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Première partie: Les grands courants de la psychologie et les concepts de base  Dr. Badreddine Kriem INTRODUCTION : Def : La psychologie est un domaine de connaissance qui a subi de profondes transformations au cours de l’histoire de la pensée humaine I. Histoire de la psychologie...

Première partie: Les grands courants de la psychologie et les concepts de base  Dr. Badreddine Kriem INTRODUCTION : Def : La psychologie est un domaine de connaissance qui a subi de profondes transformations au cours de l’histoire de la pensée humaine I. Histoire de la psychologie Trois périodes historiques : – La connaissance de l’âme : a duré depuis que la pensée humaine existe jusqu’à la moitié du 19ème siècle – La science du comportement ou psychologie scientifique: les personnes essayaient de transformer la discipline en une disciple non reconnue qui n’est pas du tout scientifique, subjective en une discipline qui se rapproche des disciplines scientifiques (du milieu du 19ème siècle au milieu du 20ème siècle) : béhaviorisme – La psychologie cognitive : caractérisé par l’émergence d’une sous discipline : la psychologie cognitive, intelligence artificielle. 1. la connaissance de l’âme Psyché? Logos?  Termes qui datent du début du 18ème siècle. Logie/ étude/ discours psycho  Le premier à avoir utilisé ce terme est Melanchthon (disciple de Luther  personnage important du protestantisme) à la Renaissance.  Le premier qui a défini, qui a introduit ce terme avec sa définition c’est Wolff (philosophe allemand : vers la fin du 17ème siècle et début du 18ème) + il a utilisé pour l’étude de la manifestation de l’âme.  FILM le plus représentatif : le nom de la rose  EXEMPLE : l’époque Marignan (renaissance) : Un moine Bruno Giordano a été brulé au buché car il a inventé un moyen de mémorisation car ceux qui avaient le droit de savoir écrire et lire étaient les nobles et les moines et ceux qui essayaient été considérés comme dangereux.   Toute tentative de réflexion qui va concerner l’âme en dehors des cadres fixés par l’Eglise va être considéré comme une hérésie et donc un danger, tête coupé, buché etc… Psychologie subjective : on parlait pas encore forcément de psychologie mais de philosophie. Les tentatives de compréhension de l’âme se faisait par une technique/ méthodologie appelé : INTROSPECTION = on va se poser nous- mêmes les questions sur comment on réfléchit etc… Pour réaliser une introspection (exprimer ce qu’on ressent, ce qu’on pense…) il fallait une parole bien développé. Donc exclue les enfants = ≠ de psychologie de l’enfant AINSI que l’animal considéré comme n’ayant pas d’âme car elle est réservé à l’homme. Bilan : Cette période est caractérisé par différents philosophes grecs : - Aristote (384-322 av J.-C.) : le + connu de tous par son œuvre majeur : Peri Psyches = au sujet de la psyché et qui a été traduite en grec à l’arabe, langue européenne… - Démocrite (460-370 av J.-C.) = démocratie. Il suggère vers -400 que notre comportement est influencé par les civilisations extérieures et est le premier à abordé la question du libre arbitre. - Platon (427-347 av J.-C.) : élève de Socrate - Socrate (470- 399 av J.-C.): «connais-toi toi-même» : introspection Platon et Socrate ont posé les bases de la psychologie sociale puisque ce sont les premiers a étudié que les individus sont des créatures sociales qui s’influencent mutuellement et profondément (étudie les liens entre les grps d’individus etc…) 2. La science du comportement ou les débuts de la psychologie scientifique Changement radicale de conception : fin du 18ème et début du 19ème siècle : société fortement spirituelle qui commence à devenir une société matérielle :révolution industrielle  Evénement majeur qui a marqué l’histoire : la révolution française : Napoléon a restauré l’église  Qui dit guerre, dit effort de guerre, scientifique et industrielle (richesse, or, minéraux = tout va se développer partout en europe)  Evènement majeur dans le domaine scientifique : évolution de la pensée  livre : l’origine des espèces par voie de sélection naturelle par Darwin en 1859. Les animaux ont tous une âme = peuvent nous servir de sujet d’étude : expérimentation animale. C’est une période qui va venir et qui par l’influence de disciplines extérieur va émerger un grp de personne va émerger qui vont dirent que la psychologie doit devenir scientifique : Physique : Fechner et la psychophysique 1851 + Médecine : Ribot en France + Freud en Autriche + pavlov (médecin russe = réflexe pavlovien) Physiologie: Helmoltz 1856 Wundt 1873-4  fondateur du 1er laboratoire de psychologie en 1879 à Leipzig + a créé une école basée sur le structuralisme *Hermann Ebbinghaus est un psychologue allemand (1850-1909) Le père de l’associationnisme =thèse philosophique concernant l’esprit est entièrement constitué d’idées (mots, images, formules etc…). Chacune d’elles étant associé à d’autres idées. *William James (1842 à New York - 1910) Il va adopté une vision + élargit de la psychologie, il va s’intéresser sur le fonctionnalisme (= théorie qui, pour des raisons méthodologiques, conçoit l’esprit comme un système de traitement de l’informations et compare la pensée à un calcul). *John Broadus Watson (1878-1958) Behaviorisme: critique de l’introspection (=ne permet pas d’obtenir des données sur lesquelles tout le monde peut se mettre d’accord et qui sont aisément productible dans des conditions expérimentales similaires)  PB de fiabilité et de validité sur la méthodologie. De plus, opacité et inaccessibilité des processus mentaux. BEHAVIORISME Fondateur du behaviorisme américain : John Broadus Watson Ivan Pavlov (1849-1936) médecin russe Burrus Fréderic Skinner (1904-90) : psychologue américain  Behaviorisme : internes John Broadus Watson (1878-1958) Critique à l’égard de l’introspection – Validité – Fiabilité Élévation des standards de la recherche en psychologie Ecarter certaines notions comme la conscience ou les états mentaux Principes du béhaviorisme : Seul le comportement est observable. “Pour le béhavioriste, la psychologie est une science naturelle purement objective” (Watson). Le but de la psychologie est de dégager les relations stimulusréponse (S-R) sans faire appel à des concepts mentalistes. Permet l’étude du psychisme des enfants avant l’apparition du langage et des animaux. Développement de méthodes expérimentales objectives (rejet de l’introspection).  Applications possibles principalement dans la pédagogie. Les apports principaux concernent l’apprentissage et le conditionnement Edward Thorndike (1874-1949) loi de l’effet, Ivan P. Pavlov (1849-1936) conditionnement répondant, Burrhus F. Skinner (1904-1989 ) conditionnement opérant. Le béhaviorisme est fondamentalement empiriste. Il rejette le nativisme  Première partie : les grands courants de la psychologie et les concepts de bases Behaviorisme : C’est un courant qui a décrété que les états mentaux internes ne sont pas visibles et que nous ne pouvons pas les étudiés, on ne peut qu’observer notre comportement. Ce concept a dominé cette période, mais un certains nombres de chercheurs de cette époque ont commencé à se dire que certes ils pouvaient étudier ce qui est visible mais ils avaient la volonté d’expliquer certaines choses/ fonctions qui ne sont pas visibles. Le but = de sortir des théories  Néobehaviorisme (nouveau béhaviorisme) Clark Leonard Hull (1884-1952) Hull a élaboré une théorie très systématisée du comportement, centrée sur les phénomènes d'apprentissage.. À la psychologie expérimentale, il a apporté une nouvelle méthode : la méthode hypothético-déductive systématique, après l'observation et l'élaboration d'hypothèses. Cette méthode, lui apporte des définitions précises et des postulats conceptualisés, qui lui permettent de déduire ses théories à soumettre à la vérification expérimentale. Pour lui, le comportement est un ensemble d'interactions entre l'individu et son environnement. Il analyse le comportement dans une perspective d'adaptation biologique qui est une optimisation des conditions de vie entraînée par une sorte de réduction du besoin. Il fait intervenir deux notions importantes dans sa théorie comportementale: la pulsion qui est le dénominateur des motivations premières et l'habitude qui est la répétition d'une réaction préalablement renforcée. Dès 1930 se  révèlent ses ambitions mécanistes à travers son projet des "machines psychiques" qui étaient capables de penser et d'apprendre. Après l’observation, ils ont commencé à élaborer certaines hypothèses.  Va apparaitre un courant assez particulier : le Gestaltisme Vers 1920: apparait la psychologie du gestalt = forme Gestalttheorie : - Une tradition phénoménologique de la psychologie s'est développée en Autriche, en Allemagne, puis aux USA où beaucoup de ses membres ont émigré au moment de la montée du nazisme. - Pour la Gestalttheorie, ce qui compte c'est la structure des phénomènes. - Il s'agit d'une approche holistique opposée à l'approche analytique (associationiste ou béhavioriste). - La Gestalttheorie ou Théorie de la Forme est une réaction contre l'associationnisme: le tout est différent de la somme des parties. La perception n'est donc pas une combinaison de sensations. - Max Wertheimer, Kurt Koffka et Wolfgang Köhler vont développer les conceptions On est sur un modèle : appelé la psychologie de la forme = approche holistique : est une doctrine qui va nous permettre de considérer des phénomènes dans leur totalité. L’approche holistique : observe ce qui se passe autour (comment analyser le système) Les 3 + grands personnages de ce courant sont : - Max Wertheimer (1880-1943): Über Gestalttheorie 1925. Il développe les principes de la théorie à partir de l'étude du mouvement apparent (pas association de sensations), (émigre aux USA en 1933).  - Kurt Koffka (1886-1941): Principles of Gestalt Psychology. 1935 décrit les principales lois de la forme (groupement), (émigre aux USA en 1924). - Wolfgang Köhler (1887-1967) : Gestalt Psychology (1929). Devenu directeur de la station de primatologie de Ténérife, il étudie l'apprentissage chez le chimpanzé dans des situations complexes. S'oppose aux conceptions de Thorndike (apprentissage progressif par essai et erreur). Découverte soudaine de la solution (insight) par restructuration des données (émigre aux USA en 1925). *Insight : intuition Gestaltisme : -Les deux segments sont de la mêle taille en réalité = illusion -La taille des cercles sont de même diamètre Bilan : approche holistique = regarder ce qui a autour (IMPORTANT) Notre perception est un tout qui vont entrainer des significations aux différentes parties Période ou la psychologie a perdu de son aura en faveur d’une psychologie scientifique, expérimentale mais surtout basé sur ce qui est observable Les psychologues de la Gestalt ont démontré que nos perceptions ne dépendaient pas seulement de nos impressions sensorielles mais également du contexte. Ils soutiennent que la perception humaine ne peut être expliquée en fonction d'unités fondamentales, parce que nous avons tendance à interpréter nos perceptions comme des entités, en fonction de leur contexte d'apparition. On interprétera très différemment un homme courant vers nous, selon que vous êtes sur une rue déserte la nuit ou sur une piste d'hébertisme le matin. I- Histoire de la psychologie 3) la psychologie cognitive  Le cognitivisme : Point de convergence de plusieurs événements qu’on va regrouper en 2 familles d’évènements : - Famille d’évènement extérieur à la psychologie - Famille d’évènements intérieur à la psychologie On entre dans une période où y a eu d’énormes avancées technologiques ( années 30 = 2GM) impact majeur de la guerre : découverte de l’ordinateur : décodé les messages envoyer par les allemand : enigma ??? Les raisons externes à la psycho tiennent aux avancées technologiques et conceptuelles Certains psychologues n’arrivaient pas à étudier alors pq pas essayer de programmer nos comportements  le but était d’émettre et de programmer ces théories (intelligence artificielle). On va considérer les êtres humains comme étant des organismes dont la tache principale est de traiter des informations : on ne fait que traiter des informations  Humain = organisme dont la tâche principale est de traiter des informations On va créer des programmes informatiques qui vont aider pour le développement de la psychologie cognitive  Les raisons internes : les cognitivismes vont prendre position par rapport au béhaviorisme  le cognitivisme est né à la fois du béhaviorisme et contre lui : ce qui va garder du behaviorisme en gardant cette idée de respecter les standards scientifiques  Né du béhaviorisme en épousant ses standards scientifiques  Né contre le béhaviorisme en rejetant le postulat béhavioriste selon lequel les états mentaux internes n’existent pas puisqu’ils ne sont pas visibles, ils n’existent pas Après la 2GM = développement qui a commencé a avoir lieu de ces différentes disciplines notamment l’informatique et l’IA (dans les années 60) DEFINITION  Activité cognitive : ensemble de mécanismes par lesquels un individu prend connaissance de son environnement, traite l’information, décide et agit, et adapte sa conduite : en interaction avec notre environnement, point primordial d’entrée dans cette psychologie cognitive.  Psychologie cognitive : sous discipline de la psychologie qui se focalise sur la cognition. Elle cherche à déterminer par quels mécanismes nous réalisons toutes les taches auxquelles nous sommes confrontés. L’origine du terme cognition = cogito = penser, se représenter par l’esprit  Cognition = faculté, mobilisé dans de nombreuses activités, comme la perception, les sensations, les actions, la mémorisation et le rappel d’information, la résolution des problèmes, le raisonnement, la prise de décision et le jugement, la compréhension, la production du langage. Cependant, la psycho cognitive n’est pas la seule discipline qui s’intéresse à l’esprit, d’autres disciplines partagent ces mêmes intérêts comme les sciences cognitives = sciences qui s’intéressent à l’esprit et qui ont apporté une contribution à la psychologie cognitive PAR EXEMPLE :  Sciences humaines  Neurosciences  Biologie  Informatique  Intelligence artificielle  Linguistique  Philosophie   Sciences cognitives Les sciences cognitives cherchent à déterminer : - Comment un système naturel ou artificiel acquiert -il des informations sur le monde dans lequel il se trouve ? - Comment ces informations sont -elles représentées et transformées en connaissances ? - Comment ces connaissances sont-elles utilisées pour guider l’attention et le comportement du système Exemple radar intelligent : vitesse limitée à 70 : on a rendu le radar intelligent  Quelles sont les sciences et disciplines qui ont influencé les sciences cognitives mais aussi de la psychologie cognitive ?  Parmis ces disciplines  La cybernétique : NORBERT WIENER (1948) : ce terme est apparu après la 2GM et N.W crée le terme (du grec kybernetes = gouvernail) pour désigner la science de tout système capable d’autorégulation et de communication  Idée de modèle cybernétique basée sur des processus d’autorégulation et de rétrocontrôles peut être appliqué aux comportements humains puisqu’on va considéré que nous sommes un modèle cybernétique, car nous sommes capables de communiquer et autoréguler ces informations. QUESTION : quelles sont les sciences et disciplines qui ont influencé les sciences cognitives ?  L’ingénierie de la communication : traite des transformations de l’information entre l’entrée et la sortie d’un canal de communication.. A partir des années 50-60  les mécanismes psychologiques sont conçus comme un traitement de l’information (information processing) : les informations physiques sont transformées (codées), (like MP3, JPEG ou  MPEG) au niveau de nos organes sensoriels avant d’être synthétisées en objet mentaux…  Homme = canal de communication ayant une capacité limitée de traitement : on est un canal c-a-d nos oreilles reçoivent des informations, des paroles et ces mots qui vont arriver vont avoir une signification  L’ergonomie : apparu grâce à l’industrialisation : étude quantitative et qualitative du travail dans l’entreprise visant à améliorer les conditions de travail et à accroitre la productivité. A influencé la psychologie expérimentale appliquée (performances humaines). Concept Homme-Machine ou l’homme doit interagir avec les machines  L’informatique : pendant la guerre, l’anglais Allan Turing dirige en secret une machine électronique capable de décoder les messages secrets de la machine allemande Enigma (cryptage des messages militaires) à la vitesse de l’électron (200 000 km/s) !!  application civile de cette appareil est l’ordinateur  Elle crée un nouveau mode ….. voir diapo  Intelligence artificielle : hypothèse fut émise que les théories psychologiques pouvaient être formulées en termes de programmation informatique = début de IA et des simulations en psychologie  MARVIN MINSKY (1927) « IA est la science capable de faire réaliser à des machines qui demanderaient de l’intelligence si elles étaient accomplies par des êtres humains »  Les neurosciences : étudient la réalisation physique et matérielle des processus de traitement de l'information chez l'homme et chez l'animal. Les neuroscientistes s'attachent à dégager la structure physique générale du système nerveux afin d'expliquer comment certains traitements de l'information sont effectués de manière efficace et d'autres de manière moins efficace. - Neurophysiologie  - Neuroanatomie ou neurosciences, comportementales : relations entre le fonctionnement cognitif et le fonctionnement et la structure du SN - Linguistique : discipline qui s’occupe de tout ce qui concerne le langage : - Phonologie - Syntaxe - Sémantique - Pragmatique : étudie l’utilisation d’une langue dans la société et comment elle a progressé ?  Première partie : les grands courants de la psychologie et les concepts de base La psychologie générale comme domaine spécifique de la psychologie : voir schéma de Lieury 2000 Lieury a proposé un schéma où il a placé toutes les disciplines de la psychologie : 1) Normal Psychologie générale comme domaine spécifique de la psychologie  psychologie expérimentale et cognitive 2) Pathologique/psychologie clinique/Psychanalyse A l’opposé de normal : maladies et troubles psychologiques 3) Le biologique Les racines du comportement 4) Le social L’homme est un animal grégaire Les concepts de base de la psychologie cognitive L’homme comme système de traitement de l’information EX : même avant le réveil et pendant nous traitons des informations 1) Perception et action dans une problématique du traitement de l’information (TI) :  Adopter 4 présupposés :  Les informations en provenance de notre environnement doivent être interprétés (on a un système en interaction avec son environnement donc on reçoit des informations de celui-ci). On doit être en capacité de recevoir ces informations c’est-à-dire qu’il nous faut un support physique qui va nous mettre en relation avec notre environnement.  EX : La lumière par l’intermédiaire des photorécepteurs, au niveau de la rétine OU le bruit par l’intermédiaire des cellules sillées au niveau de l’oreille.  Les propriétés biologiques de notre organisme contraignent les opérations que nous pouvons effectuer (ceci est valable aussi bien pour  les informations sensorielles que pour nos actions motrices : ex l’audition  sur le spectre large des bruits qui est mesuré en fréquence on a la capacité de détecter entre 20 et 20000 HZ donc ce qui est inferieur à 20 et supérieur à 20000 on ne l’entend pas)  Il existe des niveaux de traitement hiérarchiquement organisés (traitement du son va se faire en plusieurs étapes : traitement du signal avec intensité supérieur ou non, valeur des sons)  Existence d’unités (modules) de traitements, chacun est spécialisé dans la mise en œuvre de certaines opérations (ex : récepteurs sensorielles)  ces modules sont capables de recevoir des informations mais aussi capable de transmettre des informations Parmi ces traitements que nous effectuons, bcp sont automatiques et échappent à notre contrôle conscient (vont se faire indépendamment de notre conscience) ils dépendent essentiellement des caractéristiques du stimulus  stimulus-dépendant ou ascendant (bottom up) D’autres traitements de l’informations sont + controlés et dépendant essentiellement de nos conceptions, de nos attentes et de nos besoins  concept-dépendant, haut niveau descendant (top-down, up down) 2) Le traitement cognitif  Cognition/ COGITO= fait référence au cerveau  La psychologie cognitive est née de de l’idée que l’activité du cerveau pouvait être décrite autrement qu’en termes d’observables de nature physique et physiologique. L’activité du cerveau peut être décrite au niveau des connaissances, qui met l’accent sur les fonctionnalités plutôt que sur la façon dont elles se réalisent physiologiquement  Démarche non comparable aux autres sciences  Elle construit des modèles cognitives (le fonctionnement peut être de telle manière mais il faut encore le demontré )et les confronte à des observations. Les modèles que propose la psychologie congitive expriment une conception de fonctionnement congitif dont les fondements paraissent pouvoir être formulés en 4 propositions générales :  Le sujet intergait avec son environnement par un système symbolique (ex : lettre A , toutes les langues ont la lettre A)  Le système de TI peut être décrit en termes de processus qui panipulent des représentations, autrement dit ces symboles  Les processus de TI prennent du temps et s’accomplissent dans le cadre d’un système à capacité limitée  Toute activité cognitive met en jeu des niveaux ascendants et descendants de TI Ces modèles vont respecter un fondement, une architecture générale : Architecture avec tjrs l’idée de niveaux de traitements en tant que niveau de fonctionnement du système de TI  Tjrs plusieurs étapes qui interagissent entre elles Il est habituel de se référer à une architecture générale ou l’on distingue au moins, une mémoire sensorielle, une mémoire de travail et une mémoire à long terme 3) Le concept de traitement de l’information Selon Hamon (1994), le concept de traitement de l’information : DEF :l’ensemble des processus impliqués dans la prise d’information (perception), dans la reconnaissance, l’évaluation et l’identification de ce qui est pertinent dans l’environnement du sujet, ainsi que dans la programmation, les ajustement, moteurs et l’execution des réponses comportementales qui sont généralement associées à la détection d’événements signifiants Le cerveau va analyser ce qui est pertinent dans notre environnement : chaque instant on fait une prise d’informations 2. LE CONCEPT DE TRAITEMENT DE L’INFORMATION Le traitement de l’information comporte 2 versants : -versants perceptif : représente une information qui arrive de l’extérieur -La prise de décision -versants moteurs 3.Le concept de traitement de l’information  Comment se déroulent les satdes de traitement de l’information ?  Selon un mode sériel ? en serie  Ou sériel-parallèle ? On va plutôt être sur un mode sériel, on est sur un traitement en série = traitement de l’information est traité séquentiellement : un enchainement d’étape ou de modules qui se réalisent l’unes après l’autres. Sériel : l’information est traitée séquentiellement par un enchainement de modules réalisant pas les différentes fonctions de traitement, avec une entrée (input : mécanismes perceptifs), des opérations centrales (mécanismes transmetteurs) et une sortie (output : mécanismes effecteurs) Sériel parallèle : ces modèles supposent en plus un traitement en parallèle de divers types d’informations qui interagiraient ou se combineraient à différents niveaux de traitement 4) Les oppositions de niveaux Dans ce cadre théorique du traitement de l’information on note l’existence de plusieurs oppositions :  Opposition bas niveau/ haut niveau Traduit l’idée selon laquelle il existe une certaine hiérarchie des traitements c-a-d TI qui nécessitent peu de ressources cognitives, à l’inverse TI qui nécessitent bcp de ressources cognitives EX : compréhension du langage tout ce qui va relevé de la perception visuelle ou auditive des lettres ou des sons va relever du traitement du signal = comme une des étapes les plus précoces dans le traitement de l’information. DONC sera considéré comme nécessitant peu de ressources cognitives et donc de BAS NIVEAU A l’inverse, l’intégration sémantique (représentation cohérente d’un mot, d’un groupe de mot etc... va relevé d’un traitement de haut niveau car cela va nécessité bcp de ressources cognitives  Opposition ascendant/ descendant Liée à la précédente Le fait de s’intéresser aux étapes les plus précoces du traitement conduit naturellement à développer des modèles ascendants de traitement dans lesquels l’information entrante subit une série de transformations au fur et à mesure de son passage par des niveaux de traitement spécialisés PAR CONTRE, l’étude des processus de haut niveau comme les processus intégratifs, nous invite davantage à développer des conceptions dans lesquelles les représentations préalables du sujet sont susceptibles de contrôler le fonctionnement des niveaux sous ordonnés de traitement. EX : lors d’une conversation je peux prévoir ce que l’autre envisage de dire  Opposition processus automatique/ controlé Elle nous renvoie généralement à la problématique du coup du traitement. Il est indispensable de concilier la complexité des opérations à effectuer et les contraintes du système. Certains processus nécessitent des ressources cognitives et sont donc sous contrôle du sujet. D'autres processus exige peu ou pas de ressources cognitives et sont donc des traitements automatiques inconscients  Elle est également rapportée aux précédentes  les traitements de bas niveau sont généralement susceptibles d'automatisation alors que les traitements de haut niveau exigeant exige la mise en place de ressources cognitives importantes EX : différence entre bons et mauvais lecteur ?  Pas de difficulté dans le TI 5) Perception et niveaux de sélection attentionnelle Quelques généralités : D’un point de vue anatomique si on observe notre cerveau et ce qu’il est en capacité de faire on va remarquer que + de la moitié du cortex (partie extérieur du cerveau) est consacré à l’analyse sensorielle. On a des informations qui arrivent au niveau des récepteurs sensorielle qui sont en capacités de transformer une énergie extérieur : une énergie chimique ou physique en un signal électrique. Lorsque l’on prend une lumière pour la vision, les fréquences on les ressent car ce sont des énergies physiques et on va les transformer en signal électrique (= mode de fonctionnement du cerveau EX : Le gout = Récepteurs qui transforment l’énergie d’un stimulus en activité neuronale Aspect remarquable : rapidité, parallélisme massif, parallélisme spatial parallélisme fonctionnel et parallélisme temporel EX : la vision Les concepts de base de la psychologie cognitive. L'homme comme système de traitement de l'information. Les informations qui proviennent de l'environnement doivent être interprétées. C'est un support physique de cette communication. Les propriétés biologiques de notre organisme. Son contrainte sur les. Génération. Qu'on peut faire. Le niveau de traitement hiérarchiquement organisé. Existence d'unités de traitement mises en œuvre de certaines opérations. Parmi ces traitements, beaucoup son automatiquement est échappe au contrôle conscient dépendent des caractéristiques du stimulus. Stimulus dépendant ou ascendant. D'autres traitements sont contrôlés et dépendent de nos conceptions, de nos attentes et de nos besoins. 2) le traitement cognitif Cognitive qui vient du cerveau. Une activité du cerveau peut être décrite autrement que de structures physiques et physiologiques, mais plus au niveau des connaissances, permet de mettre l'accent sur les fonctionnalités plutôt que la façon dont elles se réalisent. C'est une démarche non comparable aux autres sciences. Elle est construite des modèles et les confronte à des observations. Les modèles proposés par la Psychologie cognitive sont une conception du fonctionnement cognitif dont les fondements peuvent être formulés en 4 propositions. La première est, le sujet interagit avec son environnement par un système symbolique. La 2nde est le système de TI peut être décrit en termes de processus qui manipule des représentations. En 3e lieu, les processus de TI. Prennent du temps et s'accomplissent dans le cadre d'un système à capacité limitée. Et dernièrement, toute activité cognitive met en jeu des niveaux ascendant et descendant de TI. Habituel de se referrer à une architecture générale. Ou distingue. Au moins, une mémoire sensorielle, une mémoire de travail et une mémoire à long terme. MCT : Mémoire à court terme, MLT : mémoire à long terme. 3) Le concept de traitement de l'information. Selon Hamon, 1994, c'est l'ensemble des processus impliqués dans la prise d'information, dans la reconnaissance, l'évolution et l'identification de ce qui est pertinent dans l'environnement du sujet ainsi que dans le la programmation