Sous-cultures canadiennes PDF
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Université de Saint-Boniface
Dr. Mamadou Ka
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Cette présentation détaille les différentes perspectives sur la notion de culture, en se focalisant sur les définitions de la culture, ses aspects historique et psychologique. Elle examine également ses différents traits, en accord avec les auteurs de plusieurs écoles de pensées.
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Sous-cultures canadiennes Dr. Mamadou Ka Qu’est-ce que la culture ? Introduction Il existe plus d’une centaine de définitions, nous disent certains auteurs Ces définitions ont été catégorisées sous plusieurs angles de définitions : descriptive, l'historique, le normatif, le psy...
Sous-cultures canadiennes Dr. Mamadou Ka Qu’est-ce que la culture ? Introduction Il existe plus d’une centaine de définitions, nous disent certains auteurs Ces définitions ont été catégorisées sous plusieurs angles de définitions : descriptive, l'historique, le normatif, le psychologique… Introduction Les définitions descriptives nous donne une description générale en insistant sur l’énumération du contenu ; La culture est décrite comme un ensemble complexe composé de : connaissances, croyance, arts, lois, morales, coutumes et de toutes autres capacités et habitudes acquises par l’individu en tant que membre de la société (Tylor 1871) Introduction Le principal défaut de ces définitions est qu'elles ne peuvent pas répertorier tous les aspects inhérents à la culture. Autrement dit, ces définitions ne prennent pas en ligne de compte tous les éléments fondamentaux de la culture (Kroeber et Kluck:hohn, 1952). Introduction Les définitions historiques mettent l’accent sur l'héritage social et la tradition. Donc, par la culture, les anthropologues parlent de la manière de vivre des gens, l’héritage social que l’individu acquiert de son groupe. (Kluckhohn, 1949) Introduction La perspective psychologique voit la culture 1) comme un cadre de référence pour résoudre les problèmes, 2) comme un apprentissage, 3) comme une habitude et 4) d'un point de vue purement psychologique. Donc la définition psychologique présuppose que tout être humain est unique, et ne peut être réduit à la culture de son groupe. Définitions Définitions de la culture : Un peu d’histoire La notion de culture doit beaucoup à l'anthropologie anglaise et plus exactement à l’auteur E.B. Tylor qui a publié Primitive Culture en 1871. Tylor a composé la notion de culture employée comme synonyme de civilisation. Définitions de la culture Tylor a défini la culture comme suite : «La culture ou la civilisation, entendue dans son sens ethnographique étendu, est : cet ensemble complexe qui comprend les connaissances, les croyances, l'art, le droit, la morale, les coutumes, et toutes les autres aptitudes et habitudes qu'acquiert l'homme en tant que membre d'une société». Définitions de la culture La definition de Tylor est une description qui présente un ensemble de faits qui peuvent être directement observés en un moment donné du temps. Définitions de la culture La culture est « un ensemble lié de manières de penser, de sentir et d'agir plus ou moins formalisées qui, étant apprises et partagées par une pluralité de personnes, servent, d'une manière à la fois objective et symbolique, à constituer ces personnes en une collectivité particulière et distincte». (Rocher, 1992) Cette définition permet de souligner les caractéristiques principales de la culture. (anthropologiques et sociologiques). Définitions de la culture L'anthropologue américain Edward Hall (1971) définit la culture comme un système de communication. La culture, c’est l’ensemble des pratiques d’une société résultant des multiples processus de communication. Cette définition a été développée à partir de travaux réalisés sur les relations entre les Indiens Hopis et Navajos et leurs environnements institutionnels et culturels dans les années 1930. 13 Définitions de la culture Il divise la communication en deux parties : les mots (verbal) et le comportement (non-verbal) (Hall, 1984). Pour décoder les messages exprimés par ces deux formes de communication, il propose trois dimensions "cachées" : le contexte, le temps et l'espace. 14 Définitions de la culture La culture: une programmation mentale Pour Geert Hofstede (1980) la culture est une sorte de programmation mentale de l'ensemble des façons de penser, de réagir ou d'agir qu'intériorise un individu par l'apprentissage continu et le plus souvent inconscient. La culture comme un «logiciel de l'esprit » qui nous guide dans nos interactions quotidiennes. 15 Définitions de la culture À partir d'une recherche quantitative sur les valeurs personnelles en lien avec le contexte du travail, et il prend comme échantillons les personnels des nombreuses filiales IBM dans le monde, Il élabore un modèle d'analyse construit à partir de plusieurs dimensions à portée universelle. 16 Quelques caractéristiques de la culture Quelques caractéristiques de la culture 1) La culture est action La culture incluent les connaissances, les idées, la pensée, La culture s'adresse à toute activité humaine, qu'elle soit cognitive, affective La culture est action; elle est d'abord et avant tout vécue par des personnes. Quelques caractéristiques de la culture 2) la culture est formalisée En second lieu, ces manières de penser, de sentir et d'agir peuvent être « plus ou moins formalisées » ; Elles sont formalisées dans un code de lois, dans des formules rituelles, des cérémonies, un protocole, une théologie… Quelques caractéristiques de la culture 3) C’est une affaire de groupe Ces manières de penser, de sentir et d'agir sont partagées par une pluralité de personnes Quelques caractéristiques de la culture 4) La culture est apprise Un quatrième caractère de la culture concerne son mode d'acquisition ou de transmission. Rien de culturel n'est hérité biologiquement ou génétiquement, rien de la culture n'est inscrit à la naissance dans l'organisme biologique. Quelques caractéristiques de la culture L'acquisition de la culture résulte de divers modes et mécanismes de l'apprentissage Mais, les traits culturels ne sont pas partagés par une pluralité de personnes de la même façon que peuvent l'être des traits physiques. Quelques caractéristiques de la culture Donc les traits physiques sont le fruit de l'hérédité, tandis que les premiers sont un héritage que chaque personne doit apprendre Quelques caractéristiques de la culture Aspects objectif et symbolique de la culture Ces normes et valeurs culturelles, apprises et partagées peuvent permettre de reconnaître et de distinguer des autres collectivités. Quelques caractéristiques de la culture Les manières de penser, de sentir et d'agir établissent entre-elles des liens que chacun ressent comme bien réels; Exemple des symboles de communication qui rendent possible la communication : le cas du langage est particulièrement clair; Quelques caractéristiques de la culture 5) Le système de la culture La culture est considérée comme un système, car c’est un ensemble lié Cela veut dire que les éléments qui la composent ont des liens qui les unissent de manière cohérente. ils ne sont pas simplement juxtaposés l’un à l’autre Codes, normes, valeurs, tabous, croyances Au cœur de la culture se trouvent des Codes, normes, valeurs, tabous, croyances… Codes, normes, valeurs, tabous, croyances Le code est conventionnel, c’est un langage qui s’apprend: gestes, formules, paroles à prononcer en telles circonstances, les rites etc… Les codes sont extrêmement variables d’une culture à l’autre, et ils peuvent évoluer d’une génération à l’autre: par ex le vouvoiement etc… Codes, normes, valeurs, tabous, croyances Les codes sont si variables d’une culture à l’autre qu’ils peuvent avoir des significations opposées et causer des malentendus. C’est la première cause de « choc » entre les cultures. Un geste…et différents sens Codes, normes, valeurs, tabous, croyances Américain = OK Américain SL sourd et muet = O Russie = zéro Méridional (sud) = Nul Espagnol = Grossier Japonais = argent Tunisien = Menace de mort Turc = Homo Israélien = tout va bien Brésil = insulte Codes, normes, valeurs, tabous, croyances La norme est liée à la fréquence d’un comportement dans un groupe, plus un comportement est fréquent plus il est considéré comme normal. La norme est un curseur d’appartenance. Plus on s’en éloigne plus on se sent différent et exclu. Codes, normes, valeurs, tabous, croyances La norme est imposée par la majorité (par ex les droitiers) ou par les dominants (par ex une classe sociale ou un leader). Elle est implicite; ce n’est pas une règle mais une frontière invisible qu’on n’ose pas franchir; on la découvre par tâtonnement. Codes, normes, valeurs, tabous, croyances Chaque fois qu’on sort de la norme on subit la réprobation du groupe et on intègre ainsi les « limites » à ne pas dépasser. La société tient un discours moralisateur sur les normes et pose un jugement de valeur. Codes, normes, valeurs, tabous, croyances Le tabou est un interdit social dont la transgression se paye du rejet social et de la honte. La valeur est un ensemble de références morales et esthétiques d’une société donnée à un moment donné de son histoire. Le respect, l’indépendance…… Codes, normes, valeurs, tabous, croyances Les individus qui partagent la même culture sont dans une situation confortable car ils partagent aussi les mêmes tabous. ils vont tout faire pour éviter de se faire honte mutuellement, ils se sentent ainsi en sécurité. Codes, normes, valeurs, tabous, croyances Les croyances sont des rationalisations qui donnent une légitimité aux normes et aux tabous. Par ex : la croyance que dans une société où on arrive en retard aux rendez-vous, plus rien ne peut fonctionner. C’est la chaos. Cette croyance appuie la valeur de la ponctualité. Etre à l’heure, c’est BIEN, être en retard c’est MAL. Codes, normes, valeurs, tabous, croyances La croyance de base des cultures c’est que le non-respect des normes de son groupe plonge dans le chaos. Cette croyance permet à la culture de se maintenir et de ne pas être remise en question. C’est un système de défense. Définitions En définitive La culture comprend tout ce qui se trouve sur une liste de sujets, ou Catégories: telles que l'organisation sociale, la religion ou l'économie Historique: la culture est un héritage social, ou tradition, qui est transmis aux générations futures Comportementale: la culture est partagée, un comportement humain appris, un mode de vie le mode de vie total d'un peuple Normative: la culture est un idéal, des valeurs ou des règles pour vivre une manière de penser, ressentir et croire Fonctionnel: la culture est la façon dont les humains résolvent les problèmes d'adaptation l'environnement ou vivre ensemble Définitions Mentale: La culture est un ensemble d'idées ou d'habitudes apprises, qui inhibent les impulsions et distinguer les gens des animaux Structurel: La culture se compose d'idées modelées et interdépendantes, symboles ou comportements Symbolique: la culture est basée sur des significations attribuées arbitrairement partagées par une société Sous-cultures canadiennes 1 Dr Mamadou Ka Identité culturelle du Canada ? 2 Identité culturelle du Canada ?: 3 La nation canadienne ????? Peut-on parler de nation canadienne Qu’est-ce qu’une la nation Identité culturelle du Canada ?: 4 La nation canadienne ????? McClure définit la nation comme: «L’expérience subjective que partagent les membres d’un groupe où dominent des facteurs objectifs comme une histoire commune, une langue commune, un territoire commun, des croyances religieuses communes» 5 Identité culturelle du Canada ?: La nation canadienne ????? Peut-être que …….. La nation existe lorsque ses membres en reconnaissent eux-mêmes l’existence et expriment envers elle un attachement commun. 6 Identité culturelle du Canada Qu’est-ce que l’identité canadienne alors? Elle combine la mémoire historique et les influences culturelles contemporaines. 7 Identité culturelle du Canada Quelles sont les forces qui modèlent et remodèlent l’identité canadienne et des canadiens: – la mémoire historique – l’immigration -le bilinguisme – le développement culturel et économique – la mondialisation - La protection du fait français, le moteur identitaire pour les minorités francophones -……………. 8 Identité culturelle du Canada Par exemple, l’immigration fait partie de l’histoire canadienne dans une grande mesure, jusqu’au point où l’identité canadienne est basée sur le multiculturalisme. 9 Identité culturelle du Canada Le Canada d’aujourd’hui est le produit de cette manière de penser ; les Canadiens sont des descendants d’immigrants 10 Identité culturelle du Canada et leur identité est partagée entre leur racines et la culture canadienne française, anglaise et celles des «nouveaux» immigrants. 11 Identité culturelle du Canada Cette identité partagée est vécue différemment selon les individus et dans les divers aspects de leurs vies. Par exemple, on peut parler l’anglais avec ses amis, le français à l’école et l’allemand à la maison. 12 Identité culturelle du Canada Dans cet exemple, toutes ces trois cultures existent à différents niveaux de la vie, pour former une vision du monde plus ouverte et plus complexe qui ne se lie pas à une seule culture. 13 Identité culturelle du Canada On se voit donc souvent partagés entre plusieurs identités culturelles… ils s’identifient à la fois à la culture canadienne et à leurs origines ethniques. 14 Identité culturelle du Canada Le Canada a-t-il sa propre identité nationale? Beaucoup de personnes sont nées de relations qui existent entre les différentes cultures que nous rencontrons au sein de notre société A partir de ces relations, nous construisons une nouvelle identité canadienne qui est en définitive multiculturelle. 15 Identité culturelle du Canada Chaque individu s’identifiera différemment, qu’il soit bilingue, indo-canadien, francophone ou venant de n’importe quelle autre minorité nationale. Mais finalement, peut-être que c’est cela l’identité canadienne. 16 Identité culturelle du Canada Le bilinguisme Au Canada, le bilinguisme se résume-t-il seulement à la capacité de parler ou d'écrire couramment dans 2 langues ? C’est vrai, c’est un avantage ! 17 Identité culturelle du Canada il y a beaucoup de responsabilités qui viennent, main dans la main avec cette particularité Quelques-unes de nos obligations incluent la conservation de la culture et des traditions originaires des racines langagières afin de garder l’intérêt et les histoires culturelles vivantes d’une génération à l’autre 18 Identité culturelle du Canada Le bilinguisme fait donc partie de l’identité culturelle canadienne il est nécessaire de transmettre les histoires entre les générations et dans les lieux académiques pour maintenir la signification de ces langues au Canada. 19 QU’EST-CE QUE C’EST UNE SOUS-CULTURE ? 20 sous-culture ? LA CULTURE : C’est tout ce qui fait du Canada ce qu’il est aujourd’hui…… Qu’est-ce qu’une sous-culture ? sous-cultures canadiennes 21 Cultures autochtones Francophones Anglophones … ………….. Diversité Sous-cultures immigration ethnoculturelle les communautés Les institutions. Les groupes ……………………… Culture canadienne 22 Qu’est-ce que donc les : sous-cultures canadiennes LES SOUS-CULTURES SONT TOUTES LES SOUS ENSEMBLES QUI FONT LA CULTURE CANADIENNE est-ce que le Canada a sa propre identité canadienne? 23 MERCI Le multiculturalisme au Canada 1 Dr. Mamadou Ka 2 Introduction Le Canada est connu à travers le monde pour sa complexité au niveau racial et ethnique: les autochtones, peuples fondateurs et les “immigrants”. Cette diversité n’est pas sans créer de problèmes. 3 Introduction La grande question serait de savoir si l’on peut atteindre l’unité nationale et la cohésion sociale sans nier toutes ses diversités. D’où le terme multiculturalisme qui est pratiquement un terme canadien. Mais d’abord, réfléchissons sur les fondements du multiculturalisme. Quels sont les fondements du multiculturalisme Fondements du multiculturalisme Le multiculturalisme est le résultat d’une volonté du gouvernement canadien de reconnaître la vitalité des diverses cultures minoritaires amenées par les immigrants Ces diversités façonnent l’identité canadienne, sans nuire à l’épanouissement individuel de leurs membres. Fondements du multiculturalisme Le libéralisme du gouvernement Trudeau des années 70 reste la base du multiculturalisme. Les fondements du multiculturalisme canadien Le libéralisme repose en grande partie sur deux principaux concepts : la liberté et l’égalité. De ces deux concepts généraux découlent de la notion l’autodétermination individuelle. Les fondements du multiculturalisme canadien : L’autodétermination individuelle Les libéraux affirment que l’individu doit, d’une part, choisir le mode de vie qui correspond à ses aspirations et, d’autre part, avoir la liberté de réviser ses choix pour mener ainsi une bonne vie : c’est ce qu’on appelle l’autodétermination individuelle. Tous les libéraux conçoivent aussi la nécessité d’établir un cadre sociétal sous forme de justice sociale Les fondements du multiculturalisme canadien : L’autodétermination individuelle L’égalité des individus implique une égalité des choix. Étant donné que tout se passe dans un contexte majorité / minorité, la protection des groupes minoritaires devient un principe libéral fondamental. Les fondements du multiculturalisme canadien : L’autodétermination individuelle Nous pouvons supposer que l’adhésion et la défense des groupes minoritaires aux dogmes libéraux et à la liberté, ont été les pierres d’assises de la politique multiculturelle de Trudeau. Le multiculturalisme au Canada 11 Dr. Mamadou Ka 12 Introduction Ce multiculturalisme peut s’interpréter de plusieurs manières. Multiculturalisme comme: Fait de société Politique 13 1) Le multiculturalisme comme fait de société Le multiculturalisme au Canada désigne «la présence et la survie de diverses minorités raciales et ethniques qui se définissent comme différents et tiennent à le demeurer». 14 1) Le multiculturalisme comme fait de société Démographiquement, on peut répertorier trois grands groupes: Les autochtones Les membres fondateurs (les collectivités francophones et anglophones). Les minorités raciales et ethniques n’appartenant pas aux groupes fondateurs. Multiculturalisme comme fait de société : la 15 diversité ethnoculturelle au Canada 16 introduction Le Canada : société multiculturelle Profil ethnoculturel a été façonné par les immigrants et leurs descendants. 17 Introduction Cette composition ethnique et immigrante de la population est une indication claire de la diversité culturelle du Canada. À la confédération, la population était britannique à 60% et française à 30%. Et présentement, il y a plus 450 groupes ethniques déclarés au Canada 18 introduction Les données de l'Enquête 2016 (stat can): le Canada est un pays avec une mosaïque ethnoculturelle : la population des minorités visibles les caractéristiques linguistiques et la diversité religieuse 19 Immigration et diversité En 2011, personnes nées à l'étranger : environ 7 540 830 personnes. Elle représentait 21,9% de la population totale Entre 2011 et 2016, 1 212 075 nouveaux immigrants se sont établis au Canada. 20 Immigration et diversité Au Canada, 1 personne sur 5 est née à l'étranger Projections de Statistique can, la proportion de la population canadienne née à l'étranger pourrait atteindre entre 24,5 % et 30,0 % en 2036. Immigration et diversité Les Sud-Asiatiques, les Chinois et les Noirs constituaient les trois principaux groupes de minorités visibles. Chaque groupe a une population dépassant un million de personnes 22 Immigration et diversité L'Asie, principale source d'immigrants Sud-Asiatiques était de 1 924 635; soit le quart, 25,1 % de la population des minorités visibles 1 577 060 Chinois ; représentant 20,5 % de la population des minorités visibles. 23 Immigration et diversité Environ 159 700 immigrants nés en Europe sont arrivés au Canada entre 2006 et 2011. le deuxième plus grand groupe de nouveaux c’était arrivants, représentant 13,7 % de tous les immigrants récents. 24 Immigration et diversité Avant les années 1970, les pays européens, notamment le Royaume-Uni, l'Italie, l'Allemagne et les Pays-Bas, étaient la source principale d'immigrants au Canada. Immigration et diversité Les Noirs En 2016 pour la première fois, la population noire du Canada a dépassé le million de personnes. Le troisième en importance du point de vue du nombre de personnes. En 2016, le groupe comptait 1 198 540 personnes; soit 15,6 % de la population des minorités visibles 26 Immigration et diversité Principaux pays d'origine des nouveaux immigrants Les Philippines sont au premier rang des pays de naissance des personnes qui ont immigré au Canada entre 2006 et 2011. En 2016, environ 188 805 nouveaux immigrants sont nés aux Philippines, soit 15,6 % de tous les nouveaux immigrants. 27 Immigration et diversité Suivies de l'Inde où sont nés environ 129 020 ou 10,6 % des nouveaux immigrants, et de Chine, où sont nés environ 147 190 ou 12,1 % des immigrants récents. 28 Immigration et diversité Les États-Unis, le Pakistan, le Royaume Uni, l'Iran, la Corée du Sud, la Colombie et le Mexique complètent la liste des 10 pays de naissance les plus fréquemment déclarés. 29 Immigration et diversité Pour les immigrants récents nés en Afrique, les trois principaux pays de naissance étaient l'Algérie, le Maroc et le Nigéria. 30 Immigration et diversité La Colombie, le Mexique et Haïti étaient les trois principaux pays sources de nouveaux arrivants des Antilles, de l'Amérique centrale et de l'Amérique du Sud. Les principaux pays sources d'immigrants récents d'Europe étaient le Royaume Uni, la France et la Fédération de Russie 31 Immigration et diversité La grande majorité des personnes nées à l'étranger vivent dans quatre provinces En 2061, la grande majorité (94,8 %) de la population du Canada née à l'étranger vivait dans quatre provinces : l'Ontario, la Colombie- Britannique, le Québec et l'Alberta 32 Immigration et diversité Ascendance ethnique L'origine ethnique est un autre aspect de la diversité ethnoculturelle du pays. L'origine ethnique renvoie aux origines culturelles des ancêtres des personnes. 33 Immigration et diversité Selon statistique Canada il y a environ 250 origines ethniques lors de l’enquête. En 2011, 57,9 % de la population a déclaré avoir une origine ethnique et le reste, soit 42,1 %, a déclaré avoir plusieurs origines ethniques. 34 Immigration Population : des minorités visibles Les personnes qui se définissent comme des membres d'une minorité visible forment l'un des quatre groupes désignés en vertu de la Loi sur l'équité en matière d'emploi. 35 Immigration :Une personne sur cinq appartient à une minorité visible . Les minorités visibles représentaient environ 1 personne sur 5 (19,1 %) au Canada. 36 Immigration Les Sud-Asiatiques forment le plus grand groupe de minorités visibles En 2016, Sud Asiatiques, les Chinois et les Noirs, représentaient 61,3 % de la population des minorités visibles. 37 Quelques statistiques: Recensement 2011 https://www.youtube.com/watch?v=_cLT2aktPq0 38 https://www.youtube.com/watch?v=OsDXhtllREg LE MULTICULTURALISME COMME POLITIQUE 40 Rappel Ce multiculturalisme peut s’interpréter de plusieurs manières. Multiculturalisme comme: Fait de société Politique La naissance (avant 1971) Avant 1971, toute activité politique et tous les efforts et tentatives d’édification d’une nation canadienne visaient à reconstituer une société de type britannique. Il a fallu attendre 1947, avec l’adoption de la Loi sur la citoyenneté canadienne pour assister au développement de quelques facteurs pour expliquer cette « nouvelle identité canadienne ». La naissance (avant 1971) Cependant, l’hétérogénéité culturelle n’était pas encouragée, car elle allait à l’encontre des intérêts nationaux et nuisait l’intégrité de l’identité canadienne, soulignaient les dirigeants politiques de l’époque. La naissance (avant 1971) Après la Deuxième guerre mondiale, on commence à reconnaître de + en + les vertus du multiculturalisme. (fini la polit officielle de l’assimilation). Et ce grâce à l’arrivée massive d’immigrants venus d’Europe et à la pression interne des Autochtones et des Québécois. La formation (1971 - 1981) Le Premier ministre Pierre E. Trudeau, en octobre 1971, annonçait aux députés de la Chambre des communes qu’il mettait en place le multiculturalisme comme politique gouvernementale officielle. Ce dernier a agi sur recommandation de la commission royale sur biculturalisme et le bilinguisme mise sur pied en 1963 pour analyser l’état du bilinguisme et du biculturalisme au Canada. La formation (1971 - 1981) Le rapport publié par cette commission en 1969, recommandait, entre autres, l’intégration des groupes ethniques immigrants dans la société canadienne avec tous les droits reconnus aux autres citoyens canadiens. La formation (1971 - 1981) Les principaux objectifs de la politique du multiculturalisme de 1971 étaient de : Aider les groupes culturels à conserver et à affirmer leur identité. Aider les groupes culturels à surmonter les obstacles qui entravent leur pleine participation à la société canadienne. Promouvoir des échanges fructueux entre tous les groupes culturels au Canada. Aider les immigrants à apprendre au moins l'une des deux langues officielles La formation (1971 - 1981) Mais le développement d’une politique multiculturelle reposait en partie sur des considérations de politique interne. Pour le Premier ministre, Trudeau, il s’agissait aussi de contrer la montée en force du séparatisme au Québec. Il y avait un risque de faire perdre leur base traditionnelle aux libéraux des soutiens au Québec qui était considéré comme La formation (1971 - 1981) Le Parti libéral, espérait aussi, grâce à cette politique, gagner les votes des communautés ethniques en Ontario. Le multiculturalisme a aussi servi à calmer les tensions dans l’Ouest canadien qui s’opposait au bilinguisme officiel du Canada. parce que en 1969, la Loi sur les langues officielles de 1969 a été adoptée et celle-ci définissait l’anglais et le français comme les deux langues officielles du pays. La formation (1971 - 1981) La politique du multiculturalisme permettait donc d’incorporer toutes les cultures et identités présentes au Canada sur une base égale. À sa naissance, cette politique mettait l’accent sur les enjeux culturels et linguistiques qui pouvaient faciliter l’intégration et la réussite économique des nouveaux arrivants. (selon les politiciens) La formation (1971 - 1981) Mais, avec l’arrivée de plus en plus d’immigrants venant des quatre coins du monde, les questions de racisme, de discrimination, de logement et d’emploi, etc., devenaient peu à peu les principaux défis de ces derniers. La formation (1971 - 1981) Vers la fin des années 70, la lutte contre le racisme et la discrimination devient la stratégie privilégiée pour atteindre les objectifs d’égalité et d’intégration des nouveaux arrivants dans la société canadienne. Les relations raciales entre les nouveaux arrivants et les Canadiens de souche se sont davantage complexifiées. La formation (1971 - 1981) Et au début des années 80, on a assisté à une institutionnalisation de la politique du multiculturalisme. De 1982 à aujourd’hui : institutionnalisation En 1971, les problèmes initiaux étaient linguistiques et culturels mais plus tard deviennent des problèmes de suppression de barrières de la discrimination raciale. Le gouvernement a donc développé tout un ensemble de stratégies et de programmes antiracistes pour mettre fin aux barrières. De 1982 à aujourd’hui : institutionnalisation En 1982, la notion du multiculturalisme a été enchâssée dans la Charte canadienne des droits et libertés qui stipule que : « Toute interprétation de la présente charte doit concorder avec l'objectif de promouvoir le maintien et la valorisation du patrimoine multiculturel des Canadiens » (article 27). De 1982 à aujourd’hui : institutionnalisation Cette stipulation est importante, car elle donne un outil légal à toutes les institutions judiciaires pour tenir compte de cet aspect multiculturel du Canada dans toutes leurs décisions de justice. Cet enchâssement permet aussi de montrer à tous les Canadiens, quelles que soient leurs origines, que le multiculturalisme n’est pas un accident de parcours. De 1982 à aujourd’hui : institutionnalisation Au-delà de cette reconnaissance officielle du multiculturalisme, l’article 15 (1) précise que la loi s’applique à tous, sans discrimination fondée sur la race, le sexe, l’âge, la couleur de la peau, le handicap, la religion, etc. (Charte canadienne des droits et liberté, 1982). De 1982 à aujourd’hui : institutionnalisation Au milieu des années 80, plusieurs rapports de différents comités parlementaires demandent au gouvernement d’agir davantage pour faciliter l’égalité entre tous les citoyens et d’adopter une nouvelle loi sur le multiculturalisme. C’est ainsi qu’une nouvelle politique de multiculturalisme avec des objectifs et des orientations plus précises est adoptée en juillet 1988. De 1982 à aujourd’hui : institutionnalisation Les objectifs sont : la préservation culturelle et linguistique, la réduction de la discrimination, éradication du racisme, favoriser la sensibilisation et la compréhension culturelles. De 1982 à aujourd’hui : institutionnalisation Cette législation « reconnaît le multiculturalisme comme une caractéristique fondamentale de la société canadienne, qui doit faire partie intégrante du processus de prise de décisions à l'échelon fédéral » De 1982 à aujourd’hui : institutionnalisation En 1991 un ministère du multiculturalisme et de la Citoyenneté est créé pour promouvoir et renforcer l’acceptation des principes du multiculturalisme ainsi que leur mise en pratique. 1991, la Fondation canadienne des relations raciales est mise en place à Toronto pour sensibiliser les Canadiens sur les enjeux liés à la discrimination raciale. De 1982 à aujourd’hui : institutionnalisation En 2002, le gouvernement annonce que le 27 juin est déclaré « Journée nationale du multiculturalisme ». À partir de 2008, le Ministère de la Citoyenneté et de l’immigration est responsable du portefeuille du multiculturalisme. De 1982 à aujourd’hui : institutionnalisation Un Secrétariat fédéral de lutte contre le racisme a été aussi mis en place au sein du Ministère du Patrimoine en 2020; Son rôle : lutter contre le racisme systémique et la discrimination raciale. De 1982 à aujourd’hui : institutionnalisation Malgré toutes ces bonnes volontés, le racisme systémique signe et persiste et constitue, par la même occasion, des obstacles pour la mise en place de cette société inclusive et égalitaire pour le bien de tous les Canadiens. 64 https://www.youtube.com/watch?v=_MR 2brDp4qs Merci Les mécanismes d’exclusion sociale des personnes dans la société Dr. Mamadou Ka ´ On ne peut traiter des sous-cultures ou de l’interculturalité sans parler et examiner les mécanismes d’exclusion sociale qui s’exercent contre les personnes et contre leurs descendants. ´ Généralement, les mécanismes d’exclusion sociale se présentent comme divers processus de traitement de la différence ayant pour effet de réduire ou neutraliser (volontairement ou pas) l’identité véritable ou les droits d’une personne. ´Simplifier ce qui est différent L’éthnocentrisme ´ L’ethnocentrisme est une attitude partagée par toutes les cultures qui consiste à faire de sa culture d’origine le modèle de l'humanité. ´ Cela revient à considérer les manières de vivre ou de penser, les coutumes et les croyances de la culture à laquelle on appartient comme les meilleures. Ethnocentrisme ´ Pour chaque individu, l’ethnocentrisme permet l’évaluation et l’interprétation des cultures différentes selon une échelle spécifique à sa propre culture. ´ L'ethnocentrisme peut impliquer des jugements de valeur (pcq culture des autres incompréhensibles) ´ Pcq….. les pratiques sont incompréhensibles pour soi, parce que méconnues. Ethnocentrisme ´ Une personne ethnocentrique perçoit la différence, mais veut l’ignorer car elle est persuadée que le groupe auquel il appartient détient la vérité; et est le seul interlocuteur valable. ´ Cette personne tient souvent des propos ou manifeste des comportements méprisant à l’égard de la différence, car elle persuadé que sa culture est supérieur à celle des autres Ethnocentrisme ´ Il est primordial de distinguer l’ethnocentrisme défensif de l’ethnocentrisme offensif. ´ L’ethnocentrisme défensif exprime la volonté d’un groupe de préserver sa culture d’origine, sa langue ou toute autre caractéristique de son patrimoine historique. ´ Ce type d’ethnocentrisme s’observe au sein de toutes cultures minoritaires ou majoritaires. Ethnocentrisme ´ En revanche, l’ethnocentrisme offensif, intimement lié au colonialisme, consiste pour un individu (un groupe), à considérer ses valeurs et caractéristiques comme devant être adoptées, de gré ou de force, par les autres peuples ou cultures. Le stéréotype ´ C’est une image populaire, figée et souvent caricaturale que l’on se fait d’une personne et de son appartenance à un groupe culturel. ´ Le stéréotype est ainsi un cliché ou une image simplificatrice servant à classer des personnes ou des groupes de personnes. ´ Ex : tous les Chinois sont……….. Les Africains sont ´ Il repose sur l’ethonocentrisme, va plus loin. ´Dévaloriser ce qui est différent L’appropriation culturelle ´ Condition d’existence de l’appropriation culturelle, il faut que deux principes soient intégrés à une situation donnée : ´L’usurpation culturelle ´la dévalorisation culturelle. L’appropriation culturelle ´ L’usurpation culturelle se définit comme une situation dans laquelle un groupe culturel dominant et souvent colonisateur s’approprie des éléments culturels, religieux, ethniques ou historiques importants d’un groupe opprimé à des fins publicitaires, artistiques ou commerciales L’appropriation culturelle ´ La dévalorisation culturelle peut causer un tort moral important si ce groupe opprimé voit son identité et sa culture être ridiculisées et dévalorisées sur la place publique. Les préjugés ´ le préjugé est une opinion préconçue et un jugement basé sur des stéréotypes socialement appris (dans la famille, écoles, média…..). ´ Il est le plus souvent négatif et dans ce cas , il pousse l’individu à la méfiance et au rejet. Le préjugés ´ Un préjugé prend toute sa force lorsqu’un fait divers vient confirmer l’idée que l’on s’est déjà forgée ´ C’est juger sans sans savoir, sans chercher à savoir, ou pire, sans vouloir savoir. La xénophobie ´ C’est la crainte et souvent le rejet de celui qui est perçu comme étranger ou encore de ce qui est différent. L’autre devient une menace. ´ Pour détecter la xénophobie, on peut faire appel à la notion de distance sociale, en se posant les questions suivantes : ´ Est-ce que j’achèterais une maison dans un quartier en majorité ethnoculturelle. La xénophobie ´ Si j’avais le choix est-ce que j’aimerais travailler avec une personne d’origine culturelle différente. ´ Est-ce que j’aimerais avoir une conjointe ou un conjoint d’une autre culture ´ Etc.. La xénophobie ´ L’islamophobie est une xénophobie. C’est une attitude d’hostilité ou un sentiment négatif envers l’islam et les musulmans ´Agir contre ce qui est différent Le harcèlement ´ Le harcèlement se manifeste par des blagues, des remarques déplacés, des bousculades, des regards embarrassants ou des contacts physiques non désirés. ´ Le harcèlement est souvent le fait d’une personne en situation d’autorité sur une autre. ´ Il peut se produire entre collègues de travail. Ou entre des jeunes amis. le harcèlement est interdit par la loi. La discrimination ´ La discrimination, c’est le fait de réserver à quelqu’un un traitement différent, négatif ou défavorable à cause d'un motif de discrimination comme sa race, son âge, sa religion, son sexe, etc. ´ Les lois sur les droits de la personne définissent la discrimination comme le fait d’établir une distinction entre certaines personnes ou certains groupes en se fondant sur de tels motifs (Labelle) La discrimination ´ La discrimination peut être direct, indirecte ou systémique Exemple de discrimination quotidienne ´ Discrimination sur le marché de travail ´ À l’embauche, sur le lieux de travail ´ Logement, ´ Profilage racial Qu’est-ce que le racisme ´ Selon le bureau du respect de la personne (université de Montréal) ´ La définition du racisme fait l’objet de nombreux débats, à cause de sa présence sous des formes multiples dans différents contextes historiques. ´ Cependant, les actuelles manifestations de discrimination à caractère racial sont des répercussions du racisme qui sévit à travers le temps. Qu’est-ce que le racisme ´ Le racisme est d’abord, historiquement dans le contexte occidental, une doctrine ou une idéologie qui s’appuie sur l’hypothèse de l’existence de races humaines inégales entre elles. Qu’est-ce que le racisme ´ Autrement dit, c’est une idéologie postulant une hiérarchie des races. ´ Cette doctrine produit des discours, des idéologies, des théories racistes. Qu’est-ce que le racisme ´ Le racisme a ensuite évolué vers des attitudes et des comportements d’hostilité ou de mépris basés sur des caractéristiques personnelles biologiques et immuables, des « attributs raciaux », comme la couleur de peau ou l’origine ethnique. ´ Ces attitudes entraînent des traitements injustes, sources d’inégalités et de discrimination. ´. Qu’est-ce que le racisme ´ Tout cela peut conduire à des évaluations, des jugements qui déprécient des individus en raison de leur appartenance à tel ou tel groupe ethnoracial ou confessionnel par exemple. ´ La perception ainsi que l’interprétation d'un acte de discrimination sont propres à chaque personne. Qu’est-ce que le racisme ´ En effet, chaque individu possède des caractéristiques différentes qu’il est important de prendre en compte lorsque nous parlons de racisme et de discrimination. Qu’est-ce que le racisme ´ L’intersectionnalité désigne la manière dont les différentes formes d’oppression comme le racisme, le sexisme, le classisme, l’homophobie, la transphobie, entre autres, s’articulent et se renforcent mutuellement. ´ Ce chevauchement de plusieurs types d’oppression peut expliquer pourquoi les manifestations de discrimination sont perçues de manière distincte ´ Qu’est-ce que le racisme ´ La discrimination peut être directe ou indirecte. ´ Souvent il peut s’agir de politiques et pratiques généralement adoptées sans tenir compte des caractéristiques des membres de groupes visés par l’interdiction de la discrimination. Dans ce cas, la discrimination est dite systémique. ´Éliminer ce qui est différent La ségrégation raciale ´ À force d’être discriminer, le groupe fini par être mis à l’écart. ´ Elle consiste à la séparation sociale ou physique de personnes de certains groupes dans les activités sociales, professionnelles, de voisinage ou d’autres. (ex apartheid, les afro-américains). Le génocide ´ La manifestation extrême du racisme est le génocide. C’est un projet d’extermination d’un groupe dans sa totalité ou presque, en raison de son appartenance ethnique. Il s’agit de crime organisé, planifié et méthodique. ´ Génocide arménien par les Turcs ´ Génocide juif ´ Génocide rwandais ´ Génocide soudan ´ Génocide tibétain ´Merci Les communautés francophones en situation minoritaire Sous-cultures canadiennes Professeur : Dr Mamadou Ka FRANCOPOHONES HORS QUÉBEC Les francophones canadiens qui vivent en dehors du Québec habitent dans des territoires communément appelés des communautés en situation minoritaire. Vivantes et dynamiques, ces communautés connaissent un développement notable dans de nombreux domaines tels que la santé, l’économie, éducation…etc. Franco–Manitobains, Franceskois, Franco-Albertains. Franco-Britanno-Colombiens, Franco-Ontariens FRANCOPOHONES HORS QUÉBEC L’épanouissement de ces communautés est dû, en partie, au fait que celles-ci bénéficient de la protection de la loi. FRANCOPOHONES HORS QUÉBEC En 2021 = 9 millions de Canadiens environ sont considérés comme des locuteurs francophones. Ces communautés se composent d’environ 1 067 000 personnes. réparties de l’Acadie à la Colombie-Britannique. FRANCOPOHONES HORS QUÉBEC Elles sont unies par un patrimoine linguistique et culturel commun. 77 % des francophones hors Québec vivent dans les provinces de l’Ontario et du Nouveau-Brunswick qui comptent respectivement 622 415 personnes et 238 865 FRANCOPOHONES HORS QUÉBEC Mais , le poids démographique des francophones au sein des provinces est de moins de 5 %, à l’exception du Nouveau-Brunswick où il est près de 33 % Cette francophonie au Canada est très diversifiée et les francophones venus d’ailleurs contribuent grandement à la mosaïque canadienne. FRANCOPOHONES HORS QUÉBEC La proportion d’immigrants dans la population francophone dépasse 10 % dans plusieurs provinces, par exemple, à Terre-Neuve-et-Labrador, elle est à 10,7 %, en Ontario à 12,7 %, en Alberta à 12,5 % et en Colombie- Britannique à 23,6 %. La protection des minorités francophones Canada se veut un pays qui protège et qui respecte sa minorité linguistique francophone 1982 est une année charnière pour les francophones La Constitution canadienne est rapatriée et que la Charte canadienne des droits et libertés est adoptée. 9 La protection des minorités francophones La Charte canadienne des droits et libertés reconnaît l’anglais et le français comme langues officielles au Canada Et leur confère un statut égal au niveau du gouvernement fédéral et dans la province du Nouveau-Brunswick 10 La protection des minorités francophones L’Article 23 de la Charte garantit aux minorités de langue officielle dans toutes les provinces et territoires du Canada le droit, pour leurs enfants, à l’éducation en français. C’est grâce à l’Article 23 que les francophones ont obtenu la gestion de leurs écoles 11 FRANCOPHONES HORS QUÉBEC En effet, l’article 41 de la Loi sur les langues officielles confirme l’engagement du gouvernement fédéral à favoriser le développement et l’épanouissement de ces communautés. La protection des minorités francophones En 1988, modification de la Loi sur les langues officielles Et confirmation des responsabilités du fédéral de promouvoir les droits linguistiques. 13 La protection des minorités francophones 2005 une autre modification : les institutions fédérales ont la responsabilité de prendre des mesures positives pour appuyer le développement des communautés de langue officielle et pour promouvoir la pleine reconnaissance et l’usage du français et de l’anglais dans la société canadienne. 14 Les défis des minorités de langues officielles francophones Malgré ces protections constitutionnelles et politiques, les francophones doivent constamment relever des défis importants pour la survie de la langue et de la culture 15 Les défis des minorités de langues officielles francophones Trois facteurs principaux expliquent ces défis : -diminution des francophones -taux d’exogamie augmentent -l’assimilation qui augmentent. 16 Le taux démographique Entre 1951 et 1991, le taux passe 7,3 % à 4,4 %11 de la population canadienne On explique cette tendance par : l’immigration non francophones, la baisse du taux de natalité chez les francophones et les transferts linguistiques vers l’anglais 17 Le taux d’exogamie Le taux d’exogamie dans les communautés francophones et acadiennes est passé de 34,3 % à 37,1 % entre 1991 et 2001 La majorité (52,5 % en 1996 et 64 % en 2003) des élèves des écoles françaises à l’extérieur du Québec proviennent de familles exogames. Le taux d’exogamie est en croissance constante dans les régions où les francophones sont minoritaires. 18 http://www.pch.gc.ca/fra/1378315155095/ Quel est le visage ou le nouveau visage de la culture francophone ? merci LES MINORITÉS DE LANGUE OFFICIELLE: LES ANGLOPHONES DU QUÉBEC Dr. Mamadou Ka Anglophones du Québec On utilise souvent la notion de «première langue officielle parlée» pour définir les Anglophones vivant au Québec. La création de la notion» découle d’un certain nombre de considérations : 1) la poussée importante de l’immigration dans les années1980; Conséquence augmentation de la population ayant une tierce langue maternelle (20 % en 2006); Les « allophones ». Évolution de la population selon la langue maternelle La population de langue maternelle anglaise du Québec comptait 1 000 000 personnes La population de langue maternelle française 8 485 845 en 2019 Alors que ceux ayant une langue maternelle autre que le français et l’anglais a plus que quintuplé, 911 895 personnes en 2006 Évolution de la population selon la langue maternelle Au canada, les anglophones sont 57,8 % de l’ensemble de la population canadienne. Au Québec, elle représente 8,2 % alors que celle de langue française représente 79,6 %. …. des minorités Les anglophones du Québec parmi l’ensemble de la population de langue maternelle anglaise à l’extérieur du Québec passe de 7,2 % à 3,5 %. Anglophones du Québec La notion de première langue officielle parlée (PLOP) permet de répartir la population canadienne entre les deux principaux groupes linguistiques du pays. Ainsi, au Canada, un peu plus de 97 % de la population a soit le français soit l’anglais comme première langue officielle parlée. Évolution de la population selon la langue maternelle 1976, arrivée au pouvoir du Parti québécois (un parti nationaliste) 1976 l'adoption de la Charte de la langue française en 1977, appelée aussi «loi 101» Évolution de la population selon la langue maternelle Affirmation de la langue française……… renforcement du nationalisme,,,, Anglophones du Québec Deux perceptions s’opposent: Certains anglophones ont une attitude de méfiance à l'égard des francophones Certains francophones croient plutôt que, loin d'être persécutés, les anglophones sont très bien traités au Québec et disposent de très nombreux droits et privilèges en matière linguistique, Les protections constitutionnelles les Anglo-Québécois jouissent, depuis l'entrée du Québec dans la Confédération, de garanties linguistiques inscrites dans la Constitution. De par l'article 133 de la Loi constitutionnelle de 1867, l'anglais est reconnu juridiquement à l'Assemblée nationale du Québec, qui doit adopter ses lois en français et en anglais; l’anglais est également permise dans les débats de la Chambre. Les protections constitutionnelles Droits linguistiques devant la loi: Les anglophones sont assurés de recevoir dans tous les tribunaux du Québec des services en anglais. Droits linguistique en éducation: L'article 73 de la Charte de la langue française, l'article 23 de la Charte des droits et libertés de 1982 leur garantit le droit à l'enseignement en anglais. Les protections constitutionnelles Les droits linguistiques dans l'Administration Dans leurs communications avec l'Administration publique, les anglophones sont assurés de recevoir tous les services gouvernementaux (provinciaux) dans leur langue (art. 15 de la loi) Les services de santé et les services sociaux La minorité anglophone jouit de droits linguistiques dans les services de santé et les services sociaux du Québec MERCI