TVP et EP - Exam PDF

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pulmonary embolism deep vein thrombosis medical diagnosis vascular medicine

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This document presents information on deep vein thrombosis (TVP) and pulmonary embolism (EP), including diagnosis, pathophysiology, and clinical presentation. It covers different types of EP and their associated symptoms, highlighting clinical features such as dyspnea and chest pain. The document also explores diagnostic methods, such as CT scans and Doppler ultrasound, and therapeutic approaches for different types of pulmonary embolism.

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Patiente de 38 ans, obèse, sous contraception orale depuis 15 ans, tabagique ( 18 paquets-année) ayant présenté après un voyage en autocar de plusieurs heures une dyspnée rapidement croissante depuis 2 jours. Apparition secondaire de douleurs latéro-thoraciques se majorant à l'inspiration...

Patiente de 38 ans, obèse, sous contraception orale depuis 15 ans, tabagique ( 18 paquets-année) ayant présenté après un voyage en autocar de plusieurs heures une dyspnée rapidement croissante depuis 2 jours. Apparition secondaire de douleurs latéro-thoraciques se majorant à l'inspiration, puis de quelques crachats hémoptoïques (crachats "rouillés"). Embolie pulmonaire Quel(s) diagnostic(s) doit-on fibrino-cruorique (ou évoquer ??? mieux : maladie veineuse thrombo-embolique) Quel(s) sont les items cliniques importants à retenir ? Physio-pathologie de l'embolie pulmonaire l'embolie pulmonaire est une obstruction d'une ou plusieurs branches des artères pulmonaires par un(des) embole(s) fibrino-cruorique(s) issu(s ) des veines périphériques profondes des membres inférieurs (phlébite) ou, plus rarement des veines pelviennes , de la veine cave inférieure ou des cavités cardiaques droites Facteurs prédisposants à la thrombose veineuse La formation de la thrombose veineuse périphérique correspond à 3 mécanismes principaux (triade de Virchow) : -stase veineuse : anesthésie, immobilisation -lésion vasculaire : traumatisme, chirurgie - hypercoagubilité : thrombophilie, cancer L'expression clinique de l'embolie pulmonaire est très dépendante du nombre et du siège des emboles. 2 grands types d’EP : 1. Les EP "centrales" sont des obstructions proximales des artères pulmonaires droite et/ou gauche. L'amputation du champ d'hématose est brutale et massive. Il y a une insuffisance cardiaque droite aiguë. L'expression clinique est "cardiologique": malaise brutal ou lipothymies avec chute tensionnelle, collapsus, signes cliniques et ECG de cœur pulmonaire aigu EP centrale Cœur pulmonaire aigü Déviation axiale du cœur Signes de gravité de l’EP.syncopes, lipothymies.insuffisance cardiaque droite.tachycardie supérieure à 100/min.somnolence.hypotension.collapsus.troubles de repolarisation.acidose métabolique GDS - pour confirmer la présence de thrombus proximaux de l'artère pulmonaire ou de ses grosses branches segmentaires et d'un cœur pulmonaire aigu, on peut avoir recours à échocardiographie en urgence au lit du malade pour confirmer la dilatation aiguë des cavités cardiaques droites +++ angio-scanner pulmonaire (+phlébo-scanner des membres inférieurs ) EP centrale bilatérale EP centrale "en selle" Autre exemple EP centrale "en selle" Embole frais spontanément hyperdense EP proximale en selle ; TVP fémoro-poplitée D ; Thrombus intra-atrial droit « accouché » dans l’atrium gauche par un FOP !!! 2. Les EP "périphériques" sont des obstructions distales des branches sous- segmentaires des artères pulmonaires, souvent bilatérales. L'amputation du champ d'hématose est multifocale et progressive. L'expression clinique est "pneumologique": dyspnée progressive, douleurs thoraciques (d'origine pleurale), crachats hémoptoïques EP périphérique et infarctus pulmonaire la douleur pleurale la dyspnée les crachats hémoptoïques sont les éléments prédominants EP périphérique sans infarctus pulmonaire Dyspnée et tachycardie Embolies sous-segmentaires Lecture sur les coupes axiales Dans tous les cas, l'évolution peut se faire, en l'absence de traitement anti- coagulant efficace, très progressivement "cœur pulmonaire vers un chronique post- embolique " avec dyspnée invalidante et hypertension artérielle pulmonaire sévère. C'est la maladie thrombo-embolique qui doit être diagnostiquée pour instituer en urgence un traitement anti-coagulant efficace On pourra donc, selon les circonstances (expression clinique, disponibilité des machines,…) -soit chercher à confirmer la présence d'une thrombo-phlébite dosage des D-dimères écho-Doppler veineux des membres inférieurs scintigraphie de ventilation/perfusion pulmonaire perfusion injection intra veineuse d’albumine marquée au 99mTc ventilation nébulisation de colloïdes marqués au 99mTc veine fémorale superficielle thrombosée D-dimères Dans le cas particulier du cœur pulmonaire chronique post embolique, comme dans les formes "pneumologiques" sans signes de gravité ,on pourra avoir recours à la scintigraphie de ventilation/perfusion pulmonaire :.examen non accessible facilement en urgence ventilation nébulisation de.analyse difficile ou impossible en cas de pathologie colloïdes marqués au 99mTc pleuro-parenchymateuse pré-existante. doit être complété par examen Doppler veineux des membres inférieurs de réalisation difficile si obésité œdème… VPP + / VPN +++ Elimine une EP si examen normal (sauf si perfusion injection intra gros embole proximal non occlusif ) veineuse d’albumine marquée au 99mTc L'idéal : bilan CT "tout en un" de la maladie veineuse thrombo-embolique ! ! ! Thrombose veineuse profonde des MI EP centrale « en selle » ; thrombus flottant de la VCI ; thrombophlébite jambière Chez notre patiente, le cliché thoracique suivant est pratiqué : 1 quelle(s) est (sont) les anomalies à retenir , dans un contexte de forte suspicion clinique d'embolie pulmonaire -les signes de l'embolie pulmonaire sur le cliché thoracique sont peu sensibles et non spécifiques :.hyperclarté basale avec raréfaction des images vasculaires (oligémie)= signe de Westermark + grosse artère pulmonaire amputée (signe de Fleischner).surélévation de l'hémicoupole diaphragmatique.épanchement pleural de faible abondance (signe de Zweifel).opacité triangulaire à base pleurale tournée vers le hile (signe ou bosse de Hampton): hémorragie alvéolaire ou infarctus pulmonaire autres exemples.signe de Westermark.signe de Fleischner.surélévation de l'hémicoupole diaphragmatique.épanchement pleural de faible abondance (signe de Zweifel).signe ou bosse de Hampton : hémorragie alvéolaire ou infarctus pulmonaire 2. A quel(s) examen(s) d'imagerie peut-on faire appel pour confirmer le diagnostic ? Indiquer pour chacun le niveau de valeur diagnostique, l'accessibilité, les risques, les contre-indications. -D-Dimères VPP 0 VPN +++ -scintigraphie ventilation/perfusion + écho- Doppler veineux des membres inférieurs -angio scanner pulmonaire (volumique, spiralé, hélicoïdal, multicanaux , matriciel,….) -angiographie pulmonaire Score de Genève ou de Wells Stratégie diagnostique de l’embolie pulmonaire avec des signes de gravité. Guidelines 2008 de la société européenne de cardiologie. scanner hélicoïdal 32 Stratégie diagnostique de l’embolie pulmonaire bien tolérée hémodynamiquement. Guidelines 2008 de la société européenne de cardiologie. scanner hélicoïdal 3. Y-a-t-il encore une place pour l' angiographie pulmonaire.examen de référence dont on ne parle plus que dans la littérature dite scientifique.théoriquement indiquée pour confirmer une forme centrale grave lorsqu'on ne dispose pas d'un scanner correct …ou pour préciser des atteintes distales (il faudrait alors des cathétérismes sélectifs des branches des artères pulmonaires……) 4. A quoi peut correspondre une opacité segmentaire triangulaire à base pleurale, observée dans un contexte évocateur d'embolie pulmonaire EP ; précocément hémorragie alvéolaire d’origine artérielle bronchique : crachats hémoptoïques hémorragie alvéolaire de l’embolie pulmonaire physiopathologie hémorragie alvéolaire infarctus = nécrose ischémique infarctus pulmonaires (de Laënnec) Infarctus de Laënnec; apparition retardée, résorption par la périphérie Douleurs ‘’ pleurales ’’, réaction liquidienne Infarctus de Laënnec évolution anatomo-pathologique 5. Comment reconnaître un cœur pulmonaire chronique post-embolique ? CPC post- embolique -au CT les anomalies sont souvent assez caractéristiques pour suggérer le diagnostic : aspect de perfusion en mosaïque EP chronique zones d’atténuation réduite (flèches) avec vaisseaux de calibre réduit EP chronique remaniements fibreux pariétaux et endoluminaux séquelles d'embolies proximales : web , sténoses … embolie pulmonaire récente remaniements fibreux pariétaux et endoluminaux séquelles d'embolies : web , sténoses … -la fréquence est d’environ 13% des EP ; le CPC post–embolique s’observe plus particulièrement après des embolies étendues à la phase initiale. EP chronique Défaut de remplissage excentré de la branche artérielle lobaire inférieure droite avec cloison incomplète (web) EP chronique : Défaut de remplissage excentré de la branche artérielle lobaire inférieure droite avec cloisons (web) Développement d’une circulation de vicariance systémique +++++ HT pulmonaire post embolique calcification pariétale -en angiographie on peut observer des rétrecissements serrés brutaux , des obstructions complètes, des bandes ou des webs, des irrégularités intimales et des sacculations, la présence de vaisseaux effilés traduisant une fibrose pariétale ou une recanalisation incomplète en relation avec des épisodes emboliques anciens. Les rétrecissements brutaux des troncs proximaux sont également de bons signes d’EP chronique 6. Traitement chirurgical du cœur pulmonaire chronique post-embolique : l'endartériectomie de l'artère pulmonaire Dartevelle et al. Eur Respir J 2004 ; 23 : 637-48 autre exemple de traitement chirurgical de CPC post-embolique traitement préventif du cœur pulmonaire aigu ou chronique : clips et filtres de la veine cave inférieure Indications du filtre cave POSE A TITRE DEFINITIF Thromboses veineuses ou embolie pulmonaire, contre-indication au anti-coagulants ou difficiles à traiter aux anti-coagulants. Lorsque le traitement anti-coagulant ne suffit pas à prévenir l'embolie pulmonaire récidivante. Chez les patients ayant une thrombose veineuse profonde sous anti-coagulants et développant une complication nécessitant l'arrêt du traitement anti-coagulant. Chez les patients ayant une embolie pulmonaire récidivante chronique, associée à une hypertension pulmonaire et un cœur pulmonaire. A la suite d'un épisode d'embolie pulmonaire massive. POSE A TITRE TEMPORAIRE Chez les patients dont le risque thrombo-embolique est jugé temporaire: Indications Thérapeutiques -patients présentant des contre-indications au traitement anti-coagulant avec un risque thrombo-embolique (pendant et/ou après chirurgie par exemple) - patients présentant des complications liées au traitement anti-coagulant avec une maladie thrombo-embolique - patients présentant des échecs ou des insuffisances du traitement anti-coagulant devant une maladie thrombo-embolique: * inefficacité temporaire du traitement face à une embolie pulmonaire grave * récidive embolique sous traitement efficace Indications préventives Patients à haut risque thrombo-embolique - patients avec antécédents thrombo-emboliques graves - poly-traumatisés immobilisés présentant des facteurs de risque multiples - patients devant subir une chirurgie à haut risque thrombogène (ex chirurgie orthopédique basse, chirurgie traumatologique du bassin, des membres inférieurs, chirurgie abdomino-pelvienne) - devant une grossesse chez une femme à risque élevé de maladie thrombo-embolique Patients avec une maladie thrombo-embolique et un risque d’embolie pulmonaire transitoire - thrombus frais flottant dans la veine cave inférieure et/ou la veine illiaque - embolie pulmonaire massive avec en cas de récidive une mortalité probable - pendant et après une embolectomie chirurgicale ou par voie endovasculaire - contre-indication transitoire aux anti-coagulants embolies septiques 7. Les embolies pulmonaires non cruoriques (drogues IV) embolie gazeuse embolie graisseuse Embolie pulmonaire septique  nodules de répartition hétérogène (sous pleuraux et aux lobes inf.)  contours flous,  excavation fréquente (staphylocoques++ )  tailles multiples (embolies répétées)  « feeding vessel sign » Etiologies : endocardite tricuspidienne, alcoolisme, infections cutanées, immunodéficience (surtout lymphome), corps étrangers intra cardiaques (cathéters, pace- makers) (Embolie hydatique) - complication rare de l'échinococcose hépatique ou pulmonaire Echinococcus granulosus - mécanisme :  rupture d'un kyste hépatique dans la circulation veineuse (veines sus hépatiques ou VCI) ou dans les cavités cardiaques droites  obstruction liée aux vésicules-filles sans thrombus cruorique Embolie hydatique (Echinococcus granulosus) Embolie graisseuse atteinte clinique combinée : cérébrale, pulmonaire et cutanée dans les 24 heures après un traumatisme délai d'apparition des images radiologiques 1-2 jours tableau de SDRA (zones d'atténuation diffuses +/- hétérogènes, sans ou signes poumon cardiaque) pétéchies sur la paroi thoracique Embolie de liquide amniotique -femme enceinte avec mortalité de 80% -mécanisme : liquide amniotique passant dans la circulation maternelle veineuse utérine au travers de petites déchirures placentaires (atteinte directe par chirurgie / trauma) -clinique : dyspnée, cyanose et choc aigu évoluant rapidement vers le collapsus cardio- pulmonaire et l’œdème aigu du poumon (OAP) sévère avec signes d'irritabilité du SNC; - 70% lors du travail spontané ; 30% en post- partum Embolies tumorales -26% lors des autopsies (CHC, carcinome mammaire/gastrique/prostatique et choriocarcinome) - dyspnée, fièvre, hypoxie et HTAP - Rx : signes minimes ou non spécifiques; opacité focale ou diffuse hétérogène, +/- lymphangite carcinomateuse Embolies gazeuses -causes iatrogéniques ++ : cathéters centraux, hémodialyse, ponction- biopsie transthoracique, baro-traumatisme par ventilation à pression positive ; CT et injection de PdC iodé (jusqu’à 23% des patients) quantité léthale (300-500 mL) à 100 mL/s dyspnée, hypotension, convulsions, douleur thoracique -plongeurs sous-marin (changement de pression rapide) Rx : olighémie, OAP, présence d’air en position intra-vasculaire (cavités cardiaques : VD +++, AP, V sus hep) Talcose pulmonaire -granulomatose liée au talc et à la cellulose chez les patients drogués s’injectant des principes actifs préparés pour une administration orale -mécanisme : forme micro-cristalline de la cellulose, talc et maïzena  piègée dans les vaisseaux / réaction inflammatoire éventuellement à cellules géantes. - CT : du nodule à de larges plages d’opacités (fibrose silicotique), HTAP, rares « tree in bud » liés aux corps étranger intra-artériel et au granulome réactionnel de la paroi vasculaire 7. Diagnostic différentiel : angiosarcome de l’AP

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