UE Cancérologie - Hemopathies Malignes (03/09/2024) PDF

Summary

These notes cover Hematologic malignancies and general concepts. They discuss topics such as hematopoietic malignancies, including acute and chronic myeloid and lymphoid malignancies, and myeloproliferative neoplasms. The document includes definitions and examples relevant to cancer studies.

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Pluchot Léna Palmier Mylia 03/09/2024 UE Cancérologie – Mr Girodon UE CANCEROLOGIE HEMOPATHIES MALIGNES ET GENERALITES Table des matières Hémopathies malignes et generalites ____________________________________...

Pluchot Léna Palmier Mylia 03/09/2024 UE Cancérologie – Mr Girodon UE CANCEROLOGIE HEMOPATHIES MALIGNES ET GENERALITES Table des matières Hémopathies malignes et generalites _______________________________________________________ 1 I. Rappels de PH3 ___________________________________________________________________ 3 II. Hémopathies malignes : généralités __________________________________________________ 8 A. Introduction _____________________________________________________________________________________ 8 B. Hémopathies malignes myéloïdes ___________________________________________________________________ 10 1. Hémopathies myéloïdes aigües __________________________________________________________________ 10 2. Hémopathies myéloïdes chroniques _______________________________________________________________ 11 C. Hémopathies malignes lymphoïdes _________________________________________________________________ 12 1. Hémopathies lymphoïdes aigues _________________________________________________________________ 12 2. Hémopathies lymphoïdes chroniques _____________________________________________________________ 13 NÉOPLASIES MYÉLOPROLIFÉRATIVES_______________________________________________________ 14 I. Introduction _____________________________________________________________________ 14 II. Points communs entre les néoplasies myéloprolifératives ________________________________ 14 III. Caractéristiques distinctives entre les néoplasies myéloprolifératives _____________________ 15 A. Cliniques _______________________________________________________________________________________ 15 B. Cytologiques ____________________________________________________________________________________ 15 C. Histologiques ___________________________________________________________________________________ 15 D. Cytogénétiques (anomalies du caryotype, donc des chromosomes) ________________________________________ 15 E. Évolutives ______________________________________________________________________________________ 15 1 LEUCÉMIE MYÉLOÏDE CHRONIQUE ________________________________________________________ 16 I. Introduction et mots clés __________________________________________________________ 16 II. Épidémiologie ___________________________________________________________________ 16 III. Circonstances de découverte _____________________________________________________ 17 IV. Diagnostic_____________________________________________________________________ 17 V. Examens complémentaires _______________________________________________________ 18 VI. Évolution de la maladie et traitements _____________________________________________ 19 2 I. Rappels de PH3 L’année dernière nous avons vu les bases de physiologie de manière à comprendre les pathologies hématologiques bénignes qui sont très fréquemment rencontrés que ce soit à l’officine ou à l’hôpital. Les pathologies malignes sont plus rares mais il est important pour les professionnels de santé de les connaître. Le professeur a commencé le cours avec un rappel de PH3 en nous demandant de définir les termes suivants : Une anémie microcytaire est forcément une carence martiale ? Faux La microcytose est défini par un VGM < 70 fL ? Faux Une anémie est définie par un taux d’hémoglobine < à 130 g/L chez l’homme ? Vrai Devant une macrocytose quels diagnostics évoquer ? Alcool ? Oui Carence martiale ? Non Syndrome inflammatoire ? Non Carence en folates ? Oui Carence en B12 ? Oui Une carence en B12 affirme le diagnostic de Biermer ? Faux Dans les anémies, l’accélération de la VS permet d’affirmer l’origine inflammatoire de cette anémie ? Faux 3 Une anémie régénérative est définie par un taux de réticulocytes > 200G/L ? Faux, supérieur à 120 G/L Devant une anémie régénérative il faut penser à un saignement chronique ? Faux, saignement aigue Le dosage des réticulocytes est un examen indispensable dans le diagnostic des anémies ? Vrai Définitions : Anémie : Diminution de l’hémoglobine circulante à un taux inférieur à 130 g/L chez l’homme adulte, 120 g/L chez la femme et 105 g/L chez la femme enceinte à cause de l’hémodilution. Microcytose : volume globulaire moyen (VGM) inférieur à 80 fL. Macrocytose : VGM supérieur à 100 fL. Anémie régénérative : anémie dans laquelle le nombre de réticulocytes est supérieur à 120 G/L. Hyperleucocytose : nombre de leucocytes supérieur à 10 G/L. Leucopénie : nombre de leucocytes inférieur à 4 G/L. Le professeur préfère que l’on parle (dans les copies et à l’internat) de « nombre de leucocytes » plutôt que d’un « taux de leucocytes ». Thrombopénie : nombre de plaquettes inférieur à 150 G/L. Thrombocytose : nombre de plaquettes supérieur à 450 G/L. Citer 3 causes d’anémies microcytaires : - Une carence martiale. - Une inflammation : plutôt chronique, celle-ci est liée au fait que le fer est capté par les macrophages médullaires, il n’y a donc plus assez de fer disponible dans la moelle osseuse pour la fabrication des globules rouges. 4 - Les thalassémies : Le diagnostic le plus courant est réalisé par électrophorèse de l’hémoglobine afin de voir s’il y a une hémoglobine anormale et en particulier l’hémoglobine A2. Citer les causes d’anémies macrocytaires : Carences en vitamines B9 ou B12 ainsi que quelques myélodysplasies et des traitements comme l’hydroxyurée ou le métotrexate qui bloquent la synthèse de l’ADN. Hémolyse : Lyse (casse) des globules rouges. - Les paramètres biologiques traduisant la lyse des globules rouges sont : o Une haptoglobine diminuée : en effet l’haptoglobine va se complexer avec l’hémoglobine libérée qui est toxique dans le sang, ce complexe sera rapidement éliminé par le foie, il y a une « sorte de consommation » de l’haptoglobine. o L’anémie sera régénérative : destruction périphérique que la moelle osseuse va compenser. o Les LDH et la bilirubine non conjuguée (=métabolite de dégradation de l’hémoglobine) seront augmentés. La bilirubine conjuguée sera augmentée en cas cholestase (plus d’élimination par la bile). Hémolyse corpusculaire : Atteinte du globule rouge au niveau : - De la membrane : Les sphérocytoses héréditaires (=Maladie de Minkowski-Chauffard), maladie assez rare, les tests de références sont le test à l’EMA fait en cytométrie en flux et l’Ektacytométrie qui est la mesure de déformabilité du globule rouge. - Des enzymes : déficit en G6PD ou en pyruvate kinase qui est très rare. - De l’hémoglobine : drépanocytoses ou thalassémies. Un laboratoire pharmaceutique à mis en place un substitut de pyruvate kinase, il y a très peu de malades mais comme le médicament coûte extrêmement cher cela permet de bonnes marges à l’industriel (ex d’un traitement pour la mucoviscidose qui coûte 12 000 € par mois). Informations clés à retenir sur le déficit en G6PD (internat ++) : Le G6PD lutte contre le stress oxydatif, pathologie qui touche essentiellement les hommes car récessif lié à l’X (mais pas exclusivement car le chromosome sain peut-être inactivé). Il est important de savoir qu’il existe des aliments comme les fèves qui déclenchent de grosses crises hémolytiques (important pour les dossiers internat) ainsi que les boissons toniques contenant de la quinine. 5 Informations clés à retenir sur les drépanocytoses : Maladie qui touche très majoritairement les populations Africaines, du Moyen-Orient (à la suite des immigrations : Antilles, Caraïbes et Amérique du Nord). Il s’agit d’un vrai problème de santé publique (en France y compris). Ces populations sont très touchées car il y a une sorte de sélection naturelle car la drépanocytose « protège » contre le paludisme. Il y a des formes homozygotes et hétérozygotes. Les formes homozygotes sont les plus symptomatiques. Sur le plan moléculaire l’anomalie est une mutation d’un acide aminé GLU en un acide aminé VAL (tombe en QCM à l’internat) qui entraine une polymérisation de l’hémoglobine qui induit une déformation anormale des globules rouges en situation d’hypoxie et une hémolyse. Il s’agit d’une maladie grave, on verra de plus en plus de patients atteint de drépanocytose à l’officine et il faut vraiment faire attention à ces patients qui ont une qualité de vie très dégradée. Hémolyse extra-corpusculaire : Les causes peuvent être - Infectieuses : par exemple le paludisme. - Mécaniques : patients porteurs de valves cardiaques ou microangiopathies thrombotiques qui sont des urgences avec 15% de mortalité chez l’adulte / Purpura thrombocytopénique thrombotique (PTT) / syndrome de Moschcowitz. Pour affirmer l’hémolyse mécanique, on recherche la présence de schizocytes sur le frottis. - Auto-immunes : les plus fréquentes sont les MAI touchant principalement les femmes : lupus, polyarthrites rhumatoïdes, maladie de Crohn. On fait le test indirect à l’anti-globuline (test de Coombs) pour détecter des autos-Ac anti-globule rouges. - Les causes toxiques sont rares, il y avait des intoxications au plomb et des intoxications accidentelles dans le domaine industriel. 6 Cas clinique n°1 : Une hémoglobine à 102g/L (

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