Chapitre 1 : Les Grands Courants de la Pensée Economique PDF

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Ce document présente les grands courants de la pensée économique, en particulier les écoles classiques et néoclassiques. Il aborde des sujets tels que la valeur et les prix, le chômage et l’échange international.

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Chapitre 1 : Les grands courants de la pensé économique. Entre les courants de pensées et la théorie économique, il n’y a pas de coupure. Section I : Le courant libérale (17ème s) Il y a l’école classique et l’école néoclassique. - Les classiques (fin 18ème jusqu’a...

Chapitre 1 : Les grands courants de la pensé économique. Entre les courants de pensées et la théorie économique, il n’y a pas de coupure. Section I : Le courant libérale (17ème s) Il y a l’école classique et l’école néoclassique. - Les classiques (fin 18ème jusqu’au milieu du 19ème) : Adam Smith,Ricardo David, John Stuart Mill - Les néoclassiques (partir du 19ème) : Walras, Marshall, Hayek (20ème),Friedman,Stigler (Après-guerre) et Tirole (prix Nobel). ⇒pensées différentes (en commun, une confiance fondamentale dans tous les marchés) §1 Les valeur et les prix : Qu’est-ce qui donne de la valeur a un bien ? Selon les classiques = quantité de travail nécessaire à sa fabrication. L’appréciation du bien est objectif. Ils tiennent compte du travail direct et indirect (temps qu’il a fallu pour fabriquer le bien) Selon les néoclassiques = l’utilité d’un bien et de sa rareté. L’utilité : Satisfaction que le consommateur éprouve en consommant le bien = subjectif. La rareté constatée : Définie par le consommateur, il y a des info pour savoir si le bien est rare = subjectif ⇒C’est 2 approches sont plutôt complémentaire = biens et services dont la valeur s’explique avec l’approche classiques (tt services : nettoyage appart, réparation d’un voiture) mais aussi néoclassique notamment lorsqu’il y a des pénuries ou les phénomènes de mode. §2 Le chômage Les libéraux : proposent : cadre de réflexion du marché du travail, le travail = échangé (comme un service). S’il y a marché = offreurs de travail ( travailleurs) + demandeurs ( entreprises). Il y a un processus de tâtonnement entre les D et les O chacun avec propo, pour déboucher sur « l’équilibre » = O et la D s'égalisent. L’équilibre : Il y a un prix d’équilibre, c’est le salaire d’équilibre, la quantité d’équilibre = la quantité de travail qui sera échangée (Heures de travail). Tous travailleurs qui acceptent d’être payé au salaire d’équilibre trouveront un emploi. Il peut y avoir du chômage même si on est à l’équilibre : - Le chômage volontaire : Personnes qui ne veulent pas du salaire d’équilibre, = pas sur le marché du travail. Pour lutter contre ce chômage il faut sup ou réduire toutes autres formes de revenus (alloc social, la solidarité dans la famille) - Le chômage de frottement ou frictionnel : Personnes pas adaptées à la demande des entreprises ; pour des raisons géo ou de rapport aux compétences, les travailleurs doivent s’adapter aux compétences dont les entreprises ont besoin. - chômage involontaire : peut-être massif, lorsque le marché du travail n’arrive pas à l’équilibre. Chômage de masse, lorsque le salaire pratique sur le marché du travail est sup au salaire d’équilibre. La loi de l’offre et de la demande : Sur un marché, quand le prix augmente, la demande diminue et inversement. Quand le salaire augmente, la demande de travaille diminue et l’offre de travail augmente. C’est donc cette différence entre D et O du travail qui est le chômage involontaire. Selon libéraux le marché du travail n’est pas un marché idéal car il n’agit pas librement ; il existe des rigidités, comme le salaire minimum s’il est au-dessus du salaire d’équilibre. Il faut donc baisser le salaire minimum et le faire revenir au salaire d’équilibre. §3 L’échange international Est-ce qu’il faut mieux pour l’éco d’un pays de s’ouvrir aux libre-échange ou s’y ferme (protectionnisme) ? 18ème siècle dominait les idées mercantilistes : pour un pays le + important était d’exporter un maximum et d’importer un minimum → cela posait des prbm + tensions géopo. Les libéraux vont préconiser le libre-échange. Si on échange qui fait quoi ? Selon le type de bien, les coûts de production dans chaque pays. A partir de là, Smith dit qu’il est + logique de se spécialiser là où il y a les coûts de prod sont les + bas. Smith va mettre en place un cadre réducteur où il a 2 pays et 2 biens : Pays A à les couts de prod le + bas pour le bien 1 et pays B a les coûts de prod le + faibles pour le biens 2 = avantage absolu. Les pays doivent se spécialiser et échanger. Mais si le pays A a les coûts de production les + faibles pour les 2 biens, alors mieux l’autarcie. David Ricardo parle de la loi de l’avantage comparatif : Mm situation : si le pays qui a le coût de prod le + élevé sur les 2 biens et qu’il se spécialise sur le produit où il est le moins désavantagé et celui qui a les coûts de prod le plus faible sur les 2 biens se spécialise sur le bien ou il est le plus fort alors dans ce cas-là, les deux pays sont gagnants à l’échange donc l’échange est à préconiser dans tous les cas. = les pays doivent spécialiser. Les néoclassiques vont en déduire que le libre échange n'entraîne que des bienfaits C’est la théorie HOS (Heckscher, Ohlin et Samuelson) disent que si on pratique le libre échange, cela va conduire à une égalisation des facteurs de productions d’un pays à l’autre. Si on laisse fonctionner le libre-échange, les salaires vont s’égaliser, le coûts d’accès sera le même pour tous et sur les ressources naturelles on aurait le même prix de la terre de partout. §4 La relation entre l’épargne et l’investissement L’épargne : Somme d’argent qui est mise de côté, qui n’est pas dépensée. L’investissement : C’est une dépense qui a pour but de permettre de recevoir un revenu dans le temps ; les investisseurs peuvent être des entreprises, les ménages (achats immobiliers), l’Etat ou les administrations. Lorsque l’économie est en crise, qu’elle est la priorité à donner ? Soutenir l’épargne ou relancer l’activité économique avec l’investissement ? - Les Libéraux : « C’est l’épargne qui crée l’investissement » (S -> I) : * Pour pouvoir investir, il faut disposer d’une épargne * Tout épargne constitué débouchera inévitablement sur de l’investissement. 6 §5 La monnaie - Pour les Libéraux la monnaie est un « voile », comme quelque chose de transparent, neutre. La monnaie n’est qu’un instrument pour faire des transactions. L’essentiel de la monnaie se crée par l’activité des banques, les monétaristes disent que c’est une bonne chose que la monnaie soit créée par des acteurs privés sur les marchés, il va alors se créer la bonne quantité de monnaie pour faire fonctionner l’économie. Ils s’élèvent contre la création de monnaie à l’initiative de la politique publique (état, BC sous tutelle) et ils vont montrer que cela est voués à l’échec, pour eux il y a une csq sûre et inévitable de cette création c’est l’inflation et que ça ne changera rien sur l’économie. §6 Le rôle de l’Etat L’Etat doit-il intervenir dans l’économie ? Le courant libéral n’est pas favorable à l’intervention de celle-ci dans l’économie (dépense). Ils disent que les marchés fonctionnent très bien sans l’Etat, les marchés arrivent à fonctionner seuls grâce à la « mains invisible » (Smith) et elle s’oppose à « la main visible » de l’Etat. Mais il y a des degrés ; certains libéraux disent que l’intervention de L’Etat peut être légitime et d’autres beaucoup plus radicaux (Smith = école doit être fait par l’Etat). Section II : Le courant Marxiste §1 La valeur et les prix Marx rejoint l’analyse des classiques ou la valeur d’un bien dépend de la quantité de travail nécessaire à sa création. §2 Le capitalisme et la plus-value Son programme de travail c’est le capitalisme, son analyse est historique, il veut savoir d’où est arriver le capitalisme et comment il s’est développé ? Comment le capitalisme a réussi à s’imposer et à remplacer les anciens modes de production ? Marx dit qu’il a réussi à s’imposer grâce à une idée de génie, c’est la « plus-value ». Dans le système capitaliste il y a un capitaliste qui investis sa fortune et en face il est un travailleur ; quand ils se rencontrent se créer un rapport salarial. 7 Dans le rapport salarial, le travailleur loue sa force de travail et reçoit en contrepartie un salaire. Toute la valeur qu’il aura créée dans son travail quel que soit la valeur créée il devra l’abandonner. Le capitaliste prend tous les risques car il a engagé de l’argent et contrairement au salarié il peut avoir des dettes. C’est lui qui récupère la valeur créée par le travailleur. Il suit son intérêt personnel, il se pose la question de savoir s’il doit employer des personnes : - Il aura intérêt si la valeur créée ces travailleurs est plus important que la valeur du salaire qu’il leur verse. La plus-values est la différence en la valeur créée par le salarié et le salaire versé, c’est donc le capitaliste qui l’a récupéré. Pour Marx, le salarié n’en n’a pas conscience et se fait extorqué la plus-value. Cette accumulation de plus-values est à l’origine des profits. Comment on va fixer le salaire ? Le capitaliste à imposer un autre deal où le salaire n’est pas fixé en fonction de la valeur créée mais en fonction des besoins de subsistance et de la reproduction de la force de travail. Pour satisfaire ces besoins, le travailleur a besoin d’un ensemble de biens et services qu’on appelle un panier. Ces biens et ces services qui sont dans le panier ont un prix, on fait donc la somme de tous les prix et cela crée le montant du salaire. §3 La baisse tendancielle du profit et l’autodestruction du capitalisme : Il existe un problème, il y a une baisse tendancielle du taux de profit, les entreprises sont de moins en moins rentables. Evolution historique : Au début du capitalisme, les entrepreneurs deviennent des exemples, ils ont investi ; ils exercent une attraction et de plus en plus d’autres entrepreneurs essaient de les imiter, cela engendre une intensification de la concurrence. Cela va faire baisser les taux de profit. Pour les capitalisme, l’enjeux essentiel est de lutter contre cette baisse du taux de profit. Chacun va essayer d’augmenter son plus-value (différence entre la valeur crée par le travail et le salaire, il a 2 possibilités : - soit on essaie de faire augmenter la valeur du travaille - soit on essaie de faire baisser les salaires. 8 Les capitalismes ont passé leur temps à jouer sur ces deux leviers. Pour essayer de faire augmenter la valeur créée par le travail, les capitalismes vont donc utiliser des machines : - En fournissant des outils plus performant et donc ils produisent plus - En remplaçant les ouvriers par des machines, c’est la substitution du capital au travail (terme marxisme). Pour essayer de faire diminuer les salaires : - Ils vont essayer de trouver des biens et des services qui coutent moins cher. Ces deux comportements vont être source de problèmes majeurs pour les capitalistes (les contradictions) : - un problème de sous consommation : Avec cette obsession de faire baisser les salaires, il va arriver à un moment où la demande de consommation sera insuffisante pour absorber toute la production. - La substitution du capital au travail : Elle réduit la place du travail dans la production, or Marx nous dit que la plus-value n’est tirée que du travail donc on réduit progressivement la source de la plus-value ; on arrive à un problème de sous accumulation. Ces 2 problèmes vont créer des crises ; Marx dit que ces crises vont être de plus en plus fréquentes et de plus en plus grave jusqu’à arriver à un crise grave qui va engendrer un effondrement du capitalisme. §4 Le chômage Pour Marx, la causes du chômage est essentiellement la substitution du capital au travail. Cette substitution se renforce dans le temps et inévitablement elle réduit la demande de travail des entreprises. Il se forme donc « une armée industrielle de réserve », c’est un peu des réservistes et pendant les crises cette armée se constitue mais entre les crises (période de reprise économique), on les rappels et on leur redonne du travail. Il dit que petit à petit, ces chômeurs deviennent des chômeurs définitifs. §5 L’échange international Au début du XXème siècle, Lénine et Rosa Luxembourg vont écrire chacun de leur coté sur l’échange internationale mais si on rassemble leurs idées on arrive à une « théorie de l’internalisation du capital », ils vont reprendre les idées de Marx et ils notent que lorsque le capitalisme est apparu, il n’est pas arrivé de partout. 9 Il est apparu sur une base nationale, en utilisant les salariés et les fournisseurs de leur pays. Ils vont montrer que dans l’histoire du capitalisme il arrive un moment ou le capitalisme va déborder des frontières nationales ; on arrive donc à l’échange international. Ils disent que cet échange international apparait lorsque les crises deviennent trop importantes, le capitalisme IN va devenir une solution provisoire face aux crises. Les 2 penseurs sont persuadés que cet échange ne peut se faire que de manière impérialiste (rapport de domination). * Lénine : Il explique pourquoi les capitalistes vont se mettre à importer. Il dit que les capitalistes vont voir des avantages : Ils vont trouver des fournitures meilleur marché à l’étranger. Alors ça veut dire que leurs couts diminuent et leurs profits peuvent augmenter. En s’approvisionnant en biens et services du panier on va pouvoir baisser les salaires. 🡺 Ou trouver ces biens et services ? On ne va pas aller dans les autre pays capitaliste (Angleterre) mais dans les pays précapitalistes. Dans ces pays-là on va aller acheter des biens et services mais il faut garantir que les biens et services soit avantageux, il faut donc imposer l’impérialisme (domination). Il dit qu’il n’a rien de plus efficace que les pays colonisés ou gagner une guerre contre les pays. *R. Luxembourg : Elle s’interroge sur les exportations. Elle reprend Marx, sur les problèmes des crises. Pour elle les capitalistes Eu sont dans un problème de sous consommation et donc exporter à l’étranger peut être une solution pour écouler ces produits. 🡺 Mais ou les exporter ? - Pas dans les pays capitalistes qui ont les mêmes problèmes mais il faut se tourner en exportant dans les pays précapitalistes mais le problème c’est qu’il faut que ces populations disposent de revenue. Elle dit qu’il faut exporter des biens et services mais aussi exporter le capitalisme dans ces pays-là en instaurant dans ces pays le salariat. Avec cela on rejoint l’idée de Lénine. Elle dit que l’impérialisme est indispensable, certes on instaure le salariat mais on domine par la guerre ou la colonisation, comme ça ils consomment nos produits et non ceux des produits « concurrents ». 10 §6 Le rôle de l’Etat Pour Marx, l’Etat est une institution au service de la classe dominante (capitalismes). Au XXe siècle, les économies revendiquaient le « Marxisme ». Section III : Le courant keynésien Ce courant titre son nom de l’économiste anglais du 20ème, Keynes, son ouvrage le plus connu est apparu en 1936, c’est « la théorie générale de l’emploi, de l’intérêt et de la monnaie ». Il a contre les libéraux et prêche dans le désert, c’est à la toute fin de sa vie qu’on va s’intéressé a ces idées et notamment le président AM Roosevelt avec la politique du « New deal ». Sa notoriété est posthume et c’est que pendant les « 30 glorieuses » que c’est l’âge d’or de idées Keynésiennes. A partir de la crise des années 70, il va avoir une remise en causes des idées Keynésiennes et les idées libérales redeviennent dominantes dans les années 80. Les idées keynésiennes restent présentes dans les débats économiques actuels. §1 Le chômage Keynes observe que la plupart des pays touchés par la crise, les salaires ont continuellement baissés et le chômage a continuellement augmenté. Il observe que le marché du travail n’est pas un marché idéal comme les autres, il dit que sur ce marché l’offre et la demande de travail ne se confronte pas librement. Ce sont les demandeurs de travails (entreprises) qui décident d’une part de la quantité de travail échanger et d’autre part des salaires pratiqués. Là-dessus, les offreurs de travail n’ont pas de pouvoir. A parti du moment où on constate ça on peut comprendre que le chômage massif est involontaire quand la quantité de travail demandé par les entreprises est insuffisante. 🡺 Qu’est-ce qui amène les demandeurs de travail à fixer la quantité de travail ? Il va introduire la notion « d’anticipation », les entreprises fixent la quantité de travail qu’elles demandent en fonction de leurs anticipations. 11 Anticiper c’est faire des scénarios pour l’avenir, pour lui les entreprises font des anticipations sures : - les débouchés (quantité que je vais vendre ?) - les profits Il dit que selon le contexte et la psychologie, les entreprises vont faires des anticipations optimistes ou pessimistes. A partir des anticipations que fait un entrepreneur, il va pouvoir décider de la quantité qu’il va produire. Pour produire cette quantité-là, il aura besoin d’une certaine quantité de travail. Si on fait la somme de la quantité de travail qu’à besoin chaque entreprise on arrive à la quantité de travail demandée sur le marché. Si on est dans une situations de chômage involontaire massif, il nous dit qu’il faut prendre des mesures qui vont améliorer les anticipations des entreprises en prenant des mesures qui soutiennent la consommation. Il préconise de ne pas faire diminuer les salaires mais plutôt de les faire augmenter ou alors faire augmenter tous les autres revenues. Il faut prendre des mesures qui réduisent les couts des entreprises (taux d’intérêt) ; par exemple les couts salariaux, en trouvant un équilibre. §2 La relation entre l’épargne et l’investissement Keynes prend la situation opposée aux libéraux et inverse la proposition en disant qu’il faut donner la priorité à l’investissement, car il créer l’épargne (I -> S). Il utilise sa notion de « multiplicateur d’investissement », il faut imagine que dans une économie en crise, il y est un investissement réalisé qui lance une activité de production supplémentaire créant des revenus supplémentaires : - Des salaires ont été versés. - La production a été vendue ce qui engendre du profit à l’entreprise. Il dit que lorsqu’un qu’on perçoit un revenu, il est divisé en 2 affectations : - La consommation : le système économique va recevoir une demande de bien et service pour satisfaire cette demande de consommation. Keynes dit que l’économie va répondre en lançant une nouvelle production = on fait une boucle. Ce supplément de production va à nouveau entrainer un supplément de revenu qui va à nouveau entrainer une partie pour la consommation et une pour l’épargne, le système économique lance donc une troisième production. 12 Ce processus de multiplicateur d’investissement on peut faire un bilan : - il a apporté une activité économique - il a nécessité du travail donc lutter contre le chômage. - L’épargne : À chaque boucle, une partie va à l’épargne et si on fait une somme de toutes les épargnes effectuées, on arrive au montant d’investissement de départ. Sauf qu’il y a un problème temporel, on a l’épargne complet que à la fin. Il dit qu’il faut trouver un acteur qui va prêter aux agents privés pour qu’ils fassent un investissement ou alors un acteur qui va investir à la place des agents car il a les moyens ou alors il faut demander à l’Etat d’investir avant pour faire en sorte que ce multiplicateur fonctionne. §3 La monnaie Keynes est opposé aux libéraux, il dit que des fois on peut vouloir avoir de la monnaie pour elle-même et qu’elle n’est donc pas neutre. Quand une société est en crise, les individus vont avoir tendance à épargner. Pour les anticipations pessimistes, ils sont persuadés que leurs revenus vont baisser donc ils épargnent mais ils n’ont aucun projet précis de dépense. Keynes dit aussi que si la crise est très importante, en plus de vouloir épargner, les individus vont privilégier l’épargne liquide. C’est la liquidité qui est la capacité à utiliser l’argent rapidement et facilement. Quand une société est vraiment en crise, les individus vont même doutais des systèmes financiers et retirent donc sous forme de liquide. Il dit que c’est dangereux car si on retire, l’argent va manquer aux banques car l’argent qu’on laisse en épargne ils les utilisent pour prêter aux acteurs financiers. Si on se retrouve dans cette situation, il n’y a pas d’autres solutions que de créer de la monnaie. Dans le premier cas de gravité ou l’on épargne, il va falloir prendre des mesures qui dissuadent l’épargne (contraire au libéraux). §4 Le rôle de l’Etat Le courant keynésien donne un rôle essentiel à l’Etat dans le système économique, il dit qu’il a 3 missions : - Une mission de répartition ou redistribution : des richesses et de revenus. - une mission de production et d’investissement : si tout va bien c’est aux entreprises privées de produire et d’investir mais lorsqu’il y a une crise ou les entreprises ne produisent et n’investissent pas assez, c’est à l’Etat de prendre le relais en faisant des entreprises publiques, en nationalisant des entreprises et en faisant des investissements publics. 13 - une mission d’incitation : l’Etat a pour but d’inciter les individus a de manière à ce qu’on n’arrive pas à un degrés d’inégalités ; en incitant avec des règles, mais aussi pousser les individus à se conduire d’une certaine façon. Pour mener à bien ces 3 missions, l’Etat va utiliser tous les leviers économiques : - Politique budgétaires : trouver les budgets (recettes) et le dépenser. Faire de la production, de l’investissement et la redistribution - Politique monétaire : quel niveau du t* d’intérêt ? Comment on organise le système bancaire ? Est-ce que l’Etat peut créer de la monnaie. Avec ces 2 leviers, l’Etat a tous les moyens d’investir. Entre ces 2 politiques c’est le « Policy mix »

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