Mort, deuil, soins palliatifs - University of Luxembourg - PDF
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University of Luxembourg
2023
Marie Friedel
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This document is a presentation about pain management, specifically dealing with the legislative framework, different types of pain, and the various dimensions of the pain experience. It is presented in a way that is likely to be distributed to students at the undergraduate level.
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Mort, deuil, soins palliatifs University of Luxembourg Séance 1: Algologie Partie I avec Mme Sylvie Vincent Titulaire du cours: Prof. Dre Marie Friedel Auteure des dias: Mme Vincent Sylvie, infirmière anesthésiste, Experte douleur Hôpitaux Robert Schuman SOMMAI...
Mort, deuil, soins palliatifs University of Luxembourg Séance 1: Algologie Partie I avec Mme Sylvie Vincent Titulaire du cours: Prof. Dre Marie Friedel Auteure des dias: Mme Vincent Sylvie, infirmière anesthésiste, Experte douleur Hôpitaux Robert Schuman SOMMAIRE Thème Slide Cadre législatif 3 Type de douleur 9 Definition 13 Prevalence incidence 14 Composantes de la douleur 17 Evaluation de la douleur et prise en charge 23 Conclusion 63 Bibliographie 64 CADRE LEGISLATIF (14 droits) CADRE LEGISLATIF National CADRE LEGISLATIF CADRE LEGISLATIF CADRE LEGISLATIF CADRE LEGISLATIF CADRE LEGISLATIF CADRE LEGISLATIF Démarche Qualité : Indicateurs nationaux DEFINITION NOUVELLE DEFINITION EN 2020 IASP ▪ "Une expérience sensorielle et émotionnelle désagréable associée ou ressemblant à celle associée à une lésion tissulaire réelle ou potentielle". Elle est complétée par l'ajout de six notes clés et de l'étymologie du mot "douleur" pour un contexte encore plus précieux. DEFINITION 6 POINTS CLE: ✓ La douleur est toujours une expérience personnelle qui est influencée à des degrés divers par des facteurs biologiques, psychologiques et sociaux. ✓ La douleur et la nociception sont des phénomènes différents. La douleur ne peut être déduite uniquement de l'activité des neurones sensoriels. ✓ À travers leurs expériences de vie, les individus apprennent le concept de la douleur. ✓ Le rapport d'une personne sur une expérience de douleur doit être respecté. ✓ Bien que la douleur joue généralement un rôle d'adaptation, elle peut avoir des effets négatifs sur le fonctionnement et le bien-être social et psychologique. ✓ La description verbale n'est qu'un des nombreux comportements permettant d'exprimer la douleur ; l'incapacité à communiquer n'exclut pas la possibilité qu'un être humain ou un animal non humain éprouve de la douleur. TYPE DE DOULEUR Les différents mécanismes de douleur Il existe plusieurs types de douleur, correspondant à des mécanismes distincts : ✓ Nociceptives : correspondant à une atteinte tissulaire locale, mécanique et/ou inflammatoire ; ✓ Neuropathiques : correspondant à une lésion du système nerveux central ou périphérique ; ✓ Mixtes : des pathologies associant une double composante nociceptive et neuropathique ; ✓ Dysfonctionnelles : dues à une perturbation de la modulation de la douleur, au niveau cérébral et/ou périphérique, sans qu’il n’existe de lésion objectivable (fibromyalgie, colopathie…). DOULEUR AIGUE / DOULEUR CHRONIQUE DOULEUR AIGUE DOULEUR CHRONIQUE Symptôme Syndrome Apparition +- brutale, récente Présente depuis plus de 6 mois Signal d’alarme utile au diagnostic Inutile, maladie à part entière Mécanisme uni factoriel; nociceptive Mécanisme plurifactoriel Volontiers anxiogène susceptible de Peut persister après la guérison causale modifier le comportement Risque de syndrome dépressif associé Nécessite une prise en charge spécifique pluridisciplinaire PREVALENCE* ▪ La douleur constitue le premier motif de consultation, dans les services d’urgences et chez le médecin généraliste. ▪ Plus de 70 % des patients douloureux chroniques ne reçoivent pas un traitement approprié pour leur douleur, et moins de 3% d’entre eux bénéficient d'une prise en charge dans un centre spécialisé ▪ Plus de 60 % des patients admis aux urgences ont une douleur modérée à sévère et moins d’1 sur 2 reçoit un traitement antalgique à l’admission ▪ Les douleurs du cancer restent encore insuffisamment traitées et il existe encore des réticences à utiliser les médicaments morphiniques dans ce domaine. ▪ Près de 20 % des patients opérés gardent des séquelles douloureuses après une opération chirurgicale. ▪ C’est enfin un enjeu moral car la douleur est aussi synonyme de souffrance, qu’elle soit psychique, sociale, et existentielle : près d’un patient douloureux sur trois estime que la douleur est parfois tellement forte qu’il ressent l’envie de mourir. *Livre blanc de la douleur SFETD 2017,2022; INCIDENCE POST OPERATOIRE COMPOSANTES DE LA DOULEUR La douleur est décrite comme une expérience multidimensionnelle. Trop souvent réduite à la simple évaluation de son intensité, d’autres variables sont nécessaires à son évaluation : sa cause, son mécanisme, son retentissement sur la qualité de vie et les capacités fonctionnelles, et le contexte psychologique et social. : ▪ Sensitivo-discriminative ▪ Affectivo-émotionnelle ▪ Cognitive ▪ Comportementale COMPOSANTES DE LA DOULEUR Sensitivo-discriminative : correspondant au décodage des douleurs en terme de qualité (intensité, horaire, rythme, siège, … ) de durée, d’intensité et de localisation ; C’est la composante qui souligne la douleur aigue COMPOSANTES DE LA DOULEUR ▪ Affectivo-émotionnelle : qui en fait la particularité de la perception désagréable de l’expérience douloureuse, pouvant être modulée par des états émotionnels (anxiété, dépression … ) ; Cette composante est la plus souvent mise en avant en situation de douleur chronique ou en cas de décompensation psychopathologique. COMPOSANTES DE LA DOULEUR Cognitive : impliquant des processus mentaux susceptibles donnant du sens à la perception et aux comportements du sujet attention et diversion de l’attention, interprétation, valeurs attribuées, mémorisation, anticipation, référence aux douleurs antérieurs, décision du comportement à adopter … Henry K. Beecher (en) en 19567 a démontré l’influence de la signification accordée à la maladie sur le niveau d’une douleur. En étudiant comparativement deux groupes de blessés, militaires et civils, qui présentaient des lésions identiques en apparence, il a observé que les militaires réclamaient moins d’analgésiques. En effet, le traumatisme et son contexte revêtent des significations tout à fait différentes : comparativement positives pour les militaires (vie sauve, fin des risques du combat, bonne considération du milieu social, etc.), elles sont négatives pour les civils (perte d’emploi, pertes financières, désinsertion sociale, etc.) ; COMPOSANTES DE LA DOULEUR Comportementale : ensemble des manifestations verbales et non verbales (somatiques, neurovégétatives, psychomotrices) observables en réaction à la douleur. Elles assurent une communication avec l’entourage. Les apprentissages antérieurs, fonction de l’environnement familial et ethnoculturel, de standards sociaux liés à l’âge et au sexe sont susceptibles de modifier les comportements de l’individu. Comme tout système de communication, les réactions de l’entourage interfèrent avec le comportement du malade douloureux et contribuent à son entretien. Réactions neuro endocriniennes, neurovégétative Manifestions non verbales: attitude, mimique, position,… Manifestations verbales: cris, mots,paroles Manifester la douleur c’est exprimer sa souffrance, c’est demander Le cri d’Auguste Rodin explicitement ou non une reconnaissance et un soulagement. Pour un même mécanisme et une même cause de douleur les patients ne se plaignent pas de la même façon, cela va du mutisme aux manifestations les plus démonstratives Concept de la douleur totale « TOTAL PAIN » Le concept de douleur globale mis en place en Grande–Bretagne par Cicely Saunders en 1967, est la notion à partir de laquelle s’est développée la démarche des soins palliatifs, sous le concept de « Total Pain », ou souffrance totale. Elle décrit le caractère multi- dimensionnel des douleurs du mourant. EVALUATION DE LA DOULEUR ET PRISE EN CHARGE Nouvelle version à venir EVALUATION DE LA DOULEUR ET PRISE EN CHARGE ▪ Dépistage de la douleur Effectuer un dépistage de la douleur, chez les patients à risque, au moins une fois par jour (lors des autres évaluations de routine) en interrogeant le malade ou la personne soignante sur la présence de douleurs, de maux ou de malaises. Dans les situations où la personne ne peut pas faire usage de la parole, employer des indicateurs comportementaux pour déterminer la présence de douleur. EVALUATION DE LA DOULEUR ET PRISE EN CHARGE ▪ 3 Fédération Française de Psychiatrie. Recommandation de bonne pratique en psychiatrie. Comment améliorer la prise en charge somatique des patients ayant une pathologie psychiatrique sévère et chronique. 2015. EVALUATION DE LA DOULEUR ET PRISE EN CHARGE ▪ Paramètres d’évaluation de la douleur L'autoévaluation est la première méthode d'évaluation pour les patients qui peuvent communiquer et dont les facultés ne sont pas affaiblies. Pour les enfants et les adultes incapables de fournir une autoévaluation, on inclura les renseignements signalés par la famille ou les personnes soignantes. EVALUATION DE LA DOULEUR ET PRISE EN CHARGE ▪ Des outils méthodiques et reconnus pour l'évaluation de la douleur sont sélectionnés pour évaluer les paramètres fondamentaux suivants la localisation de la douleur, les effets de la douleur sur les fonctions et activités de la vie quotidienne (par exemple : travail, interférence avec les activités habituelles, etc.), le degré de la douleur au repos ou pendant des activités, l'usage de médicaments et les effets secondaires, les facteurs provocants ou contributifs, la qualité de la douleur (quels mots utilisent les malades pour décrire la douleur? endolorissement, douleur pulsatile), le rayonnement de la douleur (est-ce que la douleur s'étend au-delà de son emplacement?), la sensation de l'intensité de la douleur (échelle d'intensité de 0 à 10) et les symptômes associés à la douleur, ainsi que l'aspect temporel (douleur occasionnelle, intermittente, constante). EVALUATION DE LA DOULEUR ET PRISE EN CHARGE ▪ Pour évaluer l'intensité de la douleur, un outil normalisé et reconnu est utilisé EVALUATION DE LA DOULEUR ET PRISE EN CHARGE ▪ Pour évaluer l'intensité de la douleur, un outil normalisé et reconnu est utilisé EVALUATION DE LA DOULEUR ET PRISE EN CHARGE ▪ Pour évaluer l'intensité de la douleur, un outil normalisé et reconnu est utilisé Auto-évaluation à privilégier EVALUATION DE LA DOULEUR ET PRISE EN CHARGE EDIN Pour certains groupes de patients qui ne sont pas à même de s'exprimer eux-mêmes (non communicatifs), l'évaluation de la douleur peut également comprendre des indicateurs comportementaux faisant appel à des mesures normalisées et des indicateurs physiologiques. Hétéro évaluation EVALUATION DE LA DOULEUR ET PRISE EN CHARGE ▪ Pour évaluer l'intensité de la douleur, un outil normalisé et reconnu est utilisé EVALUATION DE LA DOULEUR ET PRISE EN CHARGE Les paramètres suivants font partie d'une évaluation complète de la douleur : l'examen physique et les tests de laboratoire et de diagnostic pertinents; les effets de la maladie actuelle et la compréhension de celle-ci; les antécédents de douleur; la signification de la douleur et l'angoisse causée par la douleur (actuellement et antérieurement); les réactions pour faire face au stress et à la douleur; les effets sur les activités de la vie quotidienne; les effets psychosociaux et spirituels; les facteurs psychologiques et sociaux (angoisse, dépression); les facteurs liés à la situation de la personne : culture, langue, facteurs ethniques, effets économiques de la douleur et des traitements; les préférences de la personne, ses attentes, ses croyances ou les mythes qu'elle entretient vis-à-vis des méthodes de prise en charge de la douleur; les préférences et la réaction de la personne vis-à-vis de la communication de renseignements sur son état de santé et sa douleur. EVALUATION DE LA DOULEUR ET PRISE EN CHARGE EVALUATION DE LA DOULEUR ET PRISE EN CHARGE ▪ Réévaluation et évaluation continue de la douleur ▪ La douleur est réévaluée à intervalles réguliers selon le type et l'intensité de la douleur et le plan de traitement. L'intensité de la douleur et ses répercussions fonctionnelles (son incidence sur les activités) sont réévaluées chaque fois qu'elles sont signalées de nouveau, lorsque de nouvelles procédures sont utilisées, lorsque l'intensité augmente et lorsque la douleur n'est pas soulagée par des interventions auparavant efficaces. L'efficacité des interventions (tant pharmacologiques que non pharmacologiques) est réévaluée une fois atteint le niveau maximal de l'effet de l'intervention (par exemple, pour les opioïdes : 15 à 30 minutes après l'administration parentérale, 1 heure après l'administration d'analgésiques à libération rapide). Les douleurs aiguës post-opératoires doivent être évaluées régulièrement en fonction de l'opération et de l'intensité de la douleur, à chaque fois que la douleur est signalée de nouveau ou à chaque épisode de douleur inattendue et après chaque administration d'analgésiques selon l'heure où l'analgésique atteint son effet maximal. EVALUATION DE LA DOULEUR ET PRISE EN CHARGE ▪ Les paramètres suivants font l'objet d'une surveillance continue dans les situations de douleur persistante : 1. l'intensité, la qualité et la localisation de la douleur actuelle, 2. l'intensité de la douleur à son paroxysme durant les dernières 24 heures, au repos et en mouvement, 3. le degré de soulagement de la douleur réalisé : réaction (réduction sur l'échelle d'intensité de la douleur), 4. les obstacles à la mise en place d'un plan de traitement, 5. les effets de la douleur sur les activités de la vie quotidienne, le sommeil et l'humeur, 6. les effets secondaires des médicaments pour le traitement de la douleur (nausée, constipation), 7. le niveau de sédation 8. les méthodes utilisées pour soulager la douleur (tant pharmacologiques que non pharmacologiques). EVALUATION DE LA DOULEUR ET PRISE EN CHARGE ▪ Une douleur intense inattendue doit être immédiatement évaluée, en particulier si elle est soudaine ou si elle est associée à une altération des signes vitaux, comme l'hypotension, la tachycardie ou la fièvre. ▪ Faites votre documentation sur un formulaire normalisé qui tient compte de l'expérience de la douleur spécifique à un groupe de patients et à une catégorie de soins. Les outils de documentation comprendront : L'évaluation initiale, l'évaluation complète et la réévaluation. Les outils de surveillance destinés à faire le suivi de l'efficacité des interventions (échelle de 0 à 10). ▪ Réaliser la documentation de l'évaluation de la douleur de manière régulière et systématique sur un formulaire normalisé qui est accessible à tous les cliniciens impliqués dans les soins. ▪ Apprendre aux personnes et à leurs familles à documenter l'évaluation de la douleur (évaluateurs délégués), lorsque les soins sont administrés, à l'aide des outils appropriés. Cela facilitera leur contribution au plan de traitement et améliorera la continuité de la prise en charge efficace de la douleur dans des situations diverses. EVALUATION DE LA DOULEUR ET PRISE EN CHARGE ▪ Communication des résultats d'une évaluation de la douleur ▪ Vérifiez avec le patient ou les personnes soignantes que les résultats de l'évaluation de la douleur reflètent l'expérience de la douleur vécue par la personne. ▪ Divulguez aux membres de l'équipe pluridisciplinaire les résultats d'évaluation en décrivant les paramètres de la douleur obtenus par l'utilisation d'un outil d'évaluation structuré, le soulagement ou le manque de soulagement obtenu par les méthodes de traitement, les souhaits du malade et les effets de la douleur sur le patient. EVALUATION DE LA DOULEUR ET PRISE EN CHARGE ▪ Communication des résultats d'une évaluation de la douleur ▪ Demandez, au nom de la personne, des modifications du plan de traitement établi si la douleur n'est pas soulagée. L'infirmière ou l'infirmier engagera, avec l'équipe pluridisciplinaire des soins de santé, une discussion sur les besoins relevés nécessitant des modifications du plan de traitement. L'infirmière ou l'infirmier appuiera ses recommandations par des preuves appropriées, exposé comprenant les éléments suivants : l'intensité de la douleur selon une échelle reconnue, les changements dans les scores d'intensité de la douleur durant les dernières 24 heures, les changements dans l'intensité et la qualité de la douleur après l'administration des analgésiques et pendant leur durée d'efficacité, la quantité de médicaments administrés pour des douleurs régulières et pour des douleurs soudaines durant les dernières 24 heures, les souhaits du malade vis-à-vis du soulagement de la douleur, les effets de la douleur non soulagée sur le malade, l'absence ou la présence d'effets secondaires ou de toxicité les suggestions de changements spécifiques au programme de traitement qui sont étayées par des données probantes. EVALUATION DE LA DOULEUR ET PRISE EN CHARGE ▪ Donnez des instructions au malade l'utilisation d'une feuille de contrôle ou d'un journal de la douleur (fournir un outil) le signalement des douleurs non soulagées à leur médecin et le recours à l'infirmière ou l'infirmier pour exprimer, en leur nom, la situation actuelle. Le signalement de tous les cas de douleur non soulagée est une responsabilité éthique Après l'application des principes standard de prise en charge de la douleur, aiguillez les malades souffrant de douleur chronique et dont la douleur n'est pas soulagée pour qu'ils consultent : un spécialiste compétent qui connaît bien ce type de douleur particulier, une équipe pluridisciplinaire pour aborder les facteurs complexes émotionnels, psychosociaux, spirituels et médicaux concomitants qui sont impliqués. EVALUATION DE LA DOULEUR ET PRISE EN CHARGE ▪ Recommandations des informations orales et écrites, « droits et devoirs du patient » EVALUATION DE LA DOULEUR ET PRISE EN CHARGE ▪ Recommandations des informations orales et écrites, « droits et devoirs du patient » EVALUATION DE LA DOULEUR ET PRISE EN CHARGE ▪ Prise en charge de la douleur ✓ Établir, en collaboration avec l’équipe pluridisciplinaire, un programme de prise en charge de la douleur qui est compatible avec les désirs du malade et de sa famille en vue de soulager la douleur, ✓ Informer les patients / familles du plan de traitement dans le but de faciliter leur prise de décisions et leur implication active dans la prise en charge de la douleur. ✓ Prise en charge pharmacologique:S’assurer que le choix des analgésiques est adapté à la personne, et à sa situation de douleur ( type de douleur,intensité, tolérance, état général; cout,…) ✓ Opter pour l’utilisation du programme de dosage d’analgésiques le plus simple possible et pour les modalités de traitement de la douleur les moins invasives possibles :voie orale, intraveineuse en post op,.. EVALUATION DE LA DOULEUR ET PRISE EN CHARGE ✓ Utiliser une méthode par paliers lors des recommandations sur le choix des analgésiques appropriés pour l’intensité de la douleur , Le choix d’une classe se fait selon le mécanisme de la douleur (ex : douleur inflammatoire) et son intensité (3 paliers de l’Organisation mondiale de la santé (OMS). Palier 1 Palier 2 douleur Palier 3 douleur douleur faible modérée intense Paracétamol tramadol Morphine anti-inflammatoire Codeine Hydromorphone non stéroïdiens (AINS) Oxycodone Tapentadol Buprenorphine Fentanyl Methadone EVALUATION DE LA DOULEUR ET PRISE EN CHARGE ▪ Les co analgésiques: Anticonvulsivant, anti depresseurs, ▪ Recommander la consultation d’un spécialiste de la douleur dans les cas de douleur complexe qui comprennent, sans toutefois s’y limiter, les éléments suivants : ✓ Traitements ordinaires sans effet sur la douleur ✓ sources multiples de douleur ✓ mélange de douleurs neuropathiques et nociceptives ✓ antécédents de consommation abusive de substances psychoactives EVALUATION DE LA DOULEUR ET PRISE EN CHARGE ▪ Optimisation du soulagement de la douleur par les opioïdes, suivi de la sécurité et de l’efficacité ✓ Risque de Dépression respiratoire : rare mais à surveiller phase de titration IV sous scope, patient avec PCA si score de sédation > 2 ✓ Surveillance accrue pour les enfants et personnes âgées ✓ Evaluer l’efficacité du soulagement, et plus si changement de dose, prise, voie d’administration ✓ Surveiller et anticiper les effets secondaires courants: nausées, vomissements, somnolence, constipation ✓ Prévenir les patients des effets secondaires possible afin d’y remédier pour garantir le suivi du traitement ✓ Identifier et traiter autres effets secondaires possible: sédation, hypotension, confusion mentale. EVALUATION DE LA DOULEUR ET PRISE EN CHARGE Instituez des mesures prophylactiques pour le traitement de la constipation ✓ Laxatif préventif toute la durée du traitement ✓ Mesures diététiques qui stimulent le péristaltisme: fibres, bonne hydratation (hépar),jus de pruneau, éviter les aliments constipants,.. ✓ Massage abdominal ✓ Mobilisation EVALUATION DE LA DOULEUR ET PRISE EN CHARGE Anticiper et prévenir les douleurs induites aux soins, actes techniques, examens. Anticipez la douleur qui peut survenir durant les interventions comme les examens médicaux et les changements de pansement et combinez les recours pharmacologiques et non pharmacologiques pour prévenir cette douleur EVALUATION DE LA DOULEUR ET PRISE EN CHARGE Anticiper et prévenir les douleurs induites aux soins, actes techniques, examens. les analgésiques et/ou les anesthétiques locaux sont les bases d’une prise en charge thérapeutique de la douleur dans le cas d’interventions douloureuses. Les anxiolytiques et les sédatifs sont spécifiquement utilisés pour réduire l’angoisse associée à la douleur Combinez les méthodes pharmacologiques et non pharmacologiques pour réaliser une prise en charge de la douleur efficace Le choix des méthodes non pharmacologiques de traitement doit être basé sur les préférences du malade et le but recherché du traitement. EVALUATION DE LA DOULEUR ET PRISE EN CHARGE Anticiper et prévenir les douleurs induites aux soins, actes techniques, examens. Soins douloureux neonatologie le nombre médian de gestes pour une durée de 14 jours était de 115 avec 20 % d’analgésie spécifique. EVALUATION DE LA DOULEUR ET PRISE EN CHARGE Anticiper et prévenir les douleurs induites aux soins, actes techniques, examens. Soins douloureux en réanimation Etude 2011 * Enquête Dolorea 2004 Sous-évaluation de la douleur aux 56% des patients ventilés éprouvent des douleurs aux soins soins , 15% 64% des patients ont des douleurs modérées à sévères 32% pas d’antalgie Les soins les plus douloureux sont: Publication américaine Prélévement artériel 63% pas d’antalgie gestes douloureux Pose de cathéter central Ablation drain, cathéters fémoraux *Merouani K, prise en charge de la douleur liée aux soins dans 7 Réfection de pansement services de réanimation de basse normandie(2004-2009) Thèse de doctorat en medecine, université de caen 2011. Mobilisations Radiographie au lit L’extubation (douleur sévère pour 48%) EVALUATION DE LA DOULEUR ET PRISE EN CHARGE EVALUATION DE LA DOULEUR ET PRISE EN CHARGE - 145min pour commence les per os = soins efficacité du #t pour donet ir=min EVALUATION DE LA DOULEUR ET PRISE EN CHARGE EVALUATION DE LA DOULEUR ET PRISE EN CHARGE Les méthodes non pharmacologiques Méthodes physiques Thermothérapie Cryothérapie Massages TENS : neuro stimulation transcutanée Le « peau à peau », Allaitement maternel Buzzy Contention douce Portage, emmaillotage, nidcap, EVALUATION DE LA DOULEUR ET PRISE EN CHARGE Les méthodes non pharmacologiques Méthodes cognitivo- comportementale Psycho éducation, information par le jeu Education thérapeutique Ecoute active, relation d’aide Le renforcement positif Le coping* Présence des parents(enfants) Environnement rassurant, calme * il s’agit du processus qu’une personne mets en place face à un événement éprouvant afin d’ajuster ou diminuer l’impact sur son bien- être physique et psychique EVALUATION DE LA DOULEUR ET PRISE EN CHARGE Les méthodes non pharmacologiques Méthodes psycho – corporelles La distraction (VAKOG) L’hypnose et l’hypnoanalgésie La sophrologie La relaxation Les massages conforts L’art thérapie Marie-Elisabeth Faymonville, Anesthésiste-réanimateur, dirige, depuis 2004, le Centre de la Douleur et participe activement, comme médecin référent, à l’Equipe Mobile de Soins Palliatifs du C.H.U. de Liège EVALUATION DE LA DOULEUR ET PRISE EN CHARGE ▪ L’équipe multidisciplinaire ▪ L’équipe pluridisciplinaire est composée de médecins, d’infirmières, de psychologues, de kinésithérapeutes, d’un ergothérapeute et d’une assistante sociale, qui accompagnent les patients douloureux afin de les aider à mieux appréhender et gérer leur douleur au quotidien au travers de différents outils. Médecin algologue Infirmière algologue Psychologue Psychomotricienne Assistante sociale Kinésithérapeute Assistant pastoral Diététicienne Ect… EVALUATION DE LA DOULEUR ET PRISE EN CHARGE ▪ Centre de compétence de prise en charge de la douleur chronique Luxembourg EVALUATION DE LA DOULEUR ET PRISE EN CHARGE Type de soin Moyens non Moyens pharmacologique pharmacologiques Toilette Distraction, confort MEOPA si besoin, morhine (chaleur),massage, travail su patient déjà sous en binôme traitement Transfert Matériel adapté MEOPA Travail en binôme Pansement Installation adaptée du Xylocaine ou EMLA, patient, du soignant, MEOPA distraction, matériel adapté Prélèvement sanguin Matériel: épicranienne, taille Créme analgésiante EMLA, garrot, aiguille, installation, MEOPA distraction, buzzy, Solution sucrée allaitement maternel EVALUATION DE LA DOULEUR ET PRISE EN CHARGE ▪ La langage positif Eviter Préférer Ne vous inquiétez pas Soyez tranquille N’ayez pas peur Soyez rassurer ça ne va pas faire mal Il se peut que vous ressenyiez un leger picotement, pincement, Ca va être froid (antiseptique) Vous pouvez ressentir une sensation de fraicheur sur votre peau Je vous mets le masque Je vous fauit inspirer un air agréable Ne bougez pas Rester immobile, tranquille, EVALUATION DE LA DOULEUR ET PRISE EN CHARGE ▪ Conclusion ▪ Les soins intensifs : au-delà de la douleur – YouTube ▪ LES SOINS INTENSIFS : AU-DELÀ DE LA DOULEUR EVALUATION DE LA DOULEUR ET PRISE EN CHARGE Bibliographie Bibliographie REFERENCES ▪ Registered Nurses’ Association of Ontario (2013). Assessment and Management of Pain (Third edition). Toronto, ON: Registered Nurses’ Association of Ontario. ▪ Pascale Wanquet –Thibault (2015) Douleurs liées aux soins, Edition Lamarre. ▪ Moyens non pharmacologiques de prise en charge de la douleur, Pascale Thibault et Nathalie Fournival, edition Lamarre ▪ Pediadol, la douleur de l’enfant, l’essential, 2ème edition ▪ Célestin Lhopiteau Pascale Wanquet Thibault, Guide des pratiques psycho corporelles ▪ Joël Savatofski, Pratiquer le toucher massage ▪ Merouani K, prise en charge de la douleur liée aux soins dans 7 services de réanimation de basse normandie(2004-2009) Thèse de doctorat en medecine, université de caen 2011. ▪ Société française de l’étude et du traitement de la douleur (SFETD), Livre blanc de la douleur 2017,2022 ▪ FHLUX.LU – Fédération des Hôpitaux Luxembourgeois ▪ A - N° 10 / 18 février 1998 (public.lu) ▪ Législation (anil.lu) ▪ Charte européenne des droits des patients: 14 droits - Portail Santé - Luxembourg (public.lu) ▪ Haute Autorité de santé/DAQSS/EVOQSS. Liste des échelles acceptées pour mesurer la douleur. ▪ International Association for the Study of Pain | IASP (iasp-pain.org) ▪ Réseau douleur à Genève aux HUG – HUG, Pulsations, Hôpitaux de Genève Association Sparadrap: Eviter et soulager peur et douleur | Sparadrap Association Sparadrap : https://sparadrap.org/professionnels/eviter-et-soulager-peur-et-douleur CNRD : Centre National de Ressources de lutte contre la Douleur – 2017 Accueil - SFETD - Site web de la Société Française d'Etude et du Traitement de la Douleur (sfetd- douleur.org) Thank you! ▪ For more information on the Universtiy of Luxembourg: www.uni.lu ▪ For a virtual tour of the Belval Campus, please visit: www.virtualtour.lu/uni