Habiter : Origine et enjeux contemporains PDF

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Ce document traite de l'habitation, de ses origines et de ses enjeux contemporains, notamment sous l'angle du développement des techniques et des influences anthropocentrées. Le texte explore les concepts de la dépendence au sentier, la complexité, les systèmes, l'émergence, et la théorie scientifique, pour ensuite se concentrer sur l'approche socio-technique et l'anthropocène. Le second module se penche sur l'évolution du vivant et le comportement.

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Habiter : origine et enjeux contemporains Module 1 : La dépendance au sentier : - c’est le fait de persister a des choix même si d’autre solution meilleur existent. (on ne va changer les habitude) Elle souligne le poids des choix effectuer dans le passées et celui des institutions polit...

Habiter : origine et enjeux contemporains Module 1 : La dépendance au sentier : - c’est le fait de persister a des choix même si d’autre solution meilleur existent. (on ne va changer les habitude) Elle souligne le poids des choix effectuer dans le passées et celui des institutions politiques sur les décisions présentes Complexité : à partir d’une chose simple, va construire progressivement grâce à l’interaction qlq chose qui va faire émerger de nouvelle forme Système :c’est un ensemble d’element interagissant entre eux selon certains principes ou règle Le système a toujours trois types de propriété - La totalité les éléments sont liés de telle manière que la modification de l’un va modifié les autres - Rétroaction : les éléments ne sont pas liées entre eux façon causale et linéaires mais selon les principes de rétroaction et de circularité. C’est le fait que l’action peut entrainer différente cause, c’est aussi un cycle qui est un échange qui est tout le temps en permanence - Équifinalité les même conséquence peuvent avoir des origines différents et des effets diffèrent peuvent avoir les même cause Émergence : l’apparition de nouvelle forme, qlq chose qui ressort une nouvelle réalité à partir de quelque chose qui existe La science : un ensemble cohérent de connaissance relatives à certaines catégories de fait d’objet ou de phénomène obéissant a des lois/ vérifiées par les méthodes expérimentales C’est une quantité de connaissance qui est toujours en cours de construction collectives et correctives. Elle essaye de trouver des lois qui vont permettre de réaliser quelque chose et la communauté scientifique fait toujours des révolutions, des modifications, ce qui signifie que tout est provisoire parce que la communauté scientifique travaille en permanence sur les théories antérieures. La théorie :est une construction toujours provisoire, elle nécessite d’être prouver, elle se doit d’être compatible avec les phénomènes observables par expérimentation, mais cette comptabilité ne signifie pas que la théorie est définitive. La théorie n’est pas quelque chose de réelle. C’est juste une question d’adhésions c’est le fait d’accepter ou donner son accord à la théorie et non à la croyance. Habiter : origine et enjeux contemporains Les théorie sont également provisoire, le théorème prime sur la théorie parce que le théorème, lui n’a jamais été contredis.) La science elle se caractérise également systématiquement par la méthode. La méthode est l’ensemble de tous les procédés destinés à mettre en rapport la théorie et le fait Énoncé scientifique : Un énoncé scientifique est une proposition construite par un raisonnement rigoureux et vérifiée par l’expérience pour cette raison elle est réutilisable par d’autre scientifique, qui pourront à partir d’elle énoncer d’autre propositions de ce type La doctrine : est un ensemble de dogmes, des opinions, des croyances des principes, des thèses ou des conceptions théoriques qui font parties d’un enseignement ou qu’on l’adopte : elle peut être d’ordre politique, scientifique, économique, philosophique, religieux. Elle a pour but de guider l’action ou d’interpréter les faits. Le progrès : procède par des changement radicaux. Il n’est ni nécessaires ni continu, il procèdes par saut, par bonds ou comme le disent les biologiste par mutation Par exemple le biface est devenu un couteau suisse et maintenant on se trouve tous avec un téléphone que chacun a besoin tout comme le biface avant. L’outil d’habitat est adapté à notre milieu, la complexité du geste est la même pour les deux bâtiments Un objet techniques/ artefact techniques est un artefact fabriqué par l’homme et dont la finalité est d’assurer un service utilitaire, c’est donc répondre à un besoin. Un objet technique a une fonction d’usage, une fonction pour laquelle l’objet technique a été créé ou acquis Utilité variables (change avec le temps) Utilité relative (objet plus que l’autre) Un objet technique a une fonction de médiation, ce qui signifie, qu’il y a une organisation des rapport entre l’homme et la nature. Un système technique est un ensemble cohérent de techniques fondamentales complémentaires ▪ Il y a une synergie avec les systèmes sociaux ▪ Le système technique est également propre à une époque L’évolution d’un système technique, s’étend sur plus décennies par elle a besoin de cette période pour son adaptation et sa mise en cohérence. Faut savoir qu’elle est toujours en évolution, mais chaque système technique a des limites structurelles ( fin). L’approche socio technique, c’est l’étude des sciences et des techniques. Ce sont donc des champs de recherches interdisciplinaires en sciences sociales qui étudient les rapport entre les systèmes technique et la société. Habiter : origine et enjeux contemporains 1. L’évolution techniques ne dépends pas de la recherche d’efficacité 2. S’inscrit dans des trajectoire et non dans des tendances : elle est discontinue, ponctuée de moment de rupture 3. N’est pas autonome : elle est. Soumise à des choix culturels et politiques 4. L’artefact technique ne s’insère pas passivement dans un milieu, il transforme le milieu par exemple en amenant des aspect pratiques, symboliques, cognitifs et éthiques. ) autre exemple à l’époque les personnes pour se contacter s’envoyait des lettre tant dis que maintenant il suffit d’un simple message pour se contacter. 5. Les usages et réceptions ( l’avis des gens comptent) faits d’un objets techniques font partie intégrante du développement des innovations L’objet qui réussit doit son succès au fait qu’il arrive à modifier les conditions idéelles ( vient de l’idée) et matérielles de sa réceptions. Il construit sa niche idéologique → ce qui est important ici ce n’est pas l’efficacité qu’apportera l’objet qui réussit mais plutôt les modifications faites par celui-ci. Anthropocentrisme : c’est une conception philosophique centrée sur m’humain , c’est l’idée que l’homme ne doit pas se soumettre à la nature mais il peut/doit s’en rendre « maitre et possesseur » en vue de se libérer de ses contraintes et améliorer sa condition, l’homme a le droit d’utiliser en masse les ressources naturel. Logiques utilitariste de la nature, perçue comme un moyen à exploiter via des objet techniques pour servir l’homme. Il y a une certaines dichotomie ( une opposition ) entre la nature et la culture parce que celle-ci s’opposent mais les deux ensemble recouvrent l’ensemble de ce que vit un individu. Anthropocène : considérer comme l’ère de l’humain, est une nouvelle époque géologique qui a débuté lorsque l’influence de l’être humain sur la géologie et les écosystème est devenues significative à l’échelle de l’histoire de la terre. Cela aurait débuté suite à la révolution industrielle, c’est-à-dire à partir de la fin du 18 -ème siècle. Elle n’est pas officiellement reconnu et fait débat dans le milieu scientifique. Brièvement l’homme surpasse les forces géophysique ( force naturelle ) Plusieurs conséquences o Changement climatiques o Destructions naturelle o Destructions de l’ozone stratosphérique o Acidifications des océans o Pollutions chimiques des sols, de l’atmosphère et de l’eau o Modifications des sols Habiter : origine et enjeux contemporains Module 2 : comportement et conduites territoriales La théorie de l’évolution : c’est la reproduction vivante, permet maintenant de manipuler la nature. Il existe trois catégorie - Animal - Végétal - Minérale la classification du vivant : le vivant a été classé au fur et à mesure, cette classification est devenu de plus en plus fine L’humain dans la classification des êtres vivant est un tout petit morceau. Faut savoir que l’humain a toujours le besoin de se représenter les choses comme par exemple les animaux, l’environnement (tout ce qui l’entoure comme la grotte de Lascaux). L’hybridation entre l’humain et les animaux a toujours exister dans notre imagination collective. L’humain pour mieux comprendre le monde a besoin de bricoler un système de connaissance. (il le fait en dessinant ,c’est pour ça que y plein de dessin dans les grotte) Le fixisme et le créationnisme : Cuvier il a imaginé comme théorie que dieu était à l’origine de tout, dès lors il n’y a jamais eu d’évolution sur terre. Cuvier, voyant que sa théorie ne tenait pas, a alors, imaginé des « recréations » ce qui signifie que dieu aurait créé plusieurs fois La préformation : Nicolas Hartsoecker, est celui qui a inventé le premier microscope, il a analysé son sperme, et a remarqué qu’il y avait des spermatozoïdes. Ce qui lui a permis d’affirmer qu’il voyait des petit humains à l’intérieur de ceux-ci. Suite à la théorie plusieurs autres ont été créées, comme par exemple la théorie des mandragores. Certains disaient que les mandragores ressemblait un peu à des humains. Car de la semence serait tombée sur la terre. La théorie de l’évolution : Le transformisme : Lamarck a affirmé qu’un animal évoluait au cours de sa propre vie afin de pouvoir s’adapter à son milieu ( par exemple la girafe qui, en essayant d’atteindre les feuilles d’arbre a le cou qui s’allonge. Habiter : origine et enjeux contemporains La sélection naturelle : Les être vivant sont tous susceptible de variations individuelles accidentelles transmise à leurs descendances. Les individus d’une espèce sont impliqués dans une lutte pour la survie, certains individus présentent des variations qui les avantagent dans cette lutte, et ces variations pourront être transmises à leurs descendances (par exemple : une girafe avec un long cou peut mieux s’alimenter et donc survivre et se reproduire que une girafe avec un cou petit) La sélection naturelle provoque donc l’extinction des formes les moins perfectionner et utiles. Définition : L’expression « sélection naturelle » désigne un ensemble de phénomènes qui induisent chez les organismes vivants des différences dans le succès reproductif selon les caractères portés par ces organismes. Ces mécanismes sélectionnent donc au fil des générations certains caractères plutôt que d’autres. La sélection sexuelle dépend de l’avantage que possède certains individus sur d’autres de même sexe et de même espèce, uniquement en qui concerne la reproduction En résumé : c’est la sélection des caractères qui accroissent les chances de sucés sexuel. Par exemple le paon qui a une longue queue qui lui empêche de voler mais qui l’aide à attirer la femelle et donc à procréer) L’éthologie : le comportement C’est l’étude du comportement des animaux dans leurs milieu naturel Le comportement au sens large, un ensemble des manifestations et des actions extérieures d’un individu, habituelles ou occasionnelles, tenant lieu d’interaction et de communication avec l’environnement, depuis la seule apparence physique jusqu’au geste intentionnel. La conduite c’est la manière d’agir, motrice, verbale, psychique, d’un individu en réponse à des circonstance déterminées et qui se caractérise par son but, sa signification et sa fonction. Le stress c’est l’ensemble des réponses d’un organisme soumis à des pressions ou contraintes de la part de son environnement. Ces réponses dépendent toujours de la perception qu’à l’individu des pressions qu’il ressent. Le stress a un impact sur les être vivant, il pousse l’individu à changer de comportement. Habiter : origine et enjeux contemporains Selon Tinbergen il existe 4 manière de concevoir le comportement 1. La causalité : les facteurs internes et externes provoquant le comportement (un ressenti) 2. L’ontogenèse : la mise en place du comportement dans le développement de l’individu (le faite de le faire) 3. La fonction : l’utilité du comportement dans la survie à court et à long terme 4. La phylogenèse :l’évolution du comportement et les liens avec les autres espèce Examen : savoir donner et reconnaitre des exemples et de pouvoir les classer dans une des 4 manière de concevoir le comportement. Les conduites instinctives : En général Mouvement intérieur, surtout chez l'animal, qui pousse le sujet à exécuter des actes adaptés à un but dont il n'a pas conscience Éthologie : Comportement inné, héréditaire et spécifique, accompli sans apprentissage préalable et en toute perfection Psychanalyse : Forces hypothétiques qui agissent à l'arrière-plan du ça et représentent dans le fonctionnement de l'organisme les exigences d'ordre somatique` Définitions : - Inné : ne nécessite aucun apprentissage - Héréditaire : transmis par le génome - Spécifique : à une espèce - Sans conscience du but : on ne le sait pas pourquoi on le fait mais c’est nécessaire a la survie de l’espèces (par exemple le bébé canard, il suit instinctivement ce qu’il y a devant lui sans savoir pourquoi il le fait, ça aide à suivre sa mère. Le déroulement : 1. La phase latence : stimulus intérieur : ex j’aime le chocolat 2. Phase appétitive : stimulus extérieur : ex : odeur du chocolat 3. Phase d’organisation : répétition du stimulus ex : ou puis-je trouver ce chocolat 4. Phase de consommation : accomplissement de l’action et diminution de la pulsion, ex : j’ai mangé le chocolat Si le déroulement en 4 étapes n’est pas possible, dans le meilleur des cas, lorsque ce déroulement n’est pas possible et qu’on arrive pas à la fin, on entre en conduites de substitution. Par exemple quand on passe devant un groupes de gars la première chose qu’on va faire, c’est faire semblant d’être sur nos téléphone parce que c’est un moment malaisant. Habiter : origine et enjeux contemporains Plus les actes instinctifs, qui ne sont pas très nombreux, sont bien pour l’espèce. Plus un comportement instinctif perdure lorsqu’il a été sélectif à un moment donné. Par exemple le chien qui tourne avant de dormir, auparavant ça leur aidait à trouver un bon endroit où dormir. Les conduites fondamentales : (besoin primaire) L’alimentation, le maternage, la reproduction, l’exploration, la territorialité, la domination la protection, la sociabilité et l’attachement. En résumé c’est ce qu’on doit faire pour survivre. Les conduites territoriales : La première frontières territoriales est notre corps car celui-ci est non négociable Il y a deux facteurs qui sont nécessaire au maintien du territoire 1. La capacité à maintenir le territoire inviolé ( l’animal qui contrôle son territoire doit chasser les autres individus) 2. La capacité à communiquer ses limites de façon compréhensible ( la fait de marquer son territoire afin de montrer aux autres qu’on est là). Les frontières particulières des conduites territoriales : - Bulle : la plus proche de nous (ex : les rats qui meurent car ils sont trop nombreux dans le silot) si on entre dans la bulle d’un animal, celui-ci peut devenir agressif - Clignotante :auditive : agit en fait comme avertisseur. - On-off : un laisser passer : trêves qui aident à savoir si le territoire est disponible ou pas - Distributivité : répartition des individus dans le territoire→ distribution naturelle générales - L’arène ou agora : territoire utilisé uniquement comme un lieu de parade agressif et sexuel (donc pas nicher ni mettre bas ) c’est ce qu’in appelle le comportement de l’arène ( ex : un homme qui se vante de sa voiture ou sa beauté dans un endroit luxueux) Bien évidemment ca varie d’une espèce a une autre. Examen : peut-on faire de l’architecture instinctivement ? Non car l’architecture est cognitive. L’architecture nécessite de l’apprentissage, des acquis (à tout l’inverse de l’oiseau qui peut construire son nid de manière instinctive.) Habiter : origine et enjeux contemporains Module 3 : espace, comportement, interaction Les conduites émotionnelles : L’architecture émotionnelle = qui provoque une sorte d’émotion La conduite émotionnelle s’oppose a la raison, cette façon de penser est totalement culturelle/occidentale. Les conduites émotionnelles sont des éléments irréductibles pour comprendre les motivations, qui poussent les gens à prendre des décisions et à agir La raison elle s’oppose à l’émotion, elle peut s’inscrire a une tradition culturelle qui structure notre vision du monde a partir d’une logique d’opposition binaire. La raisons c’est une théorie du choix rationnel tandis que l’émotion c’est un élément irréductibles pour comprendre les motivation qui poussent les gens à prendre des décisions et à agir. Une émotion c’est quelque chose qui se ressens, s’exprime et survient après un stimulus Le stimulus endogène c’est l’état de latence tandis que le stimulus exogène c’est le contexte (ex : quand on parle d’araignée) ces deux stimulus vont causer une émotion L’émotion est donc une modification psychique (dans le cerveau) et physiologique (quand y a l’araignée) (ex : augmentation du rythme cardiaque) Le stimulus exogène "réveille" en fait le stimulus endogène et va provoquer plusieurs changements au niveau du corps (ex : la température du corps est plus chaude quand on est amoureux que quand on a froid). Définition : L'émotion est un état de conscience complexe, généralement brusque et momentané, accompagne de signes physiologiques. L'émotion, on est seul à la vivre, car le partage d'émotion est impossible, elle est interne a nous → l'émotivité est propre à chaque personne, est conçue comme conduite d'ensemble physio psychologique, est interprété qu'en contexte singulier (émotion est ressentie de manière différente chez chaque personne) L'émotion contribue au mécanisme de l'évolution : - Réaction, survie, reproduction - Communication - Détecteur d'informations Habiter : origine et enjeux contemporains La théorie de l'émotion de William James : on pense que l'émotion provoque des changements corporels, mais en réalité c'est l'inverse. En résumé : on est malheureux car on pleure et pas l'inverse comme on pourrait le croire. Examen : est-ce qu’une conduite émotionnelle est exclusivement instinctive ? Non car on a appris que les conduites émotionnelles étaient autant instinctives que culturelles Les conduites apprises : La contre imitation : (ex : un homme qui laisse ses cheveux poussés -> EN GROS on est en désaccord avec la société dans laquelle on vit). Le mélange de toutes ces sources d'imitation, va en fait créer de l'originalité, de l'innovation. En résumé l'être humain innove uniquement grâce à limitation (faire comme tous les autres) et à la contre imitation (apparition de l’innovation). Le behaviorisme : question d’examen Le premier types de conditionnellement (pairage et répétition pavloff) : Le stimulus sur un objet provoque une réaction : Le stimulus inconditionnel (ex : nourriture) va provoquer une réponse inconditionnelle (ex : salive) nourriture → cause la salive Le stimulus conditionnel, EN GROS un stimulus qui de base n'avait rien avoir avec le stimulus inconditionnel (ex : sonnette : lorsqu'on associe la sonnette a la recréation et donc au fait de manger, on peut saliver même sans qu'il y ait de rapport direct avec la nourriture). Le deuxième type de conditionnellement (opérant) skinner : On se demande comment un comportement peut être induit par rapport à un stimulus Selon lui, il existe une procédure de renforcement et de punition : Le renforcement : procédure qui tend à augmenter la probabilité d'apparition d'un comportement La punition : procédure qui tend à diminuer la probabilité d'apparition d'un comportement. Habiter : origine et enjeux contemporains Il y a également une procédure positive et négative : Positive = présente un stimulus Négative = retire un stimulus Pour le behaviorisme, tout peut s’expliquer par les deux conditionnellement ci-dessus Examen : la différence entre le behaviorisme et le cognitivisme ? c’est que le cerveau apparait pour le cognitivisme mais pas pour le behaviorisme, le behaviorisme on regarde le comportement EXAMEN : Pour quelle raison est-ce que les rôles ne bougent plus/ s'inscrivent définitivement dans le rôle de chacun (vidéo avec les rats) ? C'est une question de renforcement, celui qui va plonger la première fois va perfectionner/ se spécialiser dans ça, ce qui va être utile car ça va durer → ça va être utile pour tous. + ces causes dépendent en fait de trois choses : la constitution du groupe, l'individu en lui-même, et le problème causé. Le fait d’être dominé ou dominant dépend de plusieurs facteurs et du contexte Le cognitivisme : La psychologie behavioriste se limite à l'environnement et aux conduites qui sont finalement réduites à des stimuli et à des réponses comportementales. Les déterminations internes à l'individu sont mises hors-jeu (boîte noire). Le mode d'étude est exclusivement expérimental. En opposition, la psychologie cognitiviste et la psychanalyse tiennent compte des déterminations internes à l'individu. Elles se séparent nettement du béhaviorisme quant au référent et à la méthode utilisée pour y accéder. Habiter : origine et enjeux contemporains L’interaction est l’action ou ‘influence réciproque qui peut s’exercer entre deux ou plusieurs objets, corps, phénomènes ou système physique. Elle peut changer le comportement ou la nature. La théorie de l'information de Shannon : Un émetteur envoie à travers un canal un message à un récepteur, dans un contexte en particulier, sans déranger le message/signal. À la suite du message reçu par le récepteur, le récepteur envoie un feedback a l'émetteur. Donc, la communication est toujours circulaire (interaction des deux côtés émetteur/récepteur) -> l'information tourne en boucle. Il existe 5 axiomes de la communication systémique selon Watzlawick 1. Impossible de ne pas communiquer ( ne pas vouloir communiquer c’est communiquer) 2. La communication est symétrique et complémentaire ( tourne en boucle) 3. La communication est digital ou analogique ( en vrai ou par téléphone) 4. Les niveaux de communication ( que ce soit par groupe, individuel) 5. La ponctuation des séquences La définition de la situation de Thomas : L'individu examine et définit la situation devant laquelle il se trouve. Il choisit ensuite son mode d'action en fonction de cette définition. (Il se définit face à une situation) Le théorème : Si les hommes définissent des situations comme réelles, alors elles sont réelles dans leurs conséquences (ex : quelqu'un qui ne se sent pas bien et qui part nous parait bizarre mais pour lui ça lui parait normal qu'il parte car il ne se sent pas bien). (C’est quelque chose qui est réel dans la tête mais pas dans la réalité) On réagit en fait par rapport à la situation que l'on s'imagine et non pas par rapport à la réalité. La théorie de Hall Le contexte riche - contexte pauvre : brièvement, on est dans un contexte riche avec nos proches et dans un contexte pauvre avec les inconnus ou les personnes de culture différente car ceux-ci nous connaissent moins que nos proches. Le conformisme = le fait de s'adapter à un groupe afin d'en faire partie et de ne pas être exclu. La proxémique (espace limité et ressources suffisantes) = il existe plusieurs types de distance : - L'intime (0 a 50cm) - La personnelle (50cm à 1,5 m) - La sociale (1,5 m à 4m) - La publique (+ de 4m) Habiter : origine et enjeux contemporains Par exemple : dans un amphithéâtre ou dans des transports en commun, on est très souvent dans une distance intime même si on ne le veut pas -> car on est dans une situation forcée mais ça ne va pas pour autant nous tuer. Module 4 : l’espace et l’humain Rappel module 3 : L’exploration est le premier comportement de l’animal la deuxième c’est l’application, le comportement se répète parce qu’ils s’habituent au comportement (par exemple celui qui plonge le fait de mieux en mieux) - Le moral (notre capacité) - Le comportement se répartie - C’est le dominat et le dominé (quand elle change de boite le rôle s’inverse) Qu'est-ce que l'humain ? Bipède, pouce préhenseur, gros cerveau, omnivore, vie sociale, l'outil, le langage ou signal, la mort, l'art (= EN GROS ce qui définit l'humain). Le langage est la fonction d'expression de la pensée et de communication entre les hommes, mise en œuvre au moyen d'un système de signes vocaux (parole) et éventuellement de signes graphiques (écriture) qui constitue un langage. Dans le langage, il existe une double articulation. La seconde articulation est ce que l'on appelle la forme vocale, qui est une succession d'unités distinctives. Cette construction du langage va nous permettre d'acquérir la fonction symbolique du cerveau. La fonction symbolique, quant à elle, nous permet de créer des outils. La fonction symbolique nous permet également de nous préoccuper des morts. L'humain a besoin de marquer son territoire en montrant qu’il est passé par là, il le fait via l'art. Le mythe est un récit relatant des faits imaginaires non consignés par l'histoire, transmis par la tradition et mettant en scène des êtres représentant symboliquement des forces physiques, des généralités d'ordre physiologique, métaphysique, ou sociales. Le mythe permet de : - Traiter une question existentielle - Être constitué de contraintes irréconciliables - Proportionner la réconciliation de ces pôles pour mettre fin à une angoisse (faire sa propre idée) POUR FINIR, qu'est-ce qu'un humain ? Un humain est une évolution physiologique, via la bipédie, le larynx et les cordes vocales, la libération de la main, la fonctionnalité de la mâchoire, etc. Habiter : origine et enjeux contemporains Ensuite, l'humain crée des artefacts, donc des outils, des armes, mais encore l'art, l'habitat,... Ces deux choses (évolution physiologique et artefacts) sont reliées grâce au langage articulé et à la pensée symbolique → objet prie aura, pu C’est le langage articulé qui va créer les mythes. Les artefacts vont quant à eux constituer un microcosme (en gros les petite chose) → les objets, artefacts que nous produisons et qui sont autours/proches de nous. Le mythe, lui, va créer le macrocosme (EN GROS l'univers) → le macrocosme va nous aider à comprendre et va expliquer le monde qui nous entoure, l'univers Les organisations socio-spatiales : Qu’est-ce qu'une maison ? Au paléolithique : L'humain est nomade, celui-ci crée des implantations provisoires en migrant, exploitait et consommait les ressources jusqu'à épuisement puis migre donc vers d'autres contextes. Beaucoup de nomades suivaient par exemple les troupeaux afin de trouver de nouveaux endroits où migrer et vivre provisoirement. Durant le paléolithique, les sociétés étaient égalitaires -> pas de distinction homme/femme. Création de vestiges circulaires osseux et de pierres taillées au centre d'une nappe, création d'habitat grâce à des squelettes de mammouths (par l'Homo Habilis, Homo Erectus, etc.) -> Ils ont donc dû communiquer et réfléchir afin de créer ce type d'habitat (donc impossible de faire de l'architecture instinctivement). Le néolithique : Les humains sont devenus sédentaires. Afin de produire de quoi s'alimenter, les populations ont commencé à cultiver et à stocker/amasser les productions. Leur mode de production était donc l'agriculture. Les humains se sont en fait approprié leur territoire. Au néolithique, une création des regroupements de populations a débuté -> hiérarchisation, cette hiérarchisation était égalitaire au début mais des catégories sociales avec des prises de pouvoir sont arrivées par la suite. Au niveau de la structure spatiale, il y a eu la création de fortifications, d'espaces sociaux, et de concept intérieur-extérieur (défense et protection vis-à-vis de l'extérieur, partage des ressources à l'intérieur). Qu’est-ce qu’une ville ? Catal hÖyÜk : la première grande urbanisation humaine, située sur une butte dans le sud de la Turquie, probablement une référence à Çatal höyük. Cette ville, habitée entre 6 600 et 8 000 personnes, était unique en son genre. Elle se trouvait au milieu de Habiter : origine et enjeux contemporains marécages, probablement choisis pour l'accès aux ressources naturelles comme la glaise. Les maisons y étaient démolies environ tous les 80 ans pour être reconstruites. La ville ne comportait ni rues, ni places, et la circulation se faisait sur les toits des habitations. Les habitants entraient dans leurs maisons par les cheminées. Ils enterraient leurs morts à l'intérieur des maisons, sous les sols, afin de les garder proches d'eux. Certaines cérémonies impliquaient même de déterrer les corps pour les réenterrer ensuite. Concernant l'organisation spatiale, il existait des espaces rituels et domestiques, avec des cultes et des rites liés aux os et aux murs des habitations. On pense qu'il y avait des sacrifices, comme le suggèrent des fresques d'animaux surdimensionnés, agonisants et parfois humanisés. Ces représentations symbolisaient peut-être la violence ou le lien profond entre l'animal et l'homme, non pas comme une dualité opposée, mais comme une unité partagée. Des peintures de mains ont également été découvertes sur les murs de la ville, évoquant possiblement la "Main de Fatma", un symbole protecteur. L'origine de la violence La théorie mimétique : ⁃ L'homme est un être mimétique (le mimétisme est nécessaire à la cohésion mais implique le conflit interindividuel) ⁃ On désire un objet précisément parce qu'il est l'objet du désir de l'autre (le désir n'a pas d'objet prédéterminé) ⁃ Conflits inter-individus tous contre tous (en conséquence il y a disparition de l'objet, il ne reste que les rivaux) ⁃ Apparition de la vengeance (personne ne cède contrairement à la mise en place des réseaux de force chez les animaux). ⁃ La vengeance est infinie → risque de destruction de la société ⁃ La violence est maintenue chacun contre chacun → risque de chaos ⁃ Il arrive que la violence se tourne vers un seul individu "coupable", il en ressort une action collective : lynchage, rejet, mise à mort... dans une dynamique du tous contre un. Le rôle du bouc émissaire ⁃ Le "coupable" devient l'argument d'une action collective -> il permet une forme de lien social via un besoin de refaire le geste mais également via l'humanisation et déification de l'objet ⁃ Naissance du sacrifice Premières villes : Mésopotamie Une ville n’existe que quand il a une fonction (politique, religieux, social, etc.) La séparation de la ville et de la campagne coïncide avec une première division du travail séparant l’agriculture de l’artisanat. Habiter : origine et enjeux contemporains La production et surtout l’échange supposèrent dès lors l’existence d’un lieu, la ville et son marché, et celle d’une organisation des hommes, la cité, communauté de ceux qui vivent en ville Une ville se définit à la fois par sa taille géographique, sa population significative distinguant celle-ci d'un village, et sa dimension symbolique. Les habitants doivent percevoir leur environnement comme urbain, séparé du monde rural auquel appartiennent encore les établissements proto-urbains. L'apparition des villes est liée à l'efficacité de l'agriculture, permettant à une partie de la population de se consacrer à des activités non agricoles, comme l'artisanat, le commerce ou l'administration, la ville étant intrinsèquement liée à l'État et à l'exercice du pouvoir. Les habitations urbaines étaient souvent organisées autour d'un espace central, parfois couvert, accessible depuis la rue par un vestibule, avec les autres pièces de la résidence autour de cet espace. La cuisine, les magasins pour stockage, les latrines, et parfois des salles d'eau faisaient partie des maisons, qui possédaient souvent un étage, réservé à la sphère privée (chambres à coucher). Cette organisation permettait une séparation claire entre l'espace privé, souvent réservé aux femmes et enfants, et l'espace public au rez-de-chaussée, destiné au travail et à la vie des hommes ainsi qu'aux esclaves domestiques. Examen savoir répondre aux questions ci-dessus : qu’est-ce qu’une ville et une maison ? Module 5 : habiter le territoire (1) : 1) Chaos urbain tournant 18ème – 19ème siècle Aux siècles des lumières, un concept a été inventé : la main invisible, c’est lorsqu’on achète quelque chose c’est pour une chose et pas de manière absurde, elles obéissent à des lois naturelles, et elles seraient en toute logique bénéfique à la collectivité. La révolution industrielle a également influencé le monde vers le 18 ème et 19ème siècles, grâce à l’industrialisation (système technique avec la machine à vapeur, le pétrole,) une science agriculture s’est mise en place car l’engrais a été inventé, et les usines ont commencé à exister → ceci a causé un exode rural (les personnes se sont dirigées de la campagne vers le centre-ville pour s’y installer). Une expansion et densification urbaine a été aperçue au début du 19 ème siècle. Expansion et densification urbaine : En Belgique, 28% de la population habiter dans un milieu urbain, en 3 ans la population elle a triplé de population dans le milieu urbain Habiter : origine et enjeux contemporains Absence de cadres réglementaires à cette époque : 1. Dans les quartiers populaires à cette époque, une spéculation immobilière a eu lieu via des créations d’impasses, et des subdivisions de maison unifamiliales en maisons de rapports (des grandes familles vivaient dans des conditions désastreuses et avaient une ou deux pièces de vie au maximum 2. Développement non maitrisé des manufactures en milieu urbain (pollution, usines et mines dangereuses) 3. Développement non maitrisé des premiers réseaux techniques : elles sont subdivisées en trois grandes familles : les transports, l’information et la communication, l’énergie et les ressources (les usines utilisaient beaucoup trop d’eau, beaucoup de transport en commun). L’électricité était également un bon exemple de développement non maitrisé des premier réseaux techniques parce que celui-ci coutait cher, créait des incendies et n’était pas stables 2) Au début du 19ème siècles à mi 19ème siècle, a eu plusieurs idéologies L’idéologie : c’est un ensemble plus au moins cohérent des idées, des croyances et des doctrines philosophiques, religieuses, politiques, économique, social, propre à une époque, une société, une classe et qui oriente l’action. L’idéologie de la croissance économique, de la vision positive du progrès (pour que tout le monde aille mieux et s’entende bien, on met des personnes venant de milieu différent dans le même milieu). EXAMEN : L’anthropocentrisme c’est une conception philosophique qui est centrée sur l’humain. C’est l’idée que l’homme ne doit pas soumettre à la nature mais il peut et doit s’en rendre « maitre et possesseur » en vue de se libérer de ses contraintes et améliorer sa condition. Logique utilitariste de la nature, perçue comme un moyen à exploiter via des objets techniques pour servir l’homme, il y a une certaine dichotomie entre la nature et la culture. EXAMEN : L’hygiénisme est l’idéologie fondamentale. C’est un courant de pensée apparu au milieu du 19èmz siècles, lié en partie aux travaux de pasteur et qui prône une nouvelle approche de l’environnement humain. Dans le domaine de ma santé, les théorie hygiénistes postulent qu’une amélioration du milieu de vie des hommes entraine une amélioration de leur santé, toute catégories sociales confondues. Elle a également favorisé le déploiement de théories hygiénistes, concernant notamment l’urbanisme, l’architecture et la politique du logement basée sur la circulation des flux (air, lumière, eau, déchets) et de la végétation. Au niveau de la régulation des nuisances : ⁃ Il y a eu un contexte d'augmentation et craintes face à la multiplication de manufactures, et des conflits de voisinage entre logements et manufactures ⁃ Conflits réglés au cas par cas, par des commissaires de quartiers (enquêtes liées aux émanations des manufactures et des ateliers, relevé des plaintes...) Habiter : origine et enjeux contemporains ⁃ Nuisances industrielles souvent perçues comme des servitudes illégales. ⁃ Contentieux régulés par le transfert géographique des manufactures et de leurs nuisances Le déplacement des manufactures était nuisant car c'était couteux, techniquement compliqué, la solution était temporaire au regard de la croissance urbaine, a été perçu progressivement comme une entrave au progrès. Ensuite, toujours au début du 19ème siècle, le système de régulation commence à évoluer →> début du régime libéral de régulation environnementale. Ce début de régime était considéré comme l'ancêtre des normes, permis d'environnement, systèmes de classification, compensations financières. Le système de régulation a permis dans une certaine mesure : - D'améliorer la cohabitation entre industries et habitants - Légitimé scientifiquement et juridiquement des faits d'ores et déjà accomplis - Donné une « illusion de protection » - Renforcé l'idée que les risques sanitaires et les dégradations de l'environnement seraient un « sacrifice nécessaire » au progrès moderne. Les dégradations environnementales sont devenues monnayables, les dégradations environnementales sont devenues normalisables, la minimalisation de certaines nuisances environnementales était devenue un enjeu économique (rentabilité). Déplacement des enjeux : de la purification à l’éducation : apprentissage de la tolérance envers les désagréments de l’industrialisation - Passage d'une causalité organiciste vers une causalité sociale o Les problèmes sanitaires n'ont plus été attribués aux émanations des manufactures mais bien à la misère matérielle et morale. o La santé de la population n'a plus été perçue comme étant fonction de l'environnement mais fonction de facteurs sociaux. - Développement de l'attention sur les « lieux d’entassement » : prisons, hôpitaux, caserne... - Développement de l'attention sur les conditions de logement des classes populaires D’abord, les efforts ont été concentrés sur le nettoyage des espaces publics situés aux alentours des zones d’habitations bourgeoises. A partir de la fin du 18e siècle, les politiques purificatrices ont concerné les logements des notables (voir module 8) ; - Assurer la circulation de l’air, aérer, ventiler, désodoriser - Assurer la pénétration de la lumière naturelle - Désencombrer les intérieurs ; organiser les fonctions Habiter : origine et enjeux contemporains Début du 19e siècle, divers traités définissant la « bonne » habitation populaire sont publiés, affichant une prétention scientifique en particulier médicale. Enjeux éducationnels additionnés aux enjeux purificatoires : > Offrir des conditions de logement décentes aux classes populaires ; mais aussi utiliser la spatialité pour rendre les actions de l’homme « fructueuses », dans le sens du productivisme. > Description de la « bonne » habitation et des « bonnes » manières d’habiter, pour maîtriser les usages et les modes d’habiter des espaces ouverts et fermés, publics et privés. Définitions : Paternalisme : c’est une attitude du chef d'entreprise qui, de sa seule initiative, octroie à son personnel des avantages sociaux dans le but d'affermir son autorité ; comportement bienveillant et autoritaire du patron envers ses salariés. Attitude d'une personne au pouvoir, d'une collectivité ou d'un pays qui, sous couvert de protection désintéressée, cherche à imposer une tutelle, une domination. Déterminisme spatial est un ensemble de postulats spatialistes qui supposent que l’aménagement de l’espace oriente les représentations et les comportements des individus. Via le paternisme, les chefs d’entreprises ont créés des constructions de grandes tailles, ont permis l’homogénéité de l’habitat des ouvriers, ont permis de hiérarchiser les catégories socio-professionnels et ont permis la présence des services à but éducatifs. 3) Opérations d’embellissement – fin 19ème siècles EXAMEN : faire attention aux titres des questions ! Définition : L'embellissement est un assainissement et une modernisation des territoires (c’étaient en fait des opérations de démolition et reconstruction) (et non pas rendre les choses jolies !). Cet embellissement a eu lieu via : - Un ordonnancement du territoire (grâce à des opérations de rénovation et des règlementations) - Une organisation des réseaux techniques (développement des réseaux techniques, passage de l'administration coopérative des biens communs aux services administrés en réseaux, développement de la gestion centralisée des réseaux et fin de la co-présence des services concurrentiels et indépendants, enfouissement des réseaux techniques visibles, les réseaux techniques deviennent des éléments structurant de la planification territoriale Habiter : origine et enjeux contemporains Transformation de Paris et travaux haussmanniens (Paris) : Grâce au préfet de la Seine Eugene Haussmann Haussmann voulait créer une ville système Définition : Une ville système relie les différents systèmes techniques qui font la ville dans un ensemble cohérent. Il y a eu une nouvelle théorie, créée par Haussmann, pour l'aménagement du territoire : c'était d'optimiser, d'organiser le fonctionnement de la ville en intégrant les moyens mis à disposition par les développements techniques. Haussmann décide d'agencer des rues, boulevards, et places afin de relier des lieux et d'assurer une meilleure circulation de l'air. Il a également amélioré le réseau ferré pour relier les zones éloignées du centre-ville, et a aménagé un système de promenade, construit des bâtiments. Il y a également eu un approvisionnement en eau, un développement du réseau d'égouts, un développement et une organisation de la distribution du gaz, l'imposition (obligation) du raccordement des immeubles aux réseaux. Ildefonso Cerda (Barcelone) : Ildefonso Cerda était un ingénieur, urbaniste et politicien, et est considéré comme le père fondateur de l'urbanisme moderne. Cerda a essayé de ne pas recréer les erreurs de l'architecture haussmannienne. Celui-ci a créé deux œuvres majeures indissociables : ⁃ Le plan d'extension de Barcelone → ⁃ La théorie générale d'urbanisation L'objectif de Ildefonso Cerda était de répondre au besoin d'extension de Barcelone pour en faire un lieu vivable, pratique, et assurant/la justice sociale. Ildefonso Cerda est le créateur du système circulatoire global. Cerda veut créer un système de voiries et d'ilots qui vont traverser la ville, et veut organiser la ville au sens large du terme. Pour lui, l'ilot type serait un espace de carré de 113m sur 113m, avec des coins biseautés, cet ilot serait répété dans le but de créer une ville homogène, la hauteur des bâtis serait également limitée et donc homogène, avec des parcs et jardins publics. Les réseaux techniques sont les éléments structurant du territoire Hubert-Guillaume Blonden (Liège) : Il était considéré comme le "Haussmann" liégeois, et était ingénieur. Blonden a rectifié et aménagé les voies d'eau (travaux de réorganisation du tracé des bras d'eau, création de canal), a élargi certaines rues (construction d'immeubles de rapports et obligation de largeurs minimales pour toute nouvelle rue,...), développé des Habiter : origine et enjeux contemporains réseaux techniques (premiers trottoirs, nouvelles lignes de chemin de fer et gare, réseaux de distribution d'eau et de gaz,...), développé des équipements et des espaces publics, et a urbanisé des faubourgs. Les périphéries et campagnes en Belgique (toujours au 19ème siècle) : Au niveau du contexte du 18ème siècle : la, Belgique contient de nombreuses petites villes, de très nombreux villages et hameaux, des chaussées pavées reliant les villes et villages, présence d'activités préindustrielles dans tout le territoire, petits propriétaires de lopins de terre. L'urbanisation (à la suite de l'industrialisation) s'est faite de façon limitée en Belgique, car il y avait des usines également dans les zones rurales et pas juste dans les villes, et grâce aux chemins de fer, beaucoup de personnes vivaient toujours à la campagne et prenaient donc le train lorsqu'ils devaient se rendre au travail ou au centre-ville. En 1892, la loi de l'ouvrier propriétaire a été mise en place. C'est le premier dispositif belge qui visait le logement des classes populaires grâce à certaines aides financières (ce n'était pas donné à tout le monde → il fallait être un ouvrier avec des bons moyens et une bonne hygiène morale). Beaucoup d'ouvriers ont donc commencé à devenir propriétaires. En 1933, 90% de la population belge se déplaçait en trains -> ce qui prouve bien que la majeure partie de la population vivait en périphérie et se déplaçait en train pour rejoindre son lieu de travail. Il existait à cette époque 6 types d'ouvriers "migrateurs" (= qui se déplaçait pour rejoindre son lieu de travail) : ⁃ L'ouvrier industriel d'occasion (ne bouge que par obligation) ⁃ L'ouvrier industriel habitant à la campagne (pour les trajets quotidiens) ⁃ L'ouvrier semi-agricole ou semi-industriel (trajets quotidiens sauf quand il doit rester au champs) ⁃ L'ouvrier de métier détaché en mission (voyage dans le cadre de son travail) ⁃ L'ouvrier mi-déraciné (aller-retour une fois par semaine) ⁃ L'ouvrier urbain qui fait retour aux champs (travaille en ville et achète son logement en périphérie). Habiter : origine et enjeux contemporains Module 6 : Le taylorisme : c’est une théorie scientifique d’organisation du travail industriel qui vise à identifier la manière la plus efficace de découper le travail de production d’un bien en une suite de taches simples confiées chacune a un ouvrier spécialisé En 1920, y a la grosse dépression qui a eus lieu, une énorme crise économique a éclaté. L'État providence va se mettre en place après la seconde guerre mondiale, beaucoup de choses vont changer (droit au chômage, au logement décent, l'obligation scolaire, les logements sociaux,...) Le fordisme : méthode industrielle basée sur un mode de production/en série et de travail à la chaine : division des tâches,... Le salaire des ouvriers va augmenter en fonction du travail qu'ils fournissent - développement de l'ère de consommation de masser Les trente glorieuses (1945-1973) et l'âge d'or (1960- 1973) (pour la Belgique) : période de prospérité économique, période de développement de la classe moyenne. Toujours au début du 20eme siècle, l'institutionnalisation des professions de l'habitat a eu lieu (urbaniste en 1915, architecte en 1939, aménagement du territoire en 945...). Le mouvement moderne : Les congres internationaux architecture moderne (CIAM) a été créé en 1928, et avait pour but de regrouper les architectes afin de promouvoir l'architecture et d'urbanisme fonctionnel →> EN GROS ils veulent reformer le monde grâce à l'architecture et a l'aménagement urbain. La charte d’Athènes : c'est un livre qui a été pensé lors des CIAM, ce livre a été publié en 1941 et retranscrit les idéologies de la CIAM et de Le Corbusier, cette charte a influence massivement le secteur de la construction (surtout jusqu'aux années 70, mais est encore visible aujourd'hui). Ce livre dénonce plusieurs dérives de l'industrialisation (spéculation immobilière et foncière, pollution,...). Ils sont convaincus que le progrès technique va assurer la qualité architecturale, la diminution des couts de construction (minimisation des besoins en main d'œuvre, pas d'ornementations, recherche de standardisation des éléments constructifs et des bâtiments,...) la concordance des bâtiments avec les usages de la vie moderne (utilisation du béton par exemple). La charte d'Athènes va donner lieu à un style international (simple, toit plat...), et va également créer un modèle moderniste. EXAMEN Le modèle moderniste : ensemble de préceptes formels, fonctionnels, et techniques qui oriente avec beaucoup de précision la fabrique territoriale et la fabrique architecturale. Le modèle moderniste donne lieu à la "machine à habiter", EN GROS ça signifie que la maison doit être aussi pratique qu'une machine. Pour ce faire, on va créer une ville saine, fonctionnelles et rationnelle (organisation selon un plan géométrique, zonage, bâtiments hauts, pelouse destruction des centres historiques,...). Mise en application des idéaux modernistes : On est plus sur du fonctionnalisme que du modernisme parfois (on fait avec ce qu'on A). Habiter : origine et enjeux contemporains En 1949 : Le programme de modernisation du réseau routier belge a eu lieu (Administration des routes) et son objectif était de faire de Belgique l'un des carrefours routiers les plus importants de l'Occident. Les grands ensembles : C'est un ensemble composé de plusieurs bâtiments, de grande ampleur et isolés, accueillant de nombreux logements (peu développé en Belgique). Le pavillon 4 façades (villa) va commencer à exister (surtout en périphérie urbaine, beaucoup en Belgique, se rapproche de la standardisation). Étalement urbain : entre 1955 et 1985, l'emprise au sol des fonctions résidentielles a augmenté de 122%sur l'ensemble du territoire belge. Construction des bâtiments d’ampleur : modification, démolition... Développement des vois rapides de circulation automobile : grandes chaussées, élargissement de quais, viaducs, tunnels, parkings. Désertification des centres urbains : paupérisation de la population urbaine, disparition d'activités de production, perte d'espace public au profit de la circulation automobile, dégradation des conditions d vie dans les quartiers paupérisés, anciens sites industriels abandonnés. Réception des classes populaires : Bidonvilles, hlm,... 70% des mal-logés ne s'estimaient pas comme tels. Classes populaires entrées « de force dans le confort (moderne). Certains habitants relogés demandent à retrouver leur quartier d'origine. Crise de la modernité (1960-1970), Critique de la modernité : Crise globale des référentiels de la rationalité moderne Critique sociale : critique de l'exploitation de la classe ouvrière et du monopole d'une certaine élite sur le système économique, que ne parvient pas à résoudre l'État providence : les inégalités sociales perdurent,... Critique artiste : critique de l'aliénation du système capitaliste et de l'état providence, accusés d'inciter à la déshumanisation, paternalisme,... Critique écologique : critique du rapport moderne a la nature suivant des revendications multiples et diversifiées, critique de l'aliénation induite par le marché, Définition : Le néolibéralisme est le retour de la confiance accordée au "laisser- " L'État réseau : - Amenuisement de la souveraineté de l'État nation - Augmentation des compétences des pouvoirs locaux - Augmentation de de l'autorité des instances internationales et des grands acteurs économiques - Imbrication entre secteurs privés et publics Habiter : origine et enjeux contemporains Le modernisme va beaucoup être critiqué, ce qui aura plusieurs effets tels que le développement du recours à la participation, le développement du droit au logement décent, la logique mimétique (l'architecture est composée d'ornementations, ce qui est contre le modernisme),... Actuellement : le 21eme siècle : L'urbanisation du monde : - La population mondiale devrait doubler dans 38 ans - 2/3 des personnes habiteront surement dans des milieux urbains d'ici 2050 - Le taux d'accroissement des pays du nord va augmenter d'ici 2030 Depuis l'après-guerre Agglomération urbaine : « Ensemble urbanisé en continuité, comprenant la commune-centre et sa banlieue. Parler d'agglomération plutôt que de ville revient à insister sur le caractère multi communal des amas urbains. » Conurbation : « Ensemble de villes devenues coalescentes par extension de leurs périphéries entre lesquelles s'établit une complémentarité et une répartition des Fonctions. » Métropole : La métropole est avant tout un ensemble urbain de grande importance qui exerce des fonctions de commandement, d'organisation et d'impulsion sur une région et qui permet son intégration avec le reste du monde. Elle peut être dotée de fonctions spécialisées dans les domaines politique, économique, de l'innovation. Ses services à forte valeur ajoutée irriguent une aire plus ou moins vaste selon les échelles considérées, de l'espace régional à l'espace mondial. Mégapoles (ou méga villes ou villes géantes) : Les mégapoles concentrent, selon les sources, des populations égales ou supérieures à 10 millions d'habitants, disposent d'aires d'influence d'ordre international, voire mondial. Elles ont tout particulièrement bénéficié des processus de mondialisation des dernières décennies. Une mégalopole est un réseau de villes à vaste échelle reliées par un tissu dense d'axes de transport. La mégalopole se distingue d'une conurbation : - Par ses dimensions spatiales et son poids démographique. ⁃ Par le fait que l'urbanisation n'est pas forcément continue (peut inclure des espaces ruraux, naturels (forêts, zones humides), des poches de marginalité). ⁃ Par le fait que les fonctions de commandement ne sont pas concentrées dans une seule zone (peut comprendre plusieurs métropoles). Ville verte : Commission mondiale des Nations unies pour l'environnement et le développement sur l'environnement et le développement. Charte d'Aalborg : Charte adoptée par des villes européennes à la conférence européenne sur les villes durables et présentée comme l'anti-charte d'Athènes. Eco-quartier (quartier durable) : un écoquartier est une partie d'agglomération vécue à l'échelle des déplacements piétons qui optimise l'usage de ses ressources environnementales, sociales Habiter : origine et enjeux contemporains et économiques propres afin de minimiser son incidence environnementale et qui agit comme levier pour engager l'éco transition des territoires qui l'entourent. La ville intelligente, de l'anglais smart city, désigne des politiques urbains es utilisant les technologies de l'information et de communication (TIC) pour accélérer la transition écologique d'une ville tout en affichant sa compétitivité internationale. Le terme désigne à la fois un programme, un processus, et leur résultat effectif. Le quartier intelligent, ou smart Community en anglais, repose sur la gestion des données (notamment de consommation électrique) à l'échelle d'un quartier, permettant une régulation de la consommation via des interfaces domestiques. Module 7 : Espace et société QUESTIONS D'EXAMEN : qu'est-ce que l'appropriation d'un territoire ou qu'est-ce qu'un lieu par rapport à un espace ? le moment ou on transforme un espace en lieu. EN GROS : Comment est-ce qu'une société se construit dans un espace et inversement ? Espace et Le langage c’est en découpant la nature selon les lignes établies par la langue, le langage on peut l’assembler a l’architecture, regarder l’exemple du livre les 101 mots de l’habitat Espace et organisation :la différence entre de villes de deux pays différents, c’est que les personnes n’ont pas la même conception de la ville, notre espace est conçu de file tant dis que dans la deuxième ville c’est constitué de plusieurs carrefours. La manière de concevoir l’espace c’est le vison d’esprit qui serait complétement différent si on était a coté ⁃ Fixe = aspect matériel de l'espace + structures cachées et intériorisées des bâtiments, organisation des villes, mobilier fixe,... ⁃ Semi-fixe = mobiliers et variations (ce qui bouge) ⁃ Informelle = VOIR PARTIE PROXEMIQUE (le comportement dans l’espace) Dans les maison japonaise le centre de la maison, focalise toute l’attention est les fonctions de la maison c’est ça qui est stable. Dans la maison de Horta tout est pratiquement fixe, ça crée un intérieur dont le mobilier devient quasiment fixe Espace et culture : La fixité du mobilier dans la culture chinoise, l’intrusion dans la culture allemande, le confinement dans la culture arabe, centralité / périphérie dans la culture japonaise Temps et culture : Monochrome = une chose à la fois : sacralité du temps (rapport temps-argent), efficacité et prédictibilité et hiérarchie, perte de sens et respect des horaires (on fait une chose à la fois ce qui est l’inverse du polychrome) Polychrome = plusieurs choses à la fois : le temps ne se complexe pas (= ne se perd pas, organisations complexes, engagement des individus et accomplissement du contrat. (Privilège l’efficacité, parfois on peut avoir une perte de sens de ce que on est en train de faire, plusieurs choses en même temps c’est pour ça que ça n’a plus la même valeur qu’au départ) Synchronie permet d’anticiper les choses, “Généralement les individus en interaction remuent ensemble dans une sorte de danse, mais ne se rendent pas compte de la synchronie de leurs Habiter : origine et enjeux contemporains mouvements et les exécutent sans musique et sans orchestration consciente. Être en sync est en soi une forme de communication” Espace et construction sociales : - Le village de bororo : la construction du village est fait de manière de comment la ville va fonctionner, le village est diviser en deux partie la partie céra et l’autre tourage, chaque partie est divisé en quatre sous-groupe au milieu y a la maison des hommes( dortoir célibataire) a côté y a un espace de cérémonie, de transition, les femmes restent dans cette bulle la, faut savoir que un céra ne peut pas épouser une céra de même pour l’autre groupe ils sont obligé d’aller chercher de l’autre côté par contre il faut rester la classe sociale. Quant au mariage, l’homme quitte la maison des hommes et va retourner chez sa famille. La position spatiale d’un individu va déterminer sa position sociale et son statut social Espace et construction de l’identité : - La maison kabyle : maison traditionnelle, l’espace n’est pas partagé entre l’homme et la femme, les espace sont construit de manière d’opposition, ex : homme/femme, chaud/froid… l’usage de l’espace qui est à l’intérieur est géré par la femme c’est l’idée de l’espace domestique, l’espace masculin c’est tout ce qui va vers l’espace public. En gros, c’est l’idée la position dans l’espace ça détermine le genre. Module 8 : Logement et confort Qu'est-ce que le confort ? Définitions : Le confort est l'ensemble des commodités matérielles qui procurent le bien-être. Le confort moderne : Équipements susceptibles de rendre un lieu d'habitation confortable selon les normes de l'époque actuelle. - Des normes techniques fondées scientifiquement - Une norme sociale qui s'est imposée depuis peu Les biens de conforts ménagers : Biens que le progrès technique met à la portée d'un grand nombre d'utilisateurs en les produisant en nombre suffisant et a des prix tels qu'ils ne sont plus un luxe. Le confort est une notion relative : chaque époque et chaque culture connait une manière qui lui est propre, de considérer le confort. Le confort n'a également pas toujours été la fonction principale des bâtiments : Le confort compris comme relevant d'un enjeu spécifiquement architectural est une conception assez récente. Il existe deux types de conforts : 1) Le confort d'objets = matériels (objectivable), normes techniques et administratives, nomme sociale qui s’est imposée, droit au logement décent. 2) Le confort discret = confort insaisissable, fait de toutes petites choses, L’espace vécu, les habitudes,... Le confort durant le temps : Habiter : origine et enjeux contemporains Moyen Age : (moment on dissocie l’extérieur de l’intérieur, c’est la notion de l’intérieur qui apparait aussi la notion du ménage) ⁃ assistance, porter secours, aider ⁃ réconforter ⁃ le foyer Renaissance : l’époque où les gens sont plus intéressés par la culture, le confort à cette époque c’est le moment ou la pudeur apparait, - Confort de commodité - Convenance : apparat et représentation - Intimité, propreté et pudeur (le développement des pièces ou on prend soin de nous, et des pièces spécifiques pour tout ce qui est hygiène) Le confort thermique commence à être un plus élaborer. A l’époque le chauffage était dans une seule pièce du coup en hiver le confort thermique n’est pas assez bien. 18ème siècle : Inventions annonçant le confort "moderne" l’époque ou le désir du confort qui s’accentue - Le désir de confort s'accentue - Le nombre de cheminées augmente dans les bâtiments - Nouveaux équipements de confort placés dans des grands bâtiments publics Au niveau du 19ème siècle : Émergence du confort moderne Apparition de la représentation du confort dans le sens moderne du terme mais il y a une cohabitation d'une grande diversité de représentations du confort. Au niveau du contexte du 19eme siècle : - Développement du travail industriel - Bouleversement de la quotidienneté - Urbanisation galopante et chaotique - Montée en importance de la bourgeoisie dans la politique (opposition noblesse) - Développement de la classe ouvrière - Précarisation des populations moins nanties (ouvriers, paysans) Les valeurs fondatrices de la représentation du confort moderne sont : - L'hygiénisme (propreté, ventilation, lumière, morale, hygiène des corps) - La mécanisation (équipements techniques de confort, objets utilitaires, bien - être matériel, progrès) On se pose la question du confort sous un jour nouveau : le confort associé à la propreté elle- même, a une valeur morale, au bien être matériel, au progrès (industrielle, à la modernité, comme une conséquence naturelle du progrès. Mais la cohabitation de diverses représentations du confort et la situation du confort La réception immédiate : Confort de bien-être matériel (technique) Confort d'étalage (bien-être matériel comme symbole dun standing, d'une réussite sociale, Décor chargé qui donne une ambiance chaude et cosy La réception différée : ⁃ Confort d'apparat Habiter : origine et enjeux contemporains ⁃ Intimité et pudeur ⁃ Progrès technique considéré comme immoral Les modes d'habiter de la classe aisée : 1) Distribution des espaces du logement en fonction de la codification des relations sociales (intimité et représentation), et du souci pour la ventilation et la chasse aux odeurs 2) Organisation de l’espace : - Tripartition ouvert verticale : réception publique, appartements privés, services - Gradation public/privé fonction de la position de la rue Au niveau de la classe ouvrière : Le confort disciplinaire est l'idée qu'il faut éduquer la classe ouvrière par le logement, et par le confort qui attache au foyer, et a la vie domestique. - La classe ouvrière est considérée comme une menace (mise en danger du nouveau système d'organisation du travail, risques sanitaires, mise en danger des intérêts des classes nanties. La santé publique devient un objet politique (philanthropes, industriels). Il existe de rares constructions de logements ouvriers. Le dehors, cette époque n’est pas comme maintenant, ce moment-là c’est un lieu d’habitat. Synthèse : - Lente percolation du confort moderne en Europe qui court au 19eme siècle - Le confort reste un luxe, un privilège - Multiplicité de sens et d'interprétations Les causes sont : - Le changement des mentalités - Le développement des réseaux techniques inachevés - La production en série des équipements de confort a ses prémices - - Les inégalités sociales Début du 20eme siècle : La rationalisation du confort : Mise en place des conditions de diffusion du confort moderne. Développement d'un nouveau rapport au confort base sur la rationalisation Place centrale du logement dans les représentations du confort moderne. Au niveau du contexte du 20eme siècle ⁃ Avènement de la rationalisation de la production (Taylorisme et Fordisme) ⁃ Prémices du développement de l'ère de la consommation ⁃ Implantation grandissante des réseaux techniques (gaz, eau, électricité) ⁃ Les domestiques disparaissent des logements aristocrates ⁃ Modification du statut de la femme ⁃ Développement de l'institutionnalisation du logement social Les valeurs fondatrices de la représentation du confort moderne sont l'hygiénisme, la mécanisation, le Taylorisme et le Fordisme, les arts ménagers, les sciences Habiter : origine et enjeux contemporains Les arts ménagers : Ideal du gain de temps et du moindre effort : - La vie domestique doit être efficace - L'organisation de l'espace, des objets, des gestes - Gestion des intérieurs comme art de vivre moderne - Le travail domestique est à la charge des ménagères Les essors technico-scientifiques du confort : Développement d'une science de confort (objectiviste) ⁃ Confort thermique : État de satisfaction vis-à-vis de l’environnement thermique. Il est déterminé par l’équilibre dynamique établi par échange thermique entre le corps et son environnement. ⁃ Confort hygrothermique : État de satisfaction d’une personne par rapport à la température et à l'humidité ambiantes de l’environnement où elle se trouve. ⁃ Confort respiratoire (ventilation) : Assurer le confort respiratoire revient à assurer une bonne qualité de l’air intérieur aussi bien en termes de concentration de polluants que d'humidité relative. Il s’agit d’amener de l'air frais dans les locaux secs et l'évacuer dans les locaux humides par le biais d’une ventilation dite hygiénique. ⁃ Confort visuel : Impression subjective liée à la quantité, à la distribution et à la qualité de la lumière. Il y a sensation de confort visuel lorsque : les objets sont perçus nettement, sans fatigue, dans une ambiance colorée agréable ⁃ Confort sonore : Le confort sonore est déterminé par le niveau d’intensité sonore et le niveau d’émergence dynamique des sons sur leur bruit de fond. ⁃ Acoustique (L'acoustique architecturale vise à maîtriser la qualité sonore intrinsèque d'un bâtiment, considérant la propagation, l'amplification et la réverbération du son), l’acoustique environnementale prend en compte les impacts négatifs des sources sonores (bruit) afin de préserver le bien-être et la santé de ceux qui subissent ⁃ Ergonomie science intégrative pluridisciplinaire centrée sur l’utilisateur. Dans l’aménagement de l’espace et la conception de mobilier c’est un système de mesures à l’échelle humaine standardisé et son objectif, c’est le bien-être et confort Plan types des logements : c’est le développement de plans de logement types en vue de rationnaliser la conception et la construction de logement à bon marché. Recours aux nouveaux matériaux et techniques de construction. Le confort est essentiellement réduit à ses valeurs objectivables. Le confort est confondu avec les équipements techniques. L'idéal du climat intérieur artificiel, de sa maîtrise totale, prédomine. → Normalisation des pratiques Mi 20eme siècle jusqu'aux années 1970 Cette période était l'âge d'or du confort. - Le confort domestique devient objet technique, normalisé et réglementé normal - Le confort domestique devient un besoin, un idéal - Le confort domestique devient un enjeu social - Le confort devient un objet de consommation Au niveau du rappel du contexte : - Développement de l'ère de la consommation - Développement de la production en série d'équipements de confort Habiter : origine et enjeux contemporains - Prospérité - Évolutions des pratiques et des mentalités A changement. - État providence Zoom sur le chauffage, la cuisine, la salle de bain, et la ventilation : examen !!!! Le chauffage a eu un impact sur la conception des logements. → augmentation du nombre de pièces composant le logement ouvrier, augmentation de la taille du logement ouvrier, la cuisine devient une pièce à part entière, disparation des dispositifs architecturaux permettant d'atténuer le gradient climatique entre intérieur et extérieur (volet et stores). Cela va créer une modification majeure des critères de confort thermique, et l'homogénéisation thermique, le développement de nouvelles formes de sociabilité domestique plus interindividuelle, l'effondrement du rapport symbolique, de la hiérarchie des pièces du logement par rapport au chauffage. Au niveau de la cuisine, de la salle de bain, et de la ventilation : Il y a eu comme premiers développements dans le logement ouvrier/social : des équipements de base, des formes régulières, un plan de travail unifié, un agencement des modules et équipements, des rangements fonctionnels, des cuisines parfois intégrées à la salle à manger (gain de place). Au niveau des logements aisés : Les cuisines des logements ouvriers vont inspirer l'évolution des cuisines dans les logements bourgeois (disparition de la domesticité et évolution du statut de la femme). La cuisine va en effet devenir une pièce principale, il y aura un rapprochement de la cuisine et de la salle à manger pour plus de fonctionnalité, la cuisine va devenir plus grande et plus éclairée, mais également plus proche de la rue. Dans les deux cas, il y a eu un regroupement des pièces humides dans le plan afin d'économiser les longueurs des tuyauteries, et afin de regrouper les évacuations pour permettre les descentes verticales. Le noyau technique est devenu un des principes organisateurs du plan. La ventilation : A la fin du 18ème siècle : Développement des premiers ventilateurs mécaniques mises en œuvre dans des grands bâtiments publics. Jusqu'à l'après-guerre : Ventilation naturelle des logements, développement d'une recherche de maitrise des flux d'air Après-guerre : introduction de systèmes mécanisés de sortie d'air (cuisines, salles de bain, toilettes,...) Actuellement : Diffusion de la ventilation mécanique contrôlée double flux. Des années 1970 a aujourd'hui - Tout est confort, on a un maintien et une évolution du "culte du confort". Habiter : origine et enjeux contemporains - Remise en cause du rapport moderne au confort : - Les inégalités d'accès au confort persistent - Le confort matériel ne tient pas ses promesses d'accès au bonheur - Le confort matériel ne libère pas - Le confort a un prix économique, social, et environnemental - Le confort induit aussi de l'inconfort → frustration (insatisfaction face au renouvellement constant des formes de confort, plaisir de la nouveauté disparait avec la routine) et aliénation (nouvelles dépendances, pertes d’autonomie, dépendance, inconfort de la routine métro, boulot, dodo…° Le confort est également perçu comme une "valeur refuge", qui donne du sens à la modernité. Diversification des objets du confort - Dépasse le cadre domestique (logement) - S'étend à la sphère de l'espace public ou semi-public (vie sociale) - Intègre les questions de facilité d'usage, d'accès, de services, d'assurances, de sécurité, de facilité d'organisation, d'efficacité Diversification de la signification du confort - Dépasse les dimensions matérielles - Intègre les questions de la facilité d’usage, d’accès, de services, d’assurance, de sécurité, de facilité d’organisation, d’efficacité Tout est devenu confort ⁃ Omniprésent dans le marketing ⁃ Pas uniquement /automatiquement une amélioration réelle du confort matériel ⁃ Évolution des discours - des significations allouées au mot « confort » ⁃ Complexification de la notion de confort - des symboles qu'on lui attribue Logement « énergétiquement performant » - Réglementation sur la performance énergétique des bâtiment (PEB) - Exigences de confort associées a des exigences de performance énergique - → diminuer les besoins en énergie primaire tout en maintenant le niveau de confort « moderne » Module 9 : enjeux et perspective : volet social Habiter : origine et enjeux contemporains Un enjeu porte toujours sur une population, ou un groupe et est par rapport à une problématique (par exemple : qu'est-ce que risquent les étudiants avec le nouveau décret universitaire ?) Notion d'intimité et d'individualisation : la notion de confort peut être liée à la notion d'intimité. La notion de confort dans les sociétés avant le 18eme siècle était collectif, groupal et non pas individuel. Dès le moyen âge, et jusqu'à encore aujourd'hui, si une personne voulait retrouver une sorte d'intimité, il fallait qu'elle aille à l'Église car l'Église est un des seuls endroits dans la société occidentale calmes et où l'on peut "se retrouver soi-même". Qu'est-ce que le confort ? Le confort est par exemple le refus des populations relogées de quitter leur bidonville/hlm, ou encore les colons qui désorganisaient la société Bororo, les aborigènes avaient donc perdu cette notion de confort à cause de la venue des colons. Attribution genrée et fonctionnelle des espaces : Les oppositions que nous formons existent aussi dans l'espace/l'architecture (par exemple, on a une partie ouverte et une fermée, une partie humide et une autre plus sèche, une partie intérieure et une partie extérieure,). Notre espace dédié a créé la notion de féminin/masculin et dont me genre et identité, en effet un homme accueillait par exemple ses invités dans un fumoir et une femme dans son salon ou sa chambre (c'est l'exemple de la maison kabyle). EXAMEN : Comment est-ce que la construction de notre identité peut être liée à notre espace dédiée ? donner l’exemple de la maison kabyle Espace et usage : Un espace peut avoir plusieurs types d'usages, ce qui peut éventuellement créer un lien social. (Par exemple, à l'époque les femmes se retrouvaient dans les lavoirs et pouvaient y créer un lien social entre elles, mais ce n'est plus le cas depuis que les lavoirs ont été supprimés). On a par la suite avec le modernisme souvent attribué une seule fonctionnalité (monofonctionnalité) pour chaque espace/endroit. La notion de foyer, de centralité et dispersion : La première appropriation de l'espace est très collective, la liberté individuelle étant très récente, n'existait pas à l’époque. On est passé entre temps d’un point de vue collectif à individue, c’est ça qu’on appelle l’individuation La norme : Si on prend l'exemple d'une personne tatouée, parfois le tatouage n'est pas pour faire joli mais aussi pour montrer l'appartenance à un groupe →> le tatouage est en fait devenu normal avec le temps (on parle de norme), mais à l'époque ça pouvait avoir des connotations négatives et ce n'était pas très bien accepté. Ergonomie et proxémique : La proxémique est une norme non écrite que l'on a intégrée dans notre vie quotidienne, on décide par exemple d'être plus ou moins proches avec nos voisins, amis,... (voir l'explication avec les distances intimes, personnelles, et sociales vues au début de l'année). Définition : La norme est un état habituel, conforme à la majorité des cas. On peut également parler de type concret ou formule abstraite de de qui doit êtres La norme a pour fonction de différencier les évènements en fonction de leur désirabilité du point de vue du groupe qui génère la norme. Habiter : origine et enjeux contemporains Définition : La normalisation correspond à un phénomène de convergence vers une formule commune. Les. Cadres de référence collectif (les normes) sont le produit des interactions des sujets entre eux. Chacun va converger vers les réponses des autres (influence mutuelle). Moscovici décrit la normalisation comme un mécanisme d’évitement du conflit. Il y a des concessions équivalentes et réciproques. Dans la normalisation, il y a un phénomène de négociation active qui conduit à l’acceptation du plus petit dénominateur commun. Examen : Savoir distinguer les trois types de normes (légale, technique, sociale) La norme légale ou juridique : Une norme juridique est une règle qui établit une source de droits et d'obligations juridiques. Par exemple, Il n'y a pas de peine sans crime et inversement il ne doit pas avoir de crime sans peine. La norme technique : Une norme technique est un référentiel établi par un organisme de normalisation officielle. C'est par exemple, le fait de dire que par exemple, dire qu'un objet doit faire telle ou telle hauteur, doit être placée à un endroit Ou l'autre,... La norme sociale : La fonction d'une norme est de différencier les évènements en fonction de leur désirabilité du point de vue du groupe qui génère la norme. - La norme sociale va dire implicitement ce qu'il convient de faire ou de ne pas faire - La norme s'instaure indépendamment de tout critère de vérité - La norme n'est jamais réalisée sous la contrainte - La norme fonctionne toujours par l'intériorisation des valeurs - Les normes émanent d'un groupe social ou d'une société - Le non-respect d'une norme implique toujours un risque de sanction Dans les trois cas, la norme est en fait une règle implicite qui nous fait penser et agir sans pour autant quelle aie un quelconque critère de vérité. La norme légale a pour sanction les pénalités, comme régulation les lois, décrets et règlements, et a pour source de production l'autorité, le Sénat, et le pouvoir législatif. La norme sociale a pour sanction l'exclusion d'un groupe, comme régulation la communauté, et pour source de production les entrepreneurs de la morale, les médias, influenceurs,... La norme technique a pour sanction l'exclusion du processus, comme régulation les instituts, NBN, et pour source de production la communauté scientifique, les experts, operateurs sectoriels,... Populations, ménages, et logement : La notion de ménage se définit comme l'ensemble des personnes occupant habituellement un même logement et vivant en commun (dans la même maison). Le logement est une passerelle vers l'inclusion, car il est un lieu d'ancrage et de stabilité, d'intimité, de sécurité et de construction de l'identité, ainsi qu'un espace permettant les interactions sociales. Module 9 Les défis pour l’architecte : Habiter : origine et enjeux contemporains Comme défis pour les architectes, il y a le vieillissement de la population, le phénomène de transition épidémiologie, et les inadaptations des habitats. L'accessibilité PMR (personnes à mobilité réduite) : développement de la conception inclusive et droit à l'accès au logement pour tous. Ceci aura évidemment un impact sur l'architecture et donc sur les habitats des personnes à mobilité réduite. Il existe 3 types de logements : Le logement accessible : c’est le logement dont l'accès est aisé pour tous. Y compris les PMR. Cette accessibilité se termine après avoir passé à porte d'entrée Le logement adaptable : C’est le logement accessible qui tient dès le départ compte du fait que l'on est tous susceptibles de devoir un jour une PMR. Il peut donc être facilement transformé en logement adapté si nécessaire Le logement adapté : c’est le logement accessible qui répond instantanément aux besoins spécifiques d'une PMR. Cohabiter : - La cohabitation augmente à tout âge. - Il existe une mise en questionnement du partage dans les logements collectifs (vie en collectivité et mutualisation de l'espace). - "Ensemble et séparément" de M. Eleb - Diversité des typologies possibles : logements kangourous, habitat groupé, co housing, papy loft, La pièce en plus : Les logements manquent de flexibilité pour s'adapter aux évolutions des compositions des ménages et des modes de vie. L'habiter et les logiques économiques : Plusieurs types d'idéologies autres que le modernisme a été mise à l'œuvre : - Le fonctionnalisme, qui est la mise en exergue des dimensions rationnelles et utilitaristes des théories modernistes. - La construction comme agent d'absorption et de création de capital (au détriment des dimensions humanistes et émancipatoires des idéologies du mouvement moderne. David Harvey : Le secteur de la construction est fortement mobilisé pour dynamiser le système économique, suivant les logiques de croissance : - Absorption de capital : le secteur de la construction est mobilisé afin d'absorber des surplus de forces de travail et de capital - Création de capital : le secteur de la construction est mobilisé afin de créer des plus-values économiques Habiter : origine et enjeux contemporains La centrification est une somme d'évolutions par lesquelles des espaces populaires se voient (ré)appropriés par, et pour des groupes socialement plus favorisés que leurs habitants ou leurs usagers préalables. Ces également un phénomène qui concerne principalement des centres et les péricentres des métropoles, et est souvent un des objectifs poursuivis des programmes de rénovation et de réhabilitation urbaine. Le "Marketing urbain" : c’est le fait d'essayer d'attirer et de retenir des acteurs économiques, tels que les investisseurs, les entreprises, la classe dite créative, et les touristes. Henri Lefebvre : La ville est réduite à un produit économique. Elle est appréciée au regard de sa "valeur d'échange", en opposition a la ville comme œuvre appréciée au regard de sa valeur d'usage. (Question examen) ⁃ La valeur d'échange est fondée sur la rationalité économique : la concurrence, le « juste » prix et le marché ⁃ La valeur d'usage est fondée sur l'utilité, le besoin, le devoir, la gratuité, la sécurité, l'affection, le plaisir... qu'apporte un objet, un espace... ⁃ Les enjeux urbains sont « gérés » par des experts (techniciens, professionnels, gestionnaires publics...) et des acteurs du système économique ⁃ La construction spontanée du territoire a fait place à une approche « scientifisée » lent à considérer les usages et besoins réels ⁃ L'aménagement de l'espace contraint de plus en plus les usages Ivan Illich (Profession mutilante) : La toute-puissance d'un petit groupe de professionnels (corps de « spécialistes » sur un domaine ou une activité qui relève de la subsistance et qui était jusqu'il y a peu assurée par les individus pour leur propre bénéfice - Monopole radical : des professions substituent « un produit industriel ou [un] service professionnel aux activités utiles auxquelles se livrent, ou souhaiteraient se livrer les gens » - Processus « mutilant » : dépossède les individus de la définition et de la gestion de ses propres besoins et outils, et dépossède également les individus de leurs savoirs et savoir-faire La misère de l'habitat : La ville moderne produit un habitat qui recouvre une somme de contraintes affectant négativement la vie quotidienne, la rendant médiocre voir misérable. Le droit à la ville de Lefebvre : Le but est d'avoir droit à l'appropriation de l'espace, et d'avoir également droit à la détermination de la production des espaces. La réappropriation de la ville doit être faite par la construction d'un véritable débat public et d'un savoir scientifique, et par l'appropriation physique et l'autogestion de la ville. Ce droit à la ville a pour objectifs de réapproprier sa propre vie et réinventer une vie collective, et la désaliénation (reconquête par l'homme de ses besoins et désirs via une réappropriation de son lieu de vie). Habiter : origine et enjeux contemporains Le mal logement en Belgique : Selon les études de l'Eurostat, 20,7% de la population vit dans un logement présentant au moins comme problèmes : l'humidité, ou une absence de bain et de douche, mais encore une absence de toilette intérieure, ou pour finir un logement trop sombre. Module 10 : enjeux environnementaux EXAMEN : L'anthropocène : c’est l'ère de l'humain. Ce concept a été proposé par Crutzen pour désigner une nouvelle époque géologique qui aurait débuté avec la révolution industrielle, c'est à dire au 18eme siècle. Cette théorie n'est pas officiellement reconnue et fait débat dans le milieu scientifique. Ça aborde le changement climatique, la destruction de la biodiversité et de l'ozone, l'acidification des océans, les pollutions chimiques, les modifications des sols,... Le cycle de vie d’un bâtiment se fait en cinq phase, chacune de ces phases comprend plusieurs sous cycle, faut savoir que chaque phase impacte l’environnement à son niveau. Définition : Le réchauffement climatique est un phénomène global de transformation du climat à l’œuvre depuis 100 à 150 ans qui est caractérisé par une augmentation générale de la température moyenne de la surface terrestre et qui modifie les régimes météorologiques à grande échelle. Conséquences et enjeux du réchauffement climatique : Modification des équilibres naturels ; Modification donc des températures, des vents, des précipitations et sécheresses, montée des eaux, acidification des océans, effets sur la biodiversité, augmentation des évènements climatiques extrêmes ; → effets sur l'agriculture, expansion des maladies tropicales déplacement de populations (réfugiés climatiques), conflits,.... Effet de serre : Il existe un phénomène d'absorption de réémission du rayonnement solaire (30% réfléchi, 20% absorbé par l'atmosphère, 50% absorbé par la surface terrestre). Gaz à effet de serre Les composants gazeux présents dans l'atmosphère, participant à l'atmosphère : ⁃ 6 GEZ généralement considérés dans les estimations : CO2, méthane, protoxyde d'azote, hydrofluorocarbures, perfluorucarbure, hexafluorure de soufre. ⁃ Exprimés en équivalent CO2 ou équivalent carbone en fonction de leur potentiel de réchauffement climatique ⁃ Les autres gaz ne sont pas pris en considération Seuls les gaz émis directement sur un territoire sont comptabilisés dans les quotas nationaux ou régionaux. L'effet de serre naturel : Phénomène naturel qui est nécessaire pour la vie sur Habiter : origine et enjeux contemporains Terre L'effet de serre d'origine anthropique : ◦ Accroissement ders émissions de gaz à effet de serre induites par les activités humaines depuis la révolution industrielle ◦ Émissions GEZ dépassent les capacités d'absorption des océans de la biosphère ◦ Ces deux raisons expriment bien le fait que le réchauffement climatique est excessif, devient dangereux. Choix du feu, livre de Alain Gras : Le livre aborde le thème de la révolution industrielle, et des choix d'une trajectoire technique parmi différentes possibilités : ⁃ Rupture dans l'histoire des techniques et de l'humanité - Basée sur la primauté des énergies fossiles non renouvelables L’énergie renouvelable (énergie flux) : est une énergie inépuisable, elle a des limites importantes. Tandis que l’énergie non renouvelables (énergies fossiles) c’est une énergie sous-produit fossile végétaux ou animaux de l’énergie solaire c’est un gisement naturel, source d’émission carbone. Energie opérationnelle : C'est l'énergie qui concerne l'utilisation (pour le chauffage, le refroidissement, la ventilation, l'éclairage, mes auxiliaires, les équipements divers présents dans le bâtiment,...). Consommations énergétiques (opérationnelles) du bâtiment Au niveau mondial, on est à 40% des consommations mondiales d'énergie, et à 30 à 40% des émissions mondiales de GEZ. En région wallonne : 38% des consommations énergétiques (27% pour le résidentiel, et 11% pour le tertiaire), et a 21% des émissions de GEZ (16% pour le résidentiel, 5% pour le tertiaire). L'énergie grise : Ça concerne tout type d'énergie sauf l'énergie utilisée. Cette énergie est nécessaire pour produire un bâtiment, assurer son entretien pendant sa durée de vie utile et sa fin de vie (extraction, traitement et fabrication des matériaux et équipements, transport des matériaux et équipements, mise en œuvre des matériaux et équipements (= la construction), réparation, rénovation,...) Le béton ciment de Portland = 1 tonne de ciment roulé = 1 tonne d'émissions carbone ! =Fabrication du béton de ciment = 4 milliards de tonnes d'émissions de carbone par an. Fabrication de béton de ciment = 2,5% de la consommation d'énergie primaire mondiale. Et ce, hors transport Le secteur de l'acier = 5 à 6% des émissions carbones, 27% de l'ensemble des émissions attribuables aux industries manufacturières, et ce hors transport. Habiter : origine et enjeux contemporains Le secteur de la construction = 50% du total des ressources naturelles exploitées. 40% des déchets produits dans le monde. Rappel du module 6 : Habiter le territoire au 20eme siècle : Il y avait une artificialisation du territoire, une imperméabilisation des sols, une diminution des surfaces agricoles qui va causer des impacts au niveau du bilan carbone lié à l'alimentation, une dépendance à la voiture, les consommations énergétiques des bâtiments sont plus élevées, les territoires sont difficilement adaptables. Il y a une relation entre la densité des agglomérations et l'énergie dépensée pour les transports de personne : - Plus un territoire est dense, moins il y a d'émissions de GES par individu - Nécessité d'une bonne répartition des fonctions au sein d'une ville et d'un système de transport "actif" efficace. Définition : La COP (= Conférence Of Parties) signifie la conférence de toutes les parties (ou états) signataires de la Convention-Cadre de l'ONU sur les changements climatiques. Les engagements politiques : Le protocole de Kyoto en 1997 : début de la politique internationale de la lutte contre le réchauffement climatique. La COP21 à Paris en 2015 : limitation de la hausse de la température moyenne globale a 2 degrés Celsius, neutralité carbone d'ici le milieu du siècle. La COP26 à Glasgow en 2021 : pas de révision des objectifs précédents. En revanche, le conseil européen veut réduire les GES de 40% par rapport à 1990, et la région wallonne voulait réduire de 30%, et de 80 à 95% par rapport à 1990, durant le décret Climat du 19/02/2014. Ambiguïté fondamentale liée à l'amélioration de l'efficience énergétique. En gros, devons-nous essayer d'obtenir le même résultat avec moins d’argent ? Sinon, devons- nous essayer de faire plus avec la même quantité d'énergie ? Il y a eu une recherche au niveau de la consommation énergétique : - L'amélioration de l'efficience énergétique n'a pas entrainé une baisse de la consommation d'énergie (mais cette énergie a été utilisé pour d'autres choses - La consommation énergétique a augmenté de 109% entre 1973 et 2018 - Un phénomène d'addition des systèmes énergétiques a eu lieu : les énergies renouvelables se sont additionnées mais ne peuvent pas remplacées le recours aux énergies fossiles, les ressources énergétiques mobilisés restent essentiellement issues des énergies fossiles, l'usage du charbon et du pétrole n'a jamais été aussi élevé que maintenant. Il y a eu un développement des techniques d'extraction des énergies fossiles à la pointe. Prenons un exemple, imaginons que la consommation croit de 2% par an : Habiter : origine et enjeux contemporains - La consommation d'énergie fossile doublerait tous les 2 ans - La consommation d'énergie fossile serait multipliée par 7 tous les siècles - La consommation d'énergie fossile serait multipliée par 400 millions en 1000 ans L'effet rebond c’est le fait que l'amélioration de l'efficacité énergétique produit une augmentation de la consommation énergétique. Le greenwashing : Le greenwashing, également appelé écoblanchiment, ou blanchiment écologique d'image, est un phénomène d'abus des arguments du développement durable dans les communications de la part d'entreprises, de décideurs, de concepteurs. Définition : La GIEC (= groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat) a été créé en 1988 en vue de fournir des évaluations détaillées de l'état des connaissances scientifiques, techniques et socio-économiques sur les changements climatiques, leurs causes, et leurs répercussions potentielles et les stratégies de parade. Au niveau de l'architecte, et de l'architecture en général Phénomènes de durabilité techniciste : - Résolution des problèmes environnementaux essentiellement pensées sous l'angle de la technique - Développement multi-niveau (typologies et performance des équipements, matériaux, labels, certificats, modes de conception de construction, et d'habiter,...) Et dans le bâtiment : - Croissance de l'ampleur, de la variété et de l'importance des systèmes techniques (actifs et passifs) ⁃ Complexification des équipements techniques ⁃ Accélération de l'obsolescence des systèmes techniques (en gros, le fait de devenir périmé) ⁃ Les techniques spéciales représentent 30% du cout de construction, et 75% des opérations d'entretien L'âge des Löw tech, livre de P. Bihouix : - Ce livre nous appelle à faire preuve de techno-discernement →> mise en question des promesses allouées aux techniques qui seraient capables de contrer le réchauffement climatique, de réparer les dégâts environnementaux, tout en maintenant le confort moderne. - Ce livre nous appelle à développer l'âge des Löw tech -> donc une société qui serait essentiellement basée sur des basses technologies, moins performantes mais plus économes en ressource et maitrisables localement. Habiter : origine et enjeux contemporains Ce livre se décrit donc par une idée de basses technologies, par le fait de faire les choses autrement, et par le fait de vivre confortablement mais plus sobrement (donc il n'y a pas de remise en cause fondamentale du confort moderne). La logique hightech = on fait confiance aux technologies pour répondre aux enjeux environnementaux, et le bâtiment est intelligent (gestion informatisée des Consommations). La logique Löw tech = pessimisme technologique, primauté des dispositions architecturales, et le bâtiment est bioclimatique (interagir avec le climat). Ces deux logiques créent une opposition entre systèmes actifs de gestion du confort et systèmes passifs de gestion du confort. Pour conclure, il ne faut pas oublier qu'une transition énergétique nécessite une mise en cause des choix faits dans le passé. Il faut en effet remettre en cause la confiance accordée aux techniques, remettre en cause la confiance accordée à la croissance économique, questionner les cultures architecturales et constructives, et remettre en question les modes d'habiter. Question d’examen : 1° Expliquer ce qu'est la proxémique, et en quoi c

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