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Plan de la séance I. Remarques en prévision de l’examen II. Récapitulatif III. La Renaissance | « De l’institution des enfants » de Montaigne IV. La rédaction | La structure du paragraphe complexe L’élaboration d’un plan détaillé L’examen récapitulatif L’examen sera composé de que...

Plan de la séance I. Remarques en prévision de l’examen II. Récapitulatif III. La Renaissance | « De l’institution des enfants » de Montaigne IV. La rédaction | La structure du paragraphe complexe L’élaboration d’un plan détaillé L’examen récapitulatif L’examen sera composé de questions courtes et à développement. La période complète (de 18h à 21h30) vous sera allouée. Vous aurez seulement droit à une grammaire et à un dictionnaire. L’examen récapitulatif Identifiez le type de figure de style. 1) « C’est toujours le combat du jour et de la nuit. » (Hugo) Antithèse. 2) « Tes yeux sont la citerne où boivent mes ennuis. » (Baudelaire) Métaphore. Qui suis-je ? 1) Je suis un humaniste italien qui s’est intéressé à l’anatomie du corps humain. Léonardo da Vinci. L’examen récapitulatif La chute de Constantinople est souvent considérée comme un point tournant dans l’histoire de l’Occident. Expliquez l’une des principales conséquences de cet événement. Votre réponse doit être composée de phrases complètes. (2 pts / Une réponse composée de phrases incomplètes se verra assignée un maximum de 1 pt) L’une des conséquences de la chute de Constantinople est l’exode des érudits byzantins, qui ont fui vers l’Italie en emportant avec eux leurs savoirs et leurs manuscrits. Il s’agit là d’une conséquence majeure, car ces érudits ont largement contribué à l’essor de la Renaissance italienne. L’examen récapitulatif 1) Identifiez, dans le passage suivant, deux champs lexicaux différents. Assurez-vous pour chacun d’eux de fournir au moins trois preuves textuelles. Vous ne pouvez pas utiliser une preuve textuelle plus d’une fois. (4 pts) « Le vieux soldat était sec et maigre. Son front, volontairement caché sous les cheveux de sa perruque lisse, lui donnait quelque chose de mystérieux. Ses yeux paraissaient couverts d’une taie transparente : vous eussiez dit de la nacre sale dont les reflets bleuâtres chatoyaient à la lueur des bougies. » (Balzac) Champ lexical 1 : Preuves textuelles : Champ lexical 2 : Preuves textuelles : L’examen récapitulatif 1) Identifiez, dans le passage suivant, deux champs lexicaux différents. Assurez-vous pour chacun d’eux de fournir au moins trois preuves textuelles. Vous ne pouvez pas utiliser une preuve textuelle plus d’une fois. (4 pts) « Le vieux soldat était sec et maigre. Son front, volontairement caché sous les cheveux de sa perruque lisse, lui donnait quelque chose de mystérieux. Ses yeux paraissaient couverts d’une taie transparente : vous eussiez dit de la nacre sale dont les reflets bleuâtres chatoyaient à la lueur des bougies. » (Balzac) Champ lexical 1 : Champ lexical de la lumière Preuves textuelles : « reflet », « lueur », « bougies » Champ lexical 2 : Champ lexical du corps Preuves textuelles : « front », « cheveux », « yeux » L’examen récapitulatif « relis soigneusement les livres des médecins grecs, arabes et latins, sans mépriser les talmudistes et les cabalistes, et, par de fréquentes dissections, acquiers une parfaite connaissance de cet autre monde qu’est l’homme. » (Rabelais) Rapportez les propos de Gargantua à deux caractéristiques du courant humaniste. Pour chacune de ces caractéristiques, vous devez fournir au moins une preuve textuelle. (4 pts / Une réponse composée de phrases incomplètes se verra assignée un maximum de 3 pts) On rencontre dans cet extrait deux caractéristiques du courant humaniste. D’abord, Gargantua incite son enfant à lire « les livres des médecins grecs, arabes et latins », comme le font les humanistes, qui valorisent l’étude des langues et des textes antiques. Ensuite, Gargantua ordonne à son enfant de pratiquer « De l’institution des enfants » Le préambule du texte Par. 1 : profession d’humilité Par. 2 : réflexion sur la citation Par. 3 : adresse au destinataire (Mme Diane de Foix) Par. 4 : réflexion sur la difficulté d’éduquer un enfant Par. 5 : remarque sur l’importance de l’éducation Par. 6 : premières recommandations… L’éducation selon Montaigne L’éducation selon Montaigne peut se résumer à trois grands principes : I) Laisser choisir (plutôt qu’imposer) II) Assimiler (plutôt que retenir) III) Savoir vivre (plutôt que savoir dire) Laisser choisir (plutôt qu’imposer) Montaigne insiste sur l’importance du dialogue dans le processus éducatif. « Je ne veux pas qu’il invente et parle seul : je veux qu’il écoute son disciple parler à son tour. » (p. 123) Montaigne s’en prend ainsi au modèle autoritaire de l’éducation. → Appel à l’esprit critique Laisser choisir (plutôt qu’imposer) À l’éducation fondée sur l’autorité, Montaigne oppose une éducation fondée sur la liberté. → La métaphore équestre (p. 124) La liberté est ce qui permet à l’élève de se forger ses propres opinions. → La métaphore de l’étamine (p. 124) « Qu’il lui fasse tout passer par l’étamine et ne loge rien dans sa tête par simple autorité » (p. 124) Laisser choisir (plutôt qu’imposer) L’essentiel est de laisser l’élève choisir la vision du monde à laquelle il veut adhérer. « Qu’on lui propose une diversité de jugements : il choisira s’il peut, sinon il demeurera en doute » (p. 125) Assimiler (plutôt que retenir) Tout au long de son essai, Montaigne dévalorise l’apprentissage par cœur. « Savoir par cœur n’est pas savoir, c’est détenir ce qu’on a donné en garde à sa mémoire. » (p. 126) L’apprentissage par cœur est un apprentissage superficiel, le plus souvent purement verbal. Assimiler (plutôt que retenir) Montaigne associe l’apprentissage par cœur au bourrage de crâne scolaire. Pour lui, l’important n’est pas la quantité des connaissances retenues, mais la qualité de leur assimilation. « Il faut qu’il s’imbibe de leurs humeurs, non qu’il apprenne leurs préceptes, et qu’il oublie, hardiment s’il veut, d’où il les tient, mais qu’il Assimiler (plutôt que retenir) L’éducation selon Montaigne vise l’appropriation des savoirs : l’enfant doit les faire siens. L’appropriation des savoirs consiste en un processus de transformation. → La métaphore alimentaire (p. 124) → La métaphore des abeilles (p. 125) « Les abeilles pillotent deçà delà les fleurs, mais elles en font après le miel qui est tout leur : ce n’est plus thym ni marjolaine. » (p. Savoir vivre (plutôt que savoir dire) Montaigne affirme qu’une bonne éducation nous apprend à bien agir. Le savoir importe moins en lui-même que l’application qu’on en fait dans la vie courante. « Mon élève ne dira pas tant sa leçon qu’il la fera. Il la répétera dans ses actions. » (p. 142) Savoir vivre (plutôt que savoir dire) L’éducation que préconise Montaigne est une éducation axée sur la vie. Elle est l’opposé d’une éducation livresque (bien qu’elle passe par les livres…) C’est pourquoi Montaigne valorise… Le voyage (p. 126) L’activité physique (p. 127, p. 139) Savoir vivre (plutôt que savoir dire) Le programme éducatif de Montaigne se veut une initiation à la vie. Les discours qui importent vraiment, en fin de compte, sont ceux qui apprendront à l’élève «à se connaître et à savoir bien mourir et bien vivre. » (p. 132-133) La dissertation littéraire  La dissertation littéraire Analyser un texte suppose d’abord de le comprendre pour l’interpréter (ou l’expliquer) ensuite. 1ère étape → s’assurer de comprendre le sens premier du texte à analyser. (identifier le genre, le contexte, les thèmes, etc.) 2e étape → s’assurer de comprendre le sens de la consigne. 3e étape → élaborer un plan de dissertation.  Comprendre la consigne… « Montrez comment le sonnet XXXII de Joachim du Bellay présente l’idéal de connaissance du courant humaniste sous un jour négatif. »  Comprendre la consigne… « Montrez comment le sonnet XXXII de Joachim du Bellay présente l’idéal de connaissance du courant humaniste sous un jour négatif. » La consigne de dissertation contient toujours un verbe, qui nous indique le type d’analyse à effectuer : montrer, prouver, comparer…  Comprendre la consigne… « Montrez comment le sonnet XXXII de Joachim du Bellay présente l’idéal de connaissance du courant humaniste sous un jour négatif. » La consigne identifie toujours le texte à travailler.  Comprendre la consigne… « Montrez comment le sonnet XXXII de Joachim du Bellay présente l’idéal de connaissance du courant humaniste sous un jour négatif. » La consigne oriente l’analyse en imposant un sujet.  Élaborer un plan… Puisque l’essentiel d’une dissertation littéraire réside dans ses paragraphes de développement, il est préférable de commencer par ceux-ci dans l’élaboration du plan dissertatif. Les paragraphes de développement (ou paragraphes complexes) : Chaque paragraphe doit présenter une idée principale liée au sujet Chaque idée principale doit être divisée en deux idées secondaires Chaque idée secondaire doit être appuyée par une preuve textuelle (citation) et une analyse de cette preuve ou citation. Le paragraphe complexe Sujet de dissertation Idée principale Idée secondaire 1 Idée secondaire 2 Preuve 1 (citation) Preuve 2 (citation) Explication 1 (analyse) Explication 2 (analyse)  Les preuves Que peut-on utiliser comme preuve textuelle ?  Une figure de style Lorsque vous utilisez une figure de style comme preuve, vous devez toujours identifier le type de figure de style (ex : « cette comparaison montre que… », « la répétition du mot « jamais » souligne… ») Attention! Il ne suffit pas d’identifier une figure de style. (« Ceci est une répétition. ») Il ne suffit pas non plus de prouver que c’est bien telle ou telle figure (« Cela est absurde, donc c’est une hyperbole. ») Il faut expliciter le sens de la figure, ce qu’elle sous-entend d’important.  Les preuves Que peut-on utiliser comme preuve textuelle ?  Un champ lexical Lorsque vous analysez un champ lexical, vous devez toujours en spécifier la teneur (ex : « le champ lexical de la mort nous montre que… », « ces mots appartiennent au champ lexical du feu… ») Attention! Il ne suffit pas d’identifier un champ lexical.  Les preuves Que peut-on utiliser comme preuve textuelle ?  Un mot Lorsque vous analysez un mot, vous devez toujours : 1) en identifier la classe (nom, adjectif, verbe, etc.) (ex : « le verbe « dévore » révèle que…», « l’utilisation de l’adjectif « furieux » montre que… ») 2) en relever la dénotation ou la connotation pertinente : pourquoi l’usage de ce mot est-il révélateur ? (Employez, mais ne citez pas le dictionnaire.)  Atelier 6 : Le plan détaillé « Je me ferai savant en la philosophie, En la mathématique et médecine aussi : Je me ferai légiste, et d’un plus haut souci Apprendrai les secrets de la théologie : Du luth et du pinceau j’ébatterai ma vie, De l’escrime et du bal. » Je discourais ainsi, Et me vantais en moi d’apprendre tout ceci, Quand je changeai la France au séjour d’Italie. Ô beaux discours humains ! Je suis venu si loin, Pour m’enrichir d’ennui, de vieillesse et de soin, Et perdre en voyageant le meilleur de mon âge. Ainsi le marinier souvent pour tout trésor Rapporte des harengs en lieu de lingots d’or, Ayant fait, comme moi, un malheureux voyage. (Anthologie, p. 59)