Examen Regard sur la Chine PDF

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Chinese history Dynasties Concepts Culture

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This document provides an overview of Chinese history, focusing on significant dynasties and key concepts like the importance of rites, time perception, and family relationships. It details the historical evolution of China from ancient times to modern history focusing on important aspects.

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**Dates importantes :** - - - - - - - - - - - - **Dynastie** *[Dynasties légendaires]* : (Dynastie Zhou) la dynastie la plus importante, confucianisme qui est l'idéologie par excellence dans l'histoire de la Chine. Développement d'un système royal : des seigneurs locaux...

**Dates importantes :** - - - - - - - - - - - - **Dynastie** *[Dynasties légendaires]* : (Dynastie Zhou) la dynastie la plus importante, confucianisme qui est l'idéologie par excellence dans l'histoire de la Chine. Développement d'un système royal : des seigneurs locaux qui aident le roi à administrer les différentes régions. Il fait des alliances avec les seigneurs locaux pour administrer en échange de leur soumission, le roi leur accorde certains pouvoirs. Plus on avance dans le temps, plus l'état devient fragmenté. La principauté devient davantage autonome et ainsi, les principales principautés se détachent de l'affiliation au roi qui mène à la période des royaumes des combattants. Sous l'âge du bronze, ce sont surtout les riches qui combattent tandis que sous l'âge du fer l'accessibilité à l'art du combat change et tout le monde peut avoir accès à des armes. C'est le Royaume des Qin qui fait tomber les Zhou. (Dynastie Shang) onction sacerdotale de la royauté (vu comme l'ancêtre de la communauté, arts divinatoires, rituels qui permettent d'organiser les périodes de l'année, l'écriture est la façon de communiquer avec les hommes et l'univers). Une trentaine de rois se succèdent ainsi qu'un changement sept fois de capitale. (Dynastie Xia) Sous les Xia, il y a une certaine royauté qui se met en place. *Dynastie Qin* : procède à une standardisation du système de poids et de mesure, écriture, monnaie, armée et de la philosophie dans le but de standardiser les comportements. La dynastie prend fin en raison du lourd fardeau qu'impose la dynastie sur les peuples. Une unification des tronçons de la muraille qui est un vecteur d'identité chinoise. Grande unité (Da yi tong). C'est le Royaume des Qin qui fait tomber les Zhou. *Dynastie Han* : La dynastie Han a suivi les routes de la soie pour prendre de l'expansion sur le territoire. Il s\'appuie sur les éléments qui ont servi à structurer la société comme les préfectures, continuer l'unification de la dynastie des Qin et créer l'académie impériale. Une unité qui éclate avec la fin de la dynastie des Han. Pendant 400 ans, la Chine est morcelée. La langue favorise l'unité tout en favorisant la diversité. Exemple : le Nord et le Sud ne prononce pas de la même manière. *Dynastie Sui* : En 608, elle commence la construction du [Grand canal] qui réunit le Sud et le Nord. Il y a un déplacement du centre économique. *Dynastie Tang* : Elle continue la construction du [Grand canal]. Culture du riz. Une période de prospérité grâce au Grand canal. La Chine entretient à cette période des relations avec le Japon, la Corée et l'Asie centrale. Le Japon procède à une réforme (réforme de Taika) pour faire une réplique de la Chine sous les Tang. *Dynastie Song* : Sous les Song, les examens pour des postes dans l'administration deviennent systématique. *Dynastie Ming* : Elle est formée des Han. *Dynastie Qing* : Ce sont des Mandchous. Ils font la reconquête de la Chine, Xinjiang, Tibet, Taiwan et de la Mongolie et ils repoussent les Ming. **Concepts** Temps : Le rapport au temps pour les Chinois est différent des occidentaux. Temps au niveau de la société : Dans la Chine ancienne, l'importance des rites agraires, des cycles saisonniers, les fêtes comme le Nouvel An chinois qui se voit par l'enracinement de ceux-ci dans la société. Dans la Chine ancienne, le temps est déterminé par l'empereur, car la première fonction de celui-ci est d'organiser le temps. L'empereur s'exprime dans un optique de temps éternel. Les discours politiques s\'inscrivent dans un temps éternel. Le temps n'a pas de commencement et ni de fin. À partir de 1912, il y a une accélération des changements dans la société chinoise. Une histoire beaucoup plus mouvementée qu'avant 1912. Rites : Ils marquent le rapport au temps d'un individu. Il y a un rapport au temps individuel : il y a des rites de passage qui marquent l'existence de l'individus exemple, le rite du mariage. Le [Gao Kao] ou examen d'entré à l'université qui est un rite qui touche socialement un groupe. Hausse de la pression de ce rite surtout lors de la politique de l'enfant unique, car la réussite de la famille passe par sa descendance (un examen de classement). Ce rite entraine des manifestations populaires pour diminuer la difficulté de cet examen, car il entraine une hausse du suicide en raison de la pression. L\''éducation est un élément fondamental dans la société chinoise qui se voit aussi dans la Chine ancienne avec les examens impériaux qui permettent aux lettrés d'accéder à des postes dans l'administrations. Une vie conditionnée par les étapes d'apprentissage. Notion de filiation (divine) : il n'y a pas de rupture entre ce qui est mythique et de ce qui est réel comme la représentation des premiers empereurs qui en ait un bon exemple. [Mythe de la fleur centrale] (Zhonghua) : explique qu'il y a un centre où la civilisation prend forme et qui se diffuse. De plus, autour de cette civilisation, il y a des barbares (Huayi zhi fen). La civilisation du centre se diffuse chez les barbares, car cette civilisation est géniale. Sinisation : transformation que les barbares vont faire en contact avec une civilisation supérieure. Zhongyuan : désigne la plaine centrale, considéré comme le cœur de la Chine **Résumé du cours** Contrairement à l'Occident, il n'y a pas de Dieu créateur dans la société chinoise. L'explication de l'origine de la civilisation chinoise passe par des récits comme [Pangu], Nuwa/Fuxi et Shennong. Il n'y avait aucun empereur avant la dynastie Qin avant c'étaient des rois. [Archéologie :] Les sources écrites sur la Chine ne représente plus le monopole sur l'histoire, car les découvertes remettent en question ces récits. Le XXe siècle est un siècle important, car la dernière dynastie s'effondre et un nouveau système se met en place. Il y a une modernisation des idéologies et des techniques. Les recherches archéologiques de ce siècle se divise en trois périodes : 1920-1937 (la Chine est complètement déchirée, aucune unité politique. Ce qui favorise la réception de nouvelles découvertes.), 1950-1970 et 1980 à aujourd'hui. Les découvertes sont parfois accidentelles en raison de la modernisation de la Chine, mais aussi elles peuvent servir à la légitimation du pouvoir chinois sur d'autres régions comme c'est le cas de la région de Xinjiang qui agit en tant que région autonome. Découvertes : homme de Pékin, des fragments d'homo erectus, [culture de Yangshao] avec des poteries. Dawenkou qui amène de nouvelles théories sur l'origine de la civilisation chinoise : une civilisation centrale qui se développe versus plusieurs foyers qui émergent. Il y a des éléments communs entre les différentes cultures comme le jade (une culture commune qui se développe). Différence dans l'agriculture entre la région du Nord et celle du Sud influencée par le climat de ces deux régions. **Territoire** [Concepts :] - - - [Résumé : ] Les frontières ne sont pas toujours reconnues par les voisins, car il n'y a pas de frontières naturelles. Exemple : les îles Senkaku qui sont une source de tensions entre le Japon, la Chine et Taiwan. Un écosystème très riche, tout ce qui est de nature biologique est en abondance sur le territoire chinois. Les variations sur le territoire sont beaucoup plus importantes que le facteur unitaire. Une entité qui a fluctuée à travers le temps. Une division et une unité qui se sont refaite plusieurs fois. Trois constantes : l'immensité du territoire pour l'époque prémoderne, la diversité naturelle et une complémentarité interrégionale. La Chine est présentée comme un paradis naturel. Mais, la Chine a aussi un environnement hostile, notamment en raison des catastrophes naturelles, les plaques tectoniques (tremblement de terre), présence de mousson du sud-est asiatique et le désert de Gobi. Ils marquent les habitudes et les comportements. La Chine est cernée par des éléments géologiques extrêmes. Une obsession pour le contrôle de l'eau qui se voit avec le fleuve jaune (Yangtse). Disparités territoriales : une concentration des terres arabes dans une région de la Chine. La Chine possède 7% des terres arabes, mais a une grande population à nourrir. Une pression pour nourrir la population chinoise. Un déficit du territoire en ce qui concerne l'agriculture. Importance des fleuves dans le développement de la population. Une tendance à l'autonomie des régions. Conflit entre unité et diversité. Conflit entre certaines principautés, mais possèdent des éléments culturels communs comme certains rituels. Ce point se voit lors de l'époque des sept royaumes où ils se font la guerre tout en ayant des éléments culturels communs. Depuis 1949, plusieurs conflits frontaliers avec ses voisins. Plusieurs régions de tensions comme avec le Sud du Tibet. 22 provinces qui forment le cœur historique de la Chine. 4 municipalités : Beijing, Shanghai, Tianjin et Chongqing qui constituent les villes les plus importants en nombre de population. Pékin qui est la capitale. [Division administrative de la Chine] : 5 régions autonomes : Tibet (majorité de Tibétains), Mongolie (composée de 15% de Mongoles), Ningxia (composé de Hui = Han musulmans), Guangxi (11 groupes ethniques) et Xinjiang (40% de Ouighours). On leur donne de l'autonomie pour éviter des idées d'indépendance. [Régions administratives spéciales] : Hong Kong (rendue à la Chine en 1997) et Macao (rendue à la Chine en 1999). **Concepts** [Crise malthusienne] : une recherche d'équilibre entre l'économie ou ressources et la démographie. En fait, l'accroissement démographique est limité par les moyens de subsistance. L'accroissement démographique de la population croisse plus rapidement que se développe l'économie. L'économie ne sera plus capable de soutenir cette croissance démographique ce qui engendra un effondrement démographique par faute de moyens de subsistance. Elle prône la limitation démographique par les naissances. **Résumé** Après Malthus, il y a une corrélation négative entre l'économie et la population. [Densité de la population :] Les données analysées n'ont pas les mêmes incidences dans une zones à densité forte qu'à faible densité. La même chose s'applique entre les régions à ethnies différentes. Une population qui est surtout située au Sud-Est de la Chine selon les ressources. La plaine du fleuve jaune qui rassemble Shandong, Hebei et Henan rassemble 300 000 000 millions d'habitants sur 530 000 km^2^ (500 à 600 habitants par km^2^). La région qui rassemble le Tibet et Qinghai rassemble 8 000 000 habitants pour 2 000 000 km^2^ (4 habitants par km^2^). 75 % de la population vie sur 25% du territoire. Le Hukou est un livret de résidence, il détermine le chemin de vie de l'individus. Il indique la région de provenance, les membres de la famille, etc. Une pression de réussite qui suit les Chinois tout le long de leur vie qui est en partie relié à la démographie. Cette pression n'est pas la même à l'Est et à l'Ouest de la Chine où à l'Est, la population est beaucoup plus nombreuse. Une méritocratie qui favorise le favoritisme qui influence la place dans la société chinoise. [Démographie :] La démographie est en déclin sous les Trois royaumes. En 755, sous la dynastie Tang, elle atteint 90 millions et en 900, la population décline à 35 millions. Sous les Song, elle atteint 140 millions. La Chine est touchée toute au long de son histoire par de grandes fluctuations de sa population en raison de la guerre et de la paix, mais aussi des maladies, de la disponibilité des ressources et des catastrophes naturelles. La population triple en 150 ans à cause du début de la mondialisation : - - - - - - - Entre 1700 et 1850, c'est la grande période des échanges avec l'Occident (mondialisation) qui favorise une diversification de l'alimentation avec l'arrivée du maïs, de la tomate et d'autres types de pomme de terre. De plus, sous la Dynastie Qin (Kangxi, Yongzheng et Qianlong), les services publics s'améliorent. L'explosion démographique est dû en premier avec le baby-boom après la Deuxième guerre mondiale et de la fondation de la République populaire de Chine. Elle signifie la fin des guerres et le début de la paix pour les Chinois. Entre 1916-1927, la Chine est complètement déchirée pendant la période des seigneurs de la guerre où plusieurs se font la guerre pour le pouvoir. Auquel s'ajoute l'invasion de la Chine par le Japon. Il y a une mobilisation des paysans pendant la guerre qui diminue la production. Cependant, avec la démobilisation des paysans, il y a une hausse de la production. Dans le contexte de guerre, la Chine est fortement touchée par des sécheresses et des inondations. On cherche à diminuer la mortalité en instaurant des mesures de santé publique. On améliore l'espérance de vie des Chinois. Mao Zedong a une idéologie de la démographie qui favorise la croissance démographique, car pour lui plus on est nombreux, plus on produit davantage et plus on domine. [Ma Yinchu] est une économiste qui préconise une limitation de la natalité. Il est mis de côté de même que Malthus, car leurs idées vont à l'encontre de l'idéologie de Mao Zedong. La croissance démographique devient rapidement un problème. Leur conception est considérée comme bourgeoise. 1958-1961 : le [grand bond en avant], surtout dans le domaine économique. **Les femmes** Elles jouent un rôle secondaire dans le monde agraire. Cependant, il y a un maintien du matriarcat dans certains villages. La Chine se retrouve humiliée par l'Occident au XIXe siècle. Qu'est-ce qui explique le retard de la Chine par rapport à l'Occident ? Ce retard est expliqué par les inégalités entre hommes et femmes. On veut améliorer le sort des femmes dans la société, mais pas en tant qu'individus. L'histoire de Mlle Zhao : elle a été promise en mariage, mais elle ne veut pas se marier avec l'homme en question. Elle met fin à ses jours. La question est qui paye les funérailles ; sa famille ou la famille du futur époux ? La révolution communiste veut détruire l'ancien système incluant le patriarcat. L'objectif est de sortir les femmes du pourvoir des familles. La première loi du parti communiste est mise en place en 1951 qui concerne les mariages. Dorénavant, les mariages se font par choix et non par intérêts économiques ou sociales. Avant, le mariage se faisait entre deux clans. De plus, les femmes ont le droit de demander le divorce. Conséquences de cette nouvelle loi : il y a une augmentation des divorces, une résistance contre la loi, hausse des assassinats sur des femmes qui ont demandées le divorce. On compte de 70 000 à 80 000 morts. C'est l'ensemble du clan qui subit les conséquences du divorce. Par la suite, il y a une hausse de la scolarité chez les jeunes filles notamment, l'accès aux études primaires et secondaires. Les femmes aujourd'hui : il y a un tabou autour de l'hashtag metoo. Malgré les efforts, il y a des inégalités qui persistent dans la société chinoise. Elles sont en lien avec la politique des [quatre modernisations] en 1978. L'État est vu comme le père de la société. En 1978, la Chine connait un déclin important au niveau économique. Pour contrer ce déclin, [Deng Xiaoping] diminue l'intervention de l'État, ce qui donne une plus grande liberté à la société et un recul de la société vers le patriarcat. Il y a donc un recul du statut de la femme. En 1997, la Chine connait une augmentation du taux de suicide chez les femmes. En 1990, 22% de la population chinoise est illettrée dont 70% sont des femmes. Dans la société chinoise, il y a un pôle négatif et un positif. Le pôle positif est attribué aux hommes tandis que celui négatif est attribué aux femmes. Au Xe siècle, la pratique du bandage des pieds émergent chez l'élite chinois qui se repend dans la société. Elle va être abolit au début du XXe siècle. Cependant, sous les Qing qui sont des Manchous n'interdisent pas la pratique sévèrement. Le parti met en place des politiques dans le but de faire diminuer le taux de natalité ; planning familial entre 1955-1957. On essaie de contrôler le taux de natalité par l'éducation. On donne accès à la contraception gratuitement dans les premières années. On met en place des campagnes de sensibilisation. On recule l'âge du mariage à 18 ans pour les femmes et à 20 ans pour les hommes. Les mesures du planning familial émergent une deuxième fois en 1973 avec le déclin de Mao. On veut augmenter le revenu moyen et contrôler le taux de natalité. On met en place la [politique de l'enfant unique] en 1979. En contrôlant la courbe démographique, on peut améliorer le niveau de vie. Il y a une résistance chez les paysans qui ont besoin de ses bras pour effectuer les travaux agricoles. On instaure une politique de pension de retraire parce que c'est aux enfants de s'occuper de leurs parents. Ainsi, avec la pension de retraire, les enfants n'ont plus besoin de s'occuper de leurs parents. L'état pénalise ceux qui ont des enfants en haussant les frais de scolarité. En 1983, 13% des femmes ont seulement un enfant. Une politique qui est difficile à appliquer et c'est ce qui explique la hausse de la violence pour l'à faire respecter. Des naissances non-déclarées, des avortements de masse à Huiyang en 1980. En 1984, on assouplit la politique en permettant deux enfants par famille dans certaines régions si le premier enfant est handicapé ou si c'est une fille. En général, les parents habitent chez le fils et non chez la fille. De plus, au mariage, la fille va habiter chez sa belle-famille, ce qui signifie qu'en campagne les familles perdent des bras pour travailler. Une augmentation des abandons d'enfant surtout des filles. On interdit les écographies qui révèlent le sexe du bébé. Conséquences de cette politique : l'objectif de la politique est atteint, car on a baisse des naissances. Objectivation des individus et déséquilibre des sexes. Syndrome des petits empereurs. Il y a un contexte d'enrichissement globale et il y a six adultes pour surveiller l'enfant (4, 2, 1). Une augmentation du vieillissement de la population. En 2015, on abolit la politique de l'enfant unique. En 2021, on permet trois enfants par famille. Cependant, dans les régions autonomes ou celles où les Han ne sont pas majoritaires, le déséquilibre des sexes est beaucoup moins important. Hausse du trafic humain et de l'esclavage. **Écriture et langue chinoise** [Concept :] - - - - - - - - [Résumé :] - La langue écrite est complètement différente de celle à l'oral. Un système d'écriture qui se diffuse dans la Chine, mais aussi dans ses proches voisins comme la Corée et le Japon. Un outil efficace pour l'état, car elle facilité l'union impériale. L'écriture facile l'unification, mais aussi la diversité. Il y a 3500 caractères chinois aujourd'hui. Le pictogramme simple représente une idée tandis que l'idéogramme raconte une idée, une histoire. Unité phono-sémantique : une tentative de donner un indice sur la prononciation des caractères chinois et cela permet à la langue chinoise d'évoluer à travers les périodes. Il y a des termes qui signifient des choses différentes selon le contexte. C'est le plus vieux système d'écriture qui est encore utilisé aujourd'hui. On instaure un système d'écriture officiel en --1400. On est dans un contexte de fragmentation politique et il n'y a aucune grammaire pour standardiser la langue chinoise avant l'ère dynastique. Sous les Qing, on uniformise la langue chinoise pour faciliter la compréhension. Ce contexte donne naissance à la réforme des clés. L'uniformisation permet de diffuser les textes de lois. La langue sert à répondre aux intérêts de l'État. **Courants de pensée** Concept : *[Classiques de l'Antiquité]* : Yijing (Livre des mutations), Shujing (Classique des documents), Shijing (Classique des odes), Yuejing (Classique de la musique) et Chunqiu (Annales des printemps et automnes) Résumé : Il y a des tentatives à donner un sens à la pensée de Confucius selon les intérêts des époques. Présenté par excellence à la tradition chinoise. Dans les années 1990, la Chine se détourne de l'héritage de Mao. En 2004, la première institut confucianisme émerge à Séoul. Il y a une extension des instituts dans le monde. Elles sont financées par le gouvernement fédéral chinois. Avec le mouvement de la nouvelle culture, la Chine se rend compte de son retard sur l'Occident. Si la Chine est en retard sur l'Occident, c'est à cause de système de valeurs inculquées par le confucianisme. Il est vu comme un obstacle à la modernisation. On cherche à comprendre la puissance du Japon en 1989. Selon les intellectuels, c'est le confucianisme qui est la clé de la modernisation. C'est sous la Dynastie Han que le confucianisme est théorisé tandis que les Qin s'appuient sur le légisme. Sous les Qin, il y a des lois très sévères et le régime sous les Han parait plus moralement acceptable. De plus, le bouddhisme gagne du terrain et devient sous les Tang la religion d'État. Sous les Song, il y a un revival des idéaux du confucianisme. Au XXe siècle, il y a un côté qui veut détruire le confucianisme tandis que les autres veulent moderniser le confucianisme. Les Chinois ne veulent plus de la lutte des classes de Mao. - Première biographie émerge 400 ans plus tard que la période de Confucius. Il fait partie de la petite noblesse. Il veut être conseiller du prince. Il fonde une petite école et c'est là que sa philosophie prend racine. Sa philosophie s'inscrit dans un contexte de dégénérescence. Une volonté de réparer la morale et les mœurs. Une philosophie qui met en avant l'homme en tant qu'individus, de le rendre meilleur. Éthique très rationalisée. Un art de vivre en société. Trois axes : rectification des noms, il faut agir selon la définition qu'on lui a attribué. Vertus individuelles : bonté humain (quelque chose qui est latent dans l'être humain). Confucius n'est pas un penseur universaliste. Son but est de moraliser les élites dirigeantes. Comportements sociaux : les relations que les hommes doivent avoir entre eux pour qu'il ait une harmonie. Les cinq types de relations sont hiérarchisées sauf la relation amis-amis. Esprit rituel : la manière dont les choses doivent être faite. Les gestes symbolisent cette relation de dominance. Ruija : la culture écrite prime sur tout le reste. La famille c'est la base de l'État, la piété filiale. Xunzi met en avant la méritocratie. Sous le royaume des Qin, le légisme est présent dès le début du royaume. L'unification est dû au légiste. Comment restaurer l'ordre ? Il faut organiser les forces et les passions des individus. Récompenser et punir les actes des hommes. On contrôle les individus par les passions. La loi est partiale. Il n'y a pas de privilège. Sous la dynastie Qin, la loi est cruelle, guerres difficiles et elle engendre des mécontentements : -213 : un incendie des livres qui ne sont pas en lien avec le légisme. Liu Bang fonde la dynastie des Han. En --124, on s'appuie sur ce qui deviendra le confucianisme. Mise en place d'une académie impériale. Doctrine du bon gouvernement par Dong Zhongshu ; s'assurer que le souverain est en conformité avec le ciel. Cosmologie corrélative. Résonances entre l'humanité et le ciel. Le mandat céleste est au cœur de cette philosophie. Théorie des trois pouvoirs par exemple avec le yin et le yang. Pour savoir si l'empereur à la mandat céleste, c'est quand tout va bien. - Époque des Zhou. Shang se soumet à Shang Di. À partir des Zhou, on justifie le pouvoir par le mandat céleste, le tiang ming. Une hiérarchie pyramidale. Le roi délègue son pouvoir pour administrer les régions éloignées. En fait, plus le pouvoir se développe, plus le pouvoir central devient dépendant des vassaux et plus le pouvoir devient fragmenté. La dynamique militaire est constante sous les royaumes combattants. Avant, c'étaient uniquement les hautes-classes qui combattaient, mais avec la démocratisation des armes sous l'âge du fer, les choses changent. Un clientélisme qui se développe dans les cours où des gens spécialisés dans des domaines proposent leur service. Les gens issues de la petite noblesse font émerger les écoles de penser. 100 écoles de penser (Zhuzi baijia). 1. 2. 3. 4. 5. - - - - Cours 7 **Les religions en Chine** - Il n'y a pas de religions au sens contemporain dans la Chine ancienne. Zongjiao : désigne les religions institutionnalisées. Il y a cinq religions officielles en Chine, soient le bouddhisme, le taoïsme, l'islam, christianisme et le catholicisme patriotique. En Chine, il n'y a pas d'exclusivité d'appartenance comme en Occident et les religions ne sont pas hermétiques. Toutes les croyances qui ne font pas parties de ces cinq religions sont considérées dangereuses comme (oublie). Dans la Chine antique, il y a la cosmologie chinoise, des pratiques ritualisées, arts divinatoires et des arts martiaux. Le catholicisme romain est interdit en Chine, car elle relève de la papauté qui est étrangère. De plus, le fait que le pape nomme le clergé pose un problème. Une société fondamentalement religieuse. L'omniprésence des rites de l'agriculture et de la famille. La famille et l'agriculture font partie de la base religieuse auquel s'ajoute le shamanisme. Les clans sont autonomes sauf dans le cas de l'exogamie. Ils doivent se marier entre les clans pour éviter les consanguinités. Il y a alors des alliances politiques, économiques et sociales qui se forment. Fête de la concorde paysanne qui est moment cruciale où l'on organise des banquets. Ils ont lieu à des moments précis dans le cycle agraire. Le choix des lieux qui sont hors des terres propice à la culture contribue à la sacralité de ceux-ci. Une harmonie entre les cycles humains et ceux de la nature. Une symbiose entre famille et l'agriculture qui se créer à partir du développement de l'État en Chine. Émergence du rituel du deuil et de la piété filiale. La royauté fait éloigner la société des rituels agraires traditionnels. La royauté devient synonyme de ces rituels. L'allégeance politique devient synonyme de la piété filiale. La figure politique comme l'empereur c'est la figure religieuse. - Avant l'époque impériale, plusieurs écoles de pensées essaient d'expliquer le tao. Huang-lao est un courant politique dans la dynastie Han qui s'inspire du taoïsme. L'hygiène de vie et l'alimentation sont des conceptions primitives du tao. Le qi est l'énergie vitale de quelque chose. Chaque personne à un qi différent. C'est une religion de la vie. La quête de l'immortalité est de préserver le qi. Regroupe les croyances hétérodoxes. Elle s'institutionnalise au IIIe siècle. Une harmonie avec la nature. Laozi remet en avant la féminitude, notamment avec le yin qui est la partie féminine. Apophatique est de s'exprimer par la négociation. S'explique par la spontanéité naturelle. Une forme de désintérêt de la chose publique contrairement au confucianisme. L'éloge de la faiblesse comme étant ce qui est le plus important. Celui qui est faible est le [tao]. [Wuwei] signifie un cycle naturel, le monde est en constante transformation et non-ingérence. - IIe siècle après Jésus-Christ, le bouddhisme fait son apparition. Le bouddhisme est profondément marqué par le syncrétisme de la Chine. Il est vu comme une alternative au taoïsme. Sous la Dynastie Qin, il y a une augmentation de la violence avec la mobilisation constante des paysans pour les guerres. Par la suite, la moralisation promise par le confucianisme ne fonctionne pas. Sous les Han, il y a d'importante querelles de palais pour le pouvoir. Les intellectuels sont désabusés par le pouvoir. Il y a beaucoup de lettrés qui sont attirés par les principes du bouddhisme. Elle apporte un sens à la mort et donne une réponse plus optimiste à la mort. Zhang Qian est envoyé par la dynastie Han et il ramène des textes du bouddhisme, ce qui marque le premier contact avec le bouddhisme. Une indifférence des Chinois au bouddhisme parce que cette religion vient de personnes de l'extérieur à la Chine, considéré comme des barbares. De plus, les textes du bouddhisme sont censés primer sur les grands classiques, ce qui n'est pas bien perçu. La fragmentation de la Chine favorise l'expansion du bouddhisme. Des dynasties qui ne sont pas Han comme les Wei utilise le bouddhisme pour légitimer leur ascendant politique. Le bouddhisme nait dans le Nord de l'Inde par monsieur Gautama. Le principe du karma qui apporte l'idée de rétribution des actes. Impermanence de toute chose, origine de la douleur, éliminer la convoitise. Le bouddhisme enseigne des moyens pour échapper au cycle. Hinayana : proche du bouddhisme primitif, un bouddhisme iconoclasme. Mahayana : affirme que les enseignements de Gautama sont incomplets. Le bouddhisme tiré avantage de la non-exclusivité des appartenances. Amène la vie domestique. Le bouddhisme est à la base plus égalitaire entre les sexes, mais les traductions chinoises sont adaptées au contexte social chinois. Le Ve au IX siècle est l'âge d'or du bouddhisme. Différences de perception entre les différentes écoles. Sous les Wei, Sui et les Tang, le bouddhisme devient la religion officielle. L'autonomie des moines dérange la Chine, car les monastères sont des propriétés terriennes. Ils sont des lieux de charité et de dévotion. Les monastères ne payent pas d'impôts, ce qui fait décliner les revenus de l'état. Hui Yan affirme qu'un moine ne se prosterne pas devant l'empereur. Ce qui remet en question la supériorité du pouvoir impérial. Il y a une reprise de l'église bouddhiste par l'État qui mène à des persécutions contre les monastères. Sous les Song, c'est le début du néoconfucianisme. On veut effacer l'emprunt du bouddhisme. Met en avant les quatre classiques : entretient de Confucius, Mencius, grande étude et invariable milieu.

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