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Summary

This document provides a medical review of Chlamydia Trachomatis, discussing its prevalence, transmission, symptoms, and complications in both males and females. The document covers diagnostic approaches. It also highlights risk factors and prevention methods, emphasizing the importance of timely diagnosis and treatment to prevent long-term health issues.

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Révision 22/06/21 CHLAMYDIA TRACHOMATIS Chlamydia trachomatis = germe intracellulaire obligatoire, immobile - Plusieurs sérotypes : - Sérotypes D à K (transmissibles par contact direct) : infections urogénitales - Sérotypes L1-...

Révision 22/06/21 CHLAMYDIA TRACHOMATIS Chlamydia trachomatis = germe intracellulaire obligatoire, immobile - Plusieurs sérotypes : - Sérotypes D à K (transmissibles par contact direct) : infections urogénitales - Sérotypes L1-L2-L3 : lymphogranulomatose vénérienne, ou maladie de Nicolas-Favre Infection en augmentation avec deux situations : - Les cervicites et urétrites, génotypes D à K sont en augmentation dans la population générale, en particuliers les cervicites des femmes de moins de 25 ans - La lymphogranulomatose vénérienne, génotype L, est également en augmentation, essentiellement chez les HSH (rectite très symptomatique) - 1ère maladie bactérienne sexuellement transmissible dans les pays industrialisés (2-10% des adultes jeunes) : plus fréquente chez les femmes de classes sociales défavorisées, jeune, avec de nombreux partenaires - Reco HAS 2018 : Dépistage systématique par auto-prélèvement vaginal chez les femmes sexuellement actives de 15 à 25 ans inclus, y compris les femmes enceintes - En cas de test négatif et de rapports sexuels non-protégés avec un nouveau partenaire, le dépistage est répété chaque année. Si le test est positif, un traitement est défini et le dépistage est répété à 3-6 mois De plus, un dépistage opportuniste ciblé doit être proposé aux populations suivantes : - Les hommes sexuellement actifs, présentant des facteurs de risque, quel que soit l’âge - Les femmes sexuellement actives de plus de 25 ans, présentant des facteurs de risque - Les femmes enceintes consultant pour une IVG, sans limite d’âge Les facteurs de risque évoqués ici sont : - Multipartenariat (au moins deux partenaires dans l’année) - Changement de partenaire récent - Individus ou partenaires diagnostiqués avec une autre IST (Neisseria gonorrhoeae, syphilis, VIH, Mycoplasma genitalium) - Antécédents d’IST - Hommes ayant des relations sexuelles avec des hommes (HSH) - Personnes en situation de prostitution - Après un viol - Portage asymptomatique très fréquent = 50% des cas chez l’homme et 50 à 90% des cas chez la femme : maintien de la transmission (surtout chez l’homme), survenue de complications tardives (surtout chez la femme) - Incubation longue : plusieurs semaines - Urétrite subaiguë (manifestation la plus fréquente chez l’homme) : écoulement urétral (50%), généralement clair, modéré et intermittent - Cervicite (manifestation la plus fréquente chez la femme) : généralement Infection non asymptomatique, ou leucorrhées blanchâtres/jaunâtres, cystalgies, syndrome urétral, compliquée dyspareunie, avec à l’examen une fragilité du col utérin, des sécrétions muco-purulentes, un ectropion friable hémorragique C - Pharyngite et anorectite : rarement symptomatique - Homme : prostatite, épididymite aiguë - Femme : - Endométrite, salpingite : le plus souvent subaiguë ou chronique - 2ndr : algies pelviennes inflammatoires, stérilité tubaire (1ère cause), GEU Diagnostic - Rarement périhépatite = syndrome de Fitz-Hugh-Curtis Complication - Syndrome de Fiessinger-Leroy-Reiter : polyarthrite aiguë/subaiguë réactionnelle, urétrite, conjonctivite bilatérale, balanite circinée, kératodermie palmoplantaire psoriasiforme - Autres : kérato-conjonctivite, arthrite - Nouveau-né (infection urogénitale maternelle) : kérato-conjonctivite, pneumopathie Prélèvements bactériologiques : - Homme symptomatique ou non : 1er jet urinaire (10-20 mL) au moins 2h après la dernière miction - Femme symptomatique : écouvillonnage d’endocol et péri-urétral, avec raclage de la muqueuse - Femme asymptomatique : auto-prélèvement sur écouvillonnage vulvo-vaginal Bio PCR = Examen clé du diagnostic : plus sensible que la culture = Sur milieu cellulaire : faible sensibilité, réservée aux laboratoires spécialisés, non réalisé en Culture routine - Peu d’intérêt : ne distingue pas une infection active ou ancienne, négative en cas d’infection Sérologie basse 582 CODEX.:, S-ECN.COM

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