Les Espaces Productifs Et Leurs Dynamiques (évolutions) PDF
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This document provides an overview of the French productive spaces and their dynamics. It examines the evolution of agriculture, industry, and services, highlighting the shift to intensive agriculture, the challenges faced by traditional industries, the rise of high-tech industries, and the growing importance of the tertiary sector.
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Les espaces productifs et leurs dynamiques (évolutions) La France est l’un des premiers producteurs mondial de produits agricoles. Elle doit cette réussite à la mise en place d’une agriculture intensive, débutée dans les années 1960 et encouragée par l’État et l’Union Européenne. Environ 3...
Les espaces productifs et leurs dynamiques (évolutions) La France est l’un des premiers producteurs mondial de produits agricoles. Elle doit cette réussite à la mise en place d’une agriculture intensive, débutée dans les années 1960 et encouragée par l’État et l’Union Européenne. Environ 3 % de la population active travaille dans l’agriculture. L’agriculture intensive se caractérise par des exploitations modernes, fortement mécanisées ayant recours aux engrais, aux insecticides et à l’irrigation à grande échelle. Les rendements (production par ha) sont importants. Cette agriculture est intégrée à un système agro-alimentaire : les produits agricoles sont traités par des usines de transformation qui produisent une grande partie de notre alimentation. L’agriculture intensive est spécialisée : céréales dans le Bassin Parisien, élevage intensif de porcs en Bretagne, vignobles dans le Bordelais..C’est une agriculture exportatrice.L’agriculture intensive a un impact environnemental désormais connue (pollution des sols, des eaux, consommation excessive d’eau) et connaît des crises régulières (épidémies dans les élevage, surproductions). La concurrence internationale est aussi importante (notamment avec l’Espagne). Deux visions s’affrontent alors : celle de continuer l’agriculture intensive pour nourrir les hommes, exporter à l’étranger et maintenir la place de la France dans le monde ; celle de changer de modèle. Il s’agit de produire moins mais de meilleure qualité en s’appuyant sur les traditions de l’agriculture extensif, le développement de l’agriculture biologique et des labels de qualité. Dans le domaine industriel, les branches traditionnelles et anciennes datant de la Révolution Industrielle (sidérurgie et métallurgie, mines de charbon, textile, automobile) connaissent depuis 50 ans une crise profonde provoquée par la concurrence internationale et notamment celle des pays émergents, qui proposent une main d’œuvre moins cher. Le Nord et l’Est ont ainsi connu une désindustrialisation (fermeture d’usines, des mines). Cette désindustrialisation a tendance à se poursuivre laissant des friches industrielles (usines abandonnées). Aujourd’hui, la priorité est donnée aux industries de haute technologie (aéronautique, nucléaire, pharmacie, plasturgie), tout en essayant de garder sur le territorial national les usines traditionnelles fonctionnant encore (comme les usines Michelin ou les usines Renault). Ces industries de haute technologie sont dépendantes du commerce mondial pour certains composants ou pour la matière 1ère, ainsi que pour la vente des productions. Mais elles permettent à la France de sauvegarder des emplois industriels sur sont territoire (20 % de la population active). Ces industries sont souvent adossées à des laboratoires de recherche. Industries de nouvelle technologie et laboratoires de recherche se regroupent dans les pôles de compétitivité ; à proximité des aires urbaines, de métropoles bien desservies par les transports, ou sur le littoral. Enfin, les services (qui occupent le reste de la population active et produisent 80 % de la richesse du pays-PIB) regroupent des activités très variées : commerce de proximité, commerce de grande distribution, tourisme, transport...etc...L’économie française s’est tertiarisée et les espaces productifs tertiaires sont très nombreux : ils sont concentrés en général dans les aires urbaines, les métropoles. Le développement des activités tertiaires supérieures (enseignement supérieur, banques, recherche) renforcent la métropolisation. L’aire urbaine de Paris concentre ainsi 40 % des cadres français. Parmi les services, le tourisme est une valeur sûre. Les espaces productifs touristiques français attirent 80 millions de touristes étrangers par an en moyenne (100 millions prévus pour l’année 2024-effet JO) ce qui représente 70 milliards de recettes. Ce tourisme de masse se concentre dans les aires urbaines proposant patrimoine, culture et grands évènements, mais aussi dans les Alpes françaises ou sur le littoral méditerranéen, où les touristes étrangers sont rejoints par les touristes français. Le surtourisme très localisé est cependant générateur de d’interrogations (coût environnemental, foule permanente) et une faible évolution apparaît : celle d’un tourisme durable , celle d’un tourisme vert dans les espaces de faibles densités, qui ont des atouts à valoriser.