CM Éthique et Éducation PDF - Novembre 2024 Past Paper

CM Éthique et éducation Évaluation : pareil que CM philosophie (QCM + devoir sur table) Groupe B: partiel 28 noviembre Cours 1 : 12/09/24 : éthique, morale, philosophie morale : Question 1 : Le cours s’appelle éthique et éducation, mais il aurait pu s’appeler « morale et éducation » son...

CM Éthique et éducation Évaluation : pareil que CM philosophie (QCM + devoir sur table) Groupe B: partiel 28 noviembre Cours 1 : 12/09/24 : éthique, morale, philosophie morale : Question 1 : Le cours s’appelle éthique et éducation, mais il aurait pu s’appeler « morale et éducation » sont synonymes ? La réponse est vraie et fausse. Éthique vient du grec ancien, et morale vient du latin. Et ces deux mots désignent à peu près la même chose = comment se conduire bien. Nuance : morale = cadre qui s’impose à nous alors que l’éthique ce sont nos choix personnels pour faire bien. Aujourd’hui la morale concerne les règles tandis que l’éthique c’est plus les convictions personnelles, les vertus que l’on veut soutenir pour faire bien ou mieux. « La démarche éthique est originale et singulière, relevant de choix particuliers et personnels, car elle est moins recherche d'une excellence que visée d'une harmonie. La morale, au contraire, se manifeste comme une instance contraignante, comme une exigence universelle s'adressant à tous les hommes de bonne volonté respectueux de la figure d'autrui. » Eirick Prairat, De la déontologie enseignante, PUF, 2009, p. 12. Le dilemme du tramway : est-ce que je sauve 1 vie ou 5 ? Mon devoir est de faire en sorte que le moins pire arrive. Déontologiste = perspective morale, je suis responsable que des actes que je fais Conséquentialiste = je priorise les conséquences, je choisis le « moins grave » ; perspective éthique. Il y’a toujours un peu de morale dans l’éthique et inversement. Question 2 : peut-on éduquer sans s’intéresser à l’éthique et la morale ? NON C’est indispensable pour tenir la classe, il n’y a pas d’éducation sans valeurs. 1 of 18 Définir le mot valeur : ce à partir de quoi on juge quelque chose en bien ou en mal. Énoncés descriptifs : aucunes valeurs (ex : la porte est ouverte) Énoncés évaluatifs : Jugement sur ce qui est bon = jugement appréciatif (ex : il fait beaucoup trop froid/ ce livre est excellent) Jugement sur ce qui devrait être = jugement normatif. Il y a des affirmations à la fois descriptives (donner des caractéristiques) et évaluatives : elles décrivent et évaluent (juger la chose comme bonne ou mauvaise). Exemple : Léa est très patiente = évaluatif et descriptif, les deux en même temps, s’appellent les « concepts épais » (juge et décrive en même temps). Donc quand on dit que : une chose est bonne, mauvaise, meilleure qu’une autre, pire que l’autre = des valeurs sont en jeu. Quelle est la place des valeurs dans les jugements de valeurs ? Les valeurs c’est ce à quoi je me réfère pour juger quelque chose, ce à partir de quoi je considère une chose plus ou moins bonne. En fonction de la valeur à laquelle on se réfère, le résultat de l’évaluation pourra être différent. Un objet peut être jugé bon au regard de son utilité et mauvais au regard de sa beauté (ex : les crocs). Je peux juger un objet en fonction de sa beauté, ou de son utilité, de sa moralité, de la vérité. Comment on fait dans le cas où la chose est à la fois bonne et mauvaise : quelles valeurs vais-je sacrifier ? mettre en avant ? Dans le cadre éducatif. Exercice : imaginer une situation éducative au sens large où on est dans une situation où il y’a une valeur qui est bonne et à la fois mauvaise. Sport : une fille ne veut pas faire de sport car elle est complexée par son corps (la maîtresse accepte) = gentil pour elle mais injuste pour les autres. Exemples : Un élève timide qui ne prend pas la parole en classe, qui a du mal à participer. Il prend la parole sans lever le doigt un jour (alors que la règle est : il faut lever la main). On ne le reprend pas et on le laisse parler. Mauvais vis à vis de l’égalité (injustice par rapport aux autres, on fait une exception) Bon vis-à-vis de l’efficacité (en faisant cela, je l’incite à parler et donc de peut-être vaincre sa timidité) Bon vis-à-vis de la magnanimité/ de la tolérance (en faisant cela, j’évite de le blesser) Un élève qui vient de défendre un copain qui se fait harceler : il frappe l’harceleur. Mauvais vis à vis de la paix et de l’intégrité Bon vis-à-vis de la solidarité et de la loyauté (il aide un autre camarade, il aide un ami) 2 of 18  Je retrouve le coin livre saccagé, j’interroge le groupe, personne ne se désigne. Je punis toute la classe ou je ne fais rien ? Cet acte est bon du point de vue de la justice (je ne punis pas d’innocent) Cet acte est mauvais du point de l’efficacité (cela risque de se reproduire) et du point de vue de la responsabilité (les coupables restent impunis) Cours 2 : 19/09 DATE DU QCM: Le QCM devra être fait entre le lundi 4 novembre 2024 (ouverture à 00h01) et le vendredi 8 novembre 2024 (fermeture à 23h59). Le test est en temps limité : une fois démarré, il ne vous reste que 5 minutes pour le compléter. Si le test n'est pas terminé au bout de 5 minutes, il est envoyé avec les réponses déjà complétées. Vous n'avez le droit qu'à une tentative. Il est de votre responsabilité : - d'avoir une connexion internet fiable pendant le test ; - de faire le test dans le temps imparti ; - de faire le test pendant la période durant laquelle il est en ligne. Aucune nouvelle tentative ne sera autorisée en cas de problème (de connexion, d'oubli des dates, etc.). La navigation est séquentielle : vous devez parcourir le test dans l'ordre et ne pouvez ni revenir à la page précédente, ni passer à une page ultérieure. Pour vous entraîner et vous familiariser avec le format QCM Moodle, un QCM blanc est à votre disposition pour s’entrainer. Rappel : le QCM est coeff 1. Rappel : Éthique et morale étaient au départ synonyme. La vertu est une disposition qui nous porte vers le bien. Quand on dit : - Qu’une chose est bonne - Qu’une chose est mauvaise - Qu’une chose est meilleure qu’une autre - Qu’une chose est pire qu’une autre Des valeurs sont en jeu. Sachant cela pourquoi peut on dire qu’il n’y a pas d’éducation sans valeurs. « Les valeurs de l’éducation », Olivier Reboul Il affirme que les valeurs constituent « le contraire de l’indifférence ». Dès que l’on s’engage, que cela compte, cela m’indigne, il y a des valeurs, quand on est indifférent alors il n’y a pas de valeur en jeu. Culture du latin colere = mettre en valeur Premières lignes de l’ouvrage : « Il n'y a pas d'éducation sans valeur. Même si l'on réduit l'éducation à l'enseignement scolaire, on apprend à l'école. Or, qu'est-ce qu'apprendre sinon passer d'un etat a un autre, plus souhaitable ? Apprendre, c'est se délivrer d'une ignorance, d'une incertitude, d'une 3 of 18 maladresse, d'une incompétence, d'un aveuglement : c'est parvenir à mieux faire, à mieux comprendre, à mieux être. Or, qui dit 'mieux' dit valeur » Quand on apprend on cherche toujours à faire mieux= recherche du mieux. Ex : si je prends des cours d’escalade, c’est pour mieux grimper. Qui dit éducation dit mieux et qui dit mieux dit valeur. Pas de neutralité (en latin neutre signifie « ni l’un ni l’autre ») axiologique (=qui concerne les valeurs : en Grec, axion signifie « ce qui est digne d’estime) en éducation. C’est pour cela qu’en Sciences de l’éducation on utilise bcp de concepts épais : efficace, formateur, égalitaire, incohérent. Extrait de : les valeurs en éducation, Olivier Reboul Le marchand veut s’enrichir et à la fin ce n’est plus une volonté c’est un sacrifice. Il vend tout pour cette perle. C’est une excellente parabole pour expliquer les valeurs en éducation. C’est au cœur du processus éducatif. Dans un premier temps tout est comparable (prix des perles) puis il sort des prix. C’est ici qu’on passe d’une logique de prix à une logique ou la valeur transcende les autres ce qui explique le sacrifice que l’on fait. Extrait de Les valeurs de l’éducation, PUF, 1999, pp.37-39. « [C]omment accède-t-on aux valeurs? Inutile de souligner l'importance du problème pour l'éducation. [...] Une réponse aurait le mérite de tout simplifier : la valeur se définit par le désir. [...] Théorie très en vogue à notre époque qui met le désir partout, sans doute plus encore dans l'éducation qu'ailleurs. [...] Cependant, c'est un fait d'expérience que nous pouvons rencontrer telle perle sans pourtant en avoir envie; nous savons que la valeur est là, mais notre désir est ailleurs: Video meliora proboque, deteriora sequor, dit la Médée d'Ovide : je vois le bien et je l'approuve, mais c'est le mal que je poursuis. Toute passion, toute vraie passion est l'expérience déchirante d'un conflit interne entre la valeur qu'on respecte et le désir de la transgresser [...]. La valeur n'est pas le désiré mais le désirable; elle transcende nos désirs et demande parfois, sinon toujours, leur sacrifice. En fait, si la valeur se réduisait au désir qu'on en a, il n'y aurait plus de problème pédagogique, donc de pédagogie: il suffirait de laisser chacun suivre son désir; ou bien, alors, de supposer une harmonie préétablie entre le désir et les buts de l'éducation, en sorte que chacun aurait spontanément envie d'être généreux, honnête, appliqué au travail, etc....] Toute éducation se joue entre ces deux pôles, le désir et le désirable. [...] Dans tous les domaines, la valeur est ce qui « vaut la peine », c'est-à-dire le sacrifice. Elle ne supprime pas le désir, pas plus qu'elle ne l'exauce; elle le hausse à un autre niveau. » La valeur demande parfois, sinon toujours, le sacrifice de nos désirs. « La valeur n’est pas le désiré (ce qu’on désire) mais le désirable (ce qu’on devrait désirer)» « La valeur est ce qui ‘vaut la peine’, càd, le sacrifice » « Elle ne supprime pas le désir, pas plus qu’elle ne l’exauce, elle le hausse à un autre niveau » = le désir (ex : la vengeance) n’est pas une bonne boussole pour la valeur. Apprendre c’est se donner de la peine et donc on a un sacrifice (temps, loisirs, sommeil etc). L’implication dans l’apprentissage est donc toujours un sacrifice, même financier. On devrait hiérarchiser les valeurs en éducation : Une valeur ne supprime pas le désir, elle le « hausse à un autre niveau » en tant qu'elle est supérieure à une autre valeur. Reboul propose une hiérarchie qui se veut objective et qui comporte cinq niveaux dont chacun est qualitativement supérieur au précédent (le salut = haut de la pyramide) 4 of 18 1) Le salut ou sacré : (dur à comprendre/ expliquer même pour la prof) les valeurs qui transcendent l’humain ou la mort. = dur à cerner et seulement hypothèse. 2) L’humain : on touche l’universel, ce qui importe est d’appartenir à l’humanité (ex : les lanceurs d’alertes = mettre son pays au second plan pour la justice). 3) Le collectif : moment où on considère que l’intérêt collectif peut exiger le sacrifice de l’intérêt propre. On sort de l’égoïsme individuel et passe à un égoïsme collectif. 4) L’utile : valeur économique ou de santé (ex : accepter des peines pour la réussite sociale ou pour la santé = sport) 5) Le plaisir : la satisfaction immédiate (ex : jouissance) = passif et fragile, valeur partielle Cela veut dire que chaque niveau est qualitativement (ex : aucune quantité de la valeur inférieur ne peut remplacer la valeur supérieure ex : aucun collectif ne primera sur l’humain) supérieur à celui du dessous. Trois tentations menacent les valeurs : - La tentation positiviste : (ex de Céline Alvarez, les lois naturelles de l’enfant. Ancienne PE.) Elle dit qu’ »on s’est trompé, l’école s’est trompée. Enfants comme adultes, tout le monde est épuisé ? L’école a été construite sur des traditions, des valeurs mais pas sur des connaissances scientifiques, ni sur les principes naturels d’apprentissage » = croire que la science va répondre à toute les questions donc on n’a pas besoin des valeurs - La tentation relativiste - La tentation de l’indifférence Cours du 26/09/24 Récapitulatif du cours dernier/ Quizz: 1. En latin neuter signifie ni l’un,ni l’autre. Neuter est le mot latin qui a donné le mot “neutre”. 2. On peut remplacer “axiologique” par “qui concerne les valeurs”. 3. Reboul affirme que quand il y a valeur, il y a sacrifice parce qu’on sacrifie le désiré pour le désirable pour lui. 4. Exemples d’éléments qui sont des valeurs: la beauté, la tolérance, l’utilité. 5. Si on suit la définition de Reboul: éphémère, passif et égoïste, la valeur correspondante est “le plaisir”. Les valeurs en éducation: les tentations qui menacent les valeurs (rappel): Une valeur ne supprime pas le désir, elle “hausse à un autre niveau” en tant qu’elle est supérieure à une autre valeur. Reboul propose une hiérarchie qui se veut objective et qui comporte cinq niveaux dont chacun est qualitativement supérieur au précédent: le plaisir, l’utile, le collectif, l’humain, le salut, le sacré. 5 of 18 3 tentations qui menacent les valeurs: 1. La tentation positiviste: On peut remplacer les valeurs par des réflexions positivistes. 2. La tentation relativiste: Relativiser= aller chercher d’autres situations pour rester optimiste. Le relativisme, c’est la doctrine selon laquelle chaque évaluation dépend d’un contexte et selon laquelle il n’y a pas d’universel ou d’absolu. Ex en éducation: Que Martin sache lire, qu’il apprenne l’écriture, etc.ce n’est ni bon ni mauvais. Ex du dessin des aveugles et de l’éléphant: En fonction de là où se trouvent les aveugles, ils ont un jugement différent. En fonction du contexte, de la citation, l’évaluation de la situation change. Quelqu’un de relativiste dirait qu’ils ont tous raison. Quelqu’un qui n’est pas relativiste dirait qu’ils ont tous tort car il s’agit d’un éléphant. Exemple d’un autre propos de relativiste en éducation: “En matière de santé psychique, nous devons rien imposer et, en matière d’apprentissage, rien demander”. A.S.Neill Pour Alexander S.Neill, pédagogue libertaire qui a écrit Libres enfants de Summerhill, dans l’enseignement, on ne doit rien exiger. c. L’indifférence= ça m’est égal Forme de démission. Cette manière de penser rejoint l’idée de Karl Popper : le paradoxe de la tolérance. Pour Karl Popper, il faut être intolérant avec l'intolérance. En éducation, on ne peut tout tolérer au nom de la tolérance pour Popper. Peut-on transmettre des valeurs? D’après le programme d’enseignement moral et civique pour l’école élémentaire et le collège (cycles 2,3 et 4), annexe de l’arrêté du 12 juin 2015 “[l’enseignement moral et civique] se fait dans le cadre laïque qui est celui de la République et de l’école. Ce cadre impose de la part des personnels de l’éducation nationale une évidente obligation de neutralité, mais celle-ci ne doit pas conduire à une réticence, voire une abstention, dans l’affirmation des valeurs transmises. 6 of 18 Les enseignants et les personnels d’éducation sont au contraire tenus de promouvoir ces valeurs dans tous les enseignements et dans toutes les dimensions de la vie scolaire.” Depuis la troisième république, on se demande à quel point l’enseignant et l'enseignante doivent inculquer des valeurs et à quel point ils doivent être neutres. Parallèlement, on leur demande de s’abstenir d’un certain nombre de jugements. L’Etat demande aux enseignants de s'abstenir de jugement de valeur et d’enseigner certaines valeurs. L’enseignant est donc dans une sorte d’injonction paradoxale. Valeur transmise= idée qu’une valeur puisse se transmettre Qu’est-ce qui pose problème dans le fait qu’une valeur puisse se transmettre? Quand on nous donne une information, on peut la transmettre telle quelle. Une valeur ne se transmet pas de la même manière. Quand on parle de transmission en éducation, en général, c’est un terme qui ne correspond pas. On peut promouvoir des valeurs, sensibiliser à des valeurs mais les transmettre telle qu’elle ne serait pas possible. Les valeurs en éducation peuvent être illustrées, incarnées, montrées,.. mais elles ne peuvent être transmises. Par exemple, on ne peut pas transmettre la beauté. Le philosophe Alain Kerlan affirme que transmission de valeurs ou valeurs transmises est incorrecte et qu’il est plus juste de parler d’éducation aux valeurs. Étymologiquement “enseigner” signifie “insignare”. Ça à la même racine que “signe”. A l’origine, ça signifie “montrer quelque chose”. Quand on enseigne, on va initier, on va introduire à qqch, etc. Cela peut rendre les cours d’EMC assez difficiles car ce que l’on va pouvoir essayer de faire passer aux élèves, c’est le sens de quelque chose, le souci de quelque chose. Ce n’est pas transmettre une information ou une vérité. Israel Scheffler, philosophe États-Uniens, fait une distinction entre: enseigner que (teaching that) Ex: Pierre a appris que Christophe Colomb a découvert les Amériques en 1792. => L’enseignant a appris à Pierre que Christophe Colomb…. enseigner à ( teaching how to- faire/comment faire) Ex: Pierre à appris à être propre -> on a expliqué à Pierre comment être propre enseigner pourquoi - teaching to (correspond aux “éducations à”), enseigner le sens de l’action, il faut que ça ait du sens pour la personne. Ex: Pierre à appris à être propre-> On a apprit à Pierre pourquoi il faut être propre 7 of 18 Il ne s’agit pas seulement de dire comment agir dans l’éducation mais aussi de dire pourquoi agir. L’anglais à trois expressions que nous n’avons pas en français. Elles montrent trois différences dans l’enseignement. Des valeurs…aux normes Les valeurs sont intimement liées aux normes et inversement. L’éducation ne peut se comprendre sans valeurs mais elle ne peut pas non plus se comprendre sans normes. Quel rapport avec la norme? Comment le fait de lier quelque chose de bon ou mauvais intervient dans les normes sociales? Une valeur se traduit en général en norme. Les normes sont des règles qu’on suit. Une valeur s’incarne toujours dans un certain nombre de règles qui peuvent varier. Ex: la politesse est présente dans différentes cultures mais elle se manifeste de manière différente suivant les pays. Les valeurs peuvent être partagées voir universelles mais elles peuvent s'incarner dans des normes différentes. Les normes sont variables mais elles renvoient à la même valeur. Ex: la politesse Après avoir mangé, dans un pays par exemple, il est mal vu que l’on rote pour dire que l’on a bien mangé et dans d'autres c’est bien vu. Les normes de la famille sont très variables. Cours du 3/10/24 NORME AU SENS DESCRIPTIF: La norme est une moyenne; ce que la plupart des gens font; pour la taille, on pourrait estimer qu’à tel âge la taille moyenne est 110cm, et donc on mesure pour déterminer si on est ou non dans la moyenne. NORME AU SENS PRESCRIPTF: L’enfant est “encadré” , il se tient droit. Norma=équerre , ce qui sert à mesurer un angle droit. Suivre la norme c’est marcher “droit” (et en dévier, c’est être un.e déviant.e) Quelque chose dont il ne faut pas s’écarter. Une règle: on est sanctionné quand on s’en écarte. Les normes sont des règles explicites ou implicites, qui orientent le comportement des individus conformément aux valeurs de la société. Les valeurs –> on sait ce qu’il faut viser et pour savoir ce qu’il faut viser on se rapporte aux normes. Les normes –> on sait ce qu’on doit faire et pour savoir pourquoi on doit le faire on se rapporte aux valeurs. 8 of 18 Prairat affirme que les normes visent à rendre le monde “moins chaotique et donc plus habitable” Mais les normes ne peuvent-elles pas être également violentes? Les normes permettent de vivre en société mais sont violentes, il y a des sanctions etc. Jeudi 10/10/24 Jugement sur ce qui est bon = jugement appréciatif Jugement sur ce qui devrait être = jugement normatif … La meilleure façon de gérer et contrôler une population est de l’enfermer. - Ecoles - Prisons - Usines Caractéristiques de la “forme scolaire”: - enfermement, rang, emploi du temps, règles, sanctions prévus par les règles de l’école, silence Le texte du règlement intérieur de collège témoigne de certaines particularités de la “forme scolaire” car On peut relever la présence de la sonnerie qui va quadriller espacellement et temporairement. Il y a un quadrillage au niveau de l’emploi du temps strict. On peut retrouver l’enfermement avec la phrase: “F$Dès la descente du bus ou de la voiture, il rentre de suite dans l’établissement.” La règle prévoit la sanction. Par exemple sur les téléphones: “l’usage d’appareils portables est interdit à l'intérieur de l’établissement [...]Tout élève contrevenant se verra confisquer l'objet incriminé… On peut relever le silence: “les élèves se dirigent directement vers la salle du cours suivant, et attendent dans le calme l’arrivée du professeur.” L’école est un lieu à part. C’est un lieu qui n’est pas dans la continuité de la vie commune. On suspend certaines habitudes de la vie commune. Présence du rang (le rang de manière physique mais aussi au niveau du classement par exemple au niveau des notes dans le bulletin.) 9 of 18 Jeudi 17/10/24 CM6 Dans la norme (dans la moyenne) / Hors norme (pas dans la moyenne) Normal (au sens d’acceptable) / Anormal (au sens d’inacceptable) Le pouvoir disciplinaire Le pouvoir disciplinaire chez Foucault: “Quoi d’étonnant si la prison ressemble aux usines, aux écoles, aux casernes, aux hôpitaux, qui tous ressemblent aux prisons? Michel Foucault, Surveiller et punir (1975) différence entre mode d’enseignement: - individuel: le prof parle à un seul élève - mutuelle: Un élève s’occupe d’un groupe d'élèves. Chaque groupe à un moniteur qui s’occupe de son groupe et le maître donne le rythme des apprentissages. - simultané: un maître devant l’ensemble de ses élèves Le pouvoir disciplinaire pour fonctionner à besoin de dispositifs dont la surveillance. La surveillance= point clé du programme disciplinaire. On ne peut pas toujours surveiller mais on peut laisser penser à tout le monde qu’ils sont surveillés en permanence. Foucault appelle le panoptique la surveillance de partout. Le panoptique est le symbole d’une société disciplinaire. A l’origine, le panoptique est une architecture carcérale. Elle est imaginée par un philosophe et son frère. C’est Jérémie et Samuel Bentham. Comment ça s'organise? Forme circulaire. Au centre de la prison, il y a une tour. Le gardien peut observer, surveiller tous les prisonniers car il peut voir à 360°. De plus, les prisonniers ne peuvent pas voir s’ils sont surveillés. Le prisonnier ne peut pas se cacher, il est en permanence à découvert. Conséquence: On finit par s'auto surveiller, à se discipliner sois-même par le fait que l’on soit toujours surveiller, ou potentiellement. 10 of 18 “la part majeure de l’éducation réside dans ce programme: faire en sorte que l’enfant apprenne à agir correctement [...] Sous ce point de vue, le sens le plus général de l’éducation consiste bien en ce que j’appellerai une discipline des normes.” Go, H.Louis, “La normativité dans l’éducation”, Les Sciences de l’éducation - Pour l’Ere nouvelle, vol.vol.45, no.1, 2012 Pour H.Louis Go, l’éducation permet l’apprentissage d’agir correctement. Les normes et la normalisation sont nécessaires pour pouvoir vivre ensemble. Elles permettent d’être rassurés, etc. Les règles protègent aussi. La surveillance est nécessaire aussi. Le pouvoir disciplinaire ne serait pas là pour réduire à néant mais il produit des comportements normés. Le vivre ensemble est inconcevable sans normes. Or, la vie est faite de débordements de normes, de résistance face à certaines normes, de créations de nouvelles normes et donc que faire face à tous ces processus qui contestent les normes, qui les détournent, etc. La vie est faite de diversité, d’anormal et de phénomènes hors normes. Georges Canguilhem, dans son ouvrage “le normal et le pathologique”, explique que tout ce qui est hors du normal n’est pas forcément pathologique. Il fait une distinction entre l’anomalie (anomal) et l’anormalité (anormal). Il dit qu’on peut être anomal donc hors norme mais anormal c’est à dire malade. Par exemple, un homme qui est sourd d’une oreille et qui s’en est rendu compte à partir d’un certain âge a été déstabilisé quand il a essayé un appareil auditif. Finalement on peut dire que cet homme est anomal parce qu’il est hors nombre par rapport à la norme, c'est un cas assez rare mais il n’est pas anormal, il n’est pas malade. Pour Canguilhem, si je ne souffre pas de l’anomalité, ce n’est pas pathologique. Pour Canguilhem, une éducation qui respecte la vie dans sa diversité doit être en mesure de ne pas traiter toute anomalie comme une anormalité. Jeudi 24/10/24 CM7 Bichos voladores blancos y negros que se camuflan con cierto tipo de arboles y sobreviven mejor pero luego debido a la revolución industrial y toda la contaminación, los bichos negros sobreviven mejor porque los troncos de los arboles se vuelven negros. 11 of 18 => Ce qui est anormal (pathologique) dans un contexte ne le sera pas dans un autre. Par exemple: Le modèle sociale du handicap Imaginer qu’on fait venir dans ce cours une personne qui ne s’est jamais servie d’un ordi et qui écrit uniquement à la main. Donc en difficulté car elle écrit moins vite donc ceux qui ont un ordi sont en avantage. MAIS lors de l’examen, comme il se fait à la main, elle sera avantagée car elle sera plus habituée a écrire a la main. Ce modele rappelle que l’anomalie ne l’est que dans certains contextes et peut être un avantage dans d’autres contextes. CORNU, Laurence “Normalité, normalisation, normativité: pour une pédagogie critique et inventive” (i) Il n’existe pas d’anomalie en soi. (ii) Toute normalité est relative aux conditions dans lesquelles un organisme tente de vivre. Si l’on peut porter des jugements sur la normalité d’un comportement, ces jugements doivent en examiner les conditions. Chaque comportement est une réponse à une situation. L’action elle-même (médicale, pédagogique) en est transformée: d’une focalisation sur le contrôle de l'individu à un travail sur les situations. (iii) Si “normal” relève bien d’un jugement, qui juge? Si le laboratoire donne des moyennes, seul le sujet vivant est “normatif”, c’est à dire décide de ce qu’il en est pour lui de vivre. Des lors l’action, encore une fois, (auprès du malade, auprès des élèves) change de sens: d’une volonté d’amener ou de ramener l’individu à la norme, elle devient un travail qui étaye dans le sujet sa capacité à instituer sa propre norme vitale, jusque dans le vie de la pensée. __________________________________________________________________ Forrest est ANOMAL, son anomalie= sa croissance doit ê faite w/ des prothèses pour éviter une scoliose. L’anomalie devient une souffrance A CAUSE d’un contexte social : - enfants intolérants qui le rejettent, le moquent, le violentent. L’anomalie devient un atout dans d’autres contextes : - sa danse est singulière, originale, au point qu’Elvis Presley l’imitera et qu’elle fera sa célébrité. 12 of 18 La course vient d’un besoin de fuir un contexte de souffrance, elle est causée par la souffrance mais devient autre chose: elle lui permet de survivre pendant la guerre, d’aller à l’université x une beca (elle est un atout) Juste après le décès de sa mere, elle devient un moyen de faire son deuil. Sa course à travers les EEUU inspire d’autres personnes qui l’imitent: d’anomalie il est devenu modèle, il a instauré une nouvelle norme. Il passe de repoussoir à modèle. Jeudi 14/11/24 CM8 Le bonheur en éducation 1. Bonheur ou liberté? Expérience de pensée - ROBERT NOZICK Imaginer une machine à expérience permettant de vivre n’importe quelle expérience qu’on veut. Ça stimulerait le cerveau de façon à vrmt croire et sentir que c’est vrai. Brancheriez-vous cette machine à vie, établissant d’avance un programme des expériences de votre existence? Une fois dans le réservoir, vous penserez que tout arrive véritablement, vous ne saurez pas que vous y êtes. Je ne me brancherais pas. Dans ce cas, pourquoi renoncer au bonheur éternel? - sans malheur = pas de bonheur - Je veux faire des choses, pas juste l’experience de le faire - Veux pas être objet branché - Contact avec la réalité et authenticité = + important Le bonheur n’est pas tout ce qui compte. A. “Heureux les simples d’esprits” = Être un peu ignorant; c’est la clé du bonheur. Il y a parfois une tension entre le fait de se frotter à la réalité et les choses considérées comme bien. Le bonheur ne fait pas forcément bon ménage avec le fait de savoir, d’être éclairé, etc. Le verset “Heureux les pauvres en esprit” dans la Bible est expliqué pour certaines personnes comme “Moins on en sait, mieux on se porte”. Mais ce verset dans la Bible, montre que le Seigneur est auprès de celui qui est humble, petit. Le vrai bonheur est en Dieu, c’est auprès de Lui qu’on peut trouver la plénitude. 13 of 18 Le savoir, la lucidité ≠ bonheur. Ça montre qu’on associe alors le fait d’accéder à la connaissance au malheur, la perte de bonheur. Ex: L’arbre de le connaissance (Adam et Ève) C’est pas uniquement la connaissance mais la liberté qui nuit le bonheur Apprendre c’est quitter une certaine tranquillité. Rester dns une sorte de passivité/soumission heureuse est plus facile. => Emmanuel KANT “qu’est-ce que les Lumières?” Période dns l’histoire de l’humanité où on devient libre. Les humaines s’émancipent, deviennent responsables de leur propre conduite. Sortent d’un état de tutelle où un autre dirigeait et commencent à se diriger eux memes. Pour lui, pour qu’un peuple se révolte, se soulève, devienne autonome, il faut qu’il passe par un effort qui peut être douloureux. Sapere aude = ose savoir Même si on a les capacités intellectuelles pour ê libres, il faut avoir le courage de sortir de cet état de tutelle; sinon: lâche, paresseux… C’est plus simple de dépendre de qq1 d’autre qui décide à notre place. Faut sacrifier le confort. Différent si volonté collective AKA la Révolution Française: Pour lui, pris individuellement, personne n ‘a envie de sortir de l’état de tutelle. C’est confortable. Mais collectivement , avec l'arrivée des Lumières, les peuples se seraient libérés et ils auraient pu se libérer individuellement de la tutelle. Une fois que le peuple en entité collective s’est libéré, un individu peut se libérer pour être libre. B. Une tyrannie du bonheur? -Alexis de Tocqueville Défenseur de la démocratie. Même en démocratie, il y a un risque de retomber sous une tutelle pour Tocqueville. Même en démocratie, il n’est pas sûr que l’on sorte de l’Etat de tutelle. Tocqueville est conscient que la démocratie peut avoir certains travers. Au départ Tocqueville est un homme politique Français qui va enquêter sur les prisons états- uniennes. Il va étudier les prisons mais aussi l’ensemble de la société américaine. Il va décrire la manière dont la démocratie fonctionne. Le despotisme (système politique reposant sur la volonté d’un seul) mou. Pour lui, il n’y aurait pas un despotisme dur, violent, brutal, mais un despotisme doux qui arriverait à soumettre ses sujets. Il est sournois et dangereux car le despote va choyer les concitoyens et en travaillant à leur bonheur, il va les endormir. Dans ce despotisme mou, les individus sont intéressés par eux…Le despote les berce dans cet individualisme, de cette manière il peut prendre le pouvoir sur eux.En échange, il promet que chacun puisse cultiver son petit plaisir individuel. Pour que ce despotisme fonctionne, il faut que les individus soient égoïstes. Le despotisme mou, se nourrit des petits plaisirs individuels. Cette idée, on la retrouve avec l’expression “Du pain et des jeux” qui renvoie à une conception politique qui est de divertir le peuple et pendant que le peuple se divertit, les dirigeants peuvent 14 of 18  faire les lois, peuvent décider pour le peuple. Le bonheur peut être une arme pour priver les gens de leur liberté. Pour Eva Illouz, nous sommes dans une happycra e et le bonheur prend le contrôle de nos vies. Or, quand les individus sont obsédés par leur bonheur, ils se détournent des questions de justice notamment. Pour elle, le bonheur comme instrument d’un individualisme encore plus fort, peut conduire des économies. Les idéaux de justice sont mis au premier plan grâce à la prédominance du bonheur. Quand il est question des écoles en Inde où l’on apprend aux élèves à cultiver des pensées positives, le risque peut être que ça cultive une forme de défaitisme de résignation…et au niveau de ce que l’on peut attendre de l’école, est que ça cultive une tutelle. Ça anesthésie l’esprit critique. Jeudi 21/11/24 CM9 L’expérience de pensée de Nozick montre que, peut être ce qui guide bcp de nos actions c’est plutôt le bonheur et pas le confort. happycra e Le fait de transformer un idéal en injonction va amener les individus à une frustration liée à une quête sans fin. Le syndrome du bien-être peut amener à une souffrance liée à cette injonction de la positivité et l’incapacité à être heureux. – S. WAGNON Pour Sylvain Wagnon, il y a un risque à faire de cette injonction de bonheur un impératif éducatif. Quand cette injonction de bonheur entre dans la sphère éducative, ça devient une norme et ça risque de fabriquer des apprenants malheureux. Ne pas réussir dans une discipline comme en biologie par exemple, peut être embêtant mais ne pas réussir à être heureux peut poser d'autres problèmes. Pour Wagnon, le fait de transformer un idéal en injonction va pouvoir mener les individus à une incapacité d’être heureux. 2. LE BONHEUR: CONDITION OU FINALITÉ DE L’ÉDUCATION? On a des chercheurs qui considèrent qu’il faut traiter la question du bonheur en éducation, ils utilisent mm des laboratoires: Laboratoire Bonheurs. La directrice de laboratoire est une enseignante chercheuse dont les recherches portent sur à quel point le bonheur peut être une ressource pour l’éducation ou une visée pour celle-ci. 15 of 18 ti ti A. Être heureux pour apprendre Ce qui est sûr est qu’il faut s’interroger sur: Est-ce qu’on apprend mieux quand on est heureux? Sommes-nous plus réceptifs? On ne peut pas ne pas se soucier du bien-être des élèves. Plus est le climat scolaire, meilleur sont les apprentissages. ÉCOLE FUJI (TOKYO). Architecte fait en sorte que les élèves soient à l’aise, se sentent libres. l’école est circulaire donc ils peuvent courir autant qu’ils veulent et revenir au point de départ. La conception de cette recolle: environnement de travail agréable, dans lequel les enfants peuvent se défouler, ont accès a un tas de plaisirs, accès à la nature… Un soucis esthétique important qui favorise l’apprentissage des élèves. La qualité de vie à l’école va être déterminante pour les capacités d’apprentissage. Le système éducatif français valorise le stress. D.FAVRE distingue 2 types. Dans les laboratoire bonheur on cherche ce qu’on pourrait faire pour diminuer ce stress chronique. Parmi les dispositifs proposés, il y a des séances de yoga pour favorises les apprentissages: commencer la journée par un moment de détente pour ensuite être plus réceptif aux apprentissages. Apprendre à être heureux? BONHEUR Bon | Heur À la bonne heure Au bon moment Trois mots déterminant le bonheur: CHANCE / INDÉTERMINATION / NON IMMÉDIATE - chance / hasard Bonheur: A la bonne heure Qui dit apprentissage dit maîtresse. Or, le bonheur échappe en partie à notre maîtrise. Apprendre quelque chose qui ne dépend pas forcément de nous, ce n’est pas le maîtriser. - l’indétermination Le bonheur est très différent pour les uns et pour les autres. Pour Kant, le bonheur est un problème insoluble. Nous ne savons pas toujours ce qui nous rend heureux. Parfois on pense que ce qui nous apporte le bonheur c’est telle chose mais en fait c’est autre chose. Ex: Bienvenue chez les Ch'tis Le concept de bonheur est un concept si indéterminé que malgré le désir qu’a tout homme d’arriver à être heureux, personne ne peut jamais dire en termes précis et cohérents ce que véritablement il désire et il veut. Le problème qui consiste à 16 of 18 déterminer dune façon sure et générale quelle action peut favoriser le bonheur d’un être raisonnable est un problème tout à fait insoluble; il n’y a donc pas à cet égare d’impératif qui puisse commander, au sens strict du mot, de faire ce qui rend heureux, parce que le bonheur est un idéal, non de la raison, mais de l’imagination dont on atteindrait vraiment qu’il puisse déterminer une action (– KANT) - le bonheur n’est pas immédiat Le bonheur n’est pas forcément facile à juger sur pièce et immédiatement. L’idée que l’on pourrait apprendre et maîtriser le bonheur, rentre en tension avec la notion de chance, son indétermination et la non immédiateté. Il y a une joie dans l’apprentissage, mais c’est une joie qui arrive après la peine. L’homme se forme par la peine; ses vrais plaisirs, il doit les gagner, les mériter. Il doit donner avant de recevoir (– ALAIN) => Le bonheur peut être un effet de l’éducation mais il en est un effet à condition de ne pas être sa finalité immédiate. B. Analyse D’un Exemple: L’estime De Soi Des Élèves La confiance fait qu’on soit + persévérant et efficaces. À compétences égales, une personne avec plus d’estime que l’autre va mieux réussir. Si on se dit qu’on ne va pas réussir blah blah, ça a un impact sur notre performance. Pour des chercheurs, ce n’est pas l’estime de soi qui cause des bons résultats mais c’est l’excellence de l’enseignement qui augmente l’estime de soi et les résultats scolaires. On n’arrive pas à savoir s’il s’agit de corrélation ou de causalité. 3 façons de voir le problème: - Bonne estime car bons résultats - Bons résultats car bonne estime - Bon enseignent donc augmentation de l’estime de soi + des résultats scolaires –––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––– Questions pour réviser examen: Pourquoi hiérarchiser les valeurs en éducation ? (cours sur les valeurs) Faut-il se libérer de toutes les normes ? (cours sur les normes ) Apprendre peut-il rendre malheureux ? (cours sur le bonheur) Pourquoi ne peut-on pas être neutre quand on éduque ? Expliquez la différence entre les énoncés descriptifs et les énoncés évaluatifs et pourquoi certains énoncés peuvent être à la fois descriptifs et évaluatifs. 17 of 18 Le relativisme est-il dangereux ? Justifiez votre réponse. 18 of 18