TDM Terminologie - 3.2 TDM Radiologie, 2024-2025 PDF
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2024
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These notes cover medical imaging, radiological analysis and the use of X-rays. The document summarises radiography with reference to various aspects like equipment, the properties of X-rays, and visualisations.
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PATI1B08TIB Technologie des matériels d'imagerie et de médecine nucléaire in vivo - Terminologie médicale 3.2 TDM: Radiologie 1 bachelier technologue en imagerie médicale Année académique 2024-2025 Radiologie. Les rayons X. Les rayons X sont des rayonnements élec...
PATI1B08TIB Technologie des matériels d'imagerie et de médecine nucléaire in vivo - Terminologie médicale 3.2 TDM: Radiologie 1 bachelier technologue en imagerie médicale Année académique 2024-2025 Radiologie. Les rayons X. Les rayons X sont des rayonnements électromagnétiques dont la longueur d'onde est de l'ordre 10-8 cm Le tube à rayons X. 1. Cathode; 2. Filament incandescent; 3. Foyer; 4. Anode; 5. Espace sous vide; 6. Diaphragme plombé; 7. Faisceaux de rayons X utiles. Le tube à rayons X (suite). 5.2. Le tube à rayons X (suite). Une source d’électrons Un filament porté à incandescence libère des électrons. Le courant de chauffage est mesuré en milliampères Une accélération Les électrons sont accélérés par une tension appliquée entre le filament (cathode) et la cible (anode) La tension est mesurée en kilovolts Le tube à rayons X (suite). Un tube sous vide Anode Pièce métallique assurant le freinage des électrons accélérés En tungstène La surface qui reçoit les électrons s’appelle le foyer Équipée d’un dispositif de refroidissement Une gaine plombées Une fenêtre laisse passer le faisceau de rayons X utile Diaphragme plombé Le tube à rayons X (suite). Le tube à rayons X (suite). Propriétés des rayons X. Ils sont pénétrants, la force de pénétration est liée à la tension appliquée au tube à rayons x; Ils se propagent en ligne droite dans toutes les directions de l'espace; Ils sont atténués en traversant des corps. L'atténuation est d'autant plus importantes que le corps traversé est épais et dense; Propriétés des rayons X. Ils noircissent des émulsions photographiques; Ils provoquent l'illumination de certains sels minéraux; Ils décroissent en fonction du carré de la distance; Ils ont des effets biologiques. La chaînes radiologiques. 1. Le tube à rayons X; 4. L'optique; 2. Le patient; 5. La caméra de télévision; 3. L'amplificateur de 6. l'écran. brillance; L'analyse de l'image. Les contrastes naturels. Un cliché radiographique comporte une échelle de densité allant du noir au blanc. Les différences de densités résultent de l'épaisseur et de la composition des tissus traversés. Les produits de contraste. L’air Les opacifiants: Le baryum Les produits iodés hydrosolubles Les composés huileux (lipiodol) Les qualités de l’image radiologique. Le contraste Il représente, sur le cliché, la différence entre les plages noires et les plages blanches Il dépend des conditions techniques de réalisation et de l’acuité visuelle de l’observateur ▪ Les rayonnements peu ou moyennement pénétrants fournissent un contraste riche (os, contraste iodé) ▪ Les rayonnements pénétrants (sup. à 100kV) fournissent un contraste plus faible, mais: dose plus faible, diminution du temps d’exposition, augmentation des informations Atténuation du diffusé (diminution du volume irradié, dos plombé des cassettes, grille anti diffusante) (Qualité du développement – plus beaucoup d’actualité aujourd’hui) Les qualités de l’image radiologique (suite). La grille anti diffusante (cfr cours de TP Rxco) Les qualités de l’image radiologique (suite). La netteté Elle dépend différents facteurs: La taille du foyer: ▪ Plus le foyer est petit, plus la radiographie est bonne – notion de flou géométrique et de pénombre ▪ Un petit foyer ne peut avoir une puissance élevée Les qualités de l’image radiologique (suite). La distance objet-film: ▪ Plus la structure est proche de la structure d’enregistrement, plus le cliché est net La distance foyer-film: notion d’agrandissement Les qualités de l’image radiologique (suite). Le flou cinétique. ▪ Il est lié au mouvement du sujet ou de l’organe ▪ Il diminue si le temps de pose Radiologie osseuse et articulaire. Les os Architecture osseuse. Le tissus osseux spongieux et le tissus osseux compact sont répartis différemment selon qu'il s'agisse d'un os long, court ou plat. Les os courts et plats sont constitués de tissus osseux spongieux enveloppé par de la corticale compacte. – 1. tissus spongieux – 2. corticale – 3. médullaire Les os. Architecture osseuse. Aspect radiologique ▪ Par leur charge importante en calcium et en phosphore, les os sont radiologiquement visible sans préparation. ▪ Le périoste et le cartilage articulaire sont radio transparents. ▪ La corticale est compacte et radio opaque. ▪ Les travées osseuses sont parfois visibles. Les os - Notions importantes. Le principes des tangences: parmi les contours d'un objet, seuls ceux qui sont tangen- tiels à l'axe du rayon incident, apparaissent nettement sous forme d'une ligne. La densité apparente varie en fonction de la composition de l'objet et de son épaisseur. Les os - Sémiologie osseuses. Les lésions osseuses peuvent se résumer à trois types d'anomalies: Anomalies de densité: – directement fonction de la charge calcique; – mesurée par l’index cortico- médulaire du tibia. ((4-5)/4) Les os - Sémiologie osseuses. 1) Diminution de l'opacité osseuse = radio transparence. Processus généralisé (déminéralisation) Processus localisé (lésion infectieuse, tumorale, traumatique, …) 2) Augmentation de densité. Diffuse: affections sanguines, intoxication par les métaux lourds, … Localisée: réaction de l'os (contact d'une lésion) ou tumeur osseuse. Les os - Sémiologie osseuses. Anomalies de densité: 1) Processus destructif: Image en lacune (zone sans calcium) Caractéristiques: – Localisation – Forme et dimension – Contours 2) Processus constructif Les articulations - Sémiologie articulaire. L'interligne: [espace articulaire et cartilages qui sont radiotransparents]. Élargissement (épanchement articulaire) Pincement: – Global (arthrite) – Localisé (arthrose, ménisque) Disparition: ankylose Les épiphyses Les parties molles Les axes du segments de membre Les fractures. Les variétés de fractures 1. Transversale 2. Oblique 3. Spiroïde 4. Décollement épiphysaire (pédiatrie) Les fractures. Les déplacements 1 angulation 2 baïonnette 3 décalage et rotation 4 4 chevauchement Préparation du patient. Informer de l'examen et de son but. Identification du patient. Pas de préparation spécifique en radiologie standard. Pas de bijoux, corps métalliques dans la zone à explorer. Si arthrographie: –Rasage localisé du site –CI des produits de contraste Préparation du patient. (suite) La zone d'investigation sera dénudée ou couverte d'un vêtement léger sans matière métallique. ! Transmettre: –Les particularités de mobilisation du patient –Les données si infection Suivi spécifique post-examen. Radiologie standard: néant. Arthrographie: –Réaction allergique. –Repos relatif pendant 2 jours. Le système respiratoire. Anatomie Technique. 2 clichés: –Face –Profil Patient debout Torse nu ou légèrement couvert Retirer les objets métalliques dans la zone d'intérêt Radioanatomie. Arbre trachéobronchique. Les poumons. Silhouette cardiaque. Poche à air gastrique. Préparation. Information de l'examen et de son but Identification du patient Déroulement de l'examen Transmettre: –Les particularités de mobilisation –Les données si infection Suivi. Pas de suivi spécifique. Le système digestif. Anatomie. Le tube digestif comprend: l'œsophage, l'estomac, le duodénum, l'intestin grêle, le colon et le rectum. Les organes abdominaux: le foie, la vésicule biliaire, le pancréas et la rate, ne se voient pas sur les clichés standards. Abdomen sans préparation. En décubitus dorsal Debout si recherche de niveaux hydro-aériques Préparation spécifique: néant Suivi post-examen: néant New England Journal of Medicine O.E.D. simple contraste. Œsophage, estomac, duodénum en simple contraste Exploration du tractus digestif supérieur, en réalisant des clichés au fur et à mesure de la progression du contraste. Technique. Ingestion de baryte (± 75cc) ou de gastrographine en position debout et couché Clichés réalisés au fur et à mesure de la progression du contraste Durée de l'examen: 20 minutes Contre-indications. Relatives: –Patient non collaborant, agité –Fausses déglutitions importantes Absolue: viscère perforé Préparation. A jeun 8 heures avant Préciser sur la demande: –Infection –Diabète –Glaucome –Hypertrophie prostatique Suivi post-examen. Risque de constipation. O.E.D. double contraste. Exploration du tractus digestif supérieur. Technique. Ingestion de granules (gastrovison) et de 10cc d'eau Ingestion de la baryte Debout pour ingérer les granules et le contraste, clichés de l'œsophage Décubitus divers pour le reste de l'examen Réalisation des clichés au fur et à mesure de la progression du contraste Durée: 30 minutes Contre-indications. Relatives: –Patient non collaborant, agité –Fausses déglutitions importantes Absolue: viscère perforé Préparation. A jeun 8 heures avant Préciser sur la demande: –Infection –Diabète –Glaucome –Hypertrophie prostatique Suivi post-examen. Risque de constipation. O.E.D. transit. Exploration du tube digestif haut et de l'intestin grêle. Technique. Début de l'examen identique à l'O.E.D. Poursuite de l'ingestion du contraste dilué Décubitus divers pour le reste de l'examen Réalisation des clichés au fur et à mesure de la progression du contraste Durée: 1 à 2 heures Contre-indications. Relatives: –Patient non collaborant, agité –Fausses déglutitions importantes Absolue: viscère perforé Préparation. 3 jours avant, s'abstenir de médicaments à base de bismuth A jeun depuis 8 heures Suivi post-examen. Risque de nausées. Risque de constipation. Lavement baryté. Etude radiographique et visualisation des voies digestives basses jusqu'à l'intestin grêle après injection par voie rectale d'un simple contraste (micropaque ou gastrographine) ou d'un double contraste (solution radioopaque plus air). Technique. Mise en place de la sonde rectale en décubitus latéral. Injection du produit de contraste. Multiples positions pour la progression rétrograde du contraste. Les clichés sont réalisés au fur et à mesure de la progression du contraste. Durée: 30 à 45 minutes. Contre-indications. Relatives: –Patient non collaborant, agité –Présence de substances radioopaques dans l'abdomen Absolue: viscère perforé Préparation. 3 jours avant, régime sans résidus La veille, après le repas du soir, prendre le Prépacol (liquide), puis les 4 comprimés et boire 2 litres d'eau. Le jour de l'examen, repas léger. Suivi post-examen. Risque de constipation. Douleurs, crampes abdominales. Ballonnements (surtout si double contraste) Le système urinaire. Anatomie. Le système urinaire est composé des reins, des uretères, de la vessie et de l'urètre. Urographie intraveineuse. Radiographie de l'appareil urinaire après administration par voie intraveineuse d'une substance radioopaque qui s'élimine par les reins. Technique. Appareil urinaire simple et petit bassin à 30 degrés. Tomographies rénales. Injection du contraste intraveineux Tomographies rénales précoces. Visualisation des uretères. Compression des uretères au niveau du petit bassin. Clichés de l'appareil urinaire haut. Technique (suite). Décompression brusque et clichés des uretères. Attente du remplissage de la vessie. Clichés de vessie. Urines permictionnelles. Patient vide la vessie. Cliché du résidu vésical. Durée: 1 heure. Contre-indications. Relatives: –Allergie à l'iode –Insuffisance rénale modérée Absolue: –Insuffisance rénale si créatinine supérieure à 2 grammes par litre Préparation. 3 jours avant, pas de médicaments à base de bismuth et régime sans résidus. La veille: –pas de boissons gazeuses, d'alcool ou de jus de fruits. –Le matin, une dragée de laxatif. –Le soir, repas léger et deux dragée de laxatif Le jour de l'examen, à jeun depuis minuit. Suivi post-examen. Allergie tardive. Vérifier la fonction rénale. Encourager le patient à boire pour éliminer le produit de contraste. Cystographie. Radiographie de la vessie remplie d'une substance radioopaque (Télébrix 12 sodium) La cystographie peut être réalisée par voie rétrograde ou par voie suspubienne (si le sondage vésical est déconseillé) Technique. Appareil urinaire simple et petit bassin à 30 degrés. Sondage vésical ou ponction suspubienne. Vidange de la vessie. Injection lente du produit de contraste. Vérification par scopie afin de rechercher un éventuel reflux. Technique (suite). Lorsque la vessie est remplie, clichés (face, profil, trois quarts). Urines permictionnelles. Clichés du résidu vésical après miction. Durée: 1 heure. Contre-indications. Relatives: –Allergie aux produits de contraste. Absolue: –Infection urinaire. –Présence de substance radioopaque dans l'abdomen. Préparation. Préparation: néant Suivi post-examen. Allergie tardive. Risque d'infection urinaire. Urétrographie rétrograde. Visualisation de l'urètre par injection d'un produit de contraste par voie rétrograde. Technique. Appareil urinaire simple. Injection lente du produit de contraste par connexion d'une seringue directement au bout du méat urinaire, ou par l'intermédiaire d'une sonde à ballonnet placée en début de l'urètre. Le patient est en léger décubitus latéral gauche. Clichés au fur et à mesure de la progression rétrograde du contraste. Durée: 15 minutes. Contre-indications. allergie aux produits de contraste. Préparation. Préparation: néant Suivi post-examen. Allergie tardive. Risque d'infection urinaire.