Synthèse Génétique Chapitre 7 (2022-2023) PDF

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cancer genetics molecular biology genetic mutations cell biology

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This document is a summary of chapter 7 on the impact of mutations and the molecular basis of cancer. It appears to be educational material. It covers topics such as cancer, genetic abnormalities, and types of cancer cells, written in a concise manner.

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Chapitre 7 : Impact des mutations, bases moléculaires du cancer Caryotype d’un être humain. On voit bcp de CH surnuméraires, certains ne sont pas homologues→ diversité dans la taille = pb de délétion ou de duplication. Les couleurs sont liées à une coloration des CH. Chaque C...

Chapitre 7 : Impact des mutations, bases moléculaires du cancer Caryotype d’un être humain. On voit bcp de CH surnuméraires, certains ne sont pas homologues→ diversité dans la taille = pb de délétion ou de duplication. Les couleurs sont liées à une coloration des CH. Chaque CH a une couleur à la base. On voit qu’il y a de translocations : des morceaux de CH sur d’autres CH. On vit ici le caryotype d’une cellule cancéreuse, qui a accumulé une série de modifications structurales + délétions, substitution, duplication de petites tailles (mutations ponctuelles). Le cancer, maladie génétique : Anomalies qui conduisent au dvpt d’une cellule tumorale (différent de cancéreuse). Les anomalies qui touchent une cellule cancéreuse peuvent affecter pls processus de la cellule. On a ici une liste des processus majeurs affectés dans une cellule cancéreuse, notamment la réparation des dommages à l’ADN, les pb du cycle cellulaire et l’apoptose. Il faut savoir qu’une cellule cancéreuse est dédifférenciée, à l’inverse des autres cellules du corps. Elles perdent donc un certain nb de caractéristiques spécialisées. Au niv d’une tumeur solide, on observe la perte des interactions cellulaires, qui sont responsables du contrôle de la population cellulaire. Par ex : la peau : inhibition de contact pour que les cellules arrêtent de se diviser. Quand les cellules se touchent elles savent leur densité et ces contacts inhibent la division cellulaire. Les cellules cancéreuses vont se diviser de manière anarchique et créer la tumeur. Contrairement à d’autres maladies génétiques, la transformation tumorale va nécessiter l’apparition de pls mutations. Si on veut passer au stade cancer, cela va nécessité des mutations supplémentaires. Le cancer, caractéristiques : Une tumeur est caractérisée par une prolifération cellulaire anarchique: pas de régulation → les cellules se divisent en permanence. Comme les cellules souches, elles sont « immortelles » : elles vont se diviser de manière quasi-indéfinie. Les cellules cancéreuses ont une capacité à se diviser longtemps → tumeur. Tumeur bénigne qui peut évoluer vers un stade malin. Le stade malin est caractérisé par le fait que certaines cellules vont se disséminer dans l’organisme et provoquer la formation de tumeurs secondaires = métastases, d’origine clonale (elles démarrent d’une même cellule qui va se dvp de manière anarchique). Il y a des tumeurs qui vont rester bénignes, c’est l’acquisition de mutation supplémentaires dans ces cellules qui vont lui conférer d’autres propriétés : l’échappement pour pouvoir se disséminer dans l’organisme. Relation entre l’incidence des cancers et l’âge. Des 10aines de mutations sont nécessaires pour avoir une cellule maligne. Pour transformer une cellule normale en tumeur bénigne. Le cancer : stade malin est un processus multi étapes. Il faut un certain nb d’années entre l’exposition à l’agent mutagène et le dvpt d’un cancer. On a remarqué dans le cadre d’Hiroshima et Nagasaki (doses extrêmes de radiations) que les cancers sont apparus 8 à 10 ans plus tard. Des enfants vont parfois être exposés à des doses importantes d’UV, ils ne vont pas dvp un cancer de la peau avant pls années. Souvent les cancers apparaissent plus tardivement dans la vie. Au-delà de 50 ans, bcp + de risques. Dans bcp de cancers, on a pu identifier les gènes mutés et les classer en 2 catégories : proto- oncogènes et gènes suppresseurs de tumeur. A droit : image de la progression d’un cancer du col de l’utérus (au niv de l’épith). Cet épith est une accumulation de couches de cellules différenciées àpd de cellules différenciées au niv de la LB qui prolifèrent normalement de manière régulée et se différencient pour permettre à la couche de garder une taille cste. Quand le système est perturbé au niv de la régulation, il y a une dysplasie : division anarchique des cellules qui vont envahir la zone épith. La tumeur va commencer au stade carcinome qui a envahi l’ensemble de l’ épith (bénin). Ce stade peut évoluer vers un stade malin quand des cellules pourront s’évader de la tumeur pour envahir les tissus voisins. Image g. envahissement du tissu conj par des cellules de la LB. Le cancer, causes : Défaillance des systèmes de réparation de l’ADN : Si les syst de réparations ne fonctionnement plus, des mutations apparaissent, ce qui peut affecter différents processus, dont les processus de réparation eux-mêmes. Certains dommages peuvent échapper au syst de réparation et peuvent être situés dans des gènes de réparation des dommages à l’ADN → défaillance syst réparation. On risque alors de causer des translocations, aneuploïdies, etc... on a alors un syst boule de neige, qui va s’amplifier. Déstabilisation génomique : translocation réciproque qui peut provoquer le dvpt d’un cancer (leucémie myéloïde chronique) liée à la formation d’une gène hybride. En effet, la translocation va provoquer la fusion du gène BCR et ABL, ce nv gène va alors coder pour une kinase (qui va phosphoryler des prot impliquées dans la division cellulaire : normalement fonction régulée : activée si liaison facteur de croissance uniquement). Quand le gène ABL de la kinase est lié au gène BCR, le nouveau gène va coder sur une prot avec la fonction de la prot ABL mais sans régulation. Cette prot sera donc active en permanence, il va y avoir en permanence phosphorylation du substrat, même sans liaison du facteur de croissance. La cellule va se diviser constamment, ce qui va provoquer le dvpt d’une tumeur. X.P. : hypersensibilité aux UV qui entraine une formation de tumeurs au niv de la peau. Il est lié au niv du syst de réparation par excision de nucléotides → pas de réparation des dimères de thymine provoquées par les UV. Pb Mismatch repair → pas de correction des mismatch → apparition de substitution. On a l’arbre généalogique d’une famille avec des mutations dans le génome, principalement mes gènes impliqués dans le mismatch repair, la mutation des syst de réparation cause un phénotype hyper-mutateur (mutations permanentes dans les cellules) → mort rapide car accumulation de mutations et dvpt des cancers, notamment le cancer colorectal sans polype. Perturbation du cycle cellulaire : Le contrôle du cycle cellulaire peut être affecté. Le cycle cellulaire doit être parfaitement régulé : mitose 1 fois par cycle cellulaire, idem réplication ADN : limitée à la phase S, que si la cellule est dans un état permettant cette phase S, cad que le génome doit être suffisamment bon pour être répliqué → pas de réplication si cassures grâce aux check point). Il y a un check point à la transition G1-S, pdt la phase G2 (s’assure que la synthèse d’ADN s’est fait correctement avant la mitose) et un 3ème checkpoint avant la mitose qui s’assure que les fibres du fuseau mitotique se sont formées correctement et que les CH sont bien attachés. C’est fondamental de contrôler les étapes du cycle cellulaire pour que tout se fasse de manière correcte. Il peut y avoir des pb au niv des checkpoint, notamment dû aux mutations. La transition entre les phases est assurée par les cyclines. Ces prot n’ont pas une fonction enzymatique propre à elles, elles vont se lier avec des kinases (CDK : cycling dépendant kinase). C’est seulement une fois associées à des cyclines qu’elles pourront exercer leur fonction de kinase. On voit ici un graph représentant la prod des cyclines au cours du cycle cellulaire. On voit que la cycline E est produite au niv de la transition G1-S : cette cycline est importante pour cette phase de transition. D’autres cyclines sont importantes à d’autres stades : cycline D pdt la phase S, etc... Le contrôle des différentes phases du cycle cellulaire dépend de la présence de cyclines, qui vont s’associer à leur kinase permettant la phosphorylation des substrats importants pour les différentes phases. on voit que les cyclines interviennent à différents moment. De plus, une même CDK peut interagir avec pls cyclines (pas une relation exclusive). Inhibition de l’apoptose : L’apoptose est la mort cellulaire programmée. Des cellules se suicident dans le cadre de la régulation d’une pop cellulaire. Les lymphocytes T par ex doivent se situer dans une certaine fourchette, si on en a trop peu pb de syst immunitaire, si on en a trop reflet d’un cancer du sang. Une manière de la contrôler est en provoquant la mort cellulaire programmée de certaines cellules si on dépasse une certaine densité. Le récepteur FAS va lier le liguant FAS produit par les LT eux-mêmes. Si la concentration en liguant est trop élevée, elles vont en se liant activer une voie de signalisation qui implique la mitoC et qui va entrainer l’activation d’enzymes (caspase : protéases qui vont dégrader des prot). Les caspases sont produites à l’état de précurseurs et seront activées par une autre caspase qui va cliver une partie de la prot (réaction en chaine). Cette réaction implique la mitoC. Certaines prot (Bak, Bax) vont provoquer la formation de pores au niv de la mb de la mitoC et provoquer le relargage dans le cytoplasme du cytochrome C qui va activer des complexes du cytoplasme qui vont activer des caspases. Finalement, il va y avoir dégradation de l’ADN au niveau du noyau. D’un point de vue morphologique, la 1ère étape de l’apoptose est la condensation de l’ADN en périphérie du noyau. Ensuite, on va voir un phénomène de blebbing (la mb va former des invaginations : blebbs) qui vont s’accentuer au cours du temps et in fine vont former une vésicule apoptotique dans laquelle l’ADN (déjà sorti du noyau : dans le cytoplasme) va se retrouver pour ensuite être dégradé et éliminé de l’organisme. On appelle ça mort cellulaire programmées car ça se fait tjrs de la même manière. L’apoptose peut être activée de différentes manières, pas tjrs FAS, parfois des agents internes, des agents inducteurs (molécules/radiations capables d’induire l’apoptose). Ce n’est pas tjrs dans le cadre d’une régulation de la pop cellulaire, mais parfois en réponse à des agents stressant. L’apoptose se produit tjrs suite à l’activation de voies signalétiques. S’il y a mutation au niv des prot Bax ou du récepteur, ou du liguant par ex, on va perturber la voie signalétique et il n’y aura pas d’apoptose, alors la pop va croitre. Il est important d’avoir une réparation des dommages à l’ADN correct, une régulation du cycle cellulaire approprié et des checkpoint pour que les phases du cycles cellulaires aient lieu dans le bon ordre et une régulation de la pop cellulaire appropriée sinon prolifération anarchique. La plupart du temps dans les cellules cancéreuses, aucun des 3 processus fonctionnent alors que les 3 doivent fonctionner pour que tout se passe bien. Gènes impliqués dans le cancer : Le proto-oncogènes : On a identifié une série de gènes mutés dans les cellules cancéreuses ou tumorales et on les a classés en 2 catégories. Les proto-oncogènes sont des gènes dont la mutation va entrainer la transformation tumorale. A l’état sauvage, il code pour une prot qui a une fonction associée à la croissance et la division cellulaire (facteurs de transcription, kinases, cyclines...). S’il est muté, il peut se transformer en oncogène. Alors la prot encodée va perdre la régulation de sa fonction. Ainsi sa fonction va être constitutive (permanente). Par ex : BCR-ABL. On peut qualifier ces mutations de gain de fonction (perte de régulation). Plutôt que de phosphoryler à certains moment, on phosphoryle tout le temps, on est boosté. Ce gain de fonction va donner un phénotype dominant. Ainsi si chaque CH est présent en 2 exemplaires chaque gène est présent en 2 exemplaires (2 allèles). Si le proto oncogène est présent sous forme de 2 allèles et que l’un est muté ça va le transformer en oncogène. Cet oncogène va avoir une fonction permanente. Le fait d’avoir seulement un des 2 allèles mutés fait qu’on va avoir une fonction permanente, pas besoin que le 2ème soit muté pour avoir le caractère gain de fonction. Cela va conférer un caractère dominant : 1 allèle muté suffit pour avoir un caractère mutant. Exemple : le gène codant pour la cycline D1 a été dupliqué (pls copies). Si chacune des copies est transcrite et que le transcrit est traduit en prot, la cellule va fabriquer trop de cycline D1 → perte de régulation de la prod de cette prot. Cela va se traduire par une suractivation de la voie dépendante de cette cycline. La CDK associée va phosphoryler une prot Rb1 associée au facteur de transcription (E2F). Tant que E2F est lié à Rb1, le facteur ne peut pas se lier ailleurs (il est séquestré). Une fois que CDK4 va phosphoryler Rb1, E2F va être libéré, ce qui va stimuler la division cellulaire. La présence de la cycline D1 va activer CDK4 qui va phosphoryler Rb1 et donc libérer E2F (associé à la division celulaire). S’il y a trop de cycline D1, E2F va activer en permanence la division cellulaire. La cycline D1 est alors un oncogène. La prot RAS va s’associer à un récepteur qui lie un facteur de croissance. RAS lie le GTP puis active une voie signalétique constituée de kinases. Cette voie va activer les facteurs de transcription spécifiques, impliqués dans l’expression de gènes qui vont indirectement contrôler la div cellulaire. S’il n’y a pas de facteur de croissance sur le récepteur, cette voie est inactive. RAS va devenir inactivé en hydrolysant le GTP en GDP normalement. On a identifié des mutations au niveau de RAS. Mutation au niv d’une glycine et d’une glutamine. Elles seront transformées en arginine. Ces 2 mutations sont situées au niv du site actif de la prot RAS. La fonction catalytique de RAS est d’hydrolyser le GTP en GDP, ce qui va l’inactiver. Elle ne sera plus capable d’hydrolyser le GTP et va rester associée en permanence au GTP, elle va donc en permanence activer la voie de signalisation. C’est à nouveau une mutation à caractère dominant, c’est un gain de fonction (on boost la division cellulaire). Un gène qui code pour une prot au niv de la régulation cellulaire peut être qualifié de proto- oncogène si une mutation touche ce gène et stimule sa fonction, on peut le qualifier d’oncogène. Ces mutations ont un caractère dominant, le fait de muter 1 allèle suffit à créer un phénotype tumoral. Les gènes suppresseurs de tumeurs : Gènes qui codent pour des prot qui contrôlent le cycle cellulaire (rôle inhibiteur) ou l’apoptose. Ce sont des suppresseurs de tumeur : inhibiteur sur la prolifération cellulaire. Si on mute 1 des allèles de ces gènes, on perturbe sa fonction inhibitrice mais l’autre allèle peut coder pour une prot fonctionnelle. Pour dvp un phénotype tumoral en lien avec des mutations au niv de ces gènes, il faut muter les 2 allèles (→ récessif). P53 code pour un facteur de transcription : il a + de 50 gènes cibles, qui vont être impliqués dans l’expression de facteurs de transcriptions notamment, qui permettront l’activation d’autres gènes. Ce p53 est qualifié de gardien du génome car sa fonction est le contrôle négatif du cycle cellulaire. Par ex au niveau du checkpoint G2. Il peut aussi coder pour des prot de l‘apoptose. Ce gène est codé en permanence mais la prot n’est pas fonctionnelle en permanence. Elle est maintenue inactive dans le cytoplasme par liaison à une prot mdm2 (ubiquitine ligase). Elle va lui ajouter des ubiquitines qui vont marquer p53 pour la dégradation. Cela va attirer le protéasome qui va se dégrader p53. Si on a besoin de ce p53, on va le libérer de mdm2 et donc être stabilisé et exercer sa fonction. On le produit en permanence mais on le dégrade en permanence aussi, cela lui permet une réponse très rapide. On a remarqué que la prod de p53 est altérée dans + de 50% des cancers. S’il n’est plus produit, il ne peut plus arrêter le cycle cellulaire ni induire l’apoptose. Indépendamment de sa dissociation de mdm2 pour l’activer, il doit en plus être activé post traductionnellement par phosphorylation et d’acétylation. On doit donc le stabiliser et l’activer. Potentiellement, cdk4, cycline D1, E2F sont des proto-oncogènes. Mais on ne les qualifie que s’ils ont été reconnus comme mutés lors de cancers. Rb1 a un effet inhibiteur ce n’est donc pas un proto oncogène. P21 est sous le contrôle du facteur de transcription p53 et a pour fonction d’inhiber la transcription des gènes Cyclines D1. Ainsi p53 et p21 sont des gènes suppresseurs de tumeur. Ainsi dans une même voie signalétique on a des gènes suppresseurs de tumeurs et des proto-oncogènes. Une voie signalétique peut être contrôlée + ou –. Contrôle de p53 sur l’apoptose. P53 va se placer sur le promoteur de gènes codant pour des prot qui vont perméabiliser la mb de la mitoC et permettre le relargage du cytochrome C p53 a donc une action indirecte sur la mitoC et a un rôle pro apoptotique in fine (BAX : gène cible). Rb1 : mutations dans le gène dans le cas de rétinoblastomes (tumeur au niv des yeux) mais aussi dans d’autres cancers. Dans le cas du rétinoblastome, 2 formes : familial et sporadique. Chez les familles qui dvp des rétinoblastomes, mutation d’un des allèles rb1. Dans ces familles la moindre mutation au niv de l’allèle sauvage conduit au phénotype tumoral. Dans le cas des rétinoblastomes sporadique, il faut que les 2 mutations appraissent, la proba de dvp un rétinoblastome sporadique est moindre qu’un rétioblasome dans un cadre héréditaire. Ce tableau reprend un ensemble de proto-oncogènes et de gènes suppresseurs de tumeur. Il n’est pas exhaustif. On y retrouve des acteurs dont on a parlé (RAS, CDK, cyclines, mdm2, p53, rb1...). La prot BCl2 est une prot anti-apoptotique, qui va empêcher la perméabilisation de la mb de la mitoC et le relargage du cytochrome C. Potentiellement, toute prot impliquée dans la stimulation du cycle cellulaire/division cellulaire/croissance peut être considérée comme proto-Oncogène. Toute prot qui a un effet inhibiteur sur le cycle cellulaire ou qui promeut la mort cellulaire peut potentiellement être considérée comme gène suppresseur de tumeur. Le processus d’invasion : Le stade tumoral peut évoluer d’un stade bénin vers un stade malin suite à l’acquisition de nv mutations par certaines cellules de la tumeur, qui vont leur donner la capacité de franchir le mb basale (représentée en jaune à et d’envahir le tissu conj voisin. Si à proximité il y a un vsx sangui, ces cellules migrantes vont pénétrer la paroi du vsx par un processus d’intra- vasation, qui va leur permettre d’atteindre la circulation sanguine. Elles vont parcourir la circulation sanguine puis adhérer à la paroi du vsx et sortir du vsx par n processus d’extravasation. Elles vont ensuite s’établir dans des tissus voisins du vsx sanguins et établir une tumeur secondaire = métastase. Pour pénétrer ce vsx sanguin et pour franchir la LB, elles doivent sécréter des enzymes qui vont leur permettre de digérer la LB et ainsi migrer. Il n’y a pas tjrs un vsx sanguin à proximité de la tumeur primaire. Certaines cellules tumorales ont la capacité de promouvoir la fabrication de nv vsx : néo-angiogenèse. Le mélanosome : Mélanome : accumulation de mélanocytes dans une zone donnée. Les mélanocytes perdent complètement le contrôle de leur prolifération. Ils vont proliférer de manière anarchique et former une tumeur. La coloration de cette tumeur est liée à la synthèse d’eumélanine au niv des mélanocytes. Les mélanocytes sont situés à l’interface entre le derme et l’épiderme. Lorsque l’un d’entre eux se retrouve muté et perd le contrôle de la prolifération cellulaire, il va envahir l’épithélium (visible en superficie). Mais ils vont aussi envahir le derme et les tissus conj voisins. Les mélanomes sont retrouvés au niveau de la peau mais aussi au niveau des yeux (iris). La prolifération d’une tumeur au niv de l’œil est représentée ici. Prédisposition au cancer : La prédisposition au cancer est typique des gènes suppresseurs de tumeur, puisqu’ils doivent être mutés au niv des 2 allèle pour obtenir le phénotype tumoral. On a vu au niveau rétinoblastome que des formes familiales sont liées à la transmission de génération en génération d’un allèle muté. Cette transmission de l’allèle muté va prédisposer les individus au dvpt d’une tumeur. Ils ne sont pas atteints du cancer (1 seul allèle muté) mais si le 2ème allèle est muté, ils deviennent homozygotes et dvp le phénotype tumoral. On sait qu’au moins 50 formes de cancers ont une composante héréditaire, notamment le cancer du sein. Le cancer du sein est multigénique (accumulation de mutations) dans le cadre d’un test génétique, on peut suivre une série de cibles (surtout gènes suppresseurs de tumeur) et établit le caractère muté ou sauvage des allèles. La polypose adénomateuse familiale (AFP) est une forme héréditaire, qui prédispose au cancer du côlon. Ça ne représente pas la majorité des cancers du côlon mais cette FAP va entrainer la formation de polypes qui sont liés à une prolifération de cellules mais qui reste à l’état bénin. Ça prédispose pcq c’est un premier stade. On voit ici une échelle du temps. On a une mutation du gène APC, qui va conférer la pathologie (FAP). Le passage à l’état d’adénome bénin nécessite d’autres mutations (stade de tumeur bégnine). Pur passer du stade bénin vers de stades ultérieurs qui conduiront au stade malin (adénome cancéreux), il faut une série de mutations supplémentaire, notamment de RAS et de p53. Ce n’est pas pcq on est atteint de la FAP qu’on va systématiquement dvp un cancer du côlon puisqu’il faut par ex pour p53 que les 2 allèles soient mutés pour perturber sa fonction. C’est donc un processus multigénique qui prend pls années à se dvp. Virus et cancer : Au début du 20°S, un scientifique a utilisé le poulet comme modèle pour étudier certaines formes de cancers, comme les sarcomes. Dans le cadre de ses expériences, il a remarqué qu’en prélevant un sarcome avec une seringue et en l’injectant dans un poulet sain, le poulet sain dvp un sarcome. Il y a une forme de contagion du cancer chez le poulet. Il a identifié que les extraits injectés contenaient des virus (rétrovirus : qui nécessitent le passage par le génome de l’hôte). Rôle des rétrovirus dans l’apparition des cancers : On s’est demandé comment le rétrovirus pouvait induire une transformation tumorale dans une cellule et de transmettre cette capacité à transformer les cellules dans un autre organisme. On voit ici le génome viral (simple). Le rétrovirus quand il va s’intégrer dans le génome de la cellule hôte, au moment de ressortir, il va potentiellement intégrer des gènes de la cellule hôte. On voit ici que le proto-oncogène (c-onc), qui après intégration du génome viral dans le génome de l’hôte au niveau de la région du proto-oncogène, a été activé (oncogène). En effet, le gène est alors sous le contrôle d’un promoteur viral. En général les promoteurs viraux sont relativement forts. Ils vont générer une expression génique importante. Le niv d’expression de l’oncogène devient très important et dépasse la norme d’expression du proto-oncogène –> oncogène. On a donc 1 seule copie mais un promoteur fort → niveau d’expression élevé. Une fois que le virus va être exprimé par la machinerie d’expression et donc converti en ARN viral et réintégré dans une capside virale qui sortira de la cellule infectée, il infectera une cellule saine mais il aura l’oncogène dans son propre génome. Lorsqu’il va se réintégrer dans le génome d’une autre cellule hôte, il va donc amener avec lui un oncogène. Ces cellules nouvellement infectées vont donc exprimer un oncogène et être transformées. Cela explique qu’un virus est capable de transmettre des capacités tumorales. Tous les virus ne font pas ça, ça nécessite une intégration mais le phénomène n’est pas limité aux rétrovirus. On a ici une série de rétrovirus qui ont été identifiés dans différentes espèces et à chaque fois l’oncogène associé. Les virus et les cancers chez l’Homme : A ce jour, on n’a pas vraiment identifié de virus transformants chez l’homme. Il existe des rétrovirus qui infectent l’homme (ex : HIV) mais on n’a pas montré qu’un virus pouvait provoquer une transformation tumorale chez l’homme. cependant, les personnes positives pour le HIV peuvent provoquer des cancers en lien avec le virus mais le virus directement en provoque pas la transformation tumorale. On considère chez l’homme que 15 à 20% des cancers sont associés à des virus (autres que des rétrovirus). Il y a des virus qui ne s’intègrent pas dans le génome humaine mais qui sont capables dans certaines circonstances de provoquer une modification tumorale des cellules qu’ils ont infectées. Ex : Papillomavirus → cancer du col de l’utérus. Des virus peuvent provoquer une leucémie (hépatite B, Epstein-Barr,...). Comment un virus peut provoquer la transformation tumorale sans rentrer dans le génome de l’hôte ? - Le papillomavirus produit 2 prot (encodées par le génome viral). Quand il infecte des cellules hôtes, il va produire ces prot. Elles ont un potentiel oncogénique. Elles vont inhiber l’activité de p53 et de rb1 (=pRB). Ces prot virales ont une action sur les prot de la cellule hôte et les empêche de fonctionner. On empêche ainsi l’apoptose et l’arrêt du cycle cellulaire. De plus, on libère le facteur de transcription E2F et on stimule la division cellulaire. Le papillomavirus peut donc induire la transformation tumorale - Le virus de l’hépatite B agit sur le cycle cellulaire grâce à la prot HBx - Patients HIV + qui dvp le sida sont souvent atteint de taches au niv du visage ou du reste du corps = lésions de Kaposi. Ces taches correspondent à des sarcomes (tumeurs localisées) liés à l’infection par une herpes virus. Ici c’est l’herpes virus qui est responsable du dvpt de ces lésions. Il produit des prot virales qui ont un impact sur la signalisation cellulaire des cellules infectées. Le HIV infecte les lymphocytes T et affaibli le système immunitaire. Les personnes qui meurent du sida ne meurent pas du virus directement mais d’autres maladies du à l’immunodépression. Remarque : Parfois la cause n‘est pas bien connue. Powered by TCPDF (www.tcpdf.org)

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