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This document contains information about traumatic processes, including fractures, dislocations, and sprains. It also covers the stages of bone healing and complications of fractures. Topics include diagnosis and treatment, and includes an examination of symptoms and secondary symptoms for different conditions.

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Les processus traumatiques Etapes de la constitution d’un cal osseux :  Récupération de la spécialité fonctionnelle - Phase de l’hématome et inflammation :...

Les processus traumatiques Etapes de la constitution d’un cal osseux :  Récupération de la spécialité fonctionnelle - Phase de l’hématome et inflammation : apparition de néovaisseaux ENTORSE : Lésion traumatique d’une articulation soit avec élongation (entorse provenant des tissus environnants. bénigne), soit avec rupture ligamentaire (entorse grave). - Constitution du cal primaire : cellules conjonctives remplacées par cellules cartilagineuses. LUXATION : Déplacement permanent de deux surfaces articulaires. La capsule - Ossification du cal articulaire ne répond plus et les ligaments sont rompus. Un geste de réduction doit - Remodelage être pratiqué en urgence. Précaution et surveillance des fractures articulaires : Réduction en 4 temps Traction - Surélévation du plâtre et pas trop serré Rotation externe - Fendre systématiquement les plâtres circulaires Adduction - Surveiller la rétractation ischémique des fléchisseurs (œdèmes, Rotation interne fourmillement, douleurs) FRACTURE : Interruption de la continuité d’un segment d’os à la suite le plus Complications des fractures : lésions nerveuses (compression ou rupture des souvent d’un traumatisme => cassure de l’os. Peut-être Spontanée traumatique nerfs), lésions vasculaires (hématome, ischémie ou section artérielle) ou lésions pathologique cutanées. Raideurs articulaires et les difficultés de consolidation = Pseudarthrose. PSEUDARTHROSE : Non consolidation d’une fracture après 6 mois. Etude clinique des fractures CAL VICIEUX : Consolidation anormal d’une fracture non réduite A l’examen - Impotence fonctionnelle ARTHROSE : dégénérescence du cartilage articulaire sans infections ni - Fracture sans déplacement : inflammation diagnostic par palpation - Fracture ouverte : observer ARTHRITE : inflammation aigue ou chronique d’une articulation. mécanisme et stade de Carte d’identité de la fracture COFDOP l’altération cutanée Symptômes secondaires - Etat de choc : prise de pouls, - Côté ? C - Déplacement ? D TA, pâleur et refroidissement - Os ? O - Ouverture ? O puis état cutanée (attention - Forme et trait ? F - Parties molles ? P phlyctène) Traumatisme direct : Rupture au niveau de l’impact et atteinte des parties molles. Complémentaire ATCD + radiographie Complications - Immédiates : cutanées, Traumatisme indirect : Rupture à distance du point d’impact du traumatisme par musculaires, nerveuses et compression, torsion et flexion. osseuses. - Secondaires : déplacements Une fracture est définie par son siège, son type de traits de fracture, son secondaires, cutanées, nombre de fragments et son déplacement. infections et risque thrombo- La localisation est soit sur l’épiphyse, la métaphyse ou la diaphyse. embolique. Le déplacement s’analyse sur le plan frontal, sagittal ou horizontal. La fracture se déplace soit en Angulation A, rotation R, translation T et chevauchement C. - Tardives : Pseudarthrose, - Lésions osseuses ostéites, cal vicieux, - Lésions extra-durales ou sous-durales algodystrophie. - Contusions cérébrales : Lésions traumatiques parenchymateuses FRACTURE EXTREMITE SUPERIEURE HUMERALE : Siège entre l’interligne corticales ou sous corticales => écrasement des lobes cérébraux sur les articulaire et la limite inférieure de l’insertion du muscle grand pectoral. structures osseuses intracrâniennes. Polytraumatisée : Au moins 2 lésions traumatique grave, lésion respi et EMBARRURE : Détachement osseux vers l’intérieur et une compression des circulatoire. méninges et/ou du parenchyme cérébral. Fracas : Solution de continuité osseuse complexe, délabrement parties molles. HEMATOME EXTRA DURAL (HED) : Sang entre os du crâne et la dure mère => extension du décollement extradural et présence de signes neuro. Damage control : Traiter sans majorer la gravite permet réa et nursing. HEMATOME SOUS DURAL : Sang entre crane et méninges Développement infectieux : Quiescent : avant 6h, présence de germe : entre 9 et 12h et pullulation microbienne : au-delà de 12h Fracture engrenée : Impaction et tassements des fragments Les amputations de sauvetage Traumatisme des parties molles 4 indications : Classification de perte de substance cutanée : - Lésions vasculaires : on ampute lorsque le délai de revascularisation est Cauchoix duparc dépassé. - Type I : Plaie peu étendue, sans décollement ni contusion. - Fracas de membres : saignement en continu - Type II : Plaie avec décollement et contusion associée à un risque de - Choc septique : gangrène gazeuse ou choc septique. nécrose. - Crush : amputation de déchoquage (porteur de garrot mais d’amélioration) - Type III : Perte de substance cutanée non suturable à proximité de la et amputation de dégagement (terrain). fracture AMPUTATION DISTALE : recouvrir l’extrémité osseuse par la coque talonnière. Plaies superficielles : plaie et tissu musculaires AMPUTATION DE JAMBE : recouvrir l’extrémité osseuse par lambeaux Plaie profonde : pénétrante, transfixiante, borgne (entre mais pas de sortie) contuse musculaires ou cutanés. (ouverture avec hématome) Le but est d’avoir des patients appareillables Traitements : Les traumatismes crâniens - Lavage + brossage TRAUMATISME CRANIEN : Contact brusque entre la matière cérébrale et la - Installation et parage boite crânienne. - Règles des 4 c : couleurs consistance capillaire sanguins et contractilité Facteurs de gravité : perte de connaissance initiale ; céphalées et vomissements ; Couverture d’une perte de substance : ATCD et fracture du massif facial ou base du crâne => Echelle de GLASGOW. - Soit la cicatrisation dirigée (ex : pansement) E.V.M - Soit pansement à pression négative type VAC => Granulation, nettoyage Les différents types de lésions : et rapprochement des berges. - Greffes cutanées - Lésions cutanées et sous cutanées = plaie du SCALP GREFFES DE PEAU : Fragment de tissu séparé de son site donneur, fixé sur un - Sur place : compression manuelle, pose de voie veineuse, libérer voies site receveur, destiné à le revasculariser spontanément. aériennes et immobilisation. - Prise en charge : priorité à l’hémorragie, pas de restauration artérielle si au- Plaie profonde : Plaie pénétrante au-delà de l’aponévrose delà de 6h => amputation. La prévention des chutes - Pose de SHUNT (déviation de la circulation sanguine si mélange entre sang artériel et sang veineux). - Maintenir une activité physique - Adopter une alimentation saine et équilibrée Carte identité traumatisme vasculaire TEHIRB - Consommer des médicaments de manière modérée et contrôlée - Traumatisme ouvert/fermé, indirect/direct ? - Adapter ses habitudes dans les activités quotidiennes - Aménager votre habitat - Examen clinique, visuelle - Hémorragie ? Traumatisme vasculaire des membres - Interrogatoire du patient La priorité est d’arrêter l’hémorragie et restaurer une circulation normale. - Recherche lésions artérielles Traumatisme direct : lésion artérielle ; indirect : secondaire à lésion ostéoarticulaire. - Bilan type artériographie Traumatisme fermé : thrombose artérielle par contusion + étirement des vaisseaux ; traumatisme ouvert : hémorragie et section complète. Processus traumatique articulaire des membres Type de lésions : Articulations structures d’union des os entre eux => mouvement. - Les plaies : franche (rupture complète et rétractation), latérale (béante et 3 types d’articulations FCS: hématome pulsatif) ou transfixiante (fistule artérioveineuse). - Contusions - Articulations fibreuses (pas de mobilité) - Spasmes artériels - Articulations cartilagineuses (interzone fibrocartilage comme ménisque) - Articulations synoviale (interzone cavité synoviale, mobilité++) : Conséquences cliniques : composée d’une cavité articulaire, d’une capsule articulaire, de ligaments, d’une membrane synoviale. - Ischémie : complète (absence de pouls), relative (froideur et cyanose), globale (tout le membre) ou focalisée (syndrome des Loges). LA SYNOVIALE : Fine membrane du tissu conjonctif vascularisée qui recouvre la - Hémorragie : pour hémorragie interne risque de collapsus (diminution face profonde de la capsule articulaire. rapide de la PA) LIQUIDE SYNOVIAL : composé d’un dialysat du sérum. Déterminer la gravité de l’hémorragie : TISDLA : CARTILAGE ARTICULAIRE : tissu conjonctif composé de chondrocytes = rôle - Type ? d’amortissement, répartition des contraintes, mobilité et lubrification. - Importance ? - Siège ? Traumatismes rachidiens et médullaires - Durée et intensité ? Pour l’équilibre présence de courbures vertébrales : - Lésions associées - ATCD, terrain - Courbure cervicale : en LORDOSE - Courbure thoracique : en CYPHOSE Traitements : - Courbure lombaire : en LORDOSE - Courbure sacro-coccygienne : en CYPHOSE -Non intentionnelle : par un soignant ou un ttt. ENTORSE DU RACHIS CERVICAL : Atteinte partielle des segments mobiles -Induite : de courte durée pouvant être évitée. rachidiens par distension ou déchirure ligamentaire. Tolérance : varie selon les personnes modifiées en rapport avec leurs croyances, Lors d’un traumatisme du rachis : leur culture, spirituel et religion. - Evaluation clinique (bilan neuro indispensable = SCORE ASIA) et radio Nociceptions : identique pour chaque individu, paramètre non évaluable - Limitation de la progression lésionnelle Répercussions de la douleur : psy, physique, qualité de vie réduite, perturbation de 3 types de traumatisme : l’hémostase, décompensation psy. - Lésion du rachis par compression Composante de la douleur : Neurosensorielle, affective, cognitive, - Lésion antérieure et postérieure par distraction sagittale comportementale - Lésion anté et post par torsion FRACTURE DE LA CLAVICULE La douleurs Expérience sensorielle / émotionnelle désagréable associé a un dommage tissulaire 1. Mécanismes lésionnels présent ou potentille décrite en termes d’un tel dommage. Chute sur moignon de l’épaule. Traumatisme indirect souvent fracture secondaire. -Douleurs projetée : rapportée par erreur d’interprétation, viscérale articulaire et musculaire. 2. Diagnostic -Aigue : (-3 mois) : signe d’alarme ttt antalgique Signes cliniques - Douleur - Bras rotation interne, -Chronique (+ de 6 mois) prise en charge pluridisciplinaire SOMATO – PSYCHO- collé au corps SOCIALE destructrice. - Impotence -Aigue Chronique Intriquée : Douleurs associé a une douleur ancienne - Déformation (cancéreuse) urgence thérapeutique. Examens - Locorégionale + -Douleurs nociceptive : provoqué par la stimulation excessive des récepteurs évaluation périphérique lors d’une lésion tissulaire, inflammation, d’une stimulation chimique, vasculonerveuse+ thermique, mécanique. auscultation pulmonaire -Douleurs neuropathique : dlr tjrs associé à une lésion du système nerveux - Radio : voir trait de périphérique ou central ; fracture 3. Complications Pourquoi évaluer ? - Ouverture cutanée par fragment osseux -obligation légale, améliorer la communication, marqueur spécifique, contrôler - Lésion vasculonerveuse l’efficacité du ttt, reconnaitre un patient douloureux. - Lésion du parenchyme pulmonaire 4. Traitement et actions IDE 3 douleurs induites :  Orthopédique : anneaux claviculaires -provoquée : pour comprendre. - Eviter macérations cutanées : peau sèche - Eviter lésions cutanées : pansement américain - Dépister signes de compression (paresthésie, fourmillement, cyanose, Fracture soit articulaire (tête humérale), soit tuberculaire (trochiter). Secondaire à choc direct froideur extrémités) sur épaule ou choc indirect avec chute sur coude ou main.  Ostéosynthèse 2. Diagnostic 5. Complications tardives Signes cliniques Impotence fonctionnelle, Cal vicieux, pseudarthrose et douleurs articulaire. hématome brachio- thoracique, déformation et LUXATION DE L’EPAULE douleur Examens Radio face et profil Définition : extrémité de l’humérus plus en contact avec la glène de la scapula. Scan en cas de fracture plurifragmentaire. 1. Mécanismes lésionnels 3. Complications précoces Secondaire à un choc direct sur moignon de l’épaule ou à un choc indirect lors Lésions vasculaires (artère axillaire) et lésions nerveuses (nerf circonflexe). mouvement forcé en abduction et rotation externe. 4. Traitement et action IDE 2. Signes cliniques Orthopédique : Réduction + attelle pendant 3 à 4 semaines + thérapeutique antalgique. Déformation de l’articulation, impotence fonctionnelle, douleur et signe de Chirurgical : broche, clou et plaque. IDE : antibiothérapie prophylactique et préparation du l’épaulette. patient à l’intervention. 3. Complications précoces 5. Complications tardives - Décollement ou déchirure de la capsule articulaire Nécrose de la tête humérale ou raideurs/douleurs articulaires à type périarthrite ou - Lésion vasculaire = lésion artère axillaire algodystrophie. - Lésion nerveuse = lésion du nerf circonflexe Fracture de la diaphyse humérale - Fractures associées 4. Traitement et actions IDE 1. Mécanismes lésionnels : secondaire à choc direct ou indirect chute main ou coude. - Orthopédique : Réduction à faire en urgence => immobilisation par une 2. Diagnostic : Impotence fonctionnelle, douleur et déformation => Radiographie attelle (coude au corps avec rotation interne de 1 à 3 semaines) + radio de 3. Complications : Paralysie du nerf radial, vasculaires (artère humérale) et cutanées 4. Traitement : Ortho = immobilisation plâtre ; Chir : enclouage centromédullaire contrôle pour recherche de compressions vasculonerveuses. Rééducation. 5. IDE : Surveillance plâtre - IDE : Surveillance clinique et conseils en lien avec attelle (hygiène pour éviter macération, aide à l’alimentation et dépister complications) FRACTURE ET LUXATION DU COUDE 5. Complications tardives Fracture du coude - Instabilité de l’épaule = luxations récidivantes - Algodystrophie :douleur et périarthrite scapulohumérale 1. Mécanismes lésionnels : Extrémité inférieure de l’humérus et supérieure du radius secondaire à un choc direct ou indirect (chute coude hypertension) 2. Diagnostic : Raccourcissement du membre, œdème masquant déformation, FRACTURE DE L’HUMERUS impotence et douleur + Radiographie 3. Complications précoces : Vasculaires (artère humérale), nerveuse (nerf radial, Fracture extrémité humérale cubital et médian) + luxation et fracture peuvent s’associer. 1. Mécanisme lésionnels 4. Traitement : Orthopédique = plâtre brachio-antébrachial, coude à 90° 45 jours. Chirurgical = broches avec haubanage + rééducation. - Tardive : 1) Pseudarthrose, nécrose, cal vicieux, raideur articulaire => 5. IDE : Pose de voie veineuse + Surveillance des plâtres + préparation pré op et traitement chirurgical possible avec greffe osseuse et pose de prothèse. surveillance post op. 6. Complications tardives : Cal vicieux, raideur articulaire, pseudarthrose, FRACTURE DU FEMUR algodystrophie et séquelles fonctionnelles + risque infectieux. Fracture extrémité supérieure fémorale Luxation du coude 1. Mécanismes lésionnels : choc direct sur l’os ou indirect sur genou ou la cuisse. 1. Mécanismes lésionnels : Secondaire suite à chute sur paume de la main, avant- 2. Diagnostic : Impotence totale, douleur région trochantérienne et déformation. bras en extension. 3. Traitement et actions IDE : Ostéosynthèse 2. Diagnostic : Raccourcissement de l’avant-bras et saillie de l’olécrane et de Pose de VVP, thérapeutiques et examens complémentaires. Verticalisation et l’extrémité inférieure de l’humérus + Radio déambulation précoce + surveillance complications du décubitus ou pathologies 3. Complications : Vasculonerveuses et/ou osseuses. sous-jacentes. 4. Traitement : Orthopédique = Si pas de fracture associée. Réduction + pose de plâtre coude à 90° 15 jours + rééducation. 4. Complications : précoce : lésions cutanées, lésions multiples au niveau crânien, rachidien ou thoracique => défaillances neurologiques, cardiocirculatoire et/ou respiratoire. FRACTURE DU SCAPHOÏDE Fracture de la diaphyse fémorale 1. Mécanismes lésionnels 1. Secondaire trauma violent 2. Augmentation volume de la cuisse, raccourcissement et déformation + radio Secondaire à choc direct sur main en hyperextension. face et de profil du fémur et des articulations sus et sous-jacentes. 2. Diagnostic 3. Ortho : pose de traction trans-tibial ; chirurgie : ostéosynthèse 4. Idem actions IDE + Surveillance risques thromboemboliques. Signes cliniques Douleur vive lors de 5. Complications : Choc hémorragique, embolie graisseuse, lésions cutanées pression sur le et vasculonerveuses + tardivement pseudarthrose, cal vicieux et raideur scaphoïde. Œdème et hématome au poignet articulaire. Examen Radio voir IRM FRACTURE, LUXATION, ENTORSE DU GENOU 3. Traitement et actions IDE - Orthopédique : plâtre antebrachial (poignet en pronation et pouce en Fracture et luxation du genou abduction 3 mois) 1. Types de fractures et mécanismes lésionnels - Chirurgicale : Réduction + stabilisation par vissage des fragments + - Fracture condylienne : choc indirect provoqué par fracture par rééducation. compression / choc direct genou fléchi (AVP) - IDE : Pose voie veineuse périphérique, thérapeutiques, surveillance des - Fracture de la rotule : choc direct sur genou plâtre / préop et postop. - Fracture des plateaux tibiaux : choc indirect par compression axiale ou 4. Complications choc direct latéral. - Précoce : Luxation du carpe 2. Diagnostic : genou œdématié + radio face et profil pour confirmer typologie et localisation. 3. Traitement : Ostéosynthèse => vissage ou cerclage pour rotule et vis-plaque 2. Diagnostic : Impotence totale, œdème de l’ensemble du pied et ecchymose sur pour les autres types. plante du pied et en arrière des malléoles + radio. 4. Complications : précoce : cutanées (plaie), vasculaires (artère poplité), 3. Complications précoces : Lésions osseuses (MI et rachis), articulaires nerveuses (contusion nerf sciatique), articulaires (ligamentaires ou méniscales). (calcanéus-talus) et cutanées. Tardive : arthrose, raideur articulaire, pseudarthrose et raideur articulaire. 4. Traitement : Orthopédique = fracture non déplacée => botte plâtrée. Chirurgical = broche ou plaque vissée, greffe osseuse si besoin + rééducation. Entorse du genou 5. Complications tardives : algodystrophie, raideur avec arthrose, perte de hauteur à l’arrière de pied => trouble de l’équilibre. 1. Mouvement forcé en adduction avec flexion et rotation interne. 2. Diagnostic : douleur palpation trajet ligamentaire, laxité en tiroir loir lésion ligamentaire. SOINS IDE PRE ET POST OPERATOIRE 3. Traitement : Entorses bénignes = repos + traitement antalgique + strapping ou attelle. Entorses graves = Idem + rééducation précoce. Chirurgie parfois. Les soins préopératoires 4. Complications : instabilité du genou + arthrose. - Accueil du patient (écoute, installation, contrôle du bionettoyage …) - Préparation, contrôle et constitution du dossier médical (recueil de données, TRAUMATISME DE LA CHEVILLE ET DU PIED bilans pré op) => présence de NFS, COAG, ionogramme, PCR et groupage + Fracture bimalléolaire ECBU - Anesthésie générale ou locorégionale 1. Mécanismes lésionnels : Secondaire à traumatisme indirect par torsion de la - Préparation du patient : douche préopératoire, vérification des CST, à jeun 6 cheville ou trauma direct. ou 8h avant l’intervention. 2. Diagnostic : Douleur, déformation, impotence et œdème + Radio face et profil - Prémédication, uriner avant le départ au bloc de la cheville et Radio genou pour voir si fracture associée. - Remplir la fiche de liaison, identitovigilance et informer le patient 3. Complications précoces : Lésions cutanées avec risque majeur de fracture ouverte, vasculonerveuses, osseuses et articulaires associées. Retour de bloc 4. Traitement : Orthopédique : sans lésions cutanées = botte plâtrée. Chirurgical : - Contrôle de la chambre (réfection de lit, dispositifs thérapeutiques …) et ostéosynthèse par vis ou plaque vissée. réinstaller l’environnement 5. Complications tardives : Raideur articulaire, cal vicieux avec instabilité de la - Rassurer la famille cheville, algodystrophie, pseudarthrose. Les soins postopératoires Entorse de la cheville - Surveillance des REDONS (toutes les heures à J1 + vérifier qu’il soit 1. Mécanismes lésionnels Distension ligamentaire (entorse bénigne), rupture PERMEABLE, IRREVERSIBLE, ETANCHE, en DECLIVE et STERILE) et du ligamentaire (entorse grave) provoquée par mouvement de torsion de cheville. PST (occlusif et propre) 2. Diagnostic : Signes cliniques : Douleur en 3 temps = impotence ; cheville - Surveillance de la douleur : EVA + TRT tuméfiée et douleur trajet ligamentaire. Pour entorse grave, mouvements - Dispositifs thérapeutiques : botte et coussin anti-rotation anormaux de l’articulation. - Education thérapeutique du patient Fracture du calcanéum Complications postopératoires 1. Mécanismes lésionnels : Choc direct lors d’une chute d’un lieu élevé avec Vasculaires - Hématome réception sur le talon. - Hémorragie : pouls (tachycardie), FR (tachypnée), PST, redons, - Digestives (constipation) : faciès et TA alimentation riche en fibres, Thromboembolique - Phlébite : douleur, rougeur, hydratation, laxatifs, toucher chaleur, œdème, abdomen (ballonné ?) dissociation de la - Cutanées (escarres) température et du pouls alimentation protéiné, (tachycardie + fébricule) hydratation, EVA et matelas - Surveillance des plaquettes adapté. (150 000 à 450 000/mm3)  Retard de cicatrisation - Surveillance de l’EMBOLIE PULMONAIRE (dyspnées, Fracture du col du fémur douleurs thoraciques, perte - Signes : raccourcissement du membre, rotation externe, douleur, impotence de connaissance, tachycardie, et hypotension) fonctionnelle, œdèmes, refroidissement des extrémités. Infectieuse - Ostéite (température, pouls - Facteurs favorisants : âge, arthrose et ostéoporose. et TA) - Complications : EMBOLIE GRAISSEUSE (Insuffisance respiratoire, Liées au décubitus - Pulmonaire hyperthermie, pétéchies abdominales et thoraciques), LUXATION, (encombrement, DESCELLEMENT, NECROSE ASEPTIQUE, ARTICULAIRE (enraidissement, température, toux, pseudarthrose, cal vicieux) expectorations et FR) : aérosols et demi assis PTH - Urinaire : diurèse sur 24h,  Indiquée dans la COXARTHROSE ou fracture du col du fémur. Composée odeur/couleur, surveillance des brulures mictionnelles d’une tige fémorale, d’un cotyle prothétique et d’un insert. et hydratation ++ J1 J2 J3 Le 1er lever par Premier pas Augmentation Prévention : lever précoce avec mobilisation, TRT anticoagulant, bilan sanguin et IDE ou kiné sur dans la chambre du temps de ECHO doppler ou SCAN. prescription avec ou le couloir marche Démarche éducative après une PTH appui soulagé avec déambulateur + Information, apprentissage, accompagnement transferts - Ne pas s’asseoir sur un siège bas, ne pas se pencher sur le côté pour éviter la SURVEILLANCE DES PLATRES rotation interne. - Na pas porter de charge lourde - Pour ramasser un objet, ne pas plier la jambe opérée et s’appuyer sur un meuble OU pinces télescopiques - Prévention des chutes : installer des barres d’appui, tapis anti-dérapant, surélévation de la cuvette des WC - Pratique du sport pas avant 3 mois et seulement des sport non traumatique - Visites de contrôle postopératoire PEC : Ablation du plâtre + urgence chirurgicale (Aponévrotomie de décharge) - Syndrome de VOLKMAN au membre supérieur : conséquence du syndrome des LOGES sans PEC + Nécrose + rétraction des tendons fléchisseurs des doigts Signes : rétraction ischémique des fléchisseurs et paralysie (en griffe), cyanose avec picotement, douleur, Rôle du squelette : fonction mécanique (charpente qui protège les viscères), œdème, absence de pouls radial. PEC : Ablation du plâtre + chirurgie pour métabolique (stockage des sels minéraux) et hématopoïétique (formation des libérer l’artère + aponévrotomie éléments figurés du sang). Thromboem - Embolie pulmonaire Plâtre boliques Signes : douleur à la dorsiflexion, rougeur, chaleur, œdèmes, dissociation Plâtre circulaire entourant le membre : immobilisation de l’articulation sus ou sous- pouls/température jacente avec extrémités libres pour permettre la surveillance. PEC : lever précoce, béquillage dés que possible, surélever le membre, HBPM + Technique : Installation (confortable et non algique), chaussette de Jersey posée Echo doppler. sur la zone immobilisé, bande de coton entouré autour du membre et pose de bande  Héparine + repos strict de plâtre ou de résine synthétique + modelage (rôle protecteur) Neurologiqu - Distension du nerf car plâtre appuie es sur le nerf  Séchage entre 24 à 48h + fendre sur la longueur Signes : douleur et paresthésie Cutanées - Syndrome infectieux, phlyctène, Complications escarres, douleur, démangeaison Vasculaires - Œdèmes à l’extrémité distale - Déplacement secondaire Compression vasculaire et nerveuse = Signes : plâtre trop large car œdèmes effet garrot diminués, amyotrophie => DOULEUR Signes : douleur ou brulure aux PEC : Radio, refaire le plâtre, traitement extrémités + cyanose + trouble de la chirurgical si gros déplacement. sensibilité Articulaires - Ankylose (raideur articulaire) PEC : fendre le plâtre + surélever le - Cal vicieux membre - Rotation, chevauchement, - Syndrome de LOGES : plâtre trop angulaire : mauvaise orientation serré qui provoque  Pseudarthrose, retard de consolidation, algodystrophie. HYPEPRESSION qui ralentit la Surveillance IDE circulation sanguine => ISCHEMIE MUSCULAIRE ET NERVEUSE. - Locale : examen des extrémités (coloration, mobilité, chaleur), douleur, odeurs, Signes : Douleur exagérée, œdème, démangeaisons. pâleur, cyanose même si pouls présent + - Générale : surélévation du plâtre, EVA, CST, mobiliser les articulations libres, trouble sensitifs/ moteurs pas d’appui sauf sur prescription.

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