Conditionnement classique et théories de la personnalité (PDF)

1. Introduction au conditionnement classique : Le conditionnement classique est une forme d'apprentissage associatif où un stimulus neutre finit par déclencher une réponse après avoir été associé à un stimulus inconditionnel. Ce concept a été popularisé par Ivan Pavlov à travers ses expériences av...

1. Introduction au conditionnement classique : Le conditionnement classique est une forme d'apprentissage associatif où un stimulus neutre finit par déclencher une réponse après avoir été associé à un stimulus inconditionnel. Ce concept a été popularisé par Ivan Pavlov à travers ses expériences avec des chiens. 2. Expérience de Pavlov avec les chiens : Pavlov a observé que les chiens salivent automatiquement (réponse inconditionnelle) lorsqu'ils reçoivent de la nourriture (stimulus inconditionnel). Il a ensuite associé un son de cloche (stimulus neutre) à la nourriture. Après plusieurs répétitions, les chiens se sont mis à saliver (réponse conditionnelle) en entendant simplement le son de la cloche, même en l'absence de nourriture. Cela illustre l'apprentissage par association. 3. Concepts clés du conditionnement classique : Stimulus inconditionnel (SI) : Déclenche une réponse automatique sans apprentissage préalable (ex. nourriture → salivation). Réponse inconditionnelle (RI) : Réaction naturelle à un stimulus inconditionnel (ex. salivation). Stimulus neutre (SN) : Stimulus qui ne provoque initialement aucune réponse spécifique (ex. son de cloche). Stimulus conditionnel (SC) : Stimulus neutre devenu significatif après association répétée au SI (ex. son de cloche après apprentissage). Réponse conditionnelle (RC) : Réaction apprise au SC (ex. salivation au son de la cloche). 4. Illustration du processus d'apprentissage : Le conditionnement classique se déroule en trois phases : Avant le conditionnement : Le SI (nourriture) déclenche une RI (salivation), tandis que le SN (cloche) ne provoque aucune réaction. Pendant le conditionnement : Le SN (cloche) est associé au SI (nourriture) de façon répétée. Après le conditionnement : Le SN devient un SC, et il déclenche désormais une RC (salivation). Chapitre 9 : La personnalité Définition de la personnalité : En psychologie moderne, la personnalité est définie comme l'ensemble des façons de penser, de ressentir et de se comporter qui distinguent un être humain d'un autre et qui sont relativement durables. Bien que certains croient qu'elle se stabilise tôt dans l'enfance, d'autres soutiennent qu'elle est sujette au changement. Ce chapitre explore les théories principales sur le développement de la personnalité, des concepts de Freud aux approches humanistes et des théories des traits. ________________________________________ 9.1 Les théories psychanalytiques-psychodynamiques : Le terme psychanalyse est attribué à Sigmund Freud. Sa théorie de la personnalité repose sur l'idée qu'au cœur des comportements humains, il existe des forces inconscientes façonnant les pensées et les comportements. ________________________________________ 9.1.1 Les concepts de base de la théorie freudienne : Les niveaux de conscience : Freud distingue trois niveaux : 1. Le conscient : englobe ce que nous savons et percevons à l'instant présent (pensées, sentiments, perceptions). 2. Le préconscient : mémoire à long terme, accessible sous certaines conditions. 3. L'inconscient : processus mental hors de la conscience mais influençant fortement le comportement. Les composantes de la personnalité : Freud a proposé trois composantes : o Le Ça : partie instinctive, inconsciente, représentant les pulsions innées (besoin de survie, libido, agressivité). o Le Moi : partie rationnelle et réaliste, gérant les contraintes de la réalité. o Le Surmoi : dimension morale, représentant les normes et valeurs apprises. Illustration (Figure 9.1) : La personnalité est décrite comme un iceberg : Le conscient est la partie visible. Le préconscient et l'inconscient forment la partie immergée, avec des contenus moins accessibles. 1. Les trois composantes de la personnalité selon Freud Ça : o Présent dès la naissance. o Régi par le principe de plaisir, cherchant à satisfaire les besoins instinctifs (faim, soif, etc.). o Complètement inconscient et agit sans tenir compte des contraintes de la réalité. Moi : o Développe pour interagir avec le monde réel. o Fonctionne selon le principe de réalité, cherchant un compromis entre les désirs du ça et les exigences du monde extérieur. o Partiellement conscient. Surmoi : o Apparaît vers 5-6 ans. o Représente l'intériorisation des règles et des valeurs morales inculquées par les figures parentales et la société. o Agit comme une "voix morale", jugeant les pensées et actions. Ces trois composantes peuvent entrer en conflit intrapsychique, générant des tensions internes. ________________________________________ 2. Les mécanismes de défense Freud a identifié des mécanismes inconscients pour protéger le moi des conflits et des angoisses : Refoulement : Éviter de rendre conscientes des pensées ou pulsions menaçantes. o Exemple : Oublier un événement traumatique. Projection : Attribuer à autrui ses propres pensées ou désirs inacceptables. o Exemple : Accuser quelqu’un de ressentir de la jalousie qu’on éprouve soi-même. Déni : Refuser la réalité d’une situation menaçante. o Exemple : Refuser d’accepter un diagnostic grave. Rationalisation : Trouver des explications logiques pour justifier une action ou une situation problématique. Régression : Retourner à un comportement infantile face au stress. o Exemple : Agir de manière immature lors de conflits.  Formation réactionnelle : Agir de manière opposée à ses désirs réels pour les cacher. o Exemple : Montrer une aversion extrême pour quelqu’un qu’on aime secrètement. Déplacement : Diriger une émotion vers un objet ou une personne moins menaçante que la source réelle. Sublimation : Transformer une pulsion inacceptable en une activité socialement acceptable. o Exemple : Canaliser la colère dans un sport. ________________________________________ 3. Sources de conflits intrapsychiques Les conflits apparaissent lorsque : Le ça empêche le moi de s’adapter à la réalité. Le surmoi impose des exigences trop rigides. Une mésentente générale entre le ça, le moi, et le surmoi provoque une tension interne. Ces conflits, non résolus, peuvent entraîner de l’angoisse et des troubles mentaux. 1. Le stade oral (de la naissance à 2 ans) Zone érogène : La bouche. Conflit/Expérience : Le plaisir provient des activités orales comme téter, mordre ou sucer. Le sevrage marque une étape cruciale, car il génère une première confrontation avec la frustration. Fixation possible : o Excès de gratification : Optimisme démesuré, dépendance, indulgence envers les plaisirs oraux (manger, fumer, mordre). o Insuffisance de gratification : Pessimisme, passivité, hostilité, sarcasme ou agressivité. 2. Le stade anal (de 2 à 3 ans) Zone érogène : L’anus.  Conflit/Expérience : Apprentissage de la propreté. L'enfant découvre un plaisir lié au contrôle ou à la rétention des matières fécales. Cela entraîne une dynamique entre contrôle et autonomie. Fixation possible : o Excès de contrôle : Obsession pour l’ordre, l’avarice, la rigueur excessive. o Manque de contrôle : Désorganisation, esprit de rébellion, négligence. 3. Le stade phallique (de 3 à 6 ans) Zone érogène : Les organes génitaux. Conflit/Expérience : o Complexe d’Œdipe : L’enfant ressent des pulsions envers le parent du sexe opposé et une rivalité envers le parent du même sexe. La résolution de ce conflit est essentielle pour développer une identité stable. o Découverte des différences anatomiques entre les sexes. Fixation possible : o Troubles sexuels (hypersexualité ou inhibition). o Narcissisme, vanité, jalousie ou difficultés dans les relations avec le sexe opposé. 4. La période de latence (de 6 ans à la puberté) Zone érogène : Aucune. Conflit/Expérience : Phase de calme où la libido est temporairement mise en sommeil. L’enfant se concentre sur des activités scolaires, sociales et amicales. Fixation possible : Peu de troubles spécifiques, mais une faible confiance sociale peut survenir. 5. Le stade génital (à partir de la puberté) Zone érogène : Les organes génitaux. Conflit/Expérience : Retour de la libido orientée vers des relations sexuelles matures et la capacité à former des relations stables. L’échec de la résolution des conflits des stades précédents peut perturber cette phase. Fixation possible : Difficulté à établir des relations amoureuses ou sexuelles équilibrées. ________________________________________ Résumé du tableau 9.2 : Synthèse des stades Le tableau décrit chaque stade en lien avec : 1. La zone érogène impliquée (bouche, anus, organes génitaux, etc.). 2. Les conflits ou expériences caractéristiques (sevrage, apprentissage de la propreté, complexe d’Œdipe). 3. Les traits de personnalité associés en cas de fixation (par exemple, avarice, narcissisme, ou troubles relationnels). Exemple : Au stade anal, une fixation peut se traduire par une obsession pour l’ordre (rigidité) ou, à l’inverse, par un esprit de rébellion et de négligence. ________________________________________ Points critiques des théories freudiennes Bien que populaire, la théorie freudienne est critiquée pour son manque de preuves scientifiques. Cependant, elle reste influente, notamment pour son exploration de l’importance des expériences précoces et des mécanismes de défense dans la personnalité. Le texte explique que l'inconscient n'est plus vu comme un réservoir de pensées refoulées (selon Freud) mais comme un processus mental impliquant une mémoire implicite ou émotionnelle influençant les comportements. Les cognitivistes y intègrent des schémas cognitifs et des pensées automatiques formés durant le développement, qui, bien qu'inaccessibles à la conscience, affectent les perceptions et les comportements. Alors ceci est un resumé de ce que j'ai à apprendre pour un teste, regarde s'il y a des choses dupliques etc. En effet fait moi un resumé avec lequel je serais pret a ecrier un devoir en classe Résumé pour le devoir : Conditionnement classique et Théories de la personnalité 1. Le conditionnement classique (Pavlov) Définition : Apprentissage associatif où un stimulus neutre (SN) devient un stimulus conditionnel (SC) après association répétée avec un stimulus inconditionnel (SI). Expérience de Pavlov : o Avant conditionnement : Nourriture (SI) → Salivation (RI). La cloche (SN) ne provoque aucune réponse. o Pendant conditionnement : Cloche (SN) + Nourriture (SI) → Salivation (RI). o Après conditionnement : Cloche (SC) → Salivation (RC). Concepts clés : o SI : Stimulus déclenchant naturellement une réponse (ex. nourriture). o RI : Réponse automatique au SI (ex. salivation). o SN : Stimulus initialement neutre (ex. cloche). o SC : SN devenu significatif après apprentissage (ex. cloche conditionnée). o RC : Réaction apprise au SC (ex. salivation au son de la cloche). 2. La personnalité Définition : Ensemble durable de pensées, comportements et émotions qui distinguent une personne. Elle peut évoluer ou se stabiliser au fil du temps. Les approches principales : Freud (psychanalyse), approches humanistes, et théories des traits. 3. Les théories psychanalytiques (Freud) 3.1 Les composantes de la personnalité 1. Le Ça : Partie instinctive et inconsciente, régi par le principe de plaisir (pulsions comme faim, libido).  2. Le Moi : Partie rationnelle, fonctionne selon le principe de réalité (compromis entre le Ça et les exigences extérieures). 3. Le Surmoi : Partie morale, reflète les normes et valeurs inculquées (apparaît vers 5-6 ans). Conflits intrapsychiques : Oppositions entre le Ça, le Moi, et le Surmoi peuvent causer des tensions et de l’anxiété. 3.2 Les mécanismes de défense Refoulement : Élimination inconsciente de pensées menaçantes. Projection : Attribuer ses propres pensées à autrui. Déni : Refus de reconnaître une réalité difficile. Rationalisation : Justifications logiques pour des comportements problématiques. Régression : Retour à un comportement infantile face au stress. Formation réactionnelle : Agir à l’opposé de ses désirs. Déplacement : Rediriger une émotion vers un objet/personne moins menaçante. Sublimation : Transformer des pulsions inacceptables en actions positives (ex. sport). 4. Les stades psychosexuels de Freud 1. Stade oral (0-2 ans) : o Plaisir via la bouche (téter, mordre). o Conflit : Sevrage → Fixation = dépendance ou agressivité. 2. Stade anal (2-3 ans) : o Plaisir lié au contrôle des excrétions (apprentissage de la propreté). o Fixation : Obsession pour l’ordre (rigidité) ou désorganisation. 3. Stade phallique (3-6 ans) : o Complexe d’Œdipe (attraction pour le parent du sexe opposé, rivalité avec l’autre).  o Fixation : Troubles relationnels ou narcissisme. 4. Période de latence (6-puberté) : o Libido au repos, focus sur les activités sociales et scolaires. 5. Stade génital (puberté et +) : o Retour de la libido, orientation vers des relations adultes. o Fixation : Problèmes dans les relations amoureuses. Critiques des théories freudiennes : Peu de preuves scientifiques. Apport majeur : importance des expériences précoces, inconscient, et mécanismes de défense.