Herpesvirus Infections - L3 2024 PDF
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UFR SMBH - USPN
2024
Dr Héloïse Delagrèverie
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This document covers the herpesviruses, including their characteristics, structure, classification, infections, and treatments. It also discusses the symptoms, diagnosis, and prevention of different herpesvirus-related conditions.
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LES VIRUS DU GROUPE HERPÈS HERPESVIRIDÆ UFR SMBH – USPN 13/11/2024 Dr Héloïse Delagrèverie Laboratoire de Virologie AVICENNE [email protected] Généralités - Caractéristiques communes 1. Génome 2. Capside 3. Enveloppe...
LES VIRUS DU GROUPE HERPÈS HERPESVIRIDÆ UFR SMBH – USPN 13/11/2024 Dr Héloïse Delagrèverie Laboratoire de Virologie AVICENNE [email protected] Généralités - Caractéristiques communes 1. Génome 2. Capside 3. Enveloppe Virus nu Virus enveloppé ARN ADN ARN ADN Herpesvirus Herpès : Caractères généraux Structure : Gros virus 150 à 200 nm ADN db linéaire de grande taille 150 à 235 kb : nombreux gènes Capside icosaédrique (162 capsomères) Tégument (=matrice) protéique Enveloppe : dérivée des membranes cellulaires de l’hôte, porte les gp virales transmembranaires FAMILLE DES HERPESVIRUS : 8 espèces (Human Herpes Virus) Sous-famille Genre Espèce Herpès Simplex Virus 1 – HSV1 Simplexvirus Alphaherpesvirinae Herpès Simplex Virus 2 – HSV2 Varicellovirus Varicelle-Zona Virus – VZV Cytomegalovirus Cytomégalovirus humain – CMV Betaherpesvirinae Herpès virus humain 6 : HHV6-A, HHV6-B Roseolovirus Herpès virus humain 7 – HHV7 Lymphocryptovirus Epstein-Barr Virus – EBV Gammaherpesvirinae Rhadinovirus Herpès virus humain 8 – HHV8 Les différentes infections virales Pouvoir pathogène : Herpesvirus EBV HHV8 Tous herpesvirus Les Herpesvirus : Physiopathologie Virus ubiquitaires (monde entier), strictement humains Enveloppés donc fragiles = transmission directe interhumaine 1. Primo-infection symptomatique ou asymptomatique et cycle lytique : production massive de virions et lyse cellulaire 2. La réponse immunitaire contrôle la réplication virale : ↘ symptômes 3. Le virus entre dans un état latent : L’expression protéique virale est très limitée Le virus persiste toute la vie : pas d’élimination/de guérison complète 4. Réactivations symptomatiques ou asymptomatiques (= récurrences) : reprise de l’excrétion virale et contagiosité Facteurs déclencheurs : ?, immunodépression, fatigue, AEG, stress, UV, … Potentiel de réactivation = Pouvoir pathogène chez l’immunodéprimé ++++ Séroprévalence Les herpesvirus sont très répandus et le portage est habituellement asymptomatique. Prévalence en population générale en France : >90% >80% 50% 1-5% VZV HSV1 EBV CMV HHV8 HHV6 (HSV2~20%) HHV7 Cycle viral Reconnaissance et attachement à la cellule cible (gp env) Fusion des membranes ou endocytose entrée de la capside Entrée de l’ADN viral dans le noyau puis persistance Expression des genes viraux en trois phases (ARNpol cell) : Gènes viraux “très précoces” α protéines activatrices de l’expression de β enzymes virales pour la réplication du Gènes viraux “précoces” β génome, dont l’ADN polymérase virale** protéines de structure (capside, Gènes viraux “tardifs” γ glycoprotéines..) pour l’assemblage viral ** l’ADNpol virale est la cible des antiviraux anti-herpèsvirus Cycle viral Assemblage des capsides dans le noyau (ECP) Bourgeonnement avec enveloppement par les membranes nucléaires/RE et/ou Golgi libération du virion LATENCE Primo-infection invasion des cellules cibles +/- virémie + Réponse immunitaire suffisante Arrêt de la réplication virale : “dormance” = latence Persistance du génome viral dans les cellules infectées A VIE Sous forme circularisée (= épisome) Expression des gènes viraux : absente ou α minime Pas de virions produits Echappement au système immunitaire Nécessité de réactivations Préservation des cellules cibles intermittentes pour infecter de Infection persistante à vie nouveaux hôtes Localisation de la latence Corps cellulaire des neurones des ganglions sensitifs : HSV ganglion de Gasser pour HSV-1, ganglions sacrés pour HSV-2 Neurotropes Neurones des ganglions sensitifs rachidiens VZV et des paires crâniennes CMV Cellules CD34 de la moelle, monocytes-macrophages, cellules endothéliales HHV-6 Monocytes-macrophages, cellules épithéliales Cellules mononucléees du sang périphériques, Leucotropes HHV-7 cellules épithéliales EBV Lymphocytes B mémoires HHV-8 Lymphocytes B i Analogue de la guanosine Anti-herpétique ** l’ADNpol virale est la cible des antiviraux anti-herpèsvirus cellulaire cellulaire Thymidine-kinase virale Effet virostatique Terminateur de chaîne Pas d’effet sur les virus latents ❶ Herpes Simplex Virus 1 et 2 HSV-1 et HSV-2 Généralités : HSV1/2 Organe cible = oropharynx/appareil génital, et SNC Virus cytopathogène : atteinte dermatologique / neurologique Primo-infection : asymptomatique /…/ vésicules+++ Latence dans les corps cellulaires des neurones sensitifs : ganglion de Gasser/ganglions sacrés Réactivation à partir des neurones infectés par l’immunodépression, le stresse, les UV, froid… : herpès+++ excrétion de particules virales +/- symptômes dans le territoire d’innervation correspondant au ganglion sensitif Physiopathologie Epidémiologie Transmission : salive, sécrétions génitales – et bien sûr liquide de lésion cutanée (vésicule) Personnes à risque de primo-infection herpétique : – Jeune enfant non encore contaminé – Personnes actives sexuellement (herpès génital) – Tous les immunodéprimés non encore contaminés Contrôle/Prévention : pas de vaccins Gingivostomatite à HSV-1 Environ 10% des primo-infections orales à HSV (enfants ++) Récurrence d’herpès labial à HSV-1 Vésicules de petite taille, très douloureuses, ensuite érosives À la jonction entre peau et muqueuse labiale Récurrence HSV-1 labiale extensive chez l’immunodéprimé Récurrences plus fréquentes, plus étendues, résistance au traitement… Herpès génital/anal HSV-2 majoritaire mais HSV-1 ↗ Primo-infection – Asymptomatique 2/3 des cas – Picotements, démangeaisons, brûlures – Vésicules ulcérations douloureuses Gland, prépuce, testicules Vulve, vagin, col utérin Fesses, cuisses, Anus – Possibles : Fièvre, Dysurie, Méningite à liquide clair (HSV-2++) Récurrences : vésicules/érosions très douloureuses, récurrentes Méningoencéphalite aiguë HSV-1 Atteinte virale directe + réaction inflammatoire avec destruction des neurones et de la glie - HSV Le + fréquent… mais très rare ! 100/an Y PENSER Encéphalites virales Urgence vitale - VZV Le ++ souvent c’est une récurrence - CMV - Arboviroses (TBE, WNV) - Rage -… Penser à HSV-1 devant toute encéphalite à liquide clair à tout âge Encéphalite aiguë nécrosante à HSV-1 Diagnostic Seul le diagnostic direct est significatif – Détection directe du génome HSV par PCR HSV-1 / HSV-2 – Diagnostic indirect : IgM herpès ne se fait plus en France Prélèvement : lésions cutanées, LCR… Diagnostic indirect : sérologie IgG (doute femme enceinte?) ❷ Varicelle-Zona Virus VZV VZV Virus de la Varicelle et du Zona Un virus, deux « maladies » : la varicelle et le zona Varicelle de l’enfant Varicelle de l’adulte Complications chez l’immunodéprimé Transmission materno-foetale rare mais grave Généralités : VZV Virus de la Varicelle et du Zona Organe cible = peau, muqueuses, SNC Virus cytopathogène : atteinte dermato / neuro Primo-infection = varicelle Latence dans les corps cellulaires des neurones sensitifs: ganglions sensitifs paravertébraux, sacrés, Gasser Réactivation : récurrence cutanée = zona excrétion de particules virales et symptômes dans le territoire d’innervation correspondant au ganglion correspondant Vésicules douloureuses dans le territoire unilatéral du ganglion concerné par la réactivation Epidémiologie Transmission : salive, gouttelettes respiratoires+++, contact avec liquide de lésion cutanée (vésicule) Récurrences si âgé / immunodéprimé – Zona – Peut être récidivant/persistant Personnes à risque : – Fœtus/Nouveau-né (varicelle) – Femme enceinte n’ayant pas eu la varicelle (varicelle) – Adulte : risque de pneumonie varicelleuse (varicelle) – Sujet > 50ans (zona) – Immunodéprimé (zona) Contrôle/Prévention : vaccin, isolement des varicelles Réplication lymphoïde Histoire naturelle : varicelle Réplication rate, foie Anticorps Séroconversion locale Contage muqueux Fièvre pharyngé Adapté de Dr V GALLOT, hôp A.Béclère 2021 Primo-infection VZV: Varicelle La plus bénigne mais la plus contagieuse des maladies éruptives de l’enfant Début typique : tête et cuir chevelu Fébricule Extension très rapide corps entier Prurigineux Plusieurs poussées => juxtaposition d'éléments d'âge différent : coexistence de macules, papules, vésicules, croutes Pays tempérés : >90% de séroprévalence à l’adolescence. Immunité durable. Récurrence VZV = Zona (Zoster) Zona : 30% des porteurs du VZV Incidence augmente avec l’âge > 50 ans, et l’immunosuppression surtout cellulaire Complications : douleur+++ neuralgie pouvant durer de quelques semaines à plusieurs années dans le territoire de l’éruption zona Diagnostic Varicelle / Zona aigu : diagnostic clinique+++ Diagnostic direct : PCR si lésions douteuses, LCR, inf disséminée Diagnostic indirect : sérologie IgG (recherche d’immunité chez personne exposée ou à risque sans ATCD connu) : - Contage chez l’immunodéprimé - Désir de grossesse / Contage chez la femme enceinte - Personnel de santé Traitement Varicelle bénigne : symptomatique Antiviraux : aciclovir (formes sévères) Sérothérapie prophylactique : IgG anti-Varicelle dans les jours suivant le contage si situation à risque Prévention Vaccin vivant atténué (CI grossesse) Contagiosité jusqu’à la chute des croûtes Eviction/vaccination dans l’entourage des sujets à risque ❸ Epstein-Barr virus EBV EBV Virus d’Epstein-Barr Lymphome de Burkitt Cause infectieuse ? Vecteur ? EBV V C Epidémiologie EBV Transmission : salive+++ (kissing disease) / greffe organe, CSH Séroprévalence : >95% : Endémie ubiquitaire mondiale Primo-infection : asymptomatique+++ / mononucléose Caractéristique majeure : infection des lymphocytes B, capable de les immortaliser et d’induire leur prolifération Complication : lymphome malin B Immunocompétent Primo-infection Phase de persistance virale Infections Carcinome nasopharyngé inapparentes Lymphome de Burkitt +++ Réactivations Maladie de Hodgkin inapparentes Lymphomes à cellules T Mononucléose +++ Carcinome gastrique infectieuse Carcinome pulmonaire + rare Infection transformante Immunodéprimé Syndrome de Purtilo Leucoplasie Lymphome de Burkitt orale Lymphomes à grandes cellules rare chevelue Lymphomes immunoblastiques Prévalence 1/ 1Million (VIH) Lymphomes cérébraux (X-linked lymphoproliferative Maladie de Hodgkin syndrome) rare Primo-infection Phase de persistance virale Physiopathologie infection EBV Importance de la réponse immunitaire cellulaire La mononucléose infectieuse (MNI) Fièvre Angine Adénopathies Asthénie Incubation Pays du Sud : Enfants rapidement séropositifs EBV ~30 jours Pays occidentaux : jeune adulte dans 50% des cas « Maladie du baiser » Angine fébrile, adénopathies, asthénie Complications : Encéphalite, Détresse respiratoire Rupture de rate… Eruption cutanée à la prise d’amoxicilline Syndrome mononucléosique (nb Lympho > Nb PNN) Prolifération T CD8+ MNI Diagnostic différentiel important : pharyngite à Strepto A – Si ttt Amoxicilline contre angine bactérienne sur une angine EBV : => éruption morbilliforme dans 95% des cas : grandes macules roses ou rouges séparées par des intervalles de peau saine Diagnostic différentiel du Syndrome mononucléosique : – CMV, HHV6, HIV, toxoplasmose (séro EBVIgM- et CV EBV-) Diagnostic différentiel AEG fébrile polyADP : LA Diagnostic : infection EBV VCA = Viral Capsid Antigen EBNA = EBV Nuclear Antigen IgG anti-EBNA : apparition très lente (en 2 à 3 mois) IgM+ et EBNA- = primoinfection IgM IgG IgG Interprétation VCA VCA EBNA Séronégatif - - - Primo-infection + + - Infection ancienne - + + Carcinome du nasopharynx - + + Lymphome de Burkitt - + + Suivi biologique Sérologie : diagnostic MNI / détermination du statut Détection directe de l’ADN EBV par PCR – Sang / LCR – Dans quels cas ? Recherche de complication chez l’immunodéprimé : – Greffés et transplantés (dépistage PTLD) – Lymphomes à EBV Traitement Pas d’antiviraux anti-EBV MNI : symptomatique Lymphomes B : anti-CD20 déplétant (rituximab) ; chimio/radio Prévention Non réalisable : prévalence élevée + excrétion asymptomatique Compatibilité EBV en greffe : quand c’est possible ! ❹ Cytomégalovirus CMV Epidémiologie Virus ubiquitaire – 50% de séropositifs CMV en Europe – Gradient Sud>>Nord Clinique : asymptomatique chez l’immunocompétent / grave à mortel chez l’immunodéprimé et le nné Age d’acquisition du CMV – 2 pics : avant 3 ans et à l’adolescence – Et : adulte en contact avec jeunes enfants !! CMV Transmission interhumaine oropharyngée ou génitale Liquides biologiques contaminants : salive, urine, larmes, génital, sang… + greffes Cellules cibles : cellules endothéliales, monocytes-macrophages tous les organes contiennent du CMV mis en latence Le contrôle immunitaire naturel est très puissant Primo-infection et récurrences : – asymptomatique chez immunocompétent – Mais gravissime chez les patients très immunodéprimés : réactivations possibles dans presque tous les organes Greffe récente avec forte immunodépression Infection VIH très avancée avec CD4 effondrés Physiopathologie de l’infection à CMV PRIMO-INFECTION Transfusion (évitée par filtration des PSL) Allogreffe Dissémination aux organes cibles Virémie Transmission aéropharyngée, (dont Tissus glandulaires) sexuelle, mère-enfant (congénitale ou périnatale) REINFECTION Par un autre type de CMV Excrétion virale : larmes Sang, greffon salive urines sperme REACTIVATION sécrétions cervicales LATENCE Stimulation immunitaire, Monocytes / macrophages immunodépression cellulaire Infection à CMV chez les receveurs de greffe Si réplication CMV suite à la perte du contrôle immunitaire : Maladie à CMV : signes généraux (fièvre, cytopénies sanguines) + localisation d’organe Hépatite Colite Encéphalite Myocardite Pneumonie Néphropathie ….. Augmente l’immunodépression => Autres infections opportunistes Favorise les lymphomes EBV-induits Possible dysfonction du greffon : => rejet aigu => athérosclérose rejet => bronchiolite oblitérante chronique Infection à CMV au cours du SIDA Stade avancé d’immunodépression : rétinite => cécité Tube digestif => ulcérations (colon ++, œsophage…) Hépatite SNC => Neuropathies périphériques, Myélites, Encéphalites… Physiopathologie de la transmission materno-foetale 0,5 à 1% des nouveaux-nés en Frances sont infectés par le CMV Virémie Placentite Passage à travers le placenta Sang maternel Contamination du fœtus par voie sanguine Réplication chez le fœtus MIC ASYMPTO Décès ou +++ Surdité ; retard séquelles 10% 80% 10% CMV : Dépistage ? En 2024 le dépistage CMV systématique des femmes enceintes n’est pas recommandé car : inconnues sur l’histoire naturelle de la maladie, absence de traitement préventif ou curatif, risques de sur-diagnostic Recommandation de mesures d’hygiènes universelles pour les femmes enceintes et leur conjoint : – Limiter le contact avec les urines, la salive et les larmes de jeunes enfants de moins de 3 ans Dépistage du nouveau-né à la naissance si suspicion de CMV Surveillance de l’audition et du développement psycho-moteur durant plusieurs années Prévention Pas de vaccin anti CMV Réduire l’exposition : – Déleucocytation des produits sanguins EFS >1998 – Compatibilisation des greffes si possible – Mesures d’hygiène pour la femme enceinte Antiviraux en post-greffe Traitement d’une infection à CMV GANCICLOVIR Traitement curatif VALGANCICLOVIR Traitement préventif Analogue de guanosine Inhibiteur de l’ADN-polymérase virale ❺ HHV-6 HHV-7 HHV-6 Transmission : salive, sang Leucotropes (LT), neurotrope et hépatotrope Endémie ubiquitaire > 90 % séropositivité à l’âge adulte Primo-infection : exanthème subit bénin du nourrisson, convulsions fébriles Récurrences asymptomatiques chez l’immunocompétent Chez ID : virémie avec hépatite, encéphalite et/ou PNP Diagnostic biologique : sérologie, PCR HHV6 HHV-6 Roséole: Exanthème subit 6e maladie de l’enfant Primo infection chez l’enfant (< 1 an) – Généralement asymptomatique – Forme symptomatique : Fièvre subite très élevée isolée (40°) durant 3 jours Puis rash cutané : Roséole de qq h à qq jours Syndrome mononucléosique possible, ganglions Convulsions hyperthermiques ou Méningo-encéphalite possibles HHV-7 Ubiquitaire Acquisition dans la petite enfance par voie oro-pharyngée (salivaire, gouttelettes) Asymptomatique ou fièvre éruptive banale fugace Pas de pathogénicité Pas de tests de diagnostic ! ❻ HHV-8 HHV-8 Transmission : – Salive – Sécrétions sexuelles – Transplantation organe Endémie : – 2 % France, 40-60% Afrique (acquisition dans l’enfance) Cible : Réplication dans lymphocytes B, endothélium, épithélium Latence : lymphocytes B Diagnostic biologique : – Sérologie : contact avec HHV-8 (= acquisition et portage latent) – PCR HHV-8 (biopsie, sang) : infection active (niveau de CV associé à la complication clinique) Pathologie HHV8 Pathogène opportuniste de l’immunodéprimé Infection transformante -> Tumeurs HHV8+ Gène viral analogue de l’IL-6 : vIL-6 Primo-infection ?? Asymptomatique Sarcome de Kaposi : tumeur endothéliale HHV8+. Forme endémique (Afrique) et forme opportuniste de l’immunodéprimé Hémopathies rares LyB HHV8+ : – Maladie de Castelman ganglionnaire – Lymphome B des séreuses (péritoine, plèvre, péricarde) Sarcome de Kaposi Présentation dermatologique +++ Peau et muqueuses Parfois des localisations viscérales (tube digestif, arbre bronchique, ganglions) Evolution subaiguë sur plusieurs mois/années Traiter la cause de l’immunodépression+++ CONCLUSIONS Herpèsvirus Virus ubiquitaires à transmission interhumaine directe Infection à vie Phases de latence / récurrences Asymptomatique ou bénin chez l’immunocompétent Pathogène opportuniste chez l’immunodéprimé Surveillance particulière des greffés, du VIH Risques spécifiques chez le foetus et le nné Immunodépression ? TMF : transmission materno-fœtale ; PI : Primo-infection ; RI : RéInfection ; MIC : maladie des inclusions cytomégaliques ; APZ : algies post-zostériennes Définitions Infection : – présence de virus dans l’organisme sous forme latente ou active Excrétion : – présence de virions infectieux dans un liquide biologique Infection dite « active » (infection avec multiplication virale active) : – présence de virions dans le sang périphérique ou les tissus (primo-infection / réactivation), à rechercher par PCR sur le prélèvement Primo-infection : – premier contact avec le virus, qui mène à la séroconversion (apparition d’IgG) Latence (virus sans multiplication active) : – présence de virus (de génome) non réplicatif limitée à certains sites Réinfection/Surinfection : – infection par une souche virale différente Réactivation : – infection active par la souche initiale survenant après une période de latence