. Certaines formations végétales présentent plusieurs strates. On retrouve : Les différentes espèces botaniques. La répartition et l’agencement de ces végétaux sur le site. On parle de phytosociologie. Le mode d’exploitation des végétaux (formes de sylviculture, vergers, jachères, potagers…) Dans certains types d’aménagements (par exemple un parc ou un jardin à grande valeur patrimoniale), il est possible de retracer l’évolution de certaines espèces. L’impact de l’arbre dans le paysage : L’arbre est parmi les composantes qui marquent fortement la structure du paysage. L’arbre a de multiples fonctions comme ressource mais aussi des dimensions esthétiques et de représentations. La valeur paysagère d’un arbre est fonction de sa forme, de sa taille, de son aspect, de son feuillage, de ses fruits, de son état de santé, de sa position et des représentations qui lui sont attribuées. Il est facilement identifiable à travers son organisation (isolé ou groupé, en alignement...), son port (rond, élancé...), son espèce... Il est aussi un élément d’identification sociale et spatiale (repère, emblème d’une région, symbole d’une communauté ou d’un mouvement politique...). 3. Les aménagements : le parcellaire, le bâti, les infrastructures Le parcellaire, le bâti et les infrastructures sont trois composantes indissociables dans l’analyse des paysages. En effet, un lotissement, un quartier...sont liés à une propriété foncière (parcelle) et ils sont forcément reliés par un réseau de communications qui constitue la trame viaire (chemin, broute, chemin de fer...) et des infrastructures d’énergie ou de télécommunication. Leurs impacts sont multiples dans l’organisation et l’évolution des paysages. Ils nous permettent aussi de faire la distinction entre les deux grands types de paysages que sont les paysages urbains et les paysages ruraux. Les infrastructures sont souvent associées à la trame viaire (ouvrages routiers) mais elles peuvent relever d’une autre logique d’organisation spatiale (cours d’eau pour les barrages, gisement élolien pour les éoliennes,… Le parcellaire : D’une manière générale il est lié à l’aménagement de l’espace par l’homme. Il est également indissociable de la notion de propriété. Exemple : espace cultivé, propriété en ville,… Le bâti : Hormis dans les sanctuaires naturels, le regard sur la trame bâtie est une composante essentielle dans la compréhension d’un paysage. En fonction de l’usage, on distingue deux types de bâti : un bâti dont l’usage principal est une activité industrielle, artisanale ou agricole, et un bâti réservé à l’habitat ou aux deux à la fois. Dans beaucoup de cas de figure il y a très souvent une relation étroite entre l’espace étudié et le bâti. Les infrastructures : Les infrastructures, ce sont les ouvrages et les équipements publics ou privés servant aux différentes activités dans un pays ou un lieu (voie de circulation,…). Les infrastructures de transport terrestre sont très consommatrices d’espace, produisant des effets de coupure entre les 3 entités qui constituent les territoires : les espaces urbains, les espaces agricoles et les espaces naturels. Mais ces voies, notamment de transports terrestres sont aussi considérées du point de vue paysager comme des éléments structurants de nos paysages et conditionnant même leurs évolutions. La réflexion sur les infrastructures doit permettre de raisonner sur les différents flux de déplacement. A ces flux correspondent des usagers différents qui cohabitent dans un même espace. Ces infrastructures doivent répondre à des normes et des règlementations bien précises qu’il est important de prendre en compte dans l’analyse des lieux. Les déplacements doux sont aujourd’hui au cœur des réflexions dans l’aménagement de sites qui ont été trop souvent pensés autour de la voiture. Les connexions douces représentent un enjeu fort pour les plans de déplacement urbain dans une optique de durabilité. On parle alors d'écomobilité qui vise à la mise en place de modes de transports moins polluants, moins dangereux et à moindre impact. B) Analyse de la dimension sociale du paysage C’est une composante clé de l’analyse, sans l’interaction avec l’homme la notion de paysage n’existe tout simplement pas. L’analyse est toujours envisagée avec une optique sociale car en définitive le projet qui en résultera sera réalisé pour des utilisateurs, des usagers futurs ou actuels du site étudié. L’environnement et les rapport sociaux : Le paysage est peut-être l'un des meilleurs moyens pour aborder cette question et de l'ancrer dans l'aménagement du territoire, parce qu'il soulève des interrogations sur les modes d'habiter et les rapports à la nature dans l'exercice de la vie. 1.Un outil d’aménagement et de décision En reconnaissant le paysage comme étant le produit de rapports sociaux il devient possible de lui intégrer bien d’autres dimensions. Le paysage devient alors un outil de négociation. En effet, si chacun a une lecture différente du paysage, il est important de construire collectivement ce qui fera le paysage de demain. Conclusion Cette partie permet d’expliquer et comprendre des impressions et des ressentis en apportant des réponses à travers des données tangibles. III/ Élaborer un « regard pluriel » sur le paysage Les interactions sont multiples entre les trois compartiments et la compréhension d’un paysage passe par une synthèse de ces différentes approches que nous qualifierons de « regard pluriel ». Ce travail de synthèse va permettre de formuler l’identité et les enjeux de l’espace analysé pour définir ensuite le programme d’un projet. A) La nécessité d’un vocabulaire commun 1.Les notions de situation, site et lieu Situation : Elle correspond à une vision élargie qui intègre le paysage envisagé dans son contexte. Ce changement d’échelle permet d’établir des comparaisons entre toutes les composantes d’un espace. Site : Le site correspond aux échelles locales et micro-locales. Il fait souvent référence à la position topographique d’un village, d’une ville, d’une maison sur une colline, un plateau, dans une vallée, sur une crête. Lieu : Echelles locales et micro-locales. Il fait souvent référence à la position topographique. Cette notion a déjà été abordée sous l’angle subjectif dans la première partie à travers l’idée de « l’esprit du » ou du « génie du lieu ». Cette notion de lieu va au-delà de la simple localisation et fait référence à l’espace perçu. Ainsi, le lieu devient un endroit qui recèle une « signification » et même des valeurs. C’est une location géographique investie de sens, reflète la signification et les valeurs du lieu comme exemple une église,... 2. Cadrage juridique sur la notion d’échelle et de délimitation en paysage La Convention européenne du paysage, définit donc juridiquement les concepts clés de toute politique du paysage. La base de description est l’unité paysagère. Ses composantes peuvent être des structures paysagères ou des éléments de paysage. Unité paysagère : Une unité paysagère correspond à un ensemble de composants spatiaux, de perceptions sociales et de dynamiques paysagères qui, par leurs caractères, procurent une singularité à la partie de territoire concernée. On notera également que l’unité paysagère se détermine par rapport à ses voisines, à son individualité. Une unité paysagère est caractérisée par un ensemble de structures paysagères et d’éléments de paysage. Structure paysagères : Les structures paysagères correspondent à des systèmes formés par des éléments de paysage en interrelation. Ces liens peuvent être matériels ou immatériels. Les structures paysagères reflètent l’étroite interaction entre : Les processus liés à la nature, Les processus résultant de l’activité humaine, Les processus immatériels liés aux perceptions et représentations paysagères des populations. Éléments de paysage ou motifs : Les éléments de paysage sont plutôt des objets matériels composant les structures, il s’agit du plus petit composant constitutif du paysage. Exemple : rivière,… Schéma 3. L’emboîtement des échelles Le paysage s’exprime à travers plusieurs échelles qui permettent d’appréhender le paysage d’une vision globale vers une vision précise et détaillée. Couramment nous pouvons envisager quatre niveaux d’échelles : Les grands ensembles paysagers : ce sont des territoires perçus à l’échelle de la microrégion. Leurs limites sont déterminées par le sentiment d’appartenance à un « pays » qui possède souvent une longue histoire. Les unités paysagères Les sites Les lieux 4. Le croisement de données Ces structures interagissent entre-elles, il est donc essentiel dans la mise en œuvre de ce regard pluriel de croiser ces données pour bien saisir les interactions en place qui caractérisent le paysage. 5. L’expérimentation des limites Il est important de considérer la véritable territorialité du site étudié en allant parcourir ses vraies limites et en expérimentant son ouverture. 6. La considération de la dimension temporelle Avec le temps, le paysage a été radicalement transformé grâce à un formidable travail d’imagination. Le paysage d’aujourd’hui est le fruit d’une interaction entre l’homme et la nature depuis plusieurs millénaires. Comprendre le processus qui a formé le paysage d’aujourd’hui peut permettre de redonner une cohérence et une lisibilité à l’espace. 7. La mise en œuvre du « regard pluriel » Il s’agit donc d’objectiver une vision, afin de la rendre partageable, discutable, et que l’on puisse en fin la mettre en œuvre. Conclusion La prise en compte des dimensions spatiales et temporelles est essentielle pour comprendre l'évolution des paysages et pour élaborer ensuite des projets d'aménagement respectueux de leur identité. La mise en œuvre de ce « regard pluriel » permet aussi de croiser des données objectives et subjectives, offrant ainsi une vision globale et cohérente. IV/ Les outils pour capter l’information et restituer l’analyse La collecte d’information est une partie essentielle dans le travail de l’analyse paysagère. Sa diversité amène à envisager des outils très différents pour la capter. 1. Le repérage de terrain et la prise de notes écrites Il faut s’imprégner du site et donc garder en mémoire le maximum de choses. 2. Les enquêtes, réunions Ce sont des outils qui peuvent s'avérer très utiles pour appréhender rapidement un paysage et mettre en avant des choses qui auraient pu échapper au concepteur lors de sa visite de terrain. 3. Le dictaphone ou vidéo Dans certaines études, on est amené à couvrir des territoires très importants ou à travailler sur de longs linéaires. La prise de notes est donc délicate surtout lorsqu’on est seul. 4. La photographie numérique pour mémoriser 5. Le croquis In Situ Dessiner c’est d’abord regarder, c’est être attentif aux choses que l’on représente. 6. La carte mentale Il s’agit d’une représentation graphique qui peut être réalisée in situ ou rapidement après une visite de terrain. A travers ces cartes il s’agit de reconstituer sa perception de l’espace. 7. Le drone et les photos aériennes 8. Les outils de mesure GPS,… A) Les outils pour restituer l’analyse paysagère 1.La cartographie des paysages La carte est naturellement l’outil privilégié pour localiser, délimiter et nommer ces différentes entités qui composent des paysages. Cette cartographie vise donc à une compréhension intuitive des structures et motifs paysagers représentés. 2. La photographie tangentielle pour illustrer La photographie de paysage tangentielle est une technique photographique qui capture des paysages en intégrant une dimension personnelle et immersive, où le photographe se positionne. 3. Le croquis, la perspective pour illustrer Le croquis est assez fréquemment utilisé pour traduire la matière des paysages. 4. Le transect, coupe d’élévation,… Une coupe élévation est un outil essentiel en paysage pour représenter de manière détaillée et complète à la fois les aspects internes et externes d’un espace. Pour le transect, ce terme désigne une coupe utilisée dans le cadre de l’observation de terrain. Elle met en évidence une superposition, une succession spatiale ou des relations entre phénomènes : transect de géologie, de biogéographie… 5. Le bloc diagramme Le bloc-diagramme paysager est un support visuel et pédagogique fréquemment utilisé pour illustrer un paysage. 6. le texte de synthèse Le texte propose une description à la fois précise des éléments structurants de l’espace mais aussi sensible des paysages de l’unité et du site et du lieu. En définitive le texte doit permettre à l’issue de l’analyse de qualifier précisément le paysage à travers un vocabulaire riche précis et adapté. Il doit également permettre d’identifier et de démontrer les enjeux paysagers, et d’envisager des pistes d’actions. 7. Les supports de restitution papier Le document doit faire la synthèse de la démarche d’analyse en mêlant les texte et les images. Il doit être structuré de façon à argumenter l’identité paysagère de l’espace analysé et les enjeux qui ont été identifiés. 8. Les supports multimédias Diaporama, synthèse du dossier écrit. Conclusion générale Comme nous l’avons exprimé à travers les différentes parties de cet exposé, l’objectif d’une analyse paysagère est de comprendre un paysage, de définir son identité, ses enjeux, pour être à même de formuler par la suite un programme d’aménagement et des propositions.

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