E-Logistique court PDF
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This document is a study of e-logistic. It goes into detail on the subject of e-logistics, including topics such as classic and e-logistics, the role of information technology in e-commerce, warehouse management, and transportation management systems. It is a detailed academic document, providing information regarding the technological advancements on the subject.
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E-Logistique Table des matières 1. Les généralités sur la logistique classique et l’e-logistique.................................... 2 2. Les NTIC et l'e-commerce................................................................................... 3 3. Importance de l’information en e-logist...
E-Logistique Table des matières 1. Les généralités sur la logistique classique et l’e-logistique.................................... 2 2. Les NTIC et l'e-commerce................................................................................... 3 3. Importance de l’information en e-logistique......................................................... 4 4. Logistique classique et e-logistique : Points communs et divergences.................. 6 5. L'entreposage et l'e-logistique............................................................................. 8 6. Les conditions pour une e-logistique performante...............................................10 7. E-logistique et ERP............................................................................................11 8. Nouveautés liées à l'e-logistique, preuve que l'e-business va se développer !.......14 9. La chaîne logistique : SRM, stock et CRM avec leurs outils...................................15 10. Familles de logiciels qui aident à l’e-logistique................................................17 11. Les systèmes d'acquisition automatique de données......................................19 12. Le Code-barre, un autre système d’acquisition de données..............................21 13. La traçabilité logistique et la sécurisation de biens..........................................23 14. Techniques des échanges de données EDI et Web-EDI.....................................26 15. Gestion des transports (TMS et YMS)...............................................................27 16. L'externalisation et la sous-traitance logistique...............................................29 17. Communiquer et collaborer : Stratégie VMI et ECR..........................................31 18. La gestion informatisée d'un entrepôt (WMS, la préparation de commandes)....33 19. L’Internet des Objets (IoT) et ses applications en logistique..............................35 20. BIL (la base intelligente de la logistique, solution du dernier Km…)...................37 21. La planification MRP-DRP...............................................................................39 22. Le modèle SCOR (Supply Chain Operations Reference)...................................40 23. DOM (Distributed Order Management)............................................................42 1. Les généralités sur la logistique classique et l’e-logistique Généralités sur la logistique classique Définition : La logistique classique gère les flux physiques (transport, stockage) et informationnels pour mettre à disposition les produits au bon endroit, au bon moment, et au moindre coût. Domaines principaux : Approvisionnement : gestion des matières premières. Gestion des stocks : éviter les ruptures tout en minimisant les coûts. Distribution : acheminement des produits finis aux clients. Objectifs : Optimiser les coûts logistiques (20% du PIB pour certaines industries) et assurer la satisfaction client. Enjeux : Coordination des flux, flexibilité, réduction des coûts, adaptation à la demande. Généralités sur l’e-logistique Définition : Spécifique au commerce électronique, elle intègre les NTIC pour gérer en temps réel les flux physiques, financiers, et d’information liés aux transactions en ligne. Caractéristiques principales : Délais courts et réactivité accrue. Suivi en temps réel (traçabilité, gestion via ERP). Suppression des intermédiaires (producteurs → clients finaux). Avantages : Automatisation des processus (EDI, RFID). Réduction des coûts liés à l'entreposage et à la gestion des stocks tampons. Service client amélioré grâce au suivi des commandes. Enjeux : Gestion de grandes quantités de données, synchronisation des flux, et intégration internationale. Di4érences Clés Flux : Temps réel et continu pour l’e-logistique, traditionnels pour la logistique classique. Technologie : L’e-logistique repose sur les NTIC, la logistique classique s’appuie sur des processus physiques traditionnels. Structure : L’e-logistique favorise des chaînes plus courtes et flexibles, avec un rôle central du logisticien dans le commerce électronique. 2. Les NTIC et l'e-commerce Définition des NTIC Les Nouvelles Technologies de l'Information et de la Communication (NTIC) incluent les outils numériques tels qu'Internet, les ERP, le RFID, l'EDI, et les plateformes collaboratives, qui facilitent l’échange, le traitement et le stockage d'informations. Rôle des NTIC dans l’e-commerce Gestion des flux : Flux physiques : suivi en temps réel (tracking, traçabilité, gestion des stocks automatisée). Flux d’information : centralisation des données via ERP, optimisation de la supply chain. Flux financiers : sécurisation des paiements en ligne. Automatisation : Échanges de données standardisées via l’EDI (Commandes → Factures → Paiements). Réduction des erreurs humaines grâce à des systèmes intégrés. Outils clés : RFID : suivi et identification des produits en temps réel. ERP : gestion globale des commandes, des stocks, et de la production. CRM : gestion des relations clients pour améliorer l'expérience utilisateur. Bénéfices pour l’e-commerce Réactivité accrue : Traitement rapide des commandes et anticipation de la demande. Optimisation des coûts : Réduction des coûts d’intermédiaires (stockage, transport). Amélioration du service client : Suivi des commandes en temps réel et informations instantanées (disponibilité, délais). Traçabilité : Sécurisation et transparence des flux pour répondre aux attentes des consommateurs. Enjeux Intégration des NTIC dans la chaîne logistique pour maintenir des délais courts. Nécessité de solutions flexibles et évolutives face à l’augmentation des volumes d’e- commerce. Investissements importants pour les PME, mais indispensables pour rester compétitives. 3. Importance de l’information en e-logistique L’information joue un rôle central dans l’e-logistique, car elle garantit une gestion eoicace des flux physiques, financiers, et d’information tout au long de la chaîne logistique. Systèmes d’information et flux d’informations Suivi des flux physiques : Chaque produit est accompagné d’un flux d’information (quantité, localisation, statut) qui suit son déplacement dans la chaîne logistique. Rôle des systèmes d’information (SI) : Collecte, traitement, et partage des données en temps réel pour une visibilité totale sur les opérations logistiques. Exemples d’outils : ERP, TMS (Transport Management System), WMS (Warehouse Management System). Traitement automatisé de l’information Avantages : Réduction des erreurs humaines. Accélération des processus grâce à l’intégration des systèmes (EDI, RFID, etc.). Optimisation des flux physiques (moins de ruptures de stock, délais réduits). Exemples : Enregistrement automatisé des commandes via ERP. Suivi des colis grâce à RFID et tracking. Chargement, communication et stockage de l’information Chargement : Intégration initiale des données dans le système d’information (commande client, réception de produits). Communication : Partage instantané entre les parties prenantes via des réseaux sécurisés (EDI, Web EDI, XML). Stockage : Conservation des données pour le suivi historique, la traçabilité, et l’analyse des performances logistiques. Logistique et évolutions de l’informatique Impact des NTIC : Meilleure coordination entre partenaires grâce à la centralisation des données. Automatisation des tâches, comme la gestion des stocks ou la planification des transports. Exemple clé : La traçabilité améliorée grâce à des technologies comme RFID et les codes-barres. Temps réel, suivi des flux physiques, et e-commerce Temps réel : Permet une réactivité accrue pour répondre aux demandes clients (par exemple, mise à jour en direct des disponibilités). Suivi des flux physiques : Localisation précise des produits à chaque étape grâce à des outils comme le TMS et les systèmes de tracking. E-commerce : L’e-logistique garantit la disponibilité des produits, des délais courts, et une livraison fiable, essentiels pour satisfaire les clients en ligne. 4. Logistique classique et e-logistique : Points communs et divergences Points communs Objectifs identiques : Optimiser les coûts, les délais, et la qualité de service pour satisfaire les clients. Gestion des flux : Flux physiques (transport, stockage, distribution) et flux informationnels (suivi des commandes, coordination). Recherche d’eTicacité : Réduction des ruptures de stock et amélioration de la productivité. Externalisation possible : Recours à des prestataires pour optimiser les opérations logistiques. Divergences Technologie et outils : La logistique classique repose davantage sur des processus physiques et manuels. L’e-logistique utilise les NTIC (EDI, ERP, RFID) pour automatiser et accélérer les processus. Flux gérés : Logistique classique : flux souvent discontinus, avec des cycles plus longs. E-logistique : flux en continu et en temps réel, nécessitant une réactivité accrue. Organisation des flux : Logistique classique : gestion centralisée, souvent avec des stocks tampons à chaque étape. E-logistique : centralisation réduite grâce à des systèmes de gestion en temps réel. Relation client : Logistique classique : intermédiaires entre producteurs et clients (grossistes, détaillants). E-logistique : suppression de nombreux intermédiaires, les producteurs livrant directement les clients finaux. Valeur ajoutée de l’e-logistique Service amélioré : Suivi en temps réel : Clients informés à chaque étape (commande, expédition, livraison). Réduction des délais : Livraison rapide grâce à l’automatisation et à une meilleure coordination. Traçabilité accrue : Suivi précis des produits pour garantir leur qualité et réduire les erreurs. Optimisation des coûts : Suppression des intermédiaires : Réduction des coûts de stockage et de transport. Automatisation : Diminution des tâches manuelles et des erreurs associées. Flexibilité et réactivité : Gestion des fluctuations de la demande en temps réel grâce aux systèmes d’information (ERP). Adaptation rapide aux évolutions du marché, notamment pour les marketplaces. Expérience client enrichie : Disponibilité des produits visible en ligne. Services personnalisés, comme le choix des créneaux de livraison. Avantage concurrentiel : Les entreprises maîtrisant l’e-logistique peuvent proposer des délais plus courts, des coûts réduits, et un service de qualité supérieure, attirant ainsi plus de clients. 5. L'entreposage et l'e-logistique L'entreposage dans la logistique classique Rôle : Stocker les marchandises pour réguler les flux entre production et distribution. Assurer la disponibilité des produits pour répondre à la demande. Caractéristiques : Nécessite des stocks tampons pour éviter les ruptures. S'appuie sur des processus physiques tels que le picking et le stockage par zones. Implique souvent des entrepôts fixes avec des capacités limitées. L'entreposage dans l'e-logistique Spécificités de l'e-logistique : Réduction ou élimination des stocks tampons grâce à la gestion en temps réel. L'intégration des NTIC (ERP, RFID, WMS) permet une gestion automatisée des flux et une meilleure traçabilité. Nouveaux concepts : Cross-docking : Méthode logistique où les produits passent directement de la réception à l'expédition via une plateforme de distribution, sans stockage intermédiaire, réduisant les délais et les coûts. Avantage : réduction des coûts et des délais. Picking avancé : Processus de collecte des articles commandés dans l'entrepôt pour préparer des commandes spécifiques du client, souvent optimisé par des technologies comme RFID. Optimisation grâce aux technologies comme le RFID. Co-packing : Activité consistant à emballer ou sur-emballer les produits dans l'entrepôt pour les adapter aux besoins des clients ou des marchés spécifiques. Co-manufacturing : Assemblage de plusieurs composants sur le lieu de stockage pour créer un produit fini personnalisé, réduisant le besoin de stocker des produits assemblés. Entrepôts durables et high-tech Caractéristiques : Localisation stratégique proche des centres de consommation. Utilisation d’équipements modernes (robots, systèmes de tri automatisés). Énergie durable pour réduire l'empreinte écologique. Systèmes informatiques avancés : Suivi en temps réel des stocks via ERP et RFID. Statistiques disponibles en ligne pour les partenaires et clients. Gestion collaborative des commandes avec les fournisseurs et transporteurs. Avantages de l’entreposage en e-logistique : Réduction des délais : La gestion optimisée permet une expédition plus rapide. Minimisation des coûts : Moins de stocks tampons et d'espace nécessaire. Traçabilité renforcée : Identification et suivi précis des produits à chaque étape. Adaptabilité : Réponse rapide aux fluctuations de la demande grâce à des systèmes automatisés. Enjeux de l'entreposage dans l'e-logistique Gestion de l'information : Synchronisation parfaite entre flux physiques et flux d’information. Technologies coûteuses : Investissements nécessaires pour automatiser et digitaliser les processus. Localisation des entrepôts : Nécessité de trouver des sites stratégiques pour réduire les délais de livraison. 6. Les conditions pour une e-logistique performante Sur le site e-commerce Clarté des informations : Aoichage en temps réel des stocks disponibles et des délais de livraison. Systèmes ERP eTicaces : Gestion automatisée des commandes pour éviter les erreurs et accélérer les processus. Sécurisation des paiements : Assurance de la confiance des clients dans les transactions. À l'entrepôt Gestion des stocks optimisée : Utilisation d’outils comme le RFID et les codes-barres pour suivre les stocks en temps réel. Réduction des stocks tampons grâce à des prévisions précises. Technologies avancées : Picking automatisé pour accélérer la préparation des commandes. Systèmes de tri et de conditionnement modernes. Traçabilité : Suivi des produits à chaque étape pour garantir la qualité et réduire les erreurs. Pour le transport Organisation logistique : Planification des itinéraires optimaux via des outils comme le TMS (Transport Management System). Traçabilité en temps réel : Suivi des colis pour informer les clients de l’état de leur livraison. Délais réduits : Livraisons rapides et garanties pour respecter les attentes des consommateurs. Traitement des anomalies Gestion proactive des problèmes : Mise en place de systèmes pour détecter rapidement les anomalies (erreurs de commande, retards). Gestion des retours : Processus simplifié pour les retours, renforçant la satisfaction client. Environnement technologique NTIC intégrées : Utilisation d’ERP, CRM, et autres outils pour centraliser et automatiser les flux d'information. Flexibilité : Capacité à s’adapter aux variations de la demande et aux évolutions du marché. 7. E-logistique et ERP Définition de l’ERP Un ERP (Progiciel de Gestion Intégrée) est un système informatique qui centralise et intègre les dioérents processus de gestion d'une entreprise, comme la logistique, les ventes, les stocks, et les finances, en temps réel. Rôle de l’ERP dans l’e-logistique Gestion globale en temps réel : Coordination des flux physiques et informationnels pour une visibilité complète de la chaîne logistique. Automatisation des processus : Gestion automatique des commandes, des stocks, et des livraisons. Amélioration de la traçabilité : Suivi des produits depuis la commande jusqu’à la livraison grâce à des modules spécialisés. Optimisation des flux : Prise en charge des opérations complexes comme le cross-docking, le picking, et la gestion des entrepôts. Gestion des anomalies : Détection et résolution rapide des erreurs (ruptures de stock, retards). Fonctionnalités clés de l’ERP pour l’e-logistique Gestion des stocks : Mise à jour automatique des niveaux de stocks en fonction des entrées et sorties. Prévisions de la demande : Analyse des données pour ajuster les approvisionnements et éviter les surstocks ou ruptures. Planification des livraisons : Intégration avec les TMS (Transport Management Systems) pour optimiser les itinéraires et les délais. Suivi en temps réel : Visualisation de l’état des commandes pour informer les clients et améliorer le service. Intégration avec le CRM : Coordination des données clients pour une gestion personnalisée et une meilleure satisfaction. Avantages de l’ERP pour l’e-logistique ETicacité accrue : Réduction des tâches manuelles et des erreurs. Réduction des coûts : Optimisation des stocks et des processus logistiques. Amélioration du service client : Meilleure gestion des délais et traçabilité complète des commandes. Adaptabilité : Capacité à gérer des volumes élevés de commandes dans un environnement e- commerce dynamique. Enjeux de l’intégration ERP-e-logistique Investissements importants : Mise en place coûteuse et nécessitant un accompagnement spécialisé. Complexité d’intégration : Besoin d’une synchronisation parfaite entre les modules (ERP, WMS, TMS). Formation des équipes : Importance de former les utilisateurs pour maximiser les bénéfices de l’ERP. 8. Nouveautés liées à l'e-logistique, preuve que l'e-business va se développer ! Nouveautés liées à l’e-logistique Traçabilité et suivi en temps réel : Utilisation d’outils comme le RFID, les codes-barres et les systèmes ERP pour suivre les produits à chaque étape de la chaîne logistique. Transparence accrue pour les clients et les entreprises. Automatisation des processus : Adoption du picking automatisé, du cross-docking, et des systèmes robotisés pour accélérer la préparation des commandes. Réduction des erreurs humaines et des coûts. Technologies numériques intégrées : Utilisation de l’EDI (Échange de Données Informatisées) et du Web EDI pour standardiser et automatiser les échanges de données entre partenaires. Exploitation des ERP pour centraliser la gestion des flux logistiques. Personnalisation et flexibilité : Techniques comme le co-packing et le co-manufacturing pour répondre aux besoins spécifiques des clients et des marchés. Approche durable : Développement d’entrepôts éco-responsables (énergies renouvelables, optimisation des transports). Réduction de l’empreinte écologique grâce à une gestion plus précise des flux. Marketplace fulfillment : Centralisation des commandes provenant de multiples marketplaces avec des solutions de gestion intégrées. Preuves que l’e-business va se développer Croissance constante du commerce électronique : La demande pour des livraisons rapides et des expériences d'achat en ligne personnalisées pousse les entreprises à investir dans des solutions logistiques adaptées. Attentes accrues des consommateurs : Exigence de délais courts, de suivi précis, et d’une disponibilité immédiate des produits. Réduction des intermédiaires : L’élimination des grossistes et détaillants dans de nombreux secteurs favorise une chaîne logistique directe entre les producteurs et les clients. Progrès technologiques : Développement des NTIC comme le Big Data, l’intelligence artificielle, et l’IoT, qui rendent les processus logistiques plus performants. Garantie de paiement et logistique inversée : Solutions intégrées pour sécuriser les paiements et faciliter les retours clients en cas de non-conformité. Impact de la mondialisation : Une internationalisation accrue des flux logistiques grâce à des réseaux de transport et des systèmes numériques interconnectés. Flexibilité du modèle économique : L'e-logistique permet aux entreprises d’adopter des modèles économiques adaptatifs (abonnements, ventes directes, dropshipping). 9. La chaîne logistique : SRM, stock et CRM avec leurs outils Le SRM (Supplier Relationship Management) Définition : Gestion des relations fournisseurs, axée sur l’optimisation des interactions pour réduire les coûts et améliorer l'eoicacité des approvisionnements. Objectifs : Identifier les meilleurs fournisseurs. Standardiser les processus d’achat. Réduire les coûts grâce à des négociations optimisées et des volumes cumulés. Outils associés : E-sourcing : Identification des fournisseurs potentiels via des plateformes en ligne. E-procurement : Gestion des commandes et des approvisionnements automatisés. Tableaux de bord : Suivi des performances des fournisseurs (délais, qualité, coût). Le stock Définition : Ensemble des marchandises disponibles dans l’entreprise pour répondre aux besoins des clients ou de la production. Types de stocks : Stock minimum : Quantité nécessaire pour éviter les ruptures. Stock de sécurité : Marge supplémentaire pour gérer les imprévus. Stock d’alerte : Niveau déclenchant une commande. Outils de gestion : ERP (Enterprise Resource Planning) : Gestion globale des stocks en temps réel. RFID et codes-barres : Suivi précis des articles. Analyse de rotation : Indicateur pour optimiser les niveaux de stock et éviter les surstocks. Le CRM (Customer Relationship Management) Définition : Gestion des relations clients, visant à fidéliser les clients et à améliorer leur expérience. Objectifs : Améliorer la satisfaction client. Personnaliser les interactions et services. Augmenter les ventes et la fidélisation. Outils associés : Plateformes CRM (Salesforce, Odoo) : Centralisation des données clients (historique, commandes). Outils d’automatisation marketing : Campagnes ciblées, suivi des leads. Tableaux de bord : Analyse des performances (ventes, fidélité client). 10. Familles de logiciels qui aident à l’e-logistique WMS (Warehouse Management System) Rôle : Optimisation de la gestion des entrepôts. Fonctionnalités clés : Gestion des stocks (entrée, sortie, rotation). Automatisation des processus comme le picking et le rangement. Traçabilité des produits. Exemples : Manhattan WMS, HighJump, Odoo WMS. TMS (Transport Management System) Rôle : Gestion des flux de transport. Fonctionnalités clés : Planification des itinéraires optimaux. Suivi des livraisons en temps réel. Analyse des coûts et performances du transport. Exemples : Transporeon, Oracle TMS, SAP Transportation Management. YMS (Yard Management System) Rôle : Gestion des mouvements et des opérations dans les cours des entrepôts. Fonctionnalités clés : Suivi des emplacements des remorques et des camions dans la cour. Planification des entrées et sorties pour optimiser les flux. Exemples : PINC, YardView. OMS (Order Management System) Rôle : Gestion des commandes clients. Fonctionnalités clés : Centralisation des commandes provenant de dioérents canaux (site e-commerce, marketplace). Suivi des commandes de la réception à la livraison. Exemples : Brightpearl, Salesforce OMS. EMS (Execution Management System) Rôle : Coordination de l’exécution des processus logistiques. Fonctionnalités clés : Intégration des systèmes WMS, TMS, et ERP pour une exécution fluide. Suivi des KPI en temps réel pour garantir la performance. Exemples : Turvo, project44. EDI (Échange de Données Informatisées) Rôle : Automatisation des échanges de données entre partenaires (clients, fournisseurs). Fonctionnalités clés : Transfert de commandes, factures et informations logistiques. Normalisation des formats pour réduire les erreurs. Exemples : IBM Sterling, SPS Commerce. Systèmes de traçabilité Rôle : Assurer le suivi et la localisation des produits. Fonctionnalités clés : Gestion des codes-barres et RFID. Visualisation en temps réel des flux logistiques. Exemples : Zebra Technologies, Impinj, BarTender. Outils d’analyse et de reporting Rôle : Aide à la prise de décision stratégique. Fonctionnalités clés : Suivi des KPI logistiques (coûts, délais, taux de service). Analyse des performances de la chaîne logistique. Exemples : Tableau, Power BI, Qlik Sense. 11. Les systèmes d'acquisition automatique de données Le système d'identification par radiofréquence (RFID) Définition : Technologie qui utilise des ondes radio pour identifier et suivre des objets, des animaux ou des personnes via des étiquettes (tags) RFID. Permet une identification automatique sans contact ni visibilité directe. Composition d’un système RFID Tag RFID : Composé d’une puce électronique (stockant les données) et d’une antenne. Deux types : Passif : Sans batterie, activé par le lecteur. Actif : Alimenté par une batterie pour une portée plus longue. Lecteur RFID : Appareil qui émet des ondes radio pour interroger les tags et lire leurs données. Logiciel de gestion : Analyse et interprète les données collectées par les lecteurs. S’intègre souvent avec des ERP ou WMS pour gérer les informations en temps réel. Description du système RFID Fonctionnement : Le lecteur émet une onde radio vers les tags RFID. Les tags répondent avec les informations stockées sur leur puce. Les données sont traitées et transférées au système d’information de l’entreprise. Portée : Quelques centimètres à plusieurs mètres selon le type de tag. Applications générales et en logistique Applications générales : Secteur médical : Suivi des équipements et des patients. Commerce : Gestion des stocks et prévention des vols. Transports : Contrôle des billets électroniques. Applications en logistique : Gestion des stocks : Identification automatique des articles pour un inventaire précis. Suivi des livraisons : Traçabilité des colis en temps réel. Entrepôt : Optimisation des flux grâce à une localisation rapide des produits. Cross-docking : Accélération des transferts entre réception et expédition. L’EPC : Electronic Product Code (Code Produit Électronique) Définition : Standard international permettant l’identification unique de chaque produit via RFID. Similaire à un code-barres, mais numérique et plus riche en données. Fonctionnalités : Contient des informations spécifiques comme le fabricant, le type de produit, et le numéro de série unique. Utilisé pour uniformiser la traçabilité des produits dans les chaînes logistiques mondiales. EPC-RFID au sein de la supply chain Rôle de l’EPC-RFID : Connecte tous les acteurs de la chaîne d’approvisionnement grâce à une identification unique. Permet un partage d’informations en temps réel entre fournisseurs, transporteurs, et distributeurs. Avantages : Traçabilité complète : Suivi des produits à chaque étape de la supply chain. Réduction des erreurs : Suppression des erreurs humaines dans l’identification des produits. ETicacité accrue : Réduction des délais grâce à l’automatisation. Exemples d’applications : Inventaires automatisés : Lecture instantanée de milliers d’articles dans un entrepôt. Optimisation des livraisons : Vérification rapide des chargements et des réceptions. Gestion des retours : Simplification des flux inverses. 12. Le Code-barre, un autre système d’acquisition de données Définition Le code-barres est une méthode d’identification visuelle d’un produit sous forme de barres noires verticales et d’espaces blancs, traduisibles en données numériques ou alphanumériques. Il est utilisé pour encoder des informations telles que le type de produit, le fabricant ou le prix. Composition d’un système de code-barres Le code-barres : Une représentation graphique unique attribuée à un produit. Types courants : EAN (European Article Number) : Utilisé dans le commerce de détail. Code 128 : Utilisé pour la logistique et le transport. QR Code : Variante bidimensionnelle pour stocker plus d'informations. Le lecteur de code-barres : Scanne le code pour traduire les barres en informations numériques. Types : Laser (lecture linéaire). Imagerie (lecture multidimensionnelle, comme les QR Codes). Logiciel de gestion : Connecte le lecteur aux bases de données pour interpréter et enregistrer les données scannées. Fonctionnement Le lecteur envoie un faisceau lumineux sur le code-barres. La lumière réfléchie est captée et traduite en un signal numérique. Le signal est décodé et envoyé à un système (ERP, WMS) pour traitement. Applications générales et en logistique Applications générales : Commerce de détail : Lecture rapide des produits en caisse. Santé : Suivi des médicaments et identification des patients. Industrie : Gestion des pièces et suivi des outils. Applications en logistique : Suivi des produits : Traçabilité des articles dans la supply chain. Gestion des stocks : Inventaire rapide et précis. Expédition et réception : Vérification des colis à chaque étape. Transport : Identification des palettes et conteneurs. Avantages du code-barres Simplicité : Facile à créer et à imprimer. Utilisation répandue et standardisée. ETicacité : Lecture rapide et réduction des erreurs humaines. Coût faible : Moins cher que d'autres technologies comme le RFID. Intégration facile : Compatible avec la plupart des systèmes de gestion logistique (ERP, WMS). Limites du code-barres Visibilité requise : Nécessite une ligne directe entre le lecteur et le code. Capacité limitée : Ne peut stocker qu’une petite quantité d’informations. Usure : Les codes-barres peuvent devenir illisibles s’ils sont endommagés ou salis. Unicité limitée : Contrairement au RFID, il ne permet pas de dioérencier des produits identiques. 13. La traçabilité logistique et la sécurisation de biens Définition de la traçabilité logistique Traçabilité : Capacité à suivre un produit à chaque étape de la chaîne logistique, depuis sa fabrication jusqu’à sa livraison au client final. Objectifs : Identifier l’origine des produits. Assurer la qualité et la conformité des biens. Prévenir les erreurs et simplifier la gestion des retours. Outils de traçabilité logistique Code-barres : Identification visuelle des produits et suivi lors des étapes clés (réception, stockage, expédition). RFID (Radio Frequency Identification) : Suivi en temps réel des biens grâce à des tags électroniques et des lecteurs. GPS : Localisation des véhicules et des colis pendant le transport. ERP et WMS : Systèmes intégrés pour centraliser les données et coordonner la traçabilité avec les flux logistiques. EDI (Échange de Données Informatisées) : Partage standardisé des informations entre partenaires logistiques pour une traçabilité fluide. Applications de la traçabilité logistique Gestion des stocks : Identification rapide des emplacements des produits. Réduction des surstocks et des ruptures. Transport et distribution : Suivi des colis en temps réel pour garantir leur livraison. Logistique inverse : Simplification des retours clients en retraçant les produits jusqu’à leur origine. Respect des réglementations : Conformité avec les normes de qualité et de sécurité (alimentaire, pharmaceutique). La sécurisation des biens dans la logistique Défis liés à la sécurisation : Vols ou pertes pendant le transport ou en entrepôt. Détérioration des biens en raison de mauvaises manipulations. Solutions de sécurisation : Scellés électroniques : Prévention des ouvertures non autorisées pendant le transport. Caméras de surveillance : Contrôle visuel dans les entrepôts et points de transit. Systèmes d’alarme : Détection des intrusions ou manipulations suspectes. Suivi GPS : Localisation en temps réel des véhicules et des colis. Technologies avancées : Blockchain : Garantit l’intégrité des données de traçabilité et évite les falsifications. IoT (Internet of Things) : Capteurs pour surveiller les conditions de transport (température, humidité). Avantages de la traçabilité et de la sécurisation Amélioration de la confiance client : Garantie de qualité et de livraison dans les délais. Réduction des pertes : Meilleure prévention contre les vols et les erreurs. Conformité réglementaire : Respect des standards internationaux en matière de sécurité et de qualité. ETicacité opérationnelle : Simplification des flux logistiques grâce à des outils de suivi. 14. Techniques des échanges de données EDI et Web-EDI L’EDI (Échange de Données Informatisées) Définition : L’EDI est une méthode standardisée permettant l’échange électronique de documents commerciaux (commandes, factures, bons de livraison) entre entreprises, sans intervention humaine. Les données sont transférées directement d’un système informatique à un autre. Caractéristiques : Format structuré selon des standards comme EDIFACT, ANSI X12, ou XML. Intégration avec les systèmes internes de l’entreprise (ERP, WMS, TMS). Fonctionnement : Conversion des données au format EDI par un traducteur EDI. Transmission via un réseau sécurisé (VAN – Value Added Network ou Internet). Réception et interprétation des données par le système du destinataire. Applications courantes : Commandes et factures : Automatisation des processus d’achat. Suivi logistique : Notifications de livraison (ASN – Advanced Shipping Notice). Approvisionnement : Gestion des stocks en temps réel avec les fournisseurs. Avantages : Réduction des erreurs grâce à l’automatisation. Accélération des échanges commerciaux. Réduction des coûts administratifs (suppression des documents papier). Inconvénients : Coût initial élevé pour la mise en place. Complexité d’intégration avec certains systèmes. Le Web-EDI Définition : Variante moderne de l’EDI, utilisant une interface web pour échanger des documents commerciaux. Adapté aux petites entreprises qui ne disposent pas d’un système EDI complet. Les utilisateurs accèdent à une plateforme en ligne pour envoyer ou recevoir des données. Caractéristiques : Nécessite uniquement un accès à Internet et un navigateur web. Les données sont converties automatiquement en formats EDI standard via la plateforme. Fonctionnement : L’entreprise se connecte à un portail Web-EDI. Elle entre manuellement les données commerciales ou télécharge des fichiers. Le système Web-EDI convertit les données et les transmet aux partenaires commerciaux. Applications courantes : Collaboration avec des PME : Permet aux petites entreprises de se connecter aux grandes chaînes logistiques. Suivi des commandes : Interface simple pour consulter l’état des transactions. Avantages : Moins coûteux que l’EDI classique. Facilité d’accès pour les entreprises sans infrastructure EDI. Réduction des barrières technologiques. Inconvénients : Nécessite des saisies manuelles, augmentant le risque d’erreurs. Moins adapté pour les volumes élevés d’échanges. 15. Gestion des transports (TMS et YMS) TMS (Transport Management System) Définition : Le TMS est un logiciel dédié à la gestion et à l’optimisation des opérations de transport au sein de la chaîne logistique. Fonctionnalités principales Planification des transports : Choix des itinéraires optimaux et allocation des ressources (camions, chauoeurs, conteneurs). Suivi des expéditions en temps réel : Localisation GPS des véhicules et mise à jour des statuts de livraison. Gestion des coûts : Calcul des frais de transport et analyse des performances pour optimiser les dépenses. Documentation automatisée : Création de bons de transport, factures, et rapports d’expédition. Analyse des KPI : Indicateurs de performance sur la ponctualité, le coût par kilomètre, ou les délais. Avantages du TMS : Réduction des coûts logistiques grâce à l’optimisation des itinéraires et des chargements. Amélioration de la visibilité et du suivi des flux de transport. Simplification de la gestion des transporteurs et des réglementations. Exemples d’utilisation : Entreprises de commerce électronique pour livraisons rapides. Industries nécessitant une gestion complexe des flux de transport. YMS (Yard Management System) Définition : Le YMS est un logiciel spécialisé dans la gestion des opérations sur les cours logistiques des entrepôts, où les camions et remorques sont chargés ou déchargés. Fonctionnalités principales Gestion des mouvements : Suivi des remorques, camions, et conteneurs au sein de la cour. Planification des entrées et sorties : Organisation des créneaux horaires pour minimiser les temps d’attente. Coordination des opérations : Communication en temps réel avec les chauoeurs et le personnel pour gérer les quais. Traçabilité des équipements : Localisation des remorques et gestion de leur statut (chargé, vide, en attente). Intégration avec d’autres systèmes : Connexion avec les TMS, WMS, et ERP pour synchroniser les flux physiques et d’information. Avantages du YMS : Réduction des temps d’attente sur les quais. Optimisation de l’utilisation des ressources (quais, remorques). Amélioration de la fluidité des opérations logistiques. Exemples d’utilisation : Centres de distribution à fort volume. Sites avec des flux complexes d’entrée et sortie de camions. 16. L'externalisation et la sous-traitance logistique Définition Externalisation logistique : Transfert d’une ou plusieurs fonctions logistiques (transport, entreposage, gestion des commandes) à un prestataire externe spécialisé, pour se concentrer sur le cœur de métier. Sous-traitance logistique : Contrat temporaire ou partiel avec un tiers pour la réalisation d’activités spécifiques, sans délégation totale de la responsabilité. Raisons de recourir à l’externalisation Réduction des coûts : Limitation des investissements en infrastructure, technologie ou personnel. Accès à des compétences spécialisées : Utilisation d’expertises pointues en logistique, comme l’optimisation des flux. Flexibilité accrue : Capacité à s’adapter aux variations de la demande sans augmenter les ressources internes. Amélioration de la qualité de service : Livraisons plus rapides, suivi en temps réel, et meilleure gestion des stocks. Activités logistiques externalisées Transport : Utilisation de transporteurs tiers pour les livraisons locales, nationales, ou internationales. Entreposage : Location de capacités d’entreposage ou gestion des stocks via un prestataire. Gestion des commandes : Traitement, préparation, et expédition des commandes (services de fulfillment). Logistique inverse : Gestion des retours clients ou des produits défectueux. Types de prestataires logistiques 3PL (Third-Party Logistics) : Fournit des services intégrés de transport, entreposage, et distribution. 4PL (Fourth-Party Logistics) : Coordonne l’ensemble de la chaîne logistique pour le compte de l’entreprise (gestion stratégique). 5PL (Fifth-Party Logistics) : S’occupe de la gestion logistique globale en utilisant des technologies avancées (e-logistique, automatisation). Avantages de l’externalisation logistique ETicacité opérationnelle : Réduction des délais grâce à l’utilisation de réseaux bien établis. Focus sur le cœur de métier : Moins de ressources consacrées à des activités non stratégiques. Réduction des risques : Responsabilité transférée au prestataire pour certaines activités. Accès à la technologie : Utilisation des outils modernes (TMS, WMS, ERP) des prestataires. Limites de l’externalisation logistique Perte de contrôle : Dépendance vis-à-vis des prestataires pour la qualité et les délais. Coûts cachés : Complexité des contrats et frais imprévus. Risques de confidentialité : Partage des données sensibles avec un tiers. Manque de flexibilité : Dioicile de réinternaliser les opérations en cas de besoin. 17. Communiquer et collaborer : Stratégie VMI et ECR Stratégie VMI (Vendor Managed Inventory) Définition : Le fournisseur gère directement les stocks de son client en fonction des informations qu’il reçoit sur les ventes et la consommation. Le client partage ses données en temps réel (ventes, niveaux de stock), et le fournisseur décide des réapprovisionnements. Objectifs : Réduction des ruptures de stock. Optimisation des niveaux de stock pour limiter les coûts. Fonctionnement : Le client partage ses données via des systèmes comme l’EDI. Le fournisseur analyse les besoins et planifie les livraisons. Les réapprovisionnements sont automatisés et ajustés en temps réel. Avantages : Réduction des coûts logistiques (moins de stockage, réapprovisionnement eoicace). Meilleure collaboration entre le fournisseur et le client. Accélération des flux et amélioration de la satisfaction client. Limites : Nécessité d’une confiance mutuelle. Investissement dans des systèmes d’information performants. Stratégie ECR (E4icient Consumer Response) Définition : Approche collaborative entre distributeurs et fournisseurs visant à mieux répondre aux attentes des consommateurs tout en réduisant les coûts. Basée sur un partage d’informations pour optimiser toute la chaîne logistique. Objectifs : Réduction des délais et des coûts dans la chaîne d’approvisionnement. Amélioration du service client en augmentant la disponibilité des produits. Principes clés : Réapprovisionnement eTicace : Optimisation des flux de produits pour éviter les ruptures de stock. Lancements coordonnés : Collaboration sur le développement de nouveaux produits pour répondre aux tendances du marché. Promotions ciblées : Planification conjointe des campagnes promotionnelles. Optimisation de l’assortiment : Ajustement de l’oore en fonction des attentes des consommateurs. Avantages Réduction des coûts logistiques et marketing. Meilleure satisfaction client grâce à des produits disponibles et adaptés. Augmentation des ventes grâce à une planification alignée. Limites : Complexité de la coordination entre partenaires. Dépendance aux outils de partage de données (EDI, ERP). 18. La gestion informatisée d'un entrepôt (WMS, la préparation de commandes) Le WMS (Warehouse Management System) Définition : Un WMS est un logiciel de gestion des entrepôts qui optimise et automatise les opérations logistiques, de la réception des marchandises à leur expédition. Fonctionnalités principales Réception des marchandises : Contrôle et enregistrement des produits entrants. Attribution des emplacements de stockage. Gestion des stocks : Suivi en temps réel des quantités disponibles. Optimisation de l’espace en entrepôt. Identification rapide grâce aux technologies comme le RFID ou les codes-barres. Préparation des commandes : Organisation des tâches de picking en fonction des priorités et des itinéraires optimaux. Expédition : Création automatique des bons de livraison. Suivi des colis jusqu’au départ. Avantages du WMS : Réduction des erreurs humaines grâce à l’automatisation. Gain de temps dans les opérations d’entrepôt. Amélioration de la productivité et de la traçabilité. La préparation de commandes Définition : Processus consistant à collecter les produits demandés dans l’entrepôt et à les préparer pour leur expédition au client ou au point de distribution. Étapes clés Ordre de picking : Le système WMS génère une liste de produits à collecter en fonction de la commande. Picking (prélèvement) : Les opérateurs prélèvent les produits depuis leurs emplacements. Optimisation grâce à des technologies comme : Pick-to-Light : Indication lumineuse pour guider les opérateurs. Voice Picking : Instructions vocales pour les déplacements. Contrôle qualité : Vérification de la conformité des produits prélevés avec la commande. Conditionnement : Emballage des produits pour leur protection et leur expédition. Expédition : Attribution des colis aux transporteurs pour la livraison. Techniques avancées de picking : Zone Picking : Les opérateurs se concentrent sur une zone spécifique. Batch Picking : Prélèvement de plusieurs commandes en une seule opération. Wave Picking : Organisation des prélèvements par vagues pour maximiser l’eoicacité. Intégration entre WMS et préparation de commandes Le WMS joue un rôle clé dans la préparation de commandes en : Automatisant la génération des ordres de picking. Optimisant les itinéraires et les ressources (main-d’œuvre, équipements). Centralisant les données pour améliorer la traçabilité et le suivi en temps réel. 19. L’Internet des Objets (IoT) et ses applications en logistique Définition de l’IoT Internet des Objets (IoT) : Réseau d’objets connectés capables de collecter, partager, et analyser des données en temps réel grâce à des capteurs, des logiciels, et une connexion Internet. Ces objets interagissent avec les systèmes informatiques pour automatiser et optimiser les processus. Applications potentielles de l’IoT en logistique A. Suivi et traçabilité Traçabilité des produits : Capteurs IoT intégrés dans les colis pour surveiller leur localisation en temps réel. Suivi des conditions environnementales (température, humidité) pour les produits sensibles comme les denrées alimentaires ou les médicaments. État des expéditions : Alertes en cas de dommages, retards ou anomalies pendant le transport. Exemple : Suivi des palettes via RFID ou GPS. B. Gestion des entrepôts Optimisation des stocks : Capteurs surveillant les niveaux de stock en temps réel, avec réapprovisionnement automatique via un WMS. Réduction des ruptures ou des surstocks. Équipements connectés : Chariots élévateurs et robots autonomes guidés par des systèmes IoT pour optimiser le picking et le rangement. Lumières et systèmes énergétiques intelligents pour économiser l’énergie en fonction de l’activité. C. Transport et distribution : Flottes connectées : Véhicules équipés de capteurs pour suivre les performances (consommation, maintenance). Planification des itinéraires optimaux via des outils connectés pour réduire les délais et les coûts. Gestion des quais (YMS) : Intégration avec l’IoT pour optimiser les mouvements des remorques et camions en temps réel. D. Logistique durable : Réduction de l’empreinte écologique : Capteurs surveillant l’eoicacité énergétique des entrepôts et des véhicules. Recyclage et gestion des déchets : Objets connectés pour trier et gérer les emballages et produits en fin de vie. Avantages de l’IoT en logistique Amélioration de l’eTicacité : Automatisation des tâches répétitives. Réduction des erreurs humaines grâce aux données en temps réel. Visibilité accrue : Transparence totale sur les flux logistiques pour une meilleure prise de décision. Réduction des coûts : Optimisation des itinéraires, des stocks et des ressources. Satisfaction client améliorée : Livraison plus rapide et suivie grâce à des données précises et actualisées. Limites et défis de l’IoT en logistique Coût d’implémentation élevé : Investissements nécessaires pour les capteurs, logiciels et infrastructures réseau. Complexité technique : Intégration avec les systèmes existants (ERP, WMS, TMS). Problèmes de sécurité des données : Risque de cyberattaques sur les réseaux IoT. Maintenance et gestion : Nécessité de maintenir les objets connectés pour garantir leur eoicacité. 20. BIL (la base intelligente de la logistique, solution du dernier Km…) Définition de BIL La Base Intelligente de la Logistique (BIL) est une infrastructure ou une solution technologique conçue pour optimiser les opérations logistiques, en particulier sur le segment critique du dernier kilomètre. Elle s’appuie sur des outils numériques (IoT, IA, Big Data) pour coordonner et améliorer la distribution finale des colis vers les clients. Le dernier kilomètre en logistique Définition : Dernière étape de la chaîne logistique, consistant à livrer les colis depuis un centre de distribution jusqu’au client final (domicile, point relais). Défis majeurs : Coûts élevés : Le dernier kilomètre peut représenter jusqu’à 50 % des coûts logistiques totaux. Complexité : Gestion de nombreuses adresses et horaires spécifiques. Impact environnemental : Pollution accrue due à l’utilisation massive de véhicules pour des livraisons dispersées. Fonctionnalités principales de BIL Centralisation des opérations : Coordination des flux logistiques dans une zone donnée, avec des hubs locaux proches des zones de livraison. Planification intelligente : Utilisation d’algorithmes pour optimiser les itinéraires, réduire les délais, et minimiser les distances parcourues. Suivi en temps réel : Traçabilité des colis grâce à des capteurs IoT et des logiciels de gestion. Automatisation : Intégration de véhicules autonomes, drones ou robots pour les livraisons. Gestion collaborative : Partage des infrastructures et des données entre plusieurs acteurs logistiques pour mutualiser les ressources. Avantages de la BIL Réduction des coûts : Optimisation des trajets et meilleure utilisation des véhicules. ETicacité accrue : Livraison plus rapide grâce à une planification dynamique et centralisée. Impact environnemental réduit : Moins d’émissions grâce à des trajets plus courts et à l’utilisation de véhicules durables (électriques ou autonomes). Satisfaction client améliorée : Livraison fiable avec des options flexibles comme le choix des créneaux horaires ou des points relais. Solutions spécifiques pour le dernier kilomètre avec BIL Micro-hubs urbains : Entrepôts locaux situés en centre-ville pour réduire les distances de livraison. Véhicules écologiques : Utilisation de vélos-cargos, véhicules électriques ou drones pour des livraisons durables. Points de collecte intelligents : Casiers connectés ou magasins partenaires où les clients peuvent récupérer leurs commandes. Livraison collaborative : Partage de ressources entre dioérentes entreprises pour mutualiser les livraisons dans une même zone. 21. La planification MRP-DRP MRP (Material Requirements Planning) Définition : Le MRP est un système de planification des besoins en matériaux, utilisé pour coordonner la production et l’approvisionnement afin de garantir la disponibilité des composants nécessaires à la fabrication, tout en minimisant les stocks. Fonctionnement Entrées du système : Programme directeur de production (PDP) : Ce qu’il faut produire et quand. BOM (Bill of Materials) : Liste des composants nécessaires à chaque produit fini. Niveaux de stocks : Quantités disponibles ou en cours de commande. Processus : Calcul des besoins nets (besoins bruts – stocks disponibles). Planification des commandes pour les approvisionnements ou la production. Sorties : Ordres d’achat et de production avec des délais précis. Objectifs : Éviter les ruptures de stock en production. Optimiser les coûts en réduisant les surstocks. Respecter les délais de fabrication. DRP (Distribution Requirements Planning) Définition : Le DRP est un système de planification des besoins en distribution, conçu pour coordonner les approvisionnements et les stocks dans un réseau logistique, afin de répondre à la demande client dans les délais. Fonctionnement Entrées du système : Prévisions de la demande client. Niveaux de stocks dans les entrepôts. Délais d’approvisionnement. Processus : Calcul des besoins nets en fonction des prévisions et des niveaux de stock. Planification des réapprovisionnements entre les entrepôts ou des livraisons aux clients. Sorties : Plan de distribution pour chaque entrepôt ou centre de distribution. Objectifs : Assurer la disponibilité des produits au bon endroit et au bon moment. Réduire les coûts logistiques en optimisant les flux. Harmoniser les niveaux de stocks à travers le réseau. 22. Le modèle SCOR (Supply Chain Operations Reference) Définition du modèle SCOR Le modèle SCOR est un référentiel standardisé pour analyser, améliorer et mesurer la performance des chaînes logistiques. Développé par le Supply Chain Council, il oore une approche structurée pour optimiser les processus et aligner les objectifs logistiques avec les besoins stratégiques. Objectifs principaux Standardisation des processus : Fournir une terminologie commune et des pratiques uniformes pour toutes les étapes de la chaîne logistique. Amélioration de la performance : Identifier les points faibles et optimiser les opérations logistiques. Mesure des performances (KPI) : Évaluer la performance actuelle et établir des objectifs mesurables. Les 6 processus clés du modèle SCOR Planifier (Plan) : Coordination des ressources pour équilibrer l’oore et la demande. Prévisions, planification de la production, et définition des stratégies logistiques. Approvisionner (Source) : Gestion des fournisseurs et des approvisionnements (sélection, commande, réception). Réduction des coûts tout en assurant la qualité des matériaux. Fabriquer (Make) : Transformation des matières premières en produits finis. Gestion de la production, de l’assemblage, et du contrôle qualité. Livrer (Deliver) : Gestion des commandes, des stocks, et de la distribution. Planification du transport et respect des délais de livraison. Retourner (Return) : Gestion des retours clients et des produits défectueux. Processus de logistique inverse pour minimiser les pertes. Activer (Enable) : Support des autres processus via des technologies, des formations et des réglementations. Amélioration continue et alignement stratégique. Niveaux d’analyse SCOR Niveau 1 : Vue stratégique de la supply chain (objectifs globaux). Niveau 2 : Catégories de processus détaillées (ex. : production à la commande, livraison standard). Niveau 3 : Processus opérationnels spécifiques (activités et tâches précises). 23. DOM (Distributed Order Management) Définition Le DOM est un système centralisé de gestion des commandes qui optimise leur traitement à travers plusieurs canaux, entrepôts, et centres de distribution, pour garantir eoicacité, rapidité, et satisfaction client. Objectifs Optimisation des commandes : Identifier la source la plus adaptée (entrepôt, magasin). Réduction des coûts : Minimiser les frais d’expédition et de traitement. Satisfaction client : Assurer des livraisons rapides et flexibles. Fonctionnalités clés Routage intelligent des commandes selon les stocks et délais. Vision unifiée des stocks en temps réel sur plusieurs sites. Support omnicanal pour gérer les commandes en ligne et en magasin. Gestion simplifiée des retours et options de livraison variées (clic & collect, livraison à domicile). Avantages Améliore la satisfaction client par des livraisons fiables et rapides. Réduit les coûts logistiques en optimisant les flux. Oore flexibilité et adaptabilité face aux variations de la demande. Applications E-commerce : Gestion des commandes multi-canaux. Retail omnicanal : Coordination entre magasins et plateformes en ligne. Logistique B2B : Optimisation des flux complexes à grande échelle. Le DOM est essentiel pour les entreprises souhaitant réussir dans un environnement omnicanal, en garantissant une gestion fluide et eoicace des commandes tout en améliorant la satisfaction client et la rentabilité.