Fiche de révision : Psychopathologie psychanalytique PDF

Fiche de révision : Psychopathologie psychanalytique I. Introduction : Biographie et fondements 1856 : Naissance de Freud à Freiberg (Moravie). Premiers traumatismes : mort précoce d’un frère, séparation i...

Fiche de révision : Psychopathologie psychanalytique I. Introduction : Biographie et fondements 1856 : Naissance de Freud à Freiberg (Moravie). Premiers traumatismes : mort précoce d’un frère, séparation infantile (nounou). 1881 : Doctorat en médecine. Rencontre avec Josef Breuer. Méthode cathartique : verbalisation des souvenirs traumatiques. 1885: Formation à la Salpêtrière avec Charcot (travaux sur l’hystérie, l’hypnose). 1900: Publication de *L’Interprétation des rêves* : fondement de la psychanalyse. II. Dé nition et objet de la psychanalyse - Apparition : - 1896 : Terme « psycho-analyse » utilisé pour la première fois. - 1924 : Adoption o cielle en France. - Composantes principales: 1. Procédé pour d’investigation de processus mentaux à peu près inaccessible autrement : con its psychiques inconscient 2. Méthode fondée sur cette investigation pour le traitement de désordres névrotiques 3. Série de conceptions psychologiques acquises par ce moyen et qui s’accroissent ensemble pour former progressivement une nouvelle discipline psychologique : métapsychologie. III. Les bases méthodologiques 1. Origines de la psychanalyse - Hypnose : apprise avec Charcot et Bernheim. - In uence sur l’approche de l’inconscient. - Méthode cathartique: verbalisations sous hypnose pour revivre les traumatismes et libérer l’a ect refoulé. - Limites : abandon de l’hypnose pour la libre association. 2. Évolution vers la psychanalyse Cadre analytique - Patient allongé, analyste hors de vue. - Régularité des séance et durée des séances - Paiement Règle fondamentale : association libre sans restriction - Règle de l’association libre - Règle de l’abstinence = Interdiction des passages à l’acte avec patient - La règle de « l’attention en égal suspens » = pas de jugement etc Le transfert et le contre transfert L’interprétation - Acte manqués, lapsus et action fortuites - Interprétation des rêves IV. Les concepts fondamentaux 1. Topiques freudiennes Première topique Inconscient : - Réservoir de pulsions, désirs et souvenirs refoulés - Régi par le principe de plaisir et les processus primaires Page 1 sur 8 ff fl fl fi ffi - Récupère tout ce qui n’est pas supportable à la conscience - Dynamique et intolérant à la frustration Préconscient - Interface entre inconscient et conscient - Lieu d’articulation entre représentation des choses et représentations des mots - Soumis à la censure Conscient - Perception claire des représentation - Construit sur les représentations de mort - Structurer par les processus secondaires (sublimation) Explication schéma : Censure : gère le refoulement, elle gère ce que la conscience peut supporter ou non. Fonction de la censure : accomplir ou rejeter les opérations de refoulement. Le rôle du refoulement : - Empêcher une représentation inconsciente de devenir consciente. - Repousser une représentation inconsciente dans l’inconscient. Schéma de la double forme des représentations de l’inconscient et du préconscient/conscient →Pour permettre la levée du refoulement: mise en lien entre la forme acoustique et la forme inconsciente de la représentation (liaison). Page 2 sur 8  Deuxième topique Trois instance qui sont inconscientes mais le Moi peut être conscient Ça - Réservoir pulsionnelle omnipotent qui régit le fonctionnement humain - Principe de plaisir Confrontation du Ca au principe de réalité qui fait naitre le Moi Le Moi est issue du Ca Moi - Médiateur - Soumis au principe de réalité - Mécanisme de défense : Refoulement - Transforme les stimuli du monde externe en représentation (mots ou chose) - Pôle défensive Le Surmoi est le résultat de l’intériorisation dans le Moi des identi cations au surmoi parentaux et des interdits parentaux. Surmoi - Instance des règles et des interdits - Role protecteur - Naissance du sentiment de culpabilité inconscient - Le surmoi se forme par deux types d’identi cation (primaires c’est a dire on investie les parents et secondaires c’est investissement de l’objet). 2. Les pulsions Dé nition: force dynamique entre somatique et psychique. Caractéristiques : - Poussée : tension interne exigeant satisfaction. - Zone érogène: source de tension (bouche, anus, etc.) - Objet : moyen de satisfaction - Satisfaction : décharge - But : Plaisir Elle peut être partielle, c’est à dire qu’elle investie qu’une partie du corps. Types : - Pulsion d’autoconservation : ensemble des besoins liés aux fonctions corporelles nécessaires à la conservation de la vie de l’individu + Principe de réalité. - Pulsion sexuelle: les modalités de satisfaction de ces pulsions sexuelles sont variables et sont liées au fonctionnement des zones corporelles érogènes. Les pulsions sexuelles s’étayent sur les pulsions d’autoconservation. L’énergie qui sous tends les pulsions sexuelle est la libido. 4.L’a ect Tout « cat a ectif pénible ou agréable, vague ou quali é, qu’il se présente comme décharge massive ou comme tonalité générale. L’a ect est une modalité d’expression de la pression. Quantum d’a ect (quantité d’énergie psychique) associé à une représentation. L’a ect est perçue, ressentie ⇢ donc porté à l’état de conscience. Page 3 sur 8 fi ff ff ff fi ff ff fi fi  L’a ect peut cependant peut être méconnu/réprimé. On parle de répression. Le refoulement de la représentation amène l’a ect à se déplacer sur une autre représentation : représentation de substitut. La représentante originaire de cet affect est méconnue, réprimée, mais en se liant à une nouvelle représentation l’affect est maintenu dans le système conscient. L’a ect peut donc se substituer ou se transformer ainsi que réprimé. 5.Bixualité psychique 6.Complexe d’Oedipe Le complexe d’Œdipe est une façon de comprendre ces relations triangulaires qui permettent à l’enfant de se singulariser (= devenir sujet), de se repérer dans sa liation mais aussi dans son identité. Oedipe complet chez la lle et chez le garçon L’Œdipe direct est caractérisé par : Des désirs hostiles à l’encontre du parent du même sexe. Des désirs amoureux à l’encontre du parent du sexe opposé. La bisexualité psychique permet également l’existence d’Œdipes inversés. L’Œdipe inversé est caractérisé par : o Des désirs hostiles à l’encontre du parent du sexe opposé. o Des désirs amoureux à l’encontre du parent du même sexe. Complexe de castration : Le complexe de castration est provoqué par une menace (menace de punition si l’individu se procure trop de plaisir au niveau de la zone phallique), engendre une blessure narcissique (parce que la zone phallique est investie, narcissiquement par l’enfant Page 4 sur 8 ff ff ff fi fi  comme une zone de puissance), et a une fonction organisatrice parce que la castration est une limite aux désirs de toute-puissance de l’enfant (l’enfant ne peut pas être homme et femme en même temps). Chez le garçon 1. Attirance envers la mère Le garçon développe un attachement particulier pour sa mère, souvent teinté de désirs amoureux ou possessifs. Il perçoit le père comme un rival qui monopolise l'attention de la mère. 2. Crainte de la castration Selon Freud, le garçon ressent une peur inconsciente que le père le punisse pour ses désirs envers la mère, symbolisée par la "crainte de la castration". Cette peur pousse l’enfant à renoncer à ses désirs envers la mère. 3. Identi cation au père : Pour résoudre le con it, l’enfant s’identi e à son père. Il intériorise les règles et les valeurs parentales, ce qui contribue à la formation de son Surmoi (instance morale). Chez la lle 1. Attirance envers le père La lle, en parallèle, développe un attachement amoureux envers son père. Elle considère la mère comme une rivale. 2. Envie du pénis Freud postule que la lle prend conscience de l'absence de pénis, qu’elle associe à un manque ou une perte. Elle attribue cette "perte" à la mère et se tourne vers le père en quête d'une valorisation symbolique. 3. Identi cation à la mère Pour résoudre ce con it, la lle nit par s’identi er à sa mère, adoptant son rôle et ses valeurs. Cela marque aussi l’intégration des normes sociales et le développement du **Surmoi**. Résolution du complexe d’Œdipe Pour Freud, une résolution adéquate du complexe d’Œdipe est essentielle au développement psychologique. Cela implique que l’enfant renonce à ses désirs envers le parent du sexe opposé, accepte l’autorité parentale et intègre les interdits sociaux. 7.Narcissisme Dé nition : - C’est l’estime de soi, l’organisation de la personnalité - Investissement du Moi par la libido - Le narcissisme est un temps intermédiaire entre l’autoérotisme et choix d’objet. Freud décrit d’abord la libido inscrite dans les zones érogènes et la satisfaction des zones érogènes (autoérotisme) puis il décrit un premier temps d’uni cation autour du corps du sujet et autour du Moi (narcissisme) pour pouvoir ensuite investir ses pulsions libidinales sur un objet externe (choix d’objet). Donc dans l’ordre ça fait : Autoérotisme : zones érogènes permettent une satisfaction pulsionnelle ↓ Narcissisme : uni cation des pulsions libidinales sur le Moi et le corps du sujet ↓ Choix d’objet : investissement des pulsions libidinales sur un objet externe Page 5 sur 8 fi fi fi fi fi fi fl fi fl fi fi fi fi fi  - Types : 1. Narcissisme primaire : - Précoce, centré sur soi. 2. Narcissisme secondaire: - Retour sur le Moi après investissement sur des objets externes. - Concepts associés: - Idéal du Moi : modèle interne auquel se mesure le Moi. - Choix d’objet : - Par étayage: gures parentales. - Narcissique : objets ressemblant au sujet. Tableau sur le narcissisme selon Freud Aspect Narcissisme primaire Narcissisme secondaire Investissement originaire de la libido sur le Retour de la libido sur le Moi après un Dé nition Moi, sans différenciation avec l’objet. investissement dans un objet externe. - Complétude, toute-puissance. - Libido modi ée par les relations Caractéris - Auto-suf sance. d’objet. tiques - Absence de différenciation entre soi et - Coexistence avec l’amour objectal. autrui. Âge / Période infantile, avant la distinction entre Se développe après les premières Stade soi et le monde extérieur. relations avec des objets externes. Lien avec Retour d’une libido enrichie par Fusion des pulsions autoérotiques en une l’autoéroti l’expérience des relations d’objet sur le unité autour du corps et du Moi. sme Moi. Relation Absence d’investissement libidinal dans les Investissement libidinal dans les objets avec les objets externes. externes puis retour vers le Moi. objets Lien avec Fondement de l’idéal de toute-puissance In uence l’idéal du Moi et les con its l’estime de infantile. entre aspirations narcissiques et réalité. soi Régression possible vers ce stade dans la Déséquilibres possibles entre Pathologie schizophrénie : retrait de la libido des objets narcissisme et amour objectal, affectant associée externes. l’estime de soi. V. Les stades de développement psychosexuel 1. Stade oral (0-2 mois) - Zone dominante : bouche/lèvre - Activité : succion (incorporation, relation à l’objet) et absorption nourriture 2. Stade anal (2 mois à 4 ans) - Zone dominante : anus. - Activité : contrôle (rétention/expulsion) ⇢ acquisition propreté chez l’enfant 3. Stade phallique (4-6 ans) - Zone dominante : organes génitaux. - Émergence : complexe d’Oedipe, di érence des sexes. Page 6 sur 8 fl fi fi fi fi fl ff  - Se joue le complexe de castration 4. Période de latence (6-12 ans) ⇢ ce n’ait pas un stade - Refoulement des pulsions sexuelles. - Sublimation : concentration sur les apprentissages. 5. Stade génital (12 ans et plus) - Uni cation des pulsions partielles. - Recherche de relations amoureuses adultes. Pour les trois premiers stades ils existent des xations et régression. La xation c’est à dire que la pulsion libidinale est restée xée sur un stade de la sexualité infantile et à l’âge adulte on cherche à satisfaire cette pulsion. Ces xations sont à l’origine de toutes formes de refoulement. ➩ Les xations proviennent du sujet et de la réponse de l’environnement à l’expression pulsionnelle pendant la sexualité infantile. Régression : mouvement psychique de retour en arrière à partir d’un point déjà atteint au cours duquel la pulsion va investir à nouveau une position ou un état antérieur qui avait été abandonné/ dépassé mais qui est rendu attractif par la xation. La régression accompagne forcément une xation. VI. Applications culturelles et société 1. Psychanalyse et art - Sublimation: détournement pulsionnel vers la création. - Analyse des œuvres : décodage des con its inconscients. 2. Malaise dans la civilisation - Con it: pulsions individuelles (principe de plaisir) vs. exigences collectives (culture). - Renoncement pulsionnel : base des institutions sociales. - Principe de plaisir : recherche constante de la satisfaction pulsionnelle libidinale et agressive. VII. Dé nitions générales Principe de plaisir et de réalité : régissent l’ensemble de l’activité psychique pour Freud. Page 7 sur 8 fi fi fi fl fi fi fl fi fi fi fi  Principe de plaisir = il faut éviter la souffrance et le déplaisir, donc il faut viser le plaisir en apaisant les tensions. On cherche à éviter le déplaisir de la manière courte et la plus directe. ↳ Le principe de plaisir est dans l’immédiateté. Intervient ensuite le principe de réalité : il modi e le principe de plaisir (il s’impose comme principe régulateur). Avec le principe de réalité, la recherche de la satisfaction est ajournée en fonction des conditions imposées par le monde extérieur. En gros le principe de réalité entraine non-satisfaction immédiate du plaisir et permet de s’adapter au monde extérieur. Sexualité infantile : Les pulsions partiels s’uni eront et deviendrons des pulsions totales au moment de l’adolescence. Le développement de ces pulsions totales permet d’abandonner les auto-érotismes au pro t de l’amour de l’autre. On parle de primat du génital car ces zones érogènes vont se rassembler autour de la sexualité adulte génitale. Auto-érotisme : Zones érogène permettent une satisfaction pulsionnelle. On prends comme objet son corps propre. Sublimation : - Elle intervient durant la période de latence. - La sublimation désigne le fait que la motion pulsionnelle est détournée quant à son but sexuel initial (satisfaction dans la décharge). Il y a donc une recherche d’un nouveau but non sexuel, d’une nouvelle satisfaction. Une pulsion est dite sublimée quand elle trouve un moyen dérivé d’accéder à son but, but qui est alors non sexuel et valorisé socialement (on en revient à la créativité artistique). La sublimation est un destin de la pulsion. Les mécanismes de défense - Refoulement : rejet des représentations insupportables. - Sublimation : transformation des pulsions en activités valorisées. - Formation de compromis: rêves, lapsus, actes manqués. Page 8 sur 8 fi fi fi