Qualités Physiques - Partie 2 PDF

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Cette présentation détaille les qualités physiques, leurs classifications et leurs définitions. Elle souligne l'importance de ces qualités dans la performance sportive et explique comment elles évoluent avec l'âge.

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PARTIE 2 Les qualités physiques Classification Classification Depuis les années 1980 (travaux de Matveiev 1965-1980, Platonov 1984-1988, Weineck 1988-1990, Pradet 1996), les théoriciens de l’entraînement retiennent 5 catégories de qualités physiques : « Big Five »...

PARTIE 2 Les qualités physiques Classification Classification Depuis les années 1980 (travaux de Matveiev 1965-1980, Platonov 1984-1988, Weineck 1988-1990, Pradet 1996), les théoriciens de l’entraînement retiennent 5 catégories de qualités physiques : « Big Five » Vitesse Force Endurance Coordination Souplesse Définition Qualités physiques : ensemble de caractéristiques physiques prépondérantes dans la performance motrice / physique. Elles jouent un rôle + ou – fondamental et important selon le sport considéré. Elles évoluent avec l’âge. Elles sont améliorables avec l’entraînement (dans une certaine mesure). La vitesse « La vitesse est la capacité d’effectuer des actions motrices dans un laps de temps minimum » « La vitesse d’un sportif peut se définir par la faculté qu’il possède de parcourir ou de faire parcourir à l’ensemble ou une partie de son corps la plus grande distance possible dans le temps le plus court possible » (Pradet, L’entraînement physique, 1994) « La qualité d'une personne ou d'une chose qui se déplace, agit beaucoup en peu de temps; rapidité à agir, promptitude » Les ≠ formes de la vitesse Il est nécessaire de distinguer 3 ou 4 formes de la vitesse : le temps de réaction : permet de réagir à un stimulus externe dans un laps de temps minimum la vitesse cyclique ou de déplacement : répétition rythmique d’une suite d’actions (foulée, cycle de pédalage, cycle de nage…) la vitesse acyclique ou vitesse gestuelle : vitesse d’un mouvement simple comme une frappe, un lancer, un saut… La vitesse de réaction Améliorer la vitesse de réaction doit permettre au sportif de réagir à un stimulus externe dans un laps de temps minimum 2 types de vitesse de réaction : 1) La vitesse de réaction simple = réponse motrice stéréotypée à un stimulus stéréotypé (ex : départ 100m) ➔ amélioration possible de 10 à 15% avec l’entraînement ➔ le temps de réaction n’est pas sexué La vitesse de réaction se mesure par le temps de réaction = Temps deentre temps qui s’écoule réaction Temps un signal et lededébut réaction de la réaction volontaire. Sur 10hommes femmes m, le temps de réaction = 5 à 10 % du temps de performance. Moyenne = 154 ms 152 ms Finales du 100 m JO de Séoul (1988) La vitesse de réaction 2) La vitesse de réaction complexe = choix d’une réponse motrice adaptée à des stimuli variables (ex : sports co : appels de balle du partenaire, déplacement de l’adversaire, sports de raquette : retour de service…) ➔ amélioration possible de 10 à 40 % avec l’entraînement ➔ influence du niveau d’expertise ➔ influence de la complexité de l’info La vitesse de réaction + l’information est complexe, + le temps de réaction augmente. Le temps de réaction du débutant augmente de façon beaucoup + prononcée chez le débutant par rapport à l’expert. La vitesse de réaction Temps de réaction si signal sonore : 120 à 300 ms Lewis Green Green Powell Bolt 1988 1999 2001 2005 2008 TR (ms) 136 162 132 150 165 100 m (s) 9’’92 9’’79 9’’82 9’’77 9’’68 si signal optique : 150 à 200 ms si signal tactile : 90 à 180 ms Evolution avec l’âge Temps de réaction optimal entre 20 et 30 ans. La vitesse cyclique / de déplacement Rappel : la vitesse cyclique = répétition rythmique d’une suite d’actions (foulées, cycles de pédalage, cycles de nage…) 3 phases bien distinctes Bolt (9’’58) Selon les disciplines sportives, ces phases ne sont pas toujours présentes : - sprint en vélo, sprint natation et athlé : 3 phases - sports co et de raquette : surtout l’accélération = phase + importante Quand améliorer la vitesse? La vitesse largement influencée par la génétique de l'individu (répartition du type des fibres musculaires) + par sa "formation" à la vitesse dès le plus jeune âge. Entrainabilité de la vitesse pure = limitée MAIS rien n'est perdu en terme de progression surtout si la vitesse est liée à des facteurs techniques et de coordination élaborés (110 m haies, sports co, sports de raquette…) Période optimale du travail de vitesse : 8 – 15 ans (augmentation de la coordination et de la force + acquisition de nouveaux schémas moteurs) L’endurance Capacité à maintenir un effort pendant un temps relativement long. Capacité du sportif à résister à la fatigue. «L’endurance est la faculté d’effectuer pendant une durée prolongée une activité d’intensité donnée sans baisse d’efficacité», (V. Zatsiorsky, 1966). Terme parfois contesté, on parle souvent de qualités aérobies Elle est souvent très importante pour supporter les charges d’entraînement et faciliter la récupération entre les matchs, les entraînements, les compétitions L’endurance Dans le domaine de l’endurance aérobie, la consommation maximale d’oxygène (VO2 max) = critère fondamental de la performance L’entraînement vise à améliorer ce critère L’endurance aérobie peut être développée selon 2 méthodes principales : 1) Méthode d’entraînement continu ou de longue durée Exemples : footing, endurance fondamentale, fartlek… 2) Méthode par intervalles ou travail intermittent Exemples : intervalles longs (3 à 6 min, r L’endurance Evolution avec l’âge Globalement, l’endurance s’améliore avec l’âge jusqu’à 20 ans environ. L’enfant est caractérisé par une aptitude aérobie, comparable voire > à celle de l’adulte. Cependant, les effets de l’entraînement sur la performance en endurance sont + faibles chez l’enfant que chez l’adulte. Si pas d’entraînement, l’endurance se détériore à l’âge adulte. Développement prioritaire à partir de 10/11 ans. La coordination Capacité à mobiliser ses segments les uns par rapport aux autres de manière ordonnée et favorable à la réalisation d’une habileté motrice / technique. Terme synonyme d’agilité ou adresse Elle est déterminée par l’action du système nerveux central et des muscles. Elle permet au sportif de maîtriser des actions dans des situations prévisibles (stéréotypes) ou imprévisibles (adaptation), de les exécuter de façon économique et d’apprendre assez rapidement les mouvements sportifs La coordination Evolution avec l’âge Biologiquement, l’organisme est préparé beaucoup + tôt au développement de la coordination motrice qu’au développement des autres qualités physiques (plasticité du cortex cérébral ➔ schémas moteurs). Le développement de la coordination dépend du processus de maturation de l’enfant. Les sollicitations (notamment sportives) peuvent permettre d’accélérer le développement de la coordination. La coordination Evolution avec l’âge ≠ étonnantes observées entre enfants entraînés et non entraînés = le potentiel de développement de la capacité de coordination ne s’arrête pas à l’âge pré-scolaire. Nécessité de développer très tôt la coordination, les enfants d’âge préscolaire doivent acquérir une multitude d’habiletés motrices relativement simples : marcher, courir, sauter, grimper, lancer, rattraper… ➔ base qui va permettre de construire d’autres habiletés techniques. Exercices variés avec des problèmes multiples, fréquence d’entraînement suffisante. La coordination Exemple chez l’enfant La coordination Pendant la puberté Puberté = phase d’augmentation de la taille (+ 8 à 20 cm). Modification des proportions du corps = baisse + ou – marquée de la capacité de coordination. Modification du schéma corporel Les mouvements les + affectés sont les + précis. Les mouvements simples régulièrement pratiqués et déjà maîtrisés ne sont pas affectés. Ralentissement ou stagnation dans le processus d’entraînement de la coordination ==> baisse provisoire de l’acquisition de mouvements complexes. La souplesse Capacité à mobiliser une articulation / un segment / son corps avec un maximum de facilité et d’amplitude. On parle aussi de « mobilité » ou de « flexibilité » Souplesse générale : niveau de souplesse des articulations du corps dans leur globalité Souplesse spécifique : concerne une articulation déterminée dont l’amplitude de mouvement détermine en partie le niveau de performance dans une activité. La souplesse Evolution avec l’âge La souplesse est fondamentalement + développée à un âge précoce ➔ son entraînement doit débuter dès l’enfance. Perte de souplesse vers l’âge de 10 ans sous l’influence du développement avec une augmentation de la raideur musculaire. Distinguer étirements (regagner la longueur musculaire initiale) et assouplissements (gain de longueur). On différencie travail global (au niveau des chaînes musculaires) et travail analytique (au niveau d’un muscle isolé).

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