UE 4.23 - Intro au SN (3) + début SNA.docx

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Introduction au système nerveux – Partie 2 La moelle épinière. Description anatomique. La moelle est formée de substance blanche périphérique, et de substance grise, elle descend jusqu’à L2 (ponction lombaire se fait en L4 pour être sûr de ne pas atteindre la moelle). Elle est contenue dans un a...

Introduction au système nerveux – Partie 2 La moelle épinière. Description anatomique. La moelle est formée de substance blanche périphérique, et de substance grise, elle descend jusqu’à L2 (ponction lombaire se fait en L4 pour être sûr de ne pas atteindre la moelle). Elle est contenue dans un arc osseux solide. Parenthèse ostéo : Si les os du cerveau pouvaient bouger -> changement de pression -> coma Idem avec les vertèbres, si elles bougent -> paraplégie. Substance blanche. Les axones se regroupent en faisceaux ou voies nerveuses par fonctions (motricité, douleur…). Ainsi, dans un faisceau, les axones véhiculent tous le même type d’information. Exemple : faisceau de Goll remonte les informations sensitives du MI. Le faisceau est soit ascendant (afférences sensibles), dans la partie postérieure, soit descendant (efférences motrices), dans la partie antérieure. Efférentes, E comme émission, va activer un muscle. La substance grise. Elle forme comme deux ailes de papillon. Les corps cellulaires sont organisés par couche selon la classification de Rexed. Les cornes postérieures ou dorsales reçoivent les informations sensitives. Les cornes ventrales ou antérieures émettent les informations motrices (en effet, elles contiennent principalement les corps cellulaires des motoneurones alpha, neurones ayant la capacité d’activer le muscle). Au niveau des corps cellulaires c’est là que se font les connexions, on retrouve cette partition au niveau de la moelle épinière. Nerfs et récepteurs périphériques. Les nerfs rachidiens. On décrit une racine dorsale qui correspond aux afférences, une racine ventrale qui émet des informations motrices. A chaque niveau vertébral, une paire de nerfs rachidiens sort pour innerver un métamère : il y en a 31 en tout (8 cervicaux (alors que 7 vertèbres), 12 thoraciques, 5 lombaires, 5 sacrées, 1 coccygien). En dessous de L2, les racines issues du pôle terminal forment la queue de cheval (on n’a plus de moelle épinière). Les nerfs rachidiens arrivent et repartent de la moelle. Ils comportent une racine ventrale et une racine dorsale ainsi qu’un ganglion rachidien = spinal (contient les corps cellulaires des fibres afférentes). 2 racines : ventrales : efférences motrices (motoneurones), dorsales : afférences sensitives. Les motoneurones et la plaque motrice. Ils partent de la corne ventrale, et innervent les muscles au niveau de la plaque motrice (on n’en saura pas plus pour le moment). Les nerfs sensitifs et récepteurs périphériques. Les récepteurs peuvent être thermique, mécanique ou chimique (olfaction par exemple, ou papilles gustatives), c’est eux qui alertent en cas de lésion. Description du principe d’un récepteur : Chaque récepteur comporte un champ-récepteur, surface autour du récepteur, ce champ est variable, plus ou moins élargi, soit une zone dans laquelle doit se produire le stimulus pour que le récepteur soit activé. Et des modalités d’activation : pression, douleur, cisaillement, chaleur. Pour être activé, le stimulus doit être à l’intérieur du champ-récepteur et avoir une intensité suffisante. La résolution spatiale est la plus petite distance pouvant être distinguée entre deux points. Elle dépend de la taille du champ récepteur : si elle est grande, la résolution est faible (pas de discrimination). Si elle est petite, la résolution est grande = capacité à discriminer. Exemple : il est plus facile de distinguer deux points d’appuis simultanés et fins sur les doigts que dans le dos. (cf TP intro aux neurosciences). Le principe de fonctionnement d’un récepteur périphérique : le récepteur est modifié par un stimulus. Il change de structure ce qui entraîne une ouverture des canaux ioniques et l’entrée des ions (Na+) provoque un potentiel récepteur (qui est une stimulation électrique). Si le PR est suffisant, il déclenche un ou plusieurs PA, on passe le seuil liminaire de déclenchement. Les différents types d’adaptations (codages) : ou comment le récepteur réagit au stimuli ? Lente ou tonique : tant qu’il y a une stimulation, les récepteurs codent (émettent en continue). La fréquence des PA est ainsi proportionnelle à la stimulation. Rapide ou phasique : codent lors des changements de stimulation uniquement (émettent au début, lors de variations et puis s’arrêtent). La fréquence des PA est ainsi proportionnelle à la vitesse de changement. Ces deux types de récepteurs sont indispensables pour ressentir, l’association des deux nous permet de ressentir les reliefs ou la pression avec nos mains. Le système nerveux autonome (SNA) Le SNA gère le fonctionnement du corps de manière autonome, le maintien de l’homéostasie (fonctions de digestion, adaptation à l’effort, phénomènes de stress/contraintes…). Il est donc indispensable à la survie. Régule le fonctionnement des organes (yeux, cœur, système digestif...), régule finement et autonome le fonctionnement pour l’adapter à la situation. Gère les fonctions très diverses (cardiaque, digestif, respiration, …). À connaître : Les caractéristiques du système sympathique/parasympathique Les effets ergotropes : réponse primaire et secondaire du SNAo La régulation végétative cardiovasculaire Le syndrome général d’adaptation (SGA) Les réponses primaire et secondaire au stress La voie des glucocorticoïdes et de l’hormone antidiurétique Organisation anatomique du SNA. Ce système se divise en deux sous-systèmes : le système sympathique (ou orthosympathique, SNAo) et parasympathique (SNAp). Les deux fonctionnent toujours ensemble mais l’un domine l’autre à un instant T. Souvent, la balance SNAo/SNAp est en faveur du SNAo ce qui crée des maladies cardio-vasculaires, mène au burn-out par exemple. Le système nerveux sympathique. Il a pour centre nerveux des zones situées dans la moelle épinière de T1 à L3. Les ganglions paravertébraux et prévertébraux (ont la même fonction) sont éloignés de l’organe effecteur, ils sont situés le long de la colonne. L’organisation générale est quasiment toujours la même, organisations stéréotypées. Connexion synaptique sympathique : Les neurones pré-ganglionnaires (courts), partent du centre et vont dans le ganglion et font synapse avec le neurone post ganglionnaire, activent via l’acétylcholine un 2ème neurone beaucoup plus long. C’est la caractéristique du SNAo : un neurone court est suivi d’un neurone long. L’acétylcholine est le neurotransmetteur libéré entre les neurones court et long, au niveau du ganglion. La noradrénaline est libérée entre le neurone long et l’organe effecteur (cœur, pupilles, glandes sudoripares…). Les récepteurs à l’acétylcholine sont cholinergiques (nicotinique en pré-ganglionnaire) ; ceux à la noradrénaline sont adrénergiques (alpha 1 et 2, beta 1,2,3). C’est la noradrénaline qui agit sur l’organe effecteur, poumons elle dilate les poumons les yeux elle dilate la pupille = effet ergotrope, ainsi le corps peut fournir un effet physique et être alerte au niveau de son environnement, capable de s’adapter à des situations d’urgence. Cela est vrai pour tout le SNAo sauf pour la glande médullo-surrénale (se trouve juste au-dessus des reins) : elle joue le rôle de neurone post-ganglionnaire et relargue dans le sang adrénaline et noradrénaline. Cf schéma suivant : Les effets ergotropes correspondent au fait que l’organisme est capable de s’adapter à des situations d'urgence (capacité à fournir un effort physique à tout moment notamment). Système nerveux parasympathique ♥ Connexion synaptique parasympathique : Son fonctionnement se fait par un premier neurone pré-ganglionnaire long nicotinique qui va de la moelle épinière (tronc cérébral ou moelle sacrée) aux ganglions parasympathiques. Le récepteur est nicotinique avec comme neurotransmetteur l’Ach. Puis, un neurone plus court postganglionnaire qui va des ganglions parasympathiques à un organe effecteur. Il libère de l’Ach sur des récepteurs muscariniques. Neurotransmetteurs : Acétylcholine (Ach) au niveau du ganglion Acétylcholine (Ach) au niveau de l’organe Récepteurs : Cholinergiques : nicotinique en pré-ganglionnaire Cholinergiques : muscarinique en post-ganglionnaire Centre : Tronc cérébral : (amas) noyau du vague, noyaux salivaires… Moelle sacrée : substances grises latérale Ganglions : proche de l’organe effecteur, alors que pour le système sympathique les ganglions étaient éloignés de l’organe effecteur. Neurotransmetteurs : acétylcholine uniquement Récepteurs : cholinergiques Nicotinique : pré-ganglionnaire Muscarinique : post-ganglionnaire Effets : trophotrope : particulièrement important pour la survie, si le système parasympathique ne fonctionne pas assez, cela peut engendrer des pathologies cardiovasculaires, ou des cancers si le système sympathique est trop haut (trop de stress, état anxieux chronique… si trop d’exercices, ex : les sportifs de haut niveau) maintien l’homéostasie de l’organisme au repos et constitue des réserves énergétiques (inverse du sympathique). Fais descendre la PA. Système nerveux végétatif mésentérique • Centre : Plexus nerveux entériques complexes : Plexus myentérique : motricité́ intestinale Plexus sous-muqueux : sécrétion de l’intestin Système nerveux végétatif du système digestif : la recherche ces dernières années est productive car on a découvert qu’il y a plus de neurones dans l’intestin qu’ailleurs dans le corps. Gutebrain au niveau de l’intestin, il a des facultés soupçonnées pas encore démontrées. • Connexions : Centrales : avec le SNAo et SNAp Pour le système parasympathique, le neurone pré-G commence au niveau du tronc cérébral (noyaux surtout nerf X) jusqu’à l’intestin et active un neurone post-G qui est court. Pour le sympathique, un neurone pré-G court prévertébral de l’intestin active un post-G long de noradrénaline. Périphériques : circuits locaux L’intestin a ses propres circuits neuronaux qui travaillent avec une certaine force d’indépendance avec le système central. Il est innervé par le système central cependant il a quand même sa propre innervation. Il a ses propres interactions, il peut moduler l’activité du cerveau et généralement le SNC. A savoir : il permet à la fois d’envoyer des ordres moteurs mais aussi de capter des infos sensitives de types pressions, chimiques (acidité), nociceptives. Ce système sensitif n’est pas aussi performant que le système commun (main, peau, muscle) car la densité de capteurs est moins importante. Ces capteurs sont présents dans les artères et tous les organes pour ce qui est de la nociception. C’est pour cela que quand on se fait mal au niveau du doigt on a une localisation précise de la douleur ; alors que dans l’intestin on a une densité moindre et une précision moindre de la douleur. Système nerveux végétatif sensitif Ce système permet la captation d’informations sensitives. Cependant, il n’est pas aussi performant que les autres systèmes sensitifs du fait de la faible densité de ces récepteurs. Cela explique l’aspect diffus des sensations perçues. Les informations détectées en périphérie (une douleur, une pression, une acidité) remontent dans le noyau du tractus solitaire NTS (tronc cérébral). • Récepteurs : Mécano-récepteurs : pression, étirement... Chémorécepteurs : acidité́, %O2... Nocicepteurs : ischémie, substances irritantes... • Centres : noyau du faisceau solitaire +++ (NTS : noyau tractus solitaire). C’est un amas de corps cellulaire qui reçoit toutes les afférences sensitives (ex : celles citées précédemment) avant qu’elles soient, par la suite, dispatchées dans plein d’autres centres (du centre nerveux). Ex : Si on se pince au niveau des doigts on saura très précisément où l’on a mal, alors que dans les intestins ce ne sera pas le cas du fait de la densité plus faible en neurones. Centres nerveux végétatifs centraux Dans toute l’organisation cérébrale, il y existe plusieurs grands centres nerveux (hypothalamus, hypophyse) qui interagissent les uns avec les autres. Le plus important est l'hypothalamus. Il déclenche les grandes réactions végétatives. Au-dessus il y a l’amygdale, une structure dans le cerveau et de côté (un noyau amygdalien), qui gère les émotions d’ordre complexe. Auparavant, on faisait des amygdalectomies : section de l’amygdale et donc les gens n’avaient plus aucune émotion. Les émotions et le SNA permettent d’engendrer des réactions. L’info remonte au NTS, puis est dispatchée à plein d’endroits. Si on a une augmentation de pression artérielle, le corps active le système parasympathique pour faire descendre la PA et éviter que le cœur s’emballe. Il agit sur l’hypothalamus, l’amygdale, etc. Ça va également vers le thalamus ensuite au cortex insulaire puis le cortex médial. Pas à connaître mais à comprendre

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