Neurosciences Cognitives du Langage - ORT-1001 - PDF
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Université Laval
Martin Parent
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Ce document est un cours de neurosciences cognitives du langage intitulé ORT-1001. Il présente des notions de base en neurosciences et le fonctionnement neuronal, avec des détails sur la neuroanatomie macroscopique et microscopique. Les sujets incluent l'organisation du système nerveux et les différents lobes cérébraux.
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Neuroscience cognitive du langage ORT-1001 Chapitre 1 Notions de base en neurosciences et Fonctionnement neuronal Collaborateur/Collaboratrice : Martin Parent, Professeur agrégé Plan de la présentation 1. Neuroanatomi...
Neuroscience cognitive du langage ORT-1001 Chapitre 1 Notions de base en neurosciences et Fonctionnement neuronal Collaborateur/Collaboratrice : Martin Parent, Professeur agrégé Plan de la présentation 1. Neuroanatomie macroscopique du cerveau humain a) Neuroanatomie externe b) Système ventriculaire c) Neuroanatomie interne d) Nerfs crâniens et spinaux e) Vascularisation cérébrale 2. Neuranatomie microscopique a) Le neurone et ses différentes composantes b) La neurotransmission c) Les cellules gliales d) Représentations neuronales réalistes 1) Neuroanatomie macroscopique du cerveau humain Organisation du système nerveux (SN) Tissu nerveux = neurones + cellules gliales (hémisphères cérébraux+ cervelet + tronc cérébral) SN = encéphale + moelle épinière + nerfs (noyaux) (ganglions) SNC SNP Regroupement neurones dans SNC = noyau et dans le SNP = ganglions SN somatique SN autonome Mouvement volontaire Réponse de fuite ou de lutte Ralentissement des fonctions de l’organisme retour à la normale SN sympathique SN parasympathique (dilatation des bronches, accélération du rythme cardiaque et respiratoire, diminution de la digestion) a) Neuroanatomie externe déflexion de l'axe chez l'humain en raison du fait que nous marchons sur 2 pattes important de savoir les axes. Orientation Coronal = Transversal = Frontal Antérieur = Rostral Postérieur = Caudal Dorsal Rostral Caudal Ventral (Bear et al., 2016) Vue latérale replis circonvolution permettent d'augmenter surface corticale renflement = gyrus sillon = sulcus bulbe olfactif, tronc cérébral (Bear et al., 2016) Orientation (Bear et al., 2016) Vue médiane gyrus cingulaire fornix bulbe olfactif chiasma optique corps calleux scissure calcarine relis hipocampe corps mamilaire surtout des axones, permet aux deux hémisphères de se parler amygdale hippocampe à droite -> dans le lobe temporale contrôle émotion et motivation mémoire (Bear et al., 2016) Vue médiane communique avec cortex cérébrale (au dessus) transmet info cerveau et SN au reste du corps glande unique et centrale sécrète mélatonine régulation des fonctions vitales thalamus hypothalamus mésenphale pont bulbe glande pinéale (Bear et al., 2016) Vue ventrale antérieur chiasma optique bulbe olfactif nerf optique nerfs crâniens bulbe yeux information pont mésencéphale provenant corps mammillaire oeil droit traité hypothalamus tractus optique par côté gauche du cerveau hypothalamus postérieur (Bear et al., 2016) Lobes cérébraux et cortex insulaire (de Rolando) division des lobes par les caractéristiques osseuses lobe frontal très développé chez l'humain. (de Sylvius) scissure caché dans les autres lobes sillon (Bear et al., 2016) Carte cytoarchitectonique de Brodmann Korbinian Brodmann (1868-1918) Il a réalisé une cartographies du cerveau en fonction d'organisation architectoniques des cellules, des couches cellulaires selon leur épaisseur du cerveau, identification de 52 aires corticales (Brodmann, 1909) Lobe frontal sillon central 6 4 8 9 46 10 45 44 11 47 scissure latérale Aire 4: cortex moteur primaire (homonculus moteur) gyrus précentral si on stimule cet région à droite, réaction muscle à gauche Aire 6: cortex prémoteur et aire motrice supplémentaire gyrus frontal supérieur (posture, planification et initiation du mouv.) posture avant de faire un mouvement, préparation à faire un Pierre Paul Broca mouvement gyrus frontal moyen Aire 8: mouv. bilatéraux des yeux Cortex préfrontal : fonctions cognitives supérieures gyrus frontal inférieur Aire 44, 45: aire de Broca (c.g., aire motrice du langage) Saisissez du texte ici 1824-1880 (William, 2000) Homonculus moteur (aire 4, cortex moteur primaire) Wilder Pennfield (1891-1976) La somatotopie sensitive en particulier est la représentation de la surface cutanée sur la surface du cortex de manière proportionnelle à la densité des récepteurs. Représentation somatotopique de l’hémicorps controlatéral Inversion et disproportion des parties du corps, corrélée au degré de précision du mouv représentation du corps selon le degré de précision du mouvement en réaction à la stimulation de la retrait des foyers epileptiques dans le cerveau chez les patients atteints. région du cerveau * (Penfield et Rasmussen, 1950) Lobe pariétal sillon central 5 3 7 1 2 40 39 43 fissure pariéto-occipitale scissure latérale Aire 1, 2, 3: cortex somatosensoriel primaire gyrus postcentral (homonculus sensoriel) inf. sensoriel perçu par le cerveau lobule pariétal supérieur Aire 5, 7: cortex somatosensoriel d’association unimodale gyrus supramarginal Aire 39: gyrus angulaire Perception sensorielle gyrus angulaire multimodale + fonctions Aire 40: gyrus supramarginal cérébrales complexes lobule pariétal inférieur Aire 43: cortex gustatif (William, 2000) Homonculus sensoriel (cortex somatosensoriel primaire) Terminaisons des projections thalamo-corticales Représentation sensorielle de l’hémicorps controlatéral La disproportion reflète la richesse des informations sensorielles (Penfield et Rasmussen, 1950) Lobe temporal 41 22 42 37 38 21 20 scissure latérale gyrus temporal supérieur Aire 41, 42: aires auditives primaires gyrus temporal moyen gyrus temporal inférieur Carl Wernicke Aire 37, 20, 21: aires d’intégration sensorielle multimodale Aire 22: aire de Wernicke (c. g., compréhension du langage) relié à broca 1848-1905 (William, 2000) Lobe occipital 19 fissure pariéto-occipitale 18 17 fissure pariéto-occipitale Aire 17: aire visuelle primaire fissure calcarine 19 Aire 18, 19: aires visuelles associatives 18 17 18 (William, 2000) Le cervelet vermix, hémisphère cérébelleux, moelle épinière Divisions Vermis central (paléocervelet) 2 hemisphères cérébelleux (néocervelet) Fonctions Coordination motrice Posture Équilibre (Bear et al., 2016) thalamus, mésenphale, pont, glande pinéale, colliculus supérieur, colliculus inférieur, pédoncules cérébelleux, quatrième ventricule Le tronc cérébral: vue dorsale (Bear et al., 2016) b) Le système ventriculaire PAS À L'EXAMEN Le système ventriculaire Saisissez du texte ici 3e ventricule communique avec le quatrième par le biais de l'aqueduc cérébral Ventricules latéraux Corne antérieure ventricule remplit par liquide céphalo rachidien, on en Corne postérieure produit à tous les jours Corne temporale quand aqueduc cérébral se bloque, cela provoque hydrocéphalie (Bear et al., 2016) Liquide céphalo-rachidien Sinus veineux Pie-mère Espace sous-arachnoidien Dure-mère Ganulations arachnoidiennes Arachnoïde rouge = plexus choroïde qui contiennent cellule qui produisent liquide céphalo rachidien liquide du cerveau circule dans l'espace sous arachnoïde Foramen de Monro Plexus choroïdes direction du liquide Aqueduc de Sylvius système nerveux protégé par Foramen de Luschka méningue Foramen de Magendie dure-mère, arachnoide et pie-mère li Canal central (Netter, 2014) c) Neuroanatomie interne 1 12 GANGLIONS DE LA BASE : striatum (noyau caudé et putamen) 1 globus pallidus (interne et externe) coupe coronale substance noire + aire tegmentaire ventrale noyau subthalamique certains noyaux du thalamus et du tronc cérébral substance blanche causé par myeline ganglion de la base : thalamus formé de ensemble de structure noyau impliqué dans comportement moteur putamen, globus corps calleux pallidus noyaux ventro-latérale du thalamus noyau subthalamique putamen globus substance noire amygdale substance noire noyau subthalamique corps mammillaire substance blanche capsule interne noyau caude cortex cérébral fornix (Hypothalamus) (Bear et al., 2016) ganglions de la base : reçoivent info cortex cérébral et redirige l'info vers la partie motrice du thalamus.Thalamus envoie info vers cortex moteur du cerveau. 1 13 corps calleux, cortex cérébral corps genouillé latéral, hippocampe, substance blanche 1 Aqueduc cérébral + ventricules (Bear et al., 2016) 1 Partie antérieure du mésencéphale 14 1 Tectum D V Tegmentum PAS À L'EXAMEN (Bear et al., 2016) Section du pont 6 Dentelés, interposés et fastigiaux PAS À L'EXAMEN (Bear et al., 2016) Partie antérieure du bulbe 7 contient neurones sérotonine (impliqué dans dépression) PAS À L'EXAMEN (Bear et al., 2016) d) Nerfs crâniens et spinaux Nerfs crâniens nerfs 1 et 2 techniquement pas des vraies nerfs, info sensoriel demeure dans le SNC (Bear et al., 2016) nerfs à la fois moteur et sensoriel nerfs se développe avant les os d'où la queue de cheval ponction céphalo-rachidien au niveau de la queue de cheval 31 paires de nerfs spinaux mixtes (Bear et al., 2016) circulation liquide céphalo-rachidien subtances grises substance blanche (Bear et al., 2016) d) Vascularisation cérébrale PAS À L'EXAMEN Vue ventrale: le cercle de Willis et ses ramifications cerveau consomme le plus d'énergie de glucose au repos, cela implique un système artériel développe. s'il y a une occlusion d'une artère, le sang peut tout de même irrige ganglions de la contourner par une autre artère. base où arrive les artères vertébrales (Bear et al., 2016) 2) Neuroanatomie microscopique a) Le neurone et ses différentes composantes Le neurone Rôle : transmettre l’information entre l’environnement et le système nerveux ainsi qu’entre les différentes régions du système nerveux lui-même Nombre : 100 milliards Compartiments : a) Soma b) Axone c) Dendrites Le neurone C’est l’unité fonctionnelle du système nerveux. Il se distingue par sa taille, sa forme, son emplacement et ses connections. Il est hautement spécialisé et n’a plus la capacité de se diviser. cellule gliale responsables cancer du cerveau Il comprend trois parties principales: le soma, les dendrites et l’axone. reçoivent message transmet message L’intérieur du neurone est séparé de son environnement par la membrane neuronale, apparaissant comme posée sur un cytosquelette, qui donne à chaque partie de la cellule son aspect particulier tridimensionnel. Le neurone Le soma (corps cellulaire ou péricaryon) La forme du soma est variable, mais le plus souvent sphérique. Environ 20 µm de diamètre. Le liquide aqueux se trouvant à l’intérieur de la cellule s’appelle le cytosol. Il s’agit d’une solution salée, riche en potassium. Dans le soma se trouvent des structures entourées de membranes dénommées globalement organites. Le corps cellulaire du neurone contient les mêmes organites que ceux présents dans d’autres cellules animales. Les plus importants sont le noyau, le réticulum endoplasmique rugueux, le réticulum endoplasmique lisse, l’appareil de Golgi et les mitochondries. Tout ce qui se trouve à l’intérieur de la membrane, excepté le noyau, est regroupé sous le nom de cytoplasme. Le soma (corps cellulaire ou péricaryon) 1. Membrane nucléaire (double) 12 2. Pores de la membrane nucléaire 11 3. Intérieur du noyau (nucléoplasme) 4. Nucléole (chromatine) 5. Appareil de Golgi 9 6. Reticulum endoplasmique lisse 10 7. Reticulum endoplasmique rugeux 2 13 1 6 8. Mitochondrie (membrane double) 4 9. Microtubules 3 6 10. Neurofilaments 8 11. Cône d’émergence de l’axone 5 12. Segment initial de l’axone 13. Péricaryon (soma) 7 14. Dendrites 14 PAS À L'EXAMEN (Parent, 1996) La membrane neuronale La membrane neuronale délimite le pourtour cellulaire. Elle maintient le cytoplasme à l’intérieur du neurone et garde certaines substances hors du neurone. Environ 5 nm d’épaisseur et contient de nombreuses protéines. Certaines protéines membranaires agissent pour maintenir un gradient, entre l’intérieur et l’extérieur du neurone. D’autres forment les pores qui sélectionnent les substances qui vont pénétrer à l’intérieur du neurone. La composition protéique de la membrane varie selon son appartenance au soma, aux dendrites ou encore à l'axone. C’est la membrane qui confère aux neurones la faculté remarquable de véhiculer et de transmettre l’influx nerveux. Le cytosquelette Le cytosquelette donne au neurone sa forme caractéristique. Il est constitué de différents éléments: les microtubules (20 nm), les neurofilaments (10 nm) et les microfilaments (5 nm). Il n’est pas statique mais flexible. Certains éléments du cytosquelette agissent comme support au transport des protéines le long de l’axone. Le cytosquelette L’organisation des microtubules, des neurofilaments et des microfilaments donne au neurone sa forme caractéristique. PAS À L'EXAMEN (Bear et al., 2016) Le cytosquelette transport de protéine PAS À L'EXAMEN Implication des microtubules dans le transport axonal (Bear et al., 2016) L’axone L’axone est propre aux neurones. L’origine se situe dans le cône axonique, qui s’amincit pour former le segment initial de l’axone. La composition protéique de la membrane de l’axone est différente de celle du soma (différences structurales = différences fonctionnelles). Le réticulum endoplasmique rugueux ne s’étend pas dans l’axone. Il y a donc peu, sinon pas, de ribosomes libres (et donc peu de synthèse protéique). La longueur de l’axone peut être de moins d’un millimètre et peut atteindre plus d’un mètre, selon le type de neurone. L’axone qui s’éloigne du neurone dont il est issu représente une efférence. L’axone qui contacte un neurone particulier et lui apporte une information s’appelle une afférence. Cone axonique, afférences, efférences (Bear et al., 2016) L’axone Les axones se divisent souvent en branches multiples dénommées collatérales axonales. La collatérale revient parfois vers la cellule qui lui a donné naissance. Ces branches d’axone qui reviennent vers leur région d’origine s’appellent des collatérales récurrentes. Le diamètre de l’axone est variable, de 1 à 25 µm chez l’homme, et jusqu’à 1 mm chez le calmar. Ces variations dans la taille sont importantes car la vitesse de l’influx nerveux varie selon le diamètre axonal. Plus l’axone est gros, plus la vitesse de conduction de l’influx nerveux est rapide. Les collatérales axonales (Bear et al., 2016) Varicosités axonales La partie distale et terminale de l’axone s'appelle terminaison axonale (ou bouton terminal ou varicosités axonales). La varicosité axonale est un site privilégié où l’axone entre en contact avec d’autres cellules. On appelle synapse un point de contact qui présente une spécialisation membranaire. Les axones peuvent être extrêmement ramifiés dans leur partie terminale, et chaque branche forme plusieurs contacts synaptiques avec des dendrites ou des corps cellulaires de la même région. Ces différentes synapses déterminent le champ terminal d’un neurone. PAS À L'EXAMEN Varicosités axonales Le cytoplasme des varicosités axonales présente plusieurs différences avec celui de l’axone : Les microtubules ne s’étendent pas jusque dans la partie terminale de l’axone. Les varicosités axonales contiennent de nombreuses vésicules synaptiques (d’un diamètre d’environ 50 nm) Un revêtement particulièrement dense en protéines couvre la surface intérieure de la membrane qui fait face à la synapse (densité présynaptique). Les varicosités axonales présentent un nombre important de mitochondries, ce qui révèle un grand besoin d’énergie. Les dendrites (n.f.) L’arborisation dendritique (qui augmente la surface de réception) reflète le champ récepteur du neurone. Les dendrites de nombreux neurones sont recouvertes de structures particulières, les épines dendritiques. Ces neurones sont qualifiés de neurones épineux (neurones de projection). Les épines dendritiques sont disposées préférentiellement sur la partie distale des dendrites. Les épines dendritiques sont des sites privilégiés pour établir des contacts synaptiques. Elles sont très plastiques (altérations de la forme et du nombre d’épines dendritiques). Les dendrites peuvent être ordonnées selon leur position par rapport au soma (dendrite primaire, secondaire, de troisième ordre, etc.). Exemple de dendrites et épines dendritiques PAS À L'EXAMEN 2 µm 50 µm 5 µm Neurone du striatum humain Source: Laboratoire Martin Parent La synapse La synapse présente deux faces distinctes qualifiées de présynaptique et de postsynaptique. Ces termes indiquent le sens habituel du trajet de l’information nerveuse. La face présynaptique est généralement sur une varicosité axonale, alors que la face postsynaptique peut être présente sur une branche dendritique, une épine dendritique, le soma ou même l’axone d’un autre neurone. L’espace entre la membrane présynaptique et la membrane postsynaptique représente la fente ou l’espace synaptique. La transmission de l’information d’un neurone à l’autre au niveau de la synapse constitue une série d’opérations complexes déterminant la transmission synaptique. La synapse L’information, sous forme d’impulsions électriques se propageant jusqu’à l’extrémité de l’axone, est transformée dans la varicosité axonale en un signal chimique (libération de neurotransmetteurs). Au niveau de la membrane postsynaptique, ce signal chimique est en général retransformé en un signal électrique. Cette transformation de l’information nerveuse (d’électrique à chimique puis de chimique à électrique, donne aux neurones une capacité d’intégration fondamentale des informations. Bien que plus rare, il existe également des synapses électriques ou le signal est transmis électriquement par l’intermédiaire d’une jonction communicante (gap-junction). La synapse chimique neurones envoie un axone vésicules syn contiennent neurotransmetteurs ils se fusionne à la membrane présynaptique pour libérer contenu (neurostransmetteur) dans la fente synaptique. Ils peuvent se lier à un récepteur compatible, cela provoque ouverture canaux ionique. Cela influence diff. potentiel dans le neurones Terminaison axonale et synapse (Bear et al., 2016) Classification des neurones Classification d’après le nombre de neurites. Classification basée sur les dendrites. Classification basée sur les connexions. Classification basée sur la longueur de l’axone. Classification selon les neurotransmetteurs utilisés. Classification selon le nombre de neurites Les neurones peuvent être classés selon le un seul neurite nombre de neurites (prolongements de type axonal et dendritique qui se forment depuis le soma). Un neurone avec un seul neurite est qualifié d’unipolaire; s’il possède deux neurites, la cellule est dite bipolaire. Si le neurone en comprend trois ou plus, la cellule 2 neurites est alors reconnue comme multipolaire, ce qui est le cas de la plupart des neurones. plus commun (Bear et al., 2016) Classification basée sur les dendrites Les neurones peuvent être classés selon certaines propriétés morphologiques de leur dendrites (morphologie et organisation 3D de l’arborisation dendritique, présence ou non d’épines dendritiques). cellule étoilée (lisses ou épineuses) cellule pyramidale (épineuses) cortex cérébral (Bear et al., 2016) Classification basée sur les dendrites Principaux types de neurones corticaux (d’après Hendry et Jones, 1981) Classification basée sur les dendrites cellule de Purkinje (épineuse) cellule pyramidale (épineuse) cellule dans le cervelet (Squire et al, 2012) Classification basée sur connexions L’information est transmise au système nerveux par les neurones qui comportent des neurites au niveau des zones sensorielles du corps, comme la peau ou la rétine de l’oeil. Ces cellules sont des neurones sensoriels. D’autres neurones voient leur axone innerver directement les muscles. Ils contribuent directement à la commande du mouvement et sont des neurones moteurs (motoneurones). motoneurones lié à la moelle épinière Classification basée sur connexions Neurone de Neurone Neurone Interneurone projection sensoriel moteur Entrée Signal récepteur cutanée par excitateur ex moelle épinière Intégration Intégration du signal Potentiel d’action axone très court Conduction Sortie Capillaire Cortex cérébral Sortie de Muscle Sécrétion l’information Principles of Neural Science, 1991 Classification basée sur la longueur de l’axone Certains neurones possèdent un axone très long, qui s'étend d’une partie du cerveau à une autre. Ce sont des neurones dits de projection (cellules de Golgi de type I, ex: neurones pyramidaux du cortex cérébral). D’autres neurones ont des axones courts qui ne dépassent pas le voisinage immédiat de la cellule. Il s’agit d’interneurones (cellules de Golgi de type II, ex: cellules étoilées du cortex cérébral). Classification selon les neurotransmetteurs Grâce à l’utilisation de marquages immunohistochimiques, on peut identifier les neurones selon le neurotransmetteur qu’ils contiennent. ce que les neurones libèrent ex sérotonine, glutamate Par exemple, les neurones moteurs qui commandent la contraction musculaire libèrent tous le neurotransmetteur acétylcholine au niveau de leurs varicosités axonales. Les ensembles de cellules utilisant le même neurotransmetteur forment les systèmes neuronaux. Ceci permet une classification de populations neuronales homogènes sur le plan de leur contenu neurochimique. Aujourd’hui on sait que certains neurones ont la possibilité de libérer plus d’un neurotransmetteurs. principle neurotransmetteur dans le cerveau pour l'inhibition et excitateur dans le cerveau = GAPA, glutamate Glutamate = excitation ; GABA = inhibition ; DA et 5-HT = motricité et cycle éveil/sommeil. b) La neurotransmission La synapse chimique un neurone reçoit plusieurs informations en même temps et doit les intégrer. Terminaison axonale et synapse (Bear et al., 2016) Intégration neuronale Neurone pyramidal Neurone du striatum cortex cérébral Striatoapllidal, msn, de projection (Squire et al, 2012) Neurotransmission Neurotransmission à revoir pompe sodium et potassium, font entrer potassium et sortir sodium pour maintenir gradient à l'intérieur du neurone. intérieur du neurone plus concentré intracellulaire que extracellulaire l'inverse pour le sodium. LE NEURONE 9 1. Noyau cellulaire 2. Péricaryon (soma) 10 3. Cône d’émergence 11 4. Axone, segment initial 1 2 5. Noeud de Ranvier 6. Gaine de myéline 4 8 7. Axone 3 8. Dendrites Cellule 5 9. Dendrites 6 présynaptique 7 10. Varicosité excitatrice 12 14 11. Varicosité inhibitrice 15 12. Varicosité axonale 13 16 13. Dendrite Cellule 14. Varicosité axonale postsynaptique 15. Fente synaptique 16. Dendrite postsynaptique Principles of Neural Science, 1991 c) Les cellules gliales Les cellules gliales Les cellules gliales supportent et assistent de multiples façons les neurones dans leur fonction signalétique. Le rôle des cellules gliales est peut-être secondaire, mais sans elles, le cerveau ne pourrait pas fonctionner. Les cellules gliales sont 10x plus nombreuses que les neurones. Ensemble, elles occupent cependant un volume équivalent. Contrairement aux neurones, les cellules gliales ont la capacité de proliférer tout au long de la vie adulte. Les cellules gliales peuvent être subdivisées en différents trois principaux groupes: les astrocytes, les oligodendrocytes (ou cellules de Schwann) et les microglies. Les astrocytes Les astrocytes sont les cellules gliales les plus nombreuses. Les astrocytes comblent l’espace situé entre les neurones et, en conséquence, l’extension ou la rétraction des neurites pourrait étroitement dépendre des astrocytes. Les astrocytes représentent l’essentiel de l’environnement dans lequel « baignent » les neurones. Cet environnement est ainsi davantage formé par ces cellules que par un liquide présent dans l'espace intercellulaire, lequel se trouve, de ce fait, très réduit. Les astrocytes Les astrocytes participent à la régulation de la composition du milieu extracellulaire. Ces cellules entourent les partenaires synaptiques et contrôlent la diffusion des neurotransmetteurs. Les astrocytes sont des cellules actives. Elles présentent des transporteurs membranaires qui captent certains neurotransmetteurs. Les membranes astrocytaires présentent des récepteurs pour certains neurotransmetteurs qui peuvent générer des phénomènes électriques et biochimiques. Les astrocytes contrôlent la concentration extracellulaire de d’autres substances qui peuvent empêcher le bon fonctionnement des neurones. Les astrocytes sont un élément essentiel de la barrière hémato- encéphalique. Les astrocytes Pieds astrocytaires Synapse tripartite Les oligodendrocytes et cellules de Schwann Les oligodendrocytes forment des couches de membrane (gaine de myéline) qui entourent et isolent les axones. Par endroits, la gaine est discontinue sur une courte distance; la membrane de l’axone se trouve alors exposée au milieu ambiant. Cette région particulière s’appelle nœud de Ranvier. En isolant l’axone du milieu extracellulaire, la myéline contribue à accélérer la propagation des influx nerveux. Les oligodendrocytes sont confinés au SNC, alors que les cellules de Schwann ne sont présentes que dans le SNP. Un même oligodendrocyte contribue à la formation de la myéline pour plusieurs axones. Chaque cellule de Schwann ne myélinise qu’un seul axone. Les oligodendrocytes et cellules de Schwann Oligodendrocyte Cellule de Schwann (Squire et al, 2012) La microglie Les cellules microgliales (ou microglie), jouent le rôle de phagocytes afin d’éliminer les débris laissés par les neurones et les cellules gliales en dégénérescence. La microglie semble être un élément clé dans l’élaboration des réactions immunitaires du cerveau. Microglie (https://learn.genetics.utah.edu) d) Représentations neuronales réalistes PAS À L'EXAMEN Dendrites et corps cellulaires (pallidum interne) 100µm (Parent et al, 2001) Dendrites et corps cellulaires (thalamus - CM) 100 µm 100 µm (Parent et Parent, 2005) Arborisation axonale (neurone du noyau subthalamique) GPe GPi STN SNr Source: Laboratoire Martin Parent Arborisation axonale (neurone du thalamus) Put (3,139) CM Source: Laboratoire Martin Parent Arborisation axonale (neurone du thalamus -CM) (326) (1,945) (Parent et Parent, 2005) Exemple de décharges neuronales (pallidum externe) CD ic Put GPe D GPi Source: Laboratoire Martin Parent Exemple de décharges neuronales (pallidum interne) CD ic Put GPe D GPi L Source: Laboratoire Martin Parent Microscopie électronique Le Tecnai 12 de Philips (Source: Laboratoire Martin Parent) Le corps cellulaire -Noyau (Chromatine, Nucléole) -Réticulum endoplasmique (Ribosomes) -Appareil de Golgi -Mitochondries X 15 000 (Peters et al, 1991) Neurone pyramidal (noyau, cytoplasme et dendrite) X 20 000 (Peters et al, 1991) Dendrites apicales de neurones pyramidaux (coupe longitudinale) X 5 000 (Peters et al, 1991) Dendrites dans le cortex cérébral (coupe transversale) X 30 000 (Peters et al, 1991) Axones non myélinisés du nerf olfactif (coupe transversale) X 25 000 (Peters et al, 1991) Axone (coupe longitudinale) X 33 000 (Peters et al, 1991) Axones myélinisés (coupe transversale) X 150 000 (Peters et al, 1991) Jonctions synaptiques dans le cortex cérébral X 60 000 (Peters et al, 1991) Contact synaptique sur la tête d’une épine dendritique (Peters et al, 1991) Jonctions synaptiques dans le cortex cérébral X 50 000 (Peters et al, 1991) (Bear et al., 2016) Références Références pour cette présentation Bear MF, Connors BW, Paradiso MA (2016) Neurosciences : À la découverte du cerveau, 4ème édition, Pradel, France. Kemmerer D (2015) Cognitive neuroscience of language, Psychology Press, New York, NY. Brodmann K (1909) Vergleichende lokalisationslehre der grosshirnrinde, Barth-Verlag (Ed), Leipzig, Allemagne. Williams M (2000) Sylvius 2.0: Fundamentals of human neural structure (version CD), Sinauer Associates Inc, Sunderland, MA. Penfield et Rasmussen (1950) The cerebral cortex of man, The Macmillan Company, New York, NY. Netter FH (2014) Atlas of human anatomy, 6ème édition, Elsevier. Banich MT et Compton RJ (2011) Cognitive neuroscience, 3ème édition, Wadsworth, Belmont, CA. Ward J (2010) The student’s guide to cognitive neuroscience, 2ème édition, Psychology Press, New York, N.Y. Parent A (1996) Carpenter's human neuroanatomy, 9ème édition, Wolters Kluwer, Netherlands. Références Références pour cette présentation Parent A (1996) Carpenter's human neuroanatomy, 9ème édition, Wolters Kluwer, Pays-Bas. 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