QCM de Mathématiques - Lille - Partie 2 - PDF
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Université de Lille
2020
Abdellah Hanani, Mohamed Mzari
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Summary
Ce document est un QCM de mathématiques pour la partie 2, proposé à Lille en 2020. Il contient des questions sur les systèmes d'équations linéaires, les espaces vectoriels, les applications linéaires et le calcul matriciel. Ce QCM vise à évaluer les connaissances des étudiants en mathématiques de l'université de Lille.
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Exo7 Année 2020 QCM DE MATHÉMATIQUES - LILLE - PARTIE 2 Répondre en cochant la ou les cases correspondant à des assertions vraies (et seulem...
Exo7 Année 2020 QCM DE MATHÉMATIQUES - LILLE - PARTIE 2 Répondre en cochant la ou les cases correspondant à des assertions vraies (et seulement celles-ci). Ces questions ont été écrites par Abdellah Hanani et Mohamed Mzari de l’université de Lille. Ce travail a été effectué en 2019 dans le cadre d’un projet Liscinum porté par l’université de Lille et Unisciel. Ce document est diffusé sous la licence Creative Commons – BY-NC-SA – 4.0 FR. Sur le site Exo7 vous pouvez récupérer les fichiers sources. 1 Table des matières I Algèbre 4 1 Systèmes d’équations linéaires 4 1.1 Systèmes d’équations linéaires | Niveau 1...................... 4 1.2 Systèmes d’équations linéaires | Niveau 2...................... 6 1.3 Systèmes d’équations linéaires | Niveau 3...................... 7 1.4 Systèmes d’équations linéaires | Niveau 4...................... 12 2 Espaces vectoriels 14 2.1 Espaces vectoriels | Niveau 1.............................. 14 2.2 Espaces vectoriels | Niveau 2.............................. 15 2.3 Espaces vectoriels | Niveau 3.............................. 16 2.4 Espaces vectoriels | Niveau 4.............................. 17 2.5 Base et dimension | Niveau 1.............................. 20 2.6 Base et dimension | Niveau 2.............................. 20 2.7 Base et dimension | Niveau 3.............................. 22 2.8 Base et dimension | Niveau 4.............................. 25 2.9 Espaces vectoriels supplémentaires | Niveau 1................... 25 2.10 Espaces vectoriels supplémentaires | Niveau 2................... 26 2.11 Espaces vectoriels supplémentaires | Niveau 3................... 27 3 Applications linéaires 28 3.1 Applications linéaires | Niveau 1............................ 28 3.2 Applications linéaires | Niveau 2............................ 29 3.3 Applications linéaires | Niveau 3............................ 30 3.4 Applications linéaires | Niveau 4............................ 31 3.5 Noyau et image | Niveau 1............................... 31 3.6 Noyau et image | Niveau 2............................... 32 3.7 Noyau et image | Niveau 3............................... 33 3.8 Noyau et image | Niveau 4............................... 35 4 Calcul matriciel 37 4.1 Calcul matriciel | Niveau 1............................... 37 4.2 Calcul matriciel | Niveau 2............................... 39 4.3 Calcul matriciel | Niveau 3............................... 41 4.4 Calcul matriciel | Niveau 4............................... 42 4.5 Inverse d’une matrice | Niveau 1........................... 44 4.6 Inverse d’une matrice | Niveau 2........................... 44 4.7 Inverse d’une matrice | Niveau 3........................... 45 4.8 Inverse d’une matrice | Niveau 4........................... 47 5 Applications linéaires et matrices 48 5.1 Matrice d’une application linéaire | Niveau 1.................... 48 5.2 Matrice d’une application linéaire | Niveau 2.................... 51 5.3 Matrice d’une application linéaire | Niveau 3.................... 54 5.4 Matrice d’une application linéaire | Niveau 4.................... 58 2 II Analyse 62 6 Primitives des fonctions réelles 62 6.1 Primitives | Niveau 1................................... 62 6.2 Primitives | Niveau 2................................... 65 6.3 Primitives | Niveau 3................................... 69 6.4 Primitives | Niveau 4................................... 73 7 Calculs d’intégrales 77 7.1 Calculs d’intégrales | Niveau 1............................. 77 7.2 Calculs d’intégrales | Niveau 2............................. 79 7.3 Calculs d’intégrales | Niveau 3............................. 81 7.4 Calculs d’intégrales | Niveau 4............................. 87 8 Développements limités 89 8.1 Opérations sur les DL | Niveau 1............................ 89 8.2 Opérations sur les DL | Niveau 2............................ 91 8.3 Opérations sur les DL | Niveau 3............................ 92 8.4 Opérations sur les DL | Niveau 4............................ 96 8.5 Applications des DL | Niveau 1............................. 97 8.6 Applications des DL | Niveau 2............................. 98 8.7 Applications des DL | Niveau 3............................. 100 8.8 Applications des DL | Niveau 4............................. 101 9 Equations différentielles 103 9.1 Equations du premier ordre | Niveau 1........................ 103 9.2 Equations du premier ordre | Niveau 2........................ 104 9.3 Equations du premier ordre | Niveau 3........................ 105 9.4 Equations du premier ordre | Niveau 4........................ 106 9.5 Equations du second ordre | Niveau 1........................ 108 9.6 Equations du second ordre | Niveau 2........................ 109 9.7 Equations du second ordre | Niveau 3........................ 110 9.8 Equations du second ordre | Niveau 4........................ 112 10 Courbes paramétrées 112 10.1 Courbes paramétrées | Niveau 1............................ 112 10.2 Courbes paramétrées | Niveau 2............................ 113 10.3 Courbes paramétrées | Niveau 3............................ 114 10.4 Courbes paramétrées | Niveau 4............................ 115 3 Première partie Algèbre Systèmes d’équations linéaires Abdellah Hanani, Mohamed Mzari 1 Systèmes d’équations linéaires 1.1 Systèmes d’équations linéaires | Niveau 1 Question 1 On considère le système d’équations, d’inconnue (x, y, z) ∈ R3 : x − y +z = 0 (S) x − y −z = 0 3x + 2 y + z = 0. Quelles sont les assertions vraies ? x − y +z = 0 (S) ⇔ 5 y − 2z = 0 z = 0. (S) admet une infinité de solutions. (S) n’admet pas de solution. (S) admet une unique solution. Question 2 On considère le système d’équations, d’inconnue (x, y, z) ∈ R3 : x + 2y + z = 0 (S) −x + z = 0 x + y = 0. Quelles sont les assertions vraies ? y = −x § (S) ⇔ z = x. L’ensemble des solutions de (S) est une droite. (S) n’admet pas de solution. (S) admet une unique solution. 4 Question 3 On considère le système d’équations, d’inconnue (x, y, z) ∈ R3 : x − y + 2z = 1 (S) −2x + 2 y − 4z = −2 3x − 3 y + 6z = 3. Quelles sont les assertions vraies ? (S) ⇔ x − y + 2z = 1. L’ensemble des solutions de (S) est un plan. (S) n’admet pas de solution. (S) admet une unique solution. Question 4 On considère le système d’équations, d’inconnue (x, y, z) ∈ R3 : x + y −z = 2 (S) −x + y + z = 0 2x + z = −1. Quelles sont les assertions vraies ? x + y −z = 2 (S) ⇔ y = 1 z = −1. (S) admet une infinité de solutions. (S) n’admet pas de solution. (S) admet une unique solution. Question 5 On considère le système d’équations, d’inconnue (x, y, z) ∈ R3 : x − y +z = 1 (S) 2x − 3 y + 4z = 1 y + z = 1. Quelles sont les assertions vraies ? x − y +z = 1 (S) ⇔ y − 2z = 1 z = 0. 5 Les équations de (S) sont celles de trois plans. (S) admet une unique solution. (S) n’admet pas de solution. Question 6 On considère le système d’équations, d’inconnue (x, y, z) ∈ R3 : x − y +z = 1 (S) 2x − 3 y + 4z = 1 x − 2 y + 3z = 1. Quelles sont les assertions vraies ? x − y +z = 1 § (S) ⇔ y − 2z = 1. (S) admet une infinité de solutions. (S) admet une unique solution. (S) n’admet pas de solution. 1.2 Systèmes d’équations linéaires | Niveau 2 Question 7 On considère le système d’équations, d’inconnue (x, y, z) ∈ R3 : x + y +z = 1 (S) xy +z = 0 x − y = −1. Quelles sont les assertions vraies ? (S) est un système d’équations linéaires. z = −2x (S) ⇔ y = 1+ x xy +z = 0. (S) admet une unique solution. (S) admet deux solutions distinctes. Question 8 On considère le système d’équations, d’inconnue (x, y, z) ∈ R3 : x + y +z = 1 2x + y − z = −1 (S) 3x + y − 3z = −3 x − 2z = −2. Quelles sont les assertions vraies ? 6 x + y +z = 1 § (S) ⇔ y + 3z = 3. L’ensemble des solutions de (S) est une droite. (S) n’admet pas de solution. (S) admet une unique solution. 1.3 Systèmes d’équations linéaires | Niveau 3 Question 9 On considère le système d’équations, d’inconnue (x, y, z, t) ∈ R4 et de paramètres des réels a, b, c et d : x+y = a y +z = b (S) z+t = c t + x = d. Quelles sont les assertions vraies ? x+y = a (S) ⇔ y +z = b z + t = c. (S) admet une solution si et seulement si a + c = b + d. (S) admet une solution si et seulement si a + b = c + d. Le rang de (S) est 3. Question 10 On considère le système d’équations, d’inconnue (x, y, z) ∈ R3 et de paramètres des réels non nuls et distincts a, b et c : ax + a y + bz = b (S) bx + b y + cz = c c x + c y + az = a. Quelles sont les assertions vraies ? ax + a y + bz = b (S) ⇔ (ac − b )z = ac − b2 2 (a2 − bc)z = a2 − bc. (S) n’admet pas de solution. (S) admet une solution si et seulement si a2 6= bc. (S) admet une infinité de solutions. 7 Question 11 On considère le système d’équations, d’inconnue (x, y, z) ∈ R3 et de paramètre un réel m : x + y + z = −1 (S) x + 2 y + 3z = 1 2x + 3 y + 4z = m. Quelles sont les assertions vraies ? x + y + z = −1 § (S) ⇔ y + 2z = m. Pour tout réel m, (S) admet une solution. Si m = 1, (S) n’admet pas de solution. Si m = 0, l’ensemble des solutions de (S) est une droite. Question 12 On considère le système d’équations, d’inconnue (x, y, z) ∈ R3 et de paramètre un réel m : x − y −z = 1 (S) −x + 2 y − mz = −3 2x − y + (m − 1)z = 2m + 2. Quelles sont les assertions vraies ? x − y −z = 1 (S) ⇔ y − (m + 1)z = −2 (m + 1)z = m + 1. Pour tout réel m, (S) admet une infinité de solutions. Si m = −1, (S) n’admet pas de solution. Si m 6= −1, (S) admet une unique solution. Question 13 On considère le système d’équations, d’inconnue (x, y, z, t) ∈ R4 et de paramètres des réels a et m : x −z− t = 0 −x + y + z = a (S) 2x + y − z = m x − mz − t = a x + y + t = m. Quelles sont les assertions vraies ? x −z− t = 0 y−t = a (S) ⇔ z + 3t = m − a (1 − m)z = a. 8 Si m = 1 et a = 0, (S) admet une unique solution. Si m 6= 1 et a un réel quelconque, (S) admet une unique solution. 6 1 et a 6= 0, (S) admet une infinité de solutions. Si m = Question 14 On considère le système d’équations, d’inconnue (x, y, z) ∈ R3 et de paramètre un réel m : x + y + mz = 1 (S) x + my + z = 1 mx + y + z = 1. Quelles sont les assertions vraies ? x + y + mz = 1 (S) ⇔ (m − 1) y + (1 − m)z = 0 (1 − m)z = 1 − m. Si m = 1, (S) admet une infinité de solutions. Si m = −2, (S) n’admet pas de solution. 6 1, (S) admet une unique solution. Si m = Question 15 On considère le système d’équations, d’inconnue (x, y, z, t) ∈ R4 et de paramètre un réel m: x + y + z + mt = 1 x + y + mz + t = 1 (S) x + my + z + t = 1 mx + y + z + t = 1. Quelles sont les assertions vraies ? x + y + z + mt = 1 (m − 1) y + (1 − m)t = 0 (S) ⇔ (m − 1)z + (1 − m)t = 0 (1 − m)(3 + m)t = 1 − m. Si m = 1, (S) admet une infinité de solutions. Si m = −3, (S) admet une unique solution. Si m 6= 1, (S) admet une unique solution. Question 16 On considère le système d’équations, d’inconnue (x, y, z) ∈ R3 et de paramètres des réels a, b et c : x + a y + a2 z = 0 (S) x + b y + b2 z = 0 x + c y + c 2 z = 0. Quelles sont les assertions vraies ? 9 x + a y + a2 z = 0 (S) ⇔ (b − a) y + (b2 − a2 )z = 0 (c − a) y + (c 2 − a2 )z = 0. Si a, b et c sont des réels deux à deux distincts, (S) admet une infinité de solutions. Si a = b et a 6= c, (S) admet une unique solution. b = c et a 6= c, (S) n’admet pas de solution. Question 17 On considère le système d’équations, d’inconnue (x, y, z, t) ∈ R4 et de paramètres des réels m et a : x + y + z + mt = 1 x + y + mz + t = a (S) x + m y + z + t = a2 mx + y + z + t = a3. Quelles sont les assertions vraies ? x + y + z + mt = 1 (m − 1) y + (1 − m)t = 2 a −1 (S) ⇔ (m − 1)z + (1 − m)t = a−1 (1 − m)(3 + m)t = a + a + a − m − 2. 3 2 Si m = 1, (S) admet une infinité de solutions. Si m 6= 1, (S) admet une unique solution. Si m = −3 et a 6= −1, (S) n’admet pas de solution. Question 18 On considère le système d’équations, d’inconnue (x, y, z) ∈ R3 et de paramètres des réels a et m : 2x + y − z = 2 x − y +z = 4 (S) 3x + 3 y − z = 4m mx − y + z = 2a + 2. Quelles sont les assertions vraies ? x − y +z = 4 y −z = −2 (S) ⇔ z = 2m 0 = m − a. Si m = 1 et a = −1, (S) admet une unique solution. Si m = a, (S) admet une infinité de solutions. 6 a, (S) n’admet pas de solution. Si m = 10 Question 19 Soit (S) un système à 3 équations linéaires et 2 inconnues et (SH ) le système homogène associé. Quelles sont les assertions vraies ? (SH ) admet au moins une solution. (S) admet au moins une solution. Si X 1 et X 2 sont des solutions de (S), alors X 1 + X 2 est une solution de (S). (S) admet une infinité de solutions si et seulement si les équations de (S) sont celles de trois droites confondues. Question 20 Soit (S) un système à 3 équations linéaires et 3 inconnues et (SH ) le système homogène associé. Quelles sont les assertions vraies ? (SH ) admet une infinité de solutions. (S) admet une unique solution. Si X 1 et X 2 sont des solutions de (S), alors X 1 − X 2 est une solution de (SH ). (S) admet une infinité de solutions si et seulement si les équations de (S) sont celles de 3 plans confondus. Question 21 Soit (S) un système d’équations linéaires et (S E ) un système échelonné obtenu par la mé- thode de résolution du pivot de Gauss. Quelles sont les assertions vraies ? (S) admet une infinité de solutions si et seulement si toute équation de (SE ) dont le premier membre est nul a aussi son second membre nul. (S) n’admet pas de solution si et seulement s’il existe une équation de (SE ) ayant un premier membre nul et un second membre non nul. (S) admet une unique solution si et seulement si le nombre d’équations de (SE ) dont le premier membre est non nul est égal au nombre d’inconnues. Si le nombre d’équations de (SE ) dont le premier membre est non nul est strictement inférieur au nombre d’inconnues et les équations ayant un premier membre nul ad- mettent aussi le second membre nul, alors (S) admet une infinité de solutions. Question 22 Soit (S) un système à 4 équations et 3 inconnues, (S E ) un système échelonné obtenu par la méthode de résolution du pivot de Gauss et r le rang du système (S), c.à.d le nombre d’équations de (S E ) ayant un premier membre non nul. Quelles sont les assertions vraies ? Si r = 1, alors (S) admet une infinité de solutions. Si r = 2 et les équations ayant un premier membre nul admettent aussi le second membre nul, alors (S) admet une infinité de solutions. 11 Si r = 3 et l’équation ayant un premier membre nul admet aussi le second membre nul, alors (S) admet une unique solution. Si r = 3, alors (S) admet une unique solution. Question 23 Soit P un polynôme à coefficients réels de degré ¶ 3 vérifiant les conditions : P(1) = 1, P(0) = 1, P(−1) = −1 et P 0 (1) = 3. Quelles sont les assertions vraies ? Un tel polynôme P n’existe pas. Il existe une infinité de polynômes P vérifiant ces conditions. Il existe un unique polynôme P vérifiant ces conditions. Si P est un polynôme qui vérifie ces conditions, alors P(2) = 2. 1.4 Systèmes d’équations linéaires | Niveau 4 Question 24 On considère le système d’équations, d’inconnue (x 1 , x 2 ,... , x n ) ∈ Rn , n ¾ 2 : x 1 + x 2 + · · · + x n−2 + x n−1 + ax n = 1 x 1 + x 2 + · · · + x n−2 + ax n−1 + x n = 1 (S) x 1 + x 2 + · · · + ax n−2 + x n−1 + x n = 1 ...... ... ax 1 + x 2 + · · · + x n−2 + x n−1 + x n = 1, où a est un paramètre réel. Quelles sont les assertions vraies ? x 1 + x 2 + · · · + x n−2 + x n−1 + ax n = 1 (a − 1)[x n−1 − x n ] = 0 (a − 1)[x n−2 − x n ] = 0 (S) ⇔...... ... (a − 1)[x − x ] = 0 2 n (1 − a)[x + · · · + x 2 n−2 + x n−1 + (1 + a)x n ] = 1 − a. Si a = 1, (S) admet une infinité de solutions. Si a 6= 1, (S) admet une unique solution. a = 1 − n, (S) n’admet pas de solution. Question 25 On considère le système d’équations, d’inconnue (x 1 , x 2 ,... , x n ) ∈ Rn , n ¾ 2 : et de para- 12 mètre des réels a, b : x1 + x2 + x3 +... · · · + x n = 1 1 + bx 2 + bx 3 + · · · + bx n = ax 1 (S) ax 1 + ax 2 + bx 3 + · · · + bx n = 1 ...... ... ax 1 + · · · + ax n−1 + bx n = 1, où a et b sont des paramètre réels. Quelles sont les assertions vraies ? x1 + x2 + x3 + · · · + x n = 1 (b + + + ] = − a)[x 2 x 3 · · · x n 1 − a (S) ⇔ (b − a)[x 3 + · · · + x n ] = 1 − a ...... ... (b − a)x n = 1 − a. Si a = b, (S) admet une infinité de solutions. Si a 6= b, (S) n’admet pas de solution. (S) admet une infinité de solutions si et seulement si a = b = 1. Question 26 Soit P un polynôme à coefficients réels de degré ¶ 11 vérifiant les conditions : P(1) = 1!, P 0 (1) = 2!, P 00 (1) = 3!,... , P (10) (1) = 11!. Quelles sont les assertions vraies ? Un tel polynôme P n’existe pas. Il existe une infnité de polynômes P vérifiant ces conditions. Il existe un unique polynôme P vérifiant ces conditions. Si P est un polynôme qui vérifie ces conditions, alors P(X ) = 1 + 2(X − 1) + 3(X − 1)2 + · · · + 11(X − 1)10 + 12(X − 1)11. yste Espaces vectoriels Abdellah Hanani, Mohamed Mzari 13 2 Espaces vectoriels 2.1 Espaces vectoriels | Niveau 1 Question 27 Soit E = {(x, y) ∈ R2 ; x + y = 1}, muni des opérations usuelles. Quelles sont les assertions vraies ? E est un espace vectoriel, car E est un sous-ensemble de l’espace vectoriel R2. E n’est pas un espace vectoriel, car (0, 0) ∈ / E. E n’est pas un espace vectoriel, car (1, 0) ∈ E, mais (−1, 0) ∈ / E. E n’est pas un espace vectoriel, car (1, 0) ∈ E et (0, 1) ∈ E, mais (1, 1) ∈ / E. Question 28 Soit E = {(x, y, z) ∈ R3 ; x − y + z = 0}, muni des opérations usuelles. Quelles sont les assertions vraies ? (0, 0, 0) ∈ E. E n’est pas stable par addition. E est stable par multiplication par un scalaire. E est un espace vectoriel. Question 29 Soit E = {(x, y) ∈ R2 ; x − y ¾ 0}, muni des opérations usuelles. Quelles sont les assertions vraies ? E est non vide. E est stable par addition. E est stable par multiplication par un scalaire. E est un sous-espace vectoriel de R2. Question 30 Soit E = {(x, y, z) ∈ R3 ; x − y + z = x + y − 3z = 0}, muni des opérations usuelles. Quelles sont les assertions vraies ? E est non vide. E n’est pas stable par addition. E est un espace vectoriel. E = {(x, 2x, x) ; x ∈ R}. 14 2.2 Espaces vectoriels | Niveau 2 Question 31 Soit E = {(x, y, z) ∈ R3 ; x y + xz + yz = 0}, muni des opérations usuelles. Quelles sont les assertions vraies ? (0, 0, 0) ∈ E. E n’est pas stable par addition. E est stable par multiplication par un scalaire. E est un sous-espace vectoriel de R3. Question 32 Soit E = {(x, y, z) ∈ R3 ; (x + y)(x + z) = 0}, muni des opérations usuelles. Quelles sont les assertions vraies ? E = {(x, y, z) ∈ R3 ; x + y = x + z = 0}. E = {(x, y, z) ∈ R3 ; x + y = 0} ∩ {(x, y, z) ∈ R3 ; x + z = 0}. E = {(x, y, z) ∈ R3 ; x + y = 0} ∪ {(x, y, z) ∈ R3 ; x + z = 0}. E n’est pas un espace vectoriel, car E n’est pas stable par addition. Question 33 Soit E = {(x, y) ∈ R2 ; e x e y = 0}, muni des opérations usuelles. Quelles sont les assertions vraies ? E = {(x, y) ∈ R2 ; x = y}. E = {(x, y) ∈ R2 ; x = − y}. E = {(0, 0)}. E n’est pas un espace vectoriel. Question 34 Soit E = {(x, y) ∈ R2 ; e x e y = 1}, muni des opérations usuelles. Quelles sont les assertions vraies ? E = {(x, y) ∈ R2 ; x = y}. E = {(x, y) ∈ R2 ; x = − y}. E est vide. E est un espace vectoriel. Question 35 Soit E = {(x, y) ∈ R2 ; e x −e y = 0}, muni des opérations usuelles. Quelles sont les assertions vraies ? 15 E = {(0, 0)}. E = {(x, y) ∈ R2 ; x = y ¾ 0}. E = {(x, x) ; x ∈ R}. E est un espace vectoriel. Question 36 Soit E un espace vectoriel. Quelles sont les assertions vraies ? L’intersection de deux sous-espaces vectoriels de E peut être vide. Si F est un sous-espace vectoriel de E, alors F contient toute combinaison linéaire d’éléments de E. Il existe un sous-espace vectoriel de E qui contient un seul élément. Si F est un sous-ensemble non vide de E qui contient toute combinaison linéaire de deux vecteurs de F , alors F est un sous-espace vectoriel de E. Question 37 Soit E un R-espace vectoriel non nul et F et G deux sous-espaces vectoriels de E tels que F * G et G * F. Quelles sont les assertions vraies ? F + G = {x + y ; x ∈ F et y ∈ G} est un sous-espace vectoriel de E. F ∩ G est sous-espace vectoriel de E. F ∪ G est sous-espace vectoriel de E. F × G = {(x, y) ; x ∈ F et y ∈ G} est un sous-espace vectoriel de E × E. Question 38 Quelles sont les assertions vraies ? Les sous-espaces vectoriels de R2 sont les droites vectorielles. Les sous-espaces vectoriels non nuls de R2 sont les droites vectorielles et R2. Les sous-espaces vectoriels de R3 sont les plans vectoriels. Les sous-espaces vectoriels non nuls de R3 qui sont strictement inclus dans R3 sont les droites vectorielles et les plans vectoriels. 2.3 Espaces vectoriels | Niveau 3 Question 39 Soit R2 [X ] l’espace des polynômes à coefficients réels, de degré inférieur ou égal à 2, muni des opérations usuelles et E = {P ∈ R2 [X ] ; P(1) = 1}. Quelles sont les assertions vraies ? E est vide. 16 E est stable par addition. E n’est pas stable par multiplication par un scalaire. E n’est pas un espace vectoriel. Question 40 Soit n un entier ¾ 1 et E = {P ∈ R[X ] ; deg P = n}, muni des opérations usuelles. Quelles sont les assertions vraies ? 0 ∈ E. E est stable par addition. E est stable par multiplication par un scalaire. E n’est pas un espace vectoriel. Question 41 Soit n un entier ¾ 1 et E = {P ∈ R[X ] ; deg P < n}, muni des opérations usuelles. Quelles sont les assertions vraies ? / E. 0∈ E est stable par addition. E est stable par multiplication par un scalaire. E n’est pas un espace vectoriel. 2.4 Espaces vectoriels | Niveau 4 Question 42 Soit E = { f : R → R ; f est croissante sur R}. Quelles sont les assertions vraies ? La fonction nulle appartient à E. E est stable par addition. E est stable par multiplication par un scalaire. E est un espace vectoriel. Question 43 Soit E = { f : R → R ; f est bornée sur R}. Quelles sont les assertions vraies ? La fonction nulle n’appartient pas à E. E est stable par addition. E est stable par multiplication par un scalaire. E n’est pas un espace vectoriel. 17 Question 44 Soit E = { f : R → R ; f est dérivable sur R et f 0 (1) = 1}. Quelles sont les assertions vraies ? La fonction nulle n’appartient pas à E. E est stable par addition. E est stable par multiplication par un scalaire. E n’est pas un espace vectoriel. Question 45 Soit F = { f : R → R ; f est dérivable sur R et f 0 (1) = 0}. Quelles sont les assertions vraies ? La fonction nulle appartient à E. E est stable par addition. E est stable par multiplication par un scalaire. E n’est pas un espace vectoriel. Question¨46 1 Z « Soit E = f : [0, 1] → R ; f est continue sur [0, 1] et f (t) d t = 1. Quelles sont les as- 0 sertions vraies ? La fonction nulle appartient à E. E est stable par addition. E est stable par multiplication par un scalaire. E n’est pas un espace vectoriel. Question¨47 1 Z « Soit E = f : [0, 1] → R ; f est continue sur [0, 1] et f (t) d t = 0. Quelles sont les as- 0 sertions vraies ? La fonction nulle appartient à E. E est stable par addition. E n’est pas stable par multiplication par un scalaire. E est un espace vectoriel. 18 Question 48 On considère E = (R∗ )2 muni de l’addition et la multiplication par un réel suivantes : (x, y) + (x 0 , y 0 ) = (x x 0 , y y 0 ) et λ.(x, y) = (λx, λ y). Quelles sont les assertions vraies ? E est stable par multiplication par un scalaire. L’élément neutre pour l’addition est (0, 0). 1 1 L’inverse, pour l’addition, de (x, y) est ,. x y E est un R-espace vectoriel. Question 49 On considère R2 muni de l’addition et la multiplication par un réel suivantes : (x, y) + (x 0 , y 0 ) = (x + y 0 , x 0 + y) et λ.(x, y) = (λx, λ y). Quelles sont les assertions vraies ? E est stable par addition et par multiplication par un scalaire. L’addition est commutative. L’élément neutre pour l’addition est (0, 0). E est un R-espace vectoriel. Question 50 On considère R2 muni de l’addition et la multiplication par un réel suivantes : (x, y) + (x 0 , y 0 ) = (x + x 0 , y + y 0 ) et λ.(x, y) = (λx, y). Quelles sont les assertions vraies ? E est stable par addition et multiplication par un scalaire. L’élément neutre pour l’addition est (0, 0). La multiplication par un scalaire est distributive par rapport à l’addition. E est un R-espace vectoriel. Question 51 On considère R2 muni de l’addition et la multiplication par un réel suivantes : (x, y) + (x 0 , y 0 ) = (x + x 0 , y + y 0 ) et λ.(x, y) = (λ2 x, λ2 y). Quelles sont les assertions vraies ? L’élément neutre pour l’addition est (0, 0). La multiplication par un scalaire est distributive par rapport à l’addition. L’addition dans R est distributive par rapport à la multiplication définie ci-dessus. E est un R-espace vectoriel. 19 2.5 Base et dimension | Niveau 1 Question 52 Dans R3 , on considère les vecteurs u1 = (1, 1, 0), u2 = (0, 1, −1) et u3 = (−1, 0, −1). Quelles sont les assertions vraies ? {u1 , u2 , u3 } est une famille libre. {u1 , u2 , u3 } est une famille génératrice de R3. u3 est une combinaison linéaire de u1 et u2. {u1 , u2 , u3 } est une base de R3. Question 53 Dans R3 , on considère les vecteurs u1 = (1, 1, 1), u2 = (0, 1, 1) et u3 = (−1, 1, 0). Quelles sont les assertions vraies ? {u1 , u2 , u3 } est une famille libre. {u1 , u2 , u3 } est une famille génératrice de R3. u2 est une combinaison linéaire de u1 et u3. {u1 , u2 , u3 } n’est pas une base de R3. Question 54 Soit E = {(x, y, z) ∈ R3 ; x − y − z = 0}. Quelles sont les assertions vraies ? dim E = 3. dim E = 2. dim E = 1. {(1, 0, 1), (1, 1, 0)} est une base de E. 2.6 Base et dimension | Niveau 2 Question 55 Dans R3 , on considère les vecteurs u1 = (−1, 1, 2), u2 = (0, 1, 1), u3 = (−1, 0, 1), u4 = (0, 2, 1). Quelles sont les assertions vraies ? Le rang de la famille {u1 , u2 } est 2. Le rang de la famille {u1 , u2 , u3 } est 3. Le rang de la famille {u1 , u2 , u3 , u4 } est 4. Le rang de la famille {u1 , u2 , u4 } est 3. 20 Question 56 Dans R4 , on considère les vecteurs u1 = (1, 1, −1, 0), u2 = (0, 1, 1, 1) et u3 = (1, −1, a, b), où a et b sont des réels. Quelles sont les assertions vraies ? / Vect{u1 , u2 }. ∀ a, b ∈ R, u3 ∈ ∃ a, b ∈ R, u3 ∈ Vect{u1 , u2 }. u3 ∈ Vect{u1 , u2 } si et seulement si a = −3 et b = −2. ∀ a, b ∈ R, {u1 , u2 , u3 } est libre. Question 57 Dans R1 [X ], l’ensemble des polynômes à coefficients réels de degré ¶ 1, on considère les polynômes P1 = X + 1, P2 = X − 1, P3 = 1. Quelles sont les assertions vraies ? {P1 , P2 , P3 } est une famille libre. {P1 , P2 , P3 } est une famille génératrice de R1 [X ]. {P1 , P2 , P3 } est une base de R1 [X ]. {P2 , P3 } est une base de R1 [X ]. Question 58 Dans R2 [X ], l’ensemble des polynômes à coefficients réels de degré ¶ 2, on considère les polynômes P1 = X , P2 = X (X + 1), P3 = (X + 1)2. Quelles sont les assertions vraies ? {P1 , P2 , P3 } est une famille libre. {P1 + P2 , P3 } est une famille génératrice de R2 [X ]. {P1 , P2 , P3 } est une base de R2 [X ]. {P2 , P3 } est une base de R2 [X ]. Question 59 Dans R2 [X ], l’ensemble des polynômes à coefficients réels de degré ¶ 2, on considère les polynômes P1 = 1 − X , P2 = 1 + X , P3 = X 2 et P4 = 1 + X 2. Quelles sont les assertions vraies ? Le rang de la famille {P4 } est 4. Le rang de la famille {P3 , P4 } est 2. Le rang de la famille {P2 , P3 , P4 } est 2. Le rang de la famille {P1 , P2 , P3 , P4 } est 3. Question 60 Soit E{(x, y, z, t) ∈ R4 ; x 2 + y 2 + z 2 + t 2 = 0}. Quelles sont les assertions vraies ? E est un espace vectoriel de dimension 0. 21 E est un espace vectoriel de dimension 1. E est un espace vectoriel de dimension 2. E n’est pas un espace vectoriel. Question 61 Soit E = {(x, y, z, t) ∈ R4 ; |x + y|ez+t = 0}. Quelles sont les assertions vraies ? E est un espace vectoriel de dimension 1. E est un espace vectoriel de dimension 2. E est un espace vectoriel de dimension 3. E n’est pas un espace vectoriel. Question 62 Soit E = {(x, y, z) ∈ R3 ; y − x + z = 0 et x = 2 y}. Quelles sont les assertions vraies ? {(2, 1, 1)} est une base de E. dim E = 3. E est un plan. E = Vect{(2, 1, 1)}. Question 63 Soit E = {(x + z, z, z) ; x, z ∈ R}. Quelles sont les assertions vraies ? {(1, 1, 1), (1, 0, 0), (0, 1, 1)} est une base de E. {(1, 1, 1), (1, 0, 0)} est une base de E. {(1, 0, 0), (0, 1, 1)} est une base de E. dim E = 3. 2.7 Base et dimension | Niveau 3 Question 64 Dans R3 [X ], l’ensemble des polynômes à coefficients réels de degré ¶ 3, on considère les polynômes P1 = X 3 + 1, P2 = P10 (la dérivée de P1 ) et P3 = P100 (la dérivée seconde de P1 ). Quelles sont les assertions vraies ? Le rang de la famille {P1 , P3 } est 3. {P1 , P2 , P3 } est une famille génératrice de R3 [X ]. {P1 , P2 , P3 } est une famille libre de R3 [X ]. Le rang de la famille {P1 , P2 , P3 } est 3. 22 Question 65 Soit E un espace vectoriel sur R de dimension 3 etv1 , v2 , v3 des vecteurs linéairement indé- pendants de E. Quelles sont les assertions vraies ? {v1 , v2 , v3 } est une famille génératrice de E. {v1 , v2 , v1 + v3 } est une base de E. {v1 − v2 , v1 + v3 } est une base de E. {v1 − v2 , v1 + v3 } est famille libre de E. Question 66 Soit E{(x, y, z, t) ∈ R4 ; (x 2 + y 2 )(z 2 + t 2 ) = 0}. Quelles sont les assertions vraies ? E est un espace vectoriel de dimension 0. E est un espace vectoriel de dimension 1. E est un espace vectoriel de dimension 2. E n’est pas un espace vectoriel. Question 67 Soit n un entier ¾ 3 et E = {(x 1 , x 2 ,... , x n ) ∈ Rn ; x 1 = x 2 = · · · = x n }. Quelles sont les assertions vraies ? dim E = n − 1. dim E = n. dim E = 1. E = R. Question 68 Dans l’espace vectoriel R3 , on pose u1 = (1, 0, 1), u2 = (−1, 1, 1), u3 = (1, −1, 0) et on considère les sous-espaces vectoriels E = Vect{u1 , u2 } et F = Vect{u3 }. Quelles sont les assertions vraies ? E est un plan vectoriel. Une équation cartésienne de E est x + 2 y + z = 0. F est une droite vectorielle. Une équation cartésienne de F est z = 0. 23 Question 69 On note R2 [X ] l’ensemble des polynômes à coefficients réels de degré ¶ 2. Soit E = {P ∈ R2 [X ] ; P(1) = P 0 (1) = 0}, où P 0 est la dérivée de P. Quelles sont les assertions vraies ? {X − 1} est une base de E. {(X − 1)2 } est une base de E. dim E = 2. dim E = 1. Question 70 Soit E = {P = aX 3 + b(X 3 − 1) ; a, b ∈ R}. Quelles sont les assertions vraies ? dim E = 3. {1, X 3 } est une base de E. {X 3 − 1} est une base de E. dim E = 1. Question 71 Quelles sont les assertions vraies ? {1} est une base de R comme R-espace vectoriel. p { 2} est une base de R comme R-espace vectoriel. p {1, 2} est une base de R comme R-espace vectoriel. p {1, 2} est une base de R comme Q-espace vectoriel. Question 72 Quelles sont les assertions vraies ? {1} est une base de C comme R-espace vectoriel. {i} est une base de C comme C-espace vectoriel. {i, 1 + i} est une base de C comme R-espace vectoriel. 1 et i sont C linéairement indépendants. Question 73 Quelles sont les assertions vraies ? {(1, 0), (1, 1)} est une base de C2 comme C-espace vectoriel. La dimension de C2 comme R-espace vectoriel est 4. {(1, 0), (0, i), (i, 0), (0, 1)} est une base de C2 comme R-espace vectoriel. La dimension de C2 comme R-espace vectoriel est 2. 24 2.8 Base et dimension | Niveau 4 Question 74 Soit n et p deux entiers tels que n > p ¾ 1, E un espace vectoriel sur R de dimension n, et v1 , v2 ,... , vp des vecteurs linéairement indépendants de E. Quelles sont les assertions vraies ? {v1 , v2 ,... , vp } est une base de E. Il existe des vecteurs u1 ,... , uk de E tels que {v1 , v2 ,... , vp , u1 ,... , uk } soit une base de E. {v1 , v2 ,... , vp−1 } est une famille libre de E. {v1 , v2 ,... , vp } est une famille génératrice de E. Question 75 On considère les fonctions réelles f1 , f2 et f3 définies par : f1 (x) = sin x, f2 (x) = cos x, f3 (x) = sin x cos x et E l’espace engendré par ces fonctions. Quelles sont les assertions vraies ? { f1 , f2 } est une base de E. { f1 , f3 } est une base de E. dim E = 2. dim E = 3. Question 76 Soit n un entier ¾ 2. On considère les fonctions réelles f1 , f2 ,... , f n , définies par : f1 (x) = e x , f2 (x) = e2x ,..., f n (x) = e nx et E l’espace vectoriel engendré par ces fonctions. Quelles sont les assertions vraies ? E est un espace vectoriel de dimension n − 2. E est un espace vectoriel de dimension n − 1. E est un espace vectoriel de dimension n. E est un espace vectoriel de dimension infinie. 2.9 Espaces vectoriels supplémentaires | Niveau 1 Question 77 On considère les deux sous-espaces vectoriels de R4 : E = vect{u1 , u2 , u3 }, où u1 = (1, −1, 0, 1), u2 = (1, 0, 1, 0), u3 = (3, −1, 1, 2) et F = {(x, y, z, t) ∈ R4 ; x + y − z = 0 et y + z = 0}. Quelles sont les assertions vraies ? 25 dim E = 3. dim E ∩ F = 1. E + F = R4. E et F sont supplémentaires dans R4. Question 78 On considère les deux sous-espaces vectoriels de R4 : E = {(x, y, z, t) ∈ R4 ; x + y = y + z = 0} et F = {(x, y, z, t) ∈ R4 ; x + y + z + t = 0}. Quelles sont les assertions vraies ? dim E = 1. dim F = 3. dim E ∩ F = 1. E et F sont supplémentaires dans R4. Question 79 On considère les deux sous-espaces vectoriels de R4 : E = {(x, y, z, t) ∈ R4 ; x − y = y − z = t = 0} et F = {(x, y, z, t) ∈ R4 ; z = x + y}. Quelles sont les assertions vraies ? dim E = 1. dim F = 2. dim E ∩ F = 1. E et F sont supplémentaires dans R4. 2.10 Espaces vectoriels supplémentaires | Niveau 2 Question 80 Dans R3 [X ], l’espace des polynômes à coefficients réels de degré ¶ 3, on considère les deux sous-espaces vectoriels : E = {P ∈ R3 [X ] ; P(0) = P(1) = 0} et F = {(P ∈ R3 [X ] ; P 0 (0) = P 00 (0) = 0}, où P 0 (resp. P 00 ) est la dérivée première (resp. seconde) de P. Quelles sont les assertions vraies ? dim E = 3. dim F = 1. E + F = R3 [X ]. 26 E et F sont supplémentaires dans R3 [X ]. Question 81 Dans R3 [X ], l’espace des polynômes à coefficients réels de degré ¶ 3, on considère les deux sous-espaces vectoriels : E = {P = a(X − 1)2 + b(X − 1) + c ; a, b, c ∈ R} et F = {P = aX 3 + bX 2 ; a, b ∈ R}. Quelles sont les assertions vraies ? dim E = 2. dim E ∩ F = 1. E et F sont supplémentaires dans R3 [X ]. E + F = R3 [X ]. 2.11 Espaces vectoriels supplémentaires | Niveau 3 Question 82 Dans R3 [X ], l’espace des polynômes à coefficients réels de degré ¶ 3, on considère les deux sous-espaces vectoriels : E = {P ∈ R3 [X ] ; P(−X ) = P(X )} et F = {P ∈ R3 [X ] ; P(−X ) = −P(X )}. Quelles sont les assertions vraies ? dim E = 2. dim F = 3. dim E ∩ F = 1. E et F sont supplémentaires dans R3 [X ]. Applications linéaires Abdellah Hanani, Mohamed Mzari 27 3 Applications linéaires 3.1 Applications linéaires | Niveau 1 Question 83 On considère les deux applications suivantes : f : R → R g: R2 → R2 et x → sin x (x, y) → ( y, x). Quelles sont les assertions vraies ? f (0) = 0. f est une application linéaire. g(x, y) = g( y, x), pour tout (x, y) ∈ R2. g est une application linéaire. Question 84 On considère les deux applications suivantes : f : R2 → R2 g: R2 → R2 et (x, y) → (x, y 2 ) (x, y) → (x, −x). Quelles sont les assertions vraies ? f (0, 2) = (0, 4). f est une application linéaire. g(0, 0) = (0, 0). g est une application linéaire. Question 85 On considère les deux applications suivantes : f : R3 → R2 g: R3 → R2 et (x, y, z) → (x + y, x − z) (x, y, z) → (x y, xz). Quelles sont les assertions vraies ? f (0, 0, 0) = (0, 0). f est une application linéaire. g(1, 1, 0) = g(1, 0, 0) + g(0, 1, 0). g est une application linéaire. 28 3.2 Applications linéaires | Niveau 2 Question 86 On note Rn [X ] l’espace des polynômes à coefficients réels de degré ¶ n, n ∈ N. On considère les deux applications suivantes : f : R3 [X ] → R g : R3 [X ] → R2 [X ] et P → P(0) + P 0 (0) P → 1 + P 0 + X P 00 , où P 0 (resp. P 00 ) est la dérivée première (resp. seconde) de P. Quelles sont les assertions vraies ? f (0) = 1. f est une application linéaire. g(0) = 1. g est une application linéaire. Question 87 On considère les applications suivantes : f : C → C g: C → C et z → Re(z) z → Im(z), où Re(z) (resp. Im(z)) est la partie réelle (resp. imaginaire) de z. Quelles sont les assertions vraies ? f est C-linéaire. f est R-linéaire. g est R-linéaire. g est C-linéaire. Question 88 On considère les applications suivantes : f : C → C g: C → C et z → |z| z → z, où |z| (resp. z) est le module (resp. le conjugué) de z. Quelles sont les assertions vraies ? f est C-linéaire. f est R-linéaire. g est R-linéaire. g est C-linéaire. 29 3.3 Applications linéaires | Niveau 3 Question 89 On considère les deux applications suivantes : f : R2 → R g: R2 → R2 et (x, y) → |x + y| (x, y) → max(x, y) , min(x, y). Quelles sont les assertions vraies ? f (1, −1) = 0. f est une application linéaire. g(0, 0) = (0, 0). g est une application linéaire. Question 90 On considère les applications suivantes : f : R3 → R2 g: R3 → R et (x, y, z) → (x − y, y + 2z + a) (x, y, z) → (ax + b)(x + y). où a et b sont des réels. Quelles sont les assertions vraies ? Pour tout a ∈ R, f est une application linéaire. f est une application linéaire si et seulement si a = 0. g est une application linéaire si et seulement si a = b = 0. g est une application linéaire si et seulement si a = 0. Question 91 On considère les applications suivantes : f : R3 → R2 g: R3 → R3 et (x, y, z) → (z, x + ax 2 ) (x, y, z) → (z + a sin x, y + be x , c|x| + 1). où a, b et c sont des réels. Quelles sont les assertions vraies ? Pour tout a ∈ R, f est une application linéaire. f est une application linéaire si et seulement si a = 0. g est une application linéaire si et seulement si a = b = c = 0. Pour tous a, b, c ∈ R, g n’est pas une application linéaire. Question 92 On note Rn [X ] l’espace des polynômes à coefficients réels de degré ¶ n, n ∈ N. On considère les deux applications suivantes : f : R3 [X ] → R2 [X ] g : R3 [X ] → R2 [X ] et P → R P → Q, 30 où R (resp. Q) est le reste (resp. le quotient) de la division euclidienne de P par X 3 + 1. Quelles sont les assertions vraies ? f (0) = 0. f est une application linéaire. g(0) = 0. g n’est pas une application linéaire. 3.4 Applications linéaires | Niveau 4 Question 93 Quelles sont les assertions vraies ? Une application f : R → R est linéaire si et seulement s’il existe un réel a tel que f (x) = ax, pour tout x ∈ R. Une application f : R2 → R2 est linéaire si et seulement s’il existe des réels a et b tels que f (x, y) = (ax, b y), pour tout (x, y) ∈ R2. Une application f : R2 → R2 est linéaire si et seulement s’il existe des réels a, b, c et d tels que f (x, y) = (ax + b y, c x + d y), pour tout (x, y) ∈ R2. Une application f : R3 → R3 est linéaire si et seulement s’il existe des réels a, b et c tels que f (x, y, z) = (ax, b y, cz), pour tout (x, y, z) ∈ R3. 3.5 Noyau et image | Niveau 1 Question 94 Soit E et F deux espaces vectoriels et f : E → F une application linéaire. Quelles sont les assertions vraies ? ker f peut-être vide. ker f est un sous-espace vectoriel de E. 0 E ∈ Im f. Im f est un sous-espace vectoriel de F. Question 95 Soit E et F deux espaces vectoriels et f : E → F une application linéaire. Quelles sont les assertions vraies ? f est injective si et seulement si ker f est vide. f est injective si et seulement si ker f est une droite vectorielle. f est surjective si et seulement si Im f = F. f est bijective si et seulement si Im f = F. 31 3.6 Noyau et image | Niveau 2 Question 96 Soit f une application linéaire de R3 dans R5. Quelles sont les assertions vraies ? Si ker f = {(0, 0, 0)}, alors f est surjective. Si ker f est une droite vectorielle, alors Im f est un plan vectoriel. f est injective si seulement si dim Im f = 3. f est bijective si et seulement si ker f = {(0, 0, 0)}. Question 97 On considère l’ application linéaire : f : R3 → R3 (x, y, z) → (x − z, y + z, x + y). Quelles sont les assertions vraies ? {(1, −1, 1)} est une base de ker f. f est injective. {(1, 0, 1), (0, 1, 1)} est une base de Im f. f est surjective. Question 98 On considère l’ application linéaire : f : R3 → R3 (x, y, z) → (x − y, y − z, x + z). Quelles sont les assertions vraies ? dim ker f = 1. f est injective. dim Im f = 3. f n’est pas bijective. Question 99 On considère l’ application linéaire : f : R3 → R2 (x, y, z) → (x + y + z, x + y − z). Quelles sont les assertions vraies ? dim ker f = 1. 32 f est injective. rg( f ) = 1. f n’est pas bijective. Question 100 On considère R3 muni de la base canonique B = {e1 , e2 , e3 } et f l’endomorphisme de R3 défini par f (e1 ) = e3 , f (e2 ) = e1 + e2 , f (e3 ) = e1 + e2 + e3. Quelles sont les assertions vraies ? {e1 + e2 − e3 } est une base de Im f. dim Im f = 2. {e1 + e2 − e3 } est une base de ker f. dim ker f = 2. 3.7 Noyau et image | Niveau 3 Question 101 On considère l’ application linéaire : f : R2 [X ] → R2 [X ] P → P 0, où R2 [X ] est l’ensemble des polynômes à coefficients réels de degré ¶ 2 et P 0 est la dérivée de P. Quelles sont les assertions vraies ? {1} est une base de ker f. {1, X } est une base de Im f. {0, 1, X } est une base de Im f. f est surjective. Question 102 On considère l’application linéaire : f : R2 [X ] → R2 [X ] P → X P 0 − X 2 P 00 , où R2 [X ] est l’ensemble des polynômes à coefficients réels de degré ¶ 2 et P 0 (resp. P 00 ) est la dérivée première (resp. seconde) de P. Quelles sont les assertions vraies ? {1 + X 2 } est une base de ker f. {1, X 2 } est une base de ker f. {1 + X } est une base de Im f. rg( f ) = 1. 33 Question 103 On note Rn [X ] l’espace des polynômes à coefficients réels de degré ¶ n, n ∈ N. On considère l’application linéaire : f : R3 [X ] → R2 [X ] P → R, où R est le reste de la division euclidienne de P par (X + 1)3. Quelles sont les assertions vraies ? {X 3 } est une base de ker f. dim ker f = 1. {1 + X + X 2 } est une base de Im f. rg( f ) = 3. Question 104 On considère R3 [X ], l’espace des polynômes à coefficients réels de degré ¶ 3, muni de sa base canonique B = {1, X , X 2 , X 3 } et f l’endomorphisme de R3 [X ] défini par : f (1) = X , f (X ) = 1 + X , f (X 2 ) = (X − 1)2 , f (X 3 ) = (X − 1)3. Quelles sont les assertions vraies ? dim ker f = 1. f est injective. f n’est pas injective. rg( f ) = 4. Question 105 Soit E et F deux R-espaces vectoriels de dimensions finies et f une application linéaire de E dans F. On pose dim E = n et dim F = m. Quelles sont les assertions vraies ? Si f est injective, alors n ¶ m. Si n ¶ m, alors f est injective. Si f est surjective, alors n ¾ m. Si n ¾ m, alors f est surjective. Question 106 Soit E et F deux R-espaces vectoriels de dimensions finies tels que dim E = dim F = n et f une application linéaire de E dans F. Quelles sont les assertions vraies ? Si dim ker f = 0, alors dim Im f < n. si f est injective, alors f est surjective. Si dim Im f < n, alors dim ker f > 0. 34 si f est surjective, alors f est injective. Question 107 Soit E et F deux R-espaces vectoriels de dimensions finies et f une application linéaire de E dans F. Quelles sont les assertions vraies ? Si f est injective, alors f est surjective. Si f est surjective, alors f est injective. Si dim E = dim F , alors f est bijective. Si f est bijective, alors dim E = dim F. Question 108 Soit E et F deux R-espaces vectoriels et f une application linéaire de E dans F. Soit k ∈ N∗ , F = {u1 , u2 ,... , uk } une famille de vecteurs de E et F 0 = { f (u1 ), f (u2 ),... , f (uk )}. Quelles sont les assertions vraies ? Si F est une famille libre, alors F 0 est une famille libre. Si F est une famille libre et f est injective, alors F 0 est une famille libre. Si F est une famille génératrice de E, alors F 0 est une famille génératrice de F. Si F est une famille génératrice de E et f est surjective, alors F 0 est une famille génératrice de F. 3.8 Noyau et image | Niveau 4 Question 109 On considère E un R-espace vectoriel et f un endomorphisme de E tel que : f 2 + f + I d = 0, où I d est l’application identité de E. Quelles sont les assertions vraies ? dim ker f = 1. f est injective. f est bijective et f −1 = f 2. f est bijective et f −1 = − f − I d. Question 110 Soit E un espace vectoriel, F et G deux sous-espaces supplémentaires dans E et f l’applica- tion de E dans E définie par : f : E = F ⊕G → E x = x 1 + x 2 , (x 1 ∈ F, x 2 ∈ G) → x 1. f est appelée la projection vectorielle de E sur F parallèlement à G. Quelles sont les asser- tions vraies ? 35 f est un endomorphisme de E. f 2 = 0. f2= f. F = Im f et G = ker f. Question 111 Soit E un espace vectoriel, F et G deux sous-espaces supplémentaires dans E et f l’applica- tion de E dans E définie par : f : E = F ⊕G → E x = x 1 + x 2 , (x 1 ∈ F, x 2 ∈ G) → x 1 − x 2. f est appelée la symétrie vectorielle de E par rapport à F parallèlement à G. Quelles sont les assertions vraies ? f est un endomorphisme de E. f2= f. f 2 = I d, où I d est l’identité de E. F = {x ∈ E ; f (x) = x} et G = {x ∈ E ; f (x) = −x}. Question 112 Soit E un espace vectoriel et f un projecteur de E, c.à.d. un endomorphisme de E tel que f 2 = f. On notera I d l’identité de E. Quelles sont les assertions vraies ? f est injective. I d − f est un projecteur de E. E = ker f ⊕ Im f. Im f = ker(I d − f ). Question 113 Soit E un espace vectoriel et f un endomorphisme nilpotent de E, c.à.d. un endomorphisme non nul de E tel qu’il existe un entier n ¾ 2, vérifiant f n = 0. On notera I d l’identité de E. Quelles sont les assertions vraies ? f est injective. f est surjective. I d − f est injective. I d − f est bijective. Question 114 Soit E un espace vectoriel et f un endomorphisme involutif de E, c.à.d. un endomorphisme non nul de E tel que f 2 = I d, où I d est l’identité de E. Quelles sont les assertions vraies ? 36 f est bijective. Im(I d + f ) ∩ Im(I d − f ) = E. E = Im(I d + f ) + Im(I d − f ). Im(I d + f ) et Im(I d − f ) ne sont pas supplémentaires dans E. Question 115 Soit E un espace vectoriel et f un endomorphisme de E. Quelles sont les assertions vraies ? Si f 2 = 0, alors f = 0. Si f 2 = 0, alors f est bijective. Si f 2 = 0, alors Im f ⊂ ker f. Si Im f ⊂ ker f , alors f 2 = 0. Question 116 Soit E un R-espace vectoriel de dimension finie et f un endomorphisme de E. Quelles sont les assertions vraies ? E = ker f ⊕ Im f. Si ker f = ker f 2 , alors E = ker f ⊕ Im f. Si Im f = Im f 2 , alors ker f = ker f 2. Si E = ker f ⊕ Im f , alors ker f = ker f 2. Calcul matriciel Abdellah Hanani, Mohamed Mzari 4 Calcul matriciel 4.1 Calcul matriciel | Niveau 1 Question 117 Soit A et B deux matrices. Quelles sont les assertions vraies ? Si la matrice A + B est définie, alors B + A est définie. Si la matrice A + B est définie, alors AB est définie. Si la matrice AB est définie, alors BA est définie. 37 Si la matrice A+B est définie, alors At B est définie, où t B est la transposée de la matrice B. Question 118 On considère les matrices : 1 2 1 1 1 3 3 −1 4 6 A= , B= ,C= , D= et E =. 3 4 1 −1 5 9 7 −1 −2 2 Quelles sont les assertions vraies ? 2A − B = C. AB = D. BA = E. AB = BA. Question 119 On considère les matrices : 1 0 1 1 3 1 5 −1 A = 1 1 2 , B = −1 , C = , D = 1 −1 et E =. 1 1 1 3 1 1 2 1 Quelles sont les assertions vraies ? A + B = B. AB = 2. 6 CA = 2. C D = E. Question 120 On considère Mn,m (R) l’ensemble des matrices à n lignes et m colonnes, à coefficients dans R, muni de l’addition usuelle et la multiplication par un scalaire. Quelles sont les assertions vraies ? Mn,m (R) est un espace vectoriel. dim Mn,m (R) = mn. dim Mn,m (R) = m + n. Mn,m (R) est un espace vectoriel de dimension infinie. 38 4.2 Calcul matriciel | Niveau 2 Question 121 On considère les matrices : 1 1 2 1 1 −1 A = −1 0 2 et B = 1 1 3 . 1 −1 1 −1 1 0 Quelles sont les assertions vraies ? 5 5 1 2A + 3B = 1 3 13 . −1 1 2 0 0 3 A − B = −2 −1 1 . 2 −2 1 0 4 2 AB = −3 1 1 . −1 1 4 −1 2 3 BA = 3 −2 7 . −2 −1 0 Question 122 On considère les matrices : 0 1 −1 0 1 −1 1 A= 1 2 4 , B= 1 , C = et D = 2 1 1 . 0 0 1 −1 0 2 1 On notera t M la transposée d’une matrice M. Quelles sont les assertions vraies ? A+ tB = 1 3 3. 0 0 0 B t B = 0 1 −1 . 0 −1 1 AtC = 3 4 0. 2 2 −1 C D= 0 1 1. t Question 123 Soit A, B et C des matrices d’ordre n ¾ 1. Quelles sont les assertions vraies ? AB = 0 ⇒ A = 0 ou B = 0. 39 A(BC) = (AC)B. A(B + C) = AC + AB. (A + B)2 = A2 + 2AB + B 2. Question124 1 1 1 0 Soit A = et I = , la matrice identité. Quelles sont les assertions vraies ? 1 1 0 1 A2 = 2A. An = 2n A, pour tout entier n ¾ 1. (A − I)2n = I, pour tout entier n ¾ 1. (A − I)2n+1 = A + I, pour tout entier n ¾ 1. Question 125 On considère les matrices : 2 −4 1 0 0 1 0 1 A = 1 0 1 , B = 1 −2 , C = 1 1 1 et D = 1 1 0 . 0 0 0 1 2 0 1 −1 Quelles sont les assertions vraies ? Le rang de A est 3. Le rang de B est 1. Le rang de C est 3. Le rang de D est 3. Question 126 ¦ a b © Soit E = M = | a, b ∈ R. Quelles sont les assertions vraies ? 0 a E n’est pas un espace vectoriel. E est un esapce vectoriel de dimension 1. E est un esapce vectoriel de dimension 4. E est un esapce vectoriel de dimension 2. Question 127 ¦ a−b a−c © Soit E = M = | a, b, c ∈ R. Quelles sont les assertions vraies ? b−c b−a E n’est pas un espace vectoriel. 40 E est un espace vectoriel de dimension 3. E est un espace vectoriel de dimension 2. E est un espace vectoriel de dimension 4. Question 128 Soit M2 (R) l’ensemble des matrices carrées d’ordre 2 à coefficients réels et f l’application définie par : f : M2 (R) → M2 (R) a b a c M= → M= t , c d b d où t M est la transposée de M. Quelles sont les assertions vraies ? f est une application linéaire. dim ker f = 1. dim ker f = 0. dim Im f = 3. 4.3 Calcul matriciel | Niveau 3 Question 129 Soit A une matrice de rang r. Quelles sont les assertions vraies ? A admet r vecteurs colonnes linéairement indépendants. A admet r vecteurs lignes linéairement indépendants. Toute famille contenant r vecteurs colonnes de A est libre. Toute famille contenant r vecteurs lignes de A est libre. Question 130 ¦ a b © Soit E = M = | a, b ∈ R. Quelles sont les assertions vraies ? 0 a E est stable par addition. E est stable par multiplication de matrices. la multiplication de matrices de E n’est pas commutative. Soit M ∈ R2 (R). Si M M 0 = M 0 M , ∀M 0 ∈ E, alors M ∈ E. Question 131 Soit M2 (R) l’ensemble des matrices carrées d’ordre 2 à coefficients réels et f l’application définie par : f : M2 (R) → R a b M= → tr(M ) = a + d, c d 41 le réel tr(M ) est appelée la trace de M. Quelles sont les assertions vraies ? f est une application linéaire. dim ker f = 3. dim Im f = 2. Im f = R. Question 132 Soit M2 (R) l’ensemble des matrices carrées d’ordre 2 à coefficients réels et f l’application définie par : f : M2 (R) → M (R) 2 a b 0 b−c M= → M− M= t , c d c−b 0 t M est la transposée de M. Quelles sont les assertions vraies ? f est une application linéaire. dim ker f = 3. dim Im f = 2. dim Im f = 3. 4.4 Calcul matriciel | Niveau 4 Question 133 a 1 b 1 0 0 Soit a, b ∈ R, A = 0 a 2 et N = A − aI, où I = 0 1 0 . Quelles sont les 0 0 a 0 0 1 assertions vraies ? N k = 0, pour tout entier k ¾ 3. On ne peut pas appliquer la formule du binôme pour le calcul de An. n(n − 1) n−2 2 Pour tout entier n ¾ 2, An = a n I + na n−1 N + a N. 2 a n na n−1 na n−1 b + n(n − 1)a n−2 Pour tout entier n ¾ 2, An = 0 an 2na n−1 . n 0 0 a Question134 1 2 3 1 0 0 Soit A = 0 1 2 et N = A − I, où I = 0 1 0 . 0 0 1 0 0 1 42 On considère 3 suites récurrentes (un )n¾0 , (vn )n¾0 et (w n )n¾0 définies par u0 , v0 , w0 des réels donnés et pour n ¾ 1 : un = un−1 + 2vn−1 + 3w n−1 (S) vn = vn−1 + 2w n−1 w = w n−1. n Quelles sont les assertions vraies ? N k = 0, pour tout entier k ¾ 2. Pour tout entier n ¾ 2, An = I + nN + n(n−1) 2 N 2. Pour tout entier n ¾ 0, un = u0 + 2nv0 + 3nw0 (S) vn = v0 + 2nw0 w = w0. n Pour tout entier n ¾ 0, un = u0 + 2nv0 + n(2n + 1)w0 (S) vn = v0 + 2nw0 w = w0. n Question 135 On note M2 (R) l’espace des matrices carrées d’ordre 2 à coefficients réels. Soit E = {M ∈ M2 (R) | t M = M } et F = {M ∈ M2 (R) ; t M = −M }, où t M désigne la transposée de M. Quelles sont les assertions vraies ? E est un espace vectoriel de dimension 3. E est un espace vectoriel de dimension 2. F est un espace vectoriel de dimension 1. E et F sont supplémentaires dans M2 (R). Question 136 Dans M2 (R) l’espace vectoriel des matrices carrées d’ordre 2 à coefficients réels, on considère la famille B 0 = {B1 , B2 , B3 , B4 }, où 1 1 0 1 0 0 1 0 B1 = , B2 = , B3 = , B4 =. 0 0 0 1 1 1 1 0 Quelles sont les assertions vraies ? B 0 est une famille libre de M2 (R). B 0 est une base de M2 (R). 43 VectB 0 = M2 (R). dim VectB 0 = 3. Question 137 M2 (R) l’ensemble des matrices carrées d’ordre 2 à coefficients réels, On considère 0 1 A= et f l’ application linéaire définie par : 1 0 f : M2 (R) → M2 (R) M → AM − M A. Quelles sont les assertions vraies ? dim ker f = 2. f est injective. rg( f ) = 2. f est surjective. 4.5 Inverse d’une matrice | Niveau 1 Question 138 Soit A une matrice carrée d’ordre n à coefficients réels et I la matrice identité. Quelles sont les assertions vraies ? A est inversible si et seulement s’il existe une matrice B telle que AB = I. A est inversible si et seulement s’il existe une matrice B telle que BA = I. A est inversible si et seulement si les coefficients de A sont inversibles pour la multi- plication dans R. A est inversible si et seulement si pour toute matrice Y à une colonne et n lignes, il existe une matrice X à une colonne et n lignes telle que AX = Y. 4.6 Inverse d’une matrice | Niveau 2 Question 139 On considère les matrices 1 1 1 −1 2 1 1 1 2 A= , B = 2 0 1 , C = 3 −2 1 . 3 5 4 1 1 −1 2 0 2 Quelles sont les assertions vraies ? A est inversible. B est inversible. 44 B est inversible et B −1 = C. C est inversible. Question 140 On considère les matrices : 1 1 1 −1 1 −2 1 −2 A= 5 , B= , C = 1 0 −1 , D= 1 1 0 . 2 −4 1 1 0 2 −1 3 Quelles sont les assertions vraies ? A est inversible. B est inversible. C est inversible. D est inversible. Question 141 Soit A une matrice inversible. On notera t A la transposée de A. Quelles sont les assertions vraies ? 3A est inversible. t A est inversible. At A est inversible. A + t A est inversible. Question 142 Soit Mn (R) l’ensemble des matrices carrées d’ordre n à coefficients réels et I la matrice identité. Soit A ∈ Mn (R) telle qu’il existe un entier m ¾ 1 vérifiant Am = I. Quelles sont les assertions vraies ? A est inversible et A−1 = Am−1. Le rang de A est n. A n’est pas inversible. Si m = 2, A est inversible et A−1 = A. 4.7 Inverse d’une matrice | Niveau 3 Question 143 1 −1 −2 On considère la matrice : A = 0 1 1 . Quelles sont les assertions vraies ? −1 1 2 45 A est inversible. A2 est inversible. A3 + A2 est inversible. A + t A est inversible, où t A est la transposée de A. Question 144 Soit A = (ai, j ) une matrice carrée. On rappelle les définitions suivantes :. A est dite diagonale si tous les coefficients ai, j , avec i 6= j sont nuls.. A est dite symétrique si pour tous i, j, ai, j = a j,i.. A est dite triangulaire inférieurement (resp. supérieurement) si pour tous i < j, ai, j = 0 (resp. pour tous i > j, ai, j = 0). Quelles sont les assertions vraies ? Si A est diagonale, A est inversible si et seulement s’il existe un coefficient ai,i non nul. Si A est diagonale, A est inversible si et seulement si tous les coefficients ai,i sont non nuls. A est symétrique si t A = A, où t A est la transposée de A. Si A est triangulaire inférieurement, A est inversible. Question 145 Soit A et B deux matrices carrées d’ordre n ¾ 1. On notera t A la transposée de A et rg (A) le rang de A. Quelles sont les assertions vraies ? rg(A) = rg( t A). Si A est inversible, rg(A) = rg(A−1 ). rg(A + B) = max rg(A), rg(B). rg(AB) = rg(BA). Question 146 On considère Mn (R) l’ensemble des matrices carrées d’ordre n à coefficients réels et A et B deux matrices non nulles telles que AB = 0. Quelles sont les assertions vraies ? A = 0 ou B = 0. A est inversible. B est inversible. A n’est pas inversible. 46 Question 147 On considère Mn (R) l’ensemble des matrices carrées d’ordre n à coefficients réels et A, B et C trois matrices non nulles deux à deux distinctes telles que AB = AC. Quelles sont les assertions vraies ? B = C. A = 0. A n’est pas inversible. Le rang de A est n. 4.8 Inverse d’une matrice | Niveau 4 Question 148 cos x − sin x On considère la matrice A = , x ∈ R. Quelles sont les assertions vraies ? sin x cos x Le rang de A est 1. cos x sin x A est inversible et A = −1 − sin x cos x , x ∈ R. Pour tout n ∈ N, (A + A−1 )n = (2n cosn x)I, où I est la matrice identité. cos(nx) − sin(nx) Pour tout n ∈ Z, A = n sin(nx) cos(nx). Question 149 Soit Mn (R) l’ensemble des matrices carrées d’ordre n à coefficients réels et I la matrice identité. Soit A ∈ Mn (R) telle qu’il existe un entier m ¾ 1 vérifiant : Am +Am−1 +· · ·+A+ I = 0. Quelles sont les assertions vraies ? A est inversible et A−1 = Am. A est inversible et A−1 = −(Am−1 + · · · + A + I). Le rang de A est n. A n’est pas inversible. Question 150 Soit A une matrice nilpotente, c.à.d il existe un entier n ¾ 1 tel que An = 0. On notera I la matrice identité. Quelles sont les assertions vraies ? A est inversible. A est inversible et A−1 = An−1. Il existe a ∈ R, tel que A − aI n’est pas inversible. Pour tout a ∈ R∗ , A − aI est inversible. 47 Applications linéaires et matrices Abdellah Hanani, Mohamed Mzari 5 Applications linéaires et matrices 5.1 Matrice d’une application linéaire | Niveau 1 Question 151 On considère R et R2 munis de leurs bases canoniques et f l’application linéaire définie par : f : R2 → R (x, y) → y − x. La matrice de f relativement aux bases canoniques est : −1 1. −1 . 1 −1 1 . 0 0 −1 0 . 1 0 Question 152 On considère R et R2 munis de leurs bases canoniques et f l’application linéaire définie par : f : R → R2 x → (x, −x). La matrice de f relativement aux bases canoniques est : 1 −1. 1 −1. 1 −1 0 0. 1 0 −1 0. 48 Question 153 On considère R2 et R3 munis de leurs bases canoniques et f l’application linéaire définie par : f : R2 → R3 (x, y) → ( y, x, − y). La matrice de f relativement aux bases canoniques est : 0 1 0 1 0 −1. 0 1 0 1 0 −1 . 0 0 0 0 1 1 0 . 0 −1 0 1 0 1 0 0 . 0 −1 0 Question 154 On considère R2 muni de sa base canonique et f l’application linéaire définie par : f : R2 → R2 (x, y) → (2x + y, 4x − 3 y). Quelles sont les assertions vraies ? 2 4 La matrice de f dans la base canonique est : 1 −3. 2 1 La matrice de f dans la base canonique est : 4 −3. f est injective. f est bijective. Question 155 On considère R3 muni de sa base canonique et f l’application linéaire définie par : f : R3 → R3 (x, y, z) → (x + y, x − z, y + z). Quelles sont les assertions vraies ? 1 1 0 La matrice de f dans la base canonique est : 1 0 −1 . 0 1 1 49 1 1 0 La matrice de f dans la base canonique est : 1 0 1 . 0 −1 1 Le rang de f est 2. Le rang de f est 3. Question 156 Dans R2 , on considère la base canonique B = {e1 , e2 } et la base B 0 = {u1 , u2 }, où u1 = (1, 1) et u2 = (2, 3). On notera P la matrice de passage de la base B à la base B 0 et Q la matrice de passage de la base B 0 à la base B. Définition : Soit E un espace vectoriel muni de deux bases B et B 0. La matrice de passage de la base B à la base B 0 est la matrice de l’identité de E de la base B 0 à la base B. Autrement dit, c’est la matrice dont la jième colonne est constituée des coordonnées du jième vecteur de la base B 0 dans la base B. Quelles sont les assertions vraies ? 3 −2 P = −1 1. 1 2 P= 1 3. 3 −2 Q = −1 1. 3 −2 P est inversible et P = −1 1. −1 Question 157 Dans R3 , on considère la base canonique B = {e1 , e2 , e3 } et la base B 0 = {u1 , u2 , u3 }, où u1 = (1, 1, −1), u2 = (0, 2, 1) et u3 = (0, 1, 1). On notera P la matrice de passage de la base B à la base B 0 et Q la matrice de passage de la base B 0 à la base B. Définition : Soit E un espace vectoriel muni de deux bases B et B 0. La matrice de passage de la base B à la base B 0 est la matrice de l’identité de E de la base B 0 à la base B. Autrement dit, c’est la matrice dont la jième colonne est constituée des coordonnées du jième vecteur de la base B 0 dans la base B. Quelles sont les assertions vraies ? 1 0 0 P = 1 2 1 . −1 1 1 1 0 0 Q = 1 2 1 . −1 1 1 1 0 0 Q = −2 1 −1 . 3 −1 2 50 1 0 0 P est inversible et P −1 = 1 2 1 . −1 1 1 Question 158 Soit A une matrice inversible d’ordre n ¾ 1 et f : Rn → Rn l’application linéaire de matrice A dans la base canonique de Rn. Quelles sont les assertions vraies ? f est bijective. Le noyau de f est une droite vectorielle. Le rang de f est n. Le rang de A est n. 5.2 Matrice d’une application linéaire | Niveau 2 Question 159 Dans R2 [X ], l’ensemble des polynômes à coefficients réels de degré ¶ 2, on considère la base canonique B = {1, X , X 2 } et la base B 0 = {P1 , P2 , P3 }, où P1 = X , P2 = 1− X et P3 = (1− X )2. On notera P la matrice de passage de la base B à la base B 0 et Q la matrice de passage de la base B 0 à la base B. Définition : Soit E un espace vectoriel muni de deux bases B et B 0. La matrice de passage de la base B à la base B 0 est la matrice de l’identité de E de la base B 0 à la base B. Autrement dit, c’est la matrice dont la jième colonne est constituée des coordonnées du jième vecteur de la base B 0 dans la base B. Quelles sont les assertions vraies ? 1 1 1 P = 1 0 −1 . 0 0 1 1 1 1 Q = 1 0 −1 . 0 0 1 0 1 1 Q = 1 −1 −2 . 0 0 1 La matrice de l’application identité de R2 [X ] de la base B 0 à la base B est : 0 1 1 1 −1 −2 . 0 0 1 51 Question 160 Soit u1 = (1, 0, 0), u2 = (1, 1, 0), u3 = (0, 1, 1), v1 = (1, 1), v2 = (1, −1) et f l’application linéaire définie par : f : R3 → R2 (x, y, z) → (x + y, x − z). Quelles sont les assertions vraies ? {u1 , u2 , u3 } est une base de R3. {v1 , v2 } est une base de R2. 2 0 1 La matrice de f par rapport aux bases {u1 , u2 , u3 } et {v1 , v2 } est : 3 1 . 2 0 2 La matrice de f par rapport aux bases {u1 , u2 , u3 } et {v1 , v2 } est : 1 2 3 0. 2 0 1 2 Question 161 On considère R3 muni de sa base canonique notée B et f l’application linéaire définie par : f : R3 → R3 (x, y, z) → ( y + z, x + z, x + y). Soit B 0 = {u1 , u2 , u3 }, où u1 = (1, 0, 0), u2 = (1, 1, 0), u3 = (1, 1, 1). Quelles sont les asser- tions vraies ? B 0 est une base de R3. 0 1 1 La matrice de f dans la base B est : 1 0 1 . 1 1 1 0 1 2 La matrice de f de la base B 0 dans la base B est : 1 1 2 . 1 2 2 −1 0 0 0 La matrice de f dans la base B est : 0 −1 0 . 1 2 1 Question 162 On considère R3 muni de sa base canonique notée B et f l’application linéaire définie par : f : R3 → R3 (x, y, z) → (x + z, 2x + 2z, −x − z). Soit u1 = (0, 1, 0), u2 = (1, 2, −1) et u3 = (1, 0, 0). Quelles sont les assertions vraies ? 52 {u1 , u2 , u3 } est une base de R3. {u1 , u2 } est une base de ker f. ker f et Im f sont supplémentaires dans R3. 0 0 0 La matrice de f dans la base {u1 , u2 , u3 } est : 0 0 1 . 0 0 0 Question 163 Soit R2 [X ] l’ensemble des polynômes à coefficients réels de degré ¶ 2, muni de sa base canonique B = {1, X , X 2 } et f l’application linéaire définie par : f : R2 [X ] → R2 [X ] P → X P 0, où P 0 est la dérivée de P. Soit B 0 = {P1 , P2 , P3 }, où P1 = 1 + X , P2 = 1 − X , P3 = (1 + X )2. Quelles sont les assertions vraies ? B 0 est une base de R2 [X ]. 0 0 0 La matrice de f dans la base B est : 0 1 0 . 0 0 2 0 0 0 La matrice de f de la base B 0 dans la base B est : 1 −1 2 . 0 0 2 1 −1 −4 0 1 La matrice de f dans la base B est : −1 2 1 4 . 0 0 4 Question 164 Soit f l’endomorphisme de R2 dont la matrice dans la base canonique B = {e1 , e2 } est : 1 3 A=. 1 −1 Soit B 0 = {u1 , u2 }, où u1 = (3, 1), u2 = (1, −1), une base de R2. On note P la matrice de passage de la base B à la base B 0 et B La matrice de f dans la base B 0. Définition : Soit E un espace vectoriel muni de deux bases B et B 0. La matrice de passage de la base B à la base B 0 est la matrice de l’identité de E de la base B 0 à la base B. Autrement dit, c’est la matrice dont la jième colonne est constituée des coordonnées du jième vecteur de la base B 0 dans la base B. Quelles sont les assertions vraies ? 3 1 P = 1 −1. 53 3 1 P = −1. 1 −1 −2 0 B=. 0 2 3 + (−1)n 3 − 3(−1)n A =2 n n−2 , pour tout entier n ¾ 1. 1 − (−1)n 1 + 3(−1)n 5.3 Matrice d’une application linéaire | Niveau 3 Question 165 On considère R3 [X ], l’ensemble des polynômes à coefficients réels de degré ¶ 3, muni de sa base canonique notée B et f l’application linéaire définie par : f : R3 [X ] → R3 [X ] P → R, où R est le reste de la division euclidienne de P par (X − 1)2. Soit B 0 = {P1 , P2 , P3 , P4 }, où P1 = 1, P2 = 1 − X , P3 = (1 − X )2 et P4 = X (1 − X )2. Quelles sont les assertions vraies ? 1 0 −1 −2 0 1 2 3 La matrice de f dans la base B est : 0 0 0 0 . 0 0 0 0 B 0 est une base de R3 [X ]. 0 0 1 0 ?