Physiologie & Classification (Consonnes) LNG 1400A 11 Sept. 2024 PDF

LNG 1400A Mercredi PHYSIOLOGIE &CLASSIFICATION (CONSONNES) 11 SEPT. 2024 Physiologie 5 Phonétique physiologique La physiologie étant un domaine à part entière, la phonétique physiologique emprunte spécifiquement ce qui est utile à l’étude de la parol...

LNG 1400A Mercredi PHYSIOLOGIE &CLASSIFICATION (CONSONNES) 11 SEPT. 2024 Physiologie 5 Phonétique physiologique La physiologie étant un domaine à part entière, la phonétique physiologique emprunte spécifiquement ce qui est utile à l’étude de la parole humaine. Par rapport à l’anatomie, la physiologie étudie non seulement la forme mais aussi la fonction ou les différentes fonctions des parties du corps humain. Aucun organe n’est véritablement dédié de manière unique à la production de la parole. La plupart des organes concernés ont une fonction plus large, voire plus importante. Une exception potentielle est le larynx, dont le rôle le plus important semble être réservé à la parole. Dans cette présentation, nous examinerons deux sous-systèmes de l’appareil phonatoire : les appareils respiratoire et digestif. En outre, nous modéliserons la parole comme l’amalgame de trois composants, à savoir : le pouvoir, le filtre et la source, dans cet ordre. 6 Appareil respiratoire La principale fonction de l’appareil respiratoire est la respiration qui, à un niveau plus élémentaire, fournit de l’oxygène au sang par le biais d’échanges chimiques entre celui-ci et l’air. Dans le cadre de la parole, il fournit la principale source de flux d’air nécessaire à la réalisation % de la plupart des sons. C’est donc l’élément « pouvoir » de notre modèle. Les organes concernés sont les suivants : ◦ Fosses nasales ◦ Larynx ◦ Trachée ◦ Poumons ◦ Cage thoracique ◦ Diaphragme 7 Appareil respiratoire Les organes les plus pertinents sont entourés d’une boîte. La cage thoracique est composée de tous les muscles intercostaux et des côtes autour des poumons. Source: https://www.annabac.com/ 8 Respirez profondément… La respiration se fait évidemment par cycles d’inspiration et d’expiration. (Illustration : https://www.youtube.com/watch?v=aFw7MTRucoM) Lorsque vous inspirez, le diaphragme, un muscle situé juste sous les poumons, s’abaisse comme un piston, ce qui entraîne une élévation de la cage thoracique et, par conséquent, une expansion des poumons. La pression de l’air est inversement proportionnelle à la surface, ce qui signifie en pratique que si la quantité d’air dans les poumons reste la même, l’espace supplémentaire entraînera une baisse de la pression à l’intérieur des poumons, par rapport à ce qu’elle était auparavant et à la pression de l’air ambiant à l’extérieur des poumons (auxquels les poumons sont reliés par la bouche et la gorge). Une loi de la nature veut que la pression de volumes de gaz reliés entre eux s’égalise ; essentiellement, un gaz donné doit avoir une concentration spécifique et constante de molécules. Comme les gaz se déplacent des zones de haute pression vers les zones de basse pression, cela signifie que l’air s’écoule naturellement dans vos poumons lorsque ceux-ci sont dilatés. Vous pouvez faire l’expérience en obturant vos voies respiratoires, puis en gonflant vos poumons (Pour fermer les voies respiratoires nasales, imaginez que vous dites « ahh » en gardant la bouche fermée. Vous remarquerez peut-être qu’un muscle situé à l’arrière de votre gorge se soulève). Une fois que vous avez ouvert le passage vers votre nez, l’air doit entrer rapidement. L’inverse se produit lorsque vous expirez. Le diaphragme se soulève, entraînant la contraction de la cage thoracique et le rétrécissement des poumons. Cet environnement à haute pression signifie que l’air dans vos poumons (maintenant dépourvu d’oxygène) s’échappe de lui-même. L’air « égressif » (c’est-à-dire l’air qui sort des poumons) est à l’origine de presque tous les sons de la parole impliquant une source pulmonaire, avec quelques exceptions intéressantes, comme : https://www.youtube.com/watch?v=URgdIAz4QNg 9 Appareil digestif L’appareil digestif a pour fonction principale l’hydratation et l’alimentation ; nous ne nous intéressons qu’à sa partie supérieure, à savoir la bouche jusqu’à la gorge. Dans la parole, nous utilisons différents organes pour transformer l’air de diverses manières. Il peut s’agir d’un organe seul ou d’un organe interagissant avec un autre organe. En outre, comme nous le verrons la semaine prochaine, les différentes cavités de cette zone générale servent également de résonateurs, qui amplifient essentiellement des parties spécifiques du son. Ainsi, cet appareil joue le rôle de filtre dans notre modèle. Les organes concernés, que nous regarderons en plus de détail plus tard aujourd’hui, sont les suivants : ◦ Lèvres ◦ Bouche (= cavité/canal buccal/e) ◦ Voile du palais (= palais mou, vélum) ◦ Langue (en plusieurs zones) ◦ Dents 10 Appareil digestif Munot & Nève, p. 86 Regardons aussi le site de Seeing Speech 11 Larynx Le larynx, boîte constituée de divers morceaux ou paires de cartilages contenant les cordes vocales, se trouve entre ces deux systèmes. Il joue un rôle dans la régulation du flux d’air et, dans une moindre mesure, une fonction de sécurité en empêchant les aliments et les liquides de pénétrer dans la trachée. Dans le cas de la parole, il fournit le signal sonore que nous associons largement à la notion de « voix ». Dans notre modèle, il s’agit de la source, située entre le pouvoir et le filtre. 12 Autour du larynx Juste au-dessus du larynx, on trouve la séparation entre la trachée et l'œsophage, et l’épiglotte est suspendue au- dessus, à la racine de la langue, dans un espace appelé le pharynx. L’épiglotte est comme un clapet qui s’abaisse automatiquement lors de la déglutition pour recouvrir la trachée. Elle constitue ainsi la principale protection de l'appareil respiratoire contre les aliments et les liquides. Le pharynx est l’espace situé derrière la racine de la langue et sert (comme nous le verrons la semaine prochaine) de résonateur acoustique. Comme nous le verrons plus tard, le pharynx et l’épiglotte peuvent être utilisés pour articuler les consonnes. 13 Composantes du larynx En ce qui concerne le larynx proprement dit, trois pièces ou paires de cartilages principaux nous intéressent, comme le montre la figure ci-dessous, avec leurs fonctions. (Pour information, vous n’aurez pas à mémoriser leurs noms). Essentiellement, le cartilage cricoïde est la base des cordes vocales, qui sont elles-mêmes attachées aux cartilages aryténoïdes. (Ce sont donc leurs mouvements qui sont les plus importants dans la parole). Le cartilage thyroïde protège tout le reste et contribue à la qualité individuelle de la voix, grâce à la façon dont le son vibre à travers lui. Le larynx est également recouvert de ligaments et de muscles qui aident à le soulever et à l’abaisser. L’arrière L’avant 14 Phonation Cet appareil crée le son en faisant vibrer rapidement les cordes vocales, ce qui ouvre et ferme l’espace qui les sépare (appelé la glotte). Si nous simplifions un instant en imaginant ce mouvement comme un simple état de marche et d’arrêt, chaque fois que les cordes vocales entrent en contact, un petit bruit se produit car l’air entre elles est perturbé. (C’est la même chose que si je frappais la table avec un doigt, etc.) Ce bruit est incroyablement bref et essentiellement imperceptible en soi, mais lorsqu’il est répété assez rapidement, la perception humaine n’est pas en mesure de déchiffrer les cycles, et nous obtenons l’illusion d’un signal constant. Ce phénomène s’appelle la phonation. Nous pouvons synthétiser cela, même de manière très brute, si je m’enregistre en train de claquer des doigts et que je mets le son en boucle – disons 0,013 seconde autour de la partie la plus audible. Nous pouvons ensuite le mettre en boucle plusieurs centaines de fois et l’écouter. Nous pouvons même l’exporter et remplacer la pitch (hauteur) dans Praat pour obtenir ce qui suit... 15 Positions de la glotte La glotte a plusieurs états naturels. Elle est maintenue ouverte pendant la respiration et la taille de l’espace peut être manipulée en fonction des besoins en L’avant oxygène d’un individu, par exemple. Lors du chuchotement, seul un petit espace est laissé ouvert. L’arrière Puis, comme nous le verrons sur la diapositive ↑ ↑ suivante, lorsque les cordes vocales sont prêtes à vibrer, la glotte est fermée (c’est-à- l'air lair Ventre sort dire que les cordes vocales sont placées l’une à côté de l’autre). 16 Positions de la glotte Bien sûr, les mouvements des cordes vocales ne sont pas aussi simples que ce qui a été suggéré précédemment. Bien qu'elles soient attachées à l’avant et s’ouvrent par l’arrière, la phonation n’est pas un mouvement rigide de tranchage qui crée un espace uniforme et symétrique. Les cordes vocales vibrent comme un rideau ou une vague, et les différents pics interagissent les uns avec les autres tout au long de l’espace. Il s’agit toujours d’une simplification, que nous développerons davantage la semaine prochaine. Pour l’instant, il suffit de savoir qu’il s’agit d’un mouvement complexe qui produit un son tout aussi complexe ! L’avant L’arrière S 17 Classement de consonnes 21 Définitions préliminaires Les notions des consonnes et des voyelles sont, comme plusieurs autres en linguistique (ex. mot, syllabe, etc.), faciles de définir de façon informelle mais plus dures de capturer formellement. Pourquoi ? Ce n’est pas que les voyelles au « centre » d’une syllabe : ◦ en anglais : butter, table, mountain ◦ en mandarin : [s̪z̩] ‘penser’, [ṣʐ̩] ‘enseignant.e’ ◦ en nuxalk (bella coola) Le groupe des consonnes est loin d’être homogène : Pensons aux consonnes comme exemples... Pour plus d’informations sur la langue et la nation nuxalk : https://nuxalknation.ca/ 22 Consonnes vs. voyelles Une caractéristique plus technique des voyelles est leur manque d’obstruction et une plus faible constriction (en comparaison avec les consonnes) dans la cavité buccale, et les consonnes se définissent négativement (= des ‘pas voyelles’). Les semi-voyelles (également appelées les glissantes) forment une classe à part : ◦ Chacune est presqu’identique à une certaine voyelle correspondante (ex. [j] et [i]) ◦ L’articulation des semi-voyelles est souvent plus tendue que celle des voyelles ◦ Les semi-voyelles sont non-syllabiques Explorons le Real Time MRI IPA chart 23 Description des consonnes Par rapport à la modification : ◦ Où : lieu / point d’articulation ◦ Comment : mode d’articulation Articulateurs passifs (souvent le plafond de la bouche) & actifs (souvent les zones de la langue) D’autres moyens possibles pour décrire les sons (p. ex. structure acoustique) mais moins importants dans la transcription Combinaisons de lieu & de mode : ◦ Possibles & attestées (tableau API typique) ◦ Possibles mais inattestées ◦ Impossibles (raisons mécaniques) 24 Terminologies Articulatoire : articulateurs actif & passif, p. ex. prédorsoalvéolaire (lieu de /s, z/) = ◦ Actif : langue – prédorsal (entre la pointe & le milieu du dos) ◦ Passif : alvéoles Transcription API : simplification à l’articulateur passif, distinctions perdues faites avec des diacritiques 25 Points articulatoires ↑LAFOND BOUCHE Plafond Bache &LFOND Bouche PLAFOND BOUCHE PLAFOND BECE LANGUE PHARNX LEVRES LANGUZ LANGUZ 26 Glossaire articulatoire Actif Passif Lèvres (inf. A/ sup. P) labial Langue (A) Actif ◦ Pointe apical (cf. coronal) ◦ Dos dorsal (pré-, [médio-], post-) ◦ Racine radical Plafond de la bouche (P) :Passif ◦ Dents supérieures dental ◦ Alvéoles alvéolaire ◦ Palais dur palatal (pré-, [médio-], post-) ◦ Palais mou (voile) vélaire ◦ Uvule uvulaire Pharynx (A/P) Actif/Passif pharyngal 27 Catégories articulatoires maj. Bilabial 2 lèvres ensemble Poux Labiodental Lèvre inférieure & incisives supérieures Far Apicodental Pointe de la langue & incisives sup. Tart Apicoalvéolaire Pointe de la langue & alvéoles Too Canglais Prédorsoalvéolaire Dos (antérieur) & alvéoles Sans Apicoprépalatal Pointe & palais dur (antérieur) Chaux Dorsopalatal Dos & palais dur A Beau Dorsovélaire Dos & palais mou Cer Post-dorsouvulaire Dos (postérieur) & uvule Roux 28 Catégories articulatoires min. Dorsopalatal labialisé Dos de la langue & palais dur, lèvres arrondies Huit Dorsovélaire labialisé Dos de la langue & palais mou, lèvres arrondies Qui Laryngal Glotte (contact ou resserrement) Homard ------------------------------- Pharyngal Pharynx (resserrement) Épiglottal Épiglotte contre la paroi pharyngale 30 Il faut pouvoir reconnaître les termes articulatoires, pas les reproduire Astuce : découper le terme en articulateurs passif & actif ; essayer de faire un son à cet endroit Chevauchement et simplification dans les points d’articulation de l’API Quant aux symboles API, il faut pouvoir… ◦ Fournir le symbole ou la description d’un son avec un tableau devant vous ◦ Fournir le symbole ou la description d’un son du français sans tableau 32 API Système universel & biunivoque (1 son = 1 lettre, et vice-versa) Créé vers la fin du 19e siècle par un groupe de professeurs de langue parisiens L’un de plusieurs systèmes inventés (ex. l’alphabet phonétique américaniste), le plus commun utilisé aujourd’hui Révisé plusieurs fois depuis sa création (ajouts et suppressions), par exemple… ◦ [ʙ] (trille bilabiale) ajouté en 1986 ◦ [ƥ], etc. (implosive bilabiale non-voisée) retiré en 1993 33 Catégories majeures, I Consonnes pulmonaires : produites avec l’air en même temps qu’il sort des poumons Consonnes non-pulmonaires : ◦ Glotte (mécanisme glottique) : glotte fermée avant la production, capturant une colonne d’air ambiant dans la bouche, et on superpose une configuration buccale (= lieu d’articulation) et… ◦ Une élévation de la glotte  les éjectives (comparez [k] et [k’] https://sail.usc.edu/span/rtmri_ipa/je_2015.html) ◦ Un abaissement de la glotte  les implosives ([g] vs [ɠ]) ◦ Voile (mécanisme vélaire) : La racine de la langue scelle l’air dans la bouche et crée un vide. Le recul et l’abaissement de la langue fait entrer l’air  les clics (regardons [!]) ◦ D’autres mécanismes sont possibles mais non-utilisés pour des fins linguistiques : ◦ Buccal : l’air coincé dans les joues (Donald Duck) ◦ Gastrique : l’air provenant de l’estomac (les rots) 35 Catégories majeures, II Voyelles Autres symboles : consonnes sans classement typique Diacritiques : modifications (souvent) mineures Suprasegmentaux : stress, longueur, etc. Accents (ton) 36 Tableau API (consonnes pulmonaires) Axe horizontal : lieu d’articulation Axe vertical : mode d’articulation Paires non-voisées-voisées chez les plosives et les fricatives; les restants = sonores (sauf indication contraire avec un diacritique) Description : mode – lieu – voix (si pertinente), p. ex. [m] = (plosive) nasale bilabiale (voisée) ; [p] = plosive (orale) bilabiale non-voisée ◦ Chez les consonnes, « une nasale » implique « plosive », voisement supposé sauf indication contraire ◦ « Une plosive » implique « orale » si sous-spécifiée ◦ Nous essaierons d'être explicites dans les évaluations quant aux catégories dont nous parlons. Si vous n’êtes pas sûr.e.s, demandez-nous. 37  Coronales boreal toit danse bec paix algue mitaine Cabane gr rang alphabet ville sourcil maison chj payer laine 38 Consonnes du français, I 39 Consonnes du Français, II or hi Les semi-voyelles [w] (approximante labio-vélaire) et [ɥ] (approximante labio-palatale) manque en raison de leur double articulation Lien graphies sons ? Un peu compliqué… (voir les tableaux en bleu) http://research.jyu.fi/phonfr/23.html 40 Lieux principaux Bilabial Labiodental ‘Coronal’ : regroupement de dental, alvéolaire et postalvéolaire (= prépalatal) Rétroflexe : langue bouclée & dirigée vers l’arrière (contact entre dessous de la langue & art. passif) Palatal Vélaire Uvulaire Pharyngal Glottal (NB : Les consonnes labialisées se trouvent ailleurs.) 41 Consonnes non-fricatives coronales Un seul symbole de base pour chacun (vs. les fricatives) Aspects ‘secondaires’ compris selon le contexte ou indiqués à l’aide d’un diacritique : apical ou prédorsal (lame) ? Contre les dents ou les alvéoles ? Pour simplifier les choses, on ne s’occupera pas ces distinctions. /t, d, n, l/ etc. peuvent être classées comme dental ou alvéolaire sera acceptée – même en parlant du français (où ces sons sont techniquement dentaux: [t̪], etc.) 42 Modes d’articulation, I Occlusive (plosive) : blocage d’air momentané mais complet dans la cavité buccale ◦ Si ‘plosive nasale’, comprend un passage ouvert par les fosses nasales (abaissement du voile) ◦ Si ‘plosive (orale)’, ce passage est fermé Trois phases d’une occlusive : ◦ Mise en place des organes, ◦ Tension & augmentation de pression intra-orale*, ◦ Relâchement & bruit d’explosion Fricative : rétrécissement du passage de l’air produit par un rapprochement de l’articulateur actif  de la friction * Si la plosive est voisée, les vibrations glottales ont lieu au cours de cette phase – sinon, la glotte est fermée 43 Modes d’articulation, II Roulée/trillée (= vibrante) : plusieurs occlusions rapides, articulateur actif contre un point d’articulation, action passive Battue (tap/flap): rencontre entre deux articulateurs (comme pour une occlusive), mais sans augmentation de pression, action délibérée Spirante (= approximante) : flux d’air central borné par la langue, comprend les semi-voyelles, /l/ et le ‘r’ anglais Latérale : milieu du canal buccal bloqué par la langue, passage d’air par les côtés (compris tout seul comme ‘spirante latérale’ – mais il existe des fricatives latérales aussi) 44 Distinctions supplémentaires Son pulmonaire (air égressif) ou non-pulmonaire (rare – implosive, clics, éjectifs) Voisé (sonore) ou non-voisé (sourd) : avec ou sans vibration des cordes vocales Affriquée : ◦ Combinaison d’une plosive & une fricative, explosion remplacée par de la friction ◦ Nécessairement homorganiques (même lieu d’articulation) ◦ Pas une séquence de deux consonnes (1 seul mouvement, perçues comme 1 seul segment) 45 Distinctions supplémentaires Parmi les “autres symboles”, seuls ceux qui sont encerclés nous sont d’intérêt 46 Exercice Décrivez (de manière simplifiée) la consonne soulignée de chaque mot. Ensuite, donnez le symbole API correspondant. affaire fricative labiodentale non-voisée ; [f] ultime spirante latérale alvéolaire/dent. (v.) ; [l] ailleurs spirante palatale (v.) ; [j] catastrophe plosive (orale) vélaire non-voisée ; [k] montagne (plosive) nasale palatale (v.) ; [ɲ] des petits amis fricative alvéolaire voisée ; [z] résonateur fricative uvulaire voisée ; [ʁ] OU trillée uvulaire (v.) ; [ʀ] 51