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1. Le sport comme puissant levier de développement en Afrique Le sport, par sa capacité à rassembler, à motiver et à inspirer, joue un rôle crucial dans le développement des nations. En Afrique, continent aux multiples défis économiques, politiques et sociaux, le sport offre un m...

1. Le sport comme puissant levier de développement en Afrique Le sport, par sa capacité à rassembler, à motiver et à inspirer, joue un rôle crucial dans le développement des nations. En Afrique, continent aux multiples défis économiques, politiques et sociaux, le sport offre un moyen unique d’améliorer divers aspects de la vie. D’un point de vue économique, le sport stimule la croissance par la création d’emplois directs et indirects. Les événements sportifs majeurs, tels que les championnats ou les tournois internationaux, favorisent le tourisme et augmentent les investissements dans les infrastructures, comme les stades, les routes et les hôtels. Le sport est également un vecteur de cohésion sociale, en particulier dans des pays aux diversités ethniques et linguistiques. Il favorise la paix et l’unité en transcendant les différences et en encourageant un esprit de fraternité à travers des équipes et des compétitions. En outre, le sport joue un rôle dans l’éducation et la formation des jeunes. Dans de nombreux pays africains, il sert de plateforme pour inculquer des valeurs de discipline, de respect des règles et de persévérance. Il contribue aussi à détourner les jeunes des vices sociaux tels que la drogue, l’alcoolisme ou la violence. De plus, à l’échelle internationale, les succès sportifs des athlètes africains servent souvent de vitrine pour la diplomatie sportive, renforçant ainsi l’image des nations africaines sur la scène mondiale. En ce sens, le sport peut être perçu comme un puissant levier de développement global, touchant à la fois les sphères économique, sociale, culturelle et éducative. 2. Différence entre activité physique et sport Il est essentiel de distinguer l’activité physique du sport afin de comprendre leurs contributions spécifiques à la santé et au bien-être. L’activité physique inclut tout mouvement corporel produit par les muscles et entraînant une dépense énergétique. Il peut s’agir de simples activités quotidiennes telles que la marche, le jardinage, le ménage ou même monter des escaliers. L’activité physique n’a pas nécessairement un cadre structuré ou compétitif, et sa pratique est souvent spontanée et informelle. Le sport, quant à lui, est une forme d’activité physique spécifique, caractérisée par des règles, un cadre organisé et souvent un aspect compétitif. Les sports, comme le football, le basketball, le handball ou l’athlétisme, impliquent un entraînement structuré, des règles formelles et des compétitions officielles. Le sport requiert une implication physique et mentale intense, avec un objectif précis de performance ou de victoire. Ainsi, bien que le sport soit une sous-catégorie de l’activité physique, il se distingue par son organisation et sa finalité compétitive. 3. Les bienfaits de l’activité physique sur la santé L’activité physique, qu’elle soit formelle (sport) ou informelle (activités quotidiennes), offre de nombreux bienfaits pour la santé physique et mentale. Elle 1  contribue d’abord à l’amélioration de la santé cardiovasculaire, en réduisant les risques de maladies cardiaques, d’hypertension et de diabète de type 2. L’activité physique régulière aide également à la gestion du poids corporel, prévenant ainsi l’obésité, qui est un facteur de risque majeur pour de nombreuses maladies chroniques. De plus, l’activité physique favorise le renforcement musculaire et osseux, aidant à prévenir les problèmes liés au vieillissement comme l’ostéoporose ou les douleurs articulaires. Sur le plan mental, l’exercice physique régulier est connu pour réduire le stress, l’anxiété et les symptômes dépressifs, en favorisant la libération d’endorphines, communément appelées les « hormones du bonheur ». Cela améliore également la qualité du sommeil et augmente le niveau d’énergie au quotidien. En somme, l’activité physique est un pilier fondamental du bien-être global. 4. Les différentes filières d’utilisation des substrats et leur dégradation énergétique L’énergie nécessaire pour accomplir une activité physique est produite grâce à différentes filières énergétiques, en fonction de l’intensité et de la durée de l’effort. Ces filières permettent d’utiliser divers substrats (glucides, lipides, créatine phosphate) pour produire de l’ATP (adénosine triphosphate), la molécule énergétique utilisée par les cellules. La filière aérobie : Cette filière utilise principalement les glucides et les acides gras, en présence d’oxygène, pour produire de l’énergie. C’est la filière dominante lors des exercices d’endurance de longue durée et de faible à moyenne intensité, comme la course longue ou le vélo. Elle permet une production continue et efficace d’ATP, mais avec une vitesse de production plus lente. La filière anaérobie lactique : Cette voie utilise le glucose sans oxygène, produisant de l’acide lactique comme sous-produit. Elle est active lors des efforts intenses et courts, de 30 secondes à 2 minutes environ, comme lors d’un sprint ou d’une activité musculaire intense. Bien qu’elle produise de l’énergie rapidement, l’accumulation d’acide lactique provoque une fatigue musculaire rapide. La filière anaérobie alactique (ou phosphagène) : Cette voie exploite les réserves de créatine phosphate dans les muscles pour générer de l’énergie de manière instantanée. Elle est utilisée pour des efforts explosifs et très courts, comme un saut ou un sprint de quelques secondes. Cette filière ne produit pas de déchets métaboliques, mais ses réserves s’épuisent rapidement, limitant ainsi la durée de l’effort à quelques secondes. Ces trois filières sont toutes essentielles pour répondre aux exigences énergétiques de différentes activités physiques, chacune ayant sa spécificité et sa place dans la production d’énergie en fonction du type d’effort. Mardelain James MADZOU 2