Psychopathologie Cours PDF
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Cours MBAILARA Katia
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Ce document présente un cours sur la psychologie clinique et la psychopathologie. Il explore les concepts de santé mentale, de psychopathologie, de normalité, et de critères diagnostiques. Le cours aborde également les différentes approches en psychopathologie et les classifications internationales.
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Cours MBAILARA Katia mardiÊ27ÊaoûtÊ2024 11:10 Psychologie clinique et Psychopathologie I. Le psychologue clinicien Le titre de psychologue clinicien n'est PAS protégé ( titre de psychologue prot...
Cours MBAILARA Katia mardiÊ27ÊaoûtÊ2024 11:10 Psychologie clinique et Psychopathologie I. Le psychologue clinicien Le titre de psychologue clinicien n'est PAS protégé ( titre de psychologue protégé depuis 1985). RPPS ( Répertoire Partagé des Professionnels pouvant intervenir dans le système de Santé), le numéro permet d'être sur de la formation du praticien, et permet d'être répertorié. Fonction du psychologue clinicien: élaboration d'un savoir autour du fonctionnement psychique, notamment pathologique et la mise en place d'une pratique d'accompagnement de la personne. Principales activités: - Évaluation et diagnostic psychologique - Soutien psychologique - Psychothérapie - Supervision - Formation - Enseignement et recherche Qu'est ce qu'un trouble La santé mentale: état de bien-être dans laquelle la personne peut se réaliser, surmonter les tensions (normales) de la vie, accomplir un travail productif et fructueux et contribuer à la vie de sa communauté ( OMS). Définition importante car comprend la santé mentale et globale. La santé globale: état complet de bien-être physique, mental et social. La psychopathologie: Méthode d'observation des conduites et des attitudes anormales, permettant d'éclairer les mécanismes et les fonctions de la vie psychique ( Widlocher). Description, l'étude et la compréhension des fonctionnement anormaux, qu'ils relèvent d'une maladie mentale ou non. ( Bioy & Fouques). Interventions auprès de l'individu et du contexte dans le but d'améliorer l'état psychique de la personne. La normalité: 1. Concept statistique: normal = ce qui est observé chez une grande partie des individus = pas de notion de valeur description seulement empirique ( test QI). 2. Norme sociale: normal = ce qui est socialement attendu. 3. Absence de maladie: dépend des critères d'appréciation de la santé et de la maladie. Un dysfonctionnement psychologique se rapporte à une cassure dans le fonctionnement cognitif, émotionnel et comportemental d'une personne. Continuum de la sévérité ( intensité, durée, effet sur le fonctionnement). Caractéristique d'un comportement "anormal" Déviance sociale: comportement extrème/ dérangeant les autres, notions attachée aux valeurs sociale, notion d'adaptation ( est-ce que l'environnement de vie est adapté a l'individu?) et succeptible de changer avec le temps et d'une culture à l'autre. Détresse subjective: jugement de l'individu sur lui-même > nécessite d'avoir conscience de son trouble. Handicap dans le fonctionnement: dysfonctionnement d'une / plusieurs fonctions importantes. Critères NINDI Non-adapté: la personne ne peut pas répondre aux demandes de la vie quotidienne sans mettre son bien-être en question. Imprédictible: perte de contrôle ou agit de façon imprédictible. Non-conventionnel: comportement rare, socialement décalé Détresse: souffrance personnelle ou émotions négatives Irrationnel : la personne agit d'une façon incompréhensible Santé psychique: Exigence: internes ( je veux pas décevoir mes parents) / externes (exigence de l'école). Ressources: internes (créatif) / externes (soutien famille). I. Une ou des approches en psychopathologie Les approches en psychopathologie III. La psychopathologie descriptive Décrire des symptomes pour donner le noms à des troubles. Définition: Taxonomie: système de classification en catégories ( éthologie, végétaux…) Nosographie: classification en catégorie en psychiatrie ( conceptualisation et communication et donc traitement et pronostic) Etiologie: science des causes, recherche des causes des maladies Pathogenèse: mécanismes, procédés par lesquels les causes déclenchent la maladie Vulnérabilité: sous entend une intéraction nécessaire entre facteurs organiques et contextuels pour déclencher la maladie Facteur de risque: tout ce qui peut augmenter la probabilité de développer la pathologie. Facteur corrélé qui peut n'avoir aucune cause directe sur la pathologie Symptôme: signe visible d'un dysfonctionnement ( signe observable renvoyant à une donnée cachée dont il témoigne) Syndrome: ensemble typique de symptômes propres à une maladie Prévalence: nombre de cas d'une maladie, de personnes atteintes dans une population donnée, sans distinction entre les cas anciens et nouveaux (%) Incidence: nombre de cas nouveaux d'une maladie, de personnes atteintes survenant dans une population pendant un temps donné. Exprimé en pourcentage ( rend compte de la progression d'une maladie) Objectif d'une classification 1. Donner une nomenclature aux professionnels 2. Servir de base pour organiser et retrouver des informations 3. Décrire un schéma commun de description des symptômes 4. Fournir des bases de prédiction 5. Former la base pour le développement de théorie ----------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------- ------------------------------------------------------------------------------ Types de classification: Idiographique: centré sur l'individu comme cas unique, appréhension de la variabilité intra-individuelle. Catégorielle: approche dichotomique ( présence ou absence d'une catégorie). Similarité des individu d'une même catégorie Dimensionnelle: phénomènes psychiques comme des grandeurs non directement mesurables mais liés au cumul d'indicateurs directement mesurables ( item) Processuelle : approche transnosographique. Aspect de la cognition ou du comportement qui peut contribuer au maintien d'un trouble psychologique Classification internationales: - CIM 11 ( Classification Internationale des Maladies) / ICD: International Classification of Diseases OMS - DSM-5 TR ( Diagnostic and Statistical Manuel Of Mental Disorders) APA - Fournir des critères diagnostiques pour améliorer la fidélité des jugements diagnostiques 1. Syndrome cliniquement significatif ( intensité, durée, fonctionnement…) 2. Il ne s'agit pas d'une réponse "normale" face à un évènement ( deuil…) 3. Non spécifique à une culture 4. Description d'une hiérarchie entre symptômes et syndrome Avantages/ limites du DSM Avantages Limites Clinique: langage commun pour une communication sur les patients Comment une classification peut-être a-théorique entre professionnels de différentes perspectives, diagnostics plus fiable Recherche: description des syndromes ( causes peuvent être abordé Limite de l'approche catégorielle avec toute théorie), partage d'information au niveau international Difficulté de prendre en compte l'aspect développemental Étiquetage et réification V. L'examen de santé mentale Apprendre par cœur !!! Présentation générale Humeur et affect Pensée et discours Perceptions sensorielles pathologiques Sensorium et cognition Contrôle des pulsions et dangerosité Présentation générale Attitude et apparence physique Allure ,tenue vestimentaire ,coiffure, habillement… Activité psychomotrice et comportement postures, manies, tics/gestes anormaux, comportements stéréotypés, échopraxie ( reproduction gestuelle), hyperactivité/agitation,/combativité, souplesse ,rigidité, démarche ,agilité, expressions Attitude envers le praticien investissement, qualité de la relation, engagement. L’attitude peut-être : hostile, amusée, insinuante, évasive, méfiante, coopérative, amicale, attentive, intéressée, franche, séductrice ou bien défensive, méprisante, perplexe, apathique L'insight Degré de conscience et de compréhension du patient par rapport à sa maladie ( pas de mensonge !!, voir si discours fiable) Fiabilité Perception par le clinicien du degré de sincérité du patient Humeur et affects Humeur Disposition affective stable et durable qui colore la perception du monde. Il faut noter la profondeur, l'intensité, la durée, les fluctuations de l'humeur. Les termes pour décrire l'humeur sont : déprimée, désespérée, irritable, anxieuse, colérique, expansive, euphorique, vide, coupable, respectueuse, futile, terrorisée et perplexe… Affect Réponse émotionnelle immédiate du patient pouvant être traduite par l'expression du visage, l'ensemble des comportements. On s’intéresse à la nature de l’affect, sa modulation et sa concordance. Les termes utilisés sont: affect normal, restreint, émoussé, abrasé, labile, hyperréactivité ou hyporéactivité émotionnelle, anesthésie affective… Concordance émotionnelle Niveau d’appropriation de l’affect entre les éléments du discours, les émotions, le comportement et le contexte, concordance ou discordance entre l'affect et le contenu du discours… Pensée et discours Cours ou forme de la pensée organisation, cohérence, fluidité des idées. Le cours de la pensée peut être logique et cohérent, ou complètement illogique, voire incompréhensible, tachypsychie, bradypsychie Contenu de la pensée les idées délirantes; les préoccupations (dont la maladie du patient peut faire partie); les obsessions (idées fixes et répétitives); les compulsions (des choses faites et refaites de manière répétitive) ; les projets, intentions, idées récurrentes de suicide ou d’homicide Discours rythme du discours, continuité du discours. Description en termes de quantité, de mode de production, de qualité, de rapidité, de cohérence. Il peut être rapide ou lent, spontané, logorrhéique, hésitant, chargé d'émotion, tragique, monocorde, sonore, murmuré, inarticulé, saccadé, marmonné.. Perceptions sensorielles pathologiques Hallucinations ou illusions hallucinations hypnagogiques (au moment de l'endormissement), hallucinations hypnopompiques (au moment du réveil) Sentiment de dépersonnalisation ou de sensations extrêmes de détachement de soi-même ou de son propre environnement déréalisation Sensorium et cognition Fonctions cognitives, capacité d'abstraction, niveau de compréhension et de jugement Vigilance et niveau de conscience obnubilation, somnolence, stupeur, léthargie, vigilance (hypo ou hyper) Orientation Dans le temps, l’espace, reconnaissance des personnes Mémoire Mémoire lointaine (enfance), Mémoire du passé récent ou mémoire intermédiaire (évènements importants survenus au cours des derniers mois), Mémoire récente (événements du jour), Mémoire immédiate Concentration et attention Abstraction Capacité du patient d'utiliser des concepts (capacité à trouver des similitudes) Connaissances acquises et intéligence niveau de vocabulaire, niveau syntaxique, connaissances générales, capacité de jugement, d’autocritique. Nécessité de prendre en considération la culture, le niveau éducatif et la catégorie socio-professionnelle Contrôle des pulsions et dangerosité Evaluation du contrôle ses pulsions sexuelles, d'agressivité et autres. Evaluation du niveau d’intégration des règles sociales (notion claire du comportement acceptable en société), du niveau de dangerosité (pour lui même ou pour les autres) ----------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------- ------------------------------------------------------------------------------ Les troubles bipolaires Perturbation/ dérèglement de l'humeur ( coloration de la vie, disposition affective stable). Troubles Unipolaire: plusieurs dépressions. Bipolaire type 1: phases de dépression et manie ( si il y a une seule manie c'est le type 1) Bipolaire type 2: phases de dépression et hypomanie ( moins d'impact que dans la crise de manie). Alternance entre des « hauts » (manies, hypomanies), des « bas » (dépressions). Les périodes inter crises sont appelées périodes de « normothymie / euthymie ». Prévalence BP 1 = 0,6% Sex-ratio = 1 pour le TB 1 ( pareil homme-femme) Age de début moyen: Prévalence BP 2= 0,4% *Similarité des chiffres aux USA, en Europe, en Asie BP1: 18 ans Prévalence BP NOS= 1,4 % BP2: 20 ans BP NOS: 22 ans Risque suicidaire multiplié par 15. 4 à 19% de décès par suicide 7ème cause de handicap dans le monde (OMS, update 2004) Plusieurs domaines concernés - Vie professionnelle - Vie sociale - Vie familiale Conséquences socio-affectives - Plus de célibataires - Plus de divorcés 40% présente un autre trouble ainsi que la bipolarité (comorbidité) *Retard de diagnostic en moyenne de 10 ans Phase maniaque: critère diagnostic du DSM Phase dépressive: critère diagnostic du DSM Symptômes cardinaux: Symptômes cardinaux: Humeur élevée, expansive ou irritable de façon anormale et persistante ( au moins 1 semaine) Humeur dépressive Augmentation anormale et persistante de l’activité orientée vers un but ou de l’énergie Perte de plaisir ou d’intérêt +3 symptômes (4 si humeur irritable) + 5 symptômes Estime de soi ou idées de grandeur Perte ou gain de poids significatif ou diminution de l’appétit Réduction du besoin de sommeil Insomnie ou hypersomnie Plus grande communicabilité ou désir constant de parler Agitation ou ralentissement psychomoteur Fuite des idées ou sensations subjective que les idées défilent Fatigue ou perte d’énergie Distractibilité Sentiment de dévalorisation ou de culpabilité excessive ou inappropriée Activité orientée vers un but ou agitation psychomotrice Diminution de l’aptitude à penser ou à se concentrer, indécision Engagement excessif dans des activités à potentiel élevé de conséquences dommageables Pensées de mort récurrentes Au moins une semaine Au moins 2 semaines Dépression spécifique : Avec détresse anxieuse Avec caractéristiques mixtes ( dépression et manies) Avec cycles rapides Avec caractéristiques mélancoliques Avec caractéristiques psychotiques congruentes à l’humeur Avec caractéristiques non congruentes à l’humeur ----------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------- ------------------------------------------------------------------------------ Syndrome de Cotard Délire de négation d'organes, l'impression d'être déjà mort Les dimensions de l'humeur Les dimensions de la manie: Émotion - Exaltation de l'humeur ( plus d'émotion, plus intense) - Labilité ( variation rapide de l'humeur) - Hyperréactivité émotionnelle ( hypersensible à l'environnement, ne peut pas s'en détacher) Pensées - Tachypsychie ( pensées rapides sans pauses) - Distractibilité ( difficulté à se concentrer) - Fuite des idées ( perte du fil de la pensée) - Logorrhée ( toujours quelques chose à dire) Comportement Hyperactivité Augmentation de l'énergie Réduction du besoin de sommeil Hypersexualité Motivation Augmentation ( plus de projet et d'envies) Dispersion ( tout commencer et rien terminer) Sensorialité Hyperesthésie ( plus de sensibilité aux 5 sens) Dépression Dépression = sorte d'extinction de la personne. L'humeur est typiquement triste : tristesse fixe, permanente et indépendante du contexte. Anhédonie : perte d'intérêt et d’incapacité à éprouver du plaisir pour les activités habituelles Anesthésie affective: ni plaisir ni déplaisir Indifférence aux personnes et aux événements. !!Attention : la tristesse n'est pas toujours le sentiment le plus apparent Triade mélancolique de Beck: diminution ou perte totale de l'élan vital: - Sur le monde - Sur l'avenir - Sur soi Syndrome Dépressif Humeur Tristesse (dépressive) Pessimisme Perte des centres d’intérêt Anesthésie affective Dévalorisation Anhédonie Idées dépressive : péjorative, autoaccusations, désespoir, idées suicidaires Idées noires Désirs de mort Risque suicidaire constant ( impulsion/ acte prémédité, équivalent suicidaire: refus alimentaires, automutilation…) Activité psychomotrice Ralentissement Bradypsychie ( ralentissement de la pensée) Asthénie ( fatigue extrème) Aboulie ( manque de motivation) Ralentissement du discours Indécision, aucun investissement affectif Trouble de l'attention Trouble de la mémoire Syndrome physique Insomnie, ou hypersomnie Trouble de l’alimentation Ralentissement moteur et métabolique Cénesthésie pénible (douleur morale) Une pléiade (maux de tête, spasmes digestifs, oppression thoracique, douleur musculaire, vertiges, troubles hormonaux…) les troubles du sommeil les troubles de l'alimentation. ----------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------- ------------------------------------------------------------------------------ Cour de Mathilde HUSKY Épidémiologie psychiatrique : distribution des maladies mentales dans la population On en a besoin pour pouvoir anticiper des besoins (hôpitaux, ressources financières nationale, recherches, formations). Ce sont des informations nécessaires à toutes société, il faut identifier l’ampleur et l’impact sociétal. On va utiliser des indicateurs tels que la prévalence. Prévalence : pourcentage d’une population donnée qui est affectée par un trouble donné Prévalence de vie: % d'une population qui a n'importe quel moment a rencontré le pb de santé mentale donné. Prévalence sur les 12 derniers mois Prévalence ponctuelle: a un seul moment. Incidence: comptage des nouveaux cas, à partir d'un moment donné. Les troubles mentaux sont extrêmement fréquents dans la population générale, que l’on se soigne ou pas. Pour définir la présence d’un trouble mental, on est obligé de se baser sur un certain nombre de critères: DSM & CIM11. Ils sont globalement d’accord sur beaucoup de choses. Il y a une marge d’erreur et de jugement. Exemple : des choses que l’on considérait être un trouble mental il y a 10 ans ne le sont plus contrairement à des choses que l’on ne considérait pas être des troubles mentaux Pour déterminer ce qui est un trouble de ce qui ne l’est pas : on prend en compte la souffrance ou la douleur psychologique de la personne, dans le DSM on a des catégories de troubles qui vont supposer que la souffrance n’est pas forcément exprimée par la personne qui a le trouble mais peut être par les personnes qui l’entourent. on prend en compte l’aspect mal adaptatif, on peut souffrir d’un trouble qui a un effet néfaste pour la santé (ex : TCA) on prend en compte les déviances statistiques, si la majorité de la population présente une caractéristique on est dans la norme et on peut se poser la question des personnes qui sont dans les deux extrémités. On se pose également la question de la valence (ex : intellect). on réfléchit également à la dangerosité, si quelqu’un représente un danger pour lui même, pour sa survie ou celle des autres Tout cela suppose que l’on réfléchisse à des seuils. Par exemple, pour un épisode dépressif c’est 14 jours et non 13. On n’a pas de mécanisme étiologique clair. Si on réfléchit aux causes de pourquoi des personnes développent un trouble lié à l’usage de cannabis, c’est compliqué. On va avoir un travail lié à l’identification de causes qui ont différentes natures. Cause nécessaire : on ne peut pas développer un trouble en l’absence d'une caractéristique en particulier. Exemple : j’ai deux personne, l’une a la caractéristique et l’autre ne l’a pas, il n’y a que celle qui a la caractéristique qui peut développer le trouble Cause suffisante : suppose que si une cause arrive, on peut développer un trouble Exemple : on estime que si une personne a subi un traumatisme, il est possible quelle développe un épisode dépressif si elle atteint un niveau de désespoir important Cause contributive : contribuent à augmenter le risque de présenter tel ou tel trouble Elle ne sont ni nécessaire ni suffisante. Mais les plus étudiées en psychologie. Biopsychosocial : on ne peut pas faire semblant que les gens sont uniquement le produit de leur patrimoine génétique, il faut les réintégrer dans la société et prendre en compte les facteurs psychologiques également. Diathèse : tendance d'un organisme à répondre de façon pathologique à certaines stimulations (stresseurs) De la même manière qu’il y a des éléments qui vont augmenter le risque de présenter telle ou telle pathologie, des facteurs vont minimiser ce risque : Facteurs protecteurs. Exemple : soutien social, réussite scolaire et professionnelle (niveau d’éducation associé à la capacité à métaboliser un évènement de manière plus efficace que si on n’a pas les ressources cognitives pour le faire), estime de soi, expérience antérieure surmontée Ces notions de facteurs de protection font appel à la notion de résilience. La résilience est le fait d’être exposé à une adversité et de résister, elle peut être résumée à un fonctionnement psychologique (capable, efficient)… Facteurs biologiques Néanmoins, il est difficile de déterminer si un gène peut être à l’origine d’une pathologie mentale. Mais, la transmission familiale des troubles mentaux a été mise en évidence par des études. On peut étudier les familles adoptives On peut également utiliser des jumeaux monozygotes et dizygotes Médecine de précision : traiter de manière plus efficace dans un laps de temps réduit Facteurs psychologiques On va comptabiliser les différentes expositions que l’on peut avoir dans sa vie. Suite à des problèmes politiques en Roumanie, il existait des orphelinats où on stockait des bébés et ces enfants étaient dans des lits sans aucune interaction humaine et des situations déplorables. Des psys ont étudié ces enfants dans le temps et se sont rendu compte des dommageÊcausésÊparÊl’absenceÊdeÊcontactÊhumain et ces conditions. Ces études et le constat de la gravité, y compris sur le développement cognitif, ont porté l’attention sur le fait que les humains lorsqu’ils naissent ne sont pas prêts à être autonomes et ont besoin de sécurité qui vient de l’extérieur, qui nous protège, qui nous nourrisse… Ces besoins fondamentaux sont autant de potentielles défaillances s’ils ne viennent pas de cet environnement. C’est ce qu’on appelle les adversités durant l’enfance (ACE). Ils sont extrêmement prédicteurs de risques accrus de problèmes de santé mentale. Ils sont associé à un taux de suicide plus important, de substances, de maladies (cancers), de problèmes médicaux non psychiatriques. Négligence : fait que personne ne s’intéresse à soi (ne laisse pas de trace) Abus : impliquent une action, on distingue les abus émotionnels (insultes, rabaissement) des abus physiques ainsi que les abus sexuels Un enfant qui grandit avec un parent atteint d’un trouble mental, son parent n’aura pas les ressources disponibles pour passer du temps avec l’enfant et le valoriser, ce qui aura un impact. Il faut replacer les personnes dans l’environnement large dans lequel elles vivent. Même si à la maison tout va bien mais que l’enfant se fait harceler tous les jours à l’école (qui peut traîner sur plusieurs environnements) peut augmenter le risque. On va inclure les conditions dans lesquelles on a grandi, les stratégies éducatives mises en place… Pour définir les différents styles parentaux. Style démocratique : style optimal, les parents vont développer à la fois le côté affectif et chaleureux et en même temps poser les règles (qui sont claires, pas trop dures et qui vont permettre à l’enfant de savoir où sont les limites) Ce style a été identifié comme étant plus sécure pour l’enfant qui grandit dans ce contexte. Style autoritaire : augmentation du contrôle et diminution de l’affection et de la tendresse Chez les enfants qui grandissent dans ces situations, on va avoir des problèmes d’humeur et d’irritabilité et des difficultés dans le fonctionnement social ou académique. Style permissif : diminution du contrôle et augmentation de l’affection et de la tendresse C’est un contexte très stressant car il n’y a plus de limites, mais un enfant à besoin de connaître les limites, ce qu’il faut faire et ne pas faire. Il fait donc n’importe quoi. Style négligent : permissif et pas intéressés par le bien être de l’enfant Risque très important de troubles des conduites, pas de règles ni d’affection. Facteurs sociaux culturels ----------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------- ---------------------------------------------------------------------------- Troubles liés au stress Ils se distinguent des autres par un facteur important qui est celui de la nécessité de l’exposition à un évènement traumatique ou stressant comme critère diagnostique. Qu’est-ce qu’un évènement traumatique ? Dans la CIM 11, ils parlent d’évènements menaçants et terrifiants, il faut que ça ait une nature horrible qui peut inclure des catastrophes naturelles ou par l’homme. Exemples : violence sexuelle, terrorisme, être témoin de la mort ou de la blessure sévère d’une autre personne… Il y a un degré de sévérité de l’exposition à un évènement pour que ce soit considéré comme un évènement potentiellement traumatique. Un terme que l’on entendra souvent est le terme de « psychotrauma » il mélange la réponse personnelle à un évènement et le fait que cet évènement se soit passé. Critère A : premier critère diagnostic qui définit ce qu’est l’exposition à un évènement traumatique (stresseur), ses spécificités varient selon les nosographies et selon le temps. Dans le DSM 5 on a enlevé le critère d’évaluation psychologique. Cela signifie que dans certains cas, si on est exposés à un évènement potentiellement traumatique mais que l’on n’a pas encore compris et métabolisé ce qui nous est arrivé, on n’a pas encore vécu l’horreur et la peur à ce moment précis mais on va la métaboliser ultérieurement. Une agression interpersonnelle pourrait ne pas être qualifié comme un événement traumatique si on rajoute ce critère d’évaluation. Il faut qu’il s’agisse de l’exposition à la mort effective, à des menaces de mort, à des menaces sexuelles et dans le critère A on défini les manières dont on peut être exposés : - directement soi-même (directe) - témoin direct d’un évènement survenu sur d’autres personnes, - apprendre qu’un évènement est arrivé à un membre de la famille proche ou un ami - exposition répétée ou extrême à des évènements à caractères traumatiques. Si on parle du décès d’un proche, ça ne qualifie pour le critère A que s’il s’agit d’une mort violente ou accidentelle. Critères du PTSD (stress post traumatique) Prévalence: Les hommes sont plus exposés que les femmes à des évènements traumatiques (force de l’ordre, combat, conflits, accidents de voiture…). En revanche, la violence par un proche est plus présente chez les femmes. Risque relatif : probabilité d’avoir un PTSD lorsqu’on a été exposé à chaque évènement individuellement Il y a une association robuste entre violence sexuelles et interpersonnelles et conséquences psychologiques graves. En moyenne, le trouble dure 5 ans mais cela pouvait durer des dizaines d’années pour ces personnes. ----------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------- --------------------------------------------------------------------------- Le trouble de stress aigu Parmi les gens qui ont développé un PTSD, une proportion importante présentaient des symptômes du trouble de stress aigu. Facteurs de risques d’exposition à un évènement traumatique : Sexe Critères sociaux démographiques Quantité d’exposition à d’autres évènements ou à des problèmes durant l’enfance Soutien social perçu Comorbidités sur vie entière Age d’exposition → une agression sexuelle vécue quand on a 4 ans et demi n’a pas le même sens si on en 24 en terme de compréhension de ce qu’est la sexualité, ce qui est en train de se passer… (développement cognitif, être plus petit physiquement…) La présence antérieure de troubles mentaux augmente aussi le risque, il faut penser la psychopathologie sur vie entière car des choses vont apparaître à un certain âge et vont augmenter le risque d’un second trouble ultérieur. Prévenir et traiter le PTSD Catastrophe naturelle ou un attentat > cellules de crises pour donner du soutien aux personnes en état de choc et les diriger vers les ressources appropriées. Il y a une période très délicate dans laquelle il ne faut pas encourager à aller plus loin que l’on ne souhaite aller. Exemple : si quelqu’un dit qu’il lui est arrivé quelque chose de terrible hier, ce ne serait pas utile de demander des détails qui ne sont pas donnés pour éviter de rendre les choses pires et de rajouter cela à la personne alors qu’elle n’est pas en mesure d’en parler Il y a parfois ce qu’on appelle des débriefing psychologiques qu’il faut manier avec précaution pour ne pas empirer les choses. Les militaires qui ont été mal adaptés à ce genre de choses ont tendance à vouloir repartir tout de suite dans une autre mission encore dangereuse pour plus de violence et plus de choc pour éviter de digérer ce qui leur est arrivé. Pour traiter le PTSD > prendre en compte le paramètre biologique même s’il n’y a pas de médicament qui permette de tout réguler. Dans les symptômes du PTSD on a des choses qui relèvent de la régulation émotionnelle mais aussi un aspect cognitif (hypervigilance, flashback). Si comorbidité avec la dépression on peut la traiter avec des antidépresseurs, s’il y a une anxiété ponctuelle on peut donner des anxiolytiques. Il y a des techniques psychothérapeutiques basées sur des modèles cognitifs et comportementaux, le mécanisme principal de ces thérapies est l’exposition. Réguler le niveau de stress dans le temps. Il est important de comprendre les différents types de conditionnement pour comprendre l’effet de l’exposition. Exemple : il m’est arrivé quelque chose de très difficile, ma manière de le gérer est d’éviter tout ce qui va me rappeller cet évènement (endroits, gens…)/ avoir une réaction inappropriée/ pas pouvoir fonctionner tellement cet évènement est présent. Plus j’évite ces choses plus je renforce ces associations donc il est nécessaire que je sois progressivement réexposé à ces facteurs de stress de manière prolongée. L’exposition doit être : graduelle → en fonction de ce que je peux gérer petit à petit prolongée dans le temps → petit à petit (zone, pays, odeurs…) pour se réexposer à certaines choses qui peuvent être des déclencheurs de cet évènement Lorsqu’on a un facteur de stress, on va avoir un pic naturel d’adrénaline qui va nous permettre de réagir. On utilise un mécanisme biologique naturel et on apprend à la personne que finalement même en se rappelant ce moment, ça va. Il y a beaucoup de stigmatisation liées au genre qui font que les hommes sollicitent moins les soins de santé mentale contrairement aux femmes En terme de recherche, l’exposition est la méthode qui a montré des preuves d’efficacité pour diminuer des symptômes de PTSD. Plus récemment, on retrouve des techniques comme l’EMDR qui vont comporter une composante d’exposition. EMDR : réexposer tout en provoquant une distraction sensorielle de la personne pour déconnecter le souvenir traumatique des émotions problématiques ----------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------- --------------------------------------------------------------------------- Troubles de l’adaptation Les troubles de l’adaptation sont une autre catégorie qui vont nécessiter un critère A = symptômes qui vont suivre un facteur de stress identifiable mais qui ne rempli pas les critères d’un évènement traumatique. DSM 5 = rajout: le trouble du deuil prolongé Trouble du deuil prolongé : réactions de deuil qui vont au-delà de la réaction attendue Ils précisent un certain nombre de symptômes : - Manque - nostalgie intense - Préoccupations - perturbation de l’identité - sentiment marqué d’individualité - Évitement - douleur émotionnelle importante - difficulté à réintégrer le reste de sa vie - ses relations… - Perte de sens de la vie - solitude importante - altération significative du fonctionnement qui n’est pas due à autre chose. parents ayant perdus un enfants mort traumatique liée à la violence un décès qu’on ne pouvait pas anticipe Ça peut arriver chez les personnes en couple depuis très longtemps Comorbidité, présence de PTSD notamment quand la mort a été violente, de troubles liés à l’usage et de dépression majeure. ----------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------- ----------------------------------------------------------------------------- Troubles anxieux 1. Phobie spécifique On comprend que ça implique d’éviter des choses, une situation excessive. Une personne qui a une phobie reconnaît que la peur est déraisonnable, excessive. L’évitement est central, il faut comprend que le mécanisme d’évitement est lié au conditionnement. Plus l’anxiété augmente, plus il y aura d’évitement généralisé à un ensemble de chose. Le tempérament est un facteur individuel qui va augmenter le risque de développer un trouble de phobie spécifique. Très jeunes, les enfants n’ont pas tous le même tempérament et certains vont manifester une inhibition comportementale (timidité, pleurs…) En terme d’épidémiologie, l’âge de début est typiquement dans l’enfance, La prévalence sur vie entière aux États Unis est estimée à 12% : 6.7% chez les hommes et 15.7% chez les femmes. Dans les douze derniers mois elle serait entre 7 et 9%. En Europe, dans les douze derniers mois elle serait de 6%. Il y a un sex ratio qui fait que les femmes sont plus à risque mais le sex ratio varie en fonction des stimuli phobogène : chez les femmes = phobies animales hommes=sang/injections. Traitement = cognitif et comportemental (facteurs d’exposition). Anxiété sociale Ils ont la peur que ça se voit qu’ils sont anxieux dans cette situation. Il y a une composante d’évitemenn Il faut que ce soit disproportionné par rapport à la réelle menace et persistant. La prévalence est de 12% sur vie entière aux États Unis : 11.1% chez les hommes et 15.5% chez les femmes et 7% dans les 12 derniers mois. Les données Européennes estiment 2 à 3% dans les 12 derniers mois. On note un sex ratio en défaveur des femmes. La phobie sociale va se développer plus tard que la phobie spécifique, à l’adolescence ou au début de l’âge de l’adulte. Comorbidité: 2/3 des personnes qui souffrent d’anxiété sociale ont également un autre trouble anxieux 50% auront un trouble dépressif 1/3 auront des problèmes d’usage de substance. Il y a des biais chez les personnes ayant une phobie sociale dans la quantité d’attention que les autres portent sur eux. Biais de perception : tout le monde est en train de me regarder, de me juger négativement Biais d’interprétation : ce soir je rencontre quelqu’un de nouveau, il me dit bonjour et il me sourit, selon ma disposition personne je vais accueillir ce sourire d’une manière différente Il faut identifier ces éléments comme des facteurs modifiables qu’on peut utiliser dans le cadre d’une psychothérapie. Pour diminuer son anxiété dans des situations sociales, on va faire de l’exposition. Il y a beaucoup de biais cognitifs et de distorsion dans la mise en place et le maintien de l’anxiété sociale. En terme d’efficacité, travailler sur la partie cognitive ou comportementale est équivalent. Pour la phobie spécifique, on utilise des anxiolytique temporaires pour diminuer l’anxiété de manière ponctuelle. Le fait qu’il y ait beaucoup de comorbidité avec un trouble dépressif, il n’est pas rare que les personnes avec une anxiété sociale se voient prescrire des antidépresseurs. ----------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------- ------------------------------------------ Trouble panique Ce doit être récurrent et inattendu, c’est une attaque car la montée des symptômes est brusque et intense. Le trouble panique est une activité maximale dans un temps limité. Pour qu’on parle de trouble panique, il faut qu’il y ait eu plusieurs attaques de panique et qu’elle fasse en sorte de gérer son comportement pour éviter qu’il y ait une autre attaque de panique. L’âge de début est la fin de l’adolescence et le début de l’âge adulte. L’âge médian étant de 23 à 24 ans. C’est un trouble qui tend à être chronique et qui peut durer pendant des années. En terme de prévalence de vie on a différentes estimations : 2.5% sur vie entière 2 à 3% dans les 12 derniers mois. Une étude aux États Unis sur les 12 derniers mois suggèrent que 11.4%. En Europe, on est à peu près à 3% dans les 12 derniers mois. L’apparition d’attaque de panique ne survient pas forcément suite à une situation particulière. Dans la majorité des cas, la première attaque de panique est survenue dans une situation extrême En termes de facteurs de risques associés, on a montré une contribution modérée des facteurs génétiques dans des études gémellaires, mais en partie liées à la notion d’inhibition comportementale. Au niveau cérébral, il y aurait une action plus marquée du réseau de la peur, c’est le même réseau impliqué dans les situations de surprise. L’hypersensibilité de certains à ce qui se passe au niveau intéroceptif peut contribuer à augmenter le risque. La tendance à la catastrophisassions (interpréter ce qu’on ressent) peut être un facteur de risque également. Traitement Travailler sur ce cercle vicieux. Pour les TCC, au delà des situations spécifiques, on fait de l’exposition tournée vers l’intérieur (intéroceptive), il faut dissocier le sentiment d’activation physiologique de l’enclenchement du cercle vicieux. Pour cela, il suffit d’augmenter le rythme cardiaque de quelqu’un et apprendre à vivre cette situation sans que cela enclenche l’attaque de panique. Au niveau cognitif, on va apprendre à fonctionner dans différents environnements sans avoir cette appréhension d’avoir une attaque de panique. Agoraphobie Cela regroupe des situations très différentes les unes des autres : peur d’être seul, dans des foules, dans des petits endroits, dans de grands endroits… Mais c’est situationnel et fait référence à ce qui pourrait arriver lorsque je suis dans cette situation là, notamment si j’ai une attaque de panique. Prévalence 0.9% dans les douze derniers mois aux États Unis 0.4 à 3.6% en Europe. Sur vie entière, elle serait de 9%. Le sex ratio : plus fréquent chez les femmes que chez les hommes. ----------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------- ----------------------------------------------------------------------------- Anxiété généralisée (trouble anxieux généralisé) En terme de prévalence, aux États Unis on a 7.5% sur vie entière et 3% dans les 12 derniers mois. En France, 6.2% sur vie entière et 2.1% dans les douze derniers mois. En terme de sex ratio, on a 2x plus chez les femmes que chez les hommes. Si on a un fonctionnement qui implique une anxiété généralisée, ça ne s’arrête pas seul, ça devient chronique et tend à diminuer après l’âge de 50 ans. Si on faisait de l’exposition, ce ne serait pas adapté. Il faut apprendre à faire des exercices de relaxation pour réduire la tension physique et aussi mentale. Au niveau cognitif, il va s’agir de limiter les pensées distordues. Due à la comorbidité avec la dépression, ces personnes se voient souvent prescrire des antidépresseurs qui ont des effets sur les symptômes cognitifs du trouble d’anxiété généralisé. Dans certaines thérapies, avec des protocoles TCC on peut avoir des étapes claires et vérifier les mécanismes de changement : est-ce que c’est parce que j’ai fais ça que ça a fonctionné ? Troubles de l’humeur Troubles dépressifs Trouble disruptif avec dysrégulation émotionnelle Trouble dépressif caractérisé trouble dépressif persistant (dysthymie) Trouble dysphorique prémenstruel Trouble dépressif induit par une substance/un médicament Trouble dépressif dû à une affection médicale Trouble dépressif autre spécifié Trouble dépressif non spécifié Troubles dépressifs caractérisés Certains de ces symptômes peuvent être opposés = très hétérogène. Prévalence, sur vie entière on est à 17% pour les États Unis 7% dans les 12 derniers mois. La dépression chez les enfants très jeunes est assez rare, l’enfant va plutôt manifester des symptômes anxieux et comportementaux et il n’y a pas de différence entre les garçons et les filles L’adolescence les deux courbes se développent de manière complètement distinctes. Chez les garçons = augmentation des troubles de l’usage de substance Les étudiants ont un niveau de trouble dépressif plus élevé que les jeunes du même âge qui ont un travail. Trouble dépressif persistant (dysthymie) L’épisode dépressif caractérise dure deux semaines consécutives très intenses de tout ces symptômes. Dans la dysthymie, on relève le seuil de sévérité. C’est quelque chose qui va traîner dans le temps de manière chronique. La prévalence est de 2.5 à 6% La durée moyenne est de 4 à 5 ans (mais cela peut durer bien plus longtemps). Le début se trouve au niveau de la fin de l’adolescence et au début de l’âge adulte ----------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------- ------------------------------------------------------------------------- Trouble dysphorique prémenstruel Une estimation plus rigoureuse serait d’à peu près 1.8% des femmes en âge d’avoir des menstruations. Le traitement va être dépendant des symptômes. Spécifications pour les troubles dépressifs Avant qu’il y ait un épisode maniaque ou hypomaniaque, il peut y avoir un épisode mixte. On a des personnes anhédonique. La question de se réveiller tôt le matin est très importante. Chez les personnes qui souffrent de cette spécification, on peut voir un pic de dépression dès le matin et au cours de la journée on va avoir une amélioration de l’humeur Il est possible d’avoir de la réactivité, on n’est pas dans la perte de poids et le réveil précoce mais dans l’hypersomnie et l’hyperphagie. On voit dans les différents items la sévérité de l’état dépressif que cela suppose. Cela inclut des symptômes moteurs et reflète un état sévère. C’est une rigidité motrice qui fait que la personne va se « figer ». La dépression post partum n’est pas spécifiée dans le DSM 5, on parle de dépression péri partum parce que les symptômes peuvent commencer avant l’accouchement. Résumé: Un épisode doit durer une période de 15 jours consécutifs mais il dure environ entre 6 et 9 mois. Prévalence Jeunes enfants est estimée entre 1 et 3% des enfants entre 6 et 11 ans. On passe à 15 à 20% chez les adolescents auxquels on peut rajouter 10 à 20% qui vont avoir des niveaux subcliniques de dépression. Quand on parle de subclinique, ce n’est pas rien mais ça ne remplie pas tous les critères du trouble. ----------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------- ----------------------------------------------------------------------------- prévalence de dépression est 2 à 3x plus élevée chez les parents du premier degré d’une personne qui a un trouble dépressif versus d’une personne contrôle. Des études gémellaires ont été faites sur le sujet, qui montrent une contribution génétique modérée avec un taux de concordance deux fois plus élevé chez les monozygotes que chez les dizygotes. Les antidépresseurs proviennent des travaux qui ont montré différents systèmes de neurotransmetteurs impliqués mais ce n’est pas complètement systématique. C’est un facteur contributif. Il peut y avoir des perturbations dans les sécrétions de cortisol (hormone de stress). On a toutes une série de facteurs psychologiques en commençant par des évènements traumatiques. L’association entre évènements de vie et dépression. Cette notion de perte n’est pas suffisante. En terme d’exposition à des évènements, il faut considérer l’exposition à des évènements dont la sévérité est moins importante mais qui vont grignoter les ressources d’une personnes : stresseurs de la vie quotidienne ou stress chronique. Les stresseurs liés au genre sont aussi une autre des hypothèses pour expliquer les différences de genre dans la dépression : les femmes sont sujettes à des micro stresseurs ou stresseurs chroniques. Les chercheurs ont identifié des styles attributionnels, notamment dépressiogènes. Exemple : un lycéen qui n’a pas son BAC, le jour où il voit les résultats c’est un évènement négatif qu’il doit métaboliser, il doit expliquer pourquoi. Cet élève un jour rentre à la fac et rate son examen. La première couche de compréhension de cet évènement va être d’identifier si la cause est interne ou externe : est-ce que c’est de ma faute ou est-ce que c’est de la faute du prof, du système… Le deuxième niveau est la stabilité, c’est est-ce que la raison qui fait que je n’ai pas eu mon examen est stable dans le temps versus ponctuelle ? Ensuite il y a une dimension de globalité versus spécificité : je vais rater toutes mes études, je vais rater mon marathon, je ne vais rien réussir. Si on applique cette réflexion causale aux évènements positifs (la prof a rajouté un 1 devant le 2 que je méritais et c’est pour ça que j’ai réussi), ce n’est pas protecteur. On sait la rigidité que peuvent avoir ces pensées négatives, cette façon négative de voir les choses ce sont des pensées automatiques qu’on transmet de générations en générations. Exemple : un parent qui dit à son enfant que c’est trop dur pour lui, qu’il est fragile, cela va renforcer l’idée d’incompétence et de fragilité par rapport aux expériences de la vie Traiter la dépression Il y a toute une série de traitement pharmacologiques (antidépresseurs). La thérapie électroconvulsive est encore utilisée de nos jours uniquement dans des cas très sévères de dépressions résistances aux traitements. L’exposition à de la lumière pour les troubles affectifs saisonniers modérés peut être utile. Il y a eu des travaux sur les TCC qui ont comparé l’effet sur des thérapies pharmacologiques et on s’est rendu compte que l’effet était le même et que les thérapies permettaient d’éviter les rechutes. La mindfullness rajoute un relais de pleine conscience qui n’est pas nécessaire dans la TCC classique. Elle correspond à l’activation comportementale, au lieu de travailler sur les distorsions cognitives, on faire en sorte que la personne reçoive un renforcement positif. Des travaux ont également été faits sur les thérapies interpersonnelles, qui vont se concentrer comme leur nom l’indique sur la résolution de problèmes interpersonnels actuels pour amener à une meilleure gestion des relations avec les autres. Troubles obsessionnels compulsifs et apparentés (TOC) Niveau d’insight : avoir conscience du décalage entre ce que l’on fait/ce que l’on pense et la réalité Prévalence sur vie entière à 2.3% dans les 12 mois à 1.2%. Le sex ratio est relativement équivalent même si quelques études ont observé un différentiel. Ils apparaissent typiquement à la fin de l’adolescence et au début de l’âge adulte. L’âge médian est 19 ans et demi. Avant l’adolescence on a une fréquence plus élevée chez les petits garçons. Comorbidité Troubles dépressifs et anxieux est très forte, entre 25 et 50% des personnes avec un TOC auraient un épisode dépressif sur vie entière. Il y a une comorbidité importante avec les troubles anxieux. Il est important de réaliser le degré de sévérité La rigidité et la chronicité rend le traitement difficile car cela impliquerait de briser ce cercle. En matière de facteurs impliqués, certains ont évoqué l’importance de l’apprentissage et le renforcement des comportements par réduction de l’attention. Exemple : une des obsessions dans les TOC est la peur spécifique des microbes, de la contamination Il y a aussi des facteurs cognitifs qui sont identifiés, on peut remarquer un sens accru de la responsabilité (c’est de ma faute s’il se passe ça). Il peut aussi y avoir un biais qui va consister à se concentrer sur des éléments spécifiques plutôt qu’une capacité à voir les choses dans leur ensemble. Exemple : dans le cadre de la contamination se concentrer sur cet aspect de l’interaction et pas sur autre chose Traitement TCC avec de l'exposition ( graduelle et prolongée) Exemple : si mes obsessions se concentrent sur le phénomène des microbes, en réponse je vais acter des Réduction temps de rituel compulsions de manière à gérer l’anxiété provoquée par ma certitude que ces surfaces sont pleines de Patients souvent réticent car exposition microbes. Il va s’agir d’exposer la personne à une situation dans laquelle elle imagine des microbes, ce qui augmente son anxiété en tentant de déconnecter la réponse avec les compulsions. Antidépresseurs Combinaison d’un traitement pharmacologique et psychothérapeutique a des effets plus avantageux que l’un ou l’autre seul. ----------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------- ----------------------------------------------------------------------------- Obsession d’une dysmorphie corporelle Syllogomanie Prévalence et comorbidités 2 et 6% de personnes qui souffrent de ce trouble. 75% de ces personnes auraient un trouble de l’humeur / trouble anxieux (anxiété sociale, anxiété généralisée). 20% souffriraient de TOC. Facteurs La présence d’évènements traumatiques sont fréquemment rapportés. La moitié des personnes qui ont ce trouble ont dans leur famille une autre personne qui a un problème d'accumulation Trichotillomanie Prévalence Plus fréquemment chez les femmes que chez les hommes (10 pour 1). Sur 12 mois on est à 1 ou 2% de la population générale. Souvent à l’adolescence avec l’arrivée de la puberté, non traité il tend à être chronique. Comorbidité Il est très fréquemment associé au trouble dépressif et à la dermatillomanie. Dermatillomanie Prévalence C’est un trouble familial, majoritairement présent chez les femmes. Troubles des conduites alimentaires et de l’ingestion des aliments Catégories de l’OMS : Sous poids : voir diapo) concrets) Anosognosie fréquente Apraxie bucco-faciale Lésions de l'hémisphère gauche: - Parties postérieurs 1-2ème circonvolutions Tale G - Gyrus angulaire (aire 39) et gyrus supramarginal ( 40) à G RAPPEL: Voies visuelle *Girus angulaire: aire associative, multimodal, reçoit info auditive, sensorielle… A SAVOIR 3. Aphasie de conduction ( pas lésion d'une aire mais voie qui relie aire ) Discours fluent, beaucoup de paraphasies et paragraphie phonémique que le sujet va essayer de corriger = conscience du trouble Compréhension correcte mais répétition très perturbée Difficulté écriture non-mots Modèle double voie lecture/ écriture Voie mot connu et voie non-connu Difficulté dans l’écriture des non mots Correspond à une atteinte de : La voie d’assemblage (voie phonologique) La voie d’adressage (voie lexicale) Lésions: Longtemps attribué au faisceau arqué Parties postérieur du gyrus temporal supérieur et gyrus supramarginal ( proche du faisceau donc peut entrainer une lésions faisceau) ----------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------- ----------------------------------------------------------------------------- Apprendre aire sur schéma 4. Aphasie globale Altération massive de l'ensemble des capacités de langage Expression, compréhension et expression écrite nulles Associé a une hémiplégie droite avec tr sensitif et du champ visuel ( hémiplégie droite car aire motrice gauche active partie droite du corps) Lésions Infarctus ou hémorragies très étendus en pariétal G 5. Aphasie amnésique (ou anomique) Manque du mot très marqué et isolé Absence de réponse, pause, utilisation de mots valises (trucs, machins), mot générique (oiseau pour hirondelle), circonlocution ( périphrase que l'on utilise pour éviter de dire directement ce qu'on pense) Déficit dans la recherche lexicale Parfois associé à une perte de la signification des concepts Souvent dans la maladie d’Alzheimer (un des premiers signes), caractéristique de la démence sémantique 6. Aphasies sous-corticales Aspontanéité verbale, hypophonie ( parler tout bas), paraphasies verbales étranges, incohérence du discours … Tr de la mémoire verbale Lésions : Limitées d’une structure sous-corticale : thalamus, noyaux gris centraux … => perte de l’activation sous-corticale du cortex ( il est pas forcément touché) Tr de la communication verbale lors de lésions de l’HD Pas de dominance exclusive de l’HG pour le langage ! Exemples : Production/compréhension prosodiques Pragmatique des comportements de communication Compréhension des métaphores, de l’humour Les tâches d’évaluation Basées en partie sur le modèle de Lecture à double voie (Adressage versus Assemblage) On évalue : Langage spontané Dénomination d’images / d’objets Reconnaissance de mots écrits Désignation d’images / d’objets Répétition/ Lecture/ Ecriture de mots, de non-mots, de phrases Fluence verbale (évocation lexicale) Liste de mots Exécution gestes sur consigne verbale Importance clinique Difficultés de communication entraine: Expression des volontés Isolement de la personne Problème Relations sociales : donc soutien, échanges, étayage Souffrance majeure Importance cruciale du bilan communicationnel Orthophonistes ----------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------- ----------------------------------------------------------------------------- Alexies Tr de la lecture consécutifs à une lésion cérébrale acquise Associées à la plupart des aphasies Cf. modèles cognitifs Voie lexicale/Voie phonologique ( double voie) Alexie pure : Lecture quasi impossible, mais le sujet peut reconstituer/lire à partir de lettres : palpées ou entendues Lésions : lobe occipital G ( traitement informations visuelles) jusqu’au splénium du corps calleux Déconnexion entre les informations visuelles et les aires du langage Alexie-agraphie (Déjerine) Perte des images optiques des lettres Retentissement sur les modalités expressives ( écriture) et réceptives du langage écrit (lecture) Lésions : gyrus angulaire HG , le plus souvent De plus : autres signes d’atteinte pariétale : apraxie constructive, apraxie idéomotrice, syndrome de Gerstmann (agraphie, acalculie, indistinction D/G, agnosie digitale= trbl de la reconnaissance des doigts) Autres : Alexie lexicale, dyslexie de surface, alexie phonologique, dyslexie profonde Agraphies Trbl de l'écriture consécutif à une lésion cérébrale ( prblm ds le traitement pas la réception) Agraphie lexical ( de surface): atteinte de la voie lexico-sémantique/ voie d'adressage Agraphie phonologique: atteinte de la transcription des phonème en graphème / voie d'assemblage ( voie des mots qu'on connait pas) Acalculies Perte de la capacités à comprendre et/ou produire des nombres et des symboles arithmétiques et à réaliser des calculs élémentaires Tâches de calcul et traitement des nombres Variété de déficits spécifiques : - Lire et écrire nombres - Conversion entre codes (XIII -> 13) - Comprendre signes arithmétiques - Résoudre opérations arithmétiques Lésions: régions postérieures, lobe pariétal plus fréquemment H-G Hécaen: 3 types d'acalculie 1. Anarithmétie ou déficit primaire de calcul 2. Acalculie alexique/ agraphique: trb de la lecture ou écriture des nombres en mots mais symboles( +-*/=) préservé 3. Acalculie spatiale: désorganisation des traitement spatiaux( nombre et longueurs, espace, temps…) Pourquoi lésion lobe pariétal = acalculie? Prcq de base pariétal = motricité fine Prcq il y a zone de quantité et d'espace Apraxies Trb du geste volontaire, dissociation automatico-volontaire 3 grande formes d'apraxie gestuelle: 1. Apraxie idéatoire: suites d'actions dirigés vers un but: utilisation d'objets réels : tr de l'organisation séquentiel et perturbation du plan général de l'action, mais composantes élémentaires des mouvements correctement exécutée ( ils peuvent reproduire). 2. // idéomotrice: action isolée, sans objet et sur commande. Perturbation des actes simples intentionnels mais exécution automatique préservée 3. //mélokinétique: mouvement rapide et précis Examen des praxies Gestes sans signification Gestes symbolique ( comment on fait) Gestes transitif figurés ( imaginez que) Gestes transitifs avec objets réels Sur commande verbale / imitation Apraxie non gestuelle: Apraxie constructive: trb de l'exécution de dessins et construction Test cube de Weschler Apraxie de l'habillage: difficultés à agencer, orienter et disposer vêtement en relation avec son corps ----------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------- ---------------------- Cour de Camille Ouvrard-Brouillou Les syndromes démentiels I. Définition Prévalence en France : - 1/3 pers diagnostiquée (+ de pers atteintes que de pers diagnostiquées) - 800 000 pers - 10% des 65 ans et + - facteurs de risque le + connu : l’âge (augmentation) Le diagnostic de la démence est difficile à établir car => altération perf cog (perte de mémoire), elle est parfois difficile à objectiver (conditions interfèrent avec bilan) La passation de test, suite à une plainte cog, peut être complexifiée par : nv d’éducation (pas de trouble cog peut être juste difficulté de lecture par ex) âge (PA de 90 ans et +) comorbidité (troubles moteurs par ex) la barrière de la langue (d’origine étrangère ne maitrisant pas le français) déficits sensoriels (visuels et/ ou auditifs) la dépression (ralentissent idéomoteur, difficulté de concentration/ motivation => ressemble trouble cog mais sont juste expression de la maladie) le fait que les pers soient seules (qui n’ont pas d’informant) : conscience altérée des difficultés cog Que veut dire un ralentissement fonctionnel significatif ? Chez PA, notion de ralentissement est subjective et arbitraire Diffère d’une pers à l’autre en fonction de: - l’entourage - mode de vie - de la culture - des activités Diagnostic différentiel avec 2 syndromes fréquents chez sujet âgé : Syndrome dépressif : trouble cog, psycho-affectifs trompeurs => proches de ceux rencontrés dans démence débutante (apathie, retrait social, ralentissement psychomoteur, etc) Syndrome confusionnel : trouble soudain fluctuant et réversible (délais assez court) des fonctions cognitives, peut ê du à une iatrogénie, déshydratation, syndrome post-op, infection, etc (impressionnant et inquiétant) Le diagnostic est difficile à entendre : recommandation de la HAS est la consultation d’annonce : l’annonce d’un diagnostic de démence ne doit pas ê décidée/ se faire « à la légère » l’annonce du diag et de sa cause sous-jacente doit faire l’objet d’une consultation spécifique appelée « consultation d’annonce » = déterminer si la pers et/ ou son aidant sont prêts à entendre le diag, si ce n’est pas le cas, on recommande de différer l’annonce Rôle central du psy dans la clinique des démences (en collab avec équipe clinique) : - Si diag => soutien/ accompagnement du patient/ des familles - Évalue capacités du patient et de sa famille à « entendre » le diag - Contribue à la recherche des symptômes cog, affectifs, et comportementaux permettant établir de le diag 1 sur 3 La démence n’est pas une maladie c’est un syndrome (ens de signes cliniques ≠ pas spécifique à une maladie, un même syndrome peut être observé dans psieurs maladies) II. Critères diagnostiques DSM-IV Syndrome démentiel : 1. Présence de déficits cog multiples, doivent obligatoirement inclure : ○ trouble mnésique et au moins une des atteintes cog suivantes : aphasie, apraxie, agnosie, atteintes fonctions exécutives 2. Déclin par rapport au nv de fonctionnement antérieur 3. Déficits doivent ê suffisamment sévères pour retentir sur activités de la vie quotidienne, sociales et/ ou pro 4. L’ens des troubles ne doit pas uniquement se manifester au cours d’un épisode confusionnel mais doit perdurer dans le tps DSM V : les nouveautés 1. Le terme de démence passe au second plan: Les auteurs considèrent que le terme "démence" véhicule trop de représentations négatives Sources de confusion dans le grand public: synonyme de folie Remplacé par Troubles Neurocognitif Majeurs (TNM) 2. Possibilité de Graduer le stade de sévérité des troubles, Troubles cognitif légers = sans démence càd pas de répercussion sur la vie quotidienne et sociale. 3. Parmit les troubles cognitifs multiples ( apraxie, alexie…) , la présence de troubles mnésiques n'est pas obligatoire. Le diagnostic se fait en 2 étapes: Établir la présence de troubles cognitifs légers/ majeurs Recherche étiologie ( causes) expliquant ces troubles 3 grandes catégories de démence Démences secondaires Démences vasculaires Démences dégénératives Syndrome démentiel survenant Conséquence d'une affection Syndrome démentiel lié à une maladie après une affection ( traumatique, Cérébro-vasculaire (AVC…) neurodégénérative infectieuse…) Les démences secondaire/ TNM secondaire Démences Neurochirurgicales Hydrocéphalie ( accumulation Liquide CR trop importante) ( possibilité dans certains cas de traiter grâce à une intervention neurochirurgicale) Tumeur cérébrale (méningiome, astrocytome…) Démences Infectieuses VIH ( virus) Neuroborréliose de Lyme (bactérie) Démences d'origine Toxique Korsakoff ( carence vitamine B1 due à la consommation excessive d'alcool qui endommage les aires hippocampiques) Démences Inflammatoires SEP Sarcoïdose Démences Traumatique Traumatisme crânien sévère ou répétés. Les démences/ TNM vasculaire Démences consécutives à une maladie cérébro-vasculaire ( affection de la circulation du sang dans le cerveau) 10% des démences du sujet âgé Parfois associé à une maladie d'Alzheimer = démence mixte Schéma cerveau vasculaire AVC Se produit quand un caillot empêche le sang de passer et prive de l'apport en oxygène ( ischémique) par écoulement de sang excessif ( vaisseau sanguin qui se rompt sous la pression sanguine) ( hémorragique) Caractérisé par: Un début brusque ( signe l'apparition de l'évènement vasculaire) Évolution en escalier ( dégradation, stabilisation…)