Summary

This document details photodermatoses, a group of skin conditions triggered by exposure to sunlight. It explores different types of photodermatoses, including endogenous and exogenous forms, as well as idiopathic photodermatoses (lucet). The document also discusses various diagnostic principles and photoprotection.

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II. Photodermatoses Lorsque les chromophores anormaux sont clairement identifiés, il s'agit du cadre nosologique des photosensibi- lisations au sens clinique de terme. À l'inverse, lorsque les molécules photosensibilisantes ne sont pas identifiables dans l'état actuel des connaissances, on parle d...

II. Photodermatoses Lorsque les chromophores anormaux sont clairement identifiés, il s'agit du cadre nosologique des photosensibi- lisations au sens clinique de terme. À l'inverse, lorsque les molécules photosensibilisantes ne sont pas identifiables dans l'état actuel des connaissances, on parle de lucite idiopathique. A) Photosensibilisations endogènes, ou photodermatoses métaboliques Les chromophores anormaux sont ici d'origine endogène par accumulation de métabolites photoactifs du fait d'un déficit enzymatique génétique. L'exemple le plus commun est celui des porphyries, où un déficit enzymatique de la voie de synthèse de l'hème conduit à l'accumulation cutanée de précurseurs photosensibilisants. B) Photosensibilisation exogène Le plus souvent, les chromophores anormaux sont d'origine exogène, arrivant à la peau par voie interne (essentiellement des médicaments) ou après applica- tion locale (médicaments topiques, cosmétiques, végétaux, etc.). La photosensibilisation exogène s'exprime : - Soit par une réaction inflammatoire aiguë qualifiée de phototoxicité : l'expression clinique la plus habituelle est un coup de soleil anormalement intense pour la durée d'exposition ; - Soit par un type particulier de réaction d'hypersensibilité retardée à médiation cellulaire qualifiée de photoallergie : l'expression est alors un eczéma qui a la particularité d'être localisé sur les parties découvertes. C) Lucites idiopathiques Les mécanismes biologiques paraissent relever de l'hyper- sensibilité retardée. Ce cadre est démembré en plusieurs entités sur des critères cliniques et d'exploration photo- biologique : la lucite polymorphe, la lucite estivale bénigne, l'urticaire solaire, la dermatite actinique chronique, l'érup- tion juvénile printanière, le prurigo actinique, l'hydroa vacciniforme. Le diagnostic d'une photodermatose repose sur un interrogatoire minutieux, l'examen clinique complété d'un examen histologique et de l'exploration photobio- logique, qui permet d'aEirmer les hypothèses émises après la clinique. III. Principes de photoprotection La photoprotection idéale doit prémunir contre l'ensemble des dégâts du soleil avec une égale eSicacité : elle reste à découvrir. Les produits de protection solaire (PPS) occupent aujourd'hui une place centrale en photoprotection. Ils sont composés de filtres chimiques absorbant certaines longueurs d'onde bien définies du spectre solaire et/ou de filtres minéraux ; terme qui a récemment remplacé celui d'écrans pour qualifier les molécules minérales qui réfléchissent la lumière. Le produit fini est souvent composé d'une association de ces molécules, de manière à étendre le spectre de protection et à augmenter le niveau de protection oSert.

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