Littérature du 19e siècle PDF
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Ce document est un cours de littérature concentré sur la littérature française du 19e siècle. Il aborde la Révolution française, l'Empire et la Restauration. Le cours discute du contexte historique et des idéaux littéraires de cette période, y compris le romantisme. Il détaille une transformation brutale de la France après la Révolution française et les différentes conceptions de la littérature dans les régimes autoritaire et démocratiques.
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Littérature du 19e siècle CEL : beuve Séance 12 : Partiel : 2 questions de compréhension/réflexion sur le cours ( citation ou question ouverte) Livres en ligne : Gallica ou Wikisource Alain Vaillant, Qu’est-ce que le romantisme?, Paris, CNRS éditions,2016 I. Introduction gén...
Littérature du 19e siècle CEL : beuve Séance 12 : Partiel : 2 questions de compréhension/réflexion sur le cours ( citation ou question ouverte) Livres en ligne : Gallica ou Wikisource Alain Vaillant, Qu’est-ce que le romantisme?, Paris, CNRS éditions,2016 I. Introduction générale. La Révolution et l’Empire. Il y a une transformation brutale de la France après la révolution française. La deuxième césure sera en 1870 avec la proclamation de la république. La littérature dans les régimes autoritaire a une place bien différente a la littérature des régimes démocratiques : Il y a une densité d’écriture car il n’y a pas de contrainte liée a la liberté d’expression. Néanmoins, il ne faut pas que ce soit une dictature. Dès lors qu’on est dans une démocratie, l’essentiel c’est la politique. Dans la littérature des régimes autoritaire, la littérature est la politique par default. Ex : le théâtre comme pratique culturelle/divertissement. En Italie bcp de révolution se font par le théâtre. On avait pas le droit de se réunir sans l’autorisation de la police. Les deux seuls endroit ou l’on pouvait se réunir était à la messe ou au théâtre. La censure pèse donc très fortement sur le théâtre ( très peu de théâtre + vérification des textes par des censeurs). A. La Révolution française (1789) Rupture brutale : tout le système social s’écroule. Il faut en construire un vite. Ce qui caractérise l’ancien régime : système monarchique fondé sur une religion d’état avec des castes particulière a son centre ( l’aristocratie). Un des actes symboliques : en 1792, le Louvre, palais royal devient un musée. La littérature sous l’ancien régime est une activité destinée à l’aristocratie. L’écrivain désormais est celui qui s’adresse au public grâce à la publication du livre. On perd la logique de réseau et du mécénat. L’autre rupture : celle de la religion. Les rois français sont de droits divins. On a affaire à une déchristianisation accélérée de la société française. Du début à la moitié du 19e siècle, l’église mène une politique forte de reconquête. Elle acceptera la république uniquement vers la fin du 19e. Il y aura 2 grandes révoltions qui vont déterminer l’avenir de l’occident : - révolution française - La révolution glorieuse en Angleterre. Au 17e S, au 1688, renversement d’un roi catholique par un roi protestant et libéral. 1689 : déclaration des droits ( début du libéralisme économique Page 1 sur 37   anglais). Le pouvoir appartient à la cité, au pouvoir économique. L’Angleterre au 18-19e s sera la première puissance mondiale. //1763 : confrontation entre la France et l’Angleterre pour la domination coloniale. Traité de Paris, ou la France perd ses territoires en Amériques et en Inde. De 1789-1792 : Monarchie constitutionnelle. A partir de 1792, la France est en guerre contre le reste de l’Europe. Elle est en guerre permanente jusqu’a 1815. En 92 : chute de Louis XVI. Mise en place d’un gouvernement révolutionnaire : la Convention avec a sa tête Robespierre. Robespierre est écarté par des républicains plus modéré. Mis en place du directoire de 1795 à 1799. Cette république un peu près modérée/libérale est tiraillée entre une extrême gauche ( qui veut poursuivre la république) et une extreme droite ( qui veut retourner à l’Ancien régime). On fait appel a un militaire pour éviter qu’un des partis prennent la main. C’est le général Bonaparte. Au final, dérive impérial. On crée un consulat, qui devient un empire ( 1804). Napoléon Bonaparte mène une politique de guerre. Il se heurte a la Russie et aux Espagnols. En 1814, il doit abdiquer. On l’envoie à l’ile d’Elbe. Il revient pour les 100 jours. Il se fait écrasé a Waterloo en 1815. On remets en place une monarchie, Louis XVIII. La France était un pays très prospère ( autant d’habitant que dans le reste de l’Europe). Mais elle va voir sa population stagné vers le 19e S car en adoptant le code civil, elle met fin au droit d’aînesse ( on partage l’héritage équitablement entre tout les enfants). La France était un pays rural. Les paysans voulait pas qu’on partage leurs terres, ils ont donc pas d’enfant. B. La littérature révolutionnaire Au moment de révolution, la France est dominante en Europe : elle a invente le classicisme. Toutes les monarchies d’Europe s’inspirent de la culture classique française. Elle reste une culture aristocratique et élitiste. Elle rentre en concurrence avec des pays qui s’opposent à elle. C’est le cas de l’Angleterre et l’Allemagne. Ce sont des pays ou la monarchie est bourgeoise (peuple riche) et non pas aristocratique. Le bourgeois peut travailler contrairement à l’aristocrate. Emerge de ces pays, l’anti-classicisme qu’est le romantisme. Nait de ce classicisme ce sentiment de supériorité et de mépris des français pour les autres cultures. Il y a en Europe a cette époque 3 grands foyers de culture : intellectuel en Allemagne, économique en Angleterre, culturelle en France. Sous l’ancien régime, il y a deux grandes conceptions de la littérature : Page 2 sur 37   - le modele de la littérature classique sont les discours. Ce sont les sermons d’églises par exemple. Importance de la belle éloquence. Plus une littérature était élevée socialement, plus elle était contrôle, d’ou l’intérêt de s’intéresser au roman aujourd’hui, puisqu’il était marginal ( et donc plus de liberté au niveau de la censure ou des codes sociaux). Le coeur de la littérature de l’ancien régime était l’éloquence. - Les essais philosophiques. Voltaire, Diderot. En France l’enseignement à l’université appartient à l’église. A l’université on fait de la théologie. Pour faire de la philosophie, il faut faire ses écrits par le public intellectuel privé. Contrairement en Allemagne ou les écrits de Kant, par exemple, étaient destinés à des universitaires. Pour les romans et la poésie, on en fait beaucoup. Mais il s’agit d’un exercice mondain et aristocratique. Sous la révolution : L’âge d’or de l’éloquence. Le grand génie était Mirabeau. La révolution introduit dans l’art du discours la réflexion libre. Pour la première fois depuis la république romaine, un orateur peut exprimé sa pensée. L’éloquence a été pendant longtemps un art de la mise en forme de la pensée des autres. On entre dans l’âge démocratique. C’est également l’explosion de la presse et des journaux. Tout les grands révolutionnaires sont aussi des journalistes. Le journal sert à diffuser les idées des assemblées. La périodicité entre dans notre culture. C’est aussi le théâtre. Jusque la, il n’y avait que 4 théâtres à Paris qui étaient soumis sous autorisation. On redoutait ce qui pouvait se dire sur une scène de théâtre. Succès de la Commedia dell’arte ( geste moins dangereux qu’une parole). On est moins prudent sur les chansons aussi. A l’origine, le théâtre de Boulevard est celui de l’exterieur de paris ( banlieue) qui est donc plus libre. A la révolution, explosion du théâtre ou l’on représente les événements politique. La France invente une forme culturelle dominante de la culture occidentale : la représentation de la violence, des crimes, héros, victime et méchant = le mélodrame. Il s’agit de l’exacerbation d’une série de violence. Une intensité de danger pour une petite victime qu’on sauve à la fin. Mélo = melos = chant. → contenait de la musique et du chant. On chante énormément. On n’écoute pas, on chante. (vaudeville/mélodrame) La révolution c’est l’entrée sur la scène culturelle de la culture populaire. Page 3 sur 37   Le consulat et l’empire : Au temps de Napoléon, il ne se passe pas grand chose : on supprime les journaux. La littérature est très limitée : surveillance presse et livre. Petite parenthèse vers 1800 : phase de la révolution la plus violente terminée + pouvoir de napoléon qui n’est pas encore imposé ; de grands écrivains français apparaissent : Mme de Staël ( genevoise - culture protestante. Importance dans le sens ou il y a une grande soumission à l’église catholique. Le protestant ne se soumet pas au pasteur. Elle est la fille de Necker, banquier de la république. Elle représente le romantisme de gauche. ) et Chateaubriand (orientation de droite). A cette époque, l’écrivain a une vocation politique. Mme de Staël publie : De la littérature considérée dans ses rapports avec les institutions sociales en 1802. Si on est libre de penser ce qu’on veut, que doit être la littérature ?. La littérature a une fonction essentiellement politique. Sa fonction est de favoriser la liberté puisque que nous sommes désormais en république. C’est l’art d’exprimer sa pensée. Chateaubriand est un révolutionnaire, il cherche a remettre en place la monarchie. Il critique les philosophies des lumières et donne une nouvelle vision de la religion. Il va contribuer ainsi au mouvement romantique. Récit autobiographique de René. On a une description d’un état intérieur pour la première fois. Le paradoxe : lorsque cette nouvelle parait en même temps que le Génie du christianisme, c’est parce que René perdu la religion qu’il tombe dans ces sentiments forts. C’est le début de la culture populaire avec la presse, la chanson (chantée) et les théâtres. Naissance du drame avec le trio : victime, méchant et sauveur. Conséquence indirecte de la violence révolutionnaire. La littérature de l’empire est caractérisé par un retour au classicisme. La france était en guerre avec la Prusse, l’Angleterre et l’Allemagne. Elle s’oppose donc aux mouvements romantique de ces pays. II. La Restauration : entre romantisme et sciences sociales La fin de l’empire en 1815, libère la pensée et les esprits. Il y a une littérature d’idée. On invente la politique, la psychologie, la sociologie.C’est le début des sciences humaines. Il y a un foisonnement d’essais intellectuels. La raison ? Il n’y a aucune université. Ceux qui y s’intéressent, écrivent.Ce sont généralement des aristocrates et des bourgeois, qui ne travaillaient pas. On vas considérer ces activités littéraires en sciences sociales, humaines. Page 4 sur 37   Ceux qui incarnent le romantisme : Lamartine, V. Hugo et Vigny. Le romantisme designe encore aujourd’hui une réalité des sentiments. DEF : Le romantisme est un mouvement de pensée qui apparait au 18e S d’abord en Angleterre puis dans les pays germaniques. C’est a chaque fois qu’on pense une synthèse harmonieuse entre l’idéal et le réel. - synthèse entre le corps et l’esprit. L’intelligible et le sensible. Il possède 4 grands champs d’application : Dimension mystique, religieuse : il nait dans l’espace protestant. La religion catholique est une religion stricte. L’idée de la Réforme, est que chaque religieux vive sa croyance en lui même. On la retrouve aussi chez Chateaubriand.Le romantisme est une « religion visqueuse ». Pensée religieuse qui est naturelle. Dimension amoureuse : la culture de l’amour romantique est essentielle. Dimension politique : celui qui veut faire la synthèse entre l’idéal et le réel. La notion de révolution, est une notion en elle-même romantique. C’est l’idée qu’il faut un embrassement pour surmonter les obstacles du réel ( violence révolutionnaire). Dans la tradition française, il y a une valorisation romantique de la révolution et de sa violence. « Pour réaliser des idéaux, certaines violences sont nécessaires ». Dimension artistique. Il y a l’idée que l’oeuvre créer est l’incarnation du projet du créateur. 2 conséquences : modification de notre rapport à l’art : il ne faut pas séparer le fond et la forme. Chaque oeuvre est singulière puisqu’elle est l’incarnation de l’idée du créateur. Contrairement à l’âge classique, ou le poète écrivait en prose puis en vers. Un poète romantique, lorsqu’il crée, il pense directement en vers. On estime la singularité absolue de l’auteur. Il y a des génies, pensée de surnaturel. Si le romantisme apparait au 18e c’est parce que c’est la - continuité de la laïcisation du sentiment religion - Individualisation des sentiments. - C’est le résultat de la société bourgeoise.La france représente le système aristocratique. L’indivudalisme bourgeois révulse l’aristocratie. C’est le début de l’apparition de l’idée de nation. Conscience qu’un peuple n’est pas seulement la propriété d’un roi, mais aussi une unité. Il y a un romantisme nationaliste qui pourra aboutir au fascisme ( comme en Italie au XXe S). Dans le romantisme anglais Biron et Peter Scott ont des origines écossaises. La disparition de l’état écossais, a creer un sentiment de représenter cette état, cette idée nationale. Le romantisme religieux, mystique est dans les pays protestants. Le romantisme français sera axé politique. Page 5 sur 37   Le romantisme est un mouvement fondamentalement progressiste. Il englobe les comportements individuels les plus intimes, la croyance religieuse, la question du politique et le rapport au collectif (=Rousseau. Idéal du contrat social). Il faut que l’individu renonce librement à sa liberté. Il y a donc un romantisme catholique. LE CAS DE LA FR : 1815, effondrement de l’empire. L’empire était anti-romantique. C’était la culture des ennemis. Avec le retour à la paix et à la monarchie des droits divins, on cherche à oublier la révolution. On va essayer de restituer l’esprit religieux. Ce qui compte dans la religion c’est les sentiments, la foie. On a besoin d’une littérature qui nous permet de retourner à l’émotion religieuse. Cette émotion qui permet d’accepter le retour de la monarchie de l’ordre divin. L’acte de naissance du romantisme sont Les méditations poétiques de Lamartine en 1820. A l’origine, c’est donc un romantisme de droite. C’était un cercle de poètes protégés par le pouvoir. Le romantisme est également la première culture jeune. Libération débridée de cette jeunesse qui n’a pas vécu les guerres. La contradiction est apparue entre le romantisme avec sa révocation de libertés débridées et le corpus religieux du pouvoir qui l’a protéger. Les Ultras royalistes se voient opposés au romantisme révolutionnaire, républicains de 1830.On retourne à l’exaltation de l’individu dans sa singularité de pensée. « Le romantisme est un protestantisme en littérature » : critique de la tradition française en 1830. Le printemps des peuples (1848) : protestation de nature romantique. Condamnation par le manifeste politique de Karl Marx qui condamne cette illusion lyrique, comme socialisme utopique. Le recueil de 1820 de Lamartine va être un grand événement. Lorsqu’on étend la poésie de Lamartine on sent la présence du poète. Sentiment de fusion fondamentale entre l’auteur et le lecteur. « Le lac », raconte une histoire tragique. Lamartine est amoureux de Jeanne Charles. Grand mythe chez les romantique les femmes avec un amour malheureux. Le poète reporte au lecteur la force du lien intime du sentiment. Sentiments qu’on les lecteurs d’être dans la tête du poète. Poème comme médiateur. Il a une voix à travers le poème. L’amour est un symbole du romantisme. Il n’y a pas de « swing » dans les poèmes classiques. L’influence Page 6 sur 37   de la littérature anglaise est grande dans ce poème. Il y a une intensité d’émotion de pensée que le lyrisme permet d’accéder.La poésie n’est pas dans la versification pour Lamartine. //texte de Mallarmé à la mort de V. Hugo. Un grand poète n’a pas besoin de faire des vers pour faire de la poésie. Le mouvement ou il est le plus présent : 1820-1830. POURQUOI ? - Deplacement de l’idéologie du romantisme religieux vers un romantisme révolutionnaire - régime de censure. Revendiquer le romantisme c’est critiquer le pouvoir sans le dire. C’est une littérature de politique par défaut. Une fois que la révolution se fait et que se mets en place une monarchie parlementaire, le romantisme perd sa dimension politique. 25 fev 1830 pièce de théâtre : Hermani de Victor Hugo. Drame. Cette pièce commence par des éléments comiques. Pied de nez rigolerd à l’égard du bourgeois. Moquerie et provoc. Le romantisme va s’imposer dans la pratique la plus importante avec les salons : le théâtre. C’est une victoire du romantisme sur le terrain du Théâtre ( car on l’impose à la société). LE THÉÂTRE AU 19E S : Depuis le 17e s, la norme littéraire en france est le classicisme (écriture contrainte). Mais ce modèle classique s’est constitué a partir du théâtre classique ( celui de Molière ou Racine). A partir de la révolution, la littérature est devenu un grand divertissement social. On a le théâtre de répertoire avec les grandes pièces et les opéras : jouissance entre la parole et la musique. C’est le cas pour l’opéra comique, le vaudeville ou le mélodrame. Libéralisation relative des spectacles : sous l’ancien régime, il y en avais 4. Il fallait aller en banlieue pour aller voir autre chose : il était nécessaire que ça soit sous mimer ou chanter. Au 19e S : pas de liberté de réunion → donc contrôle des théâtres ( Révolution de 1830 qui est partie d’un opéra). Pour les romantiques, le grand enjeu c’est de gagner la bataille du théâtre. Le théâtre est le moyen indirect de poser des questions politiques. Les vrais enjeux de politique passent plus dans ces pratiques culturelles que dans les livres. //La bataille d’Hernani (25 février 1830) Victor Hugo est le « chef » des romantiques. Pièce ou une femme est partagée entre deux hommes : le roi, Don Carlos et un chef de brigands Hernani. Facon de rabaisser le roi ( roi de France Charles). Se termine par le suicide de la femme, d’Hernani et d’un autre vieux. Page 7 sur 37   Le mélodrame est de la violence sur scène. Scandal au moment de la représentation de la pièce : ne respecte pas les règles du classiques = mélange le tragique et le comique, grande violence. Dès le premiers vers = enjambement. On ne respecte pas les règles. Victor Hugo commence par une blague. La claque : personnes payés pour applaudir. V. Hugo obtiens la possibilité de représenter Hernani a la comédie française. On donne la claque à des étudiants romantiques. Ça a un grand succès médiatique. //film : Les enfants du paradis (1945). Le bon théâtre est en vers ( Comédie/Tragédie). Le genre du boulevard ( mélodrame, vaudeville, le cirque : spectacles équestre, mimes et funambules : le mime Deburau, Féeries (=représentation de scène de bataille)). Le mélodrame se finit toujours bien. Le drame romantique c’est la synthèse entre le mélodrame et la tragédie c'est-à-dire la littérature haute gamme et le grand publique. Comment transgresser les règles ? Avoir une grande exigence d’écriture : Victor Hugo écrit en vers. Alexandre Dumas est un des auteurs les plus reconnus. Archétype du personnage solaire, fort qui réussis tout. Anthony archétype du drame romantique : une femme qui a un amant. Pour la sauver, et avoir la happy end, on la tue. Haussmann : transformation de Paris. Deuxième moitié du 19e S : le théâtre devient bourgeois. Ce qui vont remplir les salles de théâtres sont les bourgeois ( plus seulement parisien puisque l’invention du chemin de fer, permet de faire venir des riches des provinces). Paris est l’une des trois ville les plus influente du théâtre avec Londres et Vienne. Le deuxième temps : correspond au théâtre de Broadway après la second guerre mondiale. Le troisième temps : heure actuel. Genre associé a des élites. Page 8 sur 37   III.Victor Hugo, l’homme-siècle. 1803-1885. Premiers textes publiés en 1819. La plupart des grands auteurs classiques arrêtent d’écrire en 1848. 1848 = fin du romantisme politique. Victor Hugo aura une forme de romantisme anachronique. Statut de Victor Hugo : il est mondialement connu. Grande figure. Il a acquis une gloire dans tout les genres littéraires. Il a été le chef des romantiques. L’inventeur du théâtre romantique, du drame. Ses romans exceptionnels : Notre Dame de Paris et Les Misérables. C’est grâce au roman qu’on décide de rénover Notre Dame. Dans les années 1820, le romantisme a été un peu ce qu’a été le surréalisme en 1920. A ses 30 ans il est acadamicien. Lors de la révolution de 1848 : répression, puis coup d’état ou la france passe sous le régime de Napoléon III. Hugo devient républicain. Il est obligé de s’exiler. Il incarne l’opposition à Napoléon III. Hugo devient le grand républicain. V. H est conscient de son succès. Il se prend lui même pour un génie. Presque une folie dans la certitude de son propre génie. //Les contemplations : romans presque autobiographique. Lien très fort avec sa fille Léopoldine. Tragédie : elle meurt en 1843. V. Hugo mythifiait cet amour. V Hugo a changer les codes. L’art fonctionne beaucoup par répétitions. Dans certaines circonstances historiques, il faut inventer des choses. C’est ce qu’à fait Hugo. Les deux nouveaux inventeurs de forme au 19e S, sont Hugo et Baudelaire. Grand texte de réfléxion sur le romantisme : préface de Cromwell de 1827, Lettre du voyant de Rimbaud, Crise de vers de Mallarmé. Mallarmé : « victor Hugo est mort on peux refaire de la poésie ». Victor Hugo était le vers personnellement. Il interdit de parler à tt le monde. Le vers est une intensification de la parole. Préface de Cromwell : Reprend une thèse des romantisme allemand. Il y a 3 âges dans la littérature : la première correspond à l’ admiration à la fois naïve et religieuse à l’égard de ce que l’on voit (poésie des peuples anciens). Rapport intime entre la naissance de la poésie et de la religion. Ode. Page 9 sur 37   Deuxième temps : l’épopée. Affirmation de la puissance collective. Littérature antique ( Homère, Virgile). Troisième temps : au de la du monde matériel, il y a qqlc qui nous échappe : le dieu transcendant. Le réel est contradictoire : il est le théâtre de conflit permanent de deux réalités antithétiques. Il n’y a pas ce qui est seulement perceptible. Désormais la fonction de la littérature de créer de belles oeuvres mais de rendre compte ce qui fait sa singularité. C’est le romantisme. Art du complexe et non pas du beau. Christianisme : Littérature qui prends conscience de deux formes de réalité. Pour en rendre compte nécessite de cette création. Le genre est donc celui du drame : mise en forme de ces conflits. Quatrième temps : le mélange des genres : le comique et le tragique. Revendication de ne pas séparer les choses. Il faut mêler. La théorie du romantisme se fonde sur une théorie du comique et du grotesque : « le calembour est la fiantre de l’esprit ». Formule : si on incorpore l’esprit, on le matérialisme. Toute de l’oeuvre de Hugo consistera a le dire. Les personnages qui le représentent sont les monstres sociaux. La monstruosité est le grotesque. L’enjeu c’est de faire de l’oeuvre d’art, un concentré du réel. Dans les vers, on concentre le langage. C’est une loupe du réel. Comment faire une poésie qui concentre les choses ? Poésie qui fasse entendre tt les mots, même les plus simples. A l’époque, on ne pouvait pas utiliser les couleurs ou les parties du corps. Le poète est celui qui redonne aux mots leurs puissances. Il me semble que le vers doit être aussi beau que la prose. Poésie = ce qui réactive le langage ordinaire. Un des changements : dislocation de l’alexandrin. Rien n’est prévisible : on obtiens de nouveau de l’attention. Défamiliariser celui qui lit la poésie. Ne pas faire coïncider le vers et la syntaxe → effet : chaque mot est entendu. Utilisation d’images farfelues. Le surnaturalisme : imaginer des choses qui ne sont pas dans la nature. Toutes les images sont possible des lors qu’elles disent qqlc. Libération des droits de l’image. Modèles simples : l’essentiel c’est d’arriver a la concentration du sens. Langage prosaïque. → Remodelage artistique de la poésie. Il ne s’agit pas de respecter des règles mais bien de rendre le réel par sa force artistique. L’art comme vocation du regard attentif sur le monde sensible. Le Page 10 sur 37   romantisme c’est passé par le tangible pour passer pas l’intangible. V.H concrétise la manière de le faire. Le vers ne devient plus un objet rhétorique, mais bien un objet artistique. Recueil : Les Orientales (1829), VH, « les Djins » Jeux mimétique : chaque strophe prend une syllabe en plus jusqu’à l’arrivée des Djins. Recueil : Les Contemplations (1856) VH,« Réponse à in acte d’accusation » Poème manifeste. Réponse aux critiques classiques qui lui reprochent ses « innovations ». Mélange du grotesque et du sublime. Jeux d’enjambements. Question politique : la poésie doit être démocratique. Pour qu’elle le soit, il faut qu’elle soit en vers. On donne la parole au peuple. La poésie ne doit pas avoir peur : de rire, de pleurer et de chanter. Elle est raisonnable et folle. Elle refuse toute forme de classification : du nadire et du zénith, du peuple et des dieux. « Demain dès l’aube » (1856) IV.1830 et l’ère du désenchantement. Basculement décisif. 1830 : Révolution politique menée contre le roi restauré, Charles X. Il prend la mesure des 4 ordonnances → réaction→ conflit armé. Insurrection parisienne qui emporte la monarchie : 27,28,29 juillet 1830. Les trois glorieuses. Revendication de la liberté et désir de la république. Ce qui font la révolution : les ouvriers du livre ou de la presse (=partie la plus militante), la jeunesse (étudiants), le milieu économique ( les libéraux, bourgeoisie d’affaire). On va vers une monarchie parlementaire : le roi règne mais ne gouverne pas. Louis Philipe Ier prend le pouvoir. Fils du duc d’Orléans. Monarchie parlementaire « libérale ». Suffrage censitaire. La France adopte le libéralisme économique. La France ne la pas choisit, il lui arrive par une révolution politique. Elle s’installe desfacto sous la monarchie de juillet. Dans les années qui suivent, on va avoir une figure repoussoir qui émerge : le libéralisme bourgeois. On le caricature. Devient un bouc émissaire selon deux idéologiques : le courant contre-révolutionnaire qui regrettent le déclin de la monarchie, ou le courant socialiste. Page 11 sur 37   Dans les milieux littéraire : rejet de ce système. Depuis le 18e S, idée de progrès de la civilisation. Tout ça aboutit a l’enrichissement au détriment de la nature. Au 19e S, inversement du matérialisme. L’argent est perçut comme le nouveau diable. Le romantique devient celui qui déteste l’argent. Romantisme anti-capitalisme. Haine profonde du capitalisme : idéologique réactionnaire (revenir avant) soit inventer une autre facon de vivre ensemble ( religion laïque = la solidarité). Reproche de l’individualisme bourgeois. Une société c’est être ensemble. Baudelaire, « Le monde va finir » , Fusées (1860) Réduction du progrès à la technique et non plus à l’intellect. Le monde est fini. Caricature et critique de la figure du Bourgeois : son fils ( qui ne cherche qu’à faire de l’argent, sa femme entretenue (véritable prostitution), sa fille. Grande désillusion à l’égard des lumières. Il ne croit plus à la synthèse idéale des romantisme d’avant du 1830. → Balzac : la littérature a pour but de donner forme a ce désenchantement du monde. 9 aout 1830 : Louis Philippe Ier comme « Roi des Français ». Manifestation généralement dans les enterrements ( lieu ou on peut se réunir) → // Les misérables. Période mouvementé avec des attentats contre le roi. 28 juillet1835 : révolutionnaire Italien Fieschi , douzaine de morts en réponse contre les mesures contre la presse. Début de mesures policières en réaction. On se moque de Louis Phillipe car il dort avec sa femme, parce qu’il a un parapluie. Louis Phillipe cherche a faire une monarchie a l’anglaise. La France est très anglophile à cause de la défaite de Napoléons. Opposition de plus en plus forte durant les années 40. 22 février 1848 : réclamations de la chute du ministère. On change de ministre. Manifestation aux Tuileries. Début de la révolution en 3 jours. Fin de la monarchie de Juillet. Fin définitive de la monarchie en France. Concorde nationale entre les riches et les pauvres etc. Celui qui est à la tête du gouvernement provisoire est Lamartine. Suffrage universel masculin mis en place. Abolition de l’esclavage. Les élections vont donner une assemblée bcp plus contrastée. Opposition entre ville et campagne. Paris et province. Droit de vote qui n’est pas clé a la démocratie : le bulletin de vote n’est pas secret. Situation classique : gauche révolutionnaire qui veut continuer la révolution et la droite. Problème : la dette nationale. Création des ateliers nationaux : mesure sociale : tout le monde peut travailler. Emploi pour tous. Page 12 sur 37   En juin 1848, le gouvernement ferme les ateliers nationaux ( danger pour le gouvernement + coute cher) = insurrection. Guerre civile. Victoire de l’armée et de la garde nationale contre les insurgés. C’est la fin de l’espoir de concorde de tous pour une société idéale. Echec de 1848 qui inspire Karl Marx dans le Manifeste. Idée chez les républicains que la république se gagne en combattant. La peur de la révolte ouvrière chez les bourgeois, amène aux transformation de Paris. Problème parisien : problème de sécurité, le peuple le plus miséreux est près du pouvoir. Idée de Haussmann, faire de paris une ville plus bourgeoise. Concentration de la population : proximité des classes sociales suite au lieu de travail. On renvoi les travailleurs pauvres à l’extérieur de paris avec le métro. Question historique ou pendant longtemps on aura pas de maire à Paris. Entre 1830 et 1848 : fin du romantisme qui se confronte à cette désillusion littérale. Les jeunes révolutionnaires, cherchent à faire une littérature pour le peuple. On abolit la censure : les personnes qui lisent doivent pouvoir lire ce qu’ils ont envie de lire. Le peuple veut de l’information et du divertissement. Divorce entre leur ambition de poète et les volontés du public. Début de l’art médiatique avec la presse sous la monarchie de juillet. Emile de Girardin invente la « Presse ». Du jour au lendemain, il diminue la moitié de son abonnement ( essaye de le composer avec la publication et l’augmentation de lecteur). Début des presses de divertissements, de la pub etc. Idée de la culture clinex : c'est-à-dire culture jetable : comme c’est hebdomadaire. Balzac était d’abord journaliste. On pouvait le lire soit chez soi, soit au café. On invente ainsi le roman feuilleton ( division du roman en tranche quotidienne pour que lecteur ait envie de lire la suite). Cette désillusion romantique se prolonge dans une désillusion culturelle. Divorce entre le public et le créateur : le public veut se divertir alors que le créateur veut émouvoir. Tragédie de l’art et de la création littéraire. Le déclin culturel : s’en est fini de la littérature exigeante. //Loi scolaire de Francois Guizot : Toute commune doit créer une école. Guizot à été un des principal ministre de Louis Phillipe. « Vous voulez voter, enrichissez-vous » = impopulaire. Libéralisme éco. Ceux qui savent manier leurs argent peuvent aller voter. Les républicains sont très hostiles au roman. Les romanciers sont parfois donc légitimiste parce qu’ils souhaite le retour à une société qui n’était pas là que pour le divertissement. Page 13 sur 37   //Balzac, « De l’état actuel de la littérature » , La Quotidienne, 22 aout 1835 Culture comme travaille de mine pour une masse lisante souhaitant du divertissement. Mépris total de l’idée même d’un espace de consommation culturelle. Journal royaliste (Orléaniste/Légitimiste). Contradiction entre le désir d’être lu et la masse de public. Culture de consommation qui est devenue une culture de divertissement en opposition à la littérature d’avant qui était bien plus intellectuelle. Elle sollicite l’intelligence en l’énervant (lui retire les nerfs → On ne pense plus). Sont crées des collection de livre à cette époque. Secteurialisation des livres en terme de besoin du public. → Creer pleins d’ambitions. On veut faire de l’argent. Critique des journaux : on sacrifie l’intelligence même a cause des journaux : culture de flot. La production culturelle ne provient plus de l’initiative du créateur, mais de la demande du consommateur. La production du jour efface celle de la veille. Lamartine s’engage en politique. Député pendant la monarchie de juillet. C’est le seul poète qui est dans la politique puisqu’il est suffisament riche. 1848 à la tête du gouvernement provisoire. Il pense que le progrès du développement de la liberté individuelle, expression de l’éducation encoche un progrès. La poésie sera le vecteur de ce développement démocratique. Mouv de littérature populaire : littérature faite par le peuple. Si y’a un progrès littéraire, il faut que le peuple soit acteur. Lamartine imagine ce que serait la poésie du futur.La société est trop adulte et critique pour se livrer à se plaisir : il faut une littérature nouvelle mais qui ne serait pas seulement une littérature sentimentale. Conception de la littérature qui a tendance a être élitiste. La poésie sera de la raison chantée. Elle sera intime, personnelle. La poésie nouvelle est de la raison chantée. Mais c’est une poésie qui n’a plus besoin de vers. La poésie est dans la capacité a enchanter la pensée. Poésie qui doit se faire peuple. → vision utopique. Musset est profondement réactionnaire. Il publie dans la revue mais il est toujours en retard. Poème « Sur la paresse » sur la culture moderne. Page 14 sur 37   Vice principal : presse. Mépris des lecteurs de journal. Trop de publication. Idéalisation du système aristocratique ou on écrivait peu, on voulait faire une oeuvre. Vices : journalisme, fausse morale, politique. → Misogynie : elles pondent des livres puisqu’elles n’ont pas d’hommes. Autre vice : désir d’argent du bourgeois. Les Républicains qui veulent revenir à la révolution : on arme les pauvres pour aller assassiner des personnes qui ne le méritent pas. → Poème du romantisme de Musset. Théophile Gautier, Preface de Mademoiselle de Maupin (1835) Né 1811. Ecrivain ironiste. Roman : homme qui cherche la femme idéale ( poète) et femme qui veut comprendre ce qui se passe chez un homme et se déguise en homme. Homme qui tombe amoureux de la femme en homme. Ils jouent une pièce de Shakespeare. Préface = pamphlet. Dénonciation de tous ceux qui disent que les artistes doivent etre la pour l’utilité de la société. Il revendique pour l’artiste le droit de la liberté. La beauté suppose l’inutilité. L’art pour l’art. Puisque le monde est devenu laid, l’art se préserve. L’art ne se mêle pas d’une société qui est laide pour lui. Soit l’art est dans sa mélancolie solitaire, soit il est dans le peuple et il se corrompt. On mets en place 2 obélisques de Luxor dont 1 place de la concorde et 1 qu’on laisse au final en Egypte. → Paradoxe et tragedie de l’art pour tous les écrivains. //« Nostalgie d’obélisque » → I. Obélisque de Paris/Obélisque de Luxor. Dans cette culture on ne se reconnait pas : nécessité de l’ironie comme manifestation de la conscience de l’artiste. Grande époque de la blague. Blague qui se nourrit d’une condamnation de la société. V. Balzac et l’invention du roman moderne. En france, le roman est le genre majeur. Littérature = roman dans les idées générales.Il prend son essor au 19eS. Balzac va faire du roman un univers de fiction qui tente a expliquer le monde. 3 modele de Balzac : poète, philosophe et savant ( sociologie et anthropologie). c’est ce qui fait la singularité de la littérature française au 19e S par rapport a ses deux concurrents : l’Angleterre et l’Allemagne. Page 15 sur 37   La France n’a pas vraiment de système universitaire, contrairement à l’Allemagne. Tout le système universitaire mondial a pour origine et pour référence le système allemand. L’allemagne produit de très grands universitaire. La pensée ambitieuse du réel en france se fait donc non pas dans les universités, mais sous les plumes de certains auteurs. Balzac se veut donc un penseur. Confiance accordée au roman comme instrument d’exploration du réel. Tension entre le plaisir imaginaire du roman et la passion intellectuelle. Chez Balzac il y a avait de très longues descriptions. Aspect nouveau de cette émotion. Type de roman à la mode : Le roman psychologique : histoire d’amour. Analyses psychologiques ou Balzac ajoute l’analyse sociale. Les sentiments n’existent pas hors sol : chaque individu est prit dans des appartenances sociales. Roman d’albe : histoire d’amour légère. Littérature qui n’est pas sérieuse. Roman noir : origine anglaise ( fin 18e S). Walter Scott ( écossais) = invente le roman historique. Derrière une fiction décrit une réalité historique. Forme d’épopée moderne. Balzac veut faire comme lui mais avec son histoire contemporaine. Nouveauté grâce à Balzac : roman devient un instrument de connaissance. Roman qui devient SOCIO-psychologique (= on ne sépare pas les déterminations sociales). Roman comme espace descriptif. Il déclare les réalités. Produire une philosophie en dévoilant tous les aspects du réel. Roman comme espace polyphonique : diversité des endroits, des sexes, des situations sociales : bourgeois, homme du peuple etc.. → Rend réaliste. Ce qui caractérise la littérature du 19e S, c’est l’ascension du réel. Cette exigence de comprendre le réel. Deux inscriptions de la notion de réaliste : Flaubert ( écrivain) et ceux qui s’inscrivent dans le courant réaliste ( ex : Courbet). Balzac comme Hugo, est fasciné par le monde de la matière plutôt que celui de l’esprit. Il n’y a pas de contradiction avec le réalisme Balzacien. Grande oeuvre de Balzac : La comédie humaine : 66 romans des études de moeurs, 20 titres psychologiques, et 5 titres analytiques. Il y a 3 étages. Etudes des moeurs comme cas concret. Ce qui rends compte de la société c’est l’explication philosophique. Les études analytiques rends compte de la sociologie. Balzac est un romantique puisque sa grande idée est de fusionné le matérialisme et l’esprit. Il adopte une doctrine philo qui est inspire de tout un courant Page 16 sur 37   mystique : l’illuminisme. Def : il n’y a pas d’opposition entre le monde matériel et le monde spirituel. La source unique de l’être est une pure spiritualité mais qui peut se transformé en source matérielle. Cette pure spiritualité prend une apparence physique. Ce sont les sons, les odeurs et les couleurs. Le monde sensible résulte d’une transformation. = correspondance des sons, des odeurs et couleurs chez Baudelaire ( synesthésie). Opinion partagé par plusieurs penseurs dont le plus important est un suédois. Pour Balzac l’être humain à la capacité de transformé le spirituel en corporel, d’ou l’intelligence et la volonté. On absorbe cette énergie spirituelle pour agir. Fantasme du génie chez Balzac. Le génie utilise bcp d’énergie, donc il peut mourrir. Tragique du génie. //La peau chagrin (1861): Roman philosophique. Conte. Lien entre matérialisme et spiritualisme. Ce système philosophique aboutit a un système à la fois sociologique et politique. Toute l’œuvre de Balzac est contemporaine de la monarchie de juillet. Coïncidence entre l’émergence d’un système économique et son oeuvre. Dans un système libérale on passe son temps à dépenser cette énergie spirituelle. Aspect tragique. Il faudrait créer une société ou les individus mettent en commun leurs énergies. Conséquence : condamnation fondamentale du système qui est entrain de se mettre en oeuvre. Seule une société qui se repose sur une monarchie de droits divins est tenable. Il faut qu’il y ait l’acceptation de l’action solidaire (église qui est assurée par le roi). Louis Lambert (1833) : Roman presque autobiographique. Génie qui s’autodétruit. Louis Lambert est un génie. Honoré de Balzac raconte son histoire ( dédoublement = auteur et Louis Lambert). Se passe au collège. Description prosaïque de la cantine. Louis Lambert à des illuminations. Balzac raconte son fantasme d’intelligence supérieur. Louis lambert ne sais pas quoi faire de son génie. Il va a paris. L. Lambert comme Balzac en négatif. Soit l’écrivain subit le monde extérieur soit il est actif. La ou l’être humain est actif c’est la gloire ou le grand amour = c’est la capacité à accéder a son capital intellectuel (gloire). L. L croise une jeune femme Pauline. Correspondance entre eux. Génie amoureux : fusion entre deux âmes et deux corps. L. L va se marier. 4 jours avant, l’intensité est si forte de son génie, de la spiritualité de son désir, qu’il devient fou et on l’interne. Balzac lui rends visite : il dit des formules philosophiques. Lecteur qui ne sais pas si au final L.L est un fou ou un génie. Page 17 sur 37   Balzac explicite son propre fantasme : génie, réalisation amoureuse. En 1832, il reçoit une lettre d’une étrangère admiratrice. Idylle entre Balzac et cette comtesse Ukrainienne très riche. C’est la femme rêvé. Relation qui va poursuive. Il se voient en Suisse. En 1840 le mari meurt de la comtesse. Balzac devient malade. Il mène une vie désordonnée. L’intensité de sa création l’amène a une mauvaise hygiène de vie. Il épouse la femme quelque mois avant sa mort. Ce mariage est l’aboutissement de son fantasme amoureux. Ce qui est saisissant chez b c’était plus une croyance qu’une théorie. Gloire qui n’équivaut pas au succès. Il veut pas être un simple auteur de roman. Il veut construire un système ou chaque oeuvre à sa place. Le chef d’oeuvre inconnu : peintre qui veut faire un chef d’oeuvre idéal. Le tableau est vide au final. Aspect tragique de la création. De son vivant, Balzac n’était pas considéré comme un grand écrivain. Balzac veut faire triompher le prosaïque du roman. Créer une oeuvre totale. roman mystique Sérafida : ange qui est androgyne : amour dans ses deux sexes. Homme comme intelligence de la pensée et femme comme intelligence du sensible. Illusion perdue : Roman avec une histoire homosexuelle explicite entre Vautrain. Dimension comique chez Balzac : Ces premiers sont plutôt politique et sérieux, plus on avance dans son oeuvre, plus il devient comique. Le dernier roman de B : La cousine bête. Vision de deux hommes obsédés par des femmes. Vision grotesque et monstrueuse des passions, monomanie sexuelle de deux bourgeois qui se disputent une femme. Le génie balzacien est tourné en quelque chose bien plus noir. //référence à Hugo qui a subit aussi un adultère. Satyre. Autodérision de plus en plus grande. Il garde son système mais forme de désillusionnement. Disparition de ses fortes convictions. Il n’y croit plus tout à fait. Balzac à inventé en 1835 Le père Goriot. Histoire d’un père qui se sacrifie pour la réussite sociale de ses deux filles. Il se ruine pour ses filles qui se contrefiche de lui. Vision noire des liens sociaux de la famille détruit par le désir de réussite social et économique. Par ailleurs c’est dans le père Goriot, qu’il y a le Page 18 sur 37   personnage de Rastignac. Jeune homme plein d’idéal qui voit la réalité sociale. Archétype de l’ambitieux sans foi ni loi parce qu’il sait que c’est ce qu’il faut. Rastignac, personnage qu’on avait déjà vu dans la peau de chagrin. Balzac invente la réapparition des personnages dans d’autres romans. « effet matrix » = monde virtuel. Forme d’épaisseur et d’évolution dans La comédie humaine. Bio : 1799 naissance. Il souhaite devenir écrivain. Il obtient une petite pension de son père qui lui donne deux ans. Balzac confond le génie et la volonté de l’être. L. L est un auteur d’un traité de la volonté. Volonté comme intelligente saisissante. Toute la philo s’oppose entre raison et perception.deux grande forme de doctrine : je pense comme je suis ou pensée comme accumulation de perception. On y ajoute une dernière doctrine : acte volontaire qui prend conscience de l’objet et de l’action. Volonté comme manifestation de l’homme entant qu etre doué de pensée. Balzac va rediger des romans noirs qu’il publie sous pseudonymes (« des cochonneries ») Il va se lancer dans l’imprimerie. Il fait faillite. En 27-28, se développe la presse, il va devenir un de ses écrivains très ironistes. On invente la caricature ( journal Silhouette et Caricature). Balzac est connut comme journaliste. En 1829, il accède à une vrai reconnaissance littéraire avec son premier roman de la comédie humaine : L’échouant. Il publie aussi l’essai : La physiologie du mariage. Il veut régler le problème des femmes qui trompent leurs maris. Il propose de faire l’inverse : donner plus de liberté aux jeunes filles puis les mariés. Essai qui va faire scandale. Balzac revendique l’intelligence de l’intuition. C’est ce qu’il explique dans les Lamberts : il y a 3 degrés : intelligence instinctive ( chien) , abstraite (savant) et celle de la spécialité (l’intuition, la vue). Les génies sont des êtres mixtes : synthèse entre l’instinct et l’abstrait ou l’intuition et l’abstrait. C’est aussi dans la presse que parait le roman feuilleton. Le premier roman qui apparait est celui de Balzac : La veille fille. Femme âgé qui veut se marier pour avoir des enfants : elle a 3 soupirants : un vieux aristocrate, un jeune homme socialiste et idéaliste, un parvenu. Mademoiselle Cormont choisit le parvenu. Il était celui qui était impuissant. Histoire qui était inconvenante. Allégorie des 3 choix politique : libéralisme, réaction monarchique ou le socialiste. Description de Mademoiselle Cormont comme un peu enveloppé et moustachu : supposition d’une caricature de Balzac lui même. Page 19 sur 37   VI.Le spleen de l’après 1848 (1) : la modernité baudelairienne. La révolution de 1848 entraine l’émergence d’un régime autoritaire, avec une prospérité économique. Génération d’écrivains pessimiste qui ne croient plus en l’histoire. Ecriture nihiliste. Apparition d’écrivains comme Flaubert ou l’art est un refuge vis-a-vis de leurs société. Leur domaine d’ambition est dans leur littérature. 1851 : interception de la seconde République. 2 décembre 1851 : coup d’état de Napoléon III. Pouvoir très autoritaire. Tentative de révolte qui est réprimé. Pouvoir qui supprime les libertés et qui censure la presse. L’empire se libéralise : Napoléon se livre à une série de guerre. Guerre contre tout d’abord l’Autriche. La Savoie devient française. Elle atteint ses frontières actuelles. Guerre de Crimée contre les anglais. Rêve de Napoléon, que la France doit etre le leader latin : fédéraliser l’Espagne, l’Italie et l’Amérique Latine face à l’empire anglo-saxon. La France intervient au Mexique, pour faire de ce pays, un contre poids latin à la puissance des états unis.Se termine mal : la france mets sur le trône du Mexique, Maximilien qui se fait battre par les républicains espagnols. Guerre franco-prusienne : juillet 1970 a septembre. Désastre de Sédan : Napoléon est emprisonné par les Prussiens. L’empire s’effondre. Le 4 septembre la république est proclamée. Période fast économique-socialement. //Baudelaire dans une lettre : « le 2 décembre m’a physiquement dépolitiqué ». Il y 3 grands noms de poète qui ont eu un rôle historique majeur : Hugo, Baudelaire et Rimbaud. La modernité = époque moderne. Le monde moderne est un monde de médiocrité et d’horreur. Le monde est laid donc pensons autre chose. Il faut inventer un art qui fait du beau avec du laid. La fonction de l’artiste n’est plus de rendre la beauté du monde : il faut assumer la laideur du monde et la transfiguré. //ex : épilogue fleur du mal : « tu m’as donné la boue et j’en ai fais de l’or ». //ex : modernité comme « tirer l’éternel du transitoire ». Tout l’art moderne vient de cette littérature. Page 20 sur 37   Chez Rimbaud, on vas plus loin : le monde est laid donc pourquoi aller chercher la beauté. L’idéal de beauté est une fiction. Faire de l’or avec de la boue est scandaleux pour l’époque. Bio : né en 1821. Son père fait partie des clercs de l’église. Il le connait très peu. Il aura ensuite un emploi dans l’administration. La mère épouse le général Aupick. Baudelaire est un enfant né de la bourgeoisie. Il fait ses études à Lyon puis à Paris. Il va jusqu’au baccalauréat. Il se tourne vers la littérature pour être journaliste. Figure de la bohème : jeune poète qui font quelques satyres dans les journaux. En 1842, à l’âge de 21 ans, il hérite de son père. Il devient très riche. Il a de quoi construire une oeuvre à cote de son activité. Il dilapide son héritage. Il est mis sous tutelle économique par le reste de sa famille. Il fréquente des prostituées et il devient ainsi malade de la syphilis. Baudelaire est un bohémien qui se fait connaitre dans le milieux des journalistes parisien par son sens de la provocation. En 1848, il participe à la révolution. Il va renoncer ensuite au politique. Son obsession c’est de faire une oeuvre. Il est dans une marginalité sociale : il est marrie avec une Jeanne de Val qui est métisse. Il va traduire Edgar Po. Son obsession pour créer une oeuvre, finit par le faire publier en 1851 les Fleurs du Mal. En 1857, il est condamné pour atteinte à la morale publique et aux bonnes moeurs. Six poèmes sont interdits et une amende lui est réclamé. Baudelaire devient célèbre à partir de là. Il devient le poète condamné. La répression vise habituellement les journaux et la presse. Cette condamnation est lié au caractère provocateur. //Une charogne Baudelaire meurt en 1967. → Pourquoi cette poésie scandaleuse a-t-elle a un interet ? L’évidente nouveauté de Baudelaire est reconnue. Ses contemporains vont faire du Baudelaire. Baudelaire contrairement a Hugo, ne parle pas, il représente. Poésie du voir et non pas du dire. Ce que dit Baudelaire essentiellement c’est l’ennui. De cet ennui, Baudelaire donne un sentiment de force. Baudelaire est un romantique, dans le sens le romantisme implique la synthèse harmonieuse de l’idéal et du réel. Mais il n’y croit plus. C’est un déchut du romantisme. Tout ce qui caractérise ces mélancoliques, c’est le fait de ne jamais réussir à faire le deuil de ce romantisme. Contradiction qui est tragique. « De la vaporisation et de la centralisation du moi tout est là » Vaporisation qui se manisfeste par la puissance de l’expression de l’univers sensoriel et imaginaire de la poésie. Page 21 sur 37   Puissance de vaporisation : réfraction qui est du vers. Baudelaire manifeste sa réfraction en dehors du monde. Concrètement : deux qualités fondamentales de la vaporisation pour Baudelaire : le surnaturel et ironie. Hyperesthésie sensoriel du surnaturel qu’on doit tenir pour faire de l’art par l’ironie.Il ne faut pas cesser d’être artiste. //Correspondance : synesthésie des sens. L’exaltation de l’infini est dans la corruption sensorielle : tout est ironique. Chaque fois qu’il y a l’espoir d’une synthèse entre l’intelligible et le sensible : on se trompe. L’exemple de l’amour : je te donne mon corps pour atteindre ton âme. C’est de la prostitution pour Baudelaire : je te donne ma chair pour l’âme. Je corrompt ainsi ce que je donne. L’être le plus prostitué est dieu : dieu s’est donné à manger aux hommes. Le mythe de la prostitution incarne l’échec du romantisme. Une charogne : surnaturalisme de la vaporisation : image de l’acte sexuel : on récuse l’amour de facon ironique mais j’en garde la forme. Les poètes parnassiens trouve aussi que le monde pourrit. Baudelaire est parnassien mais il décrit cette pourriture. Poème les métamorphoses du vampire : femme comme sex symbole. Le charme du poème est rompu par la volonté de l’homme de lui donner un baiser d’amour. Il y a dans les fleurs du mal une obscénité réelle. Il faut comprendre la puissance de la provocation. Fleur du mal condamné en 57. Deuxième édition avec les tableaux parisiens. Le spleen de paris est considéré comme une oeuvre secondaire. On s’intéresserait pas au spleen de paris si c’était pas signé Baudelaire. Le premier poème en vers qu’il publie, après sa condamnation est paysage. Double mouvement de surnaturalisme et poésie. « A une passante » : Amour qui aurait pu se passer mais non. passante qui est en deuil. Cette femme en deuil est la république. Elle en deuil de 1848. //Eugene Potier : poème : Quand viendra-t-elle ?. Il attend une bel enfant qui est la République. Toutes les choses sont codés. Le poème amoureux était une façon de parler romantique. L’interpretation politique du poème de Baudelaire semble vraisemblable. Cette force de Baudelaire de donner des images est quelque chose qui marquera la poésie. Baudelaire fait la critique du monde qu’on vie. VII.La débâcle de 1870 et la révolution rimbaldienne. 12/09 : Page 22 sur 37   Cause italienne : la réunification de l’Italie. Volonté de révolte contre l’ordre sociale dans un régime qui reste autoritaire. La révolte se traduit par une révolte sur les plans des moeurs. Lautréamont est né en 1846. C’est le seul écrivain qui était totalement après sa mort. Il est né en Uruguay. IL est français du sud-ouest. En réalité il s’appelle Isodor Ducas, mais il prend comme pseudo Lautréamont. Son père l’envoie au moment du collège faire ses études en France. En 1866 il publie le tome 1 : Les Chants de Maldomor sous le pseudonyme de Conte de Lautréamont. La totalité des 6 chants, il les publie en 1869 en Belgique pour éviter la censure. Il meurt pendant le siège de Paris en 1870. On retrouve ses poèmes en fin 1890, il commence a etre connu. On en fait un dieu de la littérature dans les années 1920. Les chants de Maldomor : oeuvre étrange sous forme d’épopée. Poésie en prose. Raconte l’histoire de Maldomor qui est une sorte de diable. Etre dont la vie consiste à infliger les sévices les plus cruels, souvent a caractère sexuel. Imaginaire sexuel lié à ces pratiques de pensionnats. Oeuvre sulfureuse. Forme de provocation : flamboyance sadique. Gout de la violence provocatrice. Présence d’animaux, sûrement sous l’influence de son côté sud-américain. Rimbaud s’inscrit dans l’histoire de la poésie française. Il a une influence décisive sur cette poésie. L’objectif de la poésie ce n’est plus de créer la beauté. //Prologue : Une saison en enfer. « Un soir j’ai assis la Beauté sur mes genoux- Et je l’ai trouvé amère.-Et je l’ai injuriée » Baudelaire voulait concilier beauté et laideur. Rimbaud donne un nouveau rôle à la poésie : changement radical : on fait de la poésie un moyen de connaissance et d’exploration, une expérience et non plus le résultat d’un travail artistique. Rimbaud est né en 1854 à Charleville dans les Ardennes. La mère est une bourgeoise rurale ( paysannerie enrichie). Famille très catholique. Elle épouse un officier, qui est en Algérie. Après 4 enfants, il la quitte. Rimbaud est surdoué, il est très bon en latin et en poésie. C’est un versificateur. Quand survient la guerre franco-prussienne en 1870, les établissements sont fermés. C’est un adolescent fugueur : il est révolte contre sa mère. Première fugue à Paris ( on le renvoie). Sa deuxième fugue à 16 ans. L’oeuvre de Rimbaud, est une oeuvre adolescente. Il écrits à des poètes. Verlaine est né en 1842, il est déjà connu comme poète. Il a déjà écrit Poème saturnien et Romance sans paroles. Rapport particulier à sa mère. Employé de bureau. Il appartient à la petite bourgeoisie. Démocratisation sociologique des Page 23 sur 37   poètes. Poésie très simple, qui joue sur les effets de la chanson. Synthèse entre la poésie et la chanson. Simplicité du registre. Vers brefs. Ce nest pas une poésie rhétorique. Verlaine attend Rimbaud sur le quai de la gare. Liaison amoureuse scandaleuse. Rimbaud « petit génie » dans le cercle des poètes de la Bohème. Ils partent à Londres en 1871. Rimbaud est encore mineur ( 17 ans, majorité à 21 ans). Ils se disputent. Verlaine part en Belgique. Rimbaud le rejoint. Il lui tire dessus. Verlaine va en prison. Fin de leurs relation en 1873. Rimbaud rentre chez lui. Il écrit une Saison en Enfer en 4 mois et le fait imprimer en Belgique en 1873. C’est 20 ans plus tard qu’on retrouve chez l’éditeur les exemplaires. Il va arrêter la poésie. Il va voyager. Il va s’engager dans la légion des pays-bas. Il va se désengager. Il termine en Afrique. Il est engagé dans un négociant de café. Il termine en faisant un commerce d’arme. Il fait des photos et des relevés géographiques. Il a un cancer. On le ramène à Marseille à 36 ans. On l’ampute. Il retourne chez sa mère. Le cancer se développe. On a le recit de son agonie. Ses poèmes ont commencé a été circulé. Ses poèmes ont été publiés sans qu’il le sache. Progressivement le mythe Rimbaud va se construire autours de son oeuvre : constitué de poèmes de vers, le récit d’une Saison en enfer, et des poèmes en proses : Les Illuminations. → Faux mystère : pourquoi Rimbaud a arrêter la poésie ? Vie de débauche adolescente. Rimabud n’aurait pas exister de cette facon sans la guerre de 70. Rupture de normalité avec la guerre. Après la défaite et la commune, l’opinion publique est très conservatrice. Rimbaud fait partie de la jeunesse qui prend partie à la révolte : il n’y a pas de place pour eux. Soit ils sont morts durant la commune, soit ils sont exilés en Angleterre. Traits caracteritqiyes : rimbaud comme poète adolescent. Incarnation de la révolte ado qui produit un chef d’oeuvre. Rimbaud : intensité de révolte contre ce qu’étais la france. //poème de 71 Les Premières Communions. Poème en deux tableaux. Communion à la campagne (malfaisance de l’église contenue par la nature). Communion à la ville : récit presque vampire : la petite fille est la victime. Religion responsable de l’hystérie féminine : contradiction entre le désir sexuel et son interdiction par la figure de l’amour de dieu. Relation entre les hommes et les femmes impossible a cause du servage des femmes. Rimbaud fait partie des poètes qui s’ennuient en province. Révolution Rimbalienne comme vrai révolution politique. Element essentiel : récusation de Page 24 sur 37   la beauté. Poésie comme expérience existentielle : on nait dans la poésie. On se mets en état de risque. Mythe d’une révolte contre la société + révolte : on est artiste, on doit vivre de facon déréglée et sortir de la conscience rationnelle. Puisqu’il faut déréglé le « Je » = refus du lyrisme. Mettre en parenthèse la conscience volontaire. Refus donc des règles poétiques. Poésie qui est obscure. // 15 mai 1971, Lettre à Paul Demeny dite Lettre du Voyant. Poème communard. Rimbaud compare le bombardement de paris par les cannons de l’armé avec Thiers et Picard qui chieraient sur paris. Les autres se révolteraient. La poésie grecque était harmonieuse parce que le monde antique était beau. Désormais le monde est devenu laid, on ne doit pas faire de la poésie. Continuer à en faire c’est tricher. Il faut tourner la page de cette poésie harmonieuse. « Je est un autre ». Rimbaud à l’intuition de ce que Freud appelle l’inconscient. Nous sommes habités par un autre. Il y a en nous d’autres personnes qui sommeille. Le rôle du poète est de faire taire le je rationnel pour faire parler les je inconscient. Il faut assister à l’éclosion de sa pensée. Grande révolution Rimbalienne. Il faut arrêter de faire de la poésie rimée : il faut tourner la page de la poésie parnassienne : il ne faut pas retourné au passé. Le poète doit se connaitre entièrement. Poésie comme travail d’exploration ou l’on cherche son âme. Le poète doit s’infliger des blessures pour secouer son je raisonnable qui empêche l’emergence des autres habitations mystérieuses. Baudelaire est le vrai dieu mais il est resté enfermé par la forme poétique. // accroupissement : comparaison entre les prières et la scatologie. //le bateau ivre : Rimbaud se compare à un bateau ivre. Poète qui détache ses amarres et qui va noyer dans la haute mer. Puissance de l’image. Séance 9 : Parole qui portait le discours. La littérature comme art de s’exprimer. Culture sur une logique discursive ou orale. Révolution de la lecture : exposition d'un roman : soit un discours qu’on lit plus que l’on dit. Ce qui s’impose c’est le roman à la troisième personne. Le livre est fait pour le récit. Pendant la première moitié du 18eme siècle, la révolution n’est pas si importante. La révolution du livre était en concurrence avec la révolution du journal. Le journal crée cette accoutumance. Le roman l’exploite. C’est pourquoi le roman utilise toujours les faits divers. Page 25 sur 37   Au 19e, le diversement culturel fondamental était le théâtre. On y va pour se divertir. Monde de jouissance. Le théâtre comme spectacle culturel a disparu avec le cinéma. Le théâtre a trouvé un autre créneau : quelque chose de plus intellectuel. VIII. Le spleen de l’après 1848 : l’impersonnalité aubertienne. En quoi une oeuvre singulière peut infléchir l’histoire des formes littéraires ? La littérature occidentale relation de concurrence entre les deux pays producteurs de littérature : l’Angleterre et la France. C’est l’Angleterre qui invente le roman moderne, car l’Angleterre connait le monde capitaliste et ouvrier avant la France. Le roman pose l’individualisation du bourgeois qui travail. Il attend de la lecture un divertissement. Lorsque la France va développer son industrie du roman, elle va le faire en prenant des modèles anglais ( Walter Scott). La France va constituer sa propre tradition avec Balzac. Le roman français va suivre d’autre voies. Ce qui va caractériser le roman français c’est le regard ironique à l’égard du réel. Forme de regard à la fois ironique et plein de mépris/dérision à l’égard du réel. Cette grande désillusion à l’égard de la société est menée a travers le roman. Après 1830 → Médiocrité du monde : émergence de la Modernité. Génération de grande amertume : Baudelaire pour la poésie, Flaubert pour le roman. L’être humain à la sensation d’être porté par l’histoire. Génération née en 1820. Le roman revendique la dignité d’un art. Passage esthétique fondamental entre la poésie et la prose. L’écrivain est d’abord un artiste. Forme qui compte plus que le fond. Esthétisation de la littérature. Ce sont deux périodes ou la France était dans un régime autoritaire sans liberté d’expression. Si on ne peut pas dire ce que l’on veut, autant bien écrire. Art littéraire qui se cristallise : il faut essayer de le dire sans le dire. Tout est biaisé, rien n’est dit explicitement. Bio : Flaubert est né en 1821. Comme Baudelaire, c’est un fils d’un aristocrate. On est dans la bourgeoisie normande. Il va jusqu’au bac. Il commence des études de droit en 1841, à Paris. Il abandonne ses études au bout de un ou deux ans. On ne pouvait que faire deux types d’études : de droit ou de médecine. Il a le désir d’être écrivain. En 1844, Flaubert aurais eu une forme de crise d’épilepsie. Son père accepte que son fils fasse de la littérature. Page 26 sur 37 fl   Flaubert décide de consacrer sa vie à la littérature. Il se mets en marge de la vie normale. Forme de renoncement à la vie qui n’est pas banal. Sa vie sera l’écriture. Il se lance dans des oeuvres biographiques et sur le désespoir la vie. Sentiment vide de l’expression. Oeuvre du comique-triste. Clé de son univers, c’est la blague supérieure. L’être humain est par sa nature porté par le désir d’aller vers l’idéal. Or, cet idéal n’existe pas. Mais même s’il le sais que c’est une illusion il ne peut pas s’empêcher de le désiré. Le bovarysme : « tragique de la condition humaine ». Cet idéal peut etre l’amour. Madame de Bovary veut tomber amoureuse. En 1836, Flaubert rencontre une jeune femme mariée à Deauville. Mythe biographique autours de cette femme. L’éducation sentimentale est la fixation de ça. Physiquement madame de Bovary ressemble à cette femme. Ecriture profondément ironiste, nihiliste et émouvante. Son art littéraire c’est de faire éprouve ces sentiments au lecteur. Il faut arriver à représentée la désillusion de la vie et faire naitre cette émotion chez les autres. //lettre à Le Poittevin 1845. Saint Antoine est un saint qui va vivre dans le désert auquel le diable va lui envoye toutes formes de luxures. Il incarne l’homme. Flaubert va constamment récrire. Allégorie de la condition humaine portée par le désir d’une chose qu’il sais qu’elle n’existe pas. Volonté d’être la matière = illusion. Flaubert revient constamment sur son mythe qui est son obsession personnelle. Flaubert écrit La tentation de saint Antoine en 1849. Il invite ses deux amis, qui jugent son nouveau roman trop romantique. Pour se soigner de son romantisme, Flaubert aurait écrit Madame de Bovary en 1857. C’est à partir de ça, qu’il va décidé d’être ironiste : il ne va jamais exprimé directement les sentiments sincères. Madame Bovary c’est une critique de l’illusion de l’amour. Elle se suicide à la fin. Le roman commence avec Charles Bovary, qui est un bon humain. Lorsque Emma Bovary se suicide, Charles découvre ses correspondances et il va mourrir d’amour. La véritable morale est cette histoire d’amour de Charles. Leurs fille va etre récupéré par une vielle tante, qui meurt aussi. Elle va finir ouvrière. Il y a chez Flaubert une conviction intime : sa haine de la bétisse/connerie humaine. Bêtise du faux savoir. Celui qui incarne cette « connerie » c’est le pharmacien. Connerie des fausses certitudes : des manuels, des journaux, des profs etc. Obsession contre ce monde des personnes qui croient savoir. Haine de la culture de l’imprimé. Par opposition : il y a la bonne bêtise. C’est celle de l’animal. L’écrivaion c’est celui qui laisse ce faux savoir pour absorber le réel par les sentiments, l’intuition. //Métaphore de la vache. Symbole de la bonne intelligence. Motif de Page 27 sur 37   la rémuniration. L’artiste est celui qui rumine le réel. Grande invention flauberienne : impersonnification/ Implicication de la figure et de la pensée de l’auteur. Il est invisible dans son oeuvre. Jamais de 1ere personne. //Chaine de calembour autours de la Beauvanité ( boeufs). C’est parce qu’on voit ce calembour que le roman est profondément tragique : c’est parce qu’il y a de l’ironie, qu’on voit le désespoir. Subversion du rire pour la plus grande émotion. Animalité de l’Homme par opposition des discours creux. En 1862 : Salembo. Roman historique qui raconte une révolte de Mercenaires à Carthage. Roman sans ironie. Flaubert était passionné par la violence. En 1857, il a déjà 36 ans. Le troisième roman, en 1859, éducation sentimentale : incarnation du velléitaire. Frederic est amoureux de Maria Arnoux. Deux dénouements : l’amour revient. Il se rend compte ensuite qu’elle a les cheveux blanc. Il lui fait une grande déclaration pour cacher sa déception. Deuxième : Fréderic et son ami Deslauriers se racontent leurs meilleurs souvenirs ensemble. Ils ont fuit un bordel. Résume son histoire avec Maria : ce qui compte dans l’amour c’est de ne pas le réaliser. Dernier Roman : Boulevard et Pécuchet. Incarnation dérisoire de la condition humaine.L’éducation sentimentale 1869 : histoire du jeune homme Fréderic amoureux d’une femme mariée, incarnation du velléitaire, transposition de l’idée qu’on ne vit que d’illusions, c’est le roman de la non-réalisation. Double dénouement final : dans l’avant-dernier chapitre. L’amour impossible revient parce que la femme est devenue veuve, mais elle est trop veille et Fréderic ne veut pas agir pour peur d’être déçu : mieux de garder le désir de quelque chose d’inaccompli que d’être dégouté par le désir accompli. Dans le dernier chapitre, second dénouement : souvenir des camarades d’adolescence sur la première fois qu’ils étaient allés au bordel, et ils s’étaient enfuis : cette histoire de Fréderic fuyant le bordel est leur meilleur souvenir, et elle résume son histoire d’amour : ce qui compte dans l’amour c’est de ne pas le réaliser. Bouvard et Pécuchet, 1881 : deux employés, dont un se retire à la campagne, mais rien ne marche. Autoreprésentation dérisoire de Flaubert et de la condition humaine. A la fin ils renoncent, et achètent un stock de vieux journaux et vont les recopier : recopie sans rien ajouter c’est aussi représentation de l’activité de Flaubert comme écrivain. Mais le roman reste inachevé pour la mort de Flaubert. Il avait aussi commencé le Dictionnaire des idées reçues, suite de définitions comiques qui serait ce que Bouvard et Pécuchet recopiaient. Dernière œuvre de Flaubert c’est donc une dénonciation de la bêtise humaine. Page 28 sur 37   Lorsque Flaubert écrivait Madame Bovary, il écrit des très longues lettres à sa maitresse Louise Colet, poétesse, où il explique tout ce qu’il pense, ce qui donne un accès inédit à ses intentions et processus. IX.La littérature à l’ère de la IIIe République. Sous l’empire, le réalisme a une fonction politique et critique : dire le réel c’est le dénoncer, c’est un discours politique par défaut. Puisqu’on ne peut pas faire des discours explicitement politiques, on représente le réel et met en évidence ce qui ne va pas. Aussi question esthétique : faire de l’art avec du laid, et aussi émergence des médias. A partir de 1870, on entre dans le monde qui est le nôtre : métro, médias, voitures. Cette période est l’âge d’or de l’Occident : première mondialisation, qui se fait par et pour l’Occident, qui se pense le maitre du monde. Sentiment de toute puissance et de progrès, saut technologique notamment dans l’armement creuse écart entre l’Occident et le reste du monde. L’Allemagne et l’Angleterre commencent à dominer l’Occident, ainsi que les Etats-Unis, surtout du point de vue économique, mais il y a encore un regard assurant et méprisant des Européens vers les Etats-Unis. Migration très forte vers les États Unis, surtout depuis les pays de l’Europe du Nord ; développement économique aussi dans d’autres pays liés à l’Occident : Amérique du Sud, Australie. Dans beaucoup de pays, le développement économique va de pair avec des régimes autoritaires. En France, III République : mythe républicain de conciliation esprit républicain et libéralisme et développement économique, idée du modèle français de coexistence d’une république idéale née de 89 et d’une grande prospérité économique. Décision politique fondamentale de la III République de se fonder sur les provinces, puisque depuis 89 les révolutions se font à Paris et elles tournent mal. On essaie de contraire le jacobinisme par l’appui sur la vie politique des provinces, ex : élections municipales, alors qu’avant les maires étaient nommés par le gouvernement. Centralité de la province aussi permise par le développement des chemins de fer. Réseau d’intellectuels de province qui va animer les écoles et les collèges provinciaux. Premier moment de régionalisme en France : on exalte les régions, crée des revues régionales, on exalte les langues régionales (Provençal) et fixe les coutumes, on favorise les petites entreprises et les petites usines de province pour irriguer l’économie de petites et moyennes villes, mais ces usines sont moins compétitives que les grandes usines européennes, d’Allemagne et Angleterre. Page 29 sur 37   Décalque sur le terrain artistique de l’inventivité technologique : moment des avant-gardes, de la fin du XIX à la 1ere guerre mondiale. Idéal d’une société rationnelle, de progrès, de paix aboutit à la Première guerre mondiale, où les inventions technologiques comme la mitrailleuse permettent la mort des centaines de milliers. Cassure totale de cet idéal occidental. Entrée en démocratie : 1881 loi sur la liberté de la presse. Moins libérale qu’aux US, où il n’y a aucune limite juridique à la liberté d’expression, mais aux US la limite vient de la société : la morale collective dans le politiquement correct. Alors qu’en France il y a des limites juridiques, mais aussi de plus en plus de politiquement correct pour imitation des US. Avant 1870, l’écrivain représente la réalité : choix artistique et politique, puisqu’on n’a pas le droit de dire ce qu’on pense. Après 1870, retour à littérature argumentative. Morris Barrès, écrivain de la fin du XIX siècle qui s’engage politiquement dans un nationalisme républicain, ce qui va porter atteinte à son aura littéraire. Auteur d’une trilogie romanesque, Le culte du moi, histoire d’un jeune homme qui réfléchit sur soi-même et le monde : littérature à nouveau très philosophant et raisonneuse. Avec entrée en démocratie, on prend conscience du poids de la foule, du groupe : on n’est plus dans les cultures aristocratiques et élitistes, mais on doit prendre conscience du grand nombre. Contestations ouvrières et syndicales, aussi aux US. → Gabriel Tarde 1901 L’opinion et la foule oppose deux modèles de représentation du peuple : soit le peuple devient foule, et la foule est dangereuse ; soit le peuple devient opinion, qui participe à la vie politique. Question du nombre : que faire de ce nombre, et comment un état démocratique peut le gérer ? Journalisme de masse : avant, la presse était lue par la bourgeoisie, après 1870 des journaux qui sont distribués à plus d’1 million, puissance des journaux dans des pays nombreux et industriels à un moment où il n’y a aucun autre moyen de circulation des informations. La littérature devient secondaire par rapport à la presse. Outre que la presse bourgeoise qui continue d’exister, Le petit journal, Le petit parisien, Le matin, Le journal : nouvelles rubriques, dont notamment le reportage, qui donne illusion d’être sur place, explosion des faits divers, fascination pour la violence et aussi augmentation des faits violents, romans feuilletons deviennent romans judiciaires. Développement de la culture de masse par les médias va amener les écrivains à devoir choisir son camp : la presse rapport beaucoup d'argent, mais la grande littérature lui tourne le dos. Séparation entre littérature et culture pour le grand public et la « grande littérature ». Page 30 sur 37   Modernisme : optimisme né du monde révolutionné par technologie et l’industrie. Succède à la modernité, dégout pour monde transformé par industrie et capitalisme. Évolution de la morale sociale et début d’émancipation de la femme. Mais le droit de vote aux femmes n’est accordé en France qu’en 1945, parce qu’il y a une méfiance des partis progressistes à l’égard des femmes qu’on considère plus catholiques et conservatrices. Ouverture des mœurs sexuelles, on commence à parler d’homosexualité, et aussi consommation de drogue. Pratique sportive entre dans la société, alors qu’avant ce n’était qu’une pratique militaire. Une grande partie des sports sont une création des médias : les compétitions sportives sont une source d’information, divertissement et revenus pour les journaux. Ex : idée de courses cyclistes à étapes nait à cette époque par les journaux. Démocratisation de la consommation d’alcool. La littérature devient une pratique artistique à part, à côté de la presse. Ex : obsèques nationales et entrée au Panthéon de Victor Hugo en 1885 marquent l’importance que la République accorde à la littérature, mais c’est la fin d’une époque. Aucun autre écrivain va avoir une pareille ambition de s’identifier à son siècle. Il s’agit d’enraciner la république et créer un sentiment national, lier le sentiment républicain à la splendeur de la tradition historique. Révision républicaine de l’histoire, qui était un élément de politisation du peuple, pour lui inculquer les valeurs de la nation. La grande littérature est mise en avant comme singularité française : l’Angleterre met en avant son commerce, l’Allemagne son industrie, la France sa littérature. La littérature est intrinsèquement liée à la politique : on commence à apprendre la littérature à l’école, l’histoire littéraire ainsi que la récitation littéraire. Nationalisation de la littérature, et c’est à ce moment qu’on rejette la littérature populaire de la grande littérature, et qu’on va fixer le corpus littéraire, et l’histoire littéraire devient l’histoire des genres. Cette période ouvre du point de vue social un âge d’or pour la littérature : l’admiration pour la littérature est inculquée dès l’école primaire, ce qui donne naissance à un grand public de lecteurs. Demi-siècle où la littérature est au centre de la culture, jusqu’aux Trente glorieuses. C’est aussi le moment où les élites vont s’intéresser à l’art. Troisième génération des bourgeois enrichis à la fin du siècle, donc très souvent des rentiers, qui n’ont plus besoin de se soucier de s’enrichir. Bourgeoisie et aristocratie très riche, qui se trouve écartée de la politique active parce que c’est une politique démocratique, et va exercer son influence sur l’art : mécénat, écriture, comme au XVIII. Aristocratisme de la littérature et fascination pour l’art. Page 31 sur 37   Les classes populaires sont éduquées à la littérature grâce à l’école, et les élites s’intéressent à la littérature aussi, ce qui crée un contexte littéraire qui perdure jusqu’à la II guerre, et c’est un moment très favorable à la production artistique et littéraire. C’est aussi une période où la question religieuse est encore au centre de l’espace culturel : la France est un pays très catholique, et ce qui est en jeu c’est la question politique, comment concilier les deux, quelle place à l’église dans l’espace publique ? Pour l’Église catholique, la république démocratique pose problème parce qu’elle nie l’autorité divine sur laquelle l’église est fondée. Sous le Second Empire, des écrivains catholiques, réactionnaires et contre- révolutionnaires, comme Barbey d’Aurevilly. Puisque l’Eglise a perdu du terrain sur le politique, elle va se tourner vers le culturel. Paul Claudel. Innovations littéraires : Naturalisme : notion inventée par Zola, qui va influencer tout le roman successif. Symbolisme : poésie extrêmement subtile, travaillée et savante, intellectualisée, dont le pape est Stéphane Mallarmé, même s’il ne le revendique pas, mais aussi d’autres écrivains en sont dans la mouvance : Valéry et Proust. Retour à une littérature d’idées et de témoignages : on peut dire ce qu’on pense, d’autant plus que la III république met l’éducation en son centre. Convergence entre l’idéologie littéraire scolaire et le milieu des écrivains. Renouveau des intellectuels : milieu de fonctionnaires dont le rôle c’est de penser : instituteurs, professeurs, etc. Mot « intellectuel » popularisé au moment de l’affaire Dreyfus. Lien entre littérature et journalisme : un grand reportage c’est de la littérature. Trois grands domaines de la littérature journalistique : fiction dans le journal, roman feuilleton qui se popularise ; littérature de reportage ; chronique : articles de taille moyenne où un écrivain parle du réel, ce qui est nouveau c’est la chronique humoristique. Littérature humoristique : le rire est une manière directe de contester l’ordre politique et social, mais avec l’ouverture de l’espace d’expression politique nait une culture du rire pour le rire, avec l’humour. La satire ironique c’est critiquer par le rire ; l’humour c’est rire de soi-même. On entre dans une industrie du rire et de l’humour, dont le maitre c’est Alphonse Allais, l’un des rédacteurs de la revue liée au cabaret « Le chat noir » de Montmartre. Montmartre est une banlieue très pauvre, annexée à Paris lors des travaux haussmanniens, qui devient à la mode parce que c’est une contre-culture. Rodolphe Salis fonde un cabaret et fait appel au poète Émile Goudeau, qui avait déjà créé au Quartier latin le « club des hydropathes », club où les poètes montaient sur scène et Page 32 sur 37   lisaient leurs poèmes, selon une idée spectaculaire de la poésie, qui doit être partagée. « Le chat noir » devient un cabaret où les poètes lisent les textes, mais surtout humoristiques : au chat noir nait une fantaisie humoristique, mélange entre fantaisie créative et humour. Aussi revue liée. Alphonse Allais succède vite à Goudeau, puis devient chroniqueur dans les grands journaux : chronique humoristique, qui est une révolution parce que c’est de l’absurde, du funisme. Culture du rire sous-estimé, mais c’est un des éléments majeurs de la culture de la III République. X. De Zola à Proust, du naturalisme à la littérature de l’introspection. Le naturalisme : notion utilisée par Emile Zola (1840-1902). Enfant de la bourgeoisie qui doit travailler. Il rentre chez Hachette. Quelqu’un qui ne bénéficie pas d’avantage. Il fais du journalisme. Projet qui va appeler le naturalisme. Il commence par faire un roman feuilleton : Les mystères de Marseille (genre des mystères urbains). Il rompt vite avec cette logique : il trouve que ces romans sont irréels. Il a un projet réaliste. Naturalisme comme projet qu’il conçoit déjà avec Thérèse Raquin ( crime qui se veut déjà réaliste). 1871 : grande serie de roman : Les Rougon-Macquart. C’est l’histoire de la même famille. D’une part tout ces membres ont un métier particulier. Prétexte pour faire une description totale de la société. D’autre part, Rougon Macquart = enfant né de la liaison d’une Rougon (Bourgeoise) et Macquart ( homme pas fréquentable). Question de l’hérédité criminelle. Fascination pour les crimes. On est convaincu que la pulsion criminelle est qqlc héréditaire. Poison criminel dans une famille. //Cesare Lombroso : l’Homme criminel : défend de la génétique du criminel. Il relève des races criminelles. Thèse que tout est génétique. → Dimension pseudo scientifique et question sociale. Tout roman moderne découle du naturalisme. Chez Zola la question sociale est fondamentale. Description des gens simples : partie pauvre mais normale de la société. Dévoilement de la société dans sa diversité. Dans ses aspects les plus banales. Romanciers qui décrivaient généralement leurs milieux. Dévoiler au public le monde tel qu’il est aujourd’hui. Zola est le premier a traiter de sexe dans ses romans. Zola dit les corps. Révo culturelle. On mets du sexe dans la littérature. Dire le sexe c’est aussi dire les pulsions, les maladies etc. Après Zola, tous les romans parlent d’histoire avec des vrais corps. Réalité concrète. Lorsqu’on en parle pas : roman morose, irréel. Page 33 sur 37   Réalité essentiellement pulsionnelle. Lié aussi au développement des vies citadines. → Effet « Zola », effet naturalisme : représentation nouvelle de ce qui était tut. Regard moderne sur les rapports et les corps. Lettre de Mallarmé a Zola : héroïne de Zola, presque réelle qu’on a envie de la toucher. Fustivité de Zola. Apres Zola, émergence de « petits naturalistes ». Le romancier est celui qui parle de ce dont on ne parles pas. Il contourne les interdits et les idées inconcevables. Lucidité sur la réalité. En résumé, grands moments/innovations du naturalisme : réalité organiques, réalités sociales, et mimétisme de la parole ( pas de décalage entre l’écriture littéraire et les sujets urbains). L’écrivain mimétiquement va parler le populaire. On a la sensation d’y etre. Le romancier parle cette langue. L’écriture littéraire est celle de la langue parlée. Procéder d’empathie énonciative : écrivain qui parle comme ses personnages : « romans parlés ». Moment ou apparait dans le journalisme : le reportage. On donne au lecteur la sensation d’y être. Zola version romanesque du reportage. Sensation d’être mêlé. « l’amitié avec un homme, c’est plus solide que l’amour avec une femme. » = style direct libre. Zola introduit directement une phrase d’un personnel sans mettre de guillemets. > Procédé qu’il mets en place dans l’Assommoir de 1870. Roman La Terre. Personnage de Buteau (paysage) qui veux buter Jean + coucher avec Françoise. Description du désir de l’homme. Apres les romans Rougon Macquart en 1893. Il publie la série des 3 villes : Lourdes, Rome et Paris (1894-1898). Moment ou l’église est importante : grande puissance sociale et politique. Roman anticléricaux. Zola : contribution à la défense de Dreyfus : article : J’accuse. Zola mourra d’assasinat en 1902. Envers de la nature humaine. Idéalisme a rebours : il dénonce ce qu’il empêche l’idéal. Il est obligé de s’exiler à Londres car ils mets en cause le pouvoir et la justice. Ecriture de ses 4 évangiles. Nécessite des nouveaux pour relier humain : fécondité, travail, vérité et justice. Vérité 1903? :version fictionnalisé de l’affaire Dreyfus. Il ne s’agit pas d’un crime d’espionnage mais d’un meurtre pédo. On accuse l’instituteur (enseignement public) alors qu’en réalité d’un frère d’église. Combat d’un instituteur pour la vérité. Tout fini bien : livre d’instruction scolaire qui remplace les livres d’églises. Page 34 sur 37   Utopie de la civilisation occidentale sauvée de la barbarie et de la religion. « Rome avait perdu la bataille ». « Il vaut mieux un peuple ignorant qu’un peuple à moitié savant ». Texte porter par un optimisme. Apres la guerre de 14-18 c’est le surréalisme avec l’inconscient. Zola était un idéaliste fondamentalement : idéal de l’enseignement comme romantisme qui passe par le dévoilement du monde. Emergence de la question humaine : transformation idéologique profonde. Début de qu’on appelait le petit bourgeois. Autres romans dits naturalistes : Les soirées de Médan : recueil collectif des petits naturaliste. Maupassant : une Vie, Bel-ami, Pierre et Jean, Boule de Suif. XI.Mallarmé et la tentation de l’hermétisme. A cette époque la littérature la plus légitime restait la poésie. La poésie est incarnée par Malarmé. Il est né en 1882. Meurt en 1998. Fils de fonctionnaire. Orphelin de mère. Éleve par ses grands parents. Volonté d’être poète. Poème dans les années 60. IL va devenir prof. La poésie n’est pas fait pour les bourgeois : forme d’aristocratie de la poésie. Il est connu pour etre le poète hermétique. Ex : Allégorique de lui-même. Poésie étrange. Poème un peu à la manière de Voltaire au début. //le sonneur : compare le Moine de l’église qui sonne la cloche mais il arrive pas. Allégorie du poète.poème très baudelairien ( spleen et idéal : drame de l’homme qui aspire l’idéal mais il y arrive pas donc mélancolie). 1871 : il habite rue de Rome à paris st lao. Crise intime et littéraire et invente le symbolisme-. Def : l’idée que le langage ne peux pas nous donner la chose : il échoue à représenter le réel. La littérature depuis le début se trompe d’objet et de but : elle prétend de signifier le réel et les choses, mais ecce y arrive pas. Mallarmé prend l’image de la pièce de monnaie. Mot comme la pièce : équivalent d’une réalité mais pas la réalité. Il faut etre poète : utiliser le langage non pas pour dire la vérité mais pour suggérer la vérité. A l’origine le symbole : réalité couper en deux partie qui peut se mettre ensemble. Mots qui va avec la réalité auquel il est associé. Symbolisme : écrire un texte dont la fonction est de suggérer des idées chez son lecteur et non pas l’inverse. Page 35 sur 37   Le symbolisme : machine pour faire naitre une activité imaginative sans pour autant dire des réalités proposées par le poème. Symbolisme = renoncer à la fonction réaliste de la littérature pour faire de la poésie une machine à suggérer. Il faut donc faire des poèmes obscures. Conséquence concrète : hermétisme assumé : poème complexe ou obscures. En revanche, l’émotion poétique doit etre chez le lecteur. C’est au lecteur de prolonger le travail. Reporter le poétique dans ce processus intellectuel. Suppose une forme d’élitisme. Sens de l’oeuvre qui découle de ce qui se joue. Radicalisation de ce qu’est le romantisme. D’un certains pdv, rapprochement entre symbolisme et surréalisme. Mais dans le symbolisme : le poète régis tout. Tandis que dans le surréalisme on a une obscurité aussi chez le poète. Le symbolisme va etre partager dans des différents écrivains du siècle. Le symbolisme va hérité d’une grande pensée de la littérature. Dans le symbolisme l’écrivain ne peut pas atteindre le réel. C’est ce qu’exprime le texte fondamental : Crise de vers. = les langues sont imparfaites = le fait qu’il y ait plusieurs langage prouve que la langue est imparfaite. Penser étant écrire sans langage. S’il y avait un langage parfait : il y aurait une seule langue qui serait matériellement la vérité. Donc le langage n’accède pas au vrai. La contradiction entre l’effet sonore jour-nuit en est l’exemple. Les seuls qui arrivent à surmonter ça c’est le poète. Le vers vient compenser les langues. Quand on parle, on utilise le langage comme la pièce de monnaie. Def du symbolisme : mener celui qui entends sur le chemin de l’idée.A cette condition s’élance le champ d’une joie allégée. Le poète est dans les mots. Tout ce qui n’est pas poésie est a jeté. Tout ce qui n’est pas littérature, c’est du reportage : c’est faire croire au lecteur qu’il assiste au réel alors que non. On ment. Universel reportage : narrer, enseigner, décrire = toujours croire que le langage donne le réel. Seul le poète comprends que ce n’est pas la même chose. Poésie faire émaner la notion pure du langage. Le poète fait émerger l’idée de fleur chez le lecteur plutôt que tout simplement dire « fleur ». Mallarmé, Tombeau de Baudelaire Interet de la poésie obscure = émotion poétique qui résulte de la r