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Université Lumière (Lyon II)
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This document appears to be clinical psychology revision notes or study material. It discusses topics such as the evolution of the psyche, the role of symbolism, and the concept of time in subjective experience. It also touches upon methods used by clinicians and includes an overview of subjective history.
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**[Psychologie clinique]** *Ouvrages : * - *manuel de psychologie clinique et psychopathologie général (Roussillon)* - *psychopathologie et psychologie clinique : perspectives intemporelles* *Examen de contrôle terminal : étude de cas clinique (2h) -- deux questions sur le cas a part...
**[Psychologie clinique]** *Ouvrages : * - *manuel de psychologie clinique et psychopathologie général (Roussillon)* - *psychopathologie et psychologie clinique : perspectives intemporelles* *Examen de contrôle terminal : étude de cas clinique (2h) -- deux questions sur le cas a partir des CM et TD* CM -- 13/09 **[INTRODUCTION : ]** L'histoire est composée de plusieurs temps. Ces temps sont des temps de transformations et d'évolutions. La question de la pulsion est la modalité des transformations. La métapsychologie est un ensemble de concepts articulés les uns aux autres, concepts fondamentaux qui réfèrent à la psychanalyse. La métapsychologie permet de repérer les différents fonctionnements de la psyché, de ses lieux fictifs (1^ère^ et 2^ème^ topique). [Symbolisation :] processus -- concept du mouvement -- ce qui s'inscrit dans l'ordre du dynamique, la psyché n'est pas quelque chose d'immobile. Triple processus : mise en signes, mise en forme et mise en sens de l'expérience subjective. L'expérience subjective c'est ce que nous éprouvons, ce qui nous vivons, ce qui renvoie à notre intériorité, qui sont singulières (le travail est pour certains du déplaisir, et pour d'autres du plaisir), du côté de l'affect, du sentiment. On a a faire a un processus de transformation entre une trace d'expérience : expérience sensorielle par exemple, qui s'inscrit sous la forme d'une trace mnésique, qu'on peut traiter et transformer, qui va s'associer a tout un tas de représentations et le coté fantasmatique qui va avec. Cette action de transformation permet de transformer la trace mnésique brut en une représentation de chose (premier symbole mnésique). La représentation devient donc le fruit d'un travail de symbolisation, qui est la symbolisation primaire (premier niveau de symbolisation). La représentation de chose est une image mentale (visuelle, sensorielle, acoustique). Le deuxième niveau est un processus de symbolisation secondaire, qui va donner lieu à une représentation de mots (représentation verbale). Elle peut s'associer à la représentation de choses. Cette représentation de choses va faire parti du système inconscient, dans l'inconscient opprimé (objet de refoulement) va circuler des représentations de choses. Ces représentations de choses vont parfois aussi s'actualiser dans la vie, au présent du sujet, de la conscience, et notamment dans l'objet d'une mise en mots au travers de ce système préconscient-inconscient de la 1ere topique. Cette notion de symbolisation est très importante dans la méthode clinique car c'est l'enjeu des prises en charge et des psychothérapies est de réunir les conditions et de soutenir au mieux ce travail de symbolisation. 1. **[LES QUATRES TEMPS DE L'HISTOIRE SUBJECTIVE]** Accent sur la notion de temporalité : réalité psychique inconsciente. La temporalité est importante quand on parle de subjectif : le temps subjectif n'est pas le temps objectif/chronologique (temps qui nous parait rapide ou interminable). La question de la temporalité est singulière pour chaque sujet, mais aussi pour chaque période de l'existence. 1. **[Le temps archaïque]** Phase archaïque : de 0 a 18mois / 2ans. Cette période irait de la naissance de la vie psychique, jusqu'à l'apparition du langage verbal (renvoie à la distinction entre représentation de choses et représentations de mots). Les sujets n'ont pas véritablement de souvenirs de cette période avant l'apparition du langage verbal car les expériences n'ont pas pu être encodées par des mots. Mais peut être que ces moments-là sont les plus importants : ce dont on ne se souvient pas constitue le contenant de notre personnalité. C'est donc une phase fondamentale. Les expériences infantiles, de notre histoire précoce et archaïque vont être fondamentales car elles vont être à l'origine de la constitution de notre être psychique, d'une première ébauche de notre identité. Nous pourrions dire qu'elles sont à l'origine de la constitution de notre propre narcissisme (narcissisme primaire et investissements d'objets). Nous avons quand même des traces d'expériences, des traces mnésiques de cette phase, qui vont être très actives. Ce qui nous fait penser que la souffrance psychique réfère souvent à l'expérience infantile (ce qui nous fait souffrir c'est les partie enfants de nous). Les personnes sans langage verbal sont privées d'un mode d'expression de la subjectivité, qui est essentiel. Cette période est spécifique car le bébé va être dans une relation de dépendance absolue envers son environnement. Un bébé tout seul ca n'existe pas, il a donc besoin d'un autre pour se sentir exister. Il va se régler sur les réactions de son entourage et surtout sur les traces affectives de l'entourage. Le langage n'apparait pas comme ca d'un coup, ils commencent a comprendre et a contextualiser certains mots bien avant, c'est pourquoi il est important de parler au bébé. Quand on parle, on parle avec les mots mais aussi avec le corps, il y a quelque chose qui va s'associer et persister. Le bebe va être extrêmement attentif et sensible au langage du corps, qui a ses lois propres. Ce langage du corps, des gestes est un premier langage, que le bébé va commencer a développer. Le bébé ne peut pas être en mesure de traiter seul ces expériences (d'où vient la dépendance absolue), il ne peut pas faire ce travail e symbolisation tout seul, il va 'amorcer à partir des réponses de l'environnement (les personnes qui s'occupent du bébé). Ce premier travail de traitement va s'appuyer sur les expériences de symbolisation de l'entourage du bébé. L'environnement va devoir aussi suffisamment s'ajuster au monde du psychisme du bébé. Pour que le bébé commence à symboliser, il va falloir que l'environnement (son père, sa mère) commence a symboliser pour lui (la mère qui commente ce qu'elle fait par exemple). En général, dans les interactions parent/enfant, la mère qui va commenter ce qu'elle fait par exemple. IL y a tout un tas de représentations verbales qui circulent, qui nous rappelle que le langage est aussi quelque chose qui vient du corps, et qui va donner au bébé des représentations s latentes. Le bébé par exemple qui a faim, ou avec les dents qui sortent, commence a se faire entendre, et le parent va tenter d'atténuer ces pleurs, ces cris, qui va signifie qu'il entend bien ces appels et ces pleurs. Ces différentes réponses vont procéder a un traitement, a une atténuation : le bébé va entendre la voix familière de ses parents, et il y a quelque chose qui va commencer à s'ébaucher dans son esprit sous la forme d'indices, de traces (on ne peut pas encore parler de représentations), qui lui permettront d'être un peu plus patient (bébé pas patient car il n'a pas de représentation du temps). Le bébé n'a pas de représentation de la fin de quelque chose (s'il a froid, pas de représentation de quand le froid va prendre fin), alors que nous oui (on sait que le cours fini a 13h45 par exemple). Le bébé a donc besoin d'un environnement adéquat et ajusté (Winnicott : préoccupation maternelle primaire). Il y a une fonction symbolisant de l'environnement, mais aussi une fonction contenante (contenir l'expérience, consolé le bébé...), une fonction de transformation, une fonction réflexive (l'environnement doit être en mesure de refléter les éprouvés, les mouvements psychiques, les vécus internes du bébé). Photo de la chambre d'enfant : une mère en son bébé, qui est aux prises avec des affects dépressifs, tellement aux prises de ces affects la qu'elle ne peut pas être en communication avec son enfant, qui va se détourner d l'objet maternel. On rentre dans une espèce de spirale culpabilisante, qui fait que la mère et le bébé ne vont pas pouvoir communiquer ensemble. On a quelque chose qui est délétère pour l'enfant, qui se retrouve priver de communiquer et donc d'interprétations. Ce sont des expériences potentiellement traumatiques, des situations de détresse, surtout quand elles s'inscrivent dans le temps ou se répètent. Le bébé va avoir tendance à se détacher de la relation à l'autre, et même de se retirer de sa propre vie psychique (par exemple dans les centres ou il fallait s'occuper d'un nombre d'enfant considérable mais pas assez de nurses pour cela : les enfants étaient changés et nourris, mais ils n'étaient pas investis, pas aimé...). Comment le clinicien peut être en mesure de repérer ces traces archaïques ? Si on a pas d mots, qu'est-ce qu'on peut avoir ? Comment essayer de se représenter ces expériences archaïques ? - Le clinicien va utiliser le contre-transfert, et va être à l'écoute de ce qui se passe chez le patient. On peut imaginer que les débordements constitue des éléments qui renvoient à des souffrances archaïques. A partir de la méthode clinique, et de la méthode transfero-contre-transférentielle. 2. Le temps infantile C'est le deuxième temps de l'histoire subjective. Survient a partir de l'acquisition du langage verbal. Il va être capable de symboliser en choses, et de symboliser de façon secondaire également. La symbolisation primaire est encore très utilisée aux alentours de ¾ ans (autour de la sensori-motricité par exemple, enfants très actifs, très dynamiques). Il y a une double modalité (sensorielle et motrice) et double associativité : il va associer avec son corps, avec des sens, mais aussi avec le langage. Intégration de la différence es générations pendant le conflit œdipien (autour de 3/5 ans). Il y a donc des points de repères dans cette phase, qui permettent à l'enfant de Structurer autrement ses propres expériences subjectives (par exemple : l'enfant qui se met a jouer tout seul -- Winnicott : capacité d'être tout seul en présence de l'autre). Il reste relativement dépendance de son environnement, mais il est aussi relativement indépendant car il a la capacité de jouer seul sous le regard de l'autre. C'est une révolution dans la vie de l'enfant mai aussi dans l vie des parents (plus besoin de s'occuper 24h/24 de l'enfant). L'enfant va pouvoir commencer à gérer une partie de ses expériences subjectives seul. Il y a aussi un processus de séparation qui va se préciser et s'accentuer. Ce temps infantile Renvoie à des caractéristiques de fonctionnement psychique qui lui permette de fonctionner seul, de symboliser de façon primaire et secondaire, et aussi de symboliser par le jeu (l'enfant qui commente ce qu'il fait pendant qu'il joue). L'enjeu est très investi dans la thérapie pour ces fonctions de symbolisation. Le jeu ne s'arrête pas quand on arrête de jouer avec des objets : on se met a jouer avec des mots / de représentations. Le temps infantile est aussi le temps des expériences ludiques, qui sont une forme d'apprentissage. Cela permet de construire son identité, qui ne cesse de se transformer au cours de l'existence, et surtout à certains moments de l'existence. On peut considérer que le passage de la phase archaïque du développement a la phase infantile, constitue un temps de passage et donc un temps critique, ou l'enfant va mettre en crise sa propre identité (question du narcissisme identitaire). Au sein de l'infantile, il y a aussi ce qui se passe après la phase œdipienne : c'est la phase de latence. Elle fait suite à la crise œdipienne et est caractérisée par l'apparition d'un surmoi post œdipien : c'est l'intégration de interdits (inceste / meurtre). Le surmoi post œdipien renvoie à l'intériorisation des interdits parentaux, qu'on peut définir comme les règles de vivre ensemble. L'enfant s'aperçoit qu'il y a des règles, pour lui, mais aussi pour les autres : dans son environnement familial, mais aussi dans l'environnement familial des autres, et dans les institutions (école). C'est comme une départicularisation du surmoi, au sens ou les interdits, les normes ne seront plus attachées uniquement aux parents : on passe des interdits parentaux aux interdits sociétaux. Vers 6ans (rentrée au CP) : Devoir maitriser son corps, maitriser sa sensoricité, et investir les représentations. La période de latence (entre 6 et 10 ans) est une période où il y a le processus de sublimation : le sujet commence a investir des objets, des représentations, des images mentales, des pensées... Il va constituer la symbolisation, l'activité représentative comme un nouvel objet pulsionnel. Va se développer sur ce plan la le plaisir de penser avec des représentations, de images mentales. Et là on passe de l'enfant qui jouait sous la surveillance du parent, a cet enfant qui a grandi et qui se retrouve en position de se poser sur le canapé et de prendre plaisir à regarder un dessin animé, ou lire un livre. Cet un investissement d'objet valorisés socialement, qui appelle à l'art de la création. 3. Le temps de l'adolescence C'est le troisième temps de l'histoire subjective. Il est très important car l'adolescence est le produit de l'émergence de ce deuxième temps de la sexualité humaine. On parle de sexualité infantile, d'organisation pulsionnelle... mais aussi de sexualité génitale, c'est-à-dire l'accès à une sexualité adulte, qui va venir ressaisir et agréger certains aspects de la sexualité infantile. Cette sexualité génitale, fait référence à une nouvelle forme de pulsionnalité, éprouvée et vécue de façon effractive (quand la puberté surgit). Cela instaure une forme de rupture avec les autres temps. Cela crée une distinction entre l'avant et l'après. Nouvelle forme de pulsionnalité : la pulsionnalité génitale. Elle donne une forme de révolution subjective et qui va complexifier l'identité de l'adolescent. Les identités s'intègrent. Une nouvelle forme d'identité se forme, et l'enjeu va être de rétablir une identité qui s'était quand même à peu près stabilisée au moment de la latence. Il y a vraiment quelque chose qui tend a se stabiliser. Mais à l'adolescence, le sujet va à nouveau mettre son identité en crise. La crise dans le sens du moment critique, un moment organisateur. C'est parce qu'on est en mesure de se mettre en crise qu'on va pouvoir se réorganiser. Cette phase démarre avec les enjeux pubertaires (image du corps, puberté, rapport à l'autre, pulsionnalité : beaucoup de choses changent). Cette phase prendre une trajectoire qui débouche sur une nouvelle forme de stabilisation, qu'on peut appeler l'Age adulte. *CM -- 20/09* Période de latence : renvoie a des enjeux latents. Il s'agit de considérer cette dimension latente dans la mise en arrière-plan des enjeux pulsionnels. Cette pulsionnalité va s'exprimer a l'abri du regard des adultes. C'est la raison pour laquelle le clinicien de l'enfant va parler de période de latence. On va repérer un mécanisme dans la période de latence : la sublimation. C'est un processus de transformation physique qui utilise les ressources libidinales, pulsionnelles, a des fins de transformation, qui concernent des objets valorises socialement. La pulsionnalité va se mettre au service de a représentation psychique, qui va être investie comme un nouvel objet pulsionnel. Période de remaniement, de transformations en profondeur de l'organisation psychique durant l'adolescence. Pendant cette période, il est question de transformer son identité subjective, son rapport a l'autre, a l'objet et a lui-même. A partir de la poussée pubertaire, il se produit comme une séisme, une forme de déflagration, qui va imposer à la subjectivité une réorganisation d l'identité. Il y a une intensification de la pulsionnalité (vécue avec beaucoup plus de force, en excès). Le sujet va donc tenter de stabiliser ce chaos pulsionnel, mais va se retrouver aux prises avec cette pulsionnalité, qui va lui faire voir le monde d'une façon différente. « Papa, tu as une drôle de façon d'éplucher ta banane » : L'enfant n'a pas à sa disposition toutes les représentations qui lui permettent de signifier ce qu'il vient de se passer : il comprend que quelque chose lui échappe, qui concerne le registre du génital auquel il n'a pas encore accès. Après la puberté, l'enfant va réinterpréter les représentations, les choses vont prendre un autre sens. IL faut penser ces différents temps dans une logique d'articulation : comment ces temps sont ressaisis, en particulier dans le 4eme temps : l'actuel. 4. Le temps actuel A entendre comme le temps présent. Il traverse l'ensemble de périodes de la psyché. On est dans un temps présent mais qui est aussi chargé des traces des périodes de l'histoire. Le temps actuel c'est le temps ou les différentes temporalité de l'histoire vont s'actualiser. Notre présent est en permanence infiltré par les aspects de notre histoire. Malgré le fait que nous vivions au plus près de ce temps de présence, il va se retrouver en partie infiltré par des aspects de notre vie antérieure, de notre passé, et spécifiquement des aspects qui n'ont pas pu être suffisamment intégré à notre vie psychique, pas assez assimilé au sein de notre moi. Le sujet qui souffre psychiquement dans le présent, souffre de ce qui n'a pas été traité / pas suffisamment transformé, de ce qui n'est pas suffisamment advenu de lui-même, il va souffrir du non-intégré de lui-même. Il existe tout un tas d'élément qui objectivement vont bien avoir lieu, mais qui ne vont aps être intégrés subjectivement. Lors qu'on ne peut pas signifier certains évènement, on se retrouve face à des expériences traumatiques (accident, maltraitance, abus...). Le traumatisme est ce qui a manqué au sujet pour se construire de façon harmonieuse. Winnicott - Il ne s'est rien passé la ou il aurait du se passer quelque chose Le traumatisme peut se manifester sur la note de l'excès. IL faut entendre le traumatisme sous la forme de l'action, mais aussi par défaut, par le manque. Ce sont comme des corps étrangers internes, qu'il va falloir assimiler. On enregistre donc des traces mnésiques, mais certaines expériences ne se sont pas intégrées suffisamment pour que le patient en garde un souvenir. Ce non-intégré de notre histoire va avoir tendance à s'actualiser. Il y a 3 types de traces : traces mnésiques, symbolisation primaire et symbolisation secondaire. Les traces s'actualisent dans le temps actuel. A entendre comme une modalité de la répétition (compulsion de répétition, compulsion à l'intégration). Cette répétition va représenter une sorte de seconde chance de pouvoir intégrer ce qui n'a pas pu l'être. Ces temporalités peuvent d'être entremêlées, elles peuvent resurgir en même temps. On pourrait avoir une sorte de représentation naïve, qui consisterait à penser que ces différentes temporalités se succèdent et s'inscrivent dans une sorte de trajectoire chronologique. Il faut bien entendre la personne dans ses différentes temporalités, qui sont entremêlées, ou qui peuvent s'exprimer de façon simultanée (ce n'est pas parce que nous sommes des adultes que nous allons invoquer uniquement des moments de vie de notre période adulte). C'est ce qui fait penser que la période infantile et archaïque, qui constitue le socle de notre personnalité, va aussi d'avantage peser dans notre organisation psychique actuelle. IL y a la quelque chose d'une actualisation, qui peut être mise en lien avec le question e la répétition de ce qui n'a pas été intégré. C'est ce que l'on va retrouver dans le thème du soin, dans la relation thérapeutique, et en particulier a partir du transfert. On peut dire qu'a un moment donné, dans la relation thérapeutique, les éléments de vie vont s'actualiser sur la scène transférentielle, vont s'actualiser dans la rencontre avec le thérapeute. Ces prototypes, ces premiers instant d l'histoire infantiles, ont tendance à s'actualiser dans l'histoire actuelle. Le temps de l'actuel va donc transcender ces autres temps. Le sujet va donc mobiliser parfois des parts archaïques de soi. Nous sommes parfois face a un temps qui ne passe pas. C'est un temps qui a du mal à se conjuguer au passé. Par exemple : traumatisme- la personne sait que cela s'est passé il y a longtemps, mais du point de vue de sa subjectivité, le sujet peut se f=dire, je repense à ça, c'est comme si ça c'était passé hier, comme si c'était encor présent, voire même n'arrive pas a le formuler car ils sont envahis par une expérience passée traumatique. L'expérience est objectivement passée, mais subjectivement toujours a l'œuvre. Refoulement : expérience en partie signifiée par le sujet, pas complètement refoulée. Contrairement au clivage : l'expérience a été éclipser de l'activité, pour faire en sorte que le patient n'y ai pas accès, on peut étanchéiser la psyché. On encapsule l'expérience traumatique, mais elle va produire des effets sous la forme du retour (quand les défenses vont céder). Ce temps actuel est un temps de réactivation, et donc d'une remise en scène de l'histoire. Il y a ce qu'il se passe, ce qu'il s'est passé, ce qui n'est pas arrivé a se conjugué au passé et qui va hanter ce temps de l'actuel, qui va en même temps être un temps de remaniements, de remise en chantier de l'expérience historique antérieure de l'individu. C'est un des sens majeur de la relation thérapeutique, qui va utiliser le registre du transfert. Ce qui s'est mal passé dans notre histoire va se rejouer dans la scène du transfert, qui constitue une autre chance de pouvoir l'intégrer. Le lieu du transfert doit fonctionner comme un attracteur, et en même temps un transformations des expériences historiques qui n'ont pas été intégrées, qui ont été source de souffrance (traumatisme, détresse...). Il y a de modalités de lien qui vont été soumis à cette logique d'après coup (notion freudienne), comme le rapport l'objet ou el rapport a l'autre. Le rapport qu'un enfant a n'est pas le même qu'un adolescent. L'adolescence est aussi un temps de remaniement après-coup : il y a le temps de l'expérience vécue en temps qu'enfant, et l'enfant va avoir a sa disposition certains moyens de signifier son expérience en fonction de son monde interne. L'adolescence, du fait d'voir grandit, de comprendre le monde autrement, d'avoir accès au monde des représentations, l'expérience qui va se réactiver d'une autre manière, en fonction des caractéristiques psychique de l'adolescent. Cet après coup peut concerner plusieurs catégories de la vie psychique, comme les idéaux : l'idéal d'un enfant n'est peut-être pas le même que notre idéal actuel (le contenu a pu être transformé). Il peut y avoir aussi des modalités de lien qui sont soumises à cette logique d'après coup, comme par exemple le rapport a l'objet et le rapport à l'autre. Un adolescent n'a pas le même rapport à l'autre qu'un enfant ou qu'un bébé. Potentiellement l'ensemble des expériences de la vie subjectives sont soumises à cette dimension d'el 'après coup. Certaines expériences, si elles ne sont pas suffisamment significatives, ne seront pas concernées. On s'aperçoit qu'à l'intérieur de nous, il y a des choses qui sont vécue comme des temps aps intégrés. On a enregistrer de choses qui déterminent nos pensées, nos actes, nos comportements et qui sont soit inappropriés ou soit qui vont être relativement peu intégrés. Il s'agit de construire ce passé, et qui parfois ne passe pas et se conjuguent au présent (surtout lors de traumatismes). Exemple de la régression : « arrête de faire le bébé » - renoncement à cette pulsionnalité, tentation de retrouver certaines modalités du fonctionnement infantile, immature. Tu fais le trajet a rebord, tu redevient un enfant que tu n'es plus (temporalité). II. **[LA PULSION ET SES SOURCES]** **[La pulsion]** va être ce moteur, ce qui va mettre en mouvement la vie psychique. C'est aussi ce qui fait sens pour nous. Si la pulsionnalité reste brute, a l'état naissant, cela ne sera pas exploitable, il risque de faire exploser l'appareil psychique. Il s'agit d'entendre la pulsion comme une force, on est du côté de la quantité. La trajectoire de la pulsion va être vectorisée, dans la direction du sens, du sens symbolique. Elle part d'une pulsion assez brut, qui va se canaliser pour produire une Energie qui sera utiliser pour donner du sens, au niveau de la symbolisation. La pulsion, son destin est de se transformer, de s'affiner, pour permettre au sujet de construire des objets psychiques, de construire des images mentales, de quoi faire des représentations. Toutes ces modalités sont à considérés comme des expressions de la pulsionnalité. Il y a quelque chose qui pousse en nous, qui pousse a aller vers, a investir, et c'est ce qui met en mouvement la vie psychique (profondément vital). Certains auteurs ont critiqué ce concept de pulsion (fait trop référence au concept de l'animal, sauf qu'ils oublient qui el homme est un animal). C'est ce qui fait que a un moment donné, la pulsionnalité va être censurée oralement. Cette pulsionnalité va être destinée à être transformée par les différentes instances de symbolisation, mais aussi régulée par les instances psychiques, en particulier par le surmoi, la conscience morale. Ce surmoi va venir dire comment cette pulsionnalité va pouvoir s'exprimer. Le surmoi peut être interpréter comme une sorte de guide. La pulsion c'est aussi un concept métapsychologique, un mot qui va rassembler, symboliser toute une série de théories, et qui va aussi se référer à une inscription particulière au sein même de l'appareil psychique comment il peut être interpréter métapsychologiquement au travers des différentes parties (ça, moi, surmoi). Si on devait situer la pulsion, on la situerait du côté du ça, c'est le réservoir de la pulsionnalité. On va pouvoir l'envisager d'un point de vue économique (point de vue quantitatif : quantité d'énergie), dynamique (lutte entre des forces internes) et topique (émerge dans le ca pulsionnel, puis s'intègre dans le moi). La pulsion est un concept, ce n'est pas un objet observable. Qu'est-ce qu'on observe ? La réalité brut ? Ou alors son ne peut observer cette réalité uniquement par la biais d'un intermédiaire ? C'est une construction, une théorie. La pulsion s'observe par les effets qu'elle produit. On parle de mouvement pulsionnel, d'excitation pulsionnelle, de motion pulsionnelle. Ce sont des éléments constitutifs de la pulsionnalité. Ce mouvement pulsionnel va venir animer les contenus psychiques. Une pulsion originairement, s'appuyait sur les besoins d'autoconservation (faim, soif, reproduction...). La pulsion s'ancre dans le biologique : Freud parle de la pulsion dans son rapport au corps somatique. La pulsion viendrait su corps. Quand on parle d'excitation pulsionnelle, c'est ce qu'il y a de plus proche du corps. Cette excitation va subir un certain nombre de transformations. La pulsion peut être d'autoconservation, mais aussi la dimension du côté des pulsions sexuelles. Freud développe plusieurs théories à ce sujet : Théorie de l'opposition entre pulsion du moi / pulsion d'autoconservation et les pulsions sexuelles : Premier dualisme, première pensée qui vient opposer 2 groupes de pulsions avec d'un côté les pulsions d'autoconservation (plaisir de manger, boire...) et les pulsions sexuelles (plaisir sexuel, plaisir de la relation...). Cette théorie pulsionnelle a ensuite été dépassée, mais il y a surement des choses a garder. Le bébé tète le sein, il assouvit sa pulsion d'autoconservation (manger car il a faim). Le bebe prend aussi plaisir a téter le sein, ce qui est différent du plaisir d'autosatisfaction (plaisir d'avoir bien mangé), c'est un dépassement de cette première théorie pulsionnelle : il y a un plaisir sexuel associé à un plaisir oral. Théorie de l'opposition entre la libido-narcissique et la libido-objet : la libido du moi est la façon dont le sujet va s'investir lui-même, développer des capacités auto-érotiques (sucer son pouce), qui va se transformer en un auto-investissement de soi, ce qui renvoie au narcissisme (capacité à s » investir soi-même). La libido-objet renvoie à l'investissement d l'objet : investissements objectaux. Théorie de l'opposition entre 2 groupes de pulsions : pulsion de vie et pulsion de mort. Ces 3 théories pulsionnelles s'articulent les unes aux autres. Il y a des renoncements, des remaniements. Les pulsions de vie intègrent en leur sein la pulsionnalité sexuelle, mais aussi les pulsions d'autoconservation, les pulsions du moi, ce qui est du coté du narcissisme (quand il s'inscrit dans une logique de vie). Narcissisme de vie VS narcissisme de mort (psychopathologie : états dépressif, dépréciation...) qui peut conduire à la mort (suicide). Les pulsions de mort sont du coté de la déliaison, du désinvestissement. Freud dit qu'il y a des association, des mélanges entre pulsion de vie et pulsion de mort. La pulsion de mort va venir réguler ces liaisons qui peuvent apparaitre parfois en accès, le fait de toujours créer des liens, qui peut être saturant, débordant. La pulsion de mort au final, c'est ce qui va dire non à la pulsion. Elle s'inscrit plutôt du côté de l'extinction de la vie psychique, d'un retour a un niveau zéro. Dimension narcissique VS objectale : Il y a quelque chose qui va s'articuler, qui va passer d l'un à l'autre. On va prendre plaisir dans la relation a l'objet (on passe du sein au pouce quand le sein n'est pas là, il va refaire avec lui-même ce qu'il faisait avec l'autre). IL reprend à son compte, le plaisir partagé dans la relation a l'objet, a l'autre. Si al relation a l'autre, avec la mère, au travers du nourrissage s'est bien passée, on a des raisons de penser que la raison de soi-soi, auto évolutive (suçotage du pouce) va venir ressaisir ces caractéristiques de cette expérience partagée avec la mère. Son pouce évoque aussi le sein, évoque l'expérience de satisfaction qu'il a éprouvé au contact du sein et de la mère (qui lui parlait, le regardait...). Le bébé se nourrit du sein mais aussi de l'ambiance lors du nourrissage, il se nourrit de cette expérience de plaisir partagé. Sexualité adulte et sexualité infantile peuvent se retrouver, avoir des points communs (pas de mélange à proprement parler). Cette pulsionnalité va commencer a ce structurer a un âge très précoce. Principe du nirvana : ramener le principe de pulsion à zéro Définition de la pulsion comme un concept limite (a la limite du psychique et du somatique -- permet d'apercevoir tout ce qui est entre le corps et le l'esprit -- toutes les perspectives psychosomatiques) : la pulsion serait cette exigence de travail psychique, du fait du lien que la pulsion peut avoir avec la dimension du corps. Ce qui pousse, ce qui est insatisfait, ce qui va réclamer du plaisir, de la satisfaction. On s'inscrit bien duc côté d'une exigence de travail psychique. Pour que la pulsion de développe, s'organise, il est nécessaire qu'elle se mette au travail. Il y a un effet du travail psychique qui va pouvoir sous tendre l'organisation de la vie pulsionnelle. *CM -- 27/09* La pulsion s'inscrit dans les échanges entre le dehors et le dedans, entre le sujet et l'objet, et dans une dimension intersubjective. Intersubjectivité : rencontre entre 2 subjectivité, le fait que ce que nous allons adresser à l'endroit de l'objet va produire des effets et transformer la subjectivité. On a a faire a des échanges entre le sujet et l'objet (objet investit comme un autre sujet). L'objet est aussi un autre sujet. Le bébé s'en rend compte assez rapidement, car il voit que cet objet peut avoir des intentions propres, peut avoir des désirs. Le bébé va être très sensibles aux mouvements pulsionnels de l'objet. La pulsion a une fonction messagère : elle comporte, véhicule des messages qui vont être adressés à l'autre, a l'objet. Ces messages sont inconscients. La pulsionnalité vectorise le sens, dans une logique de plaisir et de sens, elle va comporter de messages adressés à l'autre. Cri et pleurs du bébé : décharge pulsionnelle, mais pas seulement car c'est aussi un appel en direction de l'objet. C'est a partir du moment ou le parent signifie ces pleurs comme des appels que l'enfant va se rendre compte que quand il pleure, on répond à sa demande. La parent va faire crédit au bébé du fait qu'il est dans une intentionnalité, dans une adresse de message qui ne demande qu'à être décrypté, signifié et donc que le parent puisse répondre de la façon la plus adéquate possible à ce qu'il demande. La pulsion est chercheuse de plaisir (orientée vers un but) : le but est la satisfaction de la pulsion. Freud indique que le plaisir est un objet indispensable. La pulsion st aussi chercheuse d'objet : elle va chercher à s'associer, à atteindre l'objet, car l'objet est aussi le moyen a partir duquel la pulsion va se satisfaire. Henri ??? considère l'objet comme le révélateur de la pulsion. L'objet va avoir comme fonction essentielle d'éveiller le sujet a sa pulsionnalité. A quel point la pulsion est enracinée dans le corps biologique. L'objet a l'exterieur peut être aussi un objet source d'excitation (parents excitants). La pulsion peut être aussi influencée par le monde exterieur. L'objet pourra éveiller le sujet a sa propre pulsionnalité, pour faire ne sorte que cette pulsion soit assez canalisée et structurée. C'est en ce sens que l'objet à travers ses réponse va apporter un tas de traitements, de transformations, d'infléchissements. Parfois le parents va être dans cette optique de tenter d'atténuer la pulsion qui s'exprime en excès chez l'enfant. Par exemple l'enfant qui serait en excès de rage, qui traverse des débuts de frustration majeurs, le parent peut avoir un discours, des formes de réponses canalisatrices, calmantes, canalisantes. Une parole qui va permettre de différer le plaisir, la satisfaction de la pulsion. On voit bien donc l'immense responsabilité de l'objet dans l'éveil, l'émergence de la pulsionnalité mais aussi dans l'intégration que le bebe va pouvoir faire de cette pulsionnalité : c'est en intégrant cette pulsion qu'il va pouvoir véritablement développer des représentations, des symboles, des pensées. La réponse de l'objet va être fondamentale, c'est ce qui va reconnaitre, traiter, aider le bébé à construire sa pulsionnalité pour quelle ne soit pas débordante, pas trop excessive, et quelle donne lieu à un travail de symbolisation. Définition de la pulsion selon Freud (1915) : concept limite entre le psychique et le somatique, comme le représentant psychiques des excitations issues de l'intérieur du corps et parvenant au psychisme comme mesure de l'exigence de travail et imposée au psychique en conséquence de sa vision au corporel La pulsion dans l'appareil psychique ne peut apparaitre que sous la forme de représentants (selon Freud). Ces représentants de la pulsion, veillent a se construire sous la formes d'affects, d'émotions. On parle de représentants psychiques de la pulsion. Le sujet ne peut travailler que sur des représentations (ce qui au sein du psychisme, tient lieu de pulsion). **[Les degrés d'organisation de la pulsion : ]** L'affect est quelque chose qui fait partie de la pulsion. C'est la manière dont on est affecté par la pulsion. Il faut considérer que la pulsion comprendre traditionnellement qqch qui est du côté de la représentation, de l'image, à qui il correspond un quantum d'affects. Il existerait un continuum de l'affect avec plusieurs pallier de complexification de la pulsion. Si la pulsion n'est pas raffinée : bébé en rage, presque désorganisé. Si environnement assez organisant : la pulsion peut déboucher sur plusieurs formes de pulsions. L'affect est aussi un mode de représentation de la pulsion. Il est une catégorie générique qu'on peut décomposer en plusieurs éléments : - Excitation : ce qui est au plus près du pole corporel et biologique de la pulsion. C'est une expression assez diffuse de la pulsion, ce qui l y a de plus brut. Elle vise en premier lieu la décharge. L'excitation fait monter la tension pulsionnel, et il faut décharger cette pulsion. Exemple : enfant qui ne tient pas sur sa chaise -- il y a une tension pulsionnelle, qu'il doit décharger en étant agité - Sensations : renvoie a la dimension sensorielle mais pas forcement diffuse. Elle n'impose pas forcement une décharge impérieuse de l'excitation. Fait appel au corps, mais de plus circonscrits et de moins diffus. 2eme niveau d'organisation. - Emotions : élément beaucoup plus qualitatif. On passe de la quantité à la qualité (enjeu majeur). Comme la pulsion qui se décline de la force jusqu'au sens. L'émotion est cette partie de l'affect avec plusieurs émotions : tristesse, joie, colère... Des émotions qui vont parcourir la vie psychique, mais qui ne vont pas excéder les capacités de traitement du sujet, même s'il existe des émotions plus fortes parfois - Sentiments : on est dans quelque chose de bcp plus continu que l'émotions (sentiment continu d'exister Winnicott), s'inscrit dans la durée : désespoir, bonheur, sentiment amoureux. Ces sentiments vont accompagner l'identité, ils font appel à quelque chose de plus élaboré. - Humeur : A penser de façon transversale. Pensé comme une sorte de méta-affect : un affect qui va traverser l'ensemble de l'appareil psychique mais aussi l'ensemble des catégories listées précédemment. (Humeur triste, maussade), comment les émotions et sentients vont être indexés a cette humeur. L'humeur va être comme une base affective de fond en appui de laquelle d'autres catégories affectives vont pouvoir s'exprimer. Différentes configurations allant des parties les plus corporelles de la pulsion aux parties les plus intégrées dans la dimension de la subjectivité. Il existerait aussi 2 fores d'expression de l'affect : - Affect signaux - Affect passion Certaines modalités peuvent s'exprimer sous les 2 formes (amour modéré ou amour passion), les angoisses aussi : on peut être angoissés de plusieurs façon. Freud (1926) a distingué l'angoisse « signal d'alarme » et l'angoisse « développement » (angoisse passion). L'angoisse signal d'alarme est la manifestation de l'angoisse sous la forme d'un affect qui va signaler au moi que le moi est en train d'encourir un danger. Il permet au sujet de se défendre. Le signal d'alarme est du côté des affects signaux : il est la pour prévenir. Il y a des formes passionnelles de l'affect : crise d'angoisse par exemple. On se retrouve envahi, débordé par ce qui nous arrive, on arrive pas à le contrôler. On a a faire a des formes brut de l'affect, des formes qui ne sont pas réfléchies. Désir : intéressant de faire une différence entre le désir et la pulsion. Les désirs sont en grande partie inconscient, mais la pulsion s'impose, elle pousse, alors que le désir est déjà une certaine forme d'appropriation de la pulsion. Le désir inconscient se déploie du cote de l'inconscient du moi. Ces désirs véhiculent quelque chose de l'expression de notre propre subjectivité contrairement a la pulsion brut qui peut être dévastatrice et qui peut venir s'opposer aux besoin du sujet. Le désir comme une modalité d'intégration de la pulsion dans certains but déjà précis, dans le sens d'un objet visé, dans le sens d'une situation ou il serait activement recherché sans forcément que le sujet en ait conscience. Par exemple, nous avons le désir inconscient d'avoir une relation amoureuse avec une personne (inconscient car peut être interdit -- peut-être nous sommes déjà en couple). Il y aurait quelque chose qui viendrait satisfaire quelque chose de notre subjectivité à cet endroit-là, qu'on voit comme un épanouissement. Si c'est du cote de l'interdit on va avoir tendance a le refoulé. Du cote de la pulsion ça peut être par exemple une pulsion dévastatrice, meurtrière, qui vient plus dire quelque chose, cette idée profonde à l'œuvre dans la subjectivité, qui s'imposerait vraiment au sujet sans vraiment s'inscrire dans une logique d'intégration subjective. Ce n'est pas parce que le désir est fort qu'on va pouvoir le penser consciemment, et ce n'est pas parce que ce désir est inconscient qu'on ne le pense pas non plus. L'inconscient ne renvoie pas forcément a quelque chose qui serait impensable ou impensé. La pulsion est comme le carburant fondamental, qui va subir des transformations. Et le désir va être comme une reprise a son propre compte en quelque sorte de cette pulsionnalité vécue en premier lieu comme quelque chose d'étranger à soi. C'est comme une forme intégrée de la pulsion. **[Les principes organisateurs de la vie psychique]** Ce sont des principes fondamentaux (certains plus que d'autres) : - Principe de plaisir/déplaisir : L'appareil psychique est mobilisé par une tendance générale à atteindre le plaisir, la vie psychique va se mettre en mouvement en direction du plaisir. Par exemple : on aime la peinture, donc on se débrouille pour aller voir des expos, musée, on va chercher l'objet qui procure le plaisir. On fait ce qui nous fait plaisir. On est sur un modèle plaisir-décharge qui fonctionne sur le modèle de l'orgasme masculin, avec un retour de la tension a un niveau 0. Mais le plaisir, ce n'est pas uniquement de la décharge, il peut prendre d'autres formes. On peut prendre du plaisir dans le lien a l'autre, qui va se faire ressentir différemment que le plaisir effectué seul. Il y a quelque chose qui va s'ajouter dans le partage du plaisir. Ce principe a des limites : on ne fait pas ce qu'on veut. On va devoir s'adapter à notre environnement, et tenir compte des exigences de al réalité. Ces exigences limitent la recherche de plaisir, et va différer le plaisir de l'individu (si le plaisir n'est pas accessible tout de suite, il le sera peut-être plus tard). - Principe de réalité : tenir compte des exigences de la réalité. Enfant : recherche de plaisir immédiat, les parents les font parfois attendre pour leur montrer qu'on fait pas ce qu'on fait dans la vie, on a des droits et des devoirs. On tente d'émettre des formes pour que l'enfant intègre ce principe de réalité. C'est l'ajournement de al satisfaction. On doit tenir compte de la temporalité (et donc l'avoir intégré). Les bébé sont dans une logique de temporalité immédiate, instantanée, qui va évoluer pour être au sujet d'intégrer que ce qu'il ne peut pas faire tout de suite il pourra le faire plus tard. Le sujet va pouvoir fantasmer, établir des scenarios qui vont produire du plaisir d'une certaine manière (s'imaginer nos prochaines vacances par exemple). On va anticiper le plaisir à venir, nous permettant de tirer du plaisir de ces expériences de plaisir a venir. - Principe de constance : le sujet va faire en sorte de maintenir la tension pulsionnelle a un niveau constant, assez bas mais pas le plus bas possible (car niveau 0 : pulsion de mort, extinction de la pulsion et principe de nirvana). - Principe de nirvana : mélancolie par exemple : désinvestissement, dépression massive / anorexie, toxicomanie. Retour de la pulsion a un niveau 0, extinction de la pulsion. Le plaisir n'est pas uniquement lié à la décharge, il y a aussi le plaisir de liaisons (imaginer ses prochaines vacances, il y a quelque chose qui vient se lier). L'attente de la décharge peut être déjà un plaisir. Echec du principe de plaisir, quelque chose qui va produire des frustration, quelque chose qui va rester insatisfait, inaccompli. Ces frustrations peuvent produire quelque chose e l'ordre du manque, ou même produire un effet de dépression. On arrive a un moment ou ce principe de plaisir ne serait plus au centre de la vie psychique. A force de frustration, cela va produire des traces d'expériences mauvaises, potentiellement traumatiques, qui vont avoir tendance à se répéter. 3 grandeurs de la pulsion : - Dynamique archaïque : pulsion comme elle peut s'exprimer dans les tout premiers temps de la subjectivité (psychotique ou etat limites chez les patho). Comment le sujet dans cette première logique va rechercher le plaisir dans une impériosité radicale. Recherche du plaisir immédiat. « Tout, tout de suite, tout en un, tout ensemble, tout au centre ». Elle caractéristique la phase narcissique primaire (premiers mois de la vie) : le bébé recherche le plaisir tout de suite (représentation du sein) - Modèle du seuil (vers 2 ans) avec le principe de constance : le déplaisir produit un niveau de tension, et le plaisir va diminuer ce niveau de tension et le ramener à un niveau plus bas et constant. Exemple : enfant qui s'approche de la bibliothèque, ouvre un livre et déchire les pages -- le parents dit « NON » - le jour d'après, l'enfant fait pareil, et le parent dit encore non, jusqu'au moment où l'enfant intériorise le « non » parental -- il s'approche du livre, et regarde le parent, puis il dit lui-même « non » a sa pulsion. C'est un premier exemple de l'intériorisation de la limite de la pulsion. L'enfant peut dire non a sa pulsion, on rentre dans une logique du « non » (non tout de suite, non tous ensemble), et on commence a différer son propre plaisir. - Modele du choix : faire la bonne chose, au bon endroit, au bon moment. On va réaliser cette notion de la bonne manière, avec la bonne personne... Exemple : enfant qui veut aller aux toilettes -- il ne peut pas le faire dans le salon -- tu peux aller aux toilettes, mais pas n'importe où et pas n'importe quand Le psychisme fonctionne sur le principe de plaisir, qui va prendre ne compte les contraintes de la réalité. A partir de 1920, Freud rencontre les névrosés de guerre, des sujet qui ne vont pas mieux (le traitement échoue), ce qui l'amène à penser le principe de l'échec au principe de plaisir. Et surtout à considérer qu'il existerait des exceptions au principe de plaisir. Que le principe de plaisir quand bien même il s'agit d'un principe qui gouverne le fonctionnement psychique, il a ses limites. Le principe de plaisir ne réussit pas à tous les coups. Il fait l'hypothèse qu'il existe dans certains cas un principe de répétition, une compulsion de répétition. Une répétition qui ne serait pas au service du principe de plaisir. On est dans une répétition au-delà du principe de plaisir. Les sujets vont parfois répéter des expériences, même si elles n'entrainent pas de plaisir, c'est plus fort qu'eux, ils ne peuvent pas faire autrement. Exemple des expériences traumatiques : maltraitance qui laisse des traces -- ces traces vont avoir tendance à se répéter -- le sujet qui a déjà souffert de ce qui s'est produit dans son histoire, va répéter cette souffrance. La souffrance entraine de la souffrance. Pourquoi el trauma se répète ? Car il existerait un impératif d'intégration des expériences que nous avons vécu. Au-delà du principe de plaisir, un principe d'intégration, encore plus fondamental. Il faut intégrer ces expériences subjectives. D'une façon générale, la répétition (au-delà du principe de plaisir) marque l'ensemble de la psychopathologie. Les sujets souffrent de ce qu'ils n'ont pas intégré subjectivement, ce qui les pousse à répéter ces expériences douloureuses, tant qu'elles ne sont pas intégrées subjectivement. René Roussillon : La compulsion a la répétition est aussi à considérer comme une pulsion : une compulsion a l'intégration. Le but est d'intégrer ces expériences subjectives. ? C'est une façon de voir el verre à moitié plein quand on rencontre un sujet qui souffre (souffrance vouée à être intégrée au bout d'un moment plutôt que souffrance vouée a se répéter). Définition de la pulsion un peu plus complexe : processus dynamique consistant en une poussée (charge énergétique, facteur e motricité), qui fait tendre l'organisme vers un but. Une pulsion a sa source dans une excitation corporelle (un etat de tension), son but est de supprimer l'état de tension qui règne à la source pulsionnelle, c'est dans l'objet ou grâce à lui que la pulsion peut atteindre son but. La source : c'est la zone a partir de laquelle la pulsion pouvoir commencer a se déployer. Ce sont des zones érogènes. Le corps est une zone érogène, il est sensible au toucher, aux caresses... Il y a quelque chose qui va être du côté de l'excitation. Souvent, les zones érogènes vont renvoyer aux orifices, et ce qui va s'inscrire entre le dedans et le dehors (regard, bouche, l'ouïe, parties génitales, sphincters...). Ces zones vont constituer des zones de la pulsion d'où vont émerger les excitations pulsionnelles. L'oralité lorsqu'elle se passe mal, lorsqu'elle se fixe, peut donner lieu à des comportements répétitifs (alcoolisme, TCA, addictions...). On repère qu'il y a une sorte de fixation, qqch qui s'est immobilisé, et qui va déterminer certains aspects du caractère, et aussi du côté du pathologique. On va retrouver la question dans l'analité, notamment dans le fait de retenir à l'intérieur de soi, quelque chose qui peut ensuite faire l'objet d'une fixation et donner lieu a quelque chose de retenu. On peut l'associer parfois a l'avarice, la radinerie, quelque chose qui se referait a cette organisation anale de la pulsion. On peut penser aussi à l'obsessionalisé, au contrôle, comment le contrôle intervient pour trouver une forme d'expression à travers ces traits de caractère. La poussée : question de la force de la pulsion -facteur économique, quantitatif, comment cette poussée se manifeste ? Comme il vit sa pulsion ? sur un mode effractif, débordant, éteint ? Est-ce qu'elle est perçue comme harmonieuse ou dévastatrice ? On observe une intensification de la pulsion, de la poussée pulsionnelle. L'objet : ca fait partie du montage pulsionnel, mais c'est la partie la plus contingente de la pulsion. Elle sujet va devoir el trouver à l'exterieur, il faut qu'il y ait un autre. L (objet permet à la pulsion de constituer. C'est un moyen a partir duquel le sujet va pouvoir réaliser sa pulsion (sein, biberon, objet culturel, objet relationnel, objet inanimé ou vivant...). L'objet c'est l'autre, la mère, le père, le sein... cela peut être rudimentaire comme une couleur, une sensation, un ensemble d'élément articulé de façon complexe comme un objet autre sujet qui va présenter un certain nombre de singularités. La pulsion en peut se suffire à elle-même, et contient à l'intérieur même de son organisation quelque chose qui fait référence à l'extérieur, a l'autre Le but : satisfaction, décharge de la pulsion, accomplissement de la pulsion. Toute pulsion cherche à réaliser son but qui est toujours le même. Pour aller au but, il peut y avoir un trajet court entre l'excitation pulsionnelle et la décharge, mais il existe parfois des trajectoires qui traverses plusieurs objets et plusieurs catégories d'affects, des trajet plus longs. On a aussi parmi les dessins de la pulsion le mécanisme de sublimation : le sujet va prendre pour objet un objet souvent culturel, valorisé socialement, associé aussi au monde la représentation, de la pensée, comment on peut prendre plaisir a penser, a imaginer, a apprendre, a connaitre. Cela s'inscrit bien dans un mouvement sublimatoire, c'est-à-dire que la pulsion av se détourner de son but sexuel initial, en direction d'un processus sublimatoire, et se tourner vers un objet du coté de la pensée. Tout travail de pensée peut être interpréter comme une activité sublimatoire. Il n'y a jamais de décharge pulsionnelle pure, il y a toujours quelque chose qui se lie, qui est destiné à un autre ou à un objet. Va être sensible au retour, a la façon dont la pulsion va être réceptionnée par l'autre. Un enfant turbulent, très actif, qui fait des bêtises, si il est face a des parents fragiles qui se sentent débordés et ne savent plus quoi faire, le sujet peut vivre ça en retour comme quelque chose de difficile, comme si la pulsion était destructrice et pouvait mettre à l'épreuve son environnement. S'en suit alors un sentiment de culpabilité de se trouve difficile, d'être une charge pour l'autre et de en pas être suffisamment accueillis par l'autre. L'enfant peut se sentir rejeté u se sentir mauvais. L'enfant a besoin que son environnement survivre a sa destructivité, qui ne vise pas la destruction de l'autre, mais qui vise en quelque sorte l'affirmation de soi, la reconnaissance d'un autre sujet qui va être en mesure d'accueillir ses propres mouvements. CM -- 04/10 Différencier les formes de plaisir, on a a faire a au moins 4 types de plaisirs selon al métapsychologie : - Plaisir lié à l'autoconservation : questions des besoins fondamentaux physiologiques du sujet. Expérience du nourrissage : le plaisir est pris dans ce nourrissage, abaissement de tension et satisfaction de la pulsion d'autoconservation. - Freud 1905 : théorie de l'étayage des pulsions sexuelles sur les pulsions d'autoconservation. Comment le plaisir de la tétée par exemple, palsiir de succion du bébé quelques instants après la naissance va produire non suelmeent un plaisir lié a l'autoconservation mais aussi un plaisir sexuel infantile. C'est un Plaisir de la rencontre avec l'autre, et plaisir lié a la satisfaction de la zone érogène de la bouche. Question du palsir d'autoconversation transcendée par le plaisir sexuel, oral. Plaisir etayé sur l'objet, en lien ave cl'experience corporelle Plaisirsitué dans le lein a l'autre, dans le lien a l'obejt, comme si l'objet était un autre sujet avec laquel le bébé va éprouver des expereinces de palsiri. C'est un plaisir pris dans la partage avec l'objet. Il existe tout un dialogue qui va rendre compte d'une communication primitive entre la mere et l'enfant (situation anthrolpologique fondamentale). Chacun des sujets se retrouve historiquement avec un autre, avec un parent ou un substitut parental. Serie d'echange, de message avec des attitudes ou comportements qu'on peut repérer, qui ne sont pas aleatoires mais qui contituent des réponses et soutiennent de smessages sources de plaisir. Partage de sensations. La mère va jouer le rôle de miroir. Winnicott : role du miroir dans la construction de la subjectivité et importance du visage de la mère dans la manière dont la personne va commencer a s'eprouver du monde. Lorsque le bébé regarde la mère, ce qu'il voit au fond, c'est lui-meme, a condition toutefois que la mère soit suffisamment au contact des émotions qui peuvent la traverser. Ces emotiosn telles qu'elles s'expriment et s'actualisent en lien avec la situation (nourrissage, conversation primitive avec l'enfant...). La theroie de Winnicott se restreint au visage d el amere mais cette theorie a été étendue plus tard : ce n'est pas que le visage marternel qui erst en jeu mais le corps aussi, le corps en mouvement a travers ces gestes, mimiques, comportemernts. Fonction miroir = fonction reflexive. Fonction a partir de laquelle le sujet est capable de se refléter lui-même. Le miroir va être interiorisé par l'enfant. Le parent va joue rc eorle de miroir parfois en accentuant en exagerant ce qui peut se jouer a travers des messages que le bébé peut lui adresser. Scene de la vie quotidienne avec un enfant qui pleure : le parent va prendre une petite voix (« oh bah dit donc c'est quoi ce gros chagrin ? »). Importance de cette prosodie qui va donner uen tonalité au affects qui peuvent se partager au cours de cette relation. Cette prosodoie, le bébé va y être extremeemnt sensible, le bébé ne comprend pas ce qu'on lui dit mais il comprend cette aurtre forme de langage qui correspond au langage des emotiosn. C'est par ces postures que qqch va transiter, va fair elein et va permetrtere au bébé d'avancer et de se constiutzr uen premiere forme de representation. Intéressant de voir comment le faire va faire le miroir, il va donne r al'enfant cette representation qu'il est entrain de faire le miroir. Par cette exageration, on signifie au bébéb que ce qu'il a produit, c'est de son fait, ca lui appartient. On fait uen premiere forme de discimination entre ce que l'enfnat a porduit et qui lui appartient, et ce qui provien tud parent. Commence a s'amorcer un travail de différenciation subjective qui va donc s'appuer sur ce palsiir. Le parent va réfléchir au bébéb le fait qu'il a réfléchi. GERGELY : comment le parent ??? sur la relation 15min ??? faire la distinction entre ce qui vient d elui et ce qui vient d el'autre. Théorie de la séduction généralisée : signifiant énigmatique : message qui vont être adresse a l'enfant dans la situation antrhpologique fondamentale (message de soutient, d'amour...) qui sont teintés du fonctionnement psychiques de l'adute, qui est a un aure niveau de développement que l'enfant. La parent va aussi emmetrre des messages teintés, sexualisés lorsqu'il y a du peau a peau (sein). Le bebe va être expose a ces messagen ce qui va prduire uen effet enigmatique. Ces messages qui enpeuevnt pas être completement traduit, integres vont et raz l'origine d'uen source d'excitation, uen sourc eoulsionnelle (objet source). La pulsion vien td'avantage d el'autre, de l'environnement plutôt que du corps (controverse). La pulsionnalité est au carrefour du corps et du social. Les différentes fonctions de la pulsion : La décharge : La pulsion c'est ce qui est amené à se décharger. On décharge pour apaiser la tension. On décharge mais on transforme pas, donc on va devoir décharger à nouveau. Fonction de liaison : Fonction qui consiste a lier les composants de la pulsionnalité sous la forme d'affecfts. On a a faire a un travail de composition d'affect, qu'on va pouvoir structurer en appui avec l'environnement. Fonction messagere : la pulsion va nourrir l'elan vital en direction d'un encironnement porteur de message. Ce sont de smessages potentiels, émergents. Tant qu'il n'y a pas de reponse de l'objet, le message reste flou. Il y a qqch qui el pousse vers l'autre, l'objet va réceptionner ce mouvement et l'interpreter. Le bébé sent qu'en adressant son corps, il peut donner quelque chose : c'est interprété par le parent comme une marque d'amour. Cela est important dans l'intersubjectivité, qui met l'accent sur le fait que la pulsion est associée à une fonction messagère. **[LES FACTEURS D'EVOLUTION DE LA SUBJECTIVITE]** On se pose la question de comment s'organisent les potentialités du sujet à l'origine. Est-ce qu'il existe au cours de la vie un programme de développement : est-ce qu'il est génétique, inné, ou alors est-ce qu'il est aléatoire ? Qu'est-ce qui est inscrit dans notre code génétique et qu'est-ce qui prend appui sur notre environnement ? Rien ne peut se développer sans une inscription génétique. Les genes ne peuvent se développer sans un environnement facilitateur. On est dans un modele d'épigénèse interactionnelle. Epigénèse : processus par leauel els influences environnementales modifie l'expression génétique (posotif ou négatif). Par exemple : jumeau monozygotes qui ont des personnalités, intérêts, désirs différents quand bein même ils ont été elvés dans le même environnement. Ils vont développer un protolangage, assez rudimentaire, qui permet d'objectiver une relation forte et soutenue. Cette relation produit aussi de al difference. La relations 'appuei sur du commun, mais elle produit aussi des différences. Ces differences vont être a l'origine des differences qu'on va observer entre les jumeaux par exemple. Les facteurs environnementaux et génétiques sont ainsi en interaction permanente. Par exemple, on estimait que 12% de la population était prédisposée a la schizophrénie, alors qu'en réalité c'est 1% environ. Le facteur environnemental peut être plus forts dans certaisn cas que dans d'autres : par exemple dans l'autisme (les autismes). Souvent, ce qui va être étayer c'est qu'on a a faire a uen ifnuence plus importe sur le plan génétique que sur le plan environnemental, mais ce dernier intervient toujours. On peut alors proposer des protocoles de soin, de prise en charge. Le neurodéveloppement est la mise en place du système nerveux au cours de l'embryogenèse et l'ontogénèse. Parmi les TND (troubles du neurodéveloppement), on peut citer le TDAH et le TSA. Il y a une tendance à relier ces troubles a un troubel du neruodéveloppement qui s'explirait par des phenomènes neurobiologiques qui vont mettre en arrière plan la dimension envronnementale. Question de la palsticité cérébrale : nous nous transformons, nous avons pas le même cerveau el soir avant de se coicher et le matin, les cellules se sont renovemlées entre temps : forme d'adaptation de transformation. Sifgnifie que la sous-stimulation ou al surstimulation va avoir un impact objectivable sur le cerveau. Plus on va penser, lire, faire de sleins, plus on va créer des synapses pour développer des compétences et consolider. Quand il y a uen absence de stilulatiosn, cela peut atrophier certaines fonctiosn du cerveau : empech el développement harmonieux du czrveau. Le czrveau est avant tout un cerveau social. La psyhcologie idniduelle est uen psychologie sociale (Freud, 1921). On a une façon de se développer propre à la culture : imprègne notre façon de fonctionner, de nous développer. On peut mettre en avant toutes les capacité que le sujet peut avoir a anticiper, a preéconcevoir. Le bébé nait avec des compétences et nait aussi avec des préconceptions. Il nait avec la préconczption d'un autre avec lequel il va pouvoir interagir. Des la naissance, il se met a regarder, crosier le regard de l'objet, fixer le regard. Bion parle de préconceptions ou de virtualités. On a déjà à faire a quelque chose d epresent mais qui va s'actualiser (ou non). Winnicott : « il n'e s'est rien passé la ou il aurait été utile qu'il se passe quelque chose ». Pourtant le bébé a des compétence sextraoridnaires. Pendant longtemps, on ne pensait pas que le bébéb pouvait ressentir de la douleur. Nourrison : on les nourrit -- bébé considéré comme juste un tube digestif. Le rôle fondamental de l'investissement parental pour le bon développement du très jeune enfant a été identifiée dès le début du 20ème siècle René Arpad Spitz (1887-1974). Il s'est intéressé aux relations mère-enfant au cours des deux premières années de vie, dans différentes institutions où les enfants étaient séparés de leur mère pour une période plus ou moins longue. Les enfants séparés de leur mère développent des troubles mentaux importants, appelés syndrome de l'hospitalisme et dépression anaclitique. La séparation avec la mère après l'âge de 6 mois conduit l'enfant à trois phases : - une première phase de pleurs et de recherche de contact - une deuxième phase de blocage du développement physique et mental (la croissance est alors ralentie voir bloquée) - une troisième phase de retrait affectif (nommée dépression anaclitique). Si la mère est de nouveau rapidement présente, l'enfant revient à son état habituel. Cependant, si la séparation dure trop longtemps, ou si elle opère avant l'âge de 6 mois, elle peut conduire l'enfant à un état de "marasme", qui devient irréversible et peut conduire à la mort de l'enfant. Le syndrome de l'hospitalisme illustre le rôle important de la prise en charge de l'enfant dans son développement, qui ne doit pas se limiter à la simple satisfaction des besoins nutritionnels ou de protection de l'intégrité physique. Elle doit stimuler la sociabilité de l'enfant. Tout ca vient sous-tendr ela communication primitive. Il existe des périodes critiques : s'il ne s'est rien passé, ca peut produire des effets desastreux voir irreversibles. Par exemple, quand on a pas développé un langage verbal avant 7/8/9 ans, il n'y a presque aucune chance que l'enfan tle developpe un jour. Très forte plasticité et adaptabilité du bébéb qui va s'estomper voire disparaitre au fil du développement : il n'y aura plus al emme potentialité. Avant 4-5 mois, on a la possibilité de rattraper les troubles majeurs du développement. Après ça, c'est peut être possible mais on n'y croit pas trop. 1h03 ??? Anitcipation et préconception , on peut évoquer ce les representation d el'enfant a venir pendant la grossesse. L'orsque le aprent attend enfant il ne peut pas s'empecher d'imaginer. L'enfant a venir va être esperée, la representation va endosser toutes les attentes que les parent peuvent avoir. IL va y avoir uen forme d'idéalisation, la parent qui imagine un bébéb qui va changer sa vie. Les parents attendent aussi du bébé qu'il comble leurs propres blessures. Il y a une forme d'idéalisation du bébé par les parents : le bébé est missionné inconsciemment d'un projet qui consiste à réparer les blessures narcissiques des parents. L'enfant va être dépositaire de ce qui na pas été integré chez le parent, ce qui na pas été produit. C'est quelque chose qui s'inscrit dans une force d'élan qui soutient la vie. Il est important pour les parents d'investir en chair et en os l'enfant : passer d'une représentation idéale à une où l'enfant peut faire ce qu'il peut, peut être ce qu'il est. Il faut trouver un juste milieu dans l'investissement : s'il n'y a pas assez d'investissement, le bébé manquera dans ses premières modalités de rencontre, par contre s'il y a un surinvestissement, on ne rencontre pas l'enfant tel qu'il l'est. Comment reconnaitre l'enfant aussi tle qu'il est ? Il faut penser le bébé autrement que comme uen tabula rasa, car il a aussi son caractère. Cette representation ideale de l'enfant a veir va jouer le role de filtre imaginaire d façon à investir l'enfant. Si il n'y a pas ce filtre la, il peut y avoir uen desillusion a l'endroit de ces premières podalités de rencontre. Cela explique aussi la depression post-partum : après la naissance, parfois de façon discrtet uen modification d el'humeur et des elmeents depressifs qui peuvent deboches sur des reactiosn profnondes, parfois pathologiques. On peut considérer que c'est uen période aucours de laquelle la parent subit uen transformaztion, la mère n'est plus enciente, elle va pouvoir éprouver se detachement et investir un enfant exterieur a elle. Faire le deuil de l'enfant idéal poir investir l'enfant tel qu'il est, et transférer uen part e ecet idéal dans l'investissement. Lorsque l'nefant nait prematurement, il peut interrompre ce processus de développement de représentation imaginaire d l'enfant avenir, ce qui peut produire des effets. Un enfant porteur de hazndicap peut eaussi interférer avec ce processus. Cela affirme de façon brutale son alterite, comme sil venait ocntrecarrer al representation idéale d'un enfant que se faisait les parents. Il y a une continuité nécessaire entre ce que le bébé éprouve et ce que l'environnement peut lui apporter. Winnicott appelle cela le trouvé-crée. C'est une illusion de la satisfaction. Le bébé pense que ce qu'il a trouvé (le sein), il l'a créé. Cela arrive quand le bébé demande le sein, et qu'il arrive directement, il a donc l'illusion de l'avoir créé. Puisque le bébé a besoin d'en environnement proche (d'une continuité suffisante) qui répond rapidement à ses demandes, il se sent lui-même à l'origine de sa propre satisfaction. Il est dans une position d'omnipotence et de toute puissance de la phase narcissique primaire. Pour un développement harmonieux, le bébé ne peut pas supposer une part d'aléatoire dans ce qu'il trouve. Il faut que le bébé s'identifie assez au miroir qui lui est renvoyé pour se construire : c'est le narcissisme primaire. C'est un premier noyau identitaire subjectivant, une première ébauche de qui on est. Les personnes qui ont des comportements très narcissiques sont en recherche de cet éprouvé de toute puissance, parce qu'il leur a manqué quand ils étaient plus jeunes (une défaillance). Exemple : on va en ville en vélov, et on doit mettre le velo la ou il y a un espace vacant -- quaznd on cherche uen place pour se garer, et au moment ou on se dit qu'il faut trouver uen paoce, uen place se libere : on a l'illusion d'avoir « crée » la place libre. Premier noyau identitaire, première ébauchée notre identité, de notre rapport a nous même et a la'autre. Lorsque ces expereinces de trouvé-crée n'on pas été sudffisantes, les sujets se retrouvent en grande difficultés pour traiter leurs propres expériences. Il sont en recherche de ce narcissisme, de cett toute-puissance. Comportements narcissiques : se mettre en avant, vouloir briller. IL sont été marqués par ce manque, comme si ils n'otn pas eu la possibiliter de jouir de ces moments d'omnipotence. On pense un roel très actif du parent. Winnicott et la preoccupation maternelle primaire : etat singulier que winnicott compare a uen forme de maladie et qui se developpe a la fin de la grossesse jquaua ¾ mois après la naissance et se définit comme un etat d'hypersensibilité, d'attention extrême. Exemple : bébé qui fait la sieste dans uen autre pièce, et le repas commence e tle bébé vocalise un tout petit peu : personne n'entent sauf la mère. Comme si il y avait uen sorte de ocnnexion entre la mère et l'enfant. Cette preoccupation va lui permettre d'etablir uen serie d'(interaction (regards, contacts...). Préoccupation parentale ou familiale primaire : parfois toute la famioel e a uen sensibilité accrue a ce que l'enfant fait. Cette préoccupation doit être toujours suffisamment soutenue et etayée par le père notamment. Si la mère n'a pas de soutient du père, cela va être copmliqué. La parentalité primaire fait aussi ressurgir des états, des enjeux relationnels archaïques chez les parents. La maman peut fantasmer le bébé comme un double d'elle-même ; tout comme le bébé a l'illusion d'avoir créé sa mère pour lui-même et de se créer lui-même à l'endroit où il est reflété par l'objet (cela rappelle les enjeux œdipiens). C'est de la cocréation intersubjective. Notion d'accordage : Stern -- accordage entre sujet et objet. Cet accordage va être uen forme de reflectivité intersubjective. On est dans des croisement de regard. C'est important a ce moment la que le parent soit un liroir avec des ecart, pas a l'identidique. Il faut de la differdnc pour accompagner ces modalités d'accordqage. CM -- 11/10 **Narcissisme primaire :** Amené par Freud et actualisé par des psychanalystes contemporains. Il est mis en lien avec le processus de différenciation : dès le début de son développement, le sujet va tout faire pour se relier a l'autre, a son environnement. Un des enjeu premiers va être de se relier. Il est déjà relié à la mère par le cordon ombilical, c'est un premier type de lien qui viendrait soutenir la capacité à se relier à l'environnement. La naissance agit commune forme de séparation (on coupe ce lien établit pendant la grossesse, notamment par la section du cordon ombilical). On parle dans ce cas la de traumatisme de la naissance. **Processus d'attachement et de différenciation** Un bebe dès la naissance va rapidement être ne mesure de regarder, fixer ses parents, il y a quelque chose d'un contact par l'œil, qui va accompagner d'autres modalités de contact (par el corps). C'est un processus d'attachement qui s'initie avec l'environnement. On va être extrêmement attentif à la façon dont le sujet a se relier à l'environnement. Attachement différenciation : processus de séparation/ individuation, différenciation subjective. Question de al séparation comme levier transformateur du développement, opération fondamentale. On ne doit pas sous-estimer le fait que d'abord le bébé va devoir s'unir a l'objet. Question de la séparation mise en lien avec la capacité du sujet a se mettre ne lien avec l'objet au cours e son histoire. On va sa séparation de la façon d'ont on s'est attaché à l'environnement. Cette mise en lien va procéder sur un processus de différenciation subjective. Construire un lien avec l'objet/lien d'attachement et quasi simultanément se représenter progressivement la différenciation avec l'objet. Processus complexe et difficile a objectiver qui vient articuler l'union et la séparation. Cela conduit à nous interroger sur ce qui signifie l'autre, l'objet pour le bébé. On va pouvoir repérer différents niveaux d'altérité (question d l'autre comme porteur de différences). Cet autre peut se présenter de façon différente, sa signification va dépendre au niveau de différenciation auquel va parvenir l'enfant. Différence des sexes, générations, différence dans le sexuel (sexualité infantile VS génitale). Différence entre soi et l'autre, entre le moi et l'objet, entre le moi et le non moi. Ces différences soutiennent le développement e la construction de l'identité dans le sens d'une différenciation de plus en plus fine et des altérités de plus en plus différentes au fil du temps. Le bébé a des capacités notamment sensorielles pour discriminer (odeurs de maman VS autre femme), il peut accéder aux états subjectifs de l'autre et interagir avec eux. Ils peut faire des expériences sensorielles pour discriminer. Question de la différenciation subjective et du narcissisme primaire. Apporté par Freud et critiqué. On a toujours a tenir compte de ses critiques la, on doit tenir compte des apports des autres disciplines pour faire avancer la psychologie clinique. Altérité a différents nveau en fonction des phases du narcissisme : - Altérité virtuelle : un autre virtuel, la présence en creux chez le sujet des la naissance a la vie psychique, il y a une place pour l'objet. Le bebe va investir naturellement le monde des objets car il y a une anticipation qui lui permet d'investir et d'accéder à une forme de différence avec son environnement. - Altérité précoce : altérité primaire, altérite qui présente de caractéristiques mais qui n'est pas complexe une fois les phases de développement traversées. Considérer comme rudimentaire et repose sur la capacité du bébé à faire des discriminations, à S'inscrire dans le lien a l'autre, exercer une forme de Relation objectale : relation d'objet, très tôt le bébé va investir el monde des objets, et cette dimension objectale va s'inscrire dans une forme de différenciation. Pré objectalité chez le bébé : ce serait pas encore objectal, c'est encore très narcissique. L'objet ne pourra pas encore être signifie subjectivement comme étant un autre sujet. - Altérité imaginaire/spéculaire : constitue une altérité formée par ces premier modalité de lien intersubjectif (même si extrêmement précoce). Autour du trouvé-crée premier : C'est le lien avec un objet congruent, répondant au plus près des préoccupations/besoins du sujet. L'altérité est assignée à lui-même : il prend pour lui ce qui est de l'ordre de l'autre. Il absorbe tout ce qui est de l'autre, à partir du moment où l'autre répond au plus près des besoins du sujet. C'est l'illusion du narcissisme primaire : le trouvé-créé. L'objet accepte de s'engager dans le jeu du double, dans le prolongement du narcissisme du sujet, qui est en construction. - Altérité symbolique : altérite qui peut prendre n compte cette dimension de vécu et éprouvé, reconnu comme étranger et diffèrent a soi. Le sujet naissant va être en mesure de reconnaitre a l'autre un statut d'objet distinct de lui-même. Il reconnait une place à l'extériorité de l'objet. Altérité qui reconnait la dimension de l'absence, de la différence. Elle s'appuie sur la constitution 'une première forme de représentation de l'absence (question de la mère morte par exemple). Un exemple de la représentation de l'absence : je n'y ai pas pensé, cela ne m'ai jamais venu à l'idée. Ici, on ouvre une capacité chez le sujet de s'ouvrir à la dimension de l'inconnu. Cela permet aussi de tempérer les impacts de cette altérité troublante, perturbatrice quand un sujet vit un état de détresse. Ce dernier s'inscrit dans une durée infinie, car il n'a pas de représentation de l'absence. Par exemple, des sujets peuvent décrire des états de souffrance sans fin, où il n'y a pas de bord, pas de durée : ils ne se représentent pas l'absence. La représentation de l'absence est essentielle dans le cadre du développement. Elle permet de se représenter le fait que l'on se représente pas tout. C'est une représentation et non plus une chose qui correspond à la réalité tangible. Elle permet alors au sujet de signifier la représentation : c'est une abstraction. Quand on hallucine par exemple, ce sont des représentations qui ne se présentent pas au sujet comme une pensée (mais comme u e réalité). Il y a des représentations qui se savent comme représentations et d'autres qui ne savent pas (e.g., les hallucinations). On doit faire le deuil que l'on peut pas se représenter un objet dans son intégralité, ce qui permet d'extraire de notre expérience la représentation. On peut associer, transformer, penser sous forme de souvenirs les représentations. On retrouve ces trois niveaux d'altérité dans la trajectoire de développement du narcissisme. **L'investissement de l'objet et du Moi** Narcissisme (Freud, 1914) : capacité du suet s' s'auto-investir lui-même, à mobiliser son Energie psychique, sa pulsionnalité, sa libido au service de sa propre subjectivité, au service du moi. Le narcissisme c'est ce qui va donner lieu à ce nouveau dualisme pulsionnel qui oppose la libido narcissique et la libido d'objet. C'est un système de vases communiquant : quand l'énergie pulsionnelle est investie vers le sujet, l'objet est en conséquence désinvesti. Mais quand le sujet investit l'objet, il s'investit aussi lui-même en train d'investir l'objet. Une partie de l'investissement va vers l'objet et une autre partie revient vers le sujet à l'endroit du Moi. Tout investissement d'objet porte la trace d'un investissement narcissique : on investit qqch d'exterieur mais on porte al trace d'un investissement narcissique aussi. Quand on parle de narcissisme, on est pas très moins de l'objet. Par exemple, la confiance en soi est fondamentale pour avoir confiance dans le monde, pour s'inscrire dans des logiques de vie, de lien. Le narcissisme c'et s'investir positivement, soutenir ce que nous pensons être. C'est dans une logique d'expansion (image de l'expansion de l'univers). Le narcissisme s'étend vers l'objet pour construire les fondations du Moi. Le sujet a besoin de s'étendre pour se développer. Le narcissisme primaire a tendance à emprunter aux objets, aux autres. Il faut donc rendre à un moment à l'objet. Le bébé prend la subjectivité de l'autre pour construire la sienne propre. Le narcissisme s'articule a la question d l'objet, car il a tendance à emprunter aux objets, à faire crédit... Le bébé va prendre, absorber la subjectivité& de 'l'autre pour construire la sienne. On est dans le narcissisme primaire. **Le narcissisme : etat anobjectal ?** Freud 1911 : fonctionnement autarcique -- tenter de se développer a parti de ses propres ressources. L'autarcie est un système clos, qui présentent de limites lorsque les ressources sont appauvries ou en peuvent pas satisfaire tous els besoin. Bébé un peu comme dans un œuf -- coupé du monde et de l'environnement : cela a été démenti ensuite par la clinique. Premier description du narcissisme. Il parle ensuite d'etat anobjectal, de narcissisme anobjectal. Accentuation sur la fiat que dans un premier temps, il n'y a pas d'investissement de l'objet. L'enfant se retrouve confondu avec l'objet, donc une indifférenciation primitive : comment l'individu va pouvoir se différencier ? Lié à la maturité biologique ? Lais on voit que cette hypothèse ne fonctionne pas. Cette vision du bébé autarcique fait l'objet de critique de la part d'autres psychanalystes postfreudien et contemporains. Ils expliquent que le narcissisme primaire n'existe pas car le bébé est en lien avec la mère dès le début. Cela est déduit sur la base d'observations d'interactions entre le bébé et la mère. Aussi, si le narcissisme primaire est indifférencié, comment le bébé peut-il se différencier. Il faudrait qu'il y ait en germes de éléments de différenciation pour qu'ensuite cela se développe. Du point de vue de l'observation, des cliniciens expliquent qu'il y a deux sujets en interaction quand le bébé et la mère son ensemble. Mais du point de vue de la subjectivité du bébé, on pourrait tout de même soutenir la thèse du narcissisme primaire, et son prolongement sur l'objet. En somme, selon le point de vue, les conclusions sont différentes par rapport au narcissisme primaire. **Refoulement des traces constitutives du Moi et illusions narcissiques primaires** On doit aussi considérer la nécessité du bébé d'effacer suffisamment les traces de l'objet qui a contribué à l'édification de la subjectivité, du narcissisme. Le bébé, dans son processus constitutif, refoule tous les apports décisifs du monde des objets dans la constitution de soi. Il y a une persistance à l'âge adulte chez les personnes narcissiques l'idée de se faire tout seul (self- made man). La sur-confiance en soi peut ainsi marquée des fragilités narcissiques. Les narcissiques veulent être vus par les autres, pour compenser le manque de regard éprouvé au cours de leur histoire. Le narcissisme primaire est donc corrélé à la réflexivité : c'est la façon dont il se relie à lui-même et à l'autre. Le sujet se réfléchit lui-même subjectivement à partir de la façon dont il a été entendu, vu par son environnement. Si il a été mal vu, il a une ombre qui renvoie aux failles du narcissisme primaire. Au final, le sujet au cours de son développement refoule les traces à partir desquelles il a pu se constituer. Donc le narcissisme est l'effacement de l\'autre dans le processus constitutif de soi. Le narcissisme primaire permet de développer des illusions positives ou aussi appelées illusions narcissiques primaires. Le sujet hallucine qu'il s'est fait tout seul, à cause du refoulement (expliqué précédemment). Ces illusions permettent de produire une première ébauche de l'identité, premier noyau identitaire subjectivant. Ce dernier s'inscrit dans l'idée d'espoir, de vie qui l'accompagne dans la suite de son développement. Mais pour se développer, il doit pouvoir exister sous cette forme, ce qui est moins le cas quand le bébé rencontre de l'impuissance, du désarroi voire du désintérêt. Le trouvé-créé est fondamentale pour se créer des illusions, car c'est la superposition de la préconception de l'objet et la perception de l'objet trouvé. Cela construit l'effet d'illusion : le bébé a l'impression d'avoir créé l'objet. Quand cela se passe mal, il y a naturellement des illusions négatives. Le bébé rencontre une absence, un manque à l'endroit où il aurait souhaité trouver quelque chose qui le confirme, le soutient. Si le bébé rencontre une absence, c'est appelé le complexe de la mère morte : la mère s'occupe de son enfant, mais un jour elle retire brutalement ces investissements. C\'est-à-dire que le bébé se retrouve face à un changement profond de son paysage intérieur et extérieur. Il ne peut interpréter cela qu'avec son fonctionnement narcissique : il ramène tout à soi. Cela produit en lui une rupture, un traumatisme. C'est une illusion négative génératrice d'un sentiment de culpabilité inconsciente primaire. Le bébé pense que c'est de sa faute, qu'il est le mal. **Les modèles de l'intersubjectivité** Différentes modalités de l'intersubjectivité qu'on va pouvoir repérer a partir de 3 modelés : 1. Modele de l'intersubjectivité secondaire : Forme d'intersubjectivité qui émerge progressivement dans le développement, dans un deuxième temps (et non dès la naissance). S'appuie sur Freud et sa première définition du narcissisme : on est d'abord indifférencié et on se différencie dans un second temps. Sentiment profond entre soi et l'autre, que ca fait 2, quelque chose qui est éprouvé comme le fait que nous sommes en relation avec un autre. Consiste a penser cette capacité a se sentir 2 (se sentir distinct) uniquement dans un second temps. 2. Modele de 'l'intersubjectivité primaire ; elle serait d'emblée existante, dès la naissance à la vie psychique. A partir d'observations de nourrissons, Stern développe la notion d'accordage. Il y aurait une représentation primitive de l'existence d'un autre. 3. Modalité intermédiaire, vient nuancer les 2 premiers modèles qui s'opposent. Modele introduit par un pédopsychiatre qui a travaillé avec les enfants autistes -- Bernard Golse ? -- nuance ce modele de l'intersubjectivité en proposant une 3eme voie intermédiaire dans laquelle l'intersubjectivité serait secondairement acquises mais a partir de petits noyaux d'intersubjectivité primaire. L'intersubjectivité primaire ne serait pas la d'emblée de façon continue mais existerait de façon sporadique, comme dans les moments d'ouverture relationnelle par exemple. On va pouvoir observer des moment furtif d'ouverture relationnelle a l'autre, avec un croisement de regard, un geste.... Il y a un lien qui nous raconte quelque chose d'un contact avec un autre différent de soi et qui ponctue le développement de l'intersubjectivité. Ces petits noyaux vont se généraliser pour former une intersubjectivité qui s'installe durablement. Il prend l'exemple de la tété. Dans un amoncellement de sensations, plusieurs canaux sensoriels s'activent (contact peau à peau, visuel, goût etc.). Cela soutient l'émergence de l'intersubjectivité. Quand plusieurs canaux sensoriels sont activés et permettent de rassembler, alors le bébé peut commencer à éprouver le sentiment profond qu'il partage une expérience avec un autre. **Le passage du narcissisme primaire à secondaire** Le narcissisme primaire présente des limites : empêcherait de se différencier et maintiendrait un etat de dépendance accrue à l'environnement. Le bebe est dépendant de son environnement alors qu'il se sent indépendant et tout-puissant. L'environnement va a un moment donné ne plus répondre aux besoin d l'enfant dès qu'il les formule : il y a une mise à l'épreuve du sentiment de soi, une attaque de ce qui est vécu comme un soi unifié. Ces attaques la vont produire des écarts et surtout des affects (réactions, agressif, rage, peur...), entraînant des tensions, et un manque. Cela fait que le bébé doit puiser dans ses propres ressources pour différer ses satisfactions. Cette mise à l'épreuve est concomitante à une désadaptation progressive de l'environnement maternant : il y a un déclin de environnement primaire. Quelque chose se transforme dans la subjectivité : le bébé va commencer a se rendre compte qu'i dépende 'l'autre pour se satisfaire c'est extrêmement blessant sur le plan narcissique. La réponse de l'objet a cette frustration est fondamentale : c'est la blessure narcissique fondamentale. La mère va devoir survire a ces affects der rage, va devoir survire a la culpabilité de ne pas répondre tout de suite aux besoin de l'enfant. C'est a travers de cette survivance que le bébé va pouvoir signifier la mère comme un objet autre/externe. Si elle survit, la mère pourra être aimé (par le bébé) : on a un retournement de la haine ne amour pour l'objet. On assiste au passage du narcissisme primaire au narcissisme secondaire. C'est une révolution subjective ou el sujet ne sera plus au centre du monde et va pouvoir commencer à s'éprouver lui-même aussi comme un parmi l'autre, comme étant différencié de l'objet. Cela va le conduire à accepter une forme de dépendance a l'objet qui sera composée par Lamour qu'il peut porter en direction de l'objet. L'objet continue de soutenir le bébé, même s'il exprime sa rage, son désespoir... **Les soins maternels : "holding", "handling", et "object presenting"** Le bébé peut ainsi accéder à la capacité d'être seul, qui est un des enjeux du narcissisme secondaire. Cette capacité se développe en présence de l'autre : le bébé apprend à être seul en présence de l'autre (joue tout seul, avec un parent dans la pièce). Cela suppose que la mère puisse être suffisamment bonne selon Winnicott (1953). C'est-à-dire qu'elle doit être bonne mais pas trop : si elle est trop parfaite, cela entrave la possibilité d\'un travail psychique chez l'enfant car il aurait tout eu à sa disposition. Elle doit être suffisamment à la hauteur, préoccupée par les besoins de l'enfant. **Holding :** dimension de portage, la façon de porter l'enfant (physiquement et psychiquement) de façon plus ou loin serrée contre soi, de façon ajustée. Il y a différentes façon de porter l'enfant. Le portage va libérer des messages. Cela fait appel à l'idée de contenance : il est porté mais i est aussi contenu, il est en corps a corps avec le parent. Ce holding va être le sous-bassement de cette capacité du sujet à se porter lui-même, a se prendre en charge, a s'investir lui-même. Le holding doit être suffisamment connu, familier, rassurant. Cela va contribuer à accompagner le développement de 'l'enfant au cours de cette phase narcissique primaire et secondaire. Le holding va avoir une valeur affective essentielle. **Handling :** façon dont el parent va s'occuper de l'enfant, comment il va le traiter, la manipuler (soins maternels, toilette...). Cela est aussi très porteur en termes de message sur la façon dont el corps du bébé est perçue, sur la façon dont le bébé va pouvoir faire l'expérience de certaines sensations corporelles en lien avec ces soins maternants. Ce n'est pas uniquement l'hygiène mais aussi un moment de contact, de rencontre du corps du bébé, de la mère, il y a un soin qui s'effectue et qui va être fondamental pur que le bébé puisse investir le corps. parent. Par exemple c'est à ce moment-là que les jeux (interrelationnels et subjectifs : avec des affects) se développent entre le parent et le bébé (e.g., la petite bête qui monte). Ces deux permettent à l'enfant de traverser de façon harmonieuse ces différentes phase du développement. **Object presenting :** va aider l'enfant à découvrir le monde progressivement. Consiste à introduire des objets à présenter, objets humains, parental, un jeu, un jouet... Facon d'aider le bébé à découvrir le monde par petit bouts, d'une façon un peu prémâchée. Comment la mère instaure un filtre protecteur entre le bébé et le monde, un filtre qui va faciliter l'appropriation du monde. L'enfant va être stimulé sans être débordé car la mère va aussi jouer ce role de regulation des excitations qui viennent du dehors. **[LES DIFFERENTES FORMES DE LA REPRESENTATION : LE TRAVAIL DE SYMBOLISATION]** La symbolisation est investie dès un âge précoce. Au début, on pensait que la symbolisation venait avec la langage verbal. Ce qui était priorisé c'était la symbolisation secondaire, c'est-à-dire mettre en sens dans une représentation verbale. La symbolisation a été depuis ressaisie, approfondie. L'enjeu a été de réfléchir aux difficultés dans la pratique clinique, où les sujets expriment une souffrance plus profonde que celles présentées au début de la psychanalyse. Les difficultés ne sont pas à situer dans la capacité de mise en mots, mais en de ça, là où cela n'a pas encore été mise en sens. Cela est observé notamment dans la compulsion de répétition, qui refait vivre les traumatismes. Nous avons à considérer des formes primitives de symbolisation : la symbolisation primaire. Il existe non pas une symbolisation unique, verbale, mais un ensemble de procédés ou de modalités à l'intérieur même de cette symbolisation. Ces modalités de transformation/traduction de la vie subjective vont aller d'un matériau le plus brut (corporel), a des objets de plus en plus sophistiqués, intégrés, mentalisés pour atteindre enfin la sphère verbale. On a affaire au fond a une pluralité de formes de symbolisations (primaires et secondaires). Mais qu'est-ce qu'un symbole ? C'est une action, un processus qui constitue à se rendre présent au monde et à soi-même. Dans cette opération de symbolisation, le monde doit pouvoir devenir un monde pour soi. On observe une balance narcissique de processus de transformation de la subjectivité et une balance objectale car en même temps, le monde doit pouvoir se construire comme une réalité autre. Ce qui nous amène à cette définition de la symbolisation comme un processus de création qui joint le soi et le monde. On a des représentations de soi et aussi des autres, des objets, du monde. On duplique le monde externe dans un interne représenté. Cette opération fondamentale permet de réunir, séparer et différencier. Symboliser c'est relier autrement plusieurs éléments. On peut penser aux différents éléments qui vont composer la pulsionnalité et ses dérives (perceptions, sensations, affects\...). C'est un travail psychique qui inclut 3 processus : réunir, séparer et différencier. Séparer VS différencier ? Le sujet a une capacité à se séparer que s'il est suffisamment différencié. S'il ne l'es pas assez, la séparation sera vécue comme une rupture. Pour se séparer il faut se différencier, mais pour se différencier, le sujet doit être confronté à des expériences de séparation. Séparer et différencier se situent dans une dynamique dialectique. Symboliser c'est aussi le processus de mise ne forme, de mise en signe et de mise en sens de l'expérience subjective. Question du sens va être essentielle : sans le sens , on se retrouve face à une absence, quelque chose qui fait trou, qui ne nous permet pas de penser -- on va devoir donner du sens à nos expériences pour les intégrer et pour nous construire. Ce monde correspond au monde interne et au monde externe, et lorsque je me lance dans ce travail de symbolisation, je porte à un niveau d'abstraction ou de représentation une expérience. Au départ, du point de vue du jeune enfant, la chose et la représentation serait indifférenciée, le travail de symbolisation va donc réunir la représentation a la chose, mais va différencier la représentation de la chose représentée. On symbolise toujours notre rapport au monde, interne et externe. La symbolisation nous porte à un niveau d'abstraction, de représentation de l'expérience. La chose et la représentation seraient indifférenciés : si une part, l'autre aussi. Alors qu'avec la symbolisation on peut réunir, différencier et séparer la représentation de la chose représentée. On renonce en partie à la chose quand on la représente. La représentation est comme le meurtre de la chose : quand on se représente l'objet, on modifie le rapport qu'on a de cet objet. Nos représentations ont des colorations affectives différentes selon chacun. Ces paramètres correspondent à l'histoire d'un sujet. On colore la chose d'indices et d'éléments subjectifs quand on la représente. CM -- 18/10 La symbolisation est un concept central par le fait qu'il associe différents niveaux de fonctionnement psychique : la symbolisation primaire et celle secondaire. Il y a des représentations de sens, de choses et de mots (le langage). Le langage permet de repérer ce que nous vivions, ressentons. On a toujours constitué la symbolisation secondaire autour du langage verbal. Mais la clinique nous a apporter des éléments qui nous permettent de considérer d'autres types de langages, qui renvoient au corps, au comportements, aux affects... Tous ces aspects constituent des formes de langage (langage supra et infra verbal par exemple). Dès lors qu'on considère qu'un comportement s'inscrit dans un langage, on admet qu'on el signifie car il comporte potentiellement un message qui tente de mettre en sens, de signifier ce que le sujet peut éprouver (pour lui-même ou dans le rapport a l'autre). Sujet qui ont une difficulté à verbaliser, on va les accompagne pour symboliser d'une façon différente. On leur propose des objets médiateurs, qui vont être une façon pour eux d'interagir différemment avec le thérapeute à partir d'un engagement corporel, à travers une manipulation. On a affaire a des symbolisation plurielles qui s'inscrivent dans des processus de transformation : passage d'un trace a une autre - trace mnésique, sensorielle, perceptive a une trace symbolique sous la forme d'une représentation visuelle. Peut-être aussi un passage d'une trace d'expérience déjà symbolisée (représentation de chose) qui fait l'objet d'une traduction dans le langage verbale (représentation de mot). On peut nommer ce qu'on repère, identifie visuellement au sein d'une représentation. On a 2 niveau de symbolisation différente : primaire et secondaire. Ce côté primaire et secondaire peut être différencié. Dans le primaire on est plus proche d'un fonctionnement primitif, ancien, caractéristique de la prime enfance, de la période archaïque alors que la symbolisation secondaire va être initiée a partir du moment où l'individu a accès au langage verbal (18 mois environ). A partir de cela, le sujet va développer un nouveau niveau de symbolisation plus développer, pour se faire comprendre, sans pour autant que la symbolisation primaire disparaisse. La symbolisation primaire reste présente en parallèle de celle secondaire. Le travail de symbolisation permet de prendre en soi une partir du monde comme pour se constituer un échantillon du rapport que l'on a au monde, pour nous permettre de nous représenter le monde et nous situer dans le rappo