Psychologie Analytique - PDF

LA PSYCHOLOGIE ANALYTIQUE  HISTOIRE BRÈVE Dans les années 1895-1900, Sigmund Freud entreprend de soigner un état jusque-là rebelle à tout traitement, celui des hystériques. Il pose que les symptômes observables constituent l’expression de violents conflits int...

LA PSYCHOLOGIE ANALYTIQUE  HISTOIRE BRÈVE Dans les années 1895-1900, Sigmund Freud entreprend de soigner un état jusque-là rebelle à tout traitement, celui des hystériques. Il pose que les symptômes observables constituent l’expression de violents conflits internes où s’opposent désirs et interdits. Ces conflits sont si vivement réprimés que, devenus inconscients, ils passent inaperçus du patient lui-même.  La source du trouble est à rechercher dans un ou des évènements traumatiques de l’enfance. Il s’agit de ramener à la conscience l’évènement traumatique originel (plus généralement le cours de l’histoire infantile). Il s’agit de démonter et désamorcer le mécanisme de production des symptômes. Rééquilibrer le fonctionnement du psychisme et permettre un réaménagement des relations avec l’entourage.  CONCEPTS FONDAMENTAUX Pulsion: force psychique qui fait tendre la personne vers un but: le plaisir. Libido: énergie qui sous-tend les pulsions de vie et, en particulier, les pulsions sexuelles. Névrose: affection caractérisée par des troubles affectifs et émotionnels sans cause anatomique, et intimement liée à la vie psychique du sujet, l’empêchant de vivre son quotidien. Psychose: maladie mentale ignorée de la personne qui en est atteinte (à la différence des névroses) et qui provoque des troubles de la  ANGOISSE ET CULPABILITÉ Angoisse: malaise psychique et physique, né du sentiment de l'imminence d'un danger inexistant dans le présent, caractérisé par une crainte diffuse pouvant aller jusqu'à la panique et une grande souffrance. Culpabilité: Se sentir responsable ou désolé pour une offense provoquée, réelle ou imaginaire. Elle peut être normale. Elle n'indique une maladie sous- jacente que lorsque les sentiments deviennent excessifs et  Transfert: un déplacement temporel, une actualisation du passé. La mise en scène, dans une relation du présent, d'éléments du passé. Dans cette nouvelle relation, la situation ancienne est répétée et actualisée. Projection: l'opération mentale par laquelle une personne attribue à quelqu'un d'autre ses propres sentiments, dans le but de se sortir d'une situation émotionnelle vécue comme intolérable par elle. La personne n'a pas conscience d'appliquer ce mécanisme, justement car elle n'accepte pas les sentiments, ou sensations,  Régression: le processus par lequel, dans certaines circonstances (situations conflictuelles ou anxiogènes), le comportement habituel fait place à un comportement qui est caractéristique d'un stade de développement antérieur. Il correspond à un répertoire d'activités acquises dans le passé de l'individu, et remplacées progressivement par des activités plus adaptées.  Sublimation: la sublimation est un processus complexe par lequel la pulsion dévie de son but sexuel immédiat pour se mettre à la disposition d'activités culturelles, sportives socialement valorisées.  Refoulement: repousser nos propres désirs, nos pulsions, nos envies qui ne peuvent devenir conscients parce qu’ils sont inavouables, trop pénibles ou même répréhensibles pour l’individu ou pour la société. Ils vont rester en nous d’une façon inconsciente. C’est le blocage inconscient des émotions, des impulsions, des souvenirs et des pensées désagréables.  Les rêves sont une façon de jeter un coup d'œil dans l’inconscient. Les sentiments refoulés pouvant apparaître dans les peurs, les angoisses et les désirs que nous éprouvons dans ces rêves. Autre exemple dont les pensées et les sentiments refoulés peuvent se faire connaître: les lapsus. Ces glissades de la langue sont très révélatrices, montrant ce que nous pensons ou ressentons à propos de quelque chose située à un niveau inconscient. Les phobies peuvent elles-aussi, parfois, être un exemple de la façon dont une mémoire refoulée peut continuer à exercer une influence sur le comportement.  DÉCOMPENSATION La décompensation psychique correspond à la phase de rupture de l'équilibre psychologique d'une personne. La décompensation peut être de type psychotique, maniaque, anxieuse, dépressive, alcoolique…. C’est une rupture brutale avec le réel. Les symptômes physiques et psychiques sont nombreux (sudations, douleurs thoraciques, arythmies cardiaques, insomnies, addictions, anxiété généralisée, crises d'angoisse, bouffées délirantes, phobies, TOC, dépression…)  Les grandes étapes du psychisme. NAISSANCE ADOLESCENCE 4° mois 6° mois 3,5 ans 5 ans 8ans Puberté -------------------- 30 ans Conscience. Différenciation Réminiscence de l'Oedipe.. sexuelle. Ouverture au monde: le père. Inconscient individuel. Odeur du père (Molécules) présente dans le liquide amniotique). Conscience Moi Personnal ité Interdits Principe de Surm réalité Obligatio ns oi incons Plaisirs immédiats cient ÇA Complexe Fond instinctogène Pulsions de vie et de conservation  Conflit ÇA SURMOI « Je veux faire ça tout de suite , « Ce n’est pas bien de faire ça. » ici et maintenant. » Fort: personnalité saine. MOI Absence de surmoi: sociopathe. « On va trouver un compromis. » Absence de ça: névroses.  PRINCIPE DE RÉALITÉ Toute-puissance Frustration (impuissance) Principe de plaisir Blessures, valorisations Je ne peux pas avoir tout, immédiatement et ici. Je dois reporter mon plaisir. La limite entre éros/thanatos est donc en fonction de notre histoire.  Nécessité Envie DÉSIR Principe de réalité Plaisir Jouissance  Fait Adaptation appropriée curio hum sité Moi our colè empat re hie peu rais amo r on ur Instances actives ? à disposition du moi ? ? Instances inactives refoulées dans le ça  Etats psychotiques Border line Etats névrotiques Border line Pe rv er s na rc iss iq Tendances ue névrotiques LES VOIES DES PULSIONS Vécu Sublimation Conscience Surmoi Inconscient individuel Inconscient Refoulement collectif Fond instinctogène DES PEINTRES LES PLUS NÉVROSÉS DE L'HISTOIRE,  VINCENT VAN GOGH Tout au long de son existence, il est pris de crises de démence. Il mène une existence ponctuée d’angoisses et d’allers-retours en hôpital psychiatrique. Lorsqu’il s’installe avec Paul Gauguin dans un atelier, les deux se disputent violemment et selon certaines versions, le peintre tourmenté se coupe lui-même l’oreille et l’offre ensuite à une jeune employée du bordel voisin.  GUSTAVE COURBET, "LE DÉSESPÉRÉ" C’est le nom de cet autoportrait du peintre. Bien qu’il ne soit pas connu pour ses névroses, l’artiste est un homme tourmenté. Il le dit lui-même dans une lettre à son ami Alfred Bruyas : « avec ce masque riant que vous me connaissez, je cache à l’intérieur le chagrin, l’amertume, et une tristesse qui s’attache au cœur comme un vampire ».  JACKSON POLLOCK L’existence de cet artiste est rythmée par les différents épisodes de ce qui fut sa longue lutte contre l’alcoolisme. Il montre des signes de dépendance dès son plus jeune âge à 15 ans. C’est un jeune homme timide et très mal à l’aise en société. Il meurt dans un accident de volant, ivre.  JEAN-MICHEL BASQUIAT Tout comme Janis Joplin, Jim Morrison, Kurt Cobain et Amy Whinehouse, l’artiste est mort à 27 ans d’une overdose de cocaïne et d’héroïne en 1987. Le jeune homme sensible est très affecté par la mort d'Andy Warhol qu’il affectionnait et avec lequel il collaborait énormément, meurt 10 jours après le décès d’Andy.  LE CAVARAGE Il est poursuivi à Rome pour bagarres, diffamation, agression et possessions d’armes. Quand on sait qu’il y vit car il a fui milan où il est accusé de meurtre. Plus tard, il agresse un rival amoureux et le blesse sévèrement. Plus les années passent et plus ses œuvres sont sombres. Souvent, apparaissent des hommes décapités, ce sont des autoportraits.  AMEDEO MODIGLIANI Haschisch, cocaïne et beaucoup d’alcool, le peintre mène une vie de bohème, mais surtout d’excès. Souvent, il est retrouvé gisant dans la rue à peine conscient. Bercé par ses obsessions et décède prématurément à 36 ans. Sa compagne jeanne, enceinte de 9 mois, dévastée, se défenestre.  BERNARD BUFFET Sa mère ressent des maux de tête de plus en plus persistants et deux mois plus tard elle décède sans que son fils, buffet, ne s’y attende. Cet épisode le marque énormément. Son travail est empreint de cette mélancolie et de la tristesse qui le suivent tout du long de son existence. Il finit par se suicider à l’âge de 71 ans.  ANDY WARHOL Victime d’une tentative d’assassinat en 1968 ce qui ne contribue pas à atténuer ses angoisses. C’est un homme anxieux qui amasse des montagnes d’objets dont il ne parvient à se défaire.  GEORGIA O'KEFFE L’artiste se fait interner au Doctors Hospital de Manhattan car elle souffrait de dépression et d’anxiété.  NICOLAS DE STAËL Le peintre tourmenté et très amoureux d’une femme qu’il ne peut atteindre (elle est mariée) avale des barbituriques et saute par la fenêtre du 4ème étage à 41 ans. MERCI DE VOTRE ATTENTION