Notes de Psychologie Clinique - Partie Psychanalyse PDF
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Summary
Ce document présente des notes de psychologie clinique, se concentrant sur la psychanalyse. Il explique des concepts fondamentaux comme l'association libre et l'écoute clinique, ainsi que la règle fondamentale dans la thérapie psychanalytique. Le document est un ensemble de notes, pas un examen.
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2. L’association libre et l’écoute clinique la pensée, quand on pense, qui pense et qui est en train de penser au moment où je suis en train de penser comment se fait-il que je ne puisse pas contrôler mes idées ? D’où viennent les idées que nous avons ? (pour notre mémoire ou autre) on bricole pour...
2. L’association libre et l’écoute clinique la pensée, quand on pense, qui pense et qui est en train de penser au moment où je suis en train de penser comment se fait-il que je ne puisse pas contrôler mes idées ? D’où viennent les idées que nous avons ? (pour notre mémoire ou autre) on bricole pour arriver à une idée OU est-ce que ça vient et ça tombe dans notre esprit (plutôt la 2e) je suis ce que je pense (descarte) en fait ce n’est pas vrmt ça qlq chose nous échappe dans notre être propre - intuition clinique de base sur laquelle se base la psychanalyse nous ne sommes pas juste nous-mêmes, on est un mystère et il y a qlq chose auquel nous n’avons pas accès chez nous (idée de la psychanalyse) = inconscient Exercice : 5 mon année et mois de naissance, ce qu’il y avait sur mon clavier, … On invite les patients à se livrer librement, vient avec une histoire et puis n’importe quoi on appelle ça association les idées qui nous viennent à l’esprit viennent d’un autre lieu et sont déterminées par la conscience ou l’inconscience association ne serait pas due au hasard, il faut donc interpréter ce qu’on a écrit ainsi le numéro n’est pas si aléatoire car il y a une signification cachée derrière vécu caché et revit l’expérience de l’école primaire (caché et inconscient) déterminant inconscient (combien de matériel faut-il, question d’interprétation) La règle fondamentale = inviter le patient à dire tout ce qu’il pense et/ou ressent, sans choisir, sans rien privilégier ni omettre de ce qui lui vient à l’esprit Association libre = le patient doit tout dire sur ce qui lui vient à l’esprit même si ça n’a pas de sens, si c’est choquant ou éloigné de ce qu’il voulait dire libre association : le patient exprime sans discrimination toutes les pensées qui lui viennent à l’esprit hypothèse que les pensées ne sont pas aléatoires, il y a une détermination derrière et il faut laisser la pensée tomber dans l’esprit et s’exprimer le plus librement possible les pensées tombent dans l’esprit, issue de l’inconscient (Einfall) concept proche du “stream of consciousness” (part dans tous les sens) association passe d’abord par la parole (mise en mot) et c’est partagé à d’autre personne donc c’est une externalisation (externaliser nos pensées) si on les garde, ça va se changer, se mélanger, etc d’où le fait qu’écrire à un effet sur notre conscience La chaine associative comme chaine des signifiants linguiste suisse Ferdinand de Saussure qui a fondé la linguistique moderne chaine de signifiant par association libre (venant de notre inconscient) encre une pensée, un signifiant c’est qlq chose de matériel S/s signifié = le concept lié au signifiant (mot littéral -maison sans aucun sens attaché) le signifié fait le lien de la maison et de nous ou du signifiant précédant pas toujours bien construit et cohérent Règle fondamentale afin d’explorer au max le psychisme comme un réseau de connaissance, mémoire, image, sensation qui sont associées, souvent de façon très particulière au patient (individuelle) chacun va penser et associer différemment (tout le monde ne pense pas à sa maison avec le numéro 48 ) association donc particulière (particularité du patient, pas généralité, ça fait sens pour lui pas pour moi) nous ne correspondons pas à nos pensées, il y a qlq chose d’autre en nous 2. afin de contourner l’autocensure dans ce que le patient dit, la parole libre favorise la levée du refoulement Les choses nous échappe mais il y a aussi un mécanisme qui tente de garder ses choses dans notre inconscient > refoulement car on n'aime pas parler de certaine chose 3 éviter un récit trop construit on vit dans le narratif et social pour qu’on se présente à autrui et qu’on donne bonne impression on dira certaine chose à des personnes mais pas à d’autre histoire de qui on est plus ou moins acceptable mais sans inclure tous les éléments tendance d’oubli de certains éléments ou aspect trop dur, ambigu, pour lesquels on a honte ou autre - fracturer l’auto-présentation cohérente par la libre parole Dans différents contextes la règle fondamentale n’est pas la seule pertinente dans le cadre classique avec le patient allongé sur divan la psychanalyse peut se faire sans canapé, en groupe ou autre laisser jouer les enfants, pour s’exprimer etc (jeux= façon de s’exprimer symboliquement - en comparaison avec vie réelle) patient est libre de choisir sujet de la séance, prend le temps de trouver ses mots, psychanalyste à attention particulière et respecte mot exact du patient - comment interpréter ce matériel Recherche s’intéresse aussi au sens, et aux perceptions des patients ex avec thérapie voir fin du cours Transgression de la règle fondamentale la règle fondamentale est impossible à respecter dans son intégralité et dans la durée mais l’intérêt de la règle fondamentale de libre association est de mettre en évidence les moments ou lieux où cette règle sera transgressé Intéressant car quand on transgresse on interrompt la libre association (association ou patient ne veut pas parler de ça ou trop blessant) arrive dans certains moments de la thérapie plus difficile et cherche donc à s’enfuir dans qlq chose de plus confortable et change donc de sujet (alors transgression de la libre association) Ex : devinez ce que le silence veut dire (agressif, sidération, désir d’harmonie) patient utilise trop bien l’association libre et prennent règle à la lettre et passe du coq à l’âne exprès (perfectionniste de vouloir bien faire) mais manque de spontanéité au final - parle sans cesse, toujours 2 étapes à l’avance et dur à interrompre = construit une forteresse de mot parole restant à la surface, va bien, raconte des choses plutôt banales, ne va pas au fond de ce qu’il vit on essaye de dépasser qdm deux situations illustrant la résistance La résistance Définition : est l’ensemble des réactions d’un patient dont les manifestations dans le cadre de la thérapie font obstacle au déroulement du traitement important de ne pas froisser, casser ou combattre la résistance, il faut technique subtile pour manœuvrer cette résistance. Why tu as telle ou telle réaction, donner plus de temps, y revenir plus tard ou autre, il faut utiliser cette force de résistance en notre avantage force qui a été occasionné nous donne une idée sur quoi le patient ne veut pas parler Attention flottante (avec écoute clinique) = le psy clinicien doit écouter le patient sans privilégier aucun élément du discours de celui-ci et en laissant agir sa propre activité inconsciente c’est diffus (tient compte de tous les éléments d’interaction) pas comme une lumière projetée c’est l'opposer de l'attention comme projecteur de lumière voir diapo par contre tous les éléments du narratif ne sont pas d'une importance égale, dans attention flottante on va aussi sélectionner et évaluer les éléments en faisant attention à écouter ce que le patient ne peut pas formuler Écouter entre les lignes Écouter les liens qui se montrent entre les parties du discours liens souvent cacher pour le patient patient dit ce qu’il sait mais on souhaite savoir ce qu’il ne sait pas encore pousser le patient toujours un peu plus loin si possible car il a ses limites, c’est aussi important de savoir où elles sont Interprétation offrir interprétation par cette technique de psychanalyse technique verbale visant la prise de conscience Interprétation = toute intervention du psychologue clinicien visant à faire comprendre au patient la signification inconsciente de ses actes ou de ses discours Freud Deutung : plus proche de l’explication, de l’éclaircissement que le mot français interprétation signifie plutôt de pointer qlq chose il s’agit d’interroger sans cesse les désirs du patient sans pour autant lui assigner des vérités toute faite qu’est-ce que le patient veut ? Caveat ⚠ : interprétation sauvage on ne réduit pas une situation à la sexualité L’abstinence: pas en arrière par rapport à soit même, neutralité bienveillante // physique: n’entame pas de relation autre que professionnelle avec ses patients (ni amoureuse, commerciale,...) abstinence psychologique : psy ne doit pas satisfaire ses propres besoins, psy dans la relation au patient, ne glorifie pas effort du patient, on ne remplace pas ce que les parents n’ont pas su donner à l’enfant Neutralité bienveillante : le psy ne peut pas imposer ses valeurs, ethnique, morale ou sa politique au patient une personne ne se réduit pas à une ethnie ou une politique, ils vivent là-dedans mais au-delà de ça il y a toujours la personne L’abstinence n’est pas l’indifférence importance de la capacité du psy à la réflexivité et la prise de conscience en soi (d’où l’importance de l’analyse personnelle) Résumé dvlpmt de la méthode psychanalytique en psychologie clinique processus thérapeutique selon la méthode psychanalytique exemple dans vidéo : analyse du rêve n’est au final pas pertinent, exemple de résistance, aucun respect des règles fondamentales, intérêt pour le détail et le moment (pk ce moment-là pour prendre une décision alors que doute depuis des mois), changement de pronom (pk, qu’est-ce que ça veut dire ?), pointe la façade (plus de doute etc) mais tente finalement de resemer le doute car est-ce que ce conflit de se marier ou pas a-t-il vrmt disparu, évidemment non, utilisation d’une métaphore pour retourner le discours de la madame pour qu’elle se rende compte que son “soit-disant” je me sens bien est en fait mauvais Erreur à ne pas faire : on parle pas de moi (le psy) on est là pour l’autre, éviter de donner des éléments privés sur nous car on a pas besoin de ça pour régler leur problématique, sinon ça change la dynamique et le passage entre amis et relation est trop étroit (rester pro) changement de visage, passage de séduction à tristesse, fortement lié - pas un hasard Manifestation de l’inconscient : le rêve et le fantasme imaginaire => fantasme ex : on ne nous répond pas; on commence alors à s’imaginer le pire et à s’inquiéter (ne se limite pas à un contexte), l’idée qu’on nous ghoste = attitude fondamentale dans la vie sociale plus large, attitude imaginée Ex 2 : patiente anxieuse concernant la situation au Moyen-Orient, consulte image difficile sur internet et les réseaux sociaux, véhicule encore plus de peur et d’anxiété = sa peur devient réelle pour elle (s’imagine être bombardé aussi etc) tout ce climat rend anxieux et est malsain. Tout va au-delà de sa religion commune à ses pays en difficulté et en guerre, en fait, son père a été touché durant les attentats de 2015 et on revient donc à ce trauma de base qui alimente également sa peur Elle finit le rdv en montrant au psychanalyste les images d’atrocités qu’elle voyait sur son téléphone => ce n’est pas un acte aléatoire, elle décide de partager son anxiété car ces images sont devenues réelles pour elle via son imaginaire, elle veut donc impliqué psy comme il est aussi réel Fantasme = satisfaction (étrange car désagréable et souvent peu plaisant à éprouver) - énergie psychique (excitation) La voie royale vers l’inconscient Depuis l’Antiquité, on soupçonne que le rêve ait une signification : le rêve est une communication des puissances supérieures (dieux ou démons) sous forme de symboles et de visions rêve permet d’étudier principe de base de l’inconscient Freud va postuler que la signification du rêve relève de la subjectivité du rêveur (individualiste) « L’Interprétation des rêves » publié en 1900 - il faut l’association libre, un rêve ne peut pas être interprété comme ça par tout le monde et n’importe qui Depuis, l’interprétation des rêves occupe une place dans la psychanalyse: « l’interprétation des rêves est la voie royale qui mène à la connaissance de l’inconscient. » CAVEAT: Beaucoup de malentendus dans la culture populaire autour de l’interprétation des Exemple de Freud lui-même Comment analyser un rêve: 1. Racontez ou notez le rêve 2. Divisez le rêve en plusieurs parties 3. Associez librement à partir des différentes parties du rêve - rêve relatif à une scène de séduction, d’un point de vue extérieur (interprétation naïve), néanmoins il ne l’a pas interprété de cet avis, elle lui dit notamment ‘que vous avez toujours eu de beaux yeux’ Pas de lien d’amitié ou + avec cette dame, faisait longtemps qu’il ne l’avait pas vu et qu’il n’avait pas parlé d’elle = il n’avait pas vrmt de sentiments envers elle (positif ou négatif) relie ce rêve à une association libre, lui faisant penser à un événement récent concernant l’acte de gentillesse d’un ami lui ayant proposé de le ramener en voiture taximètre en rapport avec maison d’hôte (2e événement dans lequel il ne voulait pas que sa femme fasse affaire avec un homme de cette maison d’hôte) renvoie à la peur de s’endetter, plus le taximètre monte (et on sait qu’il monte vite) plus on reste longtemps à la chambre d’hôte, plus la note augmente et la peur de ne pas avoir assez d’argent augmente aussi (renvoie au fait que Freud a eu bcp de mal pour faire son nom dans son milieu et lancé sa carrière) 3e lien, souvenir d’un moment de tendresse avec sa femme lui répondant à sa demande en mariage par une caresse sur sa cuisse (comme l’autre femme avait pu lui faire dans son rêve mais qu’il avait rejeté) On peut donc noter le lien avec l’argent, le rêve n’invoque que des éléments où Freud aurait toujours eu tout gratuitement (compliment gratuit, amour de sa femme, son ami qui lui offre le trajet) hors pour lui la course de son ami était exceptionnel (en effet il n’a pas vrmt souvent eu de cadeau dans la vie même si son rêve tente de lui montrer le contraire) Ce rêve montre enfait son désir de vivre un amour désintéressé ! 4e lien : les épinards, enfant il détestait cela et sa mère lui répetait que pleins d’enfant rêverait d’être à sa place et de manger des épinards (comme quoi tout les parents ont fait cette réflexion à un moment ou à un autre lol). Maintenant il a appris à les apprécier mais c’est son propre fils qui ne les aimes plus Rêve veut donc montrer à Freud qu’il a qdm finalemnt eu de la chance dans sa vie « Une réunion à table ou à une table d’hôtes... On sert des épinards... Mme E. L. est assise auprès de moi et toute tournée de mon côté. Elle me passe familièrement la main sur le genou. Je fais un geste pour écarter sa main. Alors elle me dit: "Vous avez toujours eu de si beaux yeux"... Et je distingue confusément quelque chose qui ressemble à un dessin représentant deux yeux, ou bien aux verres d’une paire de lunettes... » C'est un rêve obscur et dénué de sens pour Freud, car Il n'a jamais eu de liens d'amitié avec Mme E. L. À sa connaissance, il n'a jamais souhaité une relation plus cordiale avec cette femme Cela fait longtemps qu'il n'a pas vu cette femme ou qu’elle a été mentionneé dans une conversation Le rêve n'était accompagné d'aucun sentiment Quelques observations basées sur cet exemple Le fil des associations libres conduit à une série de pensées et de souvenirs qui jouent un rôle important dans la vie psychique de Freud dans cette période de sa vie Ces pensées et souvenirs sont clairement liés au contenu du rêve, mais ils ne peuvent pas en être directement dérivés. Contrairement au contenu confus du rêve, les pensées et les souvenirs sont organisés de manière logique et sont ressentis par le rêveur comme significatifs. Concepts fondamentaux pour interpréter les rêves Contenu manifeste = le rêve tel qu'il est disponible dans la mémoire, c'est-à-dire le rêve raconté ou noté (Remarquez qu'il ne s'agit pas du rêve lui-même tel qu'il est rêvé par le rêveur !) Contenu latent = l’ensemble de significations que l'analyse d’un rêve donne (pensées inconscientes déjà présentes la veille, se produisant après sous forme de rêve) Travail du rêve = L'ensemble des opérations par lesquelles le contenu latent se transforme en contenu manifeste Travail analytique = l'association libre à partir des différents éléments du contenu manifeste du rêve et l'interprétation de ces associations qui conduit au contenu latent du rêve on NOTE le rêve en décrivant ce dont on se souvient et on fait le travail analytique pour retrouver le contenu latent - Rêve simple ou clair: rêve dans lequel le contenu latent et le contenu manifeste correspondent presque complètement - Rêve obscur, incohérent et absurde: rêve dans lequel un décalage important entre contenu manifeste et contenu latent est observé rêve représente satisfaction d’un désir inconscient (clair dans rêve simple) = boire au moment où on a très soif caché dans rêve obscur / voir transformé dans son inverse par un cauchemar (effrayant et pas plaisant) Condensation (Verdichtung) = la fusion de plusieurs idées de la pensée inconsciente pour obtenir une seule image dans le contenu manifeste, conscient Mots-valises, personnages composites,… Exemple: la réunion à table dans le rêve condense 1) la soirée chez un ami, 2) la soirée avec sa femme dans une auberge, 3) le moment où Freud a demandé sa femme en mariage plusieurs CL cachés par CM Déplacement (Verschiebung) = transformation, au moyen d’un glissement associatif, des éléments primordiaux d’un contenu latent en des détails secondaires d’un contenu manifeste La partie pour le tout, la contiguïté,… Exemple: dans le rêve manifeste, l’accent est mis sur la femme qui fait des avances; la thématique du rêve latent, par contre, concerne l'amour désintéressé. Surdétermination = un effet est déterminé par une pluralité de déterminations; dans le cas du rêve, une pluralité de contenus latents déterminent le contenu manifeste - se condense dans l’entièreté du rêve (+ieurs causes CL>CM) Pourquoi le contenu manifeste ne correspond-il pas toujours au contenu latent? Le rêve est la satisfaction d’un désir: ils représentent un désir comme étant satisfait Ceci est le plus clair dans les rêves simples Dans les rêves complexes, la satisfaction du désir est aussi là, mais sous forme plus cachée, déformée parce qu’il s’agit d’un désir inconscient qui n’est pas acceptable pour la personne Le rêve n’est pas l’expression directe de l’inconscient, mais quand même une expression qui peut être déchiffrée par un psychologue expérimenté Dans le rêve de Freud sur « le table d’hôte », on voit la thématique suivante: la difficulté d’avoir des dettes, à réclamer son dû et à faire les choses par devoir. Quand il était enfant, il n’aimait pas les épinards: or, le rêve montre qu’il faut quand même en manger. Dans le rêve de Freud, le désir inconscient qui est satisfait est le désir d’un amour désintéressé (« elle me dit: "Vous avez toujours eu de si beaux yeux". ») soit d’un désir d’un amour désintéressé et pourrait recevoir tout sans efforts Le rêve comme schibboleth de la psychanalyse caractéristiques essentielles = schibboleth Pourquoi est-ce que l’interprétation des rêves est aussi centrale dans la psychanalyse ? « La Traumdeutung (…) n’est pas pour nous le livre de l’analyse des rêves, encore moins le livre du rêve, mais le livre qui, par la médiation des lois du logos du rêve, découvre celle de tout discours et fonde la psychanalyse. » on y a pas accès de manière brut, il faut médiation-inférence logos du rêve : L’objet d’intérêt dans l’analyse des rêves, c’est comment un sujet parle de son rêve (le rêve comme discours) et comment le psy peut intervenir (au niveau du discours). Il en va de même pour tous les autres phénomènes psychiques. (rêve comme discours/communication) livre du rêve : Le rêve même, comme phénomène psychique qui se manifeste pendant la nuit n’est pas directement accessible. livre de l’analyse du rêve : Ce n’est pas que le psychanalyste va favoriser les analyses de rêves, qu’une psychanalyse dépende de l’analyse des rêves Le fantasme : Les fantasmes inconscients sont des scènes imaginaires qui comportent la satisfaction d’un désir (sexuel) inconscient Freud a été confronté avec le rôle du fantasme dans son travail avec les hystériques Les symptômes de l’hystérie, comme les paralysies hystériques, les angoisses phobiques, les zones hypersensibles,… reposaient sur un fantasme sous-jacent Avant Freud, ces symptômes étaient associées à la simulation et la maladie imaginaire Exemple: Elisabeth von R. qui développe les douleurs dans les jambes et la difficulté à marcher comme une punition pour un fantasme concernant l’amour secret pour son beaufrère (dans sa tête devient réalité) produit culturel : fantasme diurne de succès, romantique etc Le fantasme est comme une ‘autre scène’ (Der andere Schauplatz) dans le psychisme c’est une scène que le sujet ne connait pas consciemment, c’est une scène à l’intérieur de lui-même mais qui est aussi étrange à lui-même! C’est une mise-en-scène du désir. La satisfaction ne se situe pas dans la réalisation du fantasme; le plaisir, c’est la mise-en-scène même du désir. scène caché où on joue scénarios différents pour =/ individus avec honte et culpabilité, le vrai fantasme reste innacomplit Mise en scène du désir - créer une dynamique (théâtre interne avec importance que cela reste fantasmatique) nourrit aussi notre position dans la réalité Le fantasme inconscient et la réalité historique (relation entre fantasme et réalité) Un moment déterminant dans l’élaboration théorique du fantasme par Freud a été sa découverte du caractère imaginaire (au sens de « produit par l’imagination ») des traumatismes rapportés par ses patients comme cause de leurs difficultés actuelles. Ce qui lui était présenté comme souvenirs s'avérait n'avoir qu'un rapport relatif avec la réalité dite « historique » Freud constate qu’il y a un décalage entre la réalité (historique) et notre connaissance de cette réalité Freud postule que ce décalage (comme une crevasse-interprétation) est rempli pas des fantasmes; une force inconsciente poussait l'homme à remodeler son expérience et son souvenir. Dans le service d’un fantasme inconscient, la réalité est remodelée, qu’elle soit passée ou présente. Le fantasme = la vie imaginaire du sujet et la façon dont celui-ci se représente à lui-même sa relation à l’autre, son histoire ou l’histoire de ses origines impact de comment l’événement réel est reçu est important et =/ d’une personne à une autre comment a t-il réagit par rapport à ce contexte d’origine,... (ex chez les enfants: (pk les parents voulait faire des enfants/vraies raisons) - l’enfant dira, ah mais ce ne sont pas mes vrais parents,...) Réalité psychique pas de prise direct sur réalité, atteindre réalité matérielle n’est pas toujours possible les deux sont entrelacés Distinction entre réalité psychique, qui est construit sur la base des fantasmes inconscients qui comportent la satisfaction d’un désir (sexuel), et la réalité matérielle ou réalité extérieure, qui n’est jamais atteignable comme telle Cette distinction n’est pas catégorique; il est en fait difficile de faire la différence En prenant compte du fantasme et de la « réalité psychique » s’ouvre un nouveau champ quant à la circulation et la prise en compte du monde interne du sujet. Le sujet névrotique devient, de façon radicale, le seul centre d’intérêt La bande Moebius comme une façon de représenter la relation entre réalité psychique et matérielle Premier exemple de l’entrelacement de la réalité psychique et la réalité matérielle Ex: contact avec réalité : on est amoureux de cette personne selon certains critère (aussi orienté par idéaux de désirabilité sociales de la société - valeur émotionnelle/affective) on ne tombe amoureux que quand la personne parvient à nous toucher (pas prcq il y a les grandes caractéristique objective de la réalité matérielle) ce sont les traits peu significatifs qui nous touchent et qui font qu’on tombent amoureux fantasme inconscient autre scène bascule, amour est traduit (on tombe amoureux, choix d’ojet d’amour, on choisit cette personne) puis on repasse à l’extérieur c’est comme cela qu’on construit notre réalité 2ème exemple par rapport à l’angoisse : Fantasmes conscients d’angoisse, souvent nourris par des représentations culturelles (film, publicité, littérature,…) réalité matérielle : événement angoissant symptôme de phobie ou angoisse généralisée 4. Manifestations de l’inconscient: le lapsus et le symptôme 2 manifestation, le lapsus et l’acte manqué. Son compris comme compromis de notre conscient et de l’inconscient du sujet s”insérant dans cette réalité/ cette communication Terme latin utilisé pour désigner une faute commise par inadvertance soit en parlant, soit en écrivant et qui consiste à substituer un mot à celui que l’on voulait dire Freud a montré dans Psychopathologie de la vie quotidienne (1901) que les lapsus ont une signification cachée et que l’on doit les rapporter aux motivations inconscientes de celui qui les commet (comme le rêve) P. ex., l’épouse qui raconte que son mari malade n’est pas soumis à un régime: « Il peut manger et boire ce que je veux. » Acte manqué = acte par lequel un sujet substitue, malgré lui, à un projet qu’il vise délibérément, une action ou une conduite imprévue P.ex., le patient qui, arrivé au cabinet du psychologue, essaie d’ouvrir la porte avec la clé de sa propre maison Le lapsus et l’acte manqué doivent être compris comme un compromis entre l’intention consciente du sujet et son désir inconscient (exemple de signorelli) ( Freud reproduit les noms de Botticello et Boltraffio au lieu de Signorelli Anecdote sur les mœurs des Turcs habitant en Herzégovine et Bosnie Thématique de la mort et la sexualité Suicide d’un patient Pensées refoulées: l’impuissance professionnelle ) Symptôme souffrance réfère à un vécu tandis que symptôme ne se réfère pas forcément souffrance (on peut avoir symptôme sans souffrance) classification ne nous donne pas d’info sur ce que la personne ressent, ça sert juste à étiqueter analyser fantasme sous-jacent Le concept psychanalytique du symptôme n’est pas à confondre avec ce qu’on appelle la souffrance psychique La souffrance psychique est quelque chose dont un patient se plaint parce que ça lui rend la vie plus difficile et lourde P. ex. un sentiment de malaise généralisé, d’angoisse, de dépression, etc. Le concept psychanalytique du symptôme n’est pas à confondre avec les symptômes et syndromes psychiatriques En psychiatrie, c’est une approche par classification Le symptôme psychanalytique Le symptôme est conceptualisé comme une construction, comparable au rêve et lapsus On peut donc distinguer les deux mouvements de « travail du symptôme » et « travail analytique » Les mécanismes de la construction du symptôme sont comparables aux mécanismes du rêve: condensation, déplacement, surdétermination RÉSUMÉ L’approche psychanalytique s’intéresse à ce qui est caché, ce qui est derrière la façade, ce qui semble être irrationnel, aléatoire et/ou raté, ce qui semble ne pas avoir du sens; elle postule l’hypothèse que c’est là qu’il faut aller trouver ce qui est vraiment important pour comprendre l’humain (la vérité comme cachée) Dans l’approche psychanalytique, la différence entre pathologie et santé, entre le normal et l’anormal est mise en question à un niveau fondamental Ceci est clair si on étudie le développement de l’étude de la psychologie clinique chez Freud Tendance de généralisation de la pathologie vers la psychopathologie de la vie quotidienne (aller-retour) Hystérie -> Fantasme -> Rêve -> Lapsus -> Symptôme PARTIE 2 – Modèle psychanalytique du fonctionnement psychique 1. Principes fondamentaux du fonctionnement psychique Vidéo : qlq chose qui se répète : notion de transfert - ici dans le fantasme affect réel peuvent être produit de choses imaginées = fantasme Freud dvlp certains mécanismes et principes de fond L’énergie psychique L’appareil psychique (système) contient un certain niveau d’énergie qui est dynamique (peut augmenter - excitation ou diminuer - évacuation) Cette énergie est dynamique: elle peut augmenter (excitation) ou diminuer (évacuation) L’excitation peut avoir des sources internes (sensations corporelles ou intéroception +imagination) ou externes (provenant d’un objet ou de l’environnement, opportunité pour augmenter ou diminuer l’énergie) Un modèle économique du fonctionnement psychique La stimulation provenant de sources externes ou internes va augmenter le niveau d’énergie psychique Fonction principale du système nerveux : l’évacuation des excitations par le chemin le plus court (= processus primaire) L’appareil psychique vise de garder un niveau d’énergie constante (= principe de constance) niveau d’energie fluctue avec le temps avec moment d’évacuation et d’excitation psychisme permet évacuation de l’excitation dans système nerveux (par voie neuronale) = Processus primaire deviendrait intolérable si trop d’excitation donc nécessite d’avoir principe de constante pour réguler ça Ces cycles s’enchainent en relation, déjà chez le bébé qui est en relation avec la mère qui est là pour aider enfant à se régulé (=non isolé) (dès la naissance) Régulation d’énergie psychique dans un lien social La transition de la vie intra-utérine à la vie extra-utérine, c’est la transition d’un état d’homéostasie complète à un état de dysrégulation: faim, soif, froideur, manque d’intimité Contrairement aux autres espèces animales, le bébé humain est complètement dépendant de sa mère pour sa survie (Hilflosigkeit); cet état de dépendance perdure sur une très longue période (jusqu’à ¼ de la vie humaine) Avantage: le cerveau peut mûrir dans le monde extra-utérin où il est exposé à plus de stimulations (‘’There is no such thing as a baby’’). Donald Winnicott Le nourrisson se développe dans proximité physique intime avec sa mère: la relation du bébé à la mère consiste en des expériences physiques (la chaleur du lait, le son de la voix, l'odeur de la peau, la sensation du toucher) Pour le bébé, la mère c'est la chaleur, le goût, l'odorat, la voix, le regard; absence de représentation de soi-même ou l’autre en tant que personne autonome Dépendance naturelle par rapport aux adultes pour sa survie (décalage avec les animaux qui sont moins démuni par rapport à la vie, devient vite indépendant) les animaux ont bcp plus d’instinct sensation procurer au bébé font parties des moments important pour la régulation de tout ça, cela va créer une trace mnésique (souvenir pour marquer le corps et l’enfant dans son vécu corporel) correspondent à la satisfaction avec la mère, au moment où il n’est pas satisfait (mère pas là etc) cela créer insatisfaction et angoisse bébé n’a pas de notion du temps, si il pleure car il a faim, pour lui il pleure éternellement, car il pleure maintenant pour lui, c’est comme si on pleurait pour toujours. A l’inverse, quand iil est nourri, la béatitude et la satisfaction de la nourriture (lait chaud et agréable avec mère) reste et s’ancre aussi chez l’enfant (1000 premier jours important) miche mache entre mère qui donne et besoin de l’enfant La satisfaction crée des traces mnésiques La relation à la mère est basée sur la satisfaction des besoins physiologiques Satisfaction = plaisir, béatitude Insatisfaction = déplaisir, angoisse/détresse complète Absence de modération de l’expérience sur la base de la conscience des dimensions des temps et espace Le premier fois qu’un enfant éprouve de la satisfaction, il y a une trace mnésique qui est créée = l’énergie est liée à une représentation (début de la symbolisation) ‘’milk drunk babies’’ (satisfaction de s’endormir paisiblement - plaisir) premières traces importante car premier pas vers nos représentations (mentales) futures etc Principe de plaisir Dans un état d’insatisfaction, l’énergie monte (= déplaisir) Comme le système nerveux essaie toujours d’évacuer les excitations par le chemin le plus court, il va produire sa propre solution: le bébé va ‘halluciner’ la satisfaction Principe de plaisir = principe selon lequel le psychisme est orienté sur l’obtention du plaisir et l’évitement du déplaisir La première expérience de satisfaction crée donc une trace mnésique qui devient la référence pour les expériences de satisfaction ultérieures Même si excitation peut procurer le plaisir, à un certain moment cela peut devenir aussi désagréable dès que trace mnésique se forme, bébé peut se souvenir de cette expérience de satisfaction hallucination de la satisfaction (ex : cartoon qui montre qu’on hallucine quand on a très faim on pense que l'autre devient une banane géante, miam miam) réalité déformée et pas vue en tant que telle pour voir ce qu’on veut voir et trouver ce qu’on veut trouver (éviter déplaisir et rechercher plaisir) Processus primaire alimente la trace mnésique / s’applique aux fantasmes = déformation de réalité pour qu’elle convienne mieux à nos besoins/désirs inconscients Au niveau du système nerveux, le processus primaire réfère à l’évacuation des excitations par le chemin le plus court Dès que l’énergie mental est lié à des représentations (les traces mnésiques), l’évacuation des excitation peut se faire à travers ces représentations psychiques Afin de raccourcir le chemin vers la satisfaction, le psychisme va déformer les représentations psychiques afin de les rendre plus susceptibles à l’évacuation de l’énergie psychique Les mécanismes selon lesquelles les représentations sont déformés sont les mécanismes que Freud a découvert par rapport aux rêves: la condensation et le déplacement Au niveau du psychisme, le processus primaire = le processus psychique, régit par le principe de plaisir, dans lequel les représentations sont formées et déformées selon des mécanismes de condensation et déplacement L’inconscient Le psychisme crée des représentations qui ne tiennent pas compte de la réalité. Ces représentations sont souvent caractérisés par - le raisonnement erroné - l’absurdité - la représentation indirecte - la représentation par le contraire - Les fantasmes inconscients, les fantaisies diurnes et les rêves sont des manifestations psychiques du processus primaire Le processus primaire est donc à la base de l’inconscient (rempli de ces convictions convenant mieux à nos souhaits et désirs même s’ils n’ont aucun sens) Processus secondaire (processus opposé, respectant règle de logique) Le principe de plaisir ne suffit pas pour réguler l’énergie dans l’appareil psychique Bien sûr, le bébé qui continue à halluciner la satisfaction mourrait Si la satisfaction est retardée, le bébé commence à crier et à donner des coups de pieds = l’énergie est évacuée par l’activité motrice Principe de réalité = principe selon lequel le principe de plaisir est modifié en lui imposant les restrictions nécessaires à l’adaptation à la réalité extérieure Processus secondaire = le processus psychique qui respecte les règles de la logique, de la temporalité ordonnée, et de l’énergie « liée » à la réalité Principe de réalité >< Principe de plaisir Processus secondaire >< Processus primaire Conscience >< Inconscient L’opposition classique entre passion et raison, entre intellect et émotion est replacé par Freud par le contraste entre processus primaire et processus secondaire laisse possibité de simplement halluciné mais bébé mourrait si on faisait que ça étant donné qu’il ne pourrait pas régler son problème seul l’humain est un être en même temps rationnel et irrationnel, ces 2 facettes rentre en conflits l’une avec l’autre Relation entre les trois principes Principe de plaisir: réfère au cycle de l’excitation + satisfaction des besoins pour faire fluctuer l’énergie psychique Principe de constance: réfère à la tendance à garder le niveau d’énergie constante (homéostasie) Principe de réalité: réfère au pouvoir de reporter la satisfaction des besoins à un moment ou une situation plus convenable (pouvoir attendre) Il faut l’excitation pour avoir la satisfaction par la réduction de celle-ci Évacuation de l’énergie psychique L’évacuation peut se faire de trois façons: 1) L’énergie est évacuée par l’activité motrice (cri, agression, sexualité,…) 2) L’énergie est traitée sur le plan psychique: les mécanismes de défense peuvent modifier ou canaliser l’énergie psychique (p.ex. refoulement) 3) L’énergie est liée à des représentations: les traces mnésiques qui sont créées au moment de la satisfaction; ensuite (par développemet de l’enfant) des images et des mots sont associés à ces traces mnésiques (= processus de symbolisation/réflexion) l’image n’est plus flottante mais ancrée (symbolisation illimité permettant de maitriser cette énergie) hallucinations se développent après en fantasme Naissance de la pensée (dans un continuum même trajectoire de développement que l’affect etc, tous s’entremêlent) La création d’une trace mnésique au moment de la première satisfaction d’un besoin, une première représentation est créée Celle-ci devient seulement active au moment d’insatisfaction Absence de l’objet (de satisfaction) est nécessaire pour la pensée Réfléchir (> latin reflectere « faire courbe »); Allemand: « nachdenken »; Néerlandais: « nadenken » Il faut prendre un peu de distance avec l’objet (ou la situation) pour pouvoir ‘penser’ l’objet (ou la situation) Implication clinique: le setting clinique forme une barrière avec le monde extérieure afin que le patient puisse prendre plus de distance et réfléchir sur ce qui lui fait souffrir analyser permet d’ajouter des représentation supplémentaire développer cette chaine grâce à association libre notamment (ex: avec la métaphore du moteur qui s’abime à l’usure) Retour vidéo : réalité patient/psychanalyste, investi par un fantasme s’étant réactivé suite à situation difficile démunie par rapport à ça, revis et retourne à épisode de sa vie où elle a eu un trama (mort de maman à 14 ans) perd sa famille et en retrouve une autre chez d’autres personnes finalement, espère retrouver la même chose (pas exactement car sexuel et adoption) énergiquement pareil, sauvetage et sécurité (coloration sexuelle s’ajoute mais même structure de base et s’agit du fantasme) 2. La psychosexualité En psychanalyse : « Dans l’expérience et la théorie psychanalytique, sexualiténe désigne pas seulement les activités et le plaisir qui dépendent du fonctionnement de l’appareil génital, mais toute une série d’excitations et d’activités, présentes dès l’enfance, qui procurent un plaisir irréductible àl’assouvissement d’un besoin physiologique fondamental (respiration, faim, fonction d’excrétion, etc.), et qui se retrouvent àtitre de composantes dans la forme dite normale de l’amour sexuel. » (Laplanche & Pontalis, 1967, p.443) pour Freud tout était sexuel, pas uniquement à l’acte sexuel mais à tout ce qui concerne cette économie de la sexualité (amour, désir, fantasme etc impliquant corps et esprit/âme) Définition (la pulsion) La décharge de l’excitation se passe grâce à l’objet et s’enrichit ainsi de représentations autour de celui-ci L’excitabilité et sa décharge devient une « pulsion » La pulsion est un concept à l’interface entre le somatique le psychique “Le représentant psychique des excitations issues de l’intérieur du corps et parvenant au psychisme, comme mesure de l’exigence de travail qui est imposé au psychique en conséquence de sa liaison au corporel.” (S. Freud, 1915 in « Pulsions et destins des pulsions » tr.fr in « Œuvres complètes », XIXI, Ed PUF) interface entre psychique et somatique, psychanalyse fait comprendre comment sa se fait, vie lié au corporel (les deux ne sont pas dualiste et séparé l’un de l’autre) instinc= animal (réflexion biologique génétiquement hérité et stéréotypé (élan vital, prix par la nature du calendrier et ressente le besoin de procréer, instinct, corps s’alligne à environnement à des fins de survies) Différence avec l’instinct instinct ≠ pulsion = programme comportemental génétiquement hérité. L’instinct se manifeste et se satisfait de la même manière chez tous les individus - conception de notre sexualité viendrait déjà dès notre naissance (via nos expériences etc) Instinct : Pulsion : 1) Réaction biologique 1) Réaction psychologique 2) Génétiquement hérité 2) Acquis dans les premières années de la 3) Manifestation et satisfaction stéréotypées vie (le résultat d’une série d’expériences (au niveau des individus et des groupes) d’excitation chez le jeune enfant) 4) Prépare l’animal à répondre de façon 3) Diversité dans la manifestation et adéquate à l’environnement satisfaction (entre individus et entre 5) Sa finalité est la survie de l’espèce groupes) 4) Interrompt l’interaction adapté de l’humain avec son environnement 5) Sa finalité est la satisfaction Les composantes de la pulsion : La pulsion est une excitation non pas généralisée mais organisée, vectorisée 1) La poussée = facteur moteur de la pulsion, une quantité d’énergie suscitée par l’excitation interne qui se produit au niveau des organes (vise à se satisfaire) 2) La source = point d’ancrage de la pulsion dans le corps; typiquement les orifices du corps (zones érogènes); parties du corps qui travaillent comme instruments du plaisir (bord sur lequel poussée va aller) 3) Le but = toujours la satisfaction; il s’agit de ramener l’excitation dans l’organisme à un point plus bas (fétichisme, partenaire) (pulsion n’essaie pas d’atteindre objet, elle s’en sert pour arriver à la satisfaction qui est le but) 4) L’objet = ce en quoi ou par quoi la pulsion peut atteindre la satisfaction; l’objet est toujours en partie inadéquat Pulsions partielles pulsion orale = trace mnésique se créer dès qu'enfant est satisfait par la nourriture (allaitement) enfant apprend à aller au toilette au moment prévu, plaisir d’aller au toilette (rétention-expulsion) scopique : yeux zone érogène, chez bébé, utilisent les yeux pour découvrir le monde - volonté de savoir régit la vie sexuelle et choix des hobbys sexualité n’émergent pas à l’age adulte - apparait dès la naissance par les =/ satisfactions Sexualité infantile Ne pas confondre la sexualité génitale des adultes avec la psychosexualité infantile ! Installation de la sexualité en deux temps: la sexualité se constitue par « étayage » sur des fonctions corporelles La sexualité infantile = plaisir d’organe, plaisir du vécu corporel durant les premières années de la vie Pôle oral, pôle sadique-anal, pôle phallique Découverte de la différence des sexes ex : sucer son pouce, aller au toilette, découvrir son corps (excitation) pas de concept de génitalité mais implique le corps et donne du plaisir 3. Le sujet et le désir Le sujet (subjectivité en relation à l’autre) Pour la psychanalyse, la subjectivité doit passé par le langage Importance de la libre association pour la cure analytique l’essentiel va en ressortir si sujet sait parler de manière libre (parler de quoi vous voulez et ce que le sujet amenera l’essentiel - confiance épistémique) Manifestations de l’inconscient (cfr. Signorelli) offrent un regard derrière la façade, révèlent une vérité du sujet (lapsus, rêve, même imagés, produit discursif) L’importance des signifiants (= matérialité du mot et sons acoustiques, choix des mots est important et n’est jms aléatoire) dans les manifestations de l’inconscient (inconscient est structuré dans le langage, l’inconscient est à la surface et tellement visible dans notre discours qu’on ne le voit pas, prise de recul pour bien comprendre ce qu’il signifie) « L’inconscient est structuré comme un langage. » (Lacan) le langage révèle la vérité du sujet (grande valeur, clivé par le signifiant car il ne suffit pas pour représenter notre subjectivité entière) ex : quand on rencontre qlqun, on ne sait pas dire absolument tout de nous - partage incomplet, fait qu’on continue à parler car il y a toujours des choses à dire sur nous, parfois qdm frustrant qu’on ne puisse pas tout dire à travers les mots (échouent parfois et ne suffisent pas) = manque structurel Le sujet dépend du signifiant pour se représenter, mais le sujet est en même temps divisé par le signifiant Aucun signifiant/aucune chaîne de signifiants ne suffit pour représenter le sujet complètement Le sujet doit se servir du langage mais le langage ne peut qu’échouer à un certain point (= un manque) L’Autre subjectivité n’existe pas en tant que sujet isolé Autre (avec majuscule) désigne l’ensemble des autres qui ont précédé la venue au monde du sujet, qui ont parlé de lui, qui lui parlent, et à qui il s’adresse L’Autre est aussi le trésor des signifiants (la culture, on doit encore s’approprier les normes, le langage en général etc et ce fut créé par d’autre tel que nos ancêtres, et c’est déjà la quand on nait, donc on doit s’en servir, humain à accès à ce “trésor”...) L’existence de l’Autre précède l’émergence du sujet pensée de façon holistique et abstrait mais qui reste malgré tout très vrai, on s’adresse vrmt à quelqu'un C’est dans cette dynamique qu’un sujet va se positionner avec son corps (pulsion) lien entre pulsion et le rapport sujet-autre donne lieu à 3 catégories/concepts (besoin demande et désir) Besoin, demande, désir ex : vidéo “en thérapie” -> sa mère qui cuisine du pain perdu et son aventure avec Chiban Nouveau-né est totalement impuissant (Hilflosigkeit), dépend complètement des parents et est préverbal (enfant > infans « qui ne parle pas ») , pas encore accès au trésor donc à la culture et à ce niveau il y a le BESOIN (comme la nourriture) qui sont rattaché à la biologie (notre corps) L’homme est un organisme mammifère qui braille Le besoin est satisfait par la procuration d’objets adéquats comme la nourriture Son cri est l’expression brute du besoin, sans l’intention de signification hallucine la satisfaction (ne suffit pas) puis évacue sa frustration en criant évolue au niveau des parents (mère qui interprete le cri comme un message = cri qui ne veut à priori rien dire, veut dire pour la mère qu’elle sait qu’il à faim ou froid ou besoin de réconfort, langage se mobilise déjà et faut une réponse +ou- adéquate s’impose pour satisfaire besoin Enfant rentre dans culture (pas de moment spécifique, processus tout au long de la vie) Néanmoins, les parents interprètent le cri comme un appel ; l’existence de l’Autre précède donc l’émergence du sujet L’Autre pour l’enfant est tout puissant parce qu’il a le pouvoir de la réponse (« tu as faim », « tu as froid »,…) Pour obtenir la satisfaction de ses besoins, le sujet va manœuvrer l’Autre en modulant progressivement ses appels : le cri devient la demande Dimension du besoin devient DEMANDE à travers l’autre mère entend cri comme une demande (de réconfort, nourriture,... ) elle impose la signification à cette expression non-verbale du bébé Progressivement aller-retour entre ce besoin-demande Le besoin entre désormais dans le cycle des échanges langagiers. La demande concerne un objet pulsionnel : Nourriture (orale), possession (anale), attention (scopique, invocative) Aucune demande ne peut être parfaitement satisfaite ; aucun objet ne peut combler À la limite, toute demande est une demande d’amour Bébé va pouvoir moduler son cri de telle façon que lui même peut exprimer son besoin en terme de demande et donc les cri se différencie après un certain temps de + en + sujet manoeuvre l’autre en modulant appel pour cri qui devient la demande Pour obtenir la satisfaction de ses besoins, le sujet va manœuvrer l’Autre en modulant progressivement ses appels: le cri devient la demande Le besoin entre désormais dans le cycle des échanges langagiers La demande concerne un objet pulsionnel: Nourriture (orale), possession (anale), attention (scopique, invocative) Aucune demande ne peut être parfaitement satisfaite; aucun objet ne peut combler À la limite, toute demande est une demande d’amour sujet n’est pas un nil autonome, il s’inscirt dans lautre via un OBJET partager à l’autre (ex : nourriture) puis après un certain temps, l’autre va demander un objet (ex : entrainement à aller au toilette à un certain moment - parent demande cela) Jeu se joue entre les 2 Langage et parents sont là avant nous Aucune demande n’est parfaitement satisfaite car aucun objet peu la combler (la demande) car objet relationnel au final (demande d’amour, attention) demande est au niveau du langage tandis que besoin est toujours au biologique 3 niveau : Le désir Le psychanalyste Jacques Lacan va conceptualiser la notion de désir pour en faire l’expression d’une convoitise ou d’un appétit qui tend à se satisfaire dans l’absolu; c’est-à-dire en dehors de toute réalisation d’un souhait ou d’une tendance accent sur le fait que désir ne peut être compris à travers l’objet même si désir s’oriente vers lui (ex: objectif qu’on veut atteindre est concret genre avoir un cadeau etc) mais confondre désir avec objet une personne veut posseder cet objet car il a plein de qualité MAIS désir trouve son mobil et sa satisfaction dans le désir même et dans le manque qui explique le désir (pas l’objet) pas objet qui suiscite le déisr. C’est à partir du manque que le désir ce manifest, l’objet n’est qu’un prétexte pour combler ce manque Désir est plus amusant et combler se désir est =/ (ex: veut un jouet puis après le laisse tomber) - plaisir garanti et caractère attirant mais pas à long terme car il y a après un nouvel objectif qui va apparaitre pour être combler à nouveau Qu’est-ce qui motive le désir humain ?, l’objet ne peut pas expliquer pk ce désir émerge de nous La réalisation d’un souhait ou d’une tendance est toujours une déception - Recevoir un objet tant désiré, atteindre un objectif, réaliser un rêve,… - Pourquoi est-ce que Freud rêve d’un amour désintéressé la nuit après que son ami lui ait offert de prendre une voiture et de le déposer chez lui, qui est une circonstance exceptionnelle ? La réalisation d’un souhait ou d’une tendance peut même être angoissante: - « be careful what you wish for » - Blagues sur la réalisation des souhaits (p.ex. la personne qui exprime au génie le vœux d’être riche, et le génie qui répond « Quel sera votre deuxième souhait, Rich? ») Le désir ne vise que la continuation du désir désir vise la continuation du désir (pas l’obtention de l’objet) manque à travers lequel on se projete dans un objet et c’est dans cette projection que désir prend tout son sens C’est de l’ordre du fantasme, virtuel, on s’imagine des choses sur l’objet (ex : je serais heureux si j’ai ça, on va m’aimer si j’ai ça, etc) plutôt de trouver un objet présent on cherche tjrs à retrouver un objet perdu (objet de son passsé finalement) Pour comprendre le désir, il ne faut pas se focaliser sur l’objet du désir L’objet du désir est virtuel, de l’ordre du fantasme Le désir trouve ses racines dans les trace mnésiques des premières expériences de satisfaction Ces expériences sont perdues On est à la recherche d’un objet perdu Ex : avec le pain perdu, il se retrouve finalement dans la catégorie (1) OBJET DE DESIR (retrouver sa mère donc ce qu’elle a perdu) manque très réel = manque symbolique du pain perdu Cet objet peut en fait être considéré dans les 3 niveaux (pas réduire à une dimension, aspect biologique/corporel), puis envie se manifeste directement avec cette rencontre sexuelle = pas de coïncidence, donc voir contexte culturel et interculturel. (2) Objet qu’elle a toujours demandé de sa mère, au final, elle demandait du pain perdu et cela médiait la relation entre elle et sa mère (pulsion/objet oral = incorporation) = dans la RELATION aussi (pas que corporel) (3) autre interprétation : envie subite/cris intérieur pourrait être dans le besoin BIOLOGIQUE traumatisme = rupture dans le fantasme (relation à la vie) Processus où elle réussi à se renouer avec son fantasme finalement et elle traite sa déchirure, recherche de son objet perdu (je vais retrouver qlq chose que j’ai perdu dans ma vie) et cette poursuite-là lui permet de se raccrocher et la remettre dans le “vivant” objet n’est plus pareil que celui qu’on avait - qlq chose reste perdu finalement = déception… ce n’est pas prcq resto ne sait pas en cuisiner, elle ne saurait jms revivre cette trace mnésique car elle est inimitable Interprétation du psy : expé sexuelle avant et ce qui suit, le désir qui l’a motivait a commencer cette relation, était finalement pas qu’un désir sexuel mais peut être autre chose (autre désir associé, ici vers objet perdu de sa mère et de l’affection qu’elle n’a plus d’elle vu qu’elle est morte) - registre =/ pour retrouver qlqchose ayant été perdu (pareil avec l’envie d’être avec son psy pour retrouver l’expérience quelle a vécu avec ces parents d’adoptions) Résumé : 4. Le complexe d’Œdipe La tragédie d’Œdipe roi de Sophocle : fils va un jour tuer roi et se marier avec la reine, père de oeudipe (le roi) va renvoyer son fils oedipe très loin pour qu’il continue de vivre mais sans savoir d’où viennent ses origines. Passe sur la ville de Tève car a envie de voyager et bouscule le vieux type qu’il croise et fini par le tuer puis en arrivant en ville, alors il libère la ville grâce au Sphinx et a donc droit de devenir roi et se marier à la reine ( qui est enfait sa mère). Sa mère se suicide et lui fini par se crever les yeux après avoir vu la réalité Freud sur le complexe d’Œdipe : étudie dynamique qui se joue entre enfant et parents Initialement formulé en 1897, un an après la mort de son père et pendant la période de son auto-analyse « J’ai trouvé en moi, comme partout ailleurs, des sentiments d’amour envers ma mère et de jalousie envers mon père, sentiments qui sont, je pense, communs à tous les jeunes enfants… » Entre l’âge de 3 et 5 ans, l'enfant désire la possession du parent du sexe opposé et l’élimination du parent de même sexe Plus tard dans les publications, ce sera appelé « le complexe central » ou « le complexe d’ Œdipe » Concept largement répandu (popularisé) mais aussi controversé Quelle est sa valeur universelle ? N’est-ce pas un concept occidental, voire bourgeois ? Quelle est sa valeur actuelle (hétéronormatif) ? Familles avec un seul parent, avec parents de même sexe ? Preuve ? Sur quelle base Freud peut généraliser son expérience ? Lecture structurale du complexe d’Œdipe: le pré-Œdipien complexe vu comme un triangle (le sujet/enfant, l’autre 1 et l’autre 2 = 3 position occupé par personne =/, père n’est pas forcément autre) Plutôt que de se focaliser sur les protagonistes (enfant, mère, père), il faut se focaliser sur la dynamique psychosexuelle entre trois positions: celle de l’enfant, celle du premier Autre et celle du deuxième Autre dualité tendant vers vision, mère est souvent possessive par rapport à son enfant, l’autre 2 doit faire un effort pour arriver dans cet entre 2 (objet de soin = relation sensuelle par rapport aux sens - chaleur, parler etc) plaisir sensuel et corporel pour les 2 parties impliquer Avant le complexe d’Œdipe, l’enfant est dans une relation duelle et exclusive avec le premier Autre (= le soignant) Le premier Autre est celui qui prend l’enfant comme l’objet de ses soins Cette relation est caractérisée par une recherche du plaisir sensuel, la satisfaction des pulsions partielles (aussi du côté du premier Autre) Le deuxième Autre (= l’autre parent, frères et sœurs,…) est source de jalousie, aussi bien du côté de l’enfant que du côté du premier Autre Dans la relation enfant – premier Autre, il y a une tendance vers le fusionnel, vers l’exclusivité; le deuxième Autre est dans un certain degré exclu de la relation Bascule vers Œdipe où 2e autre s’introduit (doit se manifester aussi bien symboliquement ou physiquement et l’autre 1 doit faciliter cettre introduction - même dans le langage/ référence à figure externe qui fera qlq chose dans relation) ex : enfant fait bétise et donc autre 1 va dire attention prcq autre 2 va être faché (= on inclu les autres dans la relation) 2e autre pourrait être autre qu’une personne en tant que telle (pourrait être ideaux) mais jms purement abstrait car toujours en lien avec figure sociétale plus concrète (représenté par quelqu'un ou autre) Par contre, le désir du premier Autre n’est pas complètement orienté vers l’enfant À un certain moment, l’enfant réalise que le premier Autre est aussi intéressé par le deuxième Autre : - Que se passe t-il dans la chambre à coucher des parents? Pourquoi doit-il dormir dans une autre chambre? - Sentiment d’être exclu, et tentatives de briser la relation entre les premier et deuxième Autres Le deuxième Autre est l’Autre parent, mais est aussi tout autre objet de désir du premier Autre qui se situe en dehors de la relation duelle (son travail, hobby, le monde extérieur,…) Pk je ne suffis pas, va chercher ce qu’il cherche dans le 2e autre etc, les 2 autres doivent préserver leur relation sinon l’enfant pourrait parvenir à détruire cette relation L’enfant sort de la relation duelle avec le premier Autre et entre dans le monde social - Dans le monde occidental, la famille constitue le tissu social dans lequel commence la socialisation de l’enfant; puis il y a une série d’institutions (crèche, école, université) premier autre désir posséder enfant aussi ET enfant désir possession de la mère aussi (double sens >< freud ne voit ça que dans le sens d’enfant veut mère) désir d’exclusivité trouve origine dans relation primaire avec ce premier autre jusqu’à ce que le 2e autre se manifeste (2e autre pourrait être structure sociale) 2e autre à qdm une qualité avec laquelle le sujet peut s’identifier et avec laquelle il acquiert une position dans le monde/ place dans société (processus de socialisation) Effets structuraux du complexe d’Œdipe La traversée de ce complexe a un effet structurant sur l’enfant : 1. Prohibition de l’inceste : l’enfant se fait à l’idée qu’il ne peut pas « posséder » un parent ; il doit aller chercher un partenaire en dehors de la famille pas de relation exclusive, il faut s’investir dans la relation avec autre 2 et il faut aller chercher en dehors de la famille (interdit de désirer certaines personnes, pas tout est permis !!!!!!) - Cette prohibition de l’inceste fonctionne comme une limitation à la satisfaction des pulsions (~le principe de réalité) - Installation de la loi comme limite 2. Socialisation : la séparation de la relation exclusive entre premier Autre et enfant crée un manque/une distance entre les deux; l’enfant commence à se représenter comme sujet dans le lien social - Absence de l’objet (de satisfaction) est nécessaire pour la pensée (symbolisation) 3. Création de la différence entre générations: l’enfant peut se représenter dans une structure familiale/sociale =/ s’installe pas qu’en génération mais aussi dans les sexes (=/ entre humain fait que des relations sont manifestement impossibles et cela s’inscrit dans subjectivité de l’enfant). Partie 3 – Clinique psychanalytique Trois structures psychiques En psychanalyse, le fonctionnement psychique chez un sujet ne peut être compris que si on le situe dans une structure psychique Les trois types de structures psychiques, dérivées de la psychiatrie classique, sont: - Névrose - Psychose - ( Perversion ) un type de fonctionnement dans chaqu’une de ses structure qui reposent sur mécanime défensif (=/ pour chaque structure) Ces structures se définissent sur la base de mécanismes de défense qui sont spécifiques pour chaque structure, non pas sur la base d’une classification des symptômes Cette approche structurale est fondamentalement différente d’une approche par classification (p.ex. DSM) pas de “normalité” dans ces structure: aucune valeur conceptuelle (en psy c’est carrément ces 3 approche qui semble être un fonctionnement normal) 1. Névrose Le refoulement À la base de la structure névrotique, il y a le mécanisme de défense du refoulement : Définition : Le refoulement est le mécanisme psychique par lequel une représentation (un signifiant) liée à des pulsions est maintenu dans l’inconscient vécu comme en incompatible avec sois-même, lié de 1 avec sexualité infantile Cette représentation est incompatible avec le moi du sujet parce qu’elle est liée à la sexualité (infantile) L’activation de cette représentation augmenterait le niveau d’excitation (et donc le déplaisir) dans le psychisme La division du sujet, s’installe dans le sujet (en conflit avec sois même, ne se comprend pas) Cette division trouve son origine dans le refoulement Le névrosé est donc un sujet divisé entre le Moi et une idée qui est incompatible avec le Moi (un signifiant lié à l’énergie pulsionnelle) : moi se réfère à pulsion et refouler dans l’inconscient mais fini toujours par remonté, de façon indirect en symptôme, rêve, lapsus,... l’inconscient c’est le retour du refoulé Deux types de névrose: hystérie et névrose obsessionnelle sujet divisé a une relation spécifique avec son corps Deux positions se distinguent dans la névrose en fonction de leur réaction au retour du refoulé La position hystérique se caractérise par une réaction d’aversion et de dégoût - La confrontation avec la sexualité est ressentie comme dégoûtante, révoltante (de trop) - La réaction typique est le développement d’un symptôme de conversion (une partie du corps ou un organe est atteint) - Par conséquent, il y a une difficulté chez l’hystérique de reconnaitre son propre désir (sexuel), une tendance à éviter la satisfaction La position de la névrose obsessionnelle se caractérise par une réaction de honte et de culpabilité La confrontation avec la sexualité est ressentie comme honteuse et source de culpabilité La réaction typique est le développement d’un symptôme au niveau de la pensée (pensées compulsives) Par conséquent, il y a un excès de signifiants liés aux pulsions dans le conscient et un sentiment de culpabilité par rapport à ces pensée hystérie, prétendue innocence, je ne veux rien savoir, ce n’est pas moi (stratégie de protection) tandis que obsessionnel, ça déborde et c’est très présent, aussi à leur insu Le fantasme fondamental dans l’hystérie grammaire de base qu’on retrouve dans hystérie et névrose obsessionnelle (décrivant relation à l’autre) Dans sa relation à l’Autre, l’hystérie va s’identifier avec l’objet perdu de l’Autre hystérique va essayer d’être ce qui manque à l’autre (combler le manque de l’autre dans l’idée que la séparation de l’autre avec manque irréparable. Perte doit être complété de manière fantasmatique) se traduit par comportement de dépendance, sacrifice pour plaire à l’autre etc La séparation de l’Autre amène le sujet hystérique de considérer sa perte comme la perte de l’Autre, la perte de l’objet qu’il/elle était pour l’Autre Le sujet hystérique essaie donc de deviner le désir de l’Autre et s’identifie alors avec cet objet qui manque à l’Autre Dans les relations interpersonnelles, on retrouve une tendance vers la dépendance, la fusion (au niveau des fantasmes inconscients mais aussi au niveau conscient) Le sujet hystérique se constitue comme objet pour l’Autre: l’identité du sujet hystérique dépend de ce il/elle pense être désirable pour l’Autre (tout ce qui relève des idéaux sociétaux de beauté par ex. Biais de désirabilité et VEUT plaire à l’autre) Le désir de l’Autre envers l’hystérique devient l’assurance de son existence Le sujet hystérique essaie de surpasser la séparation avec l’Autre en essayant de compléter l’Autre Quand hystérique se pose la question de que/qui suis-je, il y répond de la manière qu’il est “objet (perdu”) de l’autre pour être lié à lui mais donc il fini par s’oublier… mais au final que reste t il de lui même si il s’investi tlmt dans l’identité qu’il s’est donné pour plaire à l’autre… ? Je suis à l’autre, l’autre va m’aimer si je sacrifie telle ou telle chose ou si je me comporte comme ceci ou cela > donc assure mon existence Le sujet dans sa fusion n’existerait plus Inclut 2e volet dans le fantasme pour assurer son existence (avec objet de l’autre) et son propre désir. Il ne se réduit pas à l’objet de l’autre ↓↓ Désir et satisfaction dans l’hystérie La satisfaction (p.ex. jouissance sexuelle) est problématique pour le sujet hystérique parce qu’elle fait disparaitre le point d’appui de son identité: - Cela implique une réduction à être l’objet de satisfaction de l’Autre, ce qui est refusé - La satisfaction conduit, au moins momentanément, à une cessation du désir (l’Autre va-t-il se débarrasser du sujet si le désir est satisfait?) le sujet risque de disparaitre si fusion se produit, s'il est réduit à objet de satisfaction de l’autre, l’autre va se débarrasser du sujet si satisfaction est ok Le sujet hystérique met en place des stratégies pour garder le désir insatisfait : - Comportement d’allumeuse (suscite le désir mais ne le satisfait pas) - Ascétisme auto-imposée - Tendance à se plaindre; insatisfaction - Tendance à accuser l’Autre, à signaler la déficience de l’Autre Ascétisme exemple : Pk madame ne mange jms son saumon car elle veut éviter la déception et elle souhaite garder ce désir et cet “amour” pour le saumon (pas du tout bizarre lol) Exemple : Cas de Vignette : James en thérapie avec sa copine d’abord puis en suite ne se souvient pas écrit des discussion un peu malsaine avec autre femme et la même tromper mais ne se souvient pas du tout de la soirée Rebecca, sa copine, découvre les discussion et lui confronte… James se sent terriblement bouleverser et va même en vomir car ne se reconnait pas du tout la dedans prend consultation pour demander de l’aide car il a même peur d’avoir des épisodes dissociatifs sa copine le quitte et il est démuni, se sent très mal et va donc en thérapie pour chercher de l’aide il a à peine des souvenir avant 15 ans, se souvient d’épisodes violents avec son frère ainé par son père relation complexe avec le père, mère très conventionnelle et carré frère s’était prostitué et prenait des drogue sexualité dans la famille est déjà très refoulé, même par rapport à sa propre sexualité, il a vomi (ton vulgaires des chat) > Diagnostique d’hystérie certains aspect de sa propre personnalité ne sont pas assumé et même dissocier de lui donc (pas double personnalité mais il a des épisodes dissociatif) Épisodes dissociatifs = symptôme = compromis entre pulsions et refoulement des pulsions à les pulsions sexuelles sont dissociées du reste de la personnalité et la mémoire est fragmentée; les pulsions réapparaissent dans ce qui semble être un état de personnalité (ce n’est pas que James ait deux personnalités, c’est plutôt qu’il a des difficultés à reconnaitre certains aspects de sa personnalité) Relation à l’Autre: dépendance et préoccupation avec fantasmes « qui suis-je pour l’autre? »; pendant la psychothérapie psychanalytique, James a parlé de ses profonds sentiments d'abandon, de déséquilibre et de dévalorisation qui monopolisent son monde intérieur. Il était préoccupé par le retour de Rebecca Regagner l’amour de rebecca par la thérapie mais cela a échoué car il veut finalement commencer une autre relation qui lui donne plus de sentiments positif (ne soufre plus de migraines etc) Pendant la thérapie, sa dépendance à l’Autre évolue; il est capable d’exprimer toute une série de désirs par rapport à l’Autre (s’affirmer, respecter l’Autre, s’ouvrir à l’Autre…) Un entretien de suivi quelques années plus tard a indiqué qu'il n'avait plus éprouvé d'épisodes dissociatifs Le fantasme fondamental dans la névrose obsessionnelle hystérique situe l’objet chez l’autre, je dois aller chercher réponse chez l’autre obsessionnel se dit qu’il a déjà les réponses et refuse de reconnaitre que l'objet est lié à l’autre (un peu trop égocentré sur lui) Dans sa relation à l’Autre, le sujet obsessionnel refuse de reconnaitre que l’objet est lié à l’Autre La séparation de l’Autre amène le sujet obsessionnel à considérer sa perte comme la perte d’un objet qu’il/elle peut récupérer (s’écarte de l’autre pour retrouver l’objet) VS tandis qu'hystérique veut partager et plaire à l’autre via l’objet Afin de pouvoir récupérer l’objet perdu, le sujet obsessionnel doit d’abord neutraliser ou nier l’existence de l’Autre (et le fait que l’objet perdu soit un objet partagé) Dans les relations interpersonnelles, on retrouve une tendance vers l’autonomie, l’autosuffisance (au niveau des fantasmes inconscients mais aussi au niveau conscient) Le sujet obsessionnel se constitue comme sujet non- divisé : l’identité du sujet obsessionnel dépend du degré auquel il/elle peut nier sa dépendance de l’Autre - Structurellement il est divisé mais il se positionne autrement de manière autosuffisante et peut nier sa dépendance de l’autre et prouver son existence, devient difficile pour l’obsessionnel si l’autre vient trop près Le désir de l’Autre envers l’obsessionnel devient une menace pour son existence Le sujet obsessionnel essaie de surpasser la séparation avec l’Autre en essayant de se compléter soi-même si autre désir qlq chose, l’autre manque qlq chose donc le manque n’est pas de mon côté (il est chez l’Autre - devient difficile) et il essaye de surpasser la séparation avec l’autre en essayant de se compléter par lui-même Désir et satisfaction dans la névrose obsessionnelle La satisfaction (p.ex. jouissance sexuelle) est problématique pour le sujet obsessionnel parce qu’elle fait disparaitre le point d’appui de son identité: - Cela implique une confrontation avec l’Autre et son désir - La satisfaction conduit, au moins momentanément, à une cessation des pensées Le sujet obsessionnel met en place des stratégies pour rendre la satisfaction du désir impossible : (ex: procrastination/retarder la chose) - Comportements ritualisés qui rendent la satisfaction impossible, procrastination - Tendance à surinvestir les pensées, rumination plutôt qu’action - Tendance à se distancier de l’Autre vignette retour : John, image obsessionnel sur le fait de tuer sa copine avec un couteau mais tout ça l’épuise de combattre ses pensées (qui sont pour nous juste des pensée hors que pour lui c’est réel et se demande constamment et a peur de passer à l’acte - angoisse ++) après avoir parler à plusieur rdv, il raconte qu’il a un ami, Greg, très audacieux etc et ce type l’a convaincu d’avoir des interaction sexuelles avec et John réalise que c’est qlq chose qu’il ne veut vrmt pas donc parvient à arreter tout ça Réaction de honte face à la découvrte de sa sexualité (honte, gène etc) ses proches sont trop envahissants selon lui, besoin de plus d’indépendance en s’écartant d’eux, il est dans le doute relation avec Lisa était enfant un échappatoire pour nier réalité avec Greg (décision d’arrêter cette relation homosexuelle) Un moment clé dans la thérapie est la réalisation que ce n’est pas son désir de heurter Lisa, mais que c’est son ami Greg qui veut qu’il se débarrasse de Lisa afin qu’ils puissent continuer leur relation sexuelle Cette réalisation l’aide à assumer son choix pour sa relation avec Lisa A partir de ce point, les pensées obsessionnelles perdent leur qualité angoissante, intrusive et aliénante Il confronte Greg et leur amitié reprend Vers la fin de la thérapie, qui dure 11 mois, la fréquence et l'intensité des symptômes diminuent considérablement, les idées obsessionnelles ne l'empêchent plus de vivre en paix avec Lisa et il se sent beaucoup plus énergique Dans un entretien de suivi, 7 mois après la fin de la thérapie, John confirme le maintien d'une amélioration des symptômes et du bien-être général 2. Psychose La structure de la psychose Refoulement (Verdrängung) fonde la structure de la névrose : réprimer DANS l’appareil psychique Forclusion (Verwerfung) fonde la structure de la psychose : rejeter HORS de l’appareil psychique Grande distinction dans critère important pour diagnostique : - névrosé peut venir avec les symptômes et reconnait tôt ou tard que ça vient de lui-même (son désir inconscient) - le psychotique peut venir avc le même symptôme et n’arrive jms au point d’assumer son symptôme, insaisissable et en dehors de sa portée psychose ne perd pas le contact avec la réalité, il a perdu le contact avec une partie de lui-même Dérégulation des pulsions dans la psychose chez névrotique, elles sont présentes dans le désir même pulsion chez psychotique mais présent de manière plus brut, apparition lors de déclenchement d’une psychose La conséquence du rejet du signifiant lié à l’énergie pulsionnelle: cette énergie pulsionnelle devient incontrôlable Dérégulation des pulsions au moment du déclenchement, typiquement à un moment où on est confronté avec le signifiant lié aux pulsions Premiers signes du déclenchement sont les phénomènes élémentaires: - Le vide de la pensée et l’aliénation de l’environnement, puis la fuite des idées et les échos de la pensée; le sujet est intrigué par ces bêtises, ces jeux de mots, des intuitions, des souvenirs hors du contrôle conscient (ici part dans tout les sens alors que normalement il y aun point de départ qlq part) - Catatonie (l’immobilité, sans réaction etc), perplexité, anxiété, hypocondrie, désintégration du Moi, isolement social, agitation, irritabilité Le déclenchement de crises est typiquement introduit par ces phénomènes élémentaires Exemple : blackSwan Hallucination: le retour du forclos (premier symptôme typique) Hallucinations peuvent se situer au plan visuel, auditif ou kinesthésique Hallucination est la première voie vers la satisfaction (chez le nouveau-né); c’est caractéristique du processus primaire Ex : de patient qui perde un proche, se sentent et perçoivent des aspect de la vie quotidienne comme si la personne était encore là, entre sommeil et réveil, entend bruit dans l’escalier et pense que c’est sa femme qui le rejoint mais après en se reveillant un peu plus, il se rend compte qu’elle n’est pas là. Un autre rêvait de sa mère Ici pas trop Hallucination, chez l’un c’était plutôt un rêve et l’autre un peu moins, une autre personne pensait avoir vu son père à travers la porte mais sait que ce n’est pas réel (contrairement au psychotique qui ne reconnait pas que c’est son souhait inconscient de voir son père et c’est juste vrai, il l’a revu alors que c’est impossible même s’ils en sont convaincu) L’hallucination est dans le sens stricte pas une indication d’une structure psychotique - ‘hearing voices movement’ qui promeut une approche positive et fondée sur les droits pour les gens qui entendent des voix ou qui ont des visions (pense que si son père était là, c’est que c’est adressé spécifiquement à lui) - Deux patients qui voient un défunt: le psychotique est certain, tandis que le névrotique ressent la doute Ce qui caractérise l’hallucination psychotique est 1) certitude que l’hallucination a une signification, 2) que cette signification concerne son être, 3) réaction du sujet par soupçon, perplexité, angoisse, choc - Une femme rencontre sur le palier de son appartement l’ami d’une voisine très envahissante, et entend venant de lui le signifiant « truie ». Il l’aurait injuriée. Elle aurait murmuré presque au même moment que l’incident : « je viens de chez le charcutier » Souvent un contenu insultant ou menaçant, mais ceci peut évoluer dans un sens positif on peut développer une cohabitation avec nos hallucinations Le fantasme fondamental dans la psychose Dès sa naissance, l’humain dépend de l’Autre pour la régulation de l’énergie psychique (Hilflosigkeit); comme le signifiant lié à l’énergie pulsionnelle est forclos, on peut situer les conséquences/difficultés… … au niveau du langage: - Surplus de signification : signification littérale (« se planter dans la rue »), néologismes - Manque de signification: « salade de mots », refrains répétitifs ex : niveau de bien-être peut être associé à la salade de fruit (plus il s’emmêle, moins on comprend et plus cela peut signifier que le sujet ne va pas bien) Délire Le délire est une tentative de procurer une explication « rationnelle » pour les phénomènes élémentaires/expérience irrationnelle Le délire constitue une « tentative de guérison » donner un sens à qlq chose qui est incompréhensible (le père mort qui apparait dans la porte, le monsieur qui pense avoir mangé le monde et qu’il dépend donc de lui) Schizophrénie: désorganisation cognitive, désorganisation affective, catatonie, fragments de délires (moins développés), hallucinations Paranoïa: délire plus systématisé et plus stable avec un contenu érotomaniaque (les fans de star qui poursuivent les star - ici c’est l’inverse c’est le fan qui pense que la star l’aime et la poursuit), mégalomane, délire de jalousie, ou délire de persécution; prédominance de l’interprétation paranoïaque et absence de détérioration cognitive Que faire avec ? l’utiliser pour aider le patient 3. Clinique psychanalytique contemporaine On passe : (analyse laique, cadre d’un traitement psychanalytique, psychanalyse avec les enfants,....) Thérapie institutionnelle Développé durant les années 1970 dans le but de réhumaniser la psychiatrie L’institut est un endroit où les patients sont accueillis et peuvent vivre ensemble dans leur singularité méthodologie intéressante pour les assuétudes Plutôt qu’un lieu où les ‘malades’ sont ‘traités’ (modèle médical) pour les ‘réadapter’ aux normes sociétales (modèle normatif) L’idée d’un traitement par la création d’un lien social: cela est seulement possible si l’institution s’adapte aux patients plutôt que l’inverse L’accent est mis sur la dynamique de groupe et la relation entre soignants et soignés La conceptualisation repose sur la théorie psychanalytique de la psychose et que les patients ne sont pas malades ou anormaux P. ex. Club Antonin Artaud à Bruxelles ou TRUC (Terrains de Rassemblement pour l’Utilité des Clubs) en France Éthique de la clinique psychanalytique responsabilité (pas juridique) concernant subjectivité (responsable de nos rêve ? ) est on responsable de notre désir (pas pénaliser) mais on doit qdm se poser la question de pk on a se désir, ça veut dire quoi par rapport à moi) se porter garant et répondre à ses question au lieu de nier ce dans quoi on ne se reconnait pas Attitude de refoulement va ramener cette situation tôt ou tard donc il faut l’analyser, prendre responsabilité et y faire face La clinique psychanalytique est plus qu’une approche thérapeutique pour traiter la souffrance psychique ou psychosomatique La clinique psychanalytique vise aussi des effets éthiques: la responsabilité Devons-nous assumer la responsabilité du contenu de nos rêves ? Différence entre contenu manifeste et le contenu latent du rêve Responsabilité < respondere (latin) = se porter garant, répondre de Une notion psychanalytique de la responsabilité: - ¹ responsabilité criminelle ou culpabilité - Ce n’est pas une responsabilité imposée par l’Autre; seul le sujet peut répondre de son désir - Cette responsabilité consiste à se poser la question « Qu’est-ce que mon désir? » et « Qu’est-ce que je fais avec ce désir? » « […] je pense que l’empereur romain qui fit exécuter un de ses sujets parce que celui-ci l’avait assassiné en rêve a eu tort. Il aurait dû se demander d’abord quelle était la signification de ce rêve. »