Guide d'Étude des Modules 7 à 14 PDF
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This guide provides a comprehensive overview of modules 7 through 14. It covers topics such as language and communication disorders, communication skills, and ethical considerations in medical contexts. This study resource is ideal for postgraduate-level students.
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Guide d'Étude des Modules 7 à 14 Module 7 : Les troubles du langage et de la communication Introduction Définition : Ensemble de problèmes liés au langage, à la communication, à la parole, à la voix, et à la capacité d'avaler. Domaines touchés : o Langage (ex....
Guide d'Étude des Modules 7 à 14 Module 7 : Les troubles du langage et de la communication Introduction Définition : Ensemble de problèmes liés au langage, à la communication, à la parole, à la voix, et à la capacité d'avaler. Domaines touchés : o Langage (ex. : dysphasie, aphasie). o Communication (ex. : autisme, démence). o Parole (ex. : bégaiement). o Voix (ex. : nodules vocaux). o Capacité d’avaler (ex. : dysphagie, propulsion de la langue). Développement du langage 1. Oralité primaire (dès la naissance) o Réflexes contrôlés par le tronc cérébral : succion, cris, sons végétatifs. o Premières communications mère-enfant (lien nourrissage/parole). 2. Oralité secondaire o Babillage rudimentaire (3-8 mois) : ventilation buccale, imitation sonore. o Babillage canonique (5-10 mois) : syllabes répétées (« ba-ba », « pa-pa »). o Babillage mixte (9-18 mois) : premiers mots, gestes (pointage). Troubles spécifiques du langage 1. TSA (Trouble du Spectre de l’Autisme) o Déficits dans : ▪ Communication sociale (ex. : contact visuel limité). ▪ Intérêts/activités répétitifs (ex. : rigidité face au changement). o Intensité des symptômes unique à chaque individu. 2. Surdité o Types anatomiques : ▪ Transmission (externe/moyenne). ▪ Perception (cochlée/nerf cochléaire). ▪ Mixte ou unilatérale. o Âge d’apparition : ▪ Congénitale ou acquise (prélinguale, périlinguale, postlinguale). Troubles DYS (fonction cognitive spécifique) Dyslexie : Difficultés de lecture, orthographe. Dyspraxie : Maladresse dans les gestes. Dysphasie : Trouble du langage oral (phonologie, syntaxe). Dyscalculie : Difficultés avec les chiffres/calcul. Dysgraphie : Difficultés d’écriture (lisibilité, vitesse). Aphasie : Perte partielle/complète du langage (souvent causée par AVC). Module 9 : La communication écrite et orale Communication écrite efficace 1. Éviter les obstacles : o Jargon scientifique, phrases longues, outils mal adaptés. 2. Astuces pour la clarté : o Aller à l’essentiel : objectifs clairs, message simple. o Public cible : adopter leur logique, éviter jargon, expliquer les acronymes. o Dynamiser : phrases courtes, actives, visuels pertinents. o Tester : valider avec un échantillon. Préparer un exposé 1. Planification : o Adapter contenu et style à l’auditoire (taille, niveau d’éducation, attitudes). o Préparer supports visuels (PowerPoint, tableaux, photocopies). 2. Présentation : o Introduire avec un sujet captivant (anecdote, blague). o Structurer en trois parties : introduction, développement, conclusion. o Varier stimuli (voix, gestuelle, regard). 3. Clôture : o Synthèse des points clés. o Réponses aux questions (réformuler, vérifier compréhension). Module 10 : Communication patient-professionnel Relation médecin-patient Base de la compétence clinique, améliore satisfaction, observance, et résultats. Approche centrée sur le patient (six composantes) : 1. Explorer la maladie et le vécu (maladie biologique et expérience personnelle). 2. Comprendre le patient dans son contexte biopsychosocial (stress, soutien, culture). 3. S’entendre sur les problèmes et solutions (partage des responsabilités). 4. Promouvoir la santé et la prévention. 5. Développer une relation thérapeutique. 6. Être réaliste (temps, ressources). Stratégies en entretien Collaboration : Inclure le patient dans les décisions. Adaptabilité : Poser des questions adaptées au problème et au style du patient. Soutien : Éviter les conflits en explorant les attentes et résistances. Module 11 : Entrevue clinique – Annonce d’une mauvaise nouvelle Introduction Défis : Anxiété chez le médecin (impuissance, gravité) et chez le patient (perte d’identité, rôle). La perception de la mauvaise nouvelle varie selon la culture et l’expérience. Trois étapes de l'annonce 1. Avant : o Préparer le terrain : tests préliminaires, comprendre le patient. o Analyser la maladie : risques, options, langage simple. o Préparer le cadre : temps suffisant, lieu calme, présence de proches (si souhaité). 2. Pendant : o Annoncer par étapes (petites portions d’information). o Empathie : reconnaître les émotions du patient, ajuster au rythme de compréhension. 3. Après : o Suivi actif : réassurer la disponibilité, établir un plan progressif d’intervention. o Maintenir l’espoir de manière réaliste. Compétences essentielles Écouter activement, anticiper les questions, et s’adapter aux besoins émotionnels et cognitifs du patient. Module 12 : La psychothérapie et le counseling 1. Introduction à la psychothérapie Définition : o Selon l'Ordre des psychologues du Québec, la psychothérapie est un traitement visant à réduire les troubles mentaux ou les souffrances psychologiques. Elle permet des changements significatifs sur plusieurs plans : cognitif, émotionnel, comportemental, interpersonnel, ou de la santé globale. o Diffère de la communication médicale classique, car elle cherche à transformer la perception et les comportements plutôt que de simplement soutenir ou informer【7†source】. 2. Gestion des émotions dans la consultation Principes généraux : o Les émotions sont omniprésentes et souvent complexes. o Les médecins doivent gérer leurs propres émotions tout en interprétant et en répondant à celles des patients【7†source】. Reconnaissance des émotions : o Indices non verbaux : paralangage (intonation, rythme, soupirs), gestes, posture, expressions faciales (ex. froncement de sourcils, sourire forcé). o Six émotions de base : joie, tristesse, peur, colère, surprise, dégoût. o Complexité émotionnelle : Les patients peuvent exprimer plusieurs émotions simultanément et à des intensités variables【7†source】. 3. Techniques spécifiques pour répondre aux émotions Stratégie NURS : o Name : Identifier clairement l’émotion. o Understand : Normaliser et valider l’expérience du patient. o Respect : Reconnaître explicitement les difficultés du patient. o Support : Fournir un soutien constant et rassurant【7†source】. Gestion des émotions spécifiques : o Colère : ▪ Rester calme, éviter de répondre par une attitude défensive ou hostile. ▪ Reconnaître et valider les sentiments de colère tout en gardant une posture empathique. o Tristesse et peur : ▪ Arrêter l’entrevue pour mieux comprendre les émotions. ▪ Valider ces émotions comme des réactions normales, et utiliser l'empathie pour apaiser le patient【7†source】. 4. Rassurance et empathie Rassurance : o Poser des questions pour cerner les inquiétudes spécifiques du patient. o Éviter les généralisations trop hâtives, ajuster le niveau de rassurance à la situation et au besoin du patient. Empathie : o Distinction entre empathie et sympathie : ▪ Empathie : Comprendre et communiquer les émotions perçues du patient. ▪ Sympathie : Ressentir des émotions agréables envers le patient sans nécessairement comprendre ses expériences【 7†source】. Module 13 : Communication dans les groupes et interprofessionnelle 1. Les caractéristiques des petits groupes Interaction et objectifs communs : o Échanges interpersonnels variés (d’impersonnel à personnel). o Intérêts partagés (implicites ou explicites). Normes et rôles : o Normes : règles partagées qui influencent les comportements. o Rôles : attentes comportementales spécifiques, divisées en rôles horizontaux (entre pairs) et verticaux (hiérarchiques). Cohésion : o Facteurs qui unissent les membres et favorisent la solidarité. Une cohésion élevée améliore la performance et le travail d'équipe【 8†source】. 2. Types de groupes Groupes de croissance personnelle : o Groupes de rencontre (pour l’épanouissement personnel). o Groupes d’affirmation de soi (défense des droits). o Groupes de sensibilisation (surmonter les obstacles sociétaux). Groupes d’apprentissage : o Favorisent l’acquisition de nouvelles compétences ou connaissances. Groupes de travail : o Recherche d’idées : ex. brainstorming (pas de critique, favoriser la quantité d'idées, associer librement). o Résolution de problèmes : analyse et choix d’options【8†source】. 3. Rôles dans les groupes Rôles liés à la tâche : Innovateur, concepteur, logisticien. Rôles de maintien du groupe : Négociateur, animateur, arbitre. Rôles individualistes : Manipulateur, querelleur, prétentieux【8†source】. 4. Processus de décision et résolution de problèmes Modes de décision : o Autorité : décision unilatérale. o Majorité : vote. o Consensus : accord général. Étapes pour résoudre un problème : o Examiner les faits. o Identifier les émotions en jeu. o Critiquer les options proposées. o Imaginer des solutions créatives. o Gérer le processus de réflexion et choisir. Module 14 : Les enjeux éthiques de la communication 1. Introduction et contexte historique Les scandales comme l’étude de Tuskegee ont mis en lumière la nécessité de principes éthiques en médecine : o Rapport Belmont : autonomie, bienfaisance, justice. o Ajout du principe de non-malfaisance. 1. Autonomie Définition : Le principe d'autonomie reconnaît que chaque individu a le droit de prendre des décisions éclairées sur sa propre vie et santé, en fonction de ses valeurs et préférences personnelles. Implications pratiques : o Respect de la capacité du patient à prendre des décisions (exigence du consentement libre et éclairé). o Les patients doivent recevoir des informations appropriées pour comprendre les implications de leurs choix. o Protection des individus vulnérables dont l’autonomie est limitée (enfants, personnes incapables de consentir). 2. Bienfaisance Définition : Ce principe exige que les actions entreprises par les professionnels de santé visent à maximiser les bénéfices pour le patient tout en minimisant les risques et les préjudices. Implications pratiques : o Proposer des interventions qui apportent des avantages mesurables pour la santé et le bien-être du patient. o Évaluer les risques pour les réduire autant que possible. o Faire preuve de compassion et agir dans le meilleur intérêt du patient. 3. Justice Définition : Le principe de justice appelle à une répartition équitable des ressources médicales et des soins, et au traitement égal des patients, sans discrimination. Implications pratiques : o Assurer que les décisions médicales ne soient pas influencées par des biais liés à l’âge, au sexe, à l’origine ethnique, à la situation financière, ou à d’autres facteurs. o Garantir l'accès équitable aux soins et aux bénéfices des recherches médicales. o Prioriser les ressources limitées selon des critères objectifs et équitables. 2. Éthique clinique Définition : o Branche de la bioéthique appliquée aux décisions complexes en milieu médical. o Touche les relations médecin-patient et les dilemmes éthiques (ex. consentement, conflits de valeurs). Éléments clés : o Inclure les familles ou équipes médicales dans les décisions. o Considérer non seulement la relation directe médecin-patient mais aussi les contextes élargis. 3. Consentement éclairé Définition : o Un consentement libre et éclairé repose sur l’autonomie du patient, qui doit recevoir toutes les informations pertinentes. Dynamique : o Le consentement n’est pas une formalité unique, mais un dialogue continu, adapté aux valeurs et contextes culturels du patient. 4. Communication éthique Influence sur les décisions : o Les médecins doivent éviter de manipuler ou biaiser la communication, tout en présentant honnêtement les avantages et risques des options disponibles. Relation médecin-patient : o Reconnaître le patient comme une personne entière (aspects physiques, émotionnels, culturels). o Le dialogue est au cœur d’une pratique clinique éthique.